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CHAPITRE O : GENERALITE

I- L’INDUSTRIE PETROLIERE

stockage et consommateur
exploration exploitation raffinage transport
distribution final

II- SCIENCES INTERVENATS DANS LA


RECHERCHE ET L’EXPLOITATION
PETROLIERE
L’exploration pétrolière est l’ensemble des études
menées en vue de rechercher, localiser et évaluer
une accumulation d’HC. Elle se fonde
principalement sur 2 sciences :
- Géologie :
o La sédimentologie : étudie les milieux de
dépôts
o La géochimie : étudie les propriétés
chimiques des roches
o La stratigraphie : étudie les couches
stratigraphiques
o La pétrologie : étudie les roches
- Géophysique
o La diagraphie :
o La magnétométrie : étudie la variation du
champ magnétique terrestre
o La sismique : basée sur la propagation des
ondes sismiques dans le sous-sol afin de
déterminer les pièges.
o La gravimétrie : étudie la variation d la
pesanteur en fonction de la densité des
roches
L’exploitation pétrolière est le fait de produire
c’est-à-dire d’exploiter un champ pétrolier. Un
champ est un regroupement des réservoirs d’HC
exploités ou exploitables.
III- MISE EN ŒUVRE D’UNE
CAMPAGNE D’EXPLORATION
CHAPITRE I : NOTION DE GEOLOGIE DU
PETROLE
I- LES MILIEUX D’OCCURRENCE DU
PETROLE : LES BASSINS
SEDIMENTAIRES
1- Définition
Un bassin sédimentaire est une dépression ovale ou
circulaire à fond plat ou concave et à flanc en pente
douce de dimension variable se trouvant sur le
continent ou à sa bordure qui a été ou qui est le lieu
d’une sédimentation. In se forme en 4 étapes :
- Altération
- Transport
- Dépôt
- Subsidence
Ces étapes se fond dans l’ordre chronologique
2- Les types de bassins sédimentaires
- Continentaux
- Marins
- Influence continentale
3- Les milieux de dépôt
- Marins
- Mixtes
- Continentaux
II- FORMATION DU PETROLE
Un système pétrolier est l’ensemble des facteurs
qui ont permis la formation du pétrole.
On a 2 types de réservoirs d’HC :
- Gréseux : grès, Grawackes
- Carbonaté : calcaire, dolomie
CHAPITRE II : LA SISMIQUE PETROLIERE
I- DEFINITION
Ensemble des méthodes géophysiques basées sur la
propagation des ondes sismiques. Elle permet de
déterminer avec précision les pièges à HC.
II- LES METHODES DE LA SISMIQUES
- Sismique réflexion : basée sur la réflexion des
ondes sismiques par les couches du sous-sol
- Sismique réfraction : basée sur la réfraction
des ondes sismiques par les couches du sous-
sol
- Sismique de puits :
o Sondage sismique : tirs en surface,
récepteurs dans le puit
o Carottage sismique : tirs dans le puit,
récepteurs en surface
III- PRINCIPES FONDAMENTALES DE LA
SISMIQUES
Emettre les ondes sismiques grâce à une source et
recueillir les informations grâce à un ou plusieurs
récepteurs.
IV- LES TYPES D’ONDES SIMIQUES
- Réfléchies : l’onde se propage vers le bas et est
réfléchie par l’interface séparant 2 couches
- Réfractées : l’onde se propage vers le bas, le
long de l’interface et est réfléchie en surface
- Directes : se propage dans un même milieu
- Transmises : traverse l’interface séparant 2
couches
I =V × D

Avec :
I : impédance acoustique
V : vitesse de l’onde dans le milieu
D : densité du milieu
I 2−I 1
R=
I 2+ I 1

Avec :
R : pouvoir réflecteur
V- ACQUISITION DES DONNEES
SISMIQUES
Consiste à recueillir les données sismiques sur une
surface bien déterminée. Elle peut se faire à terre
ou en mer.
1- A terre
- Equipements :
o Source :
 Explosive : dynamite
 Non explosive : vibro séisme
o Récepteurs : géophones
o Appareils d’enregistrement :
 Clé USB
 CD
- Personnel :
o Observateur : se charge de faire
fonctionner les équipements
o Opérateur informatique : se charge de faire
fonctionner les appareils informatiques
o Topographe : aménage le terrains et place
les lignes de tirs et de prospection
o Chef de mission
o Foreur : creuse
- Dispositifs : emplacement relatif entre les
points de tirs et les points d’enregistrement
o Tir au centre : la source est au centre d’une
ligne et les récepteurs sont au centre d’une
autre ligne qui lui est parallèle
o Tir au centre en 2 : la source est au centre
d’une ligne et les récepteurs sont sur la
même ligne
o Tir au bout : les récepteurs sont sur une
ligne et a source est au bout de cette ligne
avec le même espacement
o Tir déporté en ligne : les récepteurs sont
sur une ligne et a source est au bout de
cette ligne avec un espacement plus grand
o Tir à déport latéral en T : pareille que le
dispositif tir en 2 mais il y’a un
espacement plus grand
o Tir en croix : les récepteurs sont placés
perpendiculairement selon une croix et la
source est au centre
2- En mer
- Personnel :
o Chef de mission
o Opérateur informatique
o Observateur
- Source : canon à aire émet brusquement de
l’air comprimée à haute pression dans l’eau
pour créer une onde sismique. Il est rechargé
grâce à un compresseur à air comprimé.
- Récepteur : hydrophones

VI- TRAITEMENT DES DONNEES


- Démultiplexage : réarrangement en familles de
traces correspondants au même point miroir
- L’édition des traces : dépouillement des
enregistrements pour visualiser les points
miroirs
- Restitution d’amplitude : redonner aux ondes
leur vitesse de départ
- Géométrie du terrain : spécifier les
caractéristiques du terrain
- Correction statique : corriger les anomalies de
temps de parcours des ondes induis par la
variation de la hauteur des géophones et la
vitesse dans les terrains.
VII- INTERPRETATION
Simple reconnaissance des marqueurs qui
permettront d’identifier le terrain
CHAPITRE III : FORAGES PETROLIERS
Un forage est un trou creusé dans le sous-sol
permettant l’accès à un objectif qui est un gisement
d’HC prouvé ou pronostiqué. Il a 4 fonctions :
- Exploration
- Evaluation
- Exploitation
- Injection d’eau
I- ELABORATION D’UN PUITS
PETROLIER
Des études sont menées et sont compilées dans un
document appelé proposition de forage. Il donne :
- L’emplacement du forage
- L’objectif du forage
- Le cadre géologique et géophysique de la zone
- Les puits de corrélation
- Les contraintes et échéances à respecter
- Le programme de forage et de tubage
- Le programme d’échantillonnage, de
diagraphie, de carottage et de test
- Les besoins en personnels, services et
consommable

II- ARCHITECTURE D’UN PUITS


PETROLIER
Un puits est composé de section de trous forés de
longueur différente et de diamètre s’amenuisant
avec la profondeur. Il doit pouvoir résister aux
fortes pressions rencontrées dans le sous-sol du fait
des fluides de formation qui y sont. Il est donc
composé de tubes en aciers vissés les uns aux
autres appelés casings. Une enveloppe de ciment
réalise l’adhésion entre les casings et les parois du
trou. Le ciment a pour rôle de :
- Supporter les casings et les protéger de la
corrosion
- Isoler les zones productrices pour éviter tout
contact entre les différents fluides
Le programme de forage est la séquence de section
des trous et le programme de tubage est la
séquence de descente des casings dans le trou foré.
On a :
- Casing guide
- De surface
- Intermédiaire
- De production
- Liner

12 Pouces = 0 ,3048 m. 12 ¼’’ = 12 + 0,25 =


12,25’’

III- LES FLUIDES DE FORAGE


1- Définition
On appelle fluide ou boue de forage tout fluide qui
descend dans le train de tige et l’outil de forage
jusqu’au fond du trou et remonte dans l’espace
annulaire. Il a pour rôle :
- Remonter les déblais
- Nettoyer le trou
- Transmettre les informations
- Maintenir les déblais en suspension après arrêt
de circulation de la boue
- Lubrifier et refroidir l’outil de forage
- Entrainer les moteurs de fond
- Maintenir les parois du trou et contrôler les
fluides de formation

Les fluides de formation exercent une pression


hydrostatique :
z × d × 0,981
Ph=
10
Z = profondeur (m)
D= densité (kg/l)
Ph= bar
Cette pression doit être contre balancée par celle
des fluides de forage.
Les types de boues sont :
- A eau
- A mousse
- A huile
- A air
2- Circulation de la boue
Un changement de densité de la boue qui retourne
entraîne un changement de la vitesse de retour de
la boue ce qui est indicateur d’une anomalie au
fond du puits (perte de circulation, kick ou venue).
La vitesse d’injection de la boue est reliée au débit
par la relation :
Q
V=
A

V = vitesse (m/min)
Q = débit (l/min)
A = espace annulaire ou section du train de tige
(m2/ft2)
1ft3=7,48gallons=28,3litres=0,028m3
1 pied= 12 pouces=0,3048m

3- Gradient de boue, des fluides de forage et de


fracturation de la formation
Le gradient de la boue doit être supérieur à celui
des fluides de formations pour éviter toutes venue
ou kick dans la formation. C’est le forage dit
overbalanced.
Le gradient de boue doit être inférieur à celui de
fracturation de la formation pour éviter que celle-ci
se fracture.
Gpb=Db ×0,052


Pb=z ×d ×0,052

IV- METHODES ET OUTILS DE FORAGE


VOIR RESUME FORAGE
V- COUT DU FORAGE
Il est défini au mètre foré.
C outil+ Crig (T r +T m)
c=
H

Avec :
C : coût du forage au mètre foré ($/m)
Coutil : coût de l’outil
Crig : coût du rig
- Tr (temps de rotation) : temps pendant lequel
l’outil tourne et coupe ou broie les roches.
- Tm (temps de manœuvre) : ajout des tiges de
forage additionnelles pour allonger le train de
tige, changement des outils défectueux
- H : l’intervalle foré (m ou ft)
- Le rig : appareils de forage
CHAPITRE IV : LES DIAGRAPHIES
PETROLIERES
A- GENERALITE
1- Définition
Une diagraphie est un enregistrement continu en
fonction de la profondeur des variations d’une
caractéristique donnée des formations du sous-sol
traversées par le forage. On en a 2 types :
- Instantanées : qui se font au cours du forage.
Elles permettent de connaître :
o La vitesse d’avancement
o La poussée sur l’outil
o Le débit de la boue
o Examen qualitatif et quantitatif de la boue
o Indice de gaz et d’huile
o Examen des déblais
o Température
- Différées : se font en fin de forage et
permettent de connaître :
o Porosité
o Diamètre
o Pendage
o Inclinaison
o Direction des différentes discontinuités
o Les fluides contenus et leur saturation
o Contacte entre les différents fluides
o Limite des couches
o Qualité de la cimentation
o Effet de la boue sur la formation
2- Les paramètres enregistrés
a- Naturels engendrés spontanément
- PS
- Radioactivité :
o Totale : Gamma Ray GR
o Sélective : Gamma Ray Spectral
- Diamètre
- Température
- Inclinaison
- Pendage
b- Physique obtenus par excitation
- Résistivité
o Induction
o Electrique
- Acoustique
o Sonique
o Adhérence du ciment
- Nucléaire :
o Gamma gamma ou de densité
o Neutron
Les diagraphies de Densité, Neutron, Sonique sont
appelées diagraphies de porosité.
3- Outils
- Les outils enroulés autour d’un câble qu’on
descends au fond du trou
- Le câble enroulé autour d’un treuil
- Les circuits de contrôle et de commande
- Les appareils d’enregistrement et d’édition
Les diagraphies doivent nous permettre de
connaître la roche, c’est-à-dire :
- Le contenant :
o Matrice : éléments solides
 Propre : pas d’argile
 Composé : plusieurs types d’éléments
 Simples : 1 seul type d’éléments
o L’argile
- Le contenu : les fluides en présence et leur
saturation
B- ETUDE DE QUELQUE DIAGRAPHIE
I- LA RESISTIVITE
Capacité de la roche à résister au passage du
courant électrique. Elle dépend :
- Des fluides présents dans la roche : quantité,
type, salinité (On ramène toutes les salinités à
celle du NaCl. Un abaque permet de trouver la
résistivité en fonction de la salinité)
- La lithologie
- La géométrie des pores
- Le pourcentage d’argile
RI
V=
4 πr
V
R= K
I

V : potentiel électrique
r : tous les points situés à une même distance du
centre A d’une sphère
Selon l’espacement on distingue :
- Les macro-dispositifs : grande normale,
latérale d’induction, latéraux log
- Les micro-dispositifs : petite normale, micro
inverse, micro log, micros latéraux log. Ces
dispositifs donnent une lecture de la résistivité
de la zone lavée
La résistivité permet de déterminer la saturation en
eau et en hydrocarbure.
II- LOG PS
Enregistrement des différences de potentiels
électriques dû à des causes naturelles entre une
électrode fixe à la surface et une autre mobile en
profondeur. Il permet de :
- Déterminer les zones poreuses et perméables
- Déterminer certaines zones imperméables
- Déterminer le % d’argile présent dans la
formation
- Calculer Rw
1- Origine
La PS nait de la différence de composition
chimique de la boue de forage et des fluides de
formation.
2- Potentiel de membrane
Face à 2 fluides de salinités différentes, l’argile se
comporte comme une membrane cationique c’est-
à-dire laisse passer les Na+ et bloque les Cl-. Il se
forme une force électromotrice de membrane en
face des argiles on parle de potentiel de membrane
ou shales potentiel.
Em=−K 1× log [ Rmf /Rw ]
K1 (coefficient dépendant de la T) = 59
Nacl à 25°C
3- Potentiel de jonction de liquide
Il se forme là où il y’a contact entre la boue et les
fluides de formations. Les Cl- migrent vers la boue
de forage. Il se forme une force électromotrice de
jonction de liquides Ej.
Ej=−K 2× log [ Rmf / Rw ]

K2= 11,6
NaCl à 25°C
Finalement, on obtient un potentiel positif en face
des argiles et un potentiel négatif en face des
formations poreuses et perméables. Le potentiel
statique est la déflexion de la
PS=−K × log [ Rmfe / Rwe ]

A- MESURES
1- Mise en œuvre
- On mesure à l’aide d’un voltmètre
- Le zéro est arbitraire
- L’échelle est le millivolt par division
- Le + est à droite et le – est à gauche
2- Parasites
- Courants parasites
- Natures des électrodes
- Dérive de la référence

B- DETERMINATION DES BANCS


POREUX ET PERMEABLES
- En face des argiles la courbe est + ou – stable,
tendant vers une droite. On peut tracer la ligne
de base des argiles
- On observe une déflexion vers la gauche en
face des formations poreuses et perméables.
On peut tracer la ligne de base des sables.
Certains facteurs influencent l’épaisseur des bancs
et l’amplitude de la déflexion :
- La salinité :
o Rmf > Rw : PS normale
o Rmf < Rw : PS inverse
o Rmf = Rw : PS stable

- La résistivité
- La perméabilité
- La présence d’argile
- Les formations compactes
- L’épaisseur des bancs
C- DETERMINER Rw
On considère dans ce cas que :
- La boue et les fluides de formations sont des
solutions de NaCl
- Il n’y a pas d’argile
- Rmf > Rw
Trouvons Rw
1- Tracer la ligne de base des argiles
2- Déterminer les bancs poreux et perméables
3- Déterminer Tf
4- Ramener Rmf à Tf. Si Rmf < 0,1 ohm
utiliser Rmfe
5- Lire sur le log la déflexion de la PS à partir
de la ligne de base des argiles. Pour certaines
zones, il faudra corriger l’épaisseur du banc
a. Trouver l’épaisseur du banc depuis
l’inflexion de la PS
b.Lire sur le log électrique la PS à la
profondeur considérée
c. Ramener Rm à Tf
6- Multiplier le facteur de correction par la
valeur de la PS lu sur le log
7- Trouver Rwe. Si >0,1 ohm prendre Rw
Trouvons le % d’argile :
Pss−PSx
Vh=
PSS

[ Rmfe ]
PSS =−KLog
[ R we ]

III- LOG GAMA RAY


Mesure la radioactivité naturelle des formations
qui résulte de la transformation spontanée d’un
noyau atomique au cours de laquelle il y a
émission de rayonnement. Il sert à détecter les
bancs d’argile en général radioactifs dont
l’enregistrement est dévié à droite et se mesure en
même temps que la PS.
GRx −GRpropre
Ix argile=
GR argile−GR propre

IV- LES DIAGRAPHIES DE


POROSITES
1- Diagraphies soniques
On émet un train d’onde dans la formation grâce à
une source et on recueille les informations grâce à
des récepteurs. On veut connaître le temps de
transit du son dans la formation qui dépend de la
lithologie et de la porosité.
tlog=∅ ∆ tfl+ ( 1−∅ ) ∆ tma
∆ tlog−∆ tma
∅=
∆ tfl−tma

∆ tlog :temps de transit sur ≤log


∆ tma :temps de transit dans la matrice
∆ tfl :temps de transit du fluide de formation

On utilise un scintillomètre.
2- Diagraphies de densité
On soumet la formation à un rayonnement gamma
après collision des électrons et des particules, on
mesure le rayonnement.
EFFET COMPTON : les photons transmettent leur
énergie aux électrons. Plus l’absorption de
l’énergie est grande, plus il y’a d’électrons et plus
la formation est dense. On utilise comme outil le
formation Densité Compensated
Pb= ρfl× ∅ + ( 1−∅ ) ρma

3- Diagraphies neutrons
Des neutrons sont émis dans la formation et entre
en collision avec les nucléons qui y sont. Ils
transmettent leur énergie aux nucléons. Une grande
absorption de l’énergie des neutrons signifie que la
masse des nucléons = mase d’un noyau
d’hydrogène. Les diagraphies neutrons permettent
de connaître la quantité d’HC présente dans la
formation. On utilise comme outil le Compensated
Neutron Log
Pb=( 1−∅ ) ∆ ρma+ ∅ ρflSw
V- FACTEURS INFLUENCANT
LES MESURES
DIAGRAPHQUES
- Présence du trou de sonde
o Volume et nature de la boue
o Cimentation et tubage
o Invasion
- Température et pression
- Vitesse d’avancement
- Géométrie de l’outil :
o Diamètre
o Espacement
o Profondeur d’investigation
NOTION D’INVASION
Les formations forées contiennent des fluides qu’il
est important de maintenir en place afin d’éviter
leur venue en surface. Pour cela, la boue de forage
de forage exerce une pression hydrostatique
supérieure à celle des fluides de formation. Il se
produit dans la formation une filtration de la phase
liquide et des substances dissoutes, c’est le filtrat.
Les particules dispersées se déposent sur la paroi
du trou pour former un mud cake. Le filtrat envahit
la formation :
- La boue de forage de résistivité Rm envahit le
trou de forage
- La filtration crée un mud cake de résistivité
Rmc
- Le filtrat de résistivité Rmf à sur une certaine
distance chassée toute l’eau de formation
créant une zone lavée de résistivité Rxo
- On a ensuite une zone de transition
- Puit une zone vierge de résistivité Rt dont les
pores sont saturés par l’eau de la formation de
résistivité Rw.

Toute formation géologique est caractérisée par un


facteur de formation noté F
−m
F=a × ∅

a = facteur qui dépend de la lithologie


∅ = porosité
m = facteur de cimentation
- Pour une roche saturée on a :
Rt =F × Rw

Sw =

n R0
Rt
=1

- Pour une zone sous saturée (présence de


plusieurs fluides)
o La zone lavée :
Rxo=F × Rmf

S xo=

−2
√ F Rmf
R xo
=1

−m
Rxo=Sxo × Rmf × ∅ × a
S xo + S HCr =1

o La zone vierge :

−2
Sw =
√ F Rmf
Rt
−m
=1

Rt =Sw × Rw × ∅ × a

Sw + S HC =1

n=2
Ro : la résistivité de la formation saturée en eau,
S𝜔 : la saturation en eau.
S xo : saturation en filtrat de la zone lavée ;
S HCr : saturation en hydrocarbure résiduel.

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