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I- L’INDUSTRIE PETROLIERE
stockage et consommateur
exploration exploitation raffinage transport
distribution final
Avec :
I : impédance acoustique
V : vitesse de l’onde dans le milieu
D : densité du milieu
I 2−I 1
R=
I 2+ I 1
Avec :
R : pouvoir réflecteur
V- ACQUISITION DES DONNEES
SISMIQUES
Consiste à recueillir les données sismiques sur une
surface bien déterminée. Elle peut se faire à terre
ou en mer.
1- A terre
- Equipements :
o Source :
Explosive : dynamite
Non explosive : vibro séisme
o Récepteurs : géophones
o Appareils d’enregistrement :
Clé USB
CD
- Personnel :
o Observateur : se charge de faire
fonctionner les équipements
o Opérateur informatique : se charge de faire
fonctionner les appareils informatiques
o Topographe : aménage le terrains et place
les lignes de tirs et de prospection
o Chef de mission
o Foreur : creuse
- Dispositifs : emplacement relatif entre les
points de tirs et les points d’enregistrement
o Tir au centre : la source est au centre d’une
ligne et les récepteurs sont au centre d’une
autre ligne qui lui est parallèle
o Tir au centre en 2 : la source est au centre
d’une ligne et les récepteurs sont sur la
même ligne
o Tir au bout : les récepteurs sont sur une
ligne et a source est au bout de cette ligne
avec le même espacement
o Tir déporté en ligne : les récepteurs sont
sur une ligne et a source est au bout de
cette ligne avec un espacement plus grand
o Tir à déport latéral en T : pareille que le
dispositif tir en 2 mais il y’a un
espacement plus grand
o Tir en croix : les récepteurs sont placés
perpendiculairement selon une croix et la
source est au centre
2- En mer
- Personnel :
o Chef de mission
o Opérateur informatique
o Observateur
- Source : canon à aire émet brusquement de
l’air comprimée à haute pression dans l’eau
pour créer une onde sismique. Il est rechargé
grâce à un compresseur à air comprimé.
- Récepteur : hydrophones
V = vitesse (m/min)
Q = débit (l/min)
A = espace annulaire ou section du train de tige
(m2/ft2)
1ft3=7,48gallons=28,3litres=0,028m3
1 pied= 12 pouces=0,3048m
Où
Pb=z ×d ×0,052
Avec :
C : coût du forage au mètre foré ($/m)
Coutil : coût de l’outil
Crig : coût du rig
- Tr (temps de rotation) : temps pendant lequel
l’outil tourne et coupe ou broie les roches.
- Tm (temps de manœuvre) : ajout des tiges de
forage additionnelles pour allonger le train de
tige, changement des outils défectueux
- H : l’intervalle foré (m ou ft)
- Le rig : appareils de forage
CHAPITRE IV : LES DIAGRAPHIES
PETROLIERES
A- GENERALITE
1- Définition
Une diagraphie est un enregistrement continu en
fonction de la profondeur des variations d’une
caractéristique donnée des formations du sous-sol
traversées par le forage. On en a 2 types :
- Instantanées : qui se font au cours du forage.
Elles permettent de connaître :
o La vitesse d’avancement
o La poussée sur l’outil
o Le débit de la boue
o Examen qualitatif et quantitatif de la boue
o Indice de gaz et d’huile
o Examen des déblais
o Température
- Différées : se font en fin de forage et
permettent de connaître :
o Porosité
o Diamètre
o Pendage
o Inclinaison
o Direction des différentes discontinuités
o Les fluides contenus et leur saturation
o Contacte entre les différents fluides
o Limite des couches
o Qualité de la cimentation
o Effet de la boue sur la formation
2- Les paramètres enregistrés
a- Naturels engendrés spontanément
- PS
- Radioactivité :
o Totale : Gamma Ray GR
o Sélective : Gamma Ray Spectral
- Diamètre
- Température
- Inclinaison
- Pendage
b- Physique obtenus par excitation
- Résistivité
o Induction
o Electrique
- Acoustique
o Sonique
o Adhérence du ciment
- Nucléaire :
o Gamma gamma ou de densité
o Neutron
Les diagraphies de Densité, Neutron, Sonique sont
appelées diagraphies de porosité.
3- Outils
- Les outils enroulés autour d’un câble qu’on
descends au fond du trou
- Le câble enroulé autour d’un treuil
- Les circuits de contrôle et de commande
- Les appareils d’enregistrement et d’édition
Les diagraphies doivent nous permettre de
connaître la roche, c’est-à-dire :
- Le contenant :
o Matrice : éléments solides
Propre : pas d’argile
Composé : plusieurs types d’éléments
Simples : 1 seul type d’éléments
o L’argile
- Le contenu : les fluides en présence et leur
saturation
B- ETUDE DE QUELQUE DIAGRAPHIE
I- LA RESISTIVITE
Capacité de la roche à résister au passage du
courant électrique. Elle dépend :
- Des fluides présents dans la roche : quantité,
type, salinité (On ramène toutes les salinités à
celle du NaCl. Un abaque permet de trouver la
résistivité en fonction de la salinité)
- La lithologie
- La géométrie des pores
- Le pourcentage d’argile
RI
V=
4 πr
V
R= K
I
V : potentiel électrique
r : tous les points situés à une même distance du
centre A d’une sphère
Selon l’espacement on distingue :
- Les macro-dispositifs : grande normale,
latérale d’induction, latéraux log
- Les micro-dispositifs : petite normale, micro
inverse, micro log, micros latéraux log. Ces
dispositifs donnent une lecture de la résistivité
de la zone lavée
La résistivité permet de déterminer la saturation en
eau et en hydrocarbure.
II- LOG PS
Enregistrement des différences de potentiels
électriques dû à des causes naturelles entre une
électrode fixe à la surface et une autre mobile en
profondeur. Il permet de :
- Déterminer les zones poreuses et perméables
- Déterminer certaines zones imperméables
- Déterminer le % d’argile présent dans la
formation
- Calculer Rw
1- Origine
La PS nait de la différence de composition
chimique de la boue de forage et des fluides de
formation.
2- Potentiel de membrane
Face à 2 fluides de salinités différentes, l’argile se
comporte comme une membrane cationique c’est-
à-dire laisse passer les Na+ et bloque les Cl-. Il se
forme une force électromotrice de membrane en
face des argiles on parle de potentiel de membrane
ou shales potentiel.
Em=−K 1× log [ Rmf /Rw ]
K1 (coefficient dépendant de la T) = 59
Nacl à 25°C
3- Potentiel de jonction de liquide
Il se forme là où il y’a contact entre la boue et les
fluides de formations. Les Cl- migrent vers la boue
de forage. Il se forme une force électromotrice de
jonction de liquides Ej.
Ej=−K 2× log [ Rmf / Rw ]
K2= 11,6
NaCl à 25°C
Finalement, on obtient un potentiel positif en face
des argiles et un potentiel négatif en face des
formations poreuses et perméables. Le potentiel
statique est la déflexion de la
PS=−K × log [ Rmfe / Rwe ]
A- MESURES
1- Mise en œuvre
- On mesure à l’aide d’un voltmètre
- Le zéro est arbitraire
- L’échelle est le millivolt par division
- Le + est à droite et le – est à gauche
2- Parasites
- Courants parasites
- Natures des électrodes
- Dérive de la référence
- La résistivité
- La perméabilité
- La présence d’argile
- Les formations compactes
- L’épaisseur des bancs
C- DETERMINER Rw
On considère dans ce cas que :
- La boue et les fluides de formations sont des
solutions de NaCl
- Il n’y a pas d’argile
- Rmf > Rw
Trouvons Rw
1- Tracer la ligne de base des argiles
2- Déterminer les bancs poreux et perméables
3- Déterminer Tf
4- Ramener Rmf à Tf. Si Rmf < 0,1 ohm
utiliser Rmfe
5- Lire sur le log la déflexion de la PS à partir
de la ligne de base des argiles. Pour certaines
zones, il faudra corriger l’épaisseur du banc
a. Trouver l’épaisseur du banc depuis
l’inflexion de la PS
b.Lire sur le log électrique la PS à la
profondeur considérée
c. Ramener Rm à Tf
6- Multiplier le facteur de correction par la
valeur de la PS lu sur le log
7- Trouver Rwe. Si >0,1 ohm prendre Rw
Trouvons le % d’argile :
Pss−PSx
Vh=
PSS
[ Rmfe ]
PSS =−KLog
[ R we ]
On utilise un scintillomètre.
2- Diagraphies de densité
On soumet la formation à un rayonnement gamma
après collision des électrons et des particules, on
mesure le rayonnement.
EFFET COMPTON : les photons transmettent leur
énergie aux électrons. Plus l’absorption de
l’énergie est grande, plus il y’a d’électrons et plus
la formation est dense. On utilise comme outil le
formation Densité Compensated
Pb= ρfl× ∅ + ( 1−∅ ) ρma
3- Diagraphies neutrons
Des neutrons sont émis dans la formation et entre
en collision avec les nucléons qui y sont. Ils
transmettent leur énergie aux nucléons. Une grande
absorption de l’énergie des neutrons signifie que la
masse des nucléons = mase d’un noyau
d’hydrogène. Les diagraphies neutrons permettent
de connaître la quantité d’HC présente dans la
formation. On utilise comme outil le Compensated
Neutron Log
Pb=( 1−∅ ) ∆ ρma+ ∅ ρflSw
V- FACTEURS INFLUENCANT
LES MESURES
DIAGRAPHQUES
- Présence du trou de sonde
o Volume et nature de la boue
o Cimentation et tubage
o Invasion
- Température et pression
- Vitesse d’avancement
- Géométrie de l’outil :
o Diamètre
o Espacement
o Profondeur d’investigation
NOTION D’INVASION
Les formations forées contiennent des fluides qu’il
est important de maintenir en place afin d’éviter
leur venue en surface. Pour cela, la boue de forage
de forage exerce une pression hydrostatique
supérieure à celle des fluides de formation. Il se
produit dans la formation une filtration de la phase
liquide et des substances dissoutes, c’est le filtrat.
Les particules dispersées se déposent sur la paroi
du trou pour former un mud cake. Le filtrat envahit
la formation :
- La boue de forage de résistivité Rm envahit le
trou de forage
- La filtration crée un mud cake de résistivité
Rmc
- Le filtrat de résistivité Rmf à sur une certaine
distance chassée toute l’eau de formation
créant une zone lavée de résistivité Rxo
- On a ensuite une zone de transition
- Puit une zone vierge de résistivité Rt dont les
pores sont saturés par l’eau de la formation de
résistivité Rw.
Sw =
√
n R0
Rt
=1
S xo=
−2
√ F Rmf
R xo
=1
−m
Rxo=Sxo × Rmf × ∅ × a
S xo + S HCr =1
o La zone vierge :
−2
Sw =
√ F Rmf
Rt
−m
=1
Rt =Sw × Rw × ∅ × a
Sw + S HC =1
n=2
Ro : la résistivité de la formation saturée en eau,
S𝜔 : la saturation en eau.
S xo : saturation en filtrat de la zone lavée ;
S HCr : saturation en hydrocarbure résiduel.