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COMMISSARIAT A
l'ÊNERGIE ATOMIQUE
ESSAIS DE MÉTHODES
D'EXPLOITATION
par
CENTRE D'ÉTUDES
NUCLÊAIRES DE SACLAY
SERVICE DE DOCUMENTATION
Boite postale n° 2 - Gif-sur-Yvette (S.-et,O.)
PAUCARD A.
Rapport CEA n° 1154.
Essais de_ méthodes d'exploitation.
. . .
Sommaire. - Les gisements d'uranium se présentent souvent sous la forme de filons ver-
ticaux ou très_ pentés dont la puissance est tle l'ordre du mètre. - · .
Le gisement de Bauzot a été un des premiers petits gisements équipés du CEA. Il a servi de
champ d'expérience. Plusieurs méthodes d'exploitation ont été essayées. Les renseignements
qui ont été tirés de ces essais ·permettront de choisir rapidement une méthode parfaitement
adaptée aux gisements importants du CEA. ·
1959 24 pages
PAUCARD A.
,Report CEA n° 1154.
Working methods experimentation.'
Summary • ..:. Uranium, deposits are frequently in the form of vertical or very steep veins
about t meter-!hick.
The Bauzot deposit was one of the first small CEA workings, and thus served as a guinea-pig
for the testing of several working methods. The lessons learned at Bauzot render the rapid
·choice of a suitable method for the working of large CEA deposits possible.
1959
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·--~·-
A. PAUCARD
Chef du Service Exploitation et Concentration
Division de Grury, Direction des recherches et eXPIOitations minières
Commissariat à !'Energie Atomique
ESSAIS
DE METHODES D'EXPLOITATION
GISEMENT DE BAUZOT·
&23.'I
IMl"ltlMl!RIE DE LA LOIRE
16, Pl•c• )Hn-Jaurn
SAINf•iTIENNE (Loire)
1958
Essais de méthodes d'exploitation
Gisement de Bauzot
par M. A. PAUCARD
Chef du Service Exploitation et Concentration
Division de Grury, Direction des recherches et exploitations minières,
Commissariat à !'Energie Atomique.
LE GISEMENT DE BAUZOT
METHODES D'EXPLOITATION
PAR CHAMBRES MAGASIN ET CHAMBRES REMBLAYEES
Les diverses méthodes de dépilage qui ont sur stol : on creuse un sous-niveau de départ
été essayées à Bauzot de septembre 1954 à juin au-dessus de la galerie de base. On relie la '
1956 sont les suivantes : galerie de base au dépilage par des cheminées,
-- gradins renversés avec auto-remblayage : on soutire le foisonnement et, à la fin de l' aba
les produits du tir glissent sur les remblais. Il tage, on vide complètement la chambre (1955).
faut construire des planchers de travail (troi- En variante, on peut :
sième trimestre 1954). - remplacer le stot de minerai par un stol
- gradins renversés et charnbre magasin artificiel après découronnement de la ga-
sur voie de base détruite : les produits abattus lerie (deuxième semestre 1955),
restent en place sauf le foisonnement. Ils sont ne pas construire ce stot artificiel et
chargés à la fin de l'abatage du panneau. Le scrapper les produits foisonnés qui rem-
chargeur avance sous une protection artificiel- plissent en partie la galerie de base. Le
le posée en couronne de la voie de base (qua- soutirage se fait ainsi suivant une ligne
tri ème trimestre 1954). au lieu de se faire suivant des points
- gradins renverses et chambre magasin (deuxième semestre 1955).
fig.1..!
Ch.a~n bre m.ag«w'n sur vo/e de 6c14e de'tçulle
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PAUCARD. - ESSAIS DE MÉTHODES D'EXPLOITATION 3
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faible production, il a fallu boiser. très soi- La même méthode a été essayée avec stot
gneusement les zones de décollement. artificiel construit dans la galerie découronnée.
2) - Après l'essai infructueux ci-dessus, de 3) - Cette nouvelle méthode ne mettait
nouveaux dépilages ont été faits sur stot natu- qu'une partie des terres en mouvement. Pour
rel de 3 m d'épaisseur, un sous-niveau ayant faire descendre régulièrement l'ensemble des
été creusé. Des cheminées ont été percées à produits abattus et éviter le colmatage,
intervalles variant entre 7 et 9 m (figure 3). Les
trémies ouvertes ont été coffrées pour éviter a) -- On a alors : découronné la galerie de ba-
un trop fort étalement des produits dans la se sur toute sa longueur (figure 5) ;
galerie. La pente des terres a été réduite et il séparé la galerie de base en deux par une
n'a plus été nécessaire de construire des plan- cloison médiane en planches, ouverte jus-
chers de travail. Le foisonnement a été alors qu'à mi-hauteur ;
soutiré par dessous, ce qui a limité le colma-
tage autour des cheminées. Pendant toute la scrappé les terres provenant de l'abata-
période d'abatage, la marche a été correcte. ge et qui, à travers les ouvertures de la
cloison ont coulé dans le deuxième com-
Mais, l'abatage terminé, il est apparu que le
partiment de la galerie ;
soutirage n'avait pas mis en mouvement l'en-
semble des terres abattues. Les cheminées se - chargé sur estacade.
sont prolongées dans ces terres et la majeure b) - Dans les zones à mauvaises épontes,
partie des produits abattus qui se trouvaient on a tracé des recoupes depuis une galerie au
au droit des stots n'a pas pu être soutirée stérile vers la galerie de hase découronnée sur
(figure 4.). toute sa longueur. Les recoupes étaient dis-
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(hèlmbre mc13.as111 sur .itof n.rl11re/
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PAUCARD. - ESSAIS DE MÉTHODES D'EXPLOITATION 5
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( Ï1é1mbre 1n~!f'"s111 sur sloL hdluNI
tantes de 5 m ce qui a permis d'avoir une den- biais. Cette cheminée et les montages d'extré-
sité suffisante de points de chargement. mité servent au déblocage et à la circulation
La première solution s'est révélée peu pra- du personnel, du matériel, de l'air. Diverses
tique, le scrapper démolissant la cloison mé- combinaisons peuvent être choisies pour ces
diane. circulations (figure 6).
La deuxième solution est rendue chère par On procède d'abord au tir du minerai sur
l'importance des préparatoires au stérile. toute sa puissance par mines verticales de
1,60 m de long, distantes de 50 cm environ.
En fait, les difficultés de soutirage n'ont
Chaque tir intéresse la moitié de la tranche.
pas été surmontées. De plus, dans les filons
Des bouchons intermédiaires permettent de li-
à mauvaises épontes, les gradins étaient une
cause cte chutes cte blocs et d'accidents. miter le nombre des retards. Le minerai abat-
tu est scrappé. Le boisage des montages et
On a été conduit à abandonner, presque si- cheminées maintenues ouvertes dans les rem-
multanément, l'abatage par gradins et la · blais est surélevé de 1,50 m. Le stérile du toit
chambre magasin. ou du mur est foré et abattu sur 1,60 m de
haut et sur deux fois la puissance minéralisée,
II. - TRANCHE PLATE MONTANTE en principe (figure 7). Après abatage, ce stérile
AUTO-REMBLAYEE est étalé et égalisé. Le cycle peut recommen-
cer. Ce schéma théorique très simple est for-
Un panneau de 40 m est délimité par deux tement modifié en pratique.
galeries et deux montages. Le dépilage com- - Les tirs sur les montages d'extrêmité et
mence par un sous-niveau tracé au-dessus de sur la cheminée centrale sont difficiles à pn-
la galerie de base. Au milieu du panneau, on tiquer. Les risques de casse sont importants.
maintient une cheminée ouverte dans les rem- Il faut évacuer et protéger le matériel.
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Tranche plal, dUla ren,h/d_'IU
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PAUCARD. - ESSAIS DE M;:THODES D'EXPLOITATION 7
- La granulométrie du remblai est plus - Le cycle est en eff P-t très complexe, Il
uriportante que celle du minerai. L'égalisa· comprend :
Lion est difficile. Les fines minéralisées se mé-
- foration de la zone minéralisée,
langent au stérile s'il n'y a pas de séparation
-- évacuation du c!ta11Lier,
étanche entre les deux surfaces. En pratique,
- tir du minerai en général,
il a fallu scrapper jusqu'à 50 cm dans la zone
tir de points spéciaux tels que les
initialement stérile et enrichie.
aplombs de cheminées,
- Ce remblai soutiré doit être remplacé. On mstallation du matériel,
est ainsi rapidement conduit à tirer beaucoup scrappage du minerai,
plus que deux fois la puissance du filon. Pour boisage des cheminées,
un panneau de 40 m, on peut arriver au chif- - foration du stérile,
fre théorique de dix fois, ce qui n'est pas rai- évacuation du chantier,
sonnable pour des filons de 2 m de puissance. abatage du stérile et des parties du f1
- Pour surmonter cette difficulté, on peut : Ion non minéralisées,
- soit mettre des fagots pour combler le purgeage et étalement des remblais,
vide créé tir du stérile au-dessus des points spé-
ciaux.
- soit étaler comme remblai les parties
du filon à faible teneur lorsque la mi- Ces opérations ne se succèdent pas dans un
néralisation est irrégulière. Cette pra- ordre rigoureusement constant ; leurs impor
tique a l'inconvénient de compliquer t.11.nces relatives varient ; leurs points d'appli
le cycle. cation se déplacent. Les porions et les chefr
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Tr<111che plat, c11do re1116la,;c"•
{011;,e du Chan/1er "l'rc.,
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PAUCARD. - ESSAIS DE MÉTHODES D'EXPLOITATION
(tableau lll)
2) Comparaison des dépenses directes Par rapport à la méthode A, prise pour base
(tableau IV) et égale à 1, les dépenses et les rendements
sont indiqués dans le tableau VI.
TABLEAU IV
TABLEAU VI
Total direct Rapport prix
sauf locations total/ prix di-
1 - - - - - - - - - - rect hors lo-
à la t nette à la t brute cations Main- Rendement Salaire de
d'œuvre en t brutes base d•1 F 5
TABLEAU V
Préparat.
et abatage Soutirage Total
% du total
direct hors
à la t nette à la t nette à la t nette à la t brute locations
TABLEAU VII
Préparatoires
et abatage Soutirage Total
% des
directes
en F/t nette en F/t nette en F/t nette en F /t brute
A 55 10 20 10 1
B 170 30 60 55 2,5
C 250 250 170 10
D 1 250 80 210 200 7
Les trois méthodes à forte consommation '-le - construire des cheminées dans les remblais
bois sont celles pour lesquelles il faut : (E).
- réaliser des aménagements importants dans
la galerie de base (stot artificiel ou sépara-
tion) (C et D), 5) Explosifs et amorces (tableau VIII)
TABLEAU VII[
Les pourcentages sont relativement cons- fait et qu'une forte proportion de mine1 ai abat-
tants, comme les pourcentages de main d'œu- tu est restée dans la chambre.
vre. Ce résultat peut signifier qu'avec les mé-
thodes B, C et D, le soutirage a été très impar- 6) Fleurets (tableau IX)
TABLEAU n.
Préparatoires
et abatage Soutirage Total % des
directes
en F /t nette en F /t nette en F /t nette en F /t brute
A 60 20 30 20 4
B 150 35 60 55 4,5
C 50 50 35 3,5
D 290 70 95 90 5,5
Préparatoires Dépilage Total
E 60 65 60 50 5
TABLEAU X
Préparatoires
et abatage Soutirage Total % du total
direct
en F/t nette en F/t nette en F/t nette en F/t brute
l. -- DEFINITION HISTORIQUE
Dans une 71récédente étude, nous avons dl!crit les premiers essais de dépilage fait.,
sur le gisement de Bauzot (Saône-et-Loire) par clwrnbre magasin ou par charnbre montant!,
auto-remblayée (i). ;lu début du deuxième semestre 1956, les résultats enregistrés avec ces
méthodes ayant été négatifs, il 11 été décidé d'essayer la méthode d'exploitation par cham-
bre vide avec sous-niveaux préalaùles. Cette adaptation aux filons 'minces d. une méthode
d'amas a hr1 appelée méthode des blocs rectangulaires.
De la méthode classique, pfft> a conservé
le déroupag1, par sous-niveaux,
-- le tir en rhambre vide,
- le char_qement à la base de cheminées n.uUiples.
Mais la 1nhlwde classique se dl!veloppe dans l'espace, le front progresse par tir d'an-
111·aux sucœssifs, r'.'est-à-dire rf'(,léments plats pnpendiculaires aux sous-niveaux. Lo mé-
tlwde df'.1· /Jlors rectangulaires se développe dans fp plan du filon, le front progresse par
tir de bfors a,1;m1t l'épaisseur du filon et allong/,,1· dans le sens des sous-niveaux (figur-es
1 et 2).
[,Ps rr,1ulitùms de foratim1 d de tir ai11 si que Cf'fles de pri.T de revient sont donc dif-
/hr~ntes drms lr's deux rnhlwdrs.
/,es JJr1·mù1rs r•,1·sai~ ~ur le giscrnenL de liauzot ayant été enc1ntragcants, la méthode "
été choisù: pou-r d(>piter un autre petit gisement de la région, celui de La F(Jye.
(1) Paraîtra clans le 1111méro cle clér,ernlire 1958 de la 1/~vur• lie /:Industrie 1\l'inérale.
2 PAUCAUD. - ESSAIS DE MÉTHODES D'EXPLOITATION
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Fig. L - Méthode « e11 amas "· Tir par airnea11. Fig. ~- - Métl!orle " eJ1 filon rniuee "· Tir pa1· IJ!ocs.
( Un seul plan de foration dans le tir.) , Pl11sie11rs pla11s <le l'oration successifs
dans 1111 même tir).
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ce dt•c·alage permet a11 houtefou de bourrer L'arrachage se fait corredernent si les trou3
les coups de mine en toute sécu1·ité. On em- ont été forés suffisamment longs et si la ligne
ploie des cartouches .Jumbo B.J\.M., des amor·- de cartouches est contir111e. Les remblais exis-
f'<'s il l'etal'd ord inai 1·p avec amorçag< J)osU•-
0 tant sur lP sous-ni veau supérieur forment un
rieur, les trous étant 1Jou1Tés de bas en haut. harragH efficace contre le ciéhourrage des trou 3
A chaque plan de foration est affecté un nu- qui percent dans ce sous-niveau. La prépara-
méro de retard. La ligne de cartouches est tion du tir doit être très soignée pour éviter
ininterrompue. 1~es trous sont bourrés jus- la présence de cartouches non explosées dans
qu'à fiO cm de leur ouvertme. les déblais et pour éviter la formation d'une
4 !'.\l'CAHD. - ESSAIS DE M~:THODES D'EXPLOITATION
planche non tirée entre épontes. Cette planche _Lorsque le sous-niveau dépile exactement
est très difficile à reprendre et elle nuit au la puissance du filon, on enlève, par les seuls
bon rendement du tir suivant. préparatoires
Les produits du tir doivent être suffisam- 2,7 . _ .•
ment concassés pour éviter tout blocage de p - - ---- ----- = 3n a 38 %
2,7 + 4,5 à 5
cheminée et pétardage de blocs. Il est relative-
ment dangereux d'être obligé de pétarder des du tonnage total
blocs coincés dans une cheminée, les charges Mais les sous-niveaux permettent de délimi-
efficaces étant difficiles à placer. ter des stots à teneur inférieure à la teneur
Le minerai abattu forme un cône à la base rentable, appelée teneur de coupure fond et
de la cheminée. Les cheminées peuvent être qui sont laissés en place. La proportion du ton-
ohstrnées par un rideau de bois posé sur nage total dépilée par so11s-niveanx est ainsi
broches. portée à plus de 40 %.
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Echelles- Can4r d'air-age j
Plancher- T~ui/ de .tCNlflè e
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Scllèrna 2. - Attarjlies du sous-niveau 1.
' Scllèrna 5. - Creusement du sous-niveau ,,.
HPlllpJissag8 du montage. el d'une che,11inée de relai.
Stértlo
St~r1le
On utilise un marteau perforateur de 2i kg Les fils d'amorce sont rallongés pour per-
monté sur avanceur de hure. Ce marteau ::st mettre l'amorçage postérieur. L'amorçage anté-
muni d'un emmanchement spécial sur lequel rieu!' donne d'aussi bons résnltats, mais nous
on peut adapter une douille pour fleuret hexa avons vo11lu respecter la lettre de la consigne
gonal ou une douille pour fleuret rectangn- de tir. L'amorçage antérieur présente deux
laire. Les trous sont amorcés et forés jusqu'à
1,60 m avec des fleurets hexagonaux sans col-
lerette de 0,80 m et i,fJO m. Au-delà de i,60 m
on utilise des fleurets rectangulaires flexi-
bl_es de 2,40 m, 3,20 m, 4 m, 4,80 m, 5,60 m.
Chaque ouvrier dispose d'un jeu complet da
fleurets, de deux clefs pour effectuer les dé-
coincements et d'une glissière en fer lJ de
30 x 60 mm, de 3 m de long pour aider à "",'"\
enfoncer ou à sortir les fleurets flexibles. Cha-
que ouvrier conduit un marteau. Il y a tou-
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1) LE CHARGEMENT
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et des cheminées. galeries existantes, aiguil-
lages .
Les wagonnets sont pris un 1,ar un. Il n'y
Sr.héma 8. Creusement des <1hemit1P.es
et foration des longs trous. a pas défilement de train derrière un engin
l'.\üCAHD. - ESSAIS DE ivu:nIODES D'EXPLOITATION 7
de chargement. 11 ne semble pas que des tré- consiste en une galerie de roulage au stérile
mies fermées, sous les cheminées, puissent à 4 m du filon. Les cheminées débouchent dans
donner de hons résultats en raison de la vio- des recoupes reliées à la galerie de roulage.
lence du choc au moment du tir, ou des blo- La manœuvre des \Vaguus est alors réduite
cages possibles. Aucun essai n'a été fait. Une an minimum, on peut aussi charger avec esta-
solution heureuse, pour cette phase de travail, cade, mais il n'est pas sûr que l'améliora-
tion du rendement instantané soit économi-
quement intéressante.
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Stérile
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Schéma 11. - Tir de la partie gauche.
Schéma 1:l. - Récupération de stots.
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Stérile
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l\". - RENDEMENTS
V. - PRIX DE REVIENT
Les pr ix de revient enregistrés à Bauzot sont 159,3 F) l'augmentat ion des salainls a été d e
élevés pour les ·raisons suivarytes : 20 % et celle d es P-harges d e 2 tL :1% .
- activité réduite d 11 siège,
D é penses e1 1 francs
infrastructure très lOLad e qui avait été mon -
tée à une époque où le gisement était très Ba uzot La F aye
actif. Alors que les dépenses imputées di- Mètre .. .. .. .. ..... . . . 7 !)00 6 850
r ectement sont valables dans tous les cas, Tun11e hI"ute .... . .. . . . 780 710
les dépenses r éparties ne sont pas transpo- Tonne nette . . . .. . . . . . !)70 l 0110
sables a d 'autres gisements.
J\ La Faye, l' infrastructure étant plus légère,
b ) Explosifs et amorces
les prix sont bien moins élevés, mais l'activité
était cependant très réduite, (deux postes en D0.penscs rin francs
moyenne).
Bauzot La Faye
Mètre ..... .. . ...... . . 4 800 4 100
1) SOUS-NIVEAUX
Tonne brute ... . . . . . . . 470 420
Tonne nette . .. . .. ... . 500 590
Les dépenses directes comprennent
- main rl'œuvre et charges su r· m,tir1 d'·Œ U·
vre, · Norn hrn
Exp l osi fs 1- - -d-'a_·-r_i_to_r_e_es__· _
ex plosifs et amorcPs,
na nzot I La Fa ye DA.nzot La F aye
fleurets,
électricité, !\-lMni 17 ,:'> 16,;')
Bauzut La Faye
D&penses en francs
Maiu-d'œuvre ....... . 160 210
Explosifs et amorces .. 290 195
lia uzo1 La Faye Divers ............... . 50 35
Electricité ........... . 50 35
I:auzul La Faye
La main d'œuvre, les fleurets et les matiè-
res di.verses ne représentent que le tiers du
coût total à Bauzot et 40 % à La Faye. Le mè-
To1rne brute 0,6 0,4
Tonne nette 0,5,i 0,4
tre de trou devrait coûter moins de 500 F. Cha-
que metre de long trou a permis d'abaUre
0,65 tonne à Bauzot et 0,90 tonne à La Faye. nel
Le rapport rmnneau terminé est de
L'incidence sur le prix de revient de la ton- brui'
ne brute est de 1 100 F à Bauzot et 6::SO F à La n).;(i il. Bauzot
Faye. o,7 à La Faye
12 l'AUCAI\U. - ~;ssAIS DE MÉTHODES o·~;Xl'LOITATION
a) Bauzot
-------------
Sous- Tir Total
Foration
11iveaux arrondi
0,/i
Main-d'œt1\'l'C ....... . O,(i x 7HO x U5 0,/i. X l(i() (i;!,,
O,G:i
Fleurets ............. . (),(i X 105 x 3G 85 I 1 400
Expl. amorces ....... . O,ô x 420 0,/i x 2UO ~~65
Electricité .......... .. 0,(i x HO X 25 O,.l X :iO H5 \
Uivers ............... . 0,G x :l50 X 25 (),ft. X ;i() 24,>
Sous- Total
Foration Tir 1
niveaux arrondi
1
-------
0,6
Main-d'œuvre ......... . 0,4 710 165 0,6 210 500
X
oJ X X
)
Fleurets ............... . 0,4 X 4() X 30 40
1 100
~
Exp!. amorces ........ . 0,4 X 420 0,G x 1U5 )l()()
Electricité ............ . 0,4 X 145 X 35 ü,G X 35 100
Divers ................ . 0,4 X 280 X 30 ü,G X 35 150
- -------
\ ' I l. - CONCLUSION
,1 /Jrw zol rt'llf• 111,ètltode a penn.is tl'am/>liorn fl p fa çon très sen.sî /JIP 1Ps r,, ntJe1ne11ts r'l ,,,
JJrtT de revient. En tranch e rno1Ùa11le, a11.lo -rr1,n/Jla:l/ f P l C!fCI P />lail compl rxe , le.· causP.· dr
p,:rtes de I n p nombreuses el le rendement 11 'rlllc1gnait vas G to11·I1f' par ho11tme-po tP. L11
,·ham lnP maga. in awtit ,;té essayée sans su et ·, Tes 7rrodui1 ~ abattu. c011t e11m1t su//isa11t'1,1 11/
d 'argilr /JOl/.r ..,, rer-irnenter. La sécurité y était ousi ,;,i,,,in bonne. JI /nul rr'pendant .rnulignPr
,,u , la mPLhod,, rf:u il d'autant mieux que la lf'JW d • épontes est nœitteure.