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1964 561 p*
COMMISSARIAT A
L'ÉNERGIE ATOMIQUE
par
Pierrette LEGOIN
S. E. M. Hispano-Suiza, PROPEG
Jean LACOUR
Commissariat à l'Energie Atomique
Rapport C E A - R 2 5 1 8
C E N T R E D ' E T U D E S
N U C L É A I R E S DE S A C L A Y
Les rapports du COMMISSARIAT A L'ENERGIE ATOMIQUE sont, à partir du no 2200,
en vente à la Documentation'Française, Secrétariat Général du Gouvernement, Direction de
la Documentation, 16, rue Lord Byron, PARIS VHIème.
The CE.A. reports starting with n» 2200 are available at the Documentation Française,
Secrétariat Général du Gouvernement, Direction de la Documentation, 16, rue Lord Byron,
PARIS Vlllème.
- Rapport CEA-R 2518 -
par
Jean LACOUR
Commissariat à l'Energie Atomique, Saclay
Pierrette LEGOIN
S.E.M. Hispano-Suiza, PROPEG
- Août 1964 -
Etant donné le nombre important de documents internes compulsés pour l'établissement
de ce rapport, il ne comporte pas de Bibliographie.
Il nous est un agréable devoir de présenter nos remerciements aux nombreux Agents
des Départements :
- d'Etudes des Piles (D. E. P. )
- de Construction des Piles (D. C. P. )
- des Piles Expérimentales (D. P. E. ) "
ainsi qu'à ceux de l'Architecte Industriel PROPEG et des Industriels qui ont bien voulu nous
aider à rendre cet ouvrage aussi complet que possible.
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Le réacteur Pégase est destiné à essayer, dans leurs conditions de fonctionnement réel
et en vraie grandeur, les futurs éléments combustibles des centrales de la filière uranium naturel-
graphite-gaz. D'autre part, les futurs éléments combustibles de la pile prototype EL4 et de la
filière correspondante (uranium naturel eau lourde-gaz) pourront être étudiés avec leur tube de
force et leurs structures internes diverses, cet ensemble étant irradié dans les mêmes conditions
que dans le réacteur prototype.
Le réacteur Pégase, comprend un coeur en uranium enrichi, modéré et refroidi par de
l'eau. Ce coeur joue le rôle de source de neutrons pour huit boucles autonomes. Celles-ci con-
tiennent les éléments combustibles à tester. Les boucles autonomes sont disposées tout autour
du coeur. L'ensemble du coeur et des boucles est immergé dans une piscine d'irradiation.
Chacune de ces boucles repose sur un chariot qui peut être déplacé sur le fond de la
piscine d'irradiation. Il est ainsi possible d'amener une boucle en position d'irradiation ou de
l'enlever de sa position d'irradiation sans arrêter le fonctionnement du coeur et des autres
boucles.
LE REACTEUR.
Pégase peut être considéré comme composé de deux parties : la source de neutrons et
l'expérimentation. Pour ce faire, nous avons cherché à diminuer les interactions entre ces deux
parties, qui sont gênantes pour la commande, l'exploitation, l'entretien et les travaux neufs.
Ceci a considérablement amélioré l'utilisation de l'installation.
La première partie de l'installation comprend la source de neutrons et ses services
annexes (refroidissement, commande, information, manutention, électrotechnique, etc . . . ) .
Cette source est constituée par un coeur parallélépipédique de 0,45 m χ 0,45 m χ 0,91 m. Ces
dimensions ont été choisies pour permettre l'irradiation de deux expériences sur chaque face
verticale. Le coeur est modéré et refroidi par de l'eau ; il comporte 8, 9 kg d'uranium enrichi
à 90 p. 100 répartis dans 25 éléments à plaques créant une réactivité de 1,095 pour un coeur
froid et vierge. Le flux rapide moyen est de 1,5.10 n/cm / s et le flux thermique moyen est
de 1.1014 n/cm 2 /s à 30 MW.
On a pu réduire le rapport entre la puissance spécifique maximum dans la pile et la puis-
sance spécifique moyenne grâce à l'emploi d'un poison neutronique, judicieusement réparti :
31 g de bore naturel dans le coeur. Cela permet d'obtenir un flux relativement élevé sur les
expériences.
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Les expériences étant à ;.'extérieur du coeur, ce sont les neutrons fuyant le coeur qui
sont utiles. Pour une puissance du coeur donnée, l'expérimentateur a donc intérêt à augmenter la
fuite des neutrons, à l'extérieur du coeur, vers les expériences. Ceci conduit à choisir un fac-
teur de reproduction élevé en milieu infini : d'où l'utilisation d'uranium enrichi.
La puissance produite par le coeur est de 30 MW. Elle est évacuée en majeur partie
(28 MW) par un circuit de refroidissement propre au coeur.
L'eau déminéralisée (résistivité de 5 M Ω cm /cm obtenue par une épuration continue
g
de 50 m /h) qui joue aussi le rôle de modérateur, circule de haut en bas, sous une pression
absolue maximum de 4 kg/cm obtenue par un château d'eau.
Le reste de la puissance se dégage à l'extérieur du coeur, causant réchauffement des
structures externes au bloc pile, et spécialement des écrans de plomb.
La puissance spécifique développée dans le coeur du réacteur est de 160 kW par litre
de coeur. La surface d'échange entre un élément combustible et l'eau qui le refroidit est de
2 2
2,38 m , soit 56 m pour la pile. Ces conditions produisent un flux calorifique superficiel qui
2 2
peut atteindre au plus 90 watts par cm de surface d'échange (moyenne de 50 W/cm ). L'eau
entrant à 40°C dans le coeur est élevée à 64°C à la sortie du coeur. La différence entre la tempé-
rature à d'ebullition et la température de gaîhe est d'une quarantaine de degrés au bout du canal
d'eau le plus chaud du coeur.
Le système de refroidissement qui est particulier à cette pile est un facteur important
de sécurité. L'eau qui doit refroidir le coeur est placée dans un château d'eau dit haut, ou de
pression. Cette eau s'écoule par gravité de ce premier réservoir, en passant par le coeur du
réacteur vers un deuxième réservoir, dit réservoir de niveau.
- La différence de niveau entre le réservoir haut et le coeur crée la pression statique
dans le coeur.
- La différence de niveau entre- le réservoir haut et le réservoir bas détermine le débit
allant de l'un à l'autre et traversant le coeur.
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Le débit nominal est de 1 580 m /h ; le volume de ce circuit étant de l'ordre de 200 m ,
on a donc 8 renouvellements par heure. L'eau est pompée dans le réservoir de niveau et ren-
voyée dans le réservoir haut à travers des aéroréfrigérants situés à une trentaine de mètres du
hall pile. Ainsi Pégase inaugure une nouvelle technique de refroidissement ; 11 unités d'aéro-
réfrigérants pour le coeur, 5 unités pour la piscine et les écrans de plomb, 1 unité pour le bassin
de stockage et 1 unité pour le secours ont été réalisées.
A la sortie du coeur, l'eau traverse un réservoir de désactivation en forme de tore
(temps de transit.: environ 1 minute) dans le but de diminuer son activité due à l'azote Ν 16.
En cas d'activité anormale de l'eau sortant du réacteur, une chambre d'ionisation située
dans le réservoir de niveau avertit de cette activité hors du coeur. Dans un pareil cas, si l'acti-
vité est trop grande, l'équipe d'exploitants arrête le réacteur, stoppe les pompes de reprises,
et le refroidissement du coeur est effectué par un circuit interne au hall pile dit circuit de veille.
Dans le cas d'une rupture de gaîhe à évolution plus lente, la DRG (sensibilité de la détection
2
Rb-Cs : 0, 5 cm d'uranium naturel métallique nu) permet de déceler l'incident et de suivre son
évolution.
En cas d'arrêt des pompes du circuit coeur, le débit diminue mais reste entretenu par
la gravité. Les pompes du circuit de veille, alimentées également en secours par les Diesel,
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démarrent automatiquement. Si le démarrage n'a pas lieu et si la commande manuelle est sans
effet, le débit coeur se stabilise par gravité. La convection naturelle sera ensuite favorisée par
l'ouverture de vannes prévues à cet effet.
On voit donc que les sécurités sur le refroidissement de Pégase sont nombreuses et
permettent de pallier tout incident prévisible. Ce principe de sécurité maximum que nous avons
détaillé dans un cas particulier se retrouve dans tous les aspects du réacteur.
On a vu que les dimensions du coeur (0,45 m χ 0, 45 m χ 0, 91 m) ont été choisies pour
permettre l'irradiation de 2 boucles sur chaque face. Les neutrons qui fuient de ce coeur sont
capturés dans les éléments combustibles à tester. Ceux-ci sont placés dans des boucles qui
constituent des équipements extérieurs au coeur, indépendants de cette 1ère partie. Il s'agit là
d'un trait distinctif de Pégase qui lui donne, comme nous l'avons dit au début, de très grands
avantages par rapport aux autres réacteurs d'essais.
Poursuivant l'amélioration de l'irradiation, de nombreux perfectionnements ont été inté-
grés à Pégase. Ainsi, on a cherché à réaliser un flux axial aussi constant que possible sur la
longueur des éléments combustibles à tester. Ceci a conduit à prendre un coeur relativement
haut. Le poison consommable placé dans la partie médiane des plaques extrêmes des éléments
combustibles centraux, contribue à fixer à un niveau très faible la variation axiale du flux.
La place des boucles à l'extérieur du coeur fissile, amène à étudier en détail la répar-
tition du flux radial sur l'expérience.
Des études faites sur Peggy, maquette à puissance zéro de Pégase, ont permis de mettre
au point des dispositifs qui rendent très faible cette anisotropie. Les conditions d'irradiation sont
alors très satisfaisantes. Cela a conduit dans certains cas, à utiliser un réflecteur de béryllium
à l'arrière des éléments combustibles à tester, ou des écrans absorbant les neutrons thermiques
entre boucle et coeur.
Citons une autre originalité de Pégase ; l'ordre de grandeur des puissances spécifiques
à réaliser dans les éléments combustibles à tester et les dimensions de ceux-ci amènent à consi-
dérer l'échauffement parasite dû aux rayons 7 comme indésirable. Ce rayonnement 7 est alors
arrêté à sa sortie du coeur par 4 écrans de plomb de 24, 5 mm d'épaisseur gafhés en AG3 NET,
situés sur chacune des faces verticales du caisson coeur. La réalisation, la tenue en pile, le
refroidissement de ces écrans de plomb, posent des problèmes technologiques nouveaux et diffi-
ciles afin d'obtenir l'étanchéité du plomb, son refroidissement, la précision de sa géométrie. Ils
sont percés d'une nappe de trous verticaux de diamètre 10 mm. Dans le cas d'une irradiation
de barreaux type E. D. F. le rayonnement 7 passant à travers l'écran de plomb dégage moins d'un
watt par gramme dans l'élément combustible testé. Un circuit spécial évacue la puissance déga-
gée dans les écrans de plomb vers les aéroréfrigérants du circuit piscine. Un écoulement de
secours peut assurer la moitié du débit nominal, pendant un temps limité.
La réactivité disponible dans le réacteur est de 9 p. 100. Les effets à compenser sont en
particulier : 0,6 p. 100 effet de température, 3, 3 p. 100 effet du xénon en saturation, 0, 7 p. 100
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Décrivons une boucle simulant des conditions des réacteurs de la filière graphite-
uranium naturel-gaz.
La boucle est capable de recevoir des éléments combustibles en vraie grandeur, avec
leurs divers équipements. Ce sont des barreaux creux en alliage d'uranium naturel, gainés de
magnésium. Dans une boucle, l'empilement suivant est réalisé : 1/2 élément ; 1 élément entier ;
l / 2 élément ; l'ensemble a une longueur de 120 cm. La charge en uranium est d'une dizaine de kg.
La puissance spécifique est dans ce cas de 6, 5 MW/t.
Le fluide de refroidissement utilisé est l'anhydride carbonique sec, dans les conditions
de fonctionnement suivantes : débit poids de 3, 5 kg/s ; température de 400°C ; pression de
25 kg/cm .
Les 8 boucles qui doivent se répartir autour des faces du caisson coeur sont définies à
l'intérieur d'un gabarit. La section en est un triangle dont la base mesure 2 m et la hauteur 3 m ;
la hauteur de la boucle elle-même est de 5 m.
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Le tube de force est en AG3 NET constitué de tubes soudés sur des pièces de raccorde-
ment usinées. Pour l'une des réalisations, les tubes ont les dimensions suivantes : diamètre
extérieur 158 mm ; diamètre intérieur 135 mm ; l'ensemble forme un cadre rectangulaire de
5 m de haut et de 1 m de large.
Une doublante interne est constituée d'un tube d'acier inoxydable obtenu à partir de tôles
roulées et soudées, d'épaisseur 0, 5 mm au niveau du canal. Ces doublantes délimitent le canal
intérieur. Dans le canal avant, elles sont calibrées de manière à permettre l'introduction du
panier qui porte des éléments combustibles.
Entre le tube de force et la doublante, il a été laissé un espace annulaire de 5 mm
d'épaisseur. Du tissu de verre y est enroulé pour l'isolement thermique (sauf au droit du volume
expérimental, où du tissu de silice est employé). Ce tissu est tenu par un feuillard d'inox, en-
roulé autour et soudé par point ; il reste entre ce calorifugeage et le tube de force UTÏ~ lame de
CO2 stagnant. Pour éviter la circulation du CO_ dans cet espace annulaire, celui *ci est tron-
çonné par des tresses d'amiante tassées entre doublante et tube de force.
La partie avant du tube de force, appelée canal d'essai, se termine par un orifice qui
permet l'introduction de la charge de combustible. Celle-ci, avec la chemise de graphite est
placée dans un panier en AG3, suspendu au bouchon qui obstrue le canal d'essai. Le gaz après
être passé dans le canal d'essai, traverse une cartouche poreuse constituant le filtre. L'étanchéi-
té entre bouchon et tube de force est réalisée par un système piston-cylindre ; le piston en acier
inoxydable comporte 3 joints toriques perbunan en série. Le verrouillage est obtenu par un sys-
tème d'écrou baïonnette.
Le bouchon à éléments combustibles comporte à son extrémité une prise 36 broches,
étanche à l'eau ; déconnectable, qui peut recevoir 18 thermocouples pour la mesure des tempéra-
tures des gaines de l'uranium et du gaz. L'étanchéité au gaz est obtenue par brasage des gaines
en acier inoxydable des thermocouples sur une plaquette de traversée.
Le bouchon du filtre est percé pour permettre le prélèvement de gaz de DRG ; ce prélè-
vement est effectué avant le filtre.
Le tube de force comporte deux pattes soudées en AG3 sur lesquelles viennent s'accro-
cher le support.du réflecteur et des baffles mobiles. Ce support est amovible et, en particulier,
est enlevé pour les examens de combustibles aux rayons X.
Le tube de force se termine sur deux brides en AG3 se raccordant aux brides en acier
inoxydable correspondantes. L'étanchéité est assurée par joint torique en perbunan, précédé d'un
joint métallique.
Des tuyauteries en acier inoxydable relient les différents organes ; tube de force, vanne,
échangeur, soufflante. Tous les raccordements se font par bride, à lèvres soudées. L'isolement
thermique est réalisé comme dans le cas du tube de force.
La circulation du gaz dans le circuit de boucle est assurée par une soufflante à moteur
immergé et à palier gazeux. La roue, en porte à faux, est du type centrifuge. L'ensemble de la
machine est à axe vertical, l'arbre étant creux. La volute de la soufflante est calorifugée
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intérieurement de tissu de verre et tresses d'amiante. Le groupe moteur est dans le même carter
que la soufflante. Ce carter est maintenu à une température inférieure à 100°C. Les paliers et
la butée sont du type hydrodynamique. Le moteur 45 ch de la soufflante, du type asynchrone à
cage d'écureuil, est alimenté à fréquence variable entre 50 Hz (démarrage ou reprise en secours
en cas de défaut de secteur) et 200 Hz, la vitesse variant de 3 000 à 12 000 t/mn. Un système
de bottes à bornes étanches permet de sortir les conducteurs d'alimentation des mesures de
vitesses et de températures.
Sur la tuyauterie située au refoulement de la soufflante, est monté un diaphragme de
mesure de débit précédé d'une grille d'homogénéisation de l'écoulement de gaz. On mesure aussi
la pression statique dans la boucle et la perte de charge de la tuyère donne ainsi le débit.
L'échange de chaleur avec l'eau de la piscine se fait par convection naturelle. L'échan-
geur, construit en acier inoxydable 18/8 est raccordé au reste de la boucle par deux brides équi-
pées de joints SARLUNS. Cet échangeur est placé à la partie supérieure de la boucle, de manière
à favoriser la circulation naturelle du gaz, en cas d'arrêt de la soufflante. Une vanne 3 voies
permet de régler le débit traversant l'échangeur depuis la valeur zéro jusqu'à la valeur du débit
total fourni par la soufflante.
La boucle repose sur son support par la soufflante et la base de la partie expérimentale.
Les dilatations se font vers l'avant, la soufflante étant fixe. Un bâti est agencé pour supporter
le bas de l'échangeur et maintenir latéralement la partie expérimentale dans sa région supérieure.
L'ensemble possède trois têtes de levage servant à la préhension de l'ensemble boucle-charpente
par un palonnier.
L'ensemble mobile est relié à la margelle par les circuits électriques de puissance
(câbles d'alimentation des moteurs électriques), les circuits électriques de contrôle, le circuit
de CC· de la DRG. Les câbles électriques issus des organes de puissance et de contrôle sont
regroupés dans deux coffrets dits l'un de puissance, l'autre de contrôle. Les départs des coffrets
sont assurés par l'intermédiaire de prises déconnectables, monobroches pour les câbles de
puissance et multibroches pour les autres.
Chacun des coffrets est également relié par une tuyauterie flexible à un "vase d'expansion"
lui-même équipé d'un tuyau rigide obturé à son extrémité par une soupape tarée. En cas de sur-
pression dans les coffrets due à une fuite accidentelle de COO aux traversées étanches des ma-
tériels électriques, la soupape s'ouvre déchargeant alors le coffret ; un effet de compressibilité
en cas d'entrée d'eau dans le vase d'expansion interdit que les coffrets soient noyés. Les gaines
flexibles comportent un mou suffisant permettant d'emmener les coffrets à même la margelle,
afin de procéder aux connexions et déconnexions.
collecteur de sortie de l'échangeur. Deux robinets d'isolement à soufflet, placés chacun sur un
des coffrets précédents, permettent d'isoler la boucle et deux valves vissées, situées l'une à
l'aval du robinet sur la tuyauterie de prélèvement, l'autre à l'amont sur la tuyauterie de retour
permettent le sectionnement des circuits.
Quand la partie émergée et la partie immergée d'une boucle sont déconnectées, l'étan-
chéité de chacune d'elle est assurée par un clapet actionné par un ressort. Un tel système a
l'avantage de permettre une déconnexion accidentelle en pression, sans risque. Les tuyauteries
comportent un tronçon flexible permettant le déplacement des coffrets.
Un échangeur gaz-gaz réchauffe le CO_ froid de retour de la DRG par le CO_ chaud
en départ vers la DRG. Il permet de restituer à la boucle une puissance de 20 kW. Immédiate-
ment avant la réinjection du CQ2 dans le circuit boucle, un réchauffeur électrique d'une puissance
de 10 kW permet d'augmenter encore la température d'injection du C0 0 dans la boucle.
Les chariots de boucles et les rails de guidage sont installés d'une façon permanente au
fond de la piscine, formant 8 installations indépendantes les unes des autres. Leurs caractéris-
tiques sont définies une fois pour toutes, c'est-à-dire que ces ensembles sont destinés à recevoir
l'un quelconque des types de boucles qui doivent être aménagées en conséquence. Le chariot
est muni de quatre roues, roulant sur les rails placés au fond de la piscine. Le déplacement
du chariot est assuré par une commande principale à vis et une commande de secours à câbles
permettant, en cas de défaillance de la première, d'amener le chariot vers le bord de la pisci-
ne. Les rails de guidage horizontaux ont pour but de supporter et de guider le mouvement d'avan-
ce ou de recul des boucles par rapport au coeur ; la course d'avance ou de recul est de 600 mm.
Des butées mécaniques et des butées électriques assurent la sécurité de l'installation. Les bu-
tées mécaniques sont réglées sur les chariots pour que la génératrice avant du tube de force soit
à 5 mm du coeur. Des rails verticaux servent à guider le mouvement de descente ou d'élévation
des boucles au droit des structures de la pile afin d'éviter un accident en cas de rupture d'un
câble de palonnier.
Le circuit émergé de DRG a comme fonction de base de détecter et suivre avec une
grande sensibilité les ruptures de gafne de l'élément combustible en essai dans la boucle. Ce
circuit assure également un certain nombre de fonctions annexes : le remplissage et la vidange
d'une (boucle, le balayage d'une boucle en vue du remplacement de CO_ activé par du CO_ propre,
la régulation de pression en fonctionnement permanent, la régulation de pression, par effet tam-
pon permettant de maintenir la pression boucle constante lors des essais de cyclage. L'installa-
tion comporte 12 unités, dont 8 desservent en fonctionnement normal les 8 boucles installées.
Les 4 autres unités sont installées de manière à secourir une unité normale défaillante.
Les mesures principales relevées sur les boucles sont reportées dans la salle de con-
trôle. La moitié de celle-ci est occupée par les groupes d'armoire rassemblant les mesures r e -
latives à huit boucles. De plus, un système d'enregistrement rapide des températures est im-
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«
planté entre lee tableaux de boucles.
A titre d'exemple, dans une expérience particulière, les mesures de température
effectuées sur la partie immergée des boucles en pile comprennent, trois températures de CO»
à l'entrée de l'élément en essai, trois températures de C0 0 à la sortie de l'élément en essai,
une température de CO_ au niveau du diaphragme, douze températures uranium et gafhe de l'élé-
ment en essai et huit températures relatives à la soufflante.
La seule commande relative au circuit émergé est celle des électro-vannes de rem-
plissage et de vidange des circuits CO,. Examinons les commandes sur la partie immergée des
boucles, en dehors de la puissance du réacteur. La commande de la vanne de réglage de l'échan-
geur qui régie les débits de COO admis dans l'échangeur boucles, est entraîné par un moteur,
qui peut être alimenté dans le sens d'ouverture ou de fermeture de la vanne. La vitesse de la souf-
flante est commandée à partir du tableau de la boucle correspondante.
Pour procéder à l'irradiation, une fois toutes les vérifications effectuées, il faut prati-
quer aux opérations de stabilisation de la température de fonctionnement, qui est le paramètre
essentiel, à la valeur choisie. L'ajustement final de la pression, du débit masse et du débit DRG,
se fera avec les commandes vues plus haut. C'est après cette stabilisation qu'est fait le réglage
des seuils de sécurité "chutes de barres" : le seuil de pression différentielle ; le seuil de pression
minimum ; le seuil de la vitesse de rotation de la soufflante.
Durant la campagne d'irradiation, les conditions extérieures à la boucle sont sujettes
à variation, (puissance neutronique de la pile, température de l'eau de la piscine, etc . . . ). On
rétablit la température par action sur la vitesse de la soufflante ou sur la position de la vanne
(ou une combinaison des deux). La compensation des fuites se fait par introduction de CO» afin
de maintenir la pression dans une plage convenable.
Tous ces travaux furent menés avec le souci constant de la sûreté, tant pour les essais
préliminaires cités précédemment, que durant les études, les fabrications, les montages et les
essais définitifs. Ce type de pile est d'une grande stabilité vis-à-vis des variations de réactivité.
Le coeur est, avec ses boucles en irradiation, au fond d'une piscine de douze mètres de profon-
deur, elle-même surmontée d'un couvercle. L'ensemble est dans une enceinte étanche. Cette
enceinte est en continuelle dépression (60 mm d'eau) par rapport à l'atmosphère extérieure. La
ventilation normale qui maintient cette dépression, rejette l'air à l'extérieur de l'enceinte à tra-
vers des filtres classiques absolus et des filtres à charbon actif. En cas d'incident, la ventila-
tion normale est stoppée. La dépression du hall pile est maintenue à la même valeur que durant
le fonctionnement normal, par une ventilation de secours à faible débit. Celui-ci est rejeté à
l'extérieur d'une manière contrôlée, après passage sur des filtres à charbon actif à très grande
efficacité.
Les sources d'incidents éventuels sur le refroidissement du coeur, sa commande, son
contrôle, les manutentions, les boucles, etc . . . ont été recherchés minutieusement et les équi-
pements ont été étudiés en conséquence, afin d'obtenir la meilleure garantie de sûreté du maté-
riel. Cette garantie sur les installations est accompagnée d'une exploitation sûre, obtenue par
le respect des consignes de sûreté.
- 11 -
CHAPITRE I
ETUDE DU SITE
INTRODUCTION
I - LE MILIEU VIVANT
I. 1 - Habitat.
- Activités économiques.
- Industrie.
1.2 - La flore naturelle.
I. 3 - La faune naturelle.
II - ETUDES METEOROLOGIQUES
II. 1 - Les vents.
II. 2 - La température.
II. 3 - L'ensoleillement - La nébulosité.
II. 4 - Pluies et orages.
IL 5 - Humidité relative.
IV - CONSIDERATIONS SEISMOLOGIQUES
V - SURVEILLANCE DE LA RADIOACTIVITE
- 13 -
ETUDE DU SITE
FIGURE 1.1 -
-14-
I - LE MILIEU VIVANT
I. 1 - Habitat.
Le site se trouve dans une zone où la densité de population est faible : inférieure à
2
20 habitants au km . Dans un rayon de 5 km à partir des limites du site on trouve des villages de
faible population.
- Activités économiques
L'agriculture de la région est surtout forestière. Néanmoins les abords du confluent
VERDON-DURANCE sont cultivés par des maraîchers et des arboriculteurs qui ont mis-en valeur
les riches alluvions, grâce aux irrigations de ROQUE ROUGE à VINON. Entre le pied des collines
et la rivière, également à proximité du site, dans le thalweg de CHATEAUNEUF-MARFIN quel-
ques fermes sont installées.
- Industrie
Peu d'industrie dans la région à l'exception de la centrale hydro-électrique de JOUQUES.
1 . 2 - La flore naturelle.
La plus grande partie du site est recouverte d'une forêt du type méditerranéen, à
l'exception de certaines essences nordiques introduites par les Eaux et Forêts au cours de divers
reboisements : pins noire d'Autriche, en particulier. La strate arbusive est essentiellement cons-
tituée d'espèces représentatives de la garrigue : chênes verts, chênes kermès et pins d'Alep.
Au fond de la vallée de la Grande Bastide on trouve également des bouleaux blancs et des
peupliers noirs.
Des espèces buissonnantes, caractéristiques du climat sec et chaud sont également
- 15 -
I. 3 - La faune naturelle.
La forêt est peu giboyeuse et la chasse y est interdite. Le seul problème est repré-
senté par les insectes. Le projet d'installation sur le site d'un évaporomètre solaire pour le
traitement des effluents radio-actifs a nécessité l'étude spéciale de la contamination éventuelle
par les insectes qui peuvent véhiculer les radio-éléments par contact, mais surtout concentrer
la radioactivité dans leurs larves aquatiques.
Les points d'eau et petites mares, Grande Bastide en particulier, sont des lieux de
prédilection pour ces insectes.
II - ETUDES METEOROLOGIQUES
Les résultats qui sont transcrits ici se rapportent à des mesures climatologiques exécu-
tées sur le site même de CADARACHE à la station de surveillance atmosphérique de la Verrerie
par le Service de Protection contre les Radiations.
Les relevés portent sur la période de décembre 1960 à novembre 1961, complétés par un
certain nombre de résultats portant sur la période de juillet 1959 à novembre 1960.
Les relevés ont été comparés à des "normales provisoires" établies en ajustant les
relevés effectués à CADARACHE sur ceux observés dans les stations météorologiques voisines
(APT, LA BRILLANNE, SAINT-AUBAN-SUR-DURANCE) et possédant des archives suffisantes.
Les périodes prises en considération pour l'établissement de ces normales s'étendent sur les
années 1926 à 1939 et 1946 à 1955.
En ce qui concerne les normales provisoires il apparaît dès maintenant que pour le site
même :
- les températures sont nettement au-dessous des prévisions,
- les pluies sont supérieures aux normales,
- les vents présentent des périodes de calme au niveau du sol plus importantes que pré-
vues.
1) On entend par normale d'un élément (la température moyenne mensuelle par exemple) la moyen-
ne arithmétique de cet élément pendant une longue série d'années : en général 30 ans.
- 16 -
de la journée, et que de nuit le vent descendant ne soit représenté que par une couche de quelques
dizaines de mètres d'air froid en amont de CADARACHE, plus épaisse au-dessus du site à cause
de l'étranglement de la vallée à cet endroit.
Il faut noter, toutefois que la caractéristique dominante du régime des vents est la fré-
quence très élevée des calmes.
du 23.7.59 au 30-11.59
Venfs \ 1 m/s s 502 C a s -
PRINTEMPS
Année Ν NE Ε SE S SW W NW Calme
1960 3 2 4 10 10 3 15 9 44
1961 3 3 3 7 4 6 23 12 39
ETE
Année Ν NE Ε SE S SW W NW Calme
1960 2 2 4 5 4 7 31 9 36
1961 7 3 4 3 3 6 35 11 28
AUTOMNE
Année Ν NE Ε SE S SW W NW Calme
1960 2 3 6 13 3 6 20 6 41
1961 3 1 11 7 3 4 12 4 55
HIVER
Année Ν NE Ε SE S SW W NW Calme
1960 2 3 6 9 1 4 14 7 53
1961 3 4 3 4 1 3 13 8 61
REMARQUE
Les saisons météorologiques sont réparties comme suit :
PRINTEMPS Mars Avril Mai
ETE Juin Juillet Août
AUTOMNE Septembre Octobre Novembre
HIVER Décembre Janvier Février
- 18 -
II. ϋ - La température.
La carte des températures donnant les moyennes des minima et les moyennes des
maxima pour la période allant de décembre 1960 à novembre 1961, en degré Celsius est la sui-
vante. (Ces valeurs sont comparées aux normales précédemment établies).
Moy. J F M A M J J A S Ο Ν D
η
61 D
Annuel ox
Dans la région de CADARACHE le nombre annuel de jours de gelée est supérieur à 100,
ce qui dépasse de très loin les prévisions. On a compté 101 jours de gelée pour 1960 et 107 pour
1961.
JQ faut préciser que l'on considère comme jour de gelée, un jour où la température sous
abri s'est abaissée au-dessous de 0°C au moins une fois, et non pas forcément un jour où la tem-
pérature est restée constamment négative.
Les relevés mensuels sur la période allant de décembre 1960 à novembre 1961 ont fourni
m ma
Mois D J F M A M J J A S Ο Ν
60 61
Nbre de jours
23 26 20 22 0 3 0 0 0 0 1 12
de gelée
Π. 3 - L'ensoleillement - la nébulosité.
Le nombre moyen d'heures d'ensoleillement est égal ou supérieur à 2 800 par an. Le
maximum est atteint en Juillet avec plus de 350 h, 15 jours seulement par an le ciel reste com-
plètement couvert pendant 24 heures consécutives.
II. 4 - Pluies et orages.
La saison pluvieuse principale commence en septembre et persiste jusqu'à la fin
novembre, avec un maximum très net en octobre.
La saison sèche débute fin juin jusqu'en juillet-août. La quantité de pluie est voisine de
20mm en juillet.
Les relevés relatifs à l'importance des précipitations portent sur la fin de l'année 1959,
1960 et 1961 (voir tableau ci-après).
MOIS 1959 1960 1961
Chute Chute Chute
mm Jours max. mm Jours max. mm Jours max.
mm mm mm
D'autre part, les pluies d'orage sont souvent très abondantes, il arrive parfois que les
quantités d'eau recueillies soient supérieures à 40 mm en 24 h.
Les jours de neige sont très rares.
Les jours de brouillard sont peu nombreux.
D J F M A M J J A S Ο Ν
60 61
Orage 0 0 1 0 2 2 8 0 2 4 6 1
Brouillard 4 2 2 10 4 3 4 0 1 8 8 7
D
60 J F M A M J J A S Ο Ν
61
Moyenne 61 60 47 34 43 37 39 29 25 37 49 57
Mini.
Moyenne 100 100 99 97 98 95 99 96 95 99 99 98
. Maxi.
Mini + Maxi 81 80 73 65 70 66 69 63 60 68 74 78
2
- 20 -
Ces résultats appellent peu de remarques. Comme il est normal, l e s mois les plus s e c s
sont juillet et août. Les variations périodiques (période 24 h) d'humidité relative sont normalement
en opposition de phase avec la température. Les minima coincident donc avec l e s maxima de
température (entre 12 heures et 15 heures en général).
m . 1 - Le sous-sol.
Le confluent DURANCE-VERDON correspond à un infléchissement du cours du cours
de la rivière principale qui quitte la zone de plissements alpins nord-sud pour pénétrer dans les
plissements pyrénéens et provençaux est-ouest.
Le site chevauche sur la gouttière syhclinale correspondant à la vallée de la DURANCE
et sur les bourrelets anticlinaux des chaînes calcaires provençales (chaîne des Costes).
(Voir Fig. I. 3)
w BANCS DE GRES JAUNE SEPARES PAR DE MINCES COUCHES DE SABLE FIN JAUNE ARGILEUX
03
GRES JAUNE
9-
930-
SABLE FIN JAUNE ARGILEUX COMPORTANT QUELQUES ROGNONS GRESIFIES
icpo- 10-
GRES JAUNE
ιορο- 11
CO SABLE-FIN OCRE LEGEREMENT ARGILEUX
Ο 13pO- 13-
'Χ//•/•//7///
H 12(75-
ROGNONS GRESIFIES
CA
SABLE FIN OCRE ARGILEUX COMPORTANT QUELQUES ROGNONS GRESIFIES DE FAIBLE DIMENSION
CO
Ο 20-
> CONGLOMERAT CONSTITUE PAR DES ELEMENTS CALCAIRES ENROBES D ' U N LIANT GRESEUX ROUGEATRE M A L CIMENTE
Q 21Λ5-
21-
M
en 22-
CONGLOMERAT CONSTITUE PAR DES ELEMENTS CALCAIRES ENROBES D ' U N LIANT GRESEUX ROUGEATRE BIEN CIMENTE
H
l 23·
23J2O-
J AT
24- SABLE FIN OCRE ARGILEUX COMPORTANT QUELQUES ROGNONS GRESIFIES
Ω CONGLOMERAT A LIANT GRESEUX BIEN CIMENTE
25-
SABLE FIN OCRE ARGILEUX
26- GRE5 OCRE
w 2^10-
en 27- SABLE FIN OCRE ARGILEUX COMPORTANT QUELQUES ROGNONS GRESIFIES
c! 28-
BANCS ET ROGNONS DE GRES ENROBES DANS SABLE FIN ARGILEUX
29-
30·
ο 32 ;
SABLE FIN ROUGEATRE ARGILEUX COMPORTANT QUELQUES ROGNONS GRESIFIES
2!
M 33- CALCAIRE BROYE COMPORTANT DES FISSURES Dî MARNE ROUGE ET JAUNE
34-
ι ι ι ι ι ι ι
> CALCAIRE JAUNATRE COMPORTANT DES FILONS DE CALCITE ET DE FINES FISSURES ARGILEUSES
H BV5-
CALCAIRE FRACTURE AVEC REMPLISSAGE ARGILO - MARNEUX
67|64-
CALCAIRE JAUNATRE
7427-
- 22 -
ΙΠ. 1 . 3 - Eau^souterraines^
Les principales nappes aquifères localisées sur l'emplacement du site sont :
- une nappe située dans les alluvions récentes drainées par la DURANCE.
- une nappe située dans le pontien de la vallée de la Grande Bastide dont l'exutoire visible est
constitué par la source de la Grande Bastide. Cette nappe doit être également drainée par la
DURANCE.
- une nappe importante dans le crétacé inférieur collectant les réserves ressellées par les fis-
sures et dont l'exutoire est constitué, par le groupe des sources de SAINT-PAUL-LEZ-
DURANCE. (débit global de l'ordre de 500 litres/secondes). Cette nappe est également drainée
par la DURANCE et le VERDON.
ΠΙ. 2 - Sol.
Du point de vue pédologique le site de CADARACHE présente une homogénéité cer-
taine. Les marnes calcaires ont été transformées sur la majeure partie de la surface en un sol
brun calcaire. L'épaisseur par contre est très variable.
L'étude de la rétention des radio-éléments par le sol a montré que la région du Médecin
qui est riche en terre végétale et en matière organiques paraît, de tout le site, la zone la plus
favorable, bien que le degré de fixation soit relativement important sur l'ensemble du sol de
CADARACHE.
IV - CONSIDERATIONS SEISMOLOGIQUES
La région de CADARACHE est soumise à une forte séismicité. Cette séismicité est en
relations avec les mouvements qui affectent l'arc alpin le long duquel on enregistre de nombreux
epicentres dont les foyers sont situés à des profondeurs variables. Dans la région de CADARA-
CHE les foyers semblent situés à moins faible profondeur. Un epicentre est connu près du village
de BEAUMONT à 5 km au Nord-Ouest du centre. Il a été décidé d'installer à CADARACHE un
observatoire séismologique permanent. Des mesures particulières ont été prises notamment dans
la construction des bâtiments (voir Tome II).
V - RADIOACTIVITE NATURELLE
CHAPITRE II
CHAPITRE Π
L'accès à la pile PEGASE se fait par la "Route dès Piles" qui traverse le site suivant un
axe Est-Ouest longeant pour la zone qui nous intéresse l'axe naturel tracé par LE RAVIN DE LA
BETE. La route PEGASE se branche perpendiculairement à la route des Piles et dessert les diffé-
rents bâtiments :
- Administration
- Hall I - PEGGY
- Hall II - Montage - Essais boucles
- Energie
- PEGASE proprement dit, comprenant :
. la pile,
. les annexes.
(Fig. II. 1)
Tous ces bâtiments sont desservis par une galerie technique qui longe la route PEGASE
et qui contient les alimentations en fluides divers
BATIMENT
MACHINES BATIMENT
TOURNANTES ELECTROTECHNIQUE
I • I I I 11 M I I I I M 1 M I M 11/
I I I I I l l l l l l I II
BATIMENT
HALL I.PEGGY
BATIMENT
SOUS STATION
CHAPITRE ΠΙ
INTRODUCTION
I - LE BATIMENT PILE
II - LES BATIMENTS ANNEXES
II. 1 - Le bâtiment électrotechnique
II. 2 - Salle des machines tournantes
II. 3 - Bâtiment de traitement des eaux et stockage CO.
II. 4 - Bâtiment ventilation
II. 5 - Les aéroréfrigérants.
- 31 -
On distingue d'une part le bâtiment pile, construction monobloc posée sur un radier
enterré à 12 m de profondeur et d'autre part les bâtiments annexes groupés par fonctions et
posés au niveau du sol sur pieux.
PERSPECTIVE NORD-OUEST
FIGURE III. 2 -
- 33 -
L'ensemble piscine, bassin de stockage et canaux forme un bloc homogène qui repose
sur un même radier assurant la stabilité de la construction.
De plus, ce radier est suffisamment étanche pour éviter le risque d'une contamination
de la nappe phréatique par des fuites de liquides contaminés.
La stabilité est assurée :
1° -par une assise de terrain convenable déterminée par sondages définissant les couches géolo-
giques,
2° - par le respect des pressions au sol, de sorte que le poids total du bâtiment correspond sen-
siblement au poids de terre déblayée.
La rigidité est assurée par un ferraillage surdimensionné calculé suivant la recommanda-
tion AS 55 relative aux constructions dans les régions de forte séismicité. Tout l'ensemble construit
sur le radier peut, en cas de séisme, se déplacer d'un seul bloc.
L'étanchéité a été réalisée de la façon suivante :
Le déblai a été creusé en forme de tronc de pyramide (la grande base à la partie supérieure).
A la partie inférieure des fouilles un réseau de drainage a été mis en place, noyé dans une cou-
che de graviers. Par dessus, une dalle de béton de propreté a été coulée et sur cette dalle un
revêtement d'étanchéité bitumineux a été déposé. Cette étanchéité a été relevée autour de l'in-
frastructure en béton et protégée par des murs de parpaings jusqu'au niveau du sol (Niveau 292).
(Fig. III. 4)
Le bâtiment pile comprend, en gros, du bas vers le haut : les parties classiques,
l'enceinte étanche, les ateliers chauds suivant le détail ci-dessous :
-jp\gwiens dwnantjÈk
s*M&kto™ce)mm
* ' ."-"·. * * ' .'
_ \
•
ν.-:;.··•;
.•· * ·
'•
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·
'
• ··
. - ' • 'r » *
J
• *»
< Béton armé
• · ·• * . • .'
. * * . D
* · ,^Chape
?
1 · •· t / *W · \JT Etanchéité horizontale
~§ri y multicoucfie
η Ε1y si
ι.Ϋ-·^"·'?·;·:··."/·:
Chape de/jÊÊ >'.'i.'.'t!*:'?*,',' ^ Béton de propreté
protection ' Wig» M
Couche filtrante en
< gravillon tout venant
drainage j ^ S de la Durance
HI VEAU 283.ÔS
FIGURE III. 5 -
- 37 -
η ι VEAU as7\ rs
\\m\n\m
FIGURE III. 8 -
- 38 -
MIVCAU £92.75
/IPS rO€/A}A/AAfreS
D D
η π
FIGURE III. 7 -
- 40 -
NIVEAU 296.45
FIGURE III. 8 -
- 41 -
FIGURE III. 9 -
- 42 -
γ
J
| |
s
κι
1
ttf
G
Ο
FIGURE ΙΠ. 10 -
- 45 -
CHAPITRE IV
PREMIERE PARTIE
ETUDES NEUTRONIQUES
I - VALEURS CALCULEES
I. 1 - Description du coeur
I. 2 - Données
I. 3 - Méthodes de calcul et résultats
1.3.1 - Calcul des sections efficaces
1.3.2 - Répartition fine de flux
1.3.2.1 - Calculs de cellule
1. 3. 2. 2 - Relèvements calculés par une méthode
de transport
1. 3. 2. 3 - Relèvements calculés par une théorie
de diffusion
1.3. 2.4 - Comparaison des méthodes. Conclusions
I. 3. 3 - Les flux dans le coeur
1. 3. 3.1 - Coeur sans plaque borée
1. 3. 3. 2 - Coeur avec bore
1. 3. 3. 3 - Effet de l'écran de plomb
1. 3.4 - Effets en réactivités
1.3.4.1 - Effet dévide
1° - nombre d'atomes de la cellule
2° - calculs de criticalité - effet de vide
3° - remplacement du vide par de l'aluminium
1 . 3 . 4 . 2 - Effets de température
1° - effet de température global du coeur
à 20 p. 100
2° - variation de l'utilisation thermique
avec la température
3° - effet DOPPLER
- 46 -
REFERENCES
- 47 -
DEUXIEME PARTIE
I - PRODUCTION DE LA PUISSANCE
1.1 - Répartition de la puissance dégagée
1.1.1 - Répartition suivant les origines
1.1. 2 - Répartition par milieux dans le réacteur
1 . 2 - Les écrans de plomb
1 . 3 - Echauffement gamma à l'extérieur du coeur
- Résultats des mesures au calorimètre différentiel
- Dans le plan médian du coeur
1.4 - Echauffement de la piscine
Π - EVACUATION DE LA PUISSANCE
II. 1 - Le coeur
II. 1.1 - Hydraulique
II. 1.1.1 - Définition du débit nominal
II. 1.1. 2 - Performances hydrauliques mesurées in situ
II. 1.2 - Thermique
II. 1. 2.1 - Définition des différents canaux
II. 1.2. 2 - Résultats
II. 1. 2. 3 - Résultats expérimentaux
II. 2 - Les écrans de plomb
II. 2.1 - Hydraulique
II. 2.2 - Thermique
II. 2. 2.1 - Comportement thermique calculé
II. 2. 2. 2 - Résultats expérimentaux
- 49 -
Les données intéressant la neutronique ont été obtenues en suivant deux voies :
- Le calcul, selon des méthodes désormais classiques et en utilisant largement les
calculatrices électroniques.
- L'expérimentation, en utilisant la maquette critique PEGGY dont on trouvera plus
loin une description sommaire.
Du fait même de l'existence de PEGGY et des facilités qu'offre cette installation pour
faire toutes sortes de mesures neutroniques, les calculs prennent ici beaucoup moins d'impor-
tance ; et si la tradition impose d'effectuer des calculs très élaborés, il est certain que seuls
comptent en définitive les résultats expérimentaux. En fait, il a parfois été nécessaire de faire
subir quelques manipulations laborieuses aux hypothèses de calcul pour pouvoir ajuster les r é -
sultats des calculs aux mesures faites dans PEGGY.
I - VALEURS CALCULEES.
Quatre barres de contrôle disposées en position centrale (disposition dite "en croix")
sont constituées par une barre absorbante de section carrée surmontant un élément combustible.
Les éléments combustibles sont de 3 sortes :
- 14 éléments standard A à 19 plaques fissiles planes enfermées dans une bofte carrée
en aluminium constituée par 2 plaques de rive et 2 plaques extrêmes.
- 7 éléments standard Β identiques aux précédents sauf les plaques extrêmes qui com-
portent du boie dans leur partie centrale sur 50 cm de hauteur.
- 4 éléments type C (contrôle) à 15 plaques combustibles seulement.
Les plaques combustibles sont en alliage U Al 4, gainées aluminium. La disposition
relative des divers éléments est donnée dans le croquis ci-dessous
A Β C D Ε
1 A A Β Α Α
2 A Β Β Α
3 A Β Α
4 A Β Β Α
5 A A Β Α Α
I. 2 - Données.
A l'aide des données ci-dessus et des sections efficaces élémentaires, on calcule les
valeurs suivantes :
- 51 -
WIGNER' MAXELL
V s 2,47
Ά 2,07
Ρ 0,89
f 0,74
e 1,07
1.45
τ 50 c m
2
L 2 = 4,25 cm 2
B2 - 70 m" 2
K 1,075
eff "
Enfin, pour le calcul duu comportement cdynamique du réacteur, on a pris
β - 0,00751
X .-5
1 = 4.59*36 1
- 52 -
1 . 3 . 2 - Réjp_artition_fine_de_flux.
1 . 3 . 2 . 1 - Calculs de c e l l u l e .
L'étude du flux fin a pour but de déterminer l e s relèvements de flux thermique
(donc l'importance des points chauds) et d'évaluer à l'aide de cette répartition de flux des s e c -
tions efficaces effectives utilisables dans l e s calculs de diffusion multigroupes.
On a u t i l i s é l e code de transport FLIP sur IBM 704 en double P , , puis une théorie de
diffusion. L e s sections efficaces u t i l i s é e s ont été pondérées sur un spectre de WIGNER -
WILKINS à l'aide du code SOFOCATE. On a ainsi calculé des relèvements de flux dans le m i -
lieu l a m e l l e de l a cellule en fonction de l'épaisseur de la l a m e d'eau entre éléments. On a appe-
Φ *P
l é relèvement l e rapport ^κ~ où ψ max est l e flux dans la plaque la plus chargée,
p r è s de la l a m e d'eau et φ as le flux dans une plaque au centre de la cellule.
1. 3. 2. 2 -
FLIP est un programme calculant le flux dans une géométrie lamellée en résolvant
l'équation de transport pour des neutrons monocinétiques avec les approximations P. et double
1. 3. 2. 3 -
On a considéré deux milieux, celui de la lame d'eau extrême et le milieu plaque-eau
homogène. La frontière entre les deux milieux est prise à la distance do -x de la dernière pla-
que, e étant l'épaisseur de la lame d'eau entre plaques. On a pondéré les sections efficaces sur
le spectre de MAXWELL à 20°.
- 33 -
1.3.2.4 -
L'écart entre la théorie de diffusion et 2 Ρ est d'environ 2 p. 100 dans l e s cas étudiés.
H suffit de prendre une section efficace effective pour la région homogénéisée plaque-eau dans
la théorie de diffusion pour obtenir un bon résultat.
Cette section effective peut-être obtenue par pondération sur le flux 2 P« du réseau
infini.
Donc, pour nos réseaux, la théorie de diffusion appliquée à des milieux homogénéisés
donnera la /i^rne distribution de puissance qu'un code de transport. On prend pour la cellule un
Ju type suivant :
La région (1) contient le combustible.
Les régions (2) et (3) contiennent des mélanges d'eau et d'alu-
minium.
2
h" On note aussi l'influence du spectre et de la distribution fine
des neutrons sur le bilan de réactivité de la pile, soit respec-
3 1 3 tivement 330 et 1 150 pcm (tableau ci-dessous).
! 2 " !I la i-a
MW 0,08617 0,143376 1,664
On a poursuivi l'étude à l'aide du code de diffusion WANDA pour le choix des constantes.
Si on prend des constantes de MAXWELL on obtient une bonne forme de flux. Mais pour obtenir
une valeur correcte du facteur de multiplication, on est conduit à prendre un spectre de WIGNER-
WILKINS dans le milieu combustible absorbant. Dans ce cas, l e relèvement calculé (12,25 p. 100)
est bien trop faible. On a fait appel ici à la méthode proposée par BREEN R. J. (Nue. Sci. Eng.
Janv. 61) ; il montre à l'aide de calculs avec SLOP 1 que si la section efficace approche la va-
leur WIGNER-WILKINS, l e coefficient de diffusion est très près de celui d'un spectre de
MAXWELL car la plus grande partie du courant dans la région combustible est dû HUX neutrons
thermalisés dans la lame d'eau.
On a utilisé cette méthode avec WANDA, on obtient un relèvement de 16,4 p. 100.
On a alors fait un calcul analogue à 2 dimensions avec PDQ2 pour comparer aux mesu-
r e s . On calcule ainsi un relèvement de 19 p. 100 alors qu'on mesure 21 p. 100 environ. Sur
l'ensemble de la pile (plan médian) l'accord est bon avec l'expérience, (fig. IV. 1).
Dans le même article, BREEN R. J. fait remarquer aussi que l e s continuités de flux
et de courant utilisées avec des constantes par région, font apparaître des discontinuités d'ac-
tivation, alors qu'on veut comparer les résultats à l'activation de détecteurs. On peut y remé-
dier de la façon suivante :
PILE SANS BORE [Jeu a 20 %)
Unites arbitraires
I
en
- 55 -
Si le détecteur est en— (on a utilisé dans PEGGY le dysprosium qui est en — )
On peut faire ce calcul à l'aide des codes de diffusion classiques en divisant les cons-
tantes par (—).
On a fait ce calcul pour PEGGY avec PDQ2. La distribution obtenue est un peu plus
près de l'expérience qu'avec continuité de flux. Dans l'ensemble du plan médian, l'accord est
bon. Par contre le facteur de multiplication est nettement plus près de la valeur mesurée avec
continuité de flux.
W max
Relèvement W moyen
K
dernière plaque plan médian eff
I. 3. 3 - Les_flux_danjJ.£^oeur.
Les méthodes qui ont permis les calculs de flux sont exposées dans les paragra-
phes précédents. On se bornera ici à fournir les résultats obtenus dans le coeur, avec et sans
plaques borées.
Dans le plan médian, le calcul est effectué par une méthode de diffusion (code PDQ 02
coordonnées x, y). Le flux axial provient de la même façon du code PDQ 02, coordonnées R, Ζ ;
il est en effet préférable d'utiliser un calcul è 2 dimensions, plutôt qu'un calcul de diffusion à
1 dimension (code WANDA) qui suppose tout le coeur uniformément bore et fournit par conséquent
- 56 -
Les deux méthodes employées ont été décrites. Les meilleurs résultats pour le flux
correspondent à la continuité d'activation pour les flux dans le plan médian. Pour les axiales,
il a été possible de comparer en partie les résultats du calcul aux résultats expérimentaux,
grâce à PEGGY. On a utilisé pour ces calculs la théorie de diffusion à une dimension (code
WANDA), suffisante tant qu'on ne tient pas compte du bore. Le calcul par (PDQ 02 RZ) sur
PEGASE donne une courbe analogue (Fig. IV. 2).
Enfin, on a tracé les courbes isosources dans le plan médian déduites du calcul par
continuité d'activation.
1.3.3.2 - ǣeur_ayec_bore.
Le nombre d'éléments bores f?î, ainsi que la masse de bore naturel par cm 6,66 g/cm'
de plaque ont été déterminés par des coarsiCsîr-ations d'évolution â long terme. Le seul paramè-
tre dont on disposait pour améliorer l'aplatissement du flux, était la hauteur de plaque dans
laquelle on mettait du bore.
La figure IV. 3 montre les différents résultats obtenus avec 45, 72, 50 et 55 cm de
bore. Les calculs ont été effectués avec le code WANDA. La solution retenue a été finalement
50 cm.
L'erreur systématique due au fait que WANDA suppose le coeur uniformément bore,
est corrigée dans le PDQ 02 RZ. Mais on ne peut représenter que le cas où 5 cellules sont
borées, le cas réel à 7 cellules borées étant irreprésentable en coordonnée RZ. La figure IV. 4
montre le gain d'aplatissement dû au bore. On passe de :
S S
Par contre, dans le plan médian, le calcul en χ y permet d'introduire 7 cellules borées ;
on voit très nettement l'aplatissement du niveau de source figure IV. 5 : —— passe de 1,63
pour le coeur sans bore à 1, 37 pour 7 éléments bores.
Enfin, ces calculs ont permis l'évaluation de l'antiréactivité due au bore.
AXIALE PEGGY AU CENTRE DU CŒUR (JEU A 2 0 % )
100 >
90
j sans bore = Wane
ο = Points mesuri•s mais avecB4
80 cote 749
70
Ν
tA
)
60- -s
i
is
i 5 0 - 31 \
Flux 1
to
I 40 \
30
20
10
10 20 30 40 cm
Valeur relative
CO
I
C .
's
•— —
-——.
^
-^^ •^
Ο
Λ
in
CO
1 >
ι
\
umgueur
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 Β 16 17 18 19 20 21
COURBES DE SOURCES PLAN MEDIAN PERPENDICULAIRE AUX PLAQUES ( Ρ Ρ 0 _ 0 2 , Χ Υ ) JEU A 2 0 %
S/Smoy
1/5
\
3 \
ο \
σι
G o
<
0,5
=7 cellules borées 6mg.Continuité de flux Smoyz3/954 : 1,37 ίplan médian)
L'antiréactivité indiquée entre parenthèse est prise par référence au coeur sans bore
dont le Κ . . serait égal à 1. Lorsqu'on passe dans le cas RZ, de toute la hauteur borée, à 50 cm
seulement bores, on a une réduction de 76 p. 100. Caci fait donc penser que, dans le cas réel,
7 cellules borées sur 50 cm, on aurait une antiréactivité de 7600 pcm.
On peut évaluer également le rapport — coeur pour tout le coeur en considérant
trois facteurs indépendants :
a - le pic dans la cellule
b - le pic dans le plan médian
c - le pic axial
S max coeur
= 1.37 χ 1.115 - 1,53
S moy
La figure IV. 6 représente les courbes isosources théoriques dans le quart du plan médian
avec 7 cellules borées.
1.3.3.3 - Effet_d_e_récran_de_£lomb.
L'écran de plomb se comporte comme un réflecteur pour les neutrons rapides. Il pro-
voque dont à l'intérieur du coeur un léger relèvement du flux thermique.
La présence de l'écran de plomb déplace le pic de flux du réflecteur d'une longueur lé-
gèrement inférieure à l'épaisseur de l'écran et indépendante de la position de l'écran de plomb
par rapport à la paroi du coeur. On est donc conduit, pour assurer aux boucles une anisotropie
minimum, à placer l'écran de plomb contre la paroi du coeur.
1 . 3 . 4 - Effet_en_r_éa£tivités.
1.3.4.1 - Effet_d_e_vide_. ' >
On a calculé l'effet de vide pour le jeu 20 p. 100 PEGGY et 20°C. On a calculé la criti-
calité du coeur à 4 groupes, en géométrie cylindrique avec WANDA.
- 62 -
PDQ 02
rnaxi 1
4,98|
;J 9
mini 4,25
rnaxi &18
maxi
mini $ 0 6
FIGURE IV. 6 -
- 63 -
3
" 2 3 ° pCm /p'10 ° de vide
soit - 0,236 pcm/cm d'eau enlevée.
e
3 - Remplacement du vide par de l'aluminium.
On a étudié ce cas pour comparer aux mesures effectuées aans PEGGY ; l'expérien-
ce a été faite en réalité avec du magnésium. On peut corriger l'effet d'absorption pour se ra-
mener à ce cas.
22
En remplaçant les 2,15 p. 100 d'eau par de l'aluminium, on obtient N. = 2, 6689 10 .
On trouve air. si :
~k A ..
Avide = - 257 pcm/
r ι p.
* 100 d'eau déplacée,
r
1.3.4.2 - Effets_de_tem£ératur£.
Les effets de température qui intéressent le coeur PEGASE en puissance sont assez
complexes.
Les phénomènes comme saut de réactivité, arrêt de circulation d'eau, cyclage, entraî-
nent des variations rapides des températures difficiles à définir. L'augmentation de température
de l'eau suit en particulier avec un retard assez important la température des plaques, si on
considère un saut brusque de réactivité.
On s'est limité, pour ces raisons, à calculer un coefficient de température global, pour
une élévation uniforme de la température du coeur (structures, plaques, eau . . . ). On a fait
plusieurs calculs de criticalité en cylindrique sur le coeur à 20 p. 100 PEGGY et 57°C, avec
réflecteur infini d'eau et un laplacien axial constant.
- 64 -
Dimensions
Constantes Constantes
extérieures k
coeur réflecteur
du coeur
On en déduit :
coefficient de température du coeur = - 16,12 pcm/°C
coefficient de température du réflecteur = + 12, 94 pcm/°C
Dans PEGGY si on chauffe tout l'ensemble coeur et réflecteur on aurait un coefficient
de 3,18 pcm/°C.
2° - Variation de l'utilisation thermique avec la température.
On n'a pas tenu compte dans les calculs précédents de l'influence de la tempéra-
ture sur l'utilisation thermique. En fait, le creusement du flux dans la plaque d'uranium en dé-
pend puisque à la fois la plaque et l'eau changent de densité.
On a étudié cet effet à l'aide du code de transport en 2P3. Le Σ tr de l'eau a été pris
égal à -==r en pondérant D sur le spectre de WIGNER du milieu.
——
On en déduit les sections effectives et en particulier :
vl vif
20° χ 0,9955
vl
57 e χ 0,9958
3° Effet DOPPLER.
On n'en a pas tenu compte faute de renseignements suffisants.
Pour de l'uranium enrichi à 90 p. 100 comme dans PEGASE, l'effet serait positif.
Dans le rapport IDO 1668 sur l'étude du coeur ATR on trouve la valeur de + 0, 97pcm/°F
235TT
pour U.
1.3.4.3 -
Pour une pile cylindrique nue, on obtient l'expression suivante de l'empoisonnement :
1 + 0,62Ox Φ max
Φ 2 dr
0x9
pile
2
φ λχ λχ
0,62 O x f max 2,265 0 χ φ
>iïe
Pour une pile réfléchie, l'expression exacte serait la suivante :
•th Φ + th dr
λχ
Ox } th
coeur
que l'on peut chercher à rendre équivalente à :
i
coeur + réfl.
Φ th dr
1+ ! |
k Ο χ 9 max k' 0 χψ
Dans certains cas, le terme Φ max prête à confusion. En effet, dans des piles à eau
légère le ψ max correspond souvent à des pics locaux de flux et non pas au centre de la pile.
Il faut considérer par la suite φ max comme la valeur au centre de la pile (en général, c'est la
valeur maximum du flux "macroscopique".
L'avantage de la formule
*-= est que k varie peu (0, 62 à 1).
1+ _
k Ο x Φ max
Par raison de simplification et étant donné les variations au cours du temps et en fonc-
tion des expériences du flux microscopique dans la pile, nous adopterons k Φ centre = Φ
(c'est-à-dire k compris entre 0,67 et 0,71 valeur plausible).
- 66 -
Y O f 1
r-
Γ
Oc λχ
1+ -
σχψ
Valeurs numériques
Of _ 397,8 _
0,84 Ces sections sont pondérées sur un spectre de WIGNER à 57°C.
Oa 471,8
6
Ox = 2 , 2 10 barns donc en puissance.
0.007-1.08
1.3.4.4 -
A l'équilibre :
p.-tu.
lu
avec : y • 0,0113 (ANL 5800) Ρ = 0,0095
- Pf
Δ Ρ =
2 2
2 2
1 +L Β
en prenant comme précédemment :
f = 0,74
1 + L 2 B 2 = 1,03
Σρ _ Xe (t)CXe + Sm (t) Ο Sm
Eu
On peut supposer que pendant ce temps de montée qui correspond à quelques p. 100
de burn-up (pour le xénon), f et Ε u ne varient pas.
10 7
( Ε f fV) nombre de fission/s χ 0, 319 10 = 3 10 watts
V =174,6 litres
tf =
ΛΙΙ,—
0,319 ίΟ' . 10Χ1 174,6 10 3
10
= 0,05386 et — = 0,84
- 68 -
1. 3. 4. 6 - Ev^uti^j^JL^ejnjwi^nnement^Xe^ jt_§n}_après_arrêt.
14
14
On suppose qu'on fonctionne à *P = 10 et qu'on est à saturation pour le xénon et la sa-
marium. On baisse la puissance à 0. On a alors les concentrations de xénon où de samarium :
λ 2t Σf
W (t) = e - 1
L'empoisonnement total à l'équilibre avant chute est de 4 210 pcm. Le maximum est atteint
10,3 heures après chute avec 14 400 pcm. L'empoisonnement est le même qu'avant chute, c'est-
à-dire 4210 pcm, environ 43 heures après arrêt. Résultats expérimentaux (Fig. IV. 10, IV. 11,
IV. 12).
1.3.4.7 - E^ets_de£_barre£^£contrôle.
Il était nécessaire d'estimer l'antiréactivité introduite par la chute des quatre barres
pour la sécurité, et par la chute des deux barres de pilotage position basse, pour la conduite
de la pile. On a employé pour le calcul une méthode de diffusion (PDQ 02), avec l'hypothèse de
continuité de flux qui fournit la meilleure approximation de la réactivité.
Les calculs ont été faits avec quatre barres nickel.
DESCRIPTION DU REGIONNEMENT.
3000
I—I /
Q
a 9thi10* . n/cmz/s
2000
1000
!
1joUP
10* 15.105 2jours 2.10 * secondes
- 70 -
EMPOISONNEMENT XENON
Saturation en Ponction de la puissance
pcm
4000
^ — - — —
3000
2000
1000
10 20 30 PMW
FIGURE IV. 8 -
EFFET DE L'EMPOISONNEMENT SAMARIUM A PARTIR DU COEUR VIERGE
pcm
682
—— ·
500
I
-3
^thriO^.n/crrf/s
X)
100
/
Q8
0,7
, 0,6
0,5
0,4
0,3
0/2
0,1
10 15 20 25 30 puissance M
FIGURE IV. 10 -
- 73 -
Résultats expérimentaux
pern j
PMW
3500 35
3000 30
2500 25
2000 20
1500 15
1000 10
500
3
uissance (échelle de droite)
0,7
0,5
0/4
0/3
0,2
0,1
0/6 0/8
FIGURE IV. 12 -
- 75 -
NOMBRE D'ATOMES/cm'
io
1 0
-24
N
A1
1 0
"
2 4 N
H2O ~2V
Ni
ΙΟ" *
24
Fe
H 0,04312 0,007752
J 0,07797. 0,01927
Κ 0,033377
fit
0,01659 0,01497 0,02158 0,005334
global
METHODE DE CALCUL.
La méthode est la même que celle employée pour les autres calculs de diffusion à deux'
dimensions.
Les constantes rapides sont obtenues à partir des résultats MUFT 4 bis, en prenant
pour chaque région le spectre de l'élément global. L'eau, à l'intérieur du cadre, est prise à
20°C, dans le réflecteur, à l'extérieur du coeur, à 57°C.
Les constantes thermiques ont été calculées par le code SOFOCATE. Toutefois le pro-
blème se posait de savoir si les constantes calculées par SOFOCATE étaient valables dans un mi-
lieu aussi absorbant que le cadre de nickel. On a calculé l'absorption dans le cadre à partir de
ces constantes par la méthode de diffusion. On l'a comparée à l'absorption obtenue par une méthode
de transport 2 Ρ 3. L'écart trouvé étant 2 p. 100, on l'a considéré comme négligeable et on a adop-
té pour constantes thermiques, les constantes SOFOCATE, sans chercher à les ajuster pour s'ap-
procher davantage de la valeur exacte de l'absorption.
RESULTATS.
On a effectué les calculs dans deux hypothèses : coeur sans et avec bore. Les résultats
concernant la réactivité sont les suivants :
Barres basses
0 2 4^
Avec bore 1,047 0,964 (- 8 300 pcm) 0,885 (-16 800 pcm)
La présence de bore diminue l'efficacité des barres de 2000 pcm pour l'ensemble des
barres de sécurité et 2400 pcm pour les deux barres de pilotage qui sont entièrement entourées
par des éléments bores.
Les figures IV. 13, IV. 14, IV. 15, IV. 16 et IV. 17 représentent les courbes d'étalonnage
des barres de réglage (BR1-BR2) en nickel et de sécurité (BS1) en cadmium, effectuées dans
PEGGY avec le jeu réel (7 éléments bores) par méthode de compensation complétée par empoison-
nement à l'acide borique.
- 76 -
ETALONNAGE DE LA BARRE BR 1
Efficacité différentielle
pcm/cm
90
80
70 s/ \\
60
50
\•\
40
30
20
•
/
/
/
\ \\
10
pcm
ETALONNAGE DE LA BARRE Β
5000
4500
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
0 pcm
FIGURE IV. 14 -
- 78 -
ETALONNAGE DE LA BARRE BR 2
EFFICACITE DIFFERENTIELLE
P c m / cm
80
70
• •
60
50 \
\
\
40 •χ,
1 •
30 /
>
-
20 \
/
\
10
FIGURE IV. 15 -
- 79 -
ETALONNAGE DE LA BARRE-BR 2 -
pern
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
FIGURE IV. 16 -
- 80 -
4000
/
3000 /
/
2000 -
/
I
1000
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 ZStenmiri
FIGURE IV. 17 -
- 81 -
FIGURE IV. 18 - On distingue à droite la boucle d'étude en place sur son chariot de translation
et l'axe de commande de celui-ci. Un écran absorbant est fixé sur la face avant
du tube de force.
A droite (sur la même face que la boucle d'étude) et à gauche, on aperçoit les
autres boucles en place contre le coeur.
On reconnaît au-dessus du coeur les emplacements des chambres de contrôle.
II. 1. 2 - De_scripjtion.
PEGGY est un réacteur de faible puissance (1 kW maximum). Le coeur du réacteur,
identique à celui de PEGASE, est contenu dans un caisson parallélépipèdique en aluminium d'épais-
seur 5 mm, de section carrée de 44 cm de côté. Il est supporté par une grille fixée au centre
d'une poutre en croix au fond de la piscine. Celle-ci est une cuve cylindrique en acier inoxyda-
ble de 4 m de diamètre et 5, 50 m de profondeur, placée dans une fosse en béton précontraint.
Les circuits d'eau déminéralisée coeur et piscine sont indépendants, pour permettre des expé-
riences par empoisonnement à l'acide borique. Sur chaque face de la cheminée, au niveau du
combustible, sont placés à poste fixe des écrans de plomb d'épaisseur nominale 22 mm.
Autout du coeur, sur les 4 branches de la poutre en croix, peuvent se mouvoir les dis-
positifs expérimentaux figurant les boucles de PEGASE.
Le niveau supérieur de la cuve se trouve au niveau du sol, le haut de la cheminée lé-
gèrement au-dessus.
- 82 -
Contrôle : Un pupitre de contrôle est installe· en bordure de la margelle et comprend les organes
de :
- manoeuvre des barres
- contrôle : démarrage, divergence et puissance
- sécurités.
On dispose de 2 compteurs BF 3 servant du niveau de source (Ra-Be 50 xnCi logée dans
un godet sur une arrête du caisson) au niveau de puissance, 2 chambres d'ionisation, (une chaîne
linéaire de puissance et une chaîne logarithmique périodemètre) et une chambre à fission ayant
une fonction de sécurité.
Un tableau de "mesure santé" complète l'installation.
la position de l'élément
l'intervalle entre plaque de 1.1 (au nord) à I. 20
sa localisation dans l'intervalle.
II n'a pas été possible d'en faire à l'intérieur des barres de contrôle.
Les courbes donnant les différentes répartition sont reproduites à l'échelle 1/4 pour les
axiales, et l / l pour les radiales et transverses.
Le point de référence est pris au centre du coeur égal à 100 -
ψ flux moyen sur l'axe de l'élément
φ" flux moyen dans le plan médian de l'élément
9 flux moyen dans l'élément
φ
T flux au centre de l'élément
o
ψ
T
cc flux au centre du coeur
D Ε
1 70 76 72 76 70
2 89 97 Λ/0 97 89
4 89 97 r\jQ 97 89
5 70 76 72 76 70
- 84 -
™s
A Β C D Ε
56,1 64,25 61,0 64,25 56,1
C Ε
Ces mesures s'accordent assez bien avec un calcul effectué à l'aide du code PDQ pour
une même configuration. L'absence des écrans de plomb dans le calcul pourrait expliquer la
différence de niveau trouvé surtout dans les éléments périphériques, mais l'allure des courbes
est conservée.
- 85 -
Résultats :
φ = 1
ce
0, 744
coeur
φ . = ι, 14 ψ . = 1,53
maxi
maxi
Perturbation due à une barre de contrôle.
Le mouvement des barres perturbe la répartition du flux de deux façons :
a) £ertu_rbation_lo£ale.
Bile est crée par la présence du trou d'eau au-dessus des plaquettes en acier borée
de l'élément suiveur (combustible-contrôle) dans les plaques les plus voisines des éléments
standards entourant cette barre, notamment en C3.
La largeur de ce pic de flux est diminuée par la présence des plaquettes borées.
Cette perturbation peut provoquer des pics de flux de
t- 1,24 φ
soit S! 1,7 «ρ --ι (dans les conditions les plus défavorables apparemment).
II. 2.2 - E f f e ^ e ^ ^
Π. 2. 2.1 - Effet_d_e_vide_ (4).
Il a été mesuré sur un jeu à 20 p. 100
(1) (2) (3) moy.(4)
3
Ak.pcm/cm 0,296 0,214 0,1215 0,144
Les effets en réactivité ont été calculés avec β = 751 pcm
1= 4, 59 10" 5 s
(1) dans l'élément central C3
(2) dans les 5 éléments centraux
(3) dans les éléments périphériques
(4) effet moyen dans la pile
II. 2.2.2 -
Mesuré directement à PEGASE
Coeur Réflecteur
6kpcm/°C
- 16,12 + 12,9 (calculée jeu à 20 p. 100)
- 20 + 9 (Mesuré à Pégase)
- 86 -
Π. 2. 2. 3 - ^^2^£n^n^nt_xen£n_et_s^aariujtn_ (5).
Mesure faite à PEGASE à 20 MW.
On obtient à saturation, pour cette puissance, une antiréactivité de
χ β
(20 MW) = 3335 + 170 pcm
Valeur théorique calculée : 3390 pcm à 20 MW
Δρ (30 MW) • 3520 pcm A PQ (30 MW) - 680 pcm.
Vitesse maximum de montée du xénon (arrêt du réacteur après une marche à 30 MW)
= 0,74 pcm/s
max
Π. 2.2.4 - Ef^et_en_réa£tivité_dej
Le tableau ci-dessous montre l'effet en réactivité
des éléments suivant leur emplacement, (en pcm)
D Ε
- La différence entre un élément standard bore (b) et un élément non bore (a) placés en C3 est
de 1100 pcm.
- Tous les éléments bores sont de même poids ; en C3 l'écart maximum entre ces éléments
est de l'ordre de 30 pcm.
Π. 2. 2. 5 -
Réactivité des écrans de plomb de PEGASE :
+ 300 pcm par écran.
Π. 2. 2.6 -
EDF 1 -
La mise en place d'une boucle nue contre le coeur provoque une variation de
- 30 pcm (6).
- 87 -
EL 4
La boucle et son réflecteur Be apportent une réactivité de 520 pcm environ.
11.2. 3 - E3cp_é_rience_s
II. 2. 3.1 - Barres_de_contrôle.
Elles sont identiques à PEGGY et PEGASE du chariot inférieur au chariot supérieur. Elles
ne diffèrent que par le dash-pot et le système d'accrochage.
On distingue les barres de réglages RI et K2 situées en C2 et C4 et les barres de sécu-
rités SI et S2 en B3 et D3.
Π. 2. 3. 2 - Etalonnage.
Les barres de réglage ont été étalonnées par une méthode absolue avec un empoisonne-
ment à l'acide borique (7).
Anti-réactivité des barres de réglage (Nickel)
l è r e barre* : 4920 + 20 pcm
2 è m e barre : 4160 + 20 pcm
II.2. 3. 3 - j J ^ £ _ ^ j
- barres de réglage
= 84 pcm/cm (1 barre)
δ ζ j
max
- b a r r e s de sécurité
II. 2. 3.4 -
chute montée
RI (Nord) 970 + 20 n s 460 + 10 s
R2 (Sud) 750 + 20 ms 465 + 10 s
51 (Ouest) 634 + 20 ms 438 + 10 s
52 (Est) 1015+ 20 ms 435 + 10 s
Π.2.4 -
Les mesures ont porté essentiellement sur la recherche des conditions optima
d'irradiation d'une boucle EDF 2 et sont décrites dans (6).
La boucle porte à l'avant des structures en aluminium et un écran de cadmium de 30°
d'angle, centré sur - 15°.
On a dans ces conditions dans le barreau central du chargement
- Niveau de flux
ffs _ oe - 0,0165 , _.
avec I = 0,36 e (x - 5)
BCC
- Echauffement gamma.
Environ 0, 95'W/g dans le barreau central, pour une boucle à 5 mm du coeur et une
puissance pile de 30 MW.
c
- 89 -
REFERENCES
74
(1) - Sûreté de la pile Peggy n° 7 PGY a (janvier 63)
' 462
(2) - Mesure de flux dans Peggy Rapport d'Expérimentation n° 30 CD/MN ,
(3) - Cote critique Pégase/Peggy
coeur vierge et froid note CD/PF
6 TEC b
(4) - Effet de vide Rapport d'Expérimentation n° 23 CD/MFG 537
2 TEC b
(5) - Effet xénon note CD/HD 753
6 TEC b
(6) - Boucle EDF 2 Rapport d'Expérimentation n° 35 CD/MN 1295
2 TEC b
(7) - Etalonnage des barres de contrôle Rapport Expérimentation n° 29 CD/PF * 347
I - PRODUCTION DE LA PUISSANCE.
II a été admis que 45 p. 100 de cette énergie restait dans le coeur, les 55 p. 100 restants
se partagent entre les écrans de plomb et la piscine,
La répartition est alors pour le coeur :
5,62 MeV dans l'aluminium (dont 2,84 dans les plaques et 2,81 dans les structures)
2,75 MeV dans l'eau
Les gamma produits à l'extérieur du coeur (captures, fissions dans les boucles) et qui
doivent pour y pénétrer traverser les écrans de plomb, ont été négligés.
- Le ralentissement des neutrons rapides a lieu principalement dans l'eau et pour
une faible part dans l'aluminium.
La proportion des neutrons rapides qui restent dans le coeur est
Λ/ 0,65
I +Τ Β
soit une énergie de 3,18 MeV répartie suivant :
2, 9 MeV dans l'eau
0,14 dans les plaques combustibles
0,14 dans les structures
Le bilan général de la puissance dégagée s'établit comme suit :
Les valeurs ci-dessus sont légèrement corrigées pour tenir compte d'une absorption
un peu plus élevée dans les barres de contrôle qui sont en matériau lourd et de la partie des
gamma qui, sortant du coeur, se dégagent dans le bloc-pile et échauffent l'eau du circuit coeur.
On aboutit ainsi au bilan suivant :
- 93 -
Puissance
Mégawatts
Ecrans de plomb
Baffles et autres structures
Boucles
Piscine
TOTAL EXTERIEUR CIRCUIT COEUR 2
GRAND TOTAL 30
A la puissance nominale.
- Echauffement maxi (centre de la face 10 W/g)
- Echauffement moyen 22 W/g
On en déduisait, en considérant une valeur uniforme en y et ζ de l'échauffement, c'est-
à-dire en prenant pour tout l'écran la valeur calculée au centre :
Puissance totale dégagée dans les 4 écrans, à la puissance nominale coeur : 11032 kW, {
PEGASE dans des conditions aussi proches que possible des conditions normales d'exploitation.
Ont été ainsi mesurés les échauffements :
- à l'endroit des sources et des containers d'irradiation
- à l'endroit des mandrinages des boucles EL 4
- dans une maquette de tube de force sur un chariot de boucle, en fonction de l'éloigne-
ment du coeur
- au voisinage du caisson, avec et sans écran de plomb.
Deux séries de mesures ont été effectuées simultanément par des opérateurs différents
utilisant des procédés différents.
Les premiers expérimentateurs utilisaient des calorimètres différentiels â compensation
électrique. Les· seconds expérimentateurs utilisaient des microcalorimètres à noyau isolé dont ils
mesuraient la température maximum et la loi de refroidissement. Les mesures au microcalori-
mètre étaient systématiquement supérieures d'environ 20 p. 100 aux mesures au calorimètre diffé-
rentiel.
Résultat des mesures au calorimètre différentiel.
(chargement normal, barres est et ouest en butée haute, barre nord en butée basse, pilotage
automatique sur la barre sud).
Echauffement en MW/g MW
Béryllium des sources 40,7
Mandrinage des boucles EL 4 4, 3
Dans-le plan médian du coeur :
- Bismuth à 113 mm du caisson
avec écran de plomb 33, 3
" sans écran de plomb 118,1
- Aluminium à 113 mm du caisson
avec écran de plomb 27, 4
- Bismuth à 270 mm du caisson
avec écran de plomb 14,2
" sans écran de plomb 33,7
- Aluminium à 270 mm du caisson
avec écran de plomb 7,4
La variation de l'echauffement a également été tracée en fonction de l'éloignement.
(Fig. IV. 19 et IV. 20).
1 . 4 - Echauffement de la piscine.
Si l'on rapproche la valeur de 0,6 MW environ qui correspond à réchauffement des
écrans de plomb, de la valeur 2 MW que nous avons attribuée au paragraphe 1.1. 2 à la puissan-
ce dégagée dans l'ensemble écrans de plomb + piscine, il semblerait que la puissance rayonnée
dans la piscine soit de l'ordre de 1,4 MW à la puissance nominale.
En fait les premiers bilans thermodynamiques (faits avec une précision médiocre lors
des premiers essais de montée en puissance) semblent montrer que la puissance· dégagée dans
- 95 -
125
75
50
25
FIGURE IV. 19 -
- 96 -
\
400 \
\
\
\
\
350
\
300
\
\
250
100
kl
200 300 Position du charte
en mm.
FIGURE IV. 20 -
- 97 -
Π - EVACUATION DE LA PUISSANCE.
Seuls sont donnés ici les résultats relatifs au régime permanent, les régimes transi-
toires étant étudiés dans la deuxième partie du rapport.
Les calculs relatifs au régime permanent ont été refaits un certain nombre de fois au
fur et à mesure de l'avancement des études. En règle générale, on ne trouvera ci-dessous que
les plus récents résultats, établis avec les caractéristiques définitives des circuits de refroi-
dissement.
II. 1 - Le coeur.
La description détaillée des éléments combustibles est donnée au chapitre V ; celle du
caisson, au chapitre VI ; celle des circuits de refroidissement, au chapitre VIII.
Les caractéristiques qui nous intéressent ici sont :
Caractéristiques nominales
Pression totale absolue à l'entrée des éléments combustibles 4 bars
Vitesse entre plaques 4,5 m/s
Température d'entrée 50°C
Température de sortie t 65°C
Pour la puissance totale de 30 MW correspondant à 28 MW évacués par le circuit coeur.
II. 1.1 -
Les performances hydrauliques du circuit coeur (débit, vitesse, pertes de charge,
vibrations) ont fait, au cours de la phase construction, l'objet de nombreuses études effectuées
sous contrat par la Société SOGREAH. Il y a eu des études théoriques
- Evaluation des pertes de charge en convection naturelle
et expérimentales :
- Etude du coeur sur modèle au 7/10
- Etudes des vibrations et mesure des pertes de charge sur la maquette à l'échelle
1 du bloc-pile.
Les enseignements tirés de ces diverses études ont permis de réaliser un système de
refroidissement du coeur dont les performances étaient connues, avant la mise en service, avec
une très bonne approximation.
Les performances hydrauliques du circuit coeur, en l'absence de tout dégagement de
puissance, ont ensuite été étudiées in situ, d'abord avec les éléments postiches qui avaient servi
aux études sur maquette et qui étaient réalisés suivant la première définition, maintenant
abandonnée, des éléments combustibles ; ceci permettait de juger des différences entre le circuit
extérieur de la maquette et le circuit réel.
- 98 -
D'autres essais ont été effectués ensuite avec le chargement définitif, avant la pre-
mière divergence ; ceci permettait de comparer le coeur maquette avec le coeur réel.
Les résultats expérimentaux sont résumés ci-dessous.
- dans la grille
entrée 0,436
traversée négli.
sortie 0,065
Total griUe - | 0,501
Total entrée - sortie élément combustible : 5,138 mètres d'eau
soit sensiblement | 0,5 barj
perte de charge totale bloc-pile (entre l'amont du carter d'entrée et l'aval du carter de sortie) :
résultats réactualisés des études SOGREAH :
fo.7 bar|
II. 1.1. 2 -
Chargement réel, sauf un élément combustible d'une face qui était remplacé par un élé-
ment postiche muni d'un capteur débitmètrique à moulinet.
- perte de charge totale.
Elle obéit à une loi
- 99 -
6,00 3,25 3
8,50 3,5 3,25
11,00 3,75 3,5
14,50 4 3.75
16,00 point de fonct: onnement in- 4
terdit
Les niveaux indiqués dans le tableau ci-dessus correspondent aux 5 niveaux possibles
de déversement du réservoir de pressurisation.
3 • 3
Le débit de 1750 m /h est très voisin du débit de 1710 m /h qui avait été fixé au cours
de l'avant projet (avec des éléments combustibles différents des éléments définitifs).
II. 1. 2 - TheMnigue^
II est tout d'abord rappelé que les régimes transitoires sont étudiés dans le
tome II.
Le programme ART 04 qui a servi à l'étude des régimes transitoires comporte, préaia
blement à l'étude d un régime transitoire, le calcul d'un régime stable initial à partir du débit,
de la température d'entrée d'eau, de la source de chaleur initiale moyenne et de la répartition
longitudinale et axiale du flux calorifique dans les plaques.
Les résultats donnés ci-dessous ont été établis poux l e s conditions nominales données
plus haut, avec en plus l e s hypothèses suivantes :
- La pile est supposée fonctionner en régime stabilisé à des puissances totales de 10 -
15, 20, 25 et 30 MW.
- Le coeur a son chargement normal, c'est-à-dire : 21 éléments combustibles normaux
dont 7 comportent des plaques extrêmes borées.
- Trois barres de contrôle sont en position extrême haute.
τ La température d'entrée de l*eau dans le coeur est maintenue à 50°C à tous l e s niveaux
de puissance.
Géométrie.
Chaque canal est défini par le schéma ci-dessous
h 2^ X
3
sr
(S 0)
•ga
ο S"
l'int 1
.s
la vi
•H
« -g
"° 1 0)
Luid
irci
0)
ens
•α
m un u Si u
Q) ω
10
(0
m
CO
'S
α
'8
a.
Ό
1 ι
a
-iH
a
• _JAJ 1
X
- Neutronique.
235,
" - La charge en "W"U de la plaque combustible
. du canal nominal est de 20 g
. des canaux chaude de 20 p. 100 supérieure.
- Les flux sont ceux correspondants aux résultats expérimentaux des premières manipu-
lations PEGGY (coeur avec 7 éléments bores) faites sur le 1 e r jeu à 90 p. 100 (Fig. IV. 21).
Pour le canal nominal et le premier canal chaud (CH 1), la répartition en ζ est celle de
la plaque C3 I 7.
Pour le canal le plus chaud (CH 2) la répartition en ζ est celle de la plaque C3 I 19,
la barre R2 étant à la cote 276 (Fig. IV. 22).
- 101 -
FIGURE IV. 21 -
102 -
PERTURBATION DE R2 EN C5 119
0 Valeurs relatives
120
C 3110-M.ziOO
51 1011
52 1016
R1 024
R2 276
20
A C ΕG I QSUW
FIGURE IV. 22 -
- 103 -
UJ
Ο
Ο
UJ
II
ê
ο
CO
ο
ο
-LU
Ι
LU
_Ο
UJ ο
cr CD
CO
UJ
ive
ο ο
CO
FIGURE IV. 23 -
- 104 -
* Dans ce dernier cas, on a tenu compte d'une remontée du flux sur les bords de la pla-
que suivant les courbes de mesure radiale dans l'élément C3 (Fig. IV. 23)
- Dynamique.
- Le débit du fluide est tel que la vitesse de l'eau dans le canal nominal est de 4,5 m / s .
- Pour les canaux chauds, il est de 10 p. 100 inférieur (résultat des études SOGREAH).
- Le coefficient incertitude sur la loi de COLBURN est* de 20 p. 100 sur les canaux chaude
uniquement.
Π.1.2.2 - Résultats.
Les résultats sont groupés sous forme de famille de courbes donnant l'évolution de la
température du fluide et de la gaine le long de chaque canal (Fig. IV. 24, IV. 25, IV. 26, IV. 27,
IV. 28 et IV. 29).
Une courbe d'évolution du point le plus chaud en fonction de la puissance permet de déter-
miner la marge de sécurité (Fig. IV. 30).
Le tableau suivant résume les principaux résultats :
Marge de sécurité.
Au régime nominal 30 MW 4 bars de pressurisation, débit 1580 m /h, la perte de char-
ge dans le coeur est voisine de 0, 5 bar. La température critique au point le plus chaud (situé
au bas de la partie fissile) est dans ces conditions voisine de 135°C et la marge de sécurité est
voisine de 33°C.
II. 1. 2. 3 - R^sultats_expérjmjntaux_.
(Expérience de décembre 1963).
Bonne concordance entre expérience et calcul.
La loi de Colburn avec le coefficient égal à : 1,20 donne dans notre cas de bons résul-
tats.
90
sw 80
3OMW
M
ο
Φ-
70
15MWN
10 MW
60
50
Haut 2 3 4 Bas
Hauteur du coeur ρ ortie active (6 sections)
Température de gaine en regime stabilise
°c Résultat du programme ART 04
Canal nominal
100
90
30 MW
3
Ω 80
§ 25MW
ο
S)
CO
Ο)
*20MW
70
10 MW
60
50
Haut 2 3 4 Bas
Hauteur du coeur partie active C6 sections)
Température d eau en régime stabilisé
Résultat du programme ART 0 4
Canal chaud moyen
ο
G
»
Ο
< -4
(ο
ο»
2 3 4 Bas
Hauteur du coeur partie active G5 sections)
Température de gaine en régime stabilisé
Résultat du programme ART 0 4
°c Canal chaud moyen
100
s
to
60
50
Haut 2 3 4 Bas
Hauteur du coeur partie active (β sections)
Température d'eau en régime stabilisé
Résultat du programme ART 0 4
°c Canal le plus chaud
110
100
90
3
ο'
α 30 MW.
80 ο
(β
CO
00 25 MW
20MW
15MWV
70
10 MW
2 3 4 Bas
Hauteur du cœur partie active ( 6 sections)
Température de gaine en regime stabilise
Résultat du programme A RT 0 4
Canal le plus chaud
Ο
α
w
CO
CO
60
50
Haut 2 3 4 Bas
Hauteur du coeur partie active C6 sections)
TEMPERATURE DE GAINE AU POINT LE
PLUS CHAUD DU CANAL LE PLUS CHAUD
60
50
10 15 20 25 30 Puissance en M W
- 112 -
Π. 2. 2. 2 - Résulta^s_exj?érlmentaux:
- La puissance évacuée par le circuit de refroidissement des écrans de plomb est de
570 kW pour une puissance évacuée par le circuit coeur de 28 MW (ce qui signifie que la loi de
dégagement de puissance de l'avant-projet, telle qu'elle a été utilisée, conduit à surévaluer les
dégagements de chaleur).
- Un premier relevé de température a été effectué au moyen d'un écran de plomb spé-
cialement garni de 5 thermocouples implantés l'un au bord de l'écran et les autres à diverses
profondeurs dans le plan de symétrie de l'écran.
2
La température maximale relevée, pour un débit de refroidissement de 52 m /h et
une puissance évacuée par le circuit coeur de 28 MW, a été de 100°C.
D'autres relevés plus complets faits en décembre 1963 avec un montage plus élaboré
donnent la loi suivante : pour un débit de 60 m /h :
A
- 115 -
CHAPITRE V
I - DESCRIPTION
1.1 - Eléments standards.
1.1. 1 - Les plaques fissiles.
I. 1.2 - Les plaques extrêmes.
1.2 - Eléments de contrôle.
I. 3 - Système de repérage.
1.3. 1 - Les éléments.
I. 3. 2 - Les plaques.
II - CONTROLE ET RECEPTION
I - DESCRIPTION
La disposition dans le coeur des différents types d'éléments est indiquée sur le schéma
(Fig. V. 1)
(Fig. V.3)
- 118 -
Elements standards
1557.1g tau»
1826 4.82S
ni
I. 72.745
82.397:;»
PLAQUE COMBUSTIBLE
I!
H
J LE
.31.75
J I.0L38ÎM. 927. Iti 127
958.85;.»
A _ Zone sans U
I. 1.1 - Le,B_£la.£ues_fissil£S.
Les éléments des types a et b se composent des mêmes plaques fissiles faites d'un
sandwich de UA1 4 gainé d'aluminium, nuance américaine 1060.
1) L'Uranium
. L'Uranium est enrichi à 89,85 + 0,15 p. 100 en isotope 235
. La charge par plaque d'Uranium 235 est de 20 + 0, 4 grammes
. Les impuretés élémentaires contenues de l'Uranium sont inférieures ou égales à celles
indiquées ci-dessous
Si 100 ppm
Li 2 ppm
Ca 20 ppm
Β 1 ppm
Al 100 ppm
Cd 1 ppm
C 400 ppm
Ag 250 ppm
Mg 100 ppm
Cu 50 ppm
Cr 150 ppm
Ni + Fe 800 ppm
Co 1 ppm
Mn 250 ppm
Pb 250 ppm
Sn 250 ppm
. Toutes les autres impuretés totalisant 1300 ppm maximum, l'équivalent total de Bore
ne doit pas dépasser 4 ppm.
. La variation de concentration d'Uranium 235 par centimètre carré est de + 5 p. 100.
2) L'Aluminium
. la composition de l'aluminium est la suivante :
Aluminium pur 99, 6 p. 100
Eléments . Impuretés
Fe 3500 ppm
Si 2500 ppm
Cu 500 ppm
Mn 300 ppm
Mg 300 ppm
Ti 300 ppm
Zn 500 ppm
- 122 -
Β moins de 10 ppm
Li moins de 1 ppm
Autres impuretés : chaque 300 ppm
I. 1.2 - L£s_£laqjues_extrêmes_.
- Dans les éléments du type "a" les plaques extrêmes sont en aluminium norme
américaine 1060 sur toute leur longueur.
- Dans les éléments du type b, 3 plaques bout à bout remplacent la plaque extrême
unique. La plaque centrale borée, symétrique par rapport au plan médian du coeur est prolongée
de chaque côté par des plaques non borées. L'épaisseur et la longueur totale de cet ensemble sont
identiques à celle des plaques du type a.
La plaque borée centrale comprend un sandwich d'aluminium bore gainé d'aluminium.
2
Chaque plaque renferme 6, 66 mg/cm de Bore naturel uniformément répartis soit 2,2 g de Bore
naturel par plaque.
Caractéristiques géométriques :
- Intervalle entre plaque fissile et plaque extrême 2,209 mm
- Epaisseur de la plaque extrême gainée 2,692 + 0, 08 mm
- Hauteur partie borée 498, 5 + 12, 7
ELEMENT CONTROLE
69. 697:5»
76.276 toi 958.85to.j8 91.988t Q .
15.240t(jM I
60.158
1M
CO
914.4tta7 6.35
Ν*
I
s
( 1
CO
2,66
o>
CD
CD
10
Γ1
PLAQUE COMBUSTIBLE
6.35
C-Zone sans U
I. 3 - Système de repérage.
I. 3. 1 - LËS-élJmfïritS·
Tous les éléments quel que soit leur type sont marqués sur leur deux plaques de
rive à la partie supérieure.
La notation comporte :
1) 3 lettres majuscules normalisées
hauteur 50, 8 mm
épaisseur du trait 3, 18 mm
profondeur 0, 0762 et 0, 127 mm
- Ρ = PEGASE .
- A, Β . . . suivant le numéro du jeu - A pour le 1er jeu . . .
- S = standard
2) une lettre minuscule
De plus la poignée de manutention des éléments bores est percée d'un trou en son milieu.
C*n different:? donc les éléments normaux et les éléments bores
••il' par le marquage
b / par la poignée
ïl n'y a pas de risque de confusion avec l'élément de contrôle dont la forme et les dimen-
sions sont différentes.
I. 3.2 - Les_p_laçiues.
Les plaques combustibles sont marquées en haut horizontalement.
Le repère est réparti symétriquement de part et d'autre de l'axe de la plaque. Il
comporte les 3 lettres P. A. S. (voir ci-dessus)et 3 chiffres qui représentent le numéro de la
plaque dans l'élément.
Les lettres et les chiffres sont normalisés aux cotes suivantes :
- hauteur 3, 175 mm
- profondeur 0, 12-7 et 0,254
Π - CONTROLE ET RECEPTION
Ce type d'élément combustible n'ayant pas été jusqu'à maintenant utilisé en France, des
contrôles sévères de qualité sont effectués.
Deux s é r i e s de contrôle sont effectuées chez le fabricant.
a) Inspection en cours de fabrication.
b) Contrôle des plaques avant assemblage puis des éléments avant leur expédition.
Ces contrôles sont effectués en usine par le Bureau VERITAS.
A l'issue de ces contrôles le Bureau VERITAS remet au C E . A. un rapport détaillé. Les
différentes pièces ou certificats réclamés à l'industriel sont joints à ce rapport.
Les contrôles VERITAS sont les suivants :
a
) Inspection en cours de fabrication.
Cette inspection effectuée par sondage a pour objet de vérifier :
- La conformité des matériaux utilisés dans la fabrication des plaques et des éléments
avec les spécifications correspondantes.
- Contrôle ée la charge en U 235 de l'alliage U Al 4.
- La conformité de la fabrication et de la qualité de la procédure de contrôle avec les
spécifications correspondantes - traitements de surface - etc . . .
- 126 -
La réception définitive des éléments n'est prononcée qu'en France à l'ouverture des
caisses. Cette réception est faite à Pégase en présence :
- d'un représentant de la Société
- d'un représentant de la Section d'Exploitation Pégase
- d'un représentant du D. M.
- d'un représentant du D.C. P.
CHAPITRE VI
BLOC-PILE
INTRODUCTION
I - DESCRIPTION DE I ENSEMBLE BLOC-PILE
1.1 - Caisson supérieur dit "carter d'entrée d'eau"
1.2 - Caisson coeur
- Caisson type S. A . F .
- Caisson type NEYRPIC.
- Caisson taillé dans la masse.
I. 3 - Le socle
I. 4 - L'ensemble bloc tubulaire
- Les fourreaux et tubes guides des barres de contrôle.
- Les écrans de plomb.
- Les baffles.
- LeF doigts de gants des chambres de mesure, et leurs enveloppes de
plomb.
II - POINTS PARTICULIERS
II. 1 - L'aluminium AG. 3 Ν. Ε. T.
II. 2 - Les écrans de plomb.
II. 3 - Les jonctions.
II. 4 - Problème de la boulonnerie.
II. 5 - Problèmes d'alignement du bloc-pile
BLOC-PILE
INTRODUCTION.
(Fig. VI. 1 et Fig. VI. 2)
L'ensemble du bloc-pile est constitué principalement par l'empilement de trois caissons
en A. G. 3 N. E.T. de section carrée et d'une hauteur totale de : 5620 mm. Ces caissons reposent
sur le bouchon de traversée étanche du fond de la piscine : bloc tubulaire en acier inoxydable et
béton.
- La circulation d'eau dans le bloc-pile qui s'effectue dans le sens descendant est assurée par
quatre tuyauteries d'arrivée d'eau raccordées au carter supérieur (carter d'entrée d'eau) et
deux tuyauteries de sortie raccordées au carter inférieur (socle).
- Le caisson central renferme le coeur du réacteur et supporte contre ses 4 faces externes des
écrans de plomb.
- Sur le pourtour de cet empilement ont été aménagée huit canaux d'irradiation destinés aux bou-
cles. Ces canaux sont délimités par des cloisons d'AG. 3 amovibles et adaptables, appelées
baffles au bas desquels une aspiration assure une circulation descendante. Ce circuit est indé-
pendant du circuit du coeur.
- Le bloc tubulaire est percé de huit canaux permettant le passage :
- des 4 tiges de commande des barres de contrôle (au centre).
- des 4 groupes de doigts de gant des chambres de mesure (à la périphérie).
- Sous le bloc tubulaire sont fixés les 4 groupes de mécanismes de commande des chambres de
mesure :
- 3 groupes de 2 pour les chambres d'ionisation.
- 1 groupe de 2 pour les chambres à fission,
et les 4 mécanismes de commande des barres.
BLOC TUBULAIRE
CŒUR PILE
* PEGASE"
FIGURE VI. 2 -
- 133 -
FIGURE VI. 4 -
- 135 -
- Caisson type S. A. F.
Réalisé en tôles soudées, les entretoises internes'encastrées les unes dans les autres
étaient fixées sur la paroi par soudure d'angle. Deux caissons de ce type ont été fabriqués, le
premier s'est légèrement déformé dans les angles et a supporté un essai à la pression de 6 bars.
Le second s'est déformé en cours de soudage de façon très importante. Il a ensuite subi un recuit,
sans résultat appréciable.
Il faut noter l'inconvénient présenté par l'impossibilité de vérifier les soudures internes.
Τ ϊ
ιο
m
CM
ιο ιο
to
ιο
CM
ιο
CAISSON CŒUR
FIGURE VI. 6 -
- 137 -
2 e - Bonne résistance aux vibrations qui sont peu à craindre par suite de la rigidité de l'ensemble.
SOCLE
FIGURE IV. Τ -
- 139 -
Les fourreaux et tubes guides des barres de contrôle qui traversent l'ensemble bloc-pile sur toute
sa hauteur, sont centrés à leur partie inférieure sur le socle et guidés par la grille et le caisson.
Les fourreaux ont pour but d'assurer le guidage de la partie articulée des barres de con-
trôle et le refroidissement de l'ensemble des barres.
Des essais d'explosion de boucles simulés à TOULON ont montré la nécessité de ne pas
encastrer les fourreaux de barres à leur partie supérieure, ce qui permet à ces dernières de ne
pas suivre les déformations éventuelles du bloc-pile et ainsi d'éviter le coincement (se reporter
au Tome II).
Faisant suite aux fourreaux, des tubes guides de section circulaire traversent le bloc
tubulaire et permettent le passage des 4 tiges de commande des barres de contrôle.
Les fourreaux sont en AG. 3 Ν. Ε. T.
Les tubes guides sont en acier inoxydable 18/8.
- A l'extérieur des caissons et faisant partie de l'ensemble bloc-pile se trouvent :
Les baffles.
L'eau de refroidissement de la piscine est canalisée verticalement et dans le sens des-
cendant contre les parois du bloc-pile par des structures en tôles d'aluminium AG. 3 Ν. Ε. T. de
faible épaisseur, appelées baffles. Ces baffles ont plus précisément pour but de permettre le
refroidissement des faces extérieures des écrans de plomb, des structures de boucles (bouchon,
tubes de force, réflecteurs et structures de remplissage éventuelles) et d'évacuer l'azote 16 de
sa région principale de formation à l'extérieur du coeur.
- 140 -
BRAS D'ACCROCHAGE
GAUCHE
BRAS D'ACCROCHAGE
DROIT
COLLECTEUR
CENTRAGE INFERIEUR
TUBULURE D'ASPIRATION
FIGURE VI. 9 - MISE EN PLACE CONTRE LE COEUR DE L'UW DES ECRANS DE PLUMB A
L'AIDE DE LA PERCHE SPECIALE.
- 142 -
Les doigts de gants des chambres de mesure, et leurs enveloppes de plomb. (Fig. VI. 10)
Les doigts de gants sont les enveloppes étanches contenant les différentes chambres de
mesures.
Ces doigts de gants sont au nombre de 8 situés deux par deux dans chaque angle du bloc-
pile à l'intérieur des baffles fixes. Ils sont constitués par des tubes cylindriques en AG3 fixés
sur la platine du socle par des goujons en acier inoxydable.
Les enveloppes des doigts de gants sont en acier inoxydable, coiffées par des capuchons
de plomb de qualité nucléaire 99, 985 p. 100 qui reposent sur un socle boulonné sur la platine. Le
plomb est entièrement gainé avec de l'AG. 3. Ν. Ε. T.
Le refroidissement de toutes les enveloppes de plomb se fait par convection naturelle.
Dans les enveloppes des chambres à fission (plus proches du coeur) des tubes verticaux ont été
noyés dans le chapeau afin d'augmenter les échanges thermiques.
II - POINTS PARTICULIERS
Le plomb utilisé est de pureté nucléaire. Le lingot de départ est à 99, 985 p. 100. Les
additions d'impuretés tolérées au cours de la fusion du plomb sont :
Antimoine 0, 2 p. 100 max.
Arsenic 0,2 p. 100 max.
Cuivre 0, 8 p. 100 max.
Etain 1,5 p. 100 max.
Bismuth 2 p. 100 max.
TUBE DE VERIFICATION
D'ETANCHEITE Dû DEMI-TORE
TUBE DE SORTIE
D'EAU OE BALAYAGE
TUBE DE VERIFICATION
D'ETANCHEITE DU DEMLTORE
FIGURE VI. 12 -
- 147 -
Des ruptures spontanées étant survenues après un court temps de fonctionnement, toutes
les brides ont été équipées de goujons en acier nuance A Ρ X qui est moins fragile que l'X 16 D 3
et assure néanmoins une bonne tenue à la corrosion en eau déminéralisée.
III. 1 . 1 - But_des_essais.
Les buts des essais hydrauliques effectués pour définir les sections des entrées et
des sorties du bloc-pile étaient :
- L'étude de la répartition des vitesses au niveau des entrées de fourreaux des barres de contrôle
et au niveau de l'entrée des éléments combustibles.
Il importait en effet que cette répartition soit uniforme et qu'il y ait le minimum de turbulence
pour assurer une bonne alimentation des éléments combustibles et de contrôle.
- L'étude de la répartition des pressions sous la grille.
Il fallait vérifier que les sorties dissymétriques ne produisaient pas une aspiration différente
- 148 -
III. 1.2 - j j ^
L'étude a été essentiellement expérimentale, les essais étant effectués sur un modè-
le à l'échelle 7/10 en similitude de FROUDE.
Dans ce modèle :
- Les éléments combustibles étaient représentés par des tubes avec un diaphragme reproduisant
la perte de charge dans les plaques, tandis que les pieds étaient reproduits exactement.
- Les fourreaux comportaient un diaphragme reproduisant la perte de charge de l'élément de
contrôle tandis que la perforation de sortie était reproduite exactement.
Les mesures de repartition.de vitesses ont été faites à l'aide d'une sonde à tète triangu-
laire permettant la mesure de la valeur et de la direction des vitesses.
III. 1 . 3 -
a) RéJp^
Les essais ont été faits avec des orifices d'entrée rectangulaires allongés (300 χ 120)
donnant une vitesse d'entrée de 5 m / s et avec les dispositions suivantes pour assurer la tranquili-
sation : -
1er cas - aucun déflecteur,
2ème cas - croisillon long en tôle pie in 2,
3ème cas - croisillon court en tôle pleine,
4ème cas - croisillon long en tôle perforée,
5ème cas - croisillon double en tôle perforée.
Ils ont montré que :
- L'absence de tout dispositif de tranquillisation donnait une répartition assez régulière mais avec
une très forte turbulence.
- Les croisillons pleins ne donnaient pas une bonne répartition.
- Les croisillons simples en tôle perforée donnent les meilleurs résultats : écarts de débits de
l'ordre de 1 p. 100 entre les éléments et turbulence modérée.
b) Répartition des pressions sous la grille.
Les essais ont montré que :
- la répartition des pressions sous la grille est uniforme c'est-à-dire que la dis symétrie des con-
duites de sortie n'a pas d'influence.
- La distribution au pied de l'élément central, avec les barres de contrôle disposées en croix,
est pratiquement la même que sous le reste de la grille, c'est-à-dire que l'évacuation de l'eau
sortant de cet élément se fait normalement.
- 149 -
c) Mesure_des_
Les essais ont montré que :
- la perte de charge d'entrée est de 0, 60 m C E . avec le croisillon simple en tôle
perforée.
- la perte de charge de sortie est de 1, 26 m C. E. avec les barres de contrôle dis-
posées en carré ; de 1, 72 m C E . avec les barres de contrôle disposées en croix.
4.
III. 2 . 3 - ResiU.tat£.dJessais^
Les essais ont été effectués à 62°C avec une pression moyenne effective de 1 bar en
amont du coeur, pour 10 débits compris entre 35 et 620 1/s.
Les résultats fournis par les jauges montrent que l'amplitude des vibrations croît avec le
débit, tout en restant encore faible pour le débit nominal (déformation maxi. relevée 30.10" sur
une plaque latérale d'élément combustible), mais allait en augmentant rapidement au-delà. L'analy-
se en fréquence a montré qu'un signal HF proportionnel au débit (450 Hz pour un débit de 450 l / s )
se superposait à un signal BF instable (0 à 40 Hz).
Les accéléromètres ont donné des résultats extrêmement faibles, difficiles à' dissocier
du bruit de fond.
Les capteurs de déplacement ont mesuré une vibration de l'ensemble à une fréquence de
5 à 6 Hz et à une amplitude de 0,2 à 0, 3 mm.
En conclusion, il a été démontré que le risque de vibrations était nul au débit nominal.
- 151 -
CHAPITRE VII
BARRES DE CONTROLE
INTRODUCTION
I. 1 - Partie supérieure.
1° - Pour les barres grises.
2° - Pour les barres noires.
I. 2 - Partie intermédiaire.
I. 3 - Partie basse.
- Fonction sécurité
- Mécanisme d'entraînement à deux vitesses.
- Mécanisme d'entraînement à une vitesse.
- Fin de course.
1° - Compensation.
2 ° - Pilotage.
- Repérages de position.
- Temps de chute.
BARRES DE CONTROLE
Entre les deux types de barres de contrôle : grises et noires seuls diffèrent la partie
absorbante, et les mécanismes de commande qui permettent des vitesses de déplacement diffé-
rentes pour chaque fonction à assurer.
Chaque ensemble barre se compose essentiellement des parties principales suivantes :
Pilolog·• Compensation
Transmission
Embrayage-Sels;
Guidage Claprt
B a r r e (Part» haie)
Mécanisme
H
1
1
1ψ
Transmission
-Selsyn?
Embrayage
d'étonchéié
L.
Cremoilere—' Tube de dash-pot Contacts de '—Pignon de crémoitère
Fin de course basse
Partie basse
intermédiaire
- 157 -
6 1 . 5 +• Oet*
mo/x/es
Embout de liaison
Cardan inférieur
Embouts de liaison
Déflecfcorg
fainune du Jéérompeur
I. 2 - Une partie intermédiaire constituée par une tige de raccordement relie la barre
à la crémaillère. La jonction se fait à chaque extrémité par un emmanchement 1/4 de tour.
Des roulettes assurent le guidage de la tige lorsque la partie supérieure de la barre est
déconnectée.
Enfin un clapet situé à la partie centrale de la tige permet d'obturer le fond des fourreaux
et ainsi d'accéder à la partie inférieure de la barre sans vidanger la piscine.
- Bloc mécanisme.
Situé à la verticale du bloc tubulaire traversant le béton, et sous celui-ci, il comprend
le pignon crémaillère, ainsi que six roulettes de guidage de la crémaillère (2 paliers de 3 roulet-
tes).
L'étanchéité sur l'arbre d'entraînement du pignon de crémaillère est assurée par un joint
tournant à bagues flottantes (rondelles fixes en alacrité, rondelles flottantes en monel).
(Fig. VII. 9)
Guidage de
raccordement lâ~Uçe
Denture
cylindrique
φ
•ρ
'D!
-Ο
tournât»/"
Pz > Pi > Po
Entre le pignon de crémaillère et cet embrayage sont situés les pignons d'entraînement
des Selsyns (fin et grossier), de repérage de position de la barre, ainsi que la came de commande
de la rampe à contact du déverrouillage.
Les contacts fin de course haute et surcourse haute sont également placés sur bloc méca-
nisme.
Fonction Sécurité
Lorsque l'excitation de l'embrayage est coupée, la barre chute sous l'effet de son poids
auquel s'ajoute, lorsque le circuit principal coeur est en fonctionnement, la poussée due à la
circulation descendante de l'eau.
Le reste du mécanisme qui est contenu dans un carter étanche contenant du lubrifiant,
diffère suivant qu'il est à simple ou à double fonction.
α
ΠΖ.Ί20Ι
_ PIGNON A RATTRAPAGE
S
>
to
Moteur^tle
3
GENERATRICE TACHYMETRIQUE\ M o t e u r compensation
de I Fin de course basse
en
pilotage Pré fin de course basse
.Milieu de course
.Pré Fin de course haute
.Fin de course haute
- 170 -
Mécanisme d'entraînement à une vitesse : mécanisme simple fonction, compensation- Fig. VII. 12.
La bofte de mécanisme est dans ce cas simplifiée. Elle ne comporte que les éléments
nécessaires à la transmission du mouvement du moteur de compensation.
L'arbre de sortie comporte un pignon attaqué par une vis et un moteur asynchrone de
50 W alimenté en 50 Hz et commandé par tout ou rien.
Les vitesses possibles sont 0,1 c m / s et 0,2 cm/s ce qui donne comme efficacités diffé-
rentielles : 10 ou 20 pcm/s pour les barres Cd et 6, 5 ou 13 pcm/s pour les barres Ni.
Fins de course
1) - Compensation :
- La fin de course basse est fixée au bas du carter inférieur tournant.
- La fin de course haute est fixée à la partie fixe du carter supérieur et est commandée
par une came portée par la crémaillère.
2) - Pilotage :
Deux cames entraînées directement par l'arbre du moteur de pilotage actionnent les fins
de course pilotage haute et basse limitées à 12 cm.
De plus, des butées mécaniques limitent impérativement la rotation de cet arbre pour
que la course soit limitée à 15 cm.
Les fins de course électrique coupent l'alimentation des moteurs correspondants.
Repérage de position
La position absolue de la barre, par rapport au réseau est repérée à + 1 mm et trans-
mise au tableau de contrôle par 2 selsyns fin et grossier, attaqués directement par l'arbre du
pignon crémaillère par l'intermédiaire d'engrenages à rattrapage de jeux.
Le selsyn gros effectue environ un tour pour la course totale, soit 1094 mm (course utile
plus surcourses haute et basse). Le selsyn fin est lié au précédent par un rapport 10.
Temps de chute
Dans sa chute la partie coulissante entraîne : le pignon, le système de repérage absolu
et un disque de l'embrayage.
L'inertie de cet ensemble ainsi que le couple de frottement du joint tournant augmentent
de façon négligeable le temps de chute.
Ce dernier se décompose ainsi dans les conditions normales d'exploitation (avec circula-
tion d'eau et 57° de température moyenne d'eau).
1 COMPENSATION |
\£ ο
jCouples
IO IO
CJ Ο
Ο Ο l·—
cri
IV. 1 . 1 - L'étude de la répartition des vitesses entre les plaques, la présence des
chariots amont et aval risquant de provoquer une s ou s-alimentation des canaux latéraux.
IV. 1 . 2 - La mesure de la perte de charge qui ne devait pas, à débit égal, être supé-
rieure à celle des éléments combustibles afin de ne pas entraîner une sou s-alimentation des élé-
ments de contrôle. Cette perte de charge ne devait pas, d'autre part, augmenter rapidement en
fonction de l'enfoncement de l'élément de contrôle dans le coeur.
IV. 3 - Résultats.
IV. 3. 1 -
Les essais ont montré que :
- La répartition des vitesses à l'extrémité aval des plaques était en moyenne uniforme avec la
même dispersion que celle observée pour l'élément combustible et expliquée par les tolérances
de fabrication.
- La répartition des vitesses à l'extrémité amont des plaques était fortement perturbée par le
sillage d'un axe d'articulation situé dans le divergent du chariot amont.
Après une modification de l'articulation permettant la suppression de l'axe, la réparti-
tion à l'amont est devenue satisfaisante.
IV. 3 . 2 - Mesure_de_la__pe_rte_^e__charge.
Les essais et calculs ont donné les résultats suivants, pour une vitesse moyenne
entre plaques de 4, 50 m/s et une température de 68°C.
- perte de charge entrée plaques 0, 34 m CE.
- perte de charge par frottement sur les plaques (L = 0, 915 m) 4, 03 m "
- perte de charge sortie plaques 0, 11 m "
- perte de charge chariots 0, 38 m "
- perte de charge sortie chariot aval 0, 46 m "
- perte de charge traversée fourreau 0, 30 m "
soit une perte de charge totale de 5, 62 m C E .
Lorsque l'élément de contrôle est en position haute, le débit sort du fourreau au niveau
de la grille, dans une zone en dépression de 0, 88 m par rapport à l'aval, par suite de la vitesse
des jets issus des embouts des éléments combustibles. La différence de pression entre l'entrée
et la sortie des fourreaux est donc égale à la perte de charge des éléments combustibles majorée
de 0, 88 m, soit 6, 04 m. IL s'ensuit que la vitesse moyenne entre plaques de l'élément de contrôle
sera de 4,64 m/s.
- 173 -
Lorsque l'élément est en position basse, le débit sort dans une zone où la dépression
n'existe plus et la vitesse entre plaqvas est réduite à 4, 32 m/s, valeur acceptable puisqu'en cette
position, la puissance dégagée est faible.
- 175 -
CHAPITRE νΠΙ
INTRODUCTION
I - POINTS PARTICULIERS
I. 1 - Les aéroréfrigérants.
I. 1. 1 - Description détaillée des aéroréfrigérants.
1) Les faisceaux.
2) Les boîtes à eau.
3) Les tubes.
4) Les ventilateurs.
5) Le système de pulvérisation.
6) Les volets.
I. 1.2 - Caractéristiques thermiques nominales des aéroréfrigérants.
1) Première batterie d'aéroréfrigérants, circuit coeur.
2) Deuxième batterie d'aéroréfrigérants, circuit piscine.
3) Données relatives à l'air.
II - LE CIRCUIT COEUR
II. 1 - Description.
II. 1.1 - Circuit primaire.
II. 1.2 - Circuit secondaire.
II. 1. 3 - Circuit de veille.
II. 1. 4 - Circuit de convection naturelle.
6) Mesure de résistivité.
IV. 2 . 3 - Fonctionnement.
IV. 2 . 4 - Asservissement et automaticité.
V - CIRCUITS AUXILIAIRES
1 - LE COEUR -
La puissance fournie par le coeur est évacuée par les circuits suivants :
. Circuit coeur : 28 MW.
. Circuit des écrans de plomb : 0,24 MW par écran, soit 0, 96 MW au total.
. Circuit piscine : 1, 04 MW pour réchauffement des structures proches du coeur.
. Circuit du bassin de stockage : 0,2 MW pour les éléments de coeur usés.
Il est possible de stocker 3 coeurs complets.
Chaque coeur est actuellement prévu pour fonctionner 70 jours à la puissance nominale
de 30 MW. Les coeurs en stockage pourront donc avoir le temps de refroidissement minimum de :
1 jour,
- 70 jours,
- 140 jours.
2 - LES BOUCLES -
2°) Le.s_£irçuits_de_secours permettant le refroidissement du coeur en cas d'incident sur les cir-
cuits principaux.
- 180 -
- Circuit de veille,
- Circuit de convection naturelle.
4°) ^ ^
- Circuit de contre-pression des brides du caisson coeur pour éviter la pollution de
la piscine par l'eau du circuit coeur,
- Circuit de balayage des barres de contrôle,
- Circuit de balayage du bloc tubulaire.
Ces deux derniers circuits ont pour but d'éviter la corrosion des mécanismes qui pour-
rait être provoquée par l'eau stagnante et l'accumulation de particules actives.
I - POINTS PARTICULIERS
I. 1. 1 -
forment bride et sont coiffées par des boîtes à eau, l'une montée fixe sur la charpente, l'autre
mobile, pouvant glisser, ce qui permet ainsi la libre dilatation des tubes.
L'ensemble des tubes est rendu rigide au moyen.de six plaques supports, constituées par
des anneaux en zinc coulés s'imbriquant autour de plusieurs ailettes et serrés dans un chassis en
acier galvanisé au moyen de pièces appropriées. L'ensemble forme un faisceau assez rigide pour
que les tubes ne vibrent pas aux vitesses d'air considérées.
2) Le.s_boltes_à_eau.
Chaque boîte à la forme d'un parallélépipède réalisé en construction soudée.
Les joints d'étanchéité entre les plaques tubulaires et les boites sont en perbu-
nan. Le faisceau étant à 4 passes, la boîte d'entrée comporte des chicanes. Il n'y a pas de joints
perbunan entre ces chicanes.
Outre les tubulures d'entrée et de sortie, chaque boîte à eau est munie de deux piquages
pour purge d'air et vidange.
La boulonnerie des boîtes à eau est en acier inoxydable isolée électriquement des brides,
par des manchons et des rondelles plastiques.
3) Le_s_tubes_.
Le tube support des ailettes est en AG. 3 N.E. T. Il a un diamètre extérieur de
25 mm et a une longueur de 9, 750 m. L'épaisseur des tubes est de 1, 65 mm.
Le diamètre extérieur des ailettes est de 52 mm. Il y a 434 ailettes au mètre courant.
Le procédé d'enroulement des ailettes sous tension avec recouvrement intégral du tube
par le pied de l'ailette ayant la forme d'un L assure un contact parfait entre le tube et l'ailette.
Pendant l'enroulement l'ailette acquiert une forme trapézoïdale qui assure une bonne efficacité
thermique et une faible perte de charge côté air.
Le matériau des ailettes est l'aluminium A4.
A chaque extrémité, le déroulement de l'ailette est rendu impossible par la coulée d'un
anneau en zinc identique à ceux permettant l'assemblage des tubes en faisceaux.
Les tubes, une fois ailettes, ont été éprouvés un par un à l'eau sous une pression de
7, 5 bars, puis l'ensemble du faisceau monté a subi des épreuves d'étanchéité.
) tiL^XÇIrt dateurs.
Chaque unité dispose de deux ventilateurs hélicoi'des à hélices, à 3 pales.
Diamètre des pales : 4, 5 m.
Ces ventilateurs sont entraînés par des moteurs électriques triphasés asynchro-
nes d'une puissance nominale de 11 kW pour le circuit coeur, et de 15 kW pour le circuit piscine.
Vitesse de rotation des moteurs : 1. 450 tours/minute.
Des réducteurs ramènent la vitesse de rotation des pales à :
- 236 tours/minute pour le circuit coeur,
- 250 tours/minute pour le circuit piscine.
L'ensemble a été calculé pour que le niveau de bruit ne dépasse pas 90 dB à 10 m dans
l'axe de chacune des batteries.
- 183 -
Perte de charge du
fluide à refroidir : 0,283 bar
- AG3. Ν. Ε. T. pour toutes les tuyauteries voisines du coeur, les aéroréfrigérants, les réser-
voirs de pressurisation et de niveau. La composition de l'AG. 3 est donnée dans le chapitre
"BLOC-FILE".
Le traitement de surface suivant est, systématiquement, appliqué à toutes les surfaces
en AG. 3 qui doivent être au contact de l'eau déminéralisée.
- dégraissage au teepol ou trichlorétylène,
- rinçage à l'eau ordinaire,
- décapage à la soude,
- rinçage à l'eau ordinaire,
- passivation à l'acide nitrique,
- rinçage à l'eau ordinaire,
- passivation à l'acide nitrique,
- rinçage à l'eau déminéralisée,
- séchage.
- Acier inoxydable 18/8, pour tous les organes des différents circuits : tuyauteries, pompes,
vannes, réservoirs ainsi que l'intérieur de la piscine et du bassin de stockage.
La jonction des tuyauteries en AG. 3 et en acier inoxydable est réalisée à l'intérieur de
la piscine par des joints en perbunan.
Toutes les surfaces en acier inoxydable, ont subi le traitement suivant :
- dégraissage (NaOH ou Trichloréthylène),
- rinçage à l'eau ordinaire,
- décapage à l'acide nitrique dilué à l'eau déminéralisée,
- rinçage à l'eau ordinaire,
- passivation à l'acide nitrique,
- rinçage à l'eau déminéralisée,
- séchage.
CIRCUIT CŒUR
RESERVOIR DE
PRESSURISATION
CIRCUIT DE VEILLE
ο
II
CIRCUIT DE CONVECTION NATUF
c
w
CO
I
nn η
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PJ ?ΰ ÎS
nnn
H t-H I—I
H H H
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H
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> oo
G
Η
r
r
- 187 -
- Perbunan.
Tous les joints utilisés pour les circuits d'eau sont en perbunan nuance "JOINT-FRAN-
CAIS" PDM 752.
Les joints des batardeaux sont en perbunan S 6510.
1° - Le circuit primaire qui pressurise et refroidit le coeur grâce à un écoulement par gravité
entre deux réservoirs.
2 e - Le circuit secondaire qui relève l'eau du réservoir de niveau (bas) au réservoir de pressuri-
sation (haut). Entre ces deux réservoirs, l'eau traverse les aéroréfrigérants qui évacuent
la puissance dégagée par le coeur.
3° - Le circuit de veille en parallèle avec le précédent peut évacuer après chute de barres et
arrêt des pompes principales, et notamment en cas de coupure d'alimentation électrique, la
puissance résiduelle dans un échangeur classique eau/eau dont le secondaire est alimenté par
l'eau du bassin de stockage.
II. 1 - Description
II. 1. 1 -
Le refroidissement du coeur est assuré par une circulation d'eau à travers les élé-
ments combustibles. Cette circulation est obtenue par écoulement par gravité de l'eau d'un réser-
voir haut à un réservoir bas. L'ensemble de ces deux réservoirs constitue le "CHATEAU D'EAU".
La différence des niveaux entre ces deux réservoirs représente la perte de charge dans
le circuit.
Le niveau dans le réservoir de pressurisation est maintenu constant par débordement
dans le réservoir de niveau.
Il est prévu 5 orifices de trop-plein permettant de choisir la pressurisation parmi 5 va-
leurs possibles.
La distance entre chaque orifice est de 2, 5 m ce qui correspond à des pressions de fonc-
tionnement de :
. 4, 000 bars
. 3,750 "
. 3,500 "
. 3,250 "
. 3,000 "
(pressions absolues à l'amont des éléments combustibles)
En amont et en aval du coeur on a ménagé la possibilité d'introduire une perte de charge
additionnelle ajustable pour compenser les marges de sécurité introduites dans les calculs des
pertes de charge.
Un filtre à crépine situé à la sortie du réservoir de pressurisation protège le coeur contre
l'introduction de corps étrangers.
En aval du coeur, un bac de désactivation augmente le temps de transit de l'eau entre le
16 19
coeur et l'extérieur de la piscine pour réduire l'activité des nuclides actifs à vie courte ( Ν - Ο)
Ce bac de forme torique est situé au fond de la piscine.
Volume approximatif du bac de désactivation 35 m
Temps de transit mesuré 68 sec. au débit nominal
Les tuyauteries d'entrée et de sortie forment deux siphons qui traversent la paroi de la
piscine à 1, 80 m du niveau d'eau nominal. Ces tuyauteries sont soudées au revêtement inoxydable
- 189 -
de la piscine.
Elles traversent ensuite la zone sable* une paroi de 50 cm de béton, puis descendent par
un puits vers les pompes. A leur entrée dans le puits elles sont chacune raccordée à un casse-
siphon destiné à éviter la vidange du coeur en cas de rupture de tuyauterie à l'extérieur de la
piscine (voir Tome II).
Aucun organe mécanique de commande (notamment aucune vanne) n'existe sur ce circuit,
afin d'écarter tout risque d'accident par défaut de fonctionnement de ces organes.
Les casse-siphons sont constitués par deux piquages qui débouchent à l'air libre dans la
tour du château d'eau.
Les vannes de convection naturelle sont à ouverture rapide et s'ouvrent sous l'action d'un
ressort maintenu bandé par un verrou mécanique. Le déverrouillage de celui-ci est obtenu par
l'action d'un contrepoids, qui est lui-même verrouillé en position haute.
Le déverrouillage du contre-poids, qui provoque sa chute et par suite l'ouverture rapide
des vannes, s'effectue depuis la salle de contrôle par 4 commandes mécaniques entièrement indé-
pendantes1*. Cette disposition a été jugée préférable à la commande pneumatique qui avait primi-
tivement été envisagée.
La fermeture des vannes s'effectue manuellement en manoeuvrant un volant sur la tête
de la vanne. Le contre-poids doit être replacé en position haute et verrouillé.
Après fermeture de la vanne et verrouillage, le volant doit être ramené en position arriè-
re : vanne armée. Si les 4 volants ne sont pas tous en position arrière, une signalisation sur le
tableau des "EAUX" en salle de contrôle indique l'indisponibilité des vannes et interdit le fonc-
tionnement du réacteur.
Les différentes positions possibles de chaque vanne sont signalées sur le tableau "EAUX"
de la salle de contrôle.
II. 2. 1 - j ^ ^ ^ j £ j ^ _ _ j £ j _ ^ _
L'ensemble du circuit est calculé pour répondre aux caractéristiques nominales sui-
vantes :
Puissance 28 MW
Débit 0, 435 m / s
Température :
entrée coeur 50 C
sortie coeur 65 C
Pression max. à l'entrée des éléments '
combustibles 4, 2 bars absolus
Pertes de charge :
- entre le réservoir de pressurisation et
l'entrée des éléments combustibles 0, 318 bar
- entre l'entrée et la sortie de la partie
combustible 0, 6 bar
Remarques préliminaires.
D'une manière générale, toutes les grandeurs hydrauliques (débit, pression, niveaux)
son?" .l'abord transformées par un capteur en indications de pression ou de pression différentielle
aut V' les d'un organe déprimogène (diaphragme). Un transducteur transforme ensuite l'indica-
tion tie pression en grandeur électrique.
Les ensembles capteur-transducteur (TEC) sont des dispositifs à balance de forces qui
effectuent une mesure de zéro, ou un courant électrique de 0 à 10 mA engendre une force que l'on
oppose à la force due à la pression.
Plusieurs sortes de TEC sont utilisées, où l'intensité de courant est respectivement
proportionnelle à la pression, à la pression différentielle, où à la racine carrée de la pression
différentielle. Dans ce dernier cas, l'intensité de courant est proportionnelle au débit mesuré.
- Les températures sont mesurées au moyen de thermorésistances à fil de platine d'une
résistance nominale de 100 ohms à 0°C. Les thermorésistances sont disposées dans des doigts
de gant étanches (1, 2, 3 ou 4 sondes par doigt de gant).
Elles attaquent des transducteurs également du type TEC qui délivrent un courant continu
de 0 à 10 mA proportionnel à l'écart entre la température mesurée et 0°C.
- Quand la mesure d'une grandeur doit servir à plusieurs usages à la fois, par exemple
indication et action de sécurité, on utilise plusieurs détecteurs et on les spécialise. Exemple :
1/ le débit Q (voir plus loin) est mesuré par un TEC du type QH alimentant les appareils de
mesure et de régulation, et trois TEC du type PDM alimentant les circuits de sécurité (montage
en 2/3).
2/ pour la mesure de Τ (voir plus loin) chaque doigt de gant comprend 4 sondes :
- une pour la mesure T o
Ci
Q 2 - Mesure continue du débit dans le collecteur de sortie coeur par 4 TEC dont l'un est
réservé à la mesure et les autres à un circuit 2/3.
Indication et enregistrement en salle de contrôle
Préalerte pour le seuil MAXI
Arrêt des barres pour le 1er seuil MINI.
Chute des barres pour le 2ème seuil MINI, et le 2ème seuil MAXI.
Q 5 - Mesure continue du débit dans le circuit de relevage (secondaire coeur).
Indication et enregistrement en salle de contrôle.
Arrêt des barres pour le seuil MINI.
Q 11 - Mesure du débit primaire à l'aval de l'achangeur de veille.
Indication en salle de contrôle
Préalerte pour le seuil MINI.
par l'eau du circuit coeur primaire. Le résultat est enregistré et indiqué au tableau de commande.
La différence (T - T J est également enregistrée au tableau de commande.
Ci X
- 199 -
5) Les mesures de pH
pHp Mesure continue du pH de l'eau du circuit coeur en amont des aéroréfrigrèrants.
Indication et enregistrement en salle de contrôle.
6) Mesure de résistivité
P_ Mesure continue de la résistivité de l'eau du circuit coeur en amont des aéroréfri-
gérants.
Indication et enregistrement en salle de contrôle.
Les mesures de pH et de résistivité ne jouent aucun rôle de sécurité, elles servent uni-
quement à contrôler le bon état des circuits.
Les causes pouvant entraîner les variations de débit peuvent être temporaires ou perma-
nentes.
Les causes permanentes sont :
- Fuites sur le circuit primaire,
(augmentation de Q).
- Fuites sur le circuit secondaire,
(diminution de Q).
- Colmatage du filtre F5.
(diminution de Q).
- Colmatage du filtre F4.
(diminution du débit de relevage donc diminution de Q)
Les causes temporaires sont :
- Transitoires de reprise d'une pompe de relevage par son secours (diminution de Q)
- Diminution ou annulation passagère du débit d'appoint Q (Diminution de Q).
ό
Le diagramme de la chaîne de régulation utilisé est représenté sur le schéma ci-dessous.
Circuit Q2
Q2C N2
R1 R2 V C.E.B. R»îmeir«
*#- Coeur
N2
Q2
On voit sur ce diagramme qua ce régulateur est un régulateur cascade : le débit mesuré
Q o est comparé au débit de consigne Q^.
Le diagramme d'erreur attaque un premier régulateur R... La sortie de ce régulateur
fournit le point de consigne d'un second régulateur R o . Ces points de consigne sont comparés à la
valeur du niveau N» dans le réservoir de niveau. La sortie de R_ fournit le signal de commande
de la vanne n° 549 par l'intermédiaire d'un convertisseur électro-pneumatique et d'un servo-mo-
teur pneumatique. L'ouverture de cette vanne agit sur le soutriage q1, ce qui règle le niveau N«
du réservoir de niveau et par suite, le débit Q dans le coeur.
II. 2. 3 - Contrôle.J^^uti^J^J-^^ÇiïLE^a^r^d^n^^^dji^^oeur^.
Les variations de la température à l'entrée du coeur ne sont pas corrigées automa-
tiquement mais on peut les corriger manuellement, dans une certaine mesure, grâce à la souples-
se des commandes des aéroréfrigérants.
Les causes de variation sont :
- la variation de la puissance thermique du coeur (dérive lente ou variation rapide, cyclage, etc. )
- la variation des conditions de refroidissement des aéroréfrigérants et principalement les fluc-
tuations de la température de l'air et des conditions atmosphériques.
- 201 -
II. 2. 5 - R£fj?£yî?Jï£m£ntJ^Jl°£Hr_aJRrâ.s_H
Dans le cas d'arrêt des pompes du circuit coeur, la chute des barres de sécurité, si
elle n'a pas déjà eu lieu, intervient sur le signal du franchissement du seuil minimum sur le
débit Q2.
Les moyens utilisables pour évacuer la puissance dégagée dans le coeur sont chronolo-
giquement :
1° - L'écoulement par gravite de la réserve d'eau contenue dans le réservoir de pressurisation.
Cette réserve est largement suffisante pour refroidir le coeur pendant un temps variable
de 450 à 550 secondes suivant la pression, étant donné que la puissance dégagée par la pile dé-
croît beaucoup plus rapidement que le débit d'eau.
Après la chute des barres la vanne n° 549 est mise automatiquement en position fermée,
à la suite du défaut de repérage (asservissement à Q 5).
- 202 -
II. 2. 6 - £ ^ y ^ ^ £ j _ ^ ^ ^ £
1) La mise en marche successive de 3 pompes principales déclenche l'ouverture de la vanne 49bis
15 minutes après le démarrage de la première pompe, la vanne 549 étant toujours fermée.
2) La mise en marche d'une pompe au moins du circuit de veille déclenche l'ouverture de la vanne
49 bis.
3) L'arrêt d'une quelconque des 3 pompes principales provoque la mise en route de la quatrième
pompe.
4) L'arrêt simultané des 3 pompes principales provoque la mise en route de l'une des pompes du
circuit de veille.
5) Le non démarrage de la pompe du circuit de veille sollicitée provoque la mise en route de la
deuxième.
6) Les pompes principales sont simultanément arrêtées par coupure du secteur, par signal D. R. G.
coeur et par signal de la chambre y du château d'eau.
- 203 -
Le circuit piscine a pour but d'assurer une circulation d'eau dans la piscine afin :
- d'évacuer la chaleur dégagée dans la piscine par les boucles et par le coeur (principa-
lement sous forme d'échauffé ment 7) soit 6, 4 MW.
- d'éviter la remontée en surface des nuclides radioactifs prenant naissance au contact
du coeur, notamment l'azote 16 de forte activité spécifique, mais de vie courte (période
7, 4 secondes), et surtout du sodium 24 (période : 15 heures) et du manganèse 56 (pé-
riode 2, 58 heures).
L'eau de la piscine permet, de plus, d'assurer une circulation pour le refroidissement
des écrans de plomb.
Le circuit des écrans de plomb rejoint le collecteur de retour du circuit piscine. Un jeu
de vannes permet d'opérer cette jonction en amont ou en aval des aéroréfrigérants.
- la salle des mécanismes de contrôle (volume 50 m ) étanche à l'eau sous une pression
de 4 bars, ce qui provoquerait une baisse de niveau dans la piscine de 0, 80 m en cas
de rupture de l'étanchéité du bloc tubulaire.
Un faux plancher au niveau 288, 50 soit 11, 30 m au-dessous du niveau nominal de l'eau
dans la piscine est constitué d'une structure de poutres en I en acier inoxydable qui servent de
support au chariot des boucles. Il est recouvert de tôles qui délimitent une zone réservée à certains
. 204 -
J
^^Vvp
SCHEMA RSCINE
FIGURE νΠΙ. 11 -
1 _ Caisson Coeur
2 _ Eléments combustibles
3 _ Barres de Contrôle
4 _ Carter d'entrée d'eau
5 _ Couvercle
S _ Déflecteur
7 _ Dispositif contre l'envoi des éléments combustibles
8 _ Carter de sortie d'eau
9 _ Platine du bloc Tubulaire
10 _ Bloc Tubulaire
11 _ Ecrans de Plomb
12 _ Baffles
13 _ Chambres de Mesure
14 _ Salle des Mécanismes des Barres
15 _ Entrée d'eau Circuit Coeur
16 _ Sortie d'eau Circuit Cœur
17 _ Bac de Désactivation Circuit Cœur
18 _ Bac de Désactivation Circuit des Ecrans de Plomb
19 _ Tuyauterie de Convection Naturelle
20 _ Bouches de Convection Naturelle
21 _ Entré·, d'eau Circuit Piscine
22 _ Sortie d'eau Circuit Piscine
23 _ Trop-plein Piscine
24 _ Couronnement Margelle
25 _ Couvercle
26 _ Cuvelage Piscine
27 _ Faux plancher
28 _ Rail de Guidage des Boucles
29 _ Chariot des boucles
organes des différents circuits d'eau. L'étanchéité de la zone ainsi délimitée par rapport, au reste
de la piscine est relative, mais les essais ont montré qu'elle était suffisante pour permettre d'as-
surer le refroidissement des tubes de force des boucles (voir ci-dessous).
Ce faux plancher a été conçu pour constituer un volume de désactivation pour l'eau du
circuit piscine.
g
Volume approximatif 16 m
Un cloisonnement vertical en spirale oblige l'eau de sortie piscine à faire environ
2 tours, soit un temps de transit calculé voisin de 58 secondes.
L'entrée d'eau piscine se Tait au moyen d'une crépine circulaire située au niveau 295, 55
et interrompue au droit du canal de transfert. L'alimentation en eau se fait en 4 points (NE, NO,
SE, SO) par piquages sur le cuvelage.
•La section de la crépine est rectangulaire de faible épaisseur pour réduire l'encombre-
ment. Cette section est variable pour permettre une injection régulière du débit.
L'injection d'eau se fait dans la piscine par des busettes de 80 mm de diamètre, régu-
lièrement réparties autant qu'il a été possible, compte tenu des obstacles sur les parois.
Les busettes situées derrière les boucles (6 sauf boucles nord) sont coudées à 90° et
injectent l'eau vers le bas.
Les busettes situées entre les boucles (36 au total) sont inclinées à 30° sur l'horizontale.
Ce mode d'injection a été adopté après une étude sur maquette des écoulements dans la
piscine. C'est la configuration qui s'est révélée la plus favorable pour réduire les remontées
d'eau active.
Des diaphragmes ajustés suivant les besoins peuvent être intercalés entre les busettes
et la crépine.
Sorties d'eau piscine. L'eau injectée dans la piscine par les busettes crée des courants
destinés à refroidir les échangeurs de boucle.
Elle est ensuite reprise en haut du bloc-pile, sous les entrées d'eau de ce dernier, par
les voiles ou baffles disposés autour du coeur. Ces voiles créent des canaux particuliers à chaque
boucle, le long desquels circule l'eau, en refroidissant le tube de force et les écrans de plomb.
L'eau de la piscine traverse ensuite le faux plancher, au droit du socle de la pile, par
2
des orifices (section =$= 400 cm ) et passe dans le volume de désactivation situé sous le faux
plancher. Des clapets manoeuvres manuellement depuis la margelle permettent d'arrêter par-
tiellement le passage de l'eau de refroidissement d'un canal de boucle et de régler ainsi le débit
de refroidissement du tube de force.
La sortie d'eau piscine est reprise par les deux tuyauteries en acier inoxydable, de
350 mm de diamètre, qui se rejoignent dans la zone sable, après avoir circulé sous le faux
plancher.
NOTA : La distribution de l'eau dans la piscine, ainsi que la répartition dec aspirations ont été
définies à la suite d'études effectuées à la S OGRE AH. Le compte-rendu de ses essais est
détaillé dans le chapitre "Tome II".
- 208 -
2) Mesures de températures.
T . Mesure continue de la température de sortie de la piscine.
5
Indication et enregistrement en salle de contrôle.
Préalerte sur le seuil MAXI.
T_, Mesure continue de la température de sortie des écrans de plomb. (Un doigt de gant
par tuyau, deux sondes par doigt de gant).
Indication en salle de contrôle.
Préalerte pour le 1er seuil MAXI.
Chute des barres pour le 2ème seuil MAXI. (4 signaux indépendants, sans coinci-
dence).
To Mesure continue de la température d'entrée aux aéroréfrigérants. (Deux sondes)
ο
4) Mesures du niveau.
NQ Mesure continue du niveau de l'eau dans la piscine par un manomètre absolu immer-
o
6) Mesures de résistivité.
Ρ Mesure continue de la résistivité de l'eau du circuit piscine en amont des aéroréfri-
gérants.
Indication et enregistrement en salle de contrôle.
III. 4 . 3 - Fonctionnement.
Les deux grandeurs susceptibles de varier sont le débit et les températures. Il n'a
pas été prévu de réglage automatique oe ces deux grandeurs.
1) Le débit.
Les causes possibles de diminution (seul sens de variation défavorable) sont :
- Panne d'une pompe (or, il a été prévu une pompe de secours à la mise en marche automatique).
- Fuites ou ruptures de tuyauteries.
Aucune action de sécurité n'est prévue sur le débit. L'arrêt du réacteur consécutivement à la
diminution du débit est laissé à l'initiative du Chef de Quart.
A la suite de ces accidents la température s'élève lentement. A titre indicatif, si le dé-
bit s'annule, le réacteur fonctionnant à la puissance nominale, l'élévation de température de l'eau
de la piscine sera de 5°C/heure environ, en supposant le système adiabatique.
2) La température.
Même système de régulation manuelle avec les aéroréfrigérants, que pour le cas du
circuit coeur.
III. 4. 4 - £^^^£?2£^ j : _ ^ j J E
1) L'arrêt d'une quelconque des deux pompes du circuit piscine provoque la mise en route de la
troisième.
2) L'arrêt de la pompe en service du circuit des écrans de plomb provoque la mise en route de
la deuxième.
3) Les pompes du circuit des écrans de plomb sont branchées sur le réseau des auxiliaires secou-
rus.
4) La défaillance simultanée des deux pompes du circuit des écrans de plomb provoque l'ouverture
automatique du clapet situé sur R16 et le passage en régime d'écoulement par gravité. Ceci
se fait simplement par le jeu des différences de pression dans le circuit.
- 211 -
Températures (extrêmes)
- Circuit de veille à l'arrêt :
température dans le bassin de stockage . . . . 35°C
température de sortie 38eC
IV.2.2 - Me^ures^ffectuées.
1) Mesure de débit.
Q 1 2 Mesure continue du débit dans le circuit à la sortie du bassin de stockage.
Indication en salle de contrôle.
Préalerte pour le seuil MINI.
2) Mesures de températures.
Τ _ Mesure continue de la température d'entrée du circuit du bassin de stockage.
Indication en salle de contrôle.
Préalerte pour le seuil MAXI.
T_ Mesure continue de la température de sortie.
Indication et enregistrement en salle de contrôle.
Préalerte pour le seuil MAXI.
3) Mesures de pression.
Les mesures de pression sont effectuées sur les collecteurs d'aspiration et de refoule-
ment des pompes par des manomètres placés sur les murs des casemates.
4) Mesure de niveau.
N. Mesure du niveau dans le bassin de stockage par un manomètre immergé dans le
fond du bassin.
Préalerte pour le seuil MINI.
5) Mesure du pH.
pHg Mesure continue du pH du circuit du bassin de stockage en amont des aéroréfrigé-
rants.
6) Mesure de résistivité.
p. Mesure continue de la résistivité de l'eau du circuit du bassin de stockage en amont
des aéroréfrigérants.
IV. 2. 3 - Fonctionnenient.
Les grandeurs susceptibles de varier sont le débit et les températures sur lesquelles
aucune action de sécurité n'est prévue et qui ne sont pas régulées automatiquement.
Comme pour l'eau de la piscine l'élévation de la température est lente. A titre indicatif
elle atteindrait 20 à 25°C au bout d'une journée dans l'hypothèse que le débit se soit annulé peu
après la mise en stockage d'un coeur, et en négligeant les pertes thermiques.
- 214 -
C'est en considération de cela que le débit de ce circuit a été calculé pour n'évacuer que
0,2 MW (0, 7 p. 100 Ρ ). Cette valeur représente la puissance résiduelle dégagée par un coeur
η
complet un jour après arrêt de la pile.
V - CIRCUITS AUXILIAIRES
V.2.2 - Contrôle^^régulation.
V. 2 . 2 . 1 - Caractèristigues nqminale_s_ :
Débit de 0 à 1 m 3 /h
Pression réglable de 0 à 3, 5 bars relatifs.
Température dépend de la température
de l'eau à la sortie de la station
d'épuration soit 35 à 38°C
V. 2 . 2 . 2 - Mesures^ffectuées :
1) Débit : localement par rotamètre.
2) Pression : localement par manomètra.
V. 2 . 2 . 3 - Ré_^.age_de_la.jH;e_ssion_:
Π. est effectué en aval de la pompe par le soupape de décharge S i .
V. 2 . 2 . 4 - Asservissement ^ ^ ^
Le signal de niveau bas de la bâche R7 provoque l'arrêt de la pompe déjà en service
ou son interdiction de démarrage.
V. 3 - Circuit de balayage des espaces morts du bloc tubulaire.
Ce circuit assure le balayage dans les jeux :
- du bloc tubulaire,
- des traversées des barres de contrôle,
- des traversées des mécanismes de mesure.
V. 3. 1 - Description du circuit.
L'eau injectée dans ce circuit est prélevée au même endroit que celle du circuit du
balayage des barres de contrôle décrit ci-de s su s.
La pression du circuit est légèrement supérieure à la pression crée par la hauteur
d'eau dans la piscine.
Le débit est assuré par une seule pompe : P25.
Ce circuit est également équipé d'une soupape de décharge S6 en aval de la pompe.
V. 3. 2 - ÇontrCae^régulation.
V. 3. 2. 1 -
Débit de : 0 à 1 m 3 /h
Pression réglable de 0 à 2 bars
Température dépend de la tem-
pérature de l'eau à la sortie de
la station d'épuration soit 35 à 38°C
V. 3.2. 2 - MÎS^JËS.^ÎÎÊ.^^SÊ
1) Débit : localement par rotamètre.
2) Pression : localement par manomètre.
- 216 -
V. 3.2. 3 -
Le réglage de la pression est effectuée en aval de la pompe par la soupape de dé-
charge S6.
V. 3.2. 4 - A s _ s e r v i s £ e m e n t _ e t _ ç ^ ^
Le signal de niveau bas de la bâche R7 provoque l'arrêt de la pompe déjà en service
ou son interdiction de démarrage.
DEBITS
Q1.01
mini
04
Préalerte entrée entree circuit
cœur coeur cœur vers
04
maxj mini sort» maxi 4k
piscine
09
maxi
03
mini,
06
mini
arrivée arrivée
-MU, eau
011
mini,
circuit
de
012
mini
08A Q8B
mini
refroidi sortie sortie
bassin épura, épura,
Q10
maxi maxi
02
sortie
cœur
et écrans epuree épurée
bîcheRÇ
de Pb cœur piscine veille stockage tion tion
Arrêt 05. 0.10 02
mini mini mint
des débit débit., sortie
relevage refroidis
barres pompe écrans cœur
cœur de Pb
Chute 02 02
des maxi mini
barres
TEMPERATURES
T1 T4 T5. T6. T8 T9 T10 T11 T2 T7A T7B
maxj maxi maxi maxi max; maxj maxj maxi maxi maxi maxi
Préalerte entrée sprtje, sortie sortie entree entree circuit sortie sortie sortie
cœur jeroreFn liscine bassin deaeroréfri piscine lassin m cœur cl
coeur stockage piscine stockate veille f. W
Arrêt
des
barres
NIVEAUX
N2 N2. N.7. N8 N8 N9 N4A N4A N4B N4B N5A N5A N5B N5B
mini maxi mini - 2m - 5 m - 2 m mini maxi mini maxi min i maxi mini maxi
Préalerte chateau chateau réserve liscine liscine bassin bâche bâche bâche bâche bâche bâche bâche bâche
d'eau d'eau -MU- stockage
epuree
bas bas ran active RS R9 PÎ9 R'9 R10 RIO R'10 R'IO
Arrêt
des
barres
Chute N1B
mini
des
Chateau
barres déau haut
Vannes
PRESSIONS CALCULATEURS </49bis
Arrêt
ouverte
des
barres
Chute PI
mini
des
2/5
barres
FIGURE VIII. 14 -
- 218 -
vers Ampli embrayage vers Ampli embrayage vers Ampli relais SBPC
Signal Declancheur
TEC
Entrée Ampli
0 Signal ipéchncheur
pression TEC Embrayage
P1 1
Signal irwbnrh,,,,.
TFPT I TEC
Declancheur
CHAPITRE IX
CIRCUIT D'EPURATION
1.1 - But et principes généraux.
1.2 - Description des circuits.
1.2.1 - Les prélèvements : alimentation de R9 et R9\
1 ° - Prélèvement dans le circuit coeur.
2° - Autres prélèvements.
3° - Bâche s-tampons R9 et R 9 \
1.2.2 - La station d'épuration.
1° - Circuit d'entrée à l'épuration.
2° - Station d'épuration.
A/ Préfiltration.
B / Dégazage sous vide.
C/ Echangeurs d'ions.
D/ Filtration finale.
1.2. 3 - Circuit de sortie d'épuration.
I. 3 - Contrôle et régulation.
I. 3.1 - Caractéristiques nominales.
I. 3.2 - Mesures effectuées.
Λ
1) Mesures de débit.
2) Mesures de niveau.
3) Mesures de pH.
4) Mesures de résistivité.
I. 3. 3 - Fonctionnement.
1) Remplissage du réservoir R6.
2) Alimentation des bâches R9 et R9'.
3) Circuit d'entrée d'épuration.
4) Station d'épuration.
5) Circuit sortie épuration.
- 220 -
ΠΙ. 1 - Description.
III. 2 - Contrôle et régulation. .
III. 2. 1 - Mesures effectuées.
III. 2.2 - Fonctionnement.
Dans ce chapitre sont groupés tous les circuits dont l'importance n'est pas vitale pour la
marche de la pile, mais dont la présence est indispensable pour assurer le fonctionnement correct
des circuits principaux.
Ces circuits de servitude comprennent :
- le circuit d'épuration et de remplissage,
- le circuit de vidange des bassins et des tuyauteries,
- le circuit de récupération des fuites,
- le circuit de stockage et d'évacuation des effluents actifs.
I - CIRCUIT D'EPURATION
Le prélèvement normal est effectué par le circuit de réglage du débit dans le coeur, à
partir du piquage dans le réservoir de niveau : débit Q4 contrôlé par la vanne n° 549.
2 ° - Autre_s_£rélèvements.
Dans tous les bassins le prélèvement normal s'effectue en surface par le trop-plein.
- Prélèvement piscine.
La goulotte de débordement est située tout autour de la piscine au niveau normal de l'eau.
Sur le collecteur du trop-plein se trouve le filtre FI à grosses mailles qui retient les
- 223 -
corps solides avant R9 et R9'. Sur ce collecteur on trouve également un clapet anti-retour AR22.
3° - Bâcjie£^tam£ons_R9_etJR9^.
Les bâches-tampons R9 et R9' installées à l'intérieur des bâches de vidange RIO et RIO*
ont les caractéristiques suivantes :
- Diamètre 4, 3 m
- Hauteur 4, 9 m
g
- Volume 80 m environ
Ces bâches peuvent recevoir en plus de tous les prélèvements cités ci-dessus l'alimen-
tation en eau épurée neuve en provenance de la station de déminéralisation.
Cette eau est stockée dans le réservoir tampon R6 dont les caractéristiques sont les
suivantes :
- Diamètre 3m
- Hauteur 7, 9 m
3
- Volume 48 m environ
Le trop-plein du réservoir R7 contenant l'eau en provenance de la station d'épuration
rejoint également les bâches R9 et R91.
1.2. 2 - La.jtation^^épuratioii.
Sur chacune des bâches R9 et R9' il n'existe qu'un seul piquage de départ vers les
pompes de l'entrée épuration P16, P17, P18. L'alimentation de l'une ou l'autre de ces pompes,
à partir de R9 ou R91 est commandée par un jeu de vannes manuelles.
Un filtre à mailles larges protège les pompes contre les matériaux solides :
- F3 sur le circuit provenant de R9 peut être isolé à l'anaont par la vanne VI5.
- F2 provenant de R9' peut être isolé à l'amont par la vanne V13.
- Ajustement du pH,
- Filtration finale.
A
/ Infiltration. (Pig. K. 2)
Un filtre de type à cartouches interchangeables (60 cartouches) est installé au début du
circuit. Le remplacement des cartouches usées et radio-actiyes par des cartouches neuves peut
se faire à distance. L'évacuation des cartouches usées se fera par container spéciaux.
C/ Edhangeur^^^pjnSi
Le poste de déminéralisation comprend :
- Un premier échangeur qui assure l'élimination des cations. Il est garni de résines IR 120 de
ROHM et HAAS permettant de traiter 1. 000 équivalents grammes.
- et un second qui assure l'extraction des anions.
Il est garni de résines AMBERLITE IRA-400 assurant le traitement de 900 équivalents grammes
Les échangeurs d'ions utilisés sont à lits séparés régénérables.
(Fig. Κ. 4)
La régénération des résines est effectuée à l'aide d'acide nitrique qualité industrielle
pour les résines cationiques et à l'aide de soude pure pour les résines anioniques (sans trace de
- 226 -
mercure).
L'évacuation des résines usées s'effectue par pompage d'un mélange résine (30 p. 100
environ) et eau sous forme de boue.
Le pompage est fait à la partie inférieure de l'échangeur, et dirige le mélange vers le
séparateur.
Après passage dans le séparateur, l'eau motrice radioactive est recyclée par la pompe
et n'est évacuée qu'après la fin de l'opération de stockage de toutes les résines dans le séparateur.
L'évacuation de l'eau active est effectuée vers le S. T.E.
Le remplissage en résines neuves des échangeurs d'ions s'effectue à partir de la terras-
se du bâtiment. Deux dalles mobiles permettent l'accès à l'orifice situé à la partie supérieure
de chaque bidon. Cet orifice est normalement obturé par une tappe pleine boulonnée.
D/ Filtrati£n_final£.
Par sécurité il est prévu une filtration de l'eau avant stockage dans la bâche R7, dans
le but d'éliminer les particules de résines qui pourraient se trouver entraînées par l'eau.
Le filtre utilisé est identique à celui de la préfiltration.
Aucun dispositif spécial d'évacuation n'a été prévu, les cartouches colmatées ne présen-
tent pas de danger du point de vue activité. •
I. 3 - Contrôle et régulation.
I. 3. 1 -
g
- Débit à épurer 50 m /h en continu.
- Température de l'eau à épurer 40°C.
- 230 -
(w==^^^==B Q
en
ce
FIGURE IX. 5 - CIRCUIT D'ALIMENTATION EN EAU EPUREE.
- 231 -
I. 3.2 - Mesures^ffectuées :
1) Mesures de débit :
Q_ Mesure continue du débit d'arrivée d'eau épurée dans le réservoir de pressurisation.
ô
Indication et enregistrement en salle de contrôle.
Préalerte sur le seuil MINI.
Q Mesure continue du débit de fuites admises par la vanne n° 549.
Indication et enregistrement en salle de contrôle.
Préalertes sur les seuils MAXI et MINI.
Q. Mesure par débitmètre du débit d'arrivée d'eau épurée dans la piscine.
D
4) Mesures de résistivité :
P1 Mesure continue de la résistivité de l'eau du circuit d'épuration en amont du r é s e r -
voir R7.
Indication et enregistrement en salle de contrôle.
- 232 -
L'eau déminéralisée neuve, non radio-active, est .produite par la station de remplis-
sage située au bâtiment "ENERGIE".
Cette station est capable de fournir 5000 m en 48 heures soit le remplissage complet
de tous les bassins.
La pression disponible à la sortie de la station est de 5 b a r s .
L'isolement du circuit de remplissage de R6 est effectué à partir de la vanne manuelle
V109.
Cette disposition permet à la bâche R6 de jouer le rôle de réservoir de stockage pour les
besoins du bâtiment énergie en eau déminéralisée pendant les périodes où la station n'est pas en
service.
Le trop-plein du réservoir R6 dirige vers l'égoût un éventuel excès d'eau.
2) AHmenteti£n_dje_sJbJjches_R9_et_R9J.
. L'admission d'eau, à partir de R6, dans R9 et R9' est commandée par les vannes élec-
triques V23 pour R9 et V17 pour R 9 \
Le fonctionnement de ces vannes est asservi aux contrôleurs de niveau, Ν . et Ν .. :
4a 4b
- ouverture par niveau bas,
- fermeture par niveau haut.
Ces vannes peuvent être également manoeuvrées à distance depuis le tableau "EAUX"
en salle de contrôle.
Tant que la deuxième ligne d'épuration ne sera pas installée il est prévu de fonctionner
sur l'une ou l'autre seulement des bâches R9 ou R91.
3) Circuit _
L'eau est reprise dans les bâches R9 ou R9' par les pompes entrée-épuration soit au
t r a v e r s du filtre F3, soit au travers du filtre F2.
Les pompes PI7 et PI8 sont normalement affectées à la reprise de l'eau dans R9 ou R9 1 .
Une pompe sert de secours à l'autre. Ce secours est automatique. La mise en service
de l'une des pompes place l'autre automatiquement en position de secours. La pompe P16, en
l'absence d'une deuxième ligne d'épuration ne sert que dans des cas particuliers en fonctionnement
normal. La pompe P16 est isolée par les vannes de sectionnement VI et V2. Les vannes V8 et V9
sont également fermées.
4) Stati£n_d_'_é£urati£n.
A la sortie du dégazeur, l'eau est reprise par les pompes P42 et P43 et refoulées à
t r a v e r s les colonnes des résines et le filtre de sortie jusqu'à la bâche-tampon R7.
- 233 -
Lors d'un arrêt de la station d'épuration pour régénération la station peut être by-passée.
De plus, dee by-pass partiels sont prévus sur chaque appareil. En cas d'incident sur les pompes
de reprise de l'eau dégazée, P42 et P43, la montée de l'eau dans le dégazeur provoquera la fer-
meture de la vanne de régulation de niveau.
La montée en pression du circuit provoque l'ouverture de la soupape S4. Le circuit coeur
continue ainsi à être alimenté en eau épurée afin de permettre le fonctionnement normal de la régu
lation de débit.
Le fonctionnement des 3 pompes sortie épuration est identique à celui des 3 pompes
d'entrée épuration.
P en 1>absence
21 d'une deuxième ligne d'épuration ne sert que dans les cas particuliers.
Cette pompe est isolée par les vannes de sectionnement V95 et V96.
Les pompes P19 et P20 sont affectées normalement à la distribution de l'eau épurée
dans l e s circuits.
Une pompe sert de secours à l'autre. Ce secours est automatique. La mise en service
de l'une des pompes place l'autre automatiquement en position de secours.
Le débit d'eau épurée est réparti entre les circuits ou bassins par les 5 vannes motorisées
de réglage :
- V74 sur le circuit coeur,
- V77 sur le circuit piscine,
- V53 sur l'alimentation du bassin de stockage,
- V54 sur l'alimentation des canaux de transfert,
- V52 sur l'alimentation du bassin de décorticage.
Ces vannes sont commandées du tableau "EAUX" depuis la salle de contrôle.
En exploitation normale les débits sont ajustée en fonction de la valeur de la résistivité
et du pH de l'eau dans chacun des 5 circuits ou bassins.
Comme cela a déjà été dit, l'éventualité de l'installation d'une deuxième ligne d'épuration
a été envisagée.
Dans ce cas l'organisation des circuits de prélèvement serait la suivante :
2) - La vidange des parties de circuits nécessaires uniquement pour des interventions sur les
circuits, notamment à l'extérieur des différents bassins.
m
h-
Ζ
tu
3
Sfc
tu.
L'éjecteur EJ1, situé au fond de la piscine, aspire l'eau dans le bac de désactivation et
la refoule vers le collecteur du circuit de trop-plein de la piscine à l'amont du filtre FI.
La vanne V41 permet la fermeture du circuit.
Le clapet casse-siphon CS2 évite comme pour le circuit de vidange piscine, la vidange
de la piscine en cas de rupture, ou de fuite.
L'éjecteur EJ2, situé au fond de la piscine, refoule l'eau vers le collecteur du circuit de
trop-plein de la piscine à l'amont du filtre FI.
La vanne V40 permet la fermeture du circuit.
Un clapet casse-siphon CS1 raccorde le siphon de la tuyauterie de vidange à la piscine
à 1, 85 m sous le niveau normal de l'eau et évite la vidange de la piscine en cas de rupture de la .
tuyauterie ou de fuite importante.
L'éjecteur EJ3, situé au fond du bassin de stockage aspire l'eau et la refoule vers le
collecteur du circuit de trop-plein de la piscine à l'amont du filtre FI.
La vanne V36 permet la fermeture du circuit.
• Le système anti-siphon de cette tuyauterie est constitué d'une tuyauterie équipée du
clapet RT60 qui met la tuyauterie de vidange en communication avec le bassin de stockage à
1, 85 m sous le niveau normal de l'eau. ^^ **·'
Bâche R12.
g
Située sous le bassin de stockage, cette bâche a une capacité de 270 m . Elle est calculée
g
pour recueillir l'eau du bassin de décorticage (180 m environ) et éventuellement, une partie de
l'eau des canaux.
II. 1.2 - Contrôle et^ régulation.
Π. 1.2. 1 - Caractéristiques nominales.
Circuit eau motrice des éjecteurs :
Débit 35 m 3 /h
Pression 10 bars
Circuits de vidange :
g
- Piscine Débit 40 m /h environ.
g
- Coeur Débit 40 m /h environ.
g
- Bassin de Débit 40 m /h environ.
stockage
2) Niveaux
N_ Mesure des niveaux haut et bas sur la bâche RIO.
5a
N_, Mesure des niveaux haut et bas sur la bâche RIO1.
5b
II. .1.2. 3 - F£nc_tionnenient_.
Le circuit de vidange ne doit être mis en service que si le réservoir est alimenté par la
station d'épuration fonctionnant en continu.
Les vidanges de la piscine, du coeur et du bassin de stockage ne peuvent être effectuées
que successivement.
La commande de la pompe P l i est effectuée depuis le tableau local des eaux.
- 238 -
Ré_servoir_s_de_ vidange.
R3 - vidange des aéroréfrigérants.
RU - )
_,,,. v vidange des points bas des circuits.
till - )
A ces circuits peut être associé le circuit de récupération des condensations dans les
salles de temporisation de la ventilation. Elles sont recueillies dans la fosse FR3, reprises
g
par les pompes P31 : débit 2 m /h.
P41 : débit 2 m 3 /h.
Les différents réservoirs tampons : R4, R14, R13, R15, R5 sont cylindriques et hori-
zontaux :
·· Diamètre 0, 75 m
- Longueur 1,27 m
g
- Volume 0, 5 m environ.
- 240 -
Les fosses de récupération : FR1, FR2, RF3, FR4 sont aménagées dans le radier et
revêtues, comme lui, de peinture.
Les pompes refoulent dans un même collecteur qui peut être aiguillé :
- normalement, vers la bâche R12 par la vanne V550 ;
- exceptionnellement, vers la bâche R8' par la vanne V551.
Cette liaison est établie lors de la contamination de l'eau de l'un quelconque des circuits
de drainage des fuites.
ΙΠ. 2 . 2 - Fonctionnement.
Le fonctionnement des pompes de reprise des fuites dans les bâches-tampons est
asservi aux contacteurs de niveau situés sur les bâches.
Les fuites sont normalement dirigées vers le réservoir de vidange R12.
La possibilité d'aiguiller vers R81 (stockage des effluents chimiques détergents) a été
réservée pour le cas d'une décontamination éventuelle des locaux.
(Fig. IX. 7)
Ce cas de vidange totale représente un cas rare dans l'exploitation normale de la pile.
CHAPITRE X
LES CIRCUITS DE
INTRODUCTION
I - STOCKAGE ET PREPARATION DU COO NEUF
Ci
LES CIRCUITS DE
(Fig. X. 1)
1.1 - Caractéristiques du COg utilisé dans les boucles.
Le CO utilisé est d'une qualité spéciale et répond à l'analyse suivante :
- N2 118 ppm volume
- O? 32 ppm "
-A 2 ppm "
- H2O 24 ppm "
- Huile néant
I. 3. 1 - P£m£es_d_lalirn£ntation.
Deux pompes de transfert, l'une en service, l'autre en réserve, prélèvent le CO2
liquide dans le réservoir de stockage et l'envoient à l'état liquide à un vaporiseur.
La pompe en service est branchée manuellement par un jeu de vannes au réservoir de
stockage.
La pompe en réserve est totalement isolée du circuit par des vannes à commande ma-
nuelle.
Le niveau de CO dans le vaporiseur commande le fonctionnement automatique de la
Ci
pompe en service :
- mise en marche à niveau bas
- arrêt à niveau haut.
Tout incident interne au groupe électro-pompe est signalé au tableau local, de même
que la non exécution de l'ordre "marche" donné par l'indicateur de niveau du vaporiseur.
I. 3. 2 - Vap_qri_sati£n_^_Surcjiauffe.
L'installation de vaporisation et de surchauffe est conçue pour assurer la produc-
tion de COO gazeux sans temps mort et avec le minimum de perturbation, tant sur la tempéra-
ture que sur la pression.
Les valeurs à respecter sont :
- 0 + 4 bars sur la pression
- température à la sortie du surchauffeur supérieure à 12°C
pour une variation brusque de la consommation de 0 à 500 kg/heure.
- 249 -
1° - Le vaporiseur.
Le vaporiseur comporte trois niveaux particuliers :
3
- Niveau bas : pour lequel la réserve de CO2 est de 2 m , la pompe d'alimentation est mise
en marche.
g
- Niveau haut : pour lequel la réserve de CO9 est de 3 m , la pompe d'alimentation est arrêtée.
- Niveau trop bas : pour lequel la réserve de COO est de 1, 5 m 3.'
CE
2° - Le surchauffeur.
Un échangeur atmosphérique à ailettes galvanisées installé à la suite du vaporiseur per-
met de réchauffer le gaz sous une pression de 30 bars de - 5°C à + 12°C au minimum, à l'aide de
l'air ambiant dont la température minimum est de + 18°C.
Le gaz étant à une température au moins égale à + 12°C, il est ainsi possible, lors de
sa détente de 30 bars à la valeur normale d'utilisation de 25 bars, de disposer de CO. dont la
température finale ne sera pas inférieure à + 5°C et ceci pour un débit maximum de 500 kg/h.
3° - Caractéristiques de fonctionnement.
Les appareils de mesure et de régulation sont prévus pour que les 3 systèmes de chauf-
fage indiqués respectent les valeurs suivantes :
1er système : chauffage de 500 kg/h de - 20°C à - 5°C à 1°C près.
2 système : maintien de la pression CO. gazeux de 28 bars à 31 bars
^ 2
me
3 système : maintien de la température CO_ gazeux de 12°C à 18eC.
Les défauts de fonctionnement sont signalés sur un tableau de contrôle local.
1. 3. 3 - Dessiçation.
Avant utilisation, le CO- doit être desséché et sa teneur en eau ramenée à 1 ppm
en volume.
L'installation de dessication comporte deux phases de fonctionnement :
- dessication _
- régénération
Ces deux opérations sont commandées localement et manuellement.
La mesure de la teneur en humidité comporte une signalisation "régénération dessicateur",
sur le tableau local.
La régénération est effectuée à l'air chaud d'abord,au C 0 0 chaud ensuite.
- 251 -
1.3.4 - Anal^se^
La teneur en eau du CO_ à la sortie du dessicateur est mesurée et enregistrée.
Π - DISTRIBUTION DU C 0 0 NEUF.
L'alimentation en CC· neuf et sec est assurée par des circuits indépendants qui desser-
vent :
- les boucles en bassin de stockage,
- les circuits émergés de COO et des salles d'analyses,
- la salle de déchargement, le poste BA 2 et le bassin de décorticage (circuit ateliers
chauds).
Les différents circuits d'alimentation en CO_ neuf se raccordent à la salle de prépara-
tion et traitement du COO (niveau 283,85) à la sortie des dessicateurs.
Chacun des postes alimentés en CO_ neuf est pourvu d'une vidange de CO usé isolée
par un robinet à pointeau. Le raccordement de ces vidanges s'effectue sur des collecteurs dou-
blant chacune des conduites d'alimentation.
Les différents collecteurs d'évacuation étant susceptibles d'être actifs, leurs supports
sont conçus de manière à permettre la mise en place éventuelle de coquilles de plomb de 5 cm
sur Its tuyauteries.
III. 2 - Circuits en salle de CO,, actif.
Les trois collecteurs d'évacuation aboutissent dans la salle CO_ actif (niveau 292,75) où
on a la possibilité de dériver les rejets de CO- vers les deux réservoirs de stockage de cette
3 *·
salle, d'une capacité de 10 m chacun.
La salle est accessible par un seul côté, les trois autres étant constitués par les parois
des canaux n° 1 et 3 et par la paroi est du bassin de stockage.
Le côté accessible est clôturé par deux murs en parpaings distants d'un mètre environ.
Un accès, bouché par des parpaings monté à sec est aménagé dans chacun d'eux. Entre ces
deux murs est montée toute la robinetterie.
Le mur intérieur assure la protection contre l'activité des réservoirs de stockage lors
d'une intervention sur la robinetterie. Le mur extérieur sert de protection à l'opérateur manoeu-
vrant les robinets contre l'activité propre des tuyauteries.
Les robinets sont commandés à travers le mur extérieur par une tige de commande. Les
manomètres des réservoirs de stockage et leurs robinets d'isolement sont montés sur ce mur.
L'implantation des différentes commandes sur le mur est réalisée de façon à constituer
un synoptique de l'évacuation et du stockage du CO, usé.
Les raccordements des circuits sont réalisés de la façon suivante :
Chacun des collecteurs comporte successivement un clapet anti-retour et deux robinets.
Il se raccorde à un collecteur général qui évacue le CO9 usé dans la gaine de ventilation nucléaire
normale circuit hall-bassin en amont du filtre d'efficacité 10 .
Les ventilateurs d'extraction assurent la circulation et le rejet par la cheminée après
filtrage.
En amont du clapet anti-retour sur chaque collecteur sont montées les dérivations pour
des soupapes de sûreté tarées à 25 bars.
De plus, chaque réservoir de stockage est équipé de deux soupapes de sûreté. Ces sou-
papes sont reliées à un collecteur raccordé à la gaine de ventilation circuit hall-bassin et sont
tarées à 25 bars.
La pression maximum de service des réservoirs de stockage est volontairement limi-
tée à 10 bars.
Ces soupapes ne devront pas fonctionner. Elles assurent leur rôle de sécurité sans pré-
senter le risque de fuites après déclenchement.
- 253 -
Avant le remplissage d'une boucle par du COO neuf, il est procédé à une mise sous
vide du circuit.
Cette opération s'effectue à partir d'une pompe montée sur un chariot mobile pouvant
desservir chaque poste du bassin de stockage ainsi que le poste BA 2 de la zone des ateliers
chauds.
Les caractéristiques de cette pompe sont les suivantes :
V - SECURITE DE L'INSTALLATION.
Un système de détection des fuites a été mis en place dans tous les locaux où circule
le CO 2 .
Six points de mesure ont été prévus, on y contrôle la teneur en CO. dans l'atmosphère
de la pile.
L'installation comprend :
- un analyseur de gaz : étendue de mesure 0 à 5 p. 100
- un stabilisateur de tension
- une vanne débitmètre
- un filtre à membrane
- un sélecteur de gaz
- six pompes à membranes
- six filtres
- les canalisations, qui sont en chlorure de vinyle.
- 255 -
CHAPITRE XI
VENTILATION NUCLEAIRE
IV. 1 - Superstructure.
IV. 2 - Aoiès du personnel et du matériel.
IV. 3 - Passage des gaines de ventilation.
IV. 4 - Passage des tuyauteries et des câbles.
V. 4 - Cheminées.
V. 5 - Rejet du COg pollué.
VI - POINTS PARTICULIERS
VIII. 1 - Mesures.
VIII. 2 - Fonctionnement.
- 259 -
VENTILATION NUCLEAIRE
1) Notons que l'appellation impropre "d'enceinte étanche" a été adoptée pour cette zone de
confinement.
- 260 -
- Hygrométrie extérieure :
. en été 60 p. 100 à 30°C
. en hiver 80 p. 100 à - 5°C
L'enceinte étanche fonctionne de la façon suivante pour chacune de ses deux parties :
hall pile et salle de D. R. G. des bouclée.
a) La ventilation en marche normale assure, par un système de pulsion et d'extraction, une dépres-
sion de 6 millibars et les gaz extraits, dont l'activité est normale, sont rejetés par la chemi-
2
née à travers un filtre papier incombustible et charbon, d'efficacité 10 pour les halogènes.
Notons que l'activité des gaz de rejet est essentiellement celle du CO9 de 8 boucles EL 4
dont la fuite admise pour la partie émergée est de 100 g/jour/boucle.
b) En cas d'incident mécanique ou électrique se produisant simultanément sur les deux circuits
hall-pile et salles de D. R. G. des boucles, la dépression est maintenue par un circuit de se-
cours qui se met automatiquement en service.
Le circuit de secours ne comprend pas de pulsion.
L'extraction comporte deux piquages de départ (un sur chaque circuit normal) situés juste
avant les salles de temporisation. Les piquages se rejoignent ensuite dans une même gaine.
q
Le débit d'extraction est de 750 m /h.
c) En cas d'incident nucléaire sur l'un des circuits normaux, de l'enceinte étanche, il y a arrêt
automatique des deux circuits normaux et mise en service du circuit de ventilation de secours
sur le seul circuit normal intéressé.
4
Le circuit de secours est équipé de filtres à charbon d'efficacité 10 pour les halogènes.
En plus de l'enceinte étanche, la zone des ateliers chauds est soumise à la ventilation
nucléaire par suite des risques de contamination pendant les manipulations.
Dans le hall des ateliers chauds un circuit de pulsion et d'extraction entretien un renou-
vellement et une filtration de l'air.
- Taux de renouvellement horaire 1, 2
3
- Débit d'air pour le renouvellement 8 000 m /h
' Dans la salle de déchargement est maintenue une dépression de 10 mm d'eau porte fer-
mée.
Quand la porte de la salle de déchargement est ouverte un courant d'air doit s'établir
dans le sens hall-cellule à la vitesse de 0, 5 m/s.
- 261 -
J^!îîî£_iDΣï:ie.5îLe_: z° n e de confinement n e 2.
Elle comprend deux étages :
Niveau 298, 45 :
- La salle "DRG chaude" (détecteur s-vannes) des boucles
Q
en irradiation 380 m
q
g
- Une salle de déchargement n° 2 250 m
(extention)
- La cabine de surveillance 350 m
3
- Des vestiaires chauds 145 m
3
Soit au total 6 685 m environ
Π. 3 - Salles de temporisation
Après la sortie des différents locaux l'air extrait est dirigé vers les salles de tem-
porisation. Au nombre de deux desservant chacune l'un des réseaux de l'enceinte étanche, ces
3
salles ont, respectivement, un volume de 460 m environ. Leur but est de constituer un volume
tampon en cas d'accident ainsi que d'introduire un temps se transit supplémentaire, permettant
aux automatismes de sécurité d'effectuer leur travail. A cet effet, chacune des salles de tempo-
risation est divisée par un plancher médian en deux étages superposés. Chaque compartiment est
cloisonné par des chicanes verticales parallèles également réparties et disposées en labyrinthe
délimitant ainsi un couloir de circulation dont la longueur développée est de 75 m environ.
Ces salles sont géographiquement situées au niveau 293, 85 et 287, 75. Elles communi-
quent directement avec le bâtiment ventilation par la face N-E du bâtiment pile.
Les filtres occupent des alvéoles en béton sensiblement cubiques (1 filtre par alvéole,
sauf pour les filtres du circuit hall bassin qui sont doublés afin de permettre le débit de
3
(30 000 m /h). On compte 12 alvéoles, 6 étant en service, 6 en secours. - ^
D'Ouest en Est on trouve :
- les filtres du circuit de secours,
- les filtres du circuit atelier chaud cellule N° 1 installée,
- les filtres du circuit atelier chaud cellule N° 2 éventuelle,
- les filtres du circuit hall-bassins.
Chaque alvéole communique à sa partie supérieure avec le hall de manutention par une
dalle en béton et à sa partie inférieure avec une pré-chambre.
Cette pré-chambre dont les dimensions sont sensiblement les mêmes que celle de l'al-
véole correspondant est alimentée par les gaines d'extraction qui cheminent au niveau 289, 10.
t
Son rôle est de servir de volume d'expansion. L'air filtré est repris par une gaine, aspirant dans
l'alvéole du filtre, à travers une ouverture en chicane, pratiquée dans Je mur extérieur du massif
des filtres. Le hall de manutention communique avec l'extérieur par une trappe permettant le
chargement et le déchargement d'un filtre. Le bâtiment ventilation abrite également à sa face
nord les prises d'air frais et les batteries de filtres des différents circuits de pulsion.
- 263 -
COUPE SUIVANT: À.A
Dalits amovible»
\ circuit de secours
C'est une superstructure métallique revêtue de DURISOL sur les façades et avec
couverture ACIEROID. La paroi interne est en tôle d'acier soudée de 5 mm, maintenue par une
charpente métallique. Les soudures non meulées sont peintes extérieurement d'une couche d'anti-
corrosion, et intérieurement de minium recouvert d'une couche de peinture au caoutchouc isomé-
risé de 100 μ d'épaisseur. La limite élastique de la paroi correspond à une surpression de 14 milli-
bars. La charge de rupture est à 24 millibars. La charge de rupture de la toiture est de 15 millibars.
La jonction entre la paroi métallique et le sol se fait par encastrement de la tôle dans
une rainure prévue à cet effet dans le béton. L'étanchéité est assurée par un remplissage de
THIOKOL.
3
Le taux de fuite admis pour l'ensemble de l'enceinte est de 450 m /h.
Deux limiteurs de dépression (clapet· équilibré par un contre-poids, taré pendant les
essais) ont pour but d'éviter un dépassement du Δ Ρ nominal. Ces limiteurs sont situés sur les
parois est et ouest de l'enceinte étanche.
A l'intérieur même du hall-pile la région située au-dessus de la piscine a été aménagée
pour améliorer l'efficacité de la ventilation.
Un couronnement métallique (acier peint) supporte un couvercle en aluminium. Les bou-
ches d'aspiration sont également réparties autour de la partie supérieure du couronnement.
Un limiteur de dépression situé sur le mur Nord de séparation avec le bâtiment ventila-
tion évite un dépassement du Δ Ρ nominal.
Les sas principaux qui doivent assurer l'accès du matériel ont été dimensionnés :
- en largeur de façon à permettre le passage d'un chariot.
- en longueur afin de pouvoir admettre le passage d'un brancard sans entraver le débattement des
portes.
C'est encore afin de faciliter le passage des chariots que la portée du joint, à sa partie
inférieure, se fait directement au niveau du sol et non sur un seuil comme il est classique de la
faire. Une légère surélévation jan pente douce a été prévue pour maintenir, aussi propre que
possible la zone de portée du joint.
Un système de tringlerie relie les volants des deux portes du sas et provoque le blocage
de l'autre volant quand l'un est en mouvement ou en position d'ouverture. Cette disposition a pour
but d'empêcher la manoeuvre simultanée des deux portes.
Afin que l'évacuation de l'enceinte étanche reste possible dans tous les cas, et même si
la porte extérieure est restée ouverte, un dispostif pneumatique permet de commander, depuis
l'intérieur de l'enceinte, un vérin qui referme la porte extérieure, déverrouillant ainsi le volant
d'ouverture de la porte intérieure.
D'autre part, pour pallier une panne d'alimentation en air comprimé qui surviendrait
précisément pendant une manoeuvre du sas, une bouteille située à l'intérieur permet le gonflage
du joint de l'une ou l'autre des portes.
Chaque porte est équipée d'un hublot circulaire 0 300 qui permet une observation directe
de l'intérieur du sas.
A l'intérieur de chaque sas un levier spécial permet en cas de besoin d'ouvrir les portes
manuellement ; un marteau permet de briser un hublot si nécessaire.
Les portes s'ouvrent de l'intérieur de l'enceinte vers l'extérieur, ce qui présente le
double avantage de faciliter l'évacuation et de faire jouer la différence de pression dans le sens
de la fermeture.
2° - L'entrée et la sortie du gros matériel (boucles par exemple) se fait par une porte étanche
sur la face nord du bâtiment pile.
- Hauteur 5m
- Largeur 3, 5 m
L'ouverture de cette porte n'est possible que depuis l'intérieur de l'enceinte étanche,
et nécessite que la ventilation soit arrêtée. Cette opération n'est donc faisable que pendant les
arrêts du réacteur.
Les seules traversées de l'enceinte étanche au niveau du béton de la piscine sont celles
des tuyaux de D. R. G. du coeur et de D. R. G. des boucles, les comï-iandes des vannes de convec-
tion naturelle et les passages prévus pour d'éventuelles boucles semi-fixes. Toutes ces t r a v e r -
sées se font par mancherons métalliques soudés sur des plaques de fonte.
Les alimentations en fluides divers (air comprimé, évacuations eaux usées, CO_, eau
industrielle, e t c . . . ) de l'enceinte étanche se font par des trémies prévues dans le béton et r e -
groupant les tuyauteries noyées dans un mortier.
IV. 1 - Superstructure.
Sur les trois faces extérieures, la charpente métallique est revêtue de plaques en
DURISOL, non étanches à l'air (revêtement traditionnel) le toit est récouvert d'ACIEROID.
CIRCUIT AlRf
HALL .BASSINS
UMITEUR DEPRESSION
CIRCUIT SALLE
DE D R G
p
.VANNE
D R GSECCXJRS
YA6 l 0
ê
Γ
ATEUERS AIR g
CHAUDS EXTîf
ΊΤ I Sâïlê'de
! ; déchargement !U V
11 ! < Λ if"
^VENTILATEUR AXIAL
D'EXTRACTION
ΙΤ IP"- 11
ι
[>—iDPGR A8
I H—Vl· >*-M" F
sti
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Filtre
nucléaire
f;
csi
ι—M—f
Filtre
f—^>H-- nudéairt
wcleaire
—M—ι
1
— -eatt-
- Le circuit de pulsion comprend les mêmes éléments que le circuit de pulsion normal de l'en-
ceinte étanche, toutefois les filtres industriels en fibre de verre sont ici au nombre de 8.
V. 4 - Cheminée.
Les circuits d'extraction normaux se rejoignent dans une cheminée métallique
(β 1200) située sur le toit du bâtiment ventilation et dont la hauteur totale au-dessus du sol est de
50 m.
Le circuit de secours se termine par une seconde cheminée métallique (0 200) interne
à la première.
Un ventilateur d'extraction à la base de la première cheminée seulement, augmente la
vitesse d'éjection de l'air à la sortie.
3
Le débit nominal d'air à évacuer est de 54 000 m /h.
VI - POINTS PARTICULIERS
L'ensemble du matériel utilisé étant du type classique, seuls quelques points intéressants
seront décrits plus spécialement.
VI. 1 - Bouches d'aspiration.
b) Enc^
- aspiration principale dans chacun des 12 tableaux de vannes, par une hotte à la
partie inférieure.
- aspirations secondaires dans les deux salles de mesures des boucles en stockage,
dans le local à CO4 pollué, dans le local des compresseurs et volumes tampons.
c) Ateliers chauds.
- aspiration principale dans la salle de déchargement (plus une aspiration par la
gaine d'éclairage afin d'en assurer le refroidissement).
- aspirations secondeires dans le hall, la cabine de surveillance, le couloir ^haud
et les vestiaires chauds.
située à l'extrémité Ouest du hall de manutention (voir chapitre "MANUTENTION DES DECHETS
SOLIDES").
b) FUtre£jfaj:ircuit_de__secours.
Au nombre de deux : l'un en service l'autre en réserve (installé) ces filtres occupent
l'eitrémité Est dé la galerie.
Dans ces filtres la circulation de l'air se fait du haut vers le bas. Ils sont capables
chacun de filtrer un débit d'air de 750 m /h pollué en produits de fission.
Chaque filtre se compose d'un ensemble comprenant :
- un filtre amont incombustible.
- un filtre à charbon actif.
- un filtre aval incombustible.
colloïde organique pour améliorer les propriétés mécaniques sous faible épaisseur.
Aucun des matériaux énumérés ci-dessus n'entretient ou ne propage la flamme.
Les montures métalliques sont constituées de tôle galvanisée laminée.
Les joints entre les éléments filtrants sont constitués par du mastic de silicone.
La perte de charge pour chaque filtre incombustible est de 17 mm d'eau pour un débit
de 750 m /h à la mise en service.
- Filtre_amont^ :
Le filtre amont est composé d'une tôlerie formant panier et contenant 9 dièdres en amiante
La disposition des éléments filtrants est faite de telle sorte que l'air circule du haut vers
le bas.
En position de marche, ce filtre à dièdres repose par sa face inférieure sur le filtre à
charbon actif par l'intermédiaire d'un joint de laine de verre.
2
La surface filtrante est d'environ 50 m .
Le filtre est rendu solidaire de la dalle centrale de fermeture de l'alvéole par un disposi-
tif d'accrochage à chaînes et tirants.
Des ressorts prenant appui sous la dalle assurent l'application du filtre incombustible
sur le joint du filtre à charbon.
- Filtre_ayal_:
Le filtre aval est constitué par un caisson suffisamment résistant pour supporter le
poids du filtre à charbon et du filtre amont à dièdres. A l'intérieur uu caisson se trouve un panier
contenant 9 dièdres en amiante.
Le caisson porte à sa partie supérieure une bride de raccordement permettant la fixation
par boulons sur le filtre à charbon.
Le joint est constitué d'une bande de carton d'amiante.
Le filtre porte à la base une bride usinée venant se centrer sur la buse d'appui scellée
à la base de l'alvéole.
Le joint entre le filtre aval et la buse d'appui est : en viton A.
- Filtre_à_charbon.
Ce filtre contient 500 1 de charbon disposé en couches de 100 mm d'épaisseur.
Ce filtre est constitué principalement par un caisson en acier avec deux panneaux laté-
raux démontables, permettant l'accès aux éléments filtrants. Ces derniers sont prévus en fers
profilés soudés sur le caisson à leurs deux extrémités.
Des panneaux boulonnés permettent la mise en place du charbon actif qui est maintenu
entre deux toiles métalliques en acier inoxydable 18/8. Cette mise en place est effectuée lorsque
le filtre est monté par moitié. L'étanchéité des panneaux est assurée par un joint en tresse
d'amiante. A l'entrée d'air se trouve un matelas de laine de cuivre, d'une épaisseur de 2 cm.
Pour éviter au maximum les solutions d'étanchéité entre caisson et éléments filtrants,
ces derniers, comme indiqué ci-dessus, sont soudés au caisson et, de ce fait, ne sont pas
- 278 -
démontables.
La perte de charge provoquée par le filtre à charbon actif est d'environ 16 nun d'eau pour
un débit de 750 m /h à la mise en service.
Cette perte de charge est surveillée en fonctionnement, ainsi que la pollution du filtre
charbon.
VI. 2. 3 - Essais.
L'efficacité des filtres ou plus précisément leur pouvoir d'arrêt pour les produits de
fission a été mesuré in situ. A cet effet, une certaine quantité d'iode 131 a été injectée dans la
gaine d'extraction, à peu de distance du filtre, ventilation en marche. Des prélèvements, effec-
tués en amont et en aval de chacun des filtres, ont permis de chiffrer la rétention1 de l'iode par le
filtre. Les résultats ont été les suivants :
La différence entre l'efficacité mesurée et celle prévue dans le cas du filtre du circuit
de secours est imputable non pas au filtre, mais à un défaut d'étanchéité (fuites entre le filtre et
son support).
Cette étanchéité a été refaite, mais les mesures n'ont pas été reprises.
Il est rappelé que les calculs de rejet à la cheminée ont été faits en considérant une
g
efficacité de 10 pour le filtre de secours.
VI. 2. 4 - ..§ÎH£_^^_SlY^2lJ
Les 12 alvéoles sont fermés à leur partie supérieure par des dalles identiques, dont
l'étanchéité est assurée par un cordon de brai.
Les dalles des alvéoles contenant les filtres du circuit de secours portent en leur centre
une dalle plus petite permettant l'enlèvement et la manutention du filtre amont à dièdres. Cette
dalle centrale porte à sa partie inférieure une jupe destinée à empêcher les poussières radioac-
tives contenues dans le filtre de se répandre au moment de la manutention. Cette enveloppe est
complétée à sa partie inférieure par un colmatage au brai (voir chapitre "MANUTENTION DES
DECHETS SOLIDES).
- 2 pressostats mesurent le Δ Ρ enceinte étanche, I sur le circuit hall bassins, I sur le circui+
D.R.G. CO . Ces pressostats agissent sur le registre de réglage de pulsion.
- Un manomètre de mesure du Δ Ρ envoie un signal d'alarme en salle de contrôle en cas de
dépassement des seuils MINI et MAXI.
- Les appareils de mesure de l'activité du gaz, situés sur les gaines donnent des indications en
salle de contrôle.
- DPGR A6 sur la gaine V. N. 4. extraction hall bassins.
- DPGR A7 sur la gaine V. N. 5. extraction salle DRG boucles.
- DPGR A8 sur la gaine de départ vers la cheminée au dernier étage du bâtiment venti-
lation.
VII. 2 - Fonctionnement.
1° - En_JtoncUo_nnement_normal_: une régulation automatique entretient une dépression de 6 milli-
bars.
Le débit d'air convenable est assuré par le registre de réglage de pulsion asservi au
pressostat d'ambiance.
2e-
a) Dajns_l£j:ji£jdUu:r^_^£:W£nte^^
c_ir£uit_jde_£ul£ion, le contact de l'interrupteur aérodynamique de ce circuit est coupé par manque
de débit et provoque :
- la fermeture de la vanne pulsion.
- l'arrêt du ventilateur pulsion.
- une alarme dans la salle de contrôle.
Notons d'autre part, que le limiteur de dépression évite dans ce cas un dépassement
du Δ Ρ nominal.
3° - Un accident nucléaire sur un des circuits normaux de l'enceinte étanche est détecté par le
DPGR de ce circuit qui provoque :
- la fermeture des vannes de pulsion et d'extraction des deux circuits normaux.
- l'arrêt des ventilateurs de pulsion et d'extraction des deux circuits normaux.
- l'arrêt de la batterie électrique des filtres.
- la mise en route du circuit de secours signalée en salle de contrôle.
- l'ouverture de la vanne de jonction du seul circuit intéressé.
- une alarme en salle de contrôle.
5° - Confinement
II a également été étudié au moyen de fumigènes sous le couvercle piscine et dans les
armoires DRG. En régime normal, le confinement est parfait avec les débits nominaux (et pour
- 281 -
un débit moyen de gaz pollué de l'ordre de 10 litres/seconde par exemple). Par contre, en régime
de secours, le débit est insuffisant pour assurer le confinement sous le couvercle de la piscine
et dans les armoires D.R.G.
CHAPITRE XII
VENTILATION INDUSTRIELLE
INTRODUCTION
I - BATIMENT PILE
1.1 - Locaux chauffés et ventilés par air puisé
1.2 - Locaux chauffés par aérothermes
1 . 3 - Locaux chauffés par épingles chauffantes
VENTILATION INDUSTRIELLE
Cette installation étant de type extrêmement classique, elle ne sera mentionnée ici que
pour mémoire.
Elle intéresse tous les locaux de l'ensemble PEGASE qui ne sont pas traités en venti-
lation nucléaire.
L'installation de ventilation réalise en même temps le conditionnement.
I - BATIMENT PILE.
L'ensemble du hall abritant notamment les groupes diesels et les variateurs de fréquence
sont chauffés par deux aérothermes alimentés en eau surchauffée. Dans ce local un dispositif
d'extraction d'air est assuré par 4 ventilateurs de terrasse.
- des filtres,
- des ventilateurs hélicoïdes de soufflage,
- une batterie chaude alimentée en eau chaude 80/60°C,
- un caisson pour batterie froide éventuelle
- des bouches de soufflage réglables pour la salle de relayage,
- des bouches de soufflage pour armoires,
- un dispositif de régulation de la température sur l'eau chaude 80/60°C comprenant :
. une vanne 3 voies motorisées,
. un thermostat de gaine.
- un dispositif de protection anti-gel assuré par un thermostat de gaine qui agit sur le
ventilateur.
- 287 -
Le chauffage est assuré par aérotherme sur ie registre d'entrée d'air situé sur le mur
sud.
Le refoulement se fait par un registre, situé sur le mur nord.
- 289 -
CHAPITRE ΧΠΙ
ELECTROTECHNIQUE
V - ALIMENTATION CONTROLE
ELECTROTECHNIQUE
(Fig. XHI. 1)
L'alimentation en énergie électrique des auxiliaires de la Pile est assurée à partir d'un
tableau 15 kV, qui distribue l'énergie reçue du poste 63/15 kV à des transformateurs de 800 kVA
15.000/380 V.
La puissance totale nécessaire à la Pile PEGASE a été évaluée à 7 200 kVA.
En cas de manque de tension sur la source normale trois groupes électrogènes fournis-
sent une énergie suffisante pour assurer le fonctionnement des auxiliaires indispensables et
l'alimentation du contrôle du réacteur après chute de barres.
A partir de la tension 380 V des transformateurs principaux de puissance sont crées pour
les différents réseaux suivants :
- Puissance
. 380 V alternatif entre phases, neutre isolé
non distribué : auxiliaires principaux.
. 380 V alternatif entre phases, neutre à la
terre pouvant être distribué : quelques auxiliaires particuliers non
secourus.
. 380 V alternatif entre phases, neutre à la
terre distribué : éclairage.
. 220 V alternatif entre phases, neutre isolé
non distribué : vannes, chariots de boucles.
- Contrôle
. 127 V continu · : relayage signalisation des installations
électrotechnique et contrôle
. 220 V alternatif, stabilisé monophasé : contrôle.
. 220 V alternatif, stabilisé diphasé : contrôle.
. 220 V entre phases, neutre isolé distribué : auxiliaires généraux électrotechnique et
contrôle.
- 294 -
VENTILATEURS AEROREFRIGERANTS MA
BJTTTIA ^»- Barre Β
•Λ r
«OOkVA 300kVA
•M t j 000/380 V
tOkVA)
^ 380/820 V
Τ
Bntil BarmB EbrmC
mvG
ICI
Τ
Boom
isooo/jsov
Bmnl B«rrt»B
K\
800kVA
tsooo/seov
BOOkVA
\ 800 kVA
ï
BOUCLE '* PEGGY 1 BOUCLE ' PEGGY 2
I5000/380V
POMPES COEUR ET PISCINE MC | 15 000/380 V
y» Barre» Β
1SOOO/J90V AUXILIAIRES SECOURUS M S
BirrwA
Î5 kVA
J80/520/1Î7V
Ri RI .
I60V 260
ONDULEURS
t-Bautrl·
-OuMnn
.260 V
N:I
4
MONOPHASE STABILISE SAa DIPHASE STABILISE SAb W)40kVA
i:
O 380/220/380 V
ECLAIRAGE SECOURU Ε
ρ aoo m
ECLAIRAGE NON SECOURU Ε
) 15000/580 V 125 «VA \saoofimvV
'380/2 20/380 V
EhrmA NON ÎMD Barrel B
L i. L 1. APPAREILS DE MANUTENTION
VENTILATION ÎNUCLEAIRE M Da
ATEUERS CHAUDS MDd
I00 kVA
380/360 V
La création du réseau 220 V stabilisé est faite à partir d'une batterie 260 V, mais cette
tension n'est pas distribuée.
Π. 1. 4 - ExpJ.oitation_e_t_prote_ctions_.
Normalement, les organes de coupure entre jeux de barres SI et S2 sont toujours
fermés.
Les deux feeders d'alimentation débitent en parallèle sur ce jeu de barres et en cas d'a-
varie sur un feeder, celui restant en service alimente la totalité du jeu de barres.
Les protections d'un feeder sont les suivantes :
- Protection différentielle pour défauts entre phases.
- Protection différentielle pour défaut entre phase et terre.
- Protection à maximum pour défaut entre phases.
- Protection à maximum pour défaut entre phase et terre.
Les relais de protection à maximum sont placés dans le poste principal du site de
CADARACHE.
Les protections différentielles sont destinées à éliminer sélectivement le feeder en
défaut. Les protections à maximum sont prévues seulement comme protection de secours au cas
où la protection différentielle serait restée sans action. Elles ne sont pas sélectives.
Les organes de coupure SI et S2 du jeu de barres n'ont pas un pouvoir de coupure et,
par conséquent, ne déclenchent pas automatiquement (ils peuvent supporter, fermés, la puissance
totale de court-circuit pendant un temps d'une seconde).
Il n'y a donc pas d'isolement automatique d'un tronçon, en cas de défaut sur ce tronçon.
- 298 -
H est possible, après avoir provoqué manuellement l'isolement d'un jeu de barres, de
continuer une exploitation normale avec la totalité de la puissance à ""aide des deux tronçons
restants. Bien entendu, cette possibilité apporte malgré tout quelques restrictions à la sécurité :
impossibilité d'exploitation avec les 2 feeders en parallèle (un seul feeder transite toute la puis-
sance) et, en cas de défaut sur un transformateur impossibilité de maintenir la fourniture de la
puissance totale sur le jeu de barres 380 V correspondant.
L'éventualité de la nécessité d'isolement d'un tronçon de jeu de barres 15 kV est très
rare, puisqu'elle correspond à un défaut sur le jeu de barres du tableau . La probabilité pour
qu'un deuxième défaut survienne simultanément à un défaut sur le jeu de barres 15 kV est prati-
quement nulle.
Les cellules alimentent les transformateurs 800 kVA 15 000/380 V sont munies d'un
ensemble "dis joncteur-fusibles11.
Les cellules "arrivée" sont équipées de protections différentielles pour défauts entre
phases et pour défauts entre phase et terre.
Les cellules "départ" des boucles sont équipées de protection de surcharge et de protec-
tion à maximum à temps constant, pour les défauts entre phases.
Ces mêmes cellules sont équipées de protection à maximum à temps constant pour les
défauts entre phase et terre.
Capacité de surcharge :
- à partir de la pleine charge : . pendant 3 heures 10 p. 100
. pendant 1 heure 20 p. 100
, . pendant 15 minutes 40 p. 100
- Tableau aéroréfrigérants.
Jeu de barres 380 V entre phases, alimenté par deux transformateurs 15 000/380 V.
Alimente :
. les moteurs des aéroréfrigérants.
. un sous-tableau aéroréfrigérants
jeu de barres 220 V entre phases, alimenté par transformateur 380/220 V, sur
lequel uont raccordé les vérins de manoeuvre des volets.
- Tableau boucles.
Jeu de barres 380 V entre phases, alimenté par trois transformateurs 15 000/380 V.
Alimente :
. les générateurs de fréquence et tension variable fournissant l'énergie au moteur
des soufflantes par l'intermédiaire de :
. un tableau d'aiguillage
équipé de transformateurs 380/95 V pour le démarrage des moteurs des soufflan-
tes.
Alimente :
. le relayage et les signalisations pour l'électrotechnique et le contrôle.
- Tableau alternatif stabilisé.
Jeu de barres 220 V monophasé et diphasé, alimenté par onduleurs et redresseurs batte-
r i e s , raccordés sur le tableau des auxiliaires secourus.
Alimente :
. les appareils de contrôle.
Π. 3. 2 -
1 ° - Tableaux principaux.
Ces tableaux sont placés dans un local dit "Local des équipements".
Ce local se trouve situé sous la salle de relayage et au même niveau que la salle des
machines tournantes qui lui est contigtle, cette salle des équipements comprend également le
tableau 15 kV.
2 ° - Sous-tableaux.
Les sous-tableaux "ventilation nucléaire" et "service généraux - ateliers chauds" sont
locaux. Les autres sous-tableaux sont placés dans le local des équipements.
Le principe général est le suivant : la défaillance d'un transformateur 8Θ0 kVA alimen-
tant un tableau 380 V principal ne doit, en aucun cas, entraîner de perturbations dans l'exploita-
tion du réacteur. Les conséquences de ce principe sont les suivantes :
Trois groupes diesel, de 330 ch de puissance unitaire sont prévus comme générateurs
de secours.
Ces groupes fonctionnent avec coupure, l'alternateur étant entraîné à vide, à 52 Hz par
un moteur asynchrone, et une transmission à courroie.
Le rôle de ces groupes est de fournir de l'énergie électrique, en l'absence totale de
secteur à certains auxiliaires prioritaires, dits "auxiliaires secourus" dont l'arrêt intempestif
provoquerait des accidents graves.
IV. 3. 1 - Moteur__piésel_
- puissance 330 kW
- Vitesse nominale 1 500 tours/minute
- Vitesse minimale 450 tours/minute
- Vitesse max. admissible . . . . 1 650 tours/minute
- Refroidissement par eau et huile.
Les moteurs DIESEL, sont préchauffés en permanence, et ils sont capables de four-
nir leur pleine charge 20 secondes après leur démarrage.
Le démarrage s'effectue par démarreur électrique alimenté par les batteries, ou en cas
de défaillance de ce 1er démarreur par un démarreur oléopneumatique.
Des relevés oscillographiques d'essais effectués à SACLAY, il résulte que lorsqu'on
embraye un DIESEL 2 secondes après son démarrage, on peut disposer d'une puissance électrique
de 220 kW à 1 470 tr/mn au bout de 3 secondes, c'est-à-dire 5 secondes après leur démarrage.
IV. 3. 2 - Alternateur.
- Nombre de phases 3
-Puissance apparente 400 kVA cos φ - 0, 8
- Tension 220/380 V
- Fréquence 50 Hz
- Vitesse nominale 1 500 tours/minute.
Compte tenu de la puissance du DIESEL, l'alternateur peut fournir une puissance électri-
que de 300 kW.
Les relevés oscillographiques montrent que si l'on applique brusquement une charge de
300 kVA à cos j4 = 0, 6 il en résulte une chute de tension de 20 p. 100, chute de tension tolerable
en période de reprise.
IV. 3. 3 - Excitatrice.
- Tension à vide 170 V
- Tension en charge 135 V
- Intensité en charge 17A
- Résistance du rhéostat 250 ohms
IV. 3. 4 - ^ ^ ^ ^
- Type asynchrone à cage
- Puissance nominale 26 kW
- Tension 380 V
- Nombre de phases 3
- Fréquence 50 Hz
- Nombre de pôles 4
- Vitesse en charge 1 445 tours/minute.
- 308 -
Tant que la reprise en secours n'est pas déclenchée, le volant et l'alternateur sont
entraînés en permanence par le moteur d'entraînement à 1 560 tours/minute. La fréquence de la
tension délivrée par l'alternateur est alors de 52 Hz.
En fait, la fréquence du secteur EDF est garantie à + 1 Hz, c'est-à-dire qu'elle peut
varier entre 49 et 51 Hz. En outre, la tension d'alimentation des moteurs d'entraînement peut
varier entre 0, 96 et 1, 06 U et la reprise en secours peut être déclenchée par une baisse de
tension de 0, 80 U .
η
- instant t = 1 seconde pour les 2 premiers défaut/s, ou 2,5 secondes pour le 3ème défaut.
- démarrage des diesels par déclenchement du moteur électrique
d'entraînement.
- Déclenchement du couplage du tableau des auxiliaires secourus.
- Déclenchement du disjoncteur du transformateur normal du tableau
auxiliaires secourus.
- Déclenchement du disjoncteur du transformateur d'aiguillage du-tableau
coeur-piscine.
- Mise sous tension des barres de délestage (pendant une durée de
0, 3 seconde) de relestage, et de la barre R.A. N.
- instant t + 0,2 sec : Enclenchement du disjoncteur des 2 alternateurs I et 3, chacun sur un demi
jeu de barres.
à t + 4 secondes :
ο
- ventilation circuit extraction ateliers chauds.
- pompes des écrans de plomb P8 - P9
- pompes du circuit de veille P12 - PI3
- alimentation des auxiliaires contrôle 25 KVA Λ* 222 V/127 V
à t +10 secondes :
ο
- ventilation nucléaire normale circuits extraction et pulsion.
- éclairage de secours
- pompes du bassin de stockage P 2 6 - P27.
- 310 -
à tο +30 secondes :
- ventilateurs du château d'eau n° 1 et 2
- portique piscine.
- redresseur groupe onduleur n° 1 et n° 2
à t +60 secondes :
ο
- sous tableau atelier chaud. Départs n° 1 et 2
- résistance chauffante filtre ventilation des ateliers chauds 1ère étape.
- pompes transfert CO, n° 1 et 2
- groupe frigorifique COO
- vaporiseur de CO, - préchauffage et secours
- vaporiseur deCO, - Vaporisation - Surchauffeur
- redresseur 127 V N° 1 électrotechnique
N° 2 contrôle
N° 3 aiguillable
V - ALIMENTATION CONTROLE
V. 2. 1 - Les_batteries.
Les 2 batteries sont identiques.
En cas de défaut sur l'une d'elle, l'autre alimente automatiquement les 2 réseaux
électrotechnique et contrôle mis provisoirement en parallèle.
1/ Description
Chaque batterie est constituée de 58 éléments à plaques positives tubulaires.
La capacité nominale est de 545 Ah au régime de décharge continu en 10 h pour une.
température de 15°C.
Les batteries sont exploitées en floating.
La décharge est effectuée à intensité puis tension constante limitée à 2,25 volts par
élément.
2/ Batterie "Electrotechnique"
En cas de coupure de la tension 380 volts, la batterie est capable d'assurer, dans les
limites de tension de 105/130 volts, les débits suivants :
- Consommation permanente : 70 A pendant une heure
- Consommation éclairage de secours : 50 A pendant une heure
- Pointe de 60 A pendant 1 seconde 4 fois par heure.
En cas de défaillance delà batterie "Contrôle" l'intensité du débit peut être portée à
160 A pendant une heure, avec des courants de pointe de 60 A pendant 1 seconde, 3 à 4 fois dans
l'heure.
- Tension en fin de charge à 2 , 2 5 V : 130 volts
- Tension en floating à 2,17 V : 127 volts
- Tension après débit 70 + 50 A pendant
1 heure : 1, 95 volt par élément
- Tension après pointe de 60 A pendant
1 seconde : 1, 90 volt par élément
3/ Batterie "Contrôle"
En cas de coupure de la tension 380 volts, la batterie est capable d'assurer dans les
limites de tension 105/130 volts un débit permanent de 40 A pendant une heure.
- Tension par élément au bout de ce temps : 2, 04 volts environ
- 316 -
V. 2. 2 - Redresseurs de charge
A chaque batterie est associé un redresseur dont les rôles sont les suivants :
- assurer en présence de secteur la fourniture de l'énergie au circuit d'utilisation (énergie
moyenne)
- fournir le courant d'entretien de la batterie, celle-ci étant en floating
- fournir après décharge de la batterie le courant de charge à fond de celle-ci, tout en continuant
à alimenter l'utilisation.
La probabilité de panne pour un redresseur étant bien plus grande que pour une batterie,
il est prévu un redresseur de secours identique aux deux redresseurs normaux et pouvant se
substituer soit à l'un soit à l'autre.
Ces trois redresseurs sont alimentés par le jeu de barres des auxiliaires secourus mais,
lors de la disparition du secteur, les disjoncteurs correspondants ne sont réenclenchés qu'au
bout de 60 secondes (mise en charge progressive des groupes électrogènes). Les batteries ne se
trouvent donc en décharge que pendant un temps relativement court.
Dans l'hypothèse très improbable de manque de tension prolongé sur le jeu de barres
des auxiliaires secourus (à la suite d'un accident sur ce jeu de barres ou du non démarrage du
Diesel de secours), les redresseurs ne seraient plus alimentés.
Les'batteries sont néanmoins calculées pour fournir dans ce cas et pendant une heure
l'énergie nécessaire, d'une part à l'éclairage de panique, d'autre part à la manoeuvre de certains
appareils alimentés en courant continu.
Ces redresseurs sont installés dans la Salle des Equipements.
Soufflante Soufflante
type EDF type EL 4
- Puissance électrique 45 ch 130 ch
- Vitesse nominale 8600 tr/mn 7350 tr/mn
- Vitesse maxi 12000 tr/mn 8200 tr/mn
D'autre part, au cours d'une campagne d'irradiation normale, la vitesse des soufflantes
est un paramètre essentiellement variable.
Pour les soufflantes type EDF, la puissance absorbée par un moteur varie de 36 kW
à 10 kW, la vitesse de rotation passant de 12 000 tr/mn à 3000 tr/mn.
La tension d'alimentation varie :
. de 396 à 376 volts (fréquence 200 Hz, vitesse réelle 12 000 tr/mn) suivant les conditions de
température et de pression.
. à 110 volts (fréquence de secteur 50 Hz, vitesse du champ tournant 3000 tr/mn).
Au point nominal les caractéristiques sont les suivantes (suivant le rapport d'essai de
réception).
Pour une vitesse de 8650 tr/mn
- tension 270 volts
- intensité 42 ampères
- pression absolue 24 bars
- température au refoulement AI 260°C
Pour les soufflantes type EL 4, la puissance varie de 72 kW à 20 kW lorsque la vitesse
varie de 8 200 tr/mn à 3 000 tr/mn.
- 320 -
VI. 3. 1 - pisp£sitif_Mumotrol_
Un dispositif Mumotrol comprend essentiellement un ensemble de diodes au silicium
montées en pont de Graetz en série, avec des selfs à cycle d'hystérésis rectangulaire comprenant
un enroulement de charge et plusieurs enroulements de commandes.
L'amplitude de la tension continue délivrée directement en fonction de la tension du
réseau alternatif d'alimentation est réglée par le niveau des ampères-tours de commande.
Un régulateur à redresseurs contrôlés comparant un signal tachymètrique à un signal de
référence fournit les ampères-tours de commande.
Le réglage de la vitesse du moteur est fait d'une manière continue par potentiomètre
motorisé.
VI. 3 . 2 - Moteu£_à_courant_£ontinu.
Les caractéristiques du moteur à courant continu sont les suivantes :
- Puissance 88 kW
- Tension 380 V. courant continu
- Vitesse 0. - 1500 tours/minute
VI. 3. 3 - Alternateur
Les caractéristiques de l'alternateur sont les suivantes :
- Tension 380 V. 6 bornes de sorties
- Intensité nominale 200 A.
- 322 -
PRECISION
VI. 4. 2. 2 - Mesures__à_distance.
Groupes normaux
- Sur le tableau Electrotechnique :
. intensité absorbée au réseau 380 V
. tension délivrée par l'alternateur
. fréquence sortie alternateur
Groupes secours
Pour chaque groupe, les mesures suivantes sont transmises à distance :
- Sur le tableau Electrotechnique :
. intensité absorbée au réseau 380 V
. tension délivrée par l'alternateur
. fréquence sortie alternateur
- Sur le tableau local de· Contrôle "Point Fixe" :
. tension délivrée par l'alternateur
. fréquence sortie alternateur
. puissance absorbée par la soufflante
Remarque - sur ce tableau sont également reportées :
- Intensité absorbée au réseau 380 V par le transformateur 25 kVA,
-Indication de vitesse de la soufflante.
VI. 4. 3 -
Le rôle du régulateur de tension est de :
- exciter l'alternateur pour que la tension aux bornes de ce dernier soit proportionnelle à la
vitesse de rotation,
- diminuer rapidement l'excitation de l'alternateur en cas de décharge brusque de ce dernier.
L'excitation de l'alternateur est assurée par un régulateur à redresseurs contrôlés.
La tension de référence est fournie par. une génératrice tachymétrique montée en bout
d'arbre du groupe variateur*tie fréquence.
La tension de l'alternateur est proportionnelle à la vitesse du groupe et peut être ajustée
à + 10 p. 100 pendant les essais de mise en route au moyen d'un potentiomètre.
Un dispositif spécial permet le blocage du potentiomètre après les mises au point.
VI. 4. 4 - Rlglage_de_la_vites_se
La commande de la vitesse d'un groupe se fait manuellement.
Il y a deux possibilités :
- Commande manuelle à distance depuis le tableau Electrotechnique.
- Commande manuelle à distance depuis le tableau Boucles pour les groupes normaux et depuis le
tableau Boucles et le tableau local "Point Fixe" pour les groupes de secours.
Un commutateur, placé sur la face avant du tableau de commande Electrotechnique,
aiguille la commande soit sur ce tableau, soit sur le tableau Boucles ou le tableau local.
La commande s'effectue depuis l'un ou l'autre de ces lieux au moyen de deux boutons-
poussoire "plus vite - moins vite" agissant sur un potentiomètre motorisé mettant 60 secondes
pour faire passer la soufflante de 0 à 10 000 tours/minute.
Il a été prévu de pouvoir installer ultérieurement, dans la Salle de commande Boucles,
un potentiomètre à vernier, permettant d'ajuster la vitesse de la soufflante à 50 tours près, soit
6,3 tours pour le groupe variateur.
Π n'est pas effectué de régulation de vitesse par rapport à un paramètre extérieur.
- 325 -
CHAPITRE XIV
CONTROLE DU REACTEUR
I - SALLE DE CONTROLE
1.1 •·. Principe
I. 2 - Situation de la salle de contrôle
I. 3 - Disposition de la salle de contrôle partie commande du réacteur
1 ) Un pupitre de commande
2) Un tableau de contrôle
1 . 4 - Disposition de la salle de contrôle partie boucles
1 . 5 - Ventilation de la salle de commande
1) Un circuit de ventilation des panneaux contrôle
2) Un cirouit de climatisation des salles
1 . 6 - Eclairage
1) Un éclairage "normal"
2) Un éclairage "secouru"
3) Un éclairage "panique"
1.7 - Liaisons avec le reste de l'installation
IV - SECURITES
IV. 1 - Définition des actions de sécurité
IV. 1.1 - Préalerte
IV. 1 . 2 - A r r ê t de montée des b a r r e s
- L ' a r r ê t de montée des b a r r e s proprement dit
- Les verrouillages au démarrage
IV. 1 . 3 - Baisse de puissance contrôlée
IV. 1.4 - Baisse de puissance rapide
IV. 1. 5 - Chutes de b a r r e s
IV. 2 - Sécurités neutroniques
IV. 2.1 - Verrouillage au démarrage et a r r ê t de montée
des b a r r e s
IV. 2. 2 - Chutes des b a r r e s
1) Période sur les chambres à fission de démarrage
2) Période des chaînes logarithmiques "Log A" et
"Log B"
3) Alimentation - 6 V des circuits de sécurité
IV. 3 - Circuits de sécurité.
- 327 -
CONTROLE
I - SALLE DE CONTROLE.
1.1 - Principe.
Pour tous les paramètres qui nécessitent un contrôle et des actions permanentes ou fré-
quentes, les appareillages et organes correspondants sont centralisés au maximum dans une salle
de contrôle unique. Dans la partie ouest, sont groupées les installations qui concernent l'ensem-
ble du réacteur y compris certaines commandes de boucles agissant par couplage sur le réacteur.
La partie Est est réservée aux autres commandes relatives aux boucles, c'est-à-dire en princi-
pe celles qui intéressent plus spécialement les expérimentateurs.
Les appareillages de contrôle et organes de commande intéressant des paramètres dont
l'utilisation n'est qu'épisodique, sont au maximum centralisés localement (salle des vannes, salle
des filtres, ventilation, auxiliaires diesels, vannes des installations de D. R. G. : boucles et pile,
contrôle de boucles en bassin de stockage, poste d'examen aux rayons X, station d'épuration,
fabrication du CJO_ . . . ).
Les ateliers chauds sont entièrement séparés du point de vue contrôle.
- les indications des chambres à fission de démarrage avec commutateur de l'une à l'autre,
- le signal d'erreur de puissance relative du pilotage automatique,
- le programmeur manuel ou automatique de puissance,
- le synoptique des verrouillages y compris la clé de mise sous tension générale et de verrouillage
des barres de contrôle pour les opérations de chargement et de déchargement,
- le boîtier de signalisation des actions "effectuées",
- la commande manuelle de chute des barres,
- les combinés d'intercommunication (téléphone, interphone).
2
° " JIj!È!ë2£-$2SÊES <g
II comprend :
- un tableau électrotechnique de 14 armoires plus un synoptique,
- un tableau des eaux de 5 armoires plus un synoptique,
- un tableau deD.R. G. pile de 1 armoire,
- un tableau de mesures neutroniques et de calcul de puissance thermodynamique de 7 armoires,
surmonté d'un tableau récapitulatif des actions de sécurité demandées,
- un tableau de santé de 7 armoires.
Chaque tableau est disposé de la façon suivante :
- à sa partie haute, un bandeau est réservé aux signalisations de défauts,
- au centre des panneaux se trouvent :
. les*appareils indicateurs et enregistreurs,
. les clefs de court-circuits,
. les synoptiques,
. les indications de positions et commandes des organes de contrôle divers.
- à la partie inférieure, les électroniques des chaînes de mesures et asservissements avec leur
alimentation, à l'exclusion de tous relayages reportés dans la salle des relayages.
10
~ IJiî^ir^H^^.^£5iMiiL4J_^îPiîl—
Ce circuit est intérieur aux panneaux et assure le refroidissement des électroniques.
11 est alimenté par une gaine circulant au plafond de la salle de relayage sous les tableaux.
- 332 -
L'extraction est faite à la partie supérieure des panneaux dans un collecteur général, circulant
au-dessus des tableaux à l'arrière du bandeau de signalisation.
2 e - Un^irçuit_de__clmiati£ation_des__saUes :
Ce circuit est assuré par une gaine circulant à la partie supérieure des tableaux et
aboutissant dans des bouches de soufflage implantées dans la retombée de plafond sur la périphé-
rie de la salle.
La reprise se fait par la partie inférieure des tableaux.
1.6 - Eclairage.
L'éclairage de la salle de commande est assuré par des appareils encastrés dans un
faux plafond suspendu.
L'éclairage moyen est de 150 lux sur un plan de travail supposé situé à 1 mètre au-
dessus du .sol.
L'installation comporte :
1) Un éclairage "normal" alimenté par un réseau tension 380 V entre phase, neutre
sorti, qui est coupé en cas de défaut secteur.
2) Un éclairage "secouru" alimenté par un réseau tension 3&0 V entre phase, neutre
sorti.
En cas de défaut sur le secteur, ce réseau est réalimenté par des groupes diesel après
une interruption de 2 secondes environ.
L'éclairage de 150 lux mentionné ci-dessus, tient compte de la présence de cet éclai-
rage.
3) Un* éclairage "panique" alimenté par un réseau 127 V, courant continu fourni par les
batteries : la tension pouvant varier entre 100 et 130 V.
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Les détecteurs sont des chambres à fission CFU 3, dont les caractéristiques principales
sont :
- Diamètre hors tout 48 mm
- Longueur de la chambre seule . . . . 271 mm
- Longueur de la chambre avec
sa prise 363 mm
ο
- Sensibilité aux neutrons 0,12 à 0,14 c/s par n/cm . s
Le préamplificateur de chaque chambre est monté à l'extrémité de la crémaillère de
déplacement de la chambre. Il est relié à la chambre par l'intermédiaire d'un câble passant à
l'intérieur du tube guide.
2e - £
Les deux chambres CFU 3 sont placées dans l'angle sud-est du coeur, l'axe de la cham-
bre étant à 600 mm de l'axe du coeur.
Elles sont situées dans des enveloppes de plomb dont l'épaisseur du côté du coeur est
approximativement 75 cm dans le sens radial et de 90 cm dans le sens axial.
- 335 -
A B O D E
Of
Position normalisée
ΔΡ: Chaînesde pilotage avec préampli.
des boucles en pile
CFt Chambres de démarrage
ί Barres à double fonction (ch. à fission avec préampli])
J dites barres grises S1.S2.S3: Chambres de sécurité
[ Pilotage compensation (ch. ionisation sans préampli)
Barres à simple fonction
dites barres noires
Sécurité
!
Eléments standards
4° - p^p
Les chaînes de mesure sont des ensembles PILOS entièrement transistorisés, qui com-
portent :
- un circuit d'entrée (amplificateur et atténuateur)
- un discriminateur à seuil réglable
- un intégrateur logarithmique (gamme I c/s à 10 c/s)
+
- un périodemètre (gamme 30 s, <0 et cO , 3 s)
- les alimentations
- des sécurités à seuil réglable
- des circuits de contrôle. '
Les indications mesurées sont reçues :
- sur le tableau de contrôle de la pile où se trouve l'enregistreur de puissance ER I qui peut être
branché sur l'une ou l'autre des chaînes par un commutateur situé sur le pupitre ,
- sur le pupitre où se trouvent :
. un indicateur de puissance commutable sur l'une ou l'autre des chaînes,
. un indicateur de période commutable sur l'une ou l'autre des chaînes,
. un commutateur permettant de commuter l'enregistreur ER I disposé au tableau sur
l'une ou l'autre des deux chaînes,
. deux ensembles de trois boutons-poussoirs (montée, descente, arrêt) pour commande
des deux moteurs de déplacement des chambres.
Ces boutons-poussoirs comportent un voyant incorporé.
Le voyant des deux boutons-poussoirs "Arrêt" est allumé lorsque le mécanisme cor-
respondant est en position "débrayé" (c'est-à-dire, en commande manuelle depuis la Salle des
Mécanismes).
- 337 -
ft
/
zL
j
/
/
m3 A
Γ
ι
I
f
f
I
/
/
/
/
/
/ /
y
/ cote en m n
500 1000 1500
FIGURE Aitf.6 -
- 338 -
1° - Çar^téri^tiquesjdesjJétecteurs.
Les détecteurs sont des chambres d'ionisation, type CC. 5, à compensation électrique,
dont les principales caractéristiques sont :
- diamètre hors tout 48 mm
- longueur de la chambre seule 460 mm
- longueur de la chambre avec sa prise 555 mm
- sensibilité aux neutrons 1,7.10" A/n/cm . s
- sensibilité aux gammes (non compensée).. . 10 A/R/h
Le préamplificateur de chaque chambre est monté à l'extrémité de la crémaillère de
déplacement de la chambre.
Le boîtier contenant le préamplificateur est étanche à l'humidité.
2° -
La chambre de l'une des chaînes (Log. 1) est placée dans une enveloppe de plomb placée
près de l'angle nord-ouest du coeur, l'autre (Log. 2) dans une enveloppe de plomb près de l'angle
nord-est.
L'axe des chambres est à 650 mm de l'axe du coeur.
Les épaisseurs des protections de plomb du côté coeur sont approximativement 75 mm
dans le sens radial et 90 mm dans le sens axial.
La course de déplacement de ces chambres est au maximum de 515 mm.
La position haute maxi correspond pour la partie supérieure de la chambre à une distance
de 50 cm de la base des éléments combustibles.
3° - £
Les deux chambres peuvent être déplacées depuis la Salle des Mécanismes par l'inter-
médiaire d'un système à manivelle à l'intérieur de la plage de 515 mm. Un système mécanique
permet de repérer en local la position des chambres.
Il existe de plus, par chambre deux contacteurs réglables en position qui permettent
de reporter en Salle de Contrôle une signalisation de position des chambres.
- 339 -
4° - 2g
Les chaînes de mesure sont des ensembles PLSBI comprenant :
- un amplificateur logarithmique
- un périodemètre
- des circuits de contrôle
- des sécurités à seuil réglable
- îes alimentations.
Li.-i «ppareils récepteurs sont montés au tableau. On trouvé :
- .in enreg · :eur de puissance ER 3 à graduation logarithmique de 8 décades, commutable sur
l'une ou l'autre des deux chaînes par l'intermédiaire d'un commutateur placé sur le pupitre.
- un enregistreur de période ER 4 à graduation - 30 à «o et ©o à + 3, également commutable par
l'iniermMiaire du commutateur.
- les deux électroniques et les THT. Les THT sont réglables de façon continue., aussi bien pour,
le + H. T. que pour le - H. T. de 20 à 800 volts, par l'intermédiaire d'un commutateur et d'un
potentiomètre. Le débit est de l'ordre de 500 micro-ampères, le niveau de bruit est de 10 m V
environ.
I e - Détecteur.
Les trois détecteurs sont des chambres CC 5, utilisées sans compensation électrique,
étant donné la valeur élevée du flux dans lequel seront placées ces chambres.
Il n'y a pas de préamplificateur sur les chaînes de sécurité.
2° -
Les trois détecteurs sont placés dans les mêmes enveloppes de plomb que les chambres
Log. I, Log. 2 et puissance linéaire (P).
Plus précisément on trouve :
S
l
• Angle sud-ouest
, Angle nord-ouest
Log.l
S
3
Angle nord-est
Log. 2
La course de déplacement des chambres est également de 515 mm. Le système mécani-
que de déplacement est analogue à ceux des chambres logarithmiques et de puissance linéaire.
Les chaînes de mesure sont des ensembles ASS 61 comprenant :
- un amplificateur délivrant une tension de sortie de 0 à 10 volts pour des courants
d'entrée variables de 0, 5 à 50 μ, A pour la pleine déviation de l'instrument.
I—I
Ο
I
CO
P= 1Q,5 MW
Pllolog· IUP V Ou»il
TJEil
Ι Τ Sud
X V E«»
2
ο 1
c: ω
2'
00
I
Diitone» d· la boucl»
200 250 au ee»ur «n mm.
- 343 -
Fig. XIV. 7
Fig. XIV. 8
III. 1.1 -
Le contrôle de la puissance du réacteur est effectué par l'intermédiaire de 4 barres
de contrôle pouvant se déplacer dans le coeur.
La description complète et détaillée des barres et de leur mécanisme est donnée au
chapitre VII.
Les fonctions assurées par ces 4 barres sont : (Fig. XIV. 9)
- compensation :
Les 4 barres peuvent être déplacées à une vitesse dite de "compensation" sur toute
leur course.
- pilotage :
Deux des quatre barres peuvent être déplacées sur une partie de la course à une vitesse
supérieure dite de "pilotage".
- sécurité :
Les 4 barres peuvent être introduites rapidement dans le coeur (chute par gravite) de
façon à arrêter la réaction nucléaire en cas d'incident grave.
III. 1 . 2 - Çir^u^Us_£^£^ip^£S_de_£c^m£m^jies__b£rres_ (Fig. XIV. 10).
Ces circuits doivent permettre l'élaboration des ordres soit manuels soit automati-
ques transmis aux moteurs des barres lors des divers régimes d'exploitation : démarrage, fonc-
tionnement en puissance, arrêt normal, arrêt rapide, baisse de puissance contrôlée, cyclage.
D'autre part, les circuits de commande doivent assurer l'élaboration des signaux per-
mettant de connaître en permanence la position exacte des barres dans le coeur.
Les circuits de commande des barres sont entièrement transistorisés.
ΠΙ. 1. 3 - Antj.^réaçtiyitéjies_^arres.
Le coeur contient 8, 9 kg d'uranium 235. Sept des éléments combustibles ont leurs
- 344 -
Calculateur
Détecteur
de Interconnections
PHASE
Identique à Identique à •
Asservissement I |r Commande
Γ de LJ l
Vitesse
MP
Recopie
Course de Pilotage
ο-ΟΠΠΠΠΡ-ο
I Embrayage
Recopie de position
XDR1
Barrel
ΧΟΜ ι—W -Ε
LOM
JfizOD ÎLACs|-'4gH~
LOot^lJ LBC
Ir3"
t^"
/jxoo
LDV Ε
Λ*
Sortie ACC1O Sortie ACC10 | Moteur générateur MR
CSE elGTR
écart
de puissance
+ 15 400 - 12 400
Pour contrôler le démarrage dans le cas de la pile vierge, il faut que les barres com-
pensent :
. les 15 400 pcm dûs au coeur
. plus 3 000 pcm environ dûs aux boucles chargées.
Mais il faut en plus une réserve d'antiréactivité pour arrêter le réacteur vierge.
C'est pourquoi on dispose de :
III. 2. 2 - Elaborationjde
L'indicateur d'écart est un simple appareil à cadre mobile fixé au pupitre qui in-
Po - Ρ
dique en permanence à l'opérateur la valeur du signal d'écart =5— .
En pilotage automatique il peut servir de contrôle car, en stabilisation de puissance,
l'écart de puissance doit être faible. Mais il peut servir à évaluer les overshoots lorsqu'il est
nécessaire de faire varier la puissance de consigne.
En pilotage manuel, il peut être aussi utilisé si l'opérateur pilote le réacteur à la puis-
sance Po affichée sur le cadran.
Le courant délivré par la chambre gamma, proportionnel à la puissance, est traité par
l'amplificateur ACC10. Grâce au taux de contre-réaction variable réalisé par un potentiomètre
dont la position du curseur est proportionnelle à la valeur de consigne de la puissance, on éla-
P
bore un signal proportionnel à •=- .
Sur le curseur du potentiomètre, on prélève une tension qui après atténuation commande
l'enregistreur de puissance linéaire.
ρ
Le signal = - est ensuite convenablement ajouté à une tension fixe et l'on réalise ainsi
i.x _* ux P O -Ρ
l'écart recherché —•=— . .
Le sommateur permet également l'introduction du terme période, élaboré de façon
classique par chambre et amplificateur P60. Ce signal de période est toutefois dosé et n'est
introduit dans la chaîne qu'en pilotage automatique par action d'un contact inverseur du relais
manuel-automatique XMA. Ainsi l'opérateur dispose en pilotage manuel du seul signal — 5 —
qu'il peut observer sur l'indicateur d'écart prévu à cet effet.
Le signal se présente donc sous la forme d'une tension continue proportionnelle à
Po - Ρ 1. dP
P
Po " Ρ dt
où β est réglable à volonté.
Comme les servomécanismes de barres requièrent des ordres sous forme de tensions
alternatives 50 Hz, il faut transformer le signal précédemment élaboré. C'est le rôle d'un mo-
dulateur. On le fait suivre d'un filtre simplifié e/ d'un préamplificateur de tension de façon à
élè>ac le niveau qui n'a subi que des atténuatic/s depuis son élaboration par l'amplificateur
ACÇ 10.
Le signâihest donc prêt et se présente devant la commutation manuel-automatique XMA.
III. 2. 3 - Pilota£e_manuel.
La commande manuelle des barres est de type classique. Elle comprend :
- 348 -
- 4 commandes individuelles des barres en compensation montée-descente par bouton avec re-
pérage constant de la position.
- 2 commandes individuelles du mouvement en pilotage par bouton avec repérage de la position.
L'opérateur dispose d'un commutateur du relais manuel automatique XMA qui lui per-
met de prélever sur un potentiomètre une tension de fréquence 50 Hz qui constitue le signal de
pilotage manuel du réacteur. Un atténuateur réglable permet d'ajuster la valeur maximum de
la tension autrement dit la valeur maximum de la vitesse imposée à la barre.
Tous les ordres possibles affichés ou en cours, peuvent être annulés par des relais
appartenant aux dispositifs de sécurité.
III. 2. 5 -
Par un commutateur placé sur le pupitre il est possible de choisir en pilotage l'une
ou l'autre des deux barres à double fonction.
Le signal peut donc se diriger vers l'un ou l'autre des servomécanismes de barre. Tou-
tefois, sur chacune des deux voies possibles, un potentiomètre de réglage de gain est installé.
Compte tenu de l'efficacité propre de chaque barre et de la dispersion des servomécanismes,
il a été ainsi possible de déterminer un coefficient α qui intervient dans le signal réalisé :
- 349 -
Po - Ρ _ dP
- HΡ
Po Pdt
II faut noter que la voie non choisie voit son entrée mise à la masse.
Il n'y a pas de signalisation proprement dite de la barre choisie. Toutefois, l'index du
commutateur est déjà assez éloquent. En outre, les mouvements sont matérialisés au pupitre
par des flèches lumineuses. On note alors sur le schéma que suivant la barre choisie, seules
peuvent s'illuminer les flèches de la barre choisie.
III. 2.6 -
1 - En vitesse de pilotage.
L'ensemble des mécanismes décrits au chapitre "barres de contrôle", qui com-
prend :
- l'amplificateur *
- le moteur triphasé
- la génératrice
- la transmission
constituent un asservissement de vitesse.
Les sécurités sont constituées par des dispositifs de fins de course.
De plus, on dispose d'une recopie par téléaffichage de la position de chaque barre dans
sa course de pilotage.
2 - En vitesse de compensation.
Il faut remarquer qu'en pilotage automatique seuls les ordres de descente en vi-
tesse de compensation sont retenus et agissent effectivement sur le mouvement de la barre :
Si la barre en mouvement de descente dans sa course de pilotage atteint un certain
seuil (qui représente environ 5/6 de sa course en pilotage avant la fin de course basse) un ordre
intervient au niveau de la commande des barres.
Une ou deux barres descendent alors à la vitesse de compensation, ce qui a pour effet,
la puissance du réacteur tendant à diminuer, de réduire l'amplitude du signal d'écart, de l'an-
nuler et de l'inverser.
La barre en pilotage peut alors monter et ayant rattrapé le milieu de sa course, annuler
l'ordre de descente en compensation.
Si au contraire la barre en mouvement de montée dans sa course de pilotage atteint un
seuil voisin de la fin de course haute de pilotage, la barre s'immobilise et un voyant "barre à
monter en compensation" s'allume au pupitre. L'opérateur doit alors monter manuellement la
barre en vitesse de compensation. Pendant cette opération, le moteur de pilotage agit en sens
inverse, si bien qu'à la fin de la manoeuvre la barre se retrouve au milieu de la plage de pilo-
tage, sa cote réelle n'ayant pas changé.
3 - Fins de course.
En pilotage manuel ou bien encore en automatique, lorsque des variations assez
importantes de réactivité ont lieu, il est possible que la barre atteigne les fins de course de pilotage.
- 350 -
III. 2 . 7 -
Les quatre barres sont commandées de façon identique. Mais il n'est possible
de descendre qu'une ou deux barres à la fois. Le choix est fait par l'opérateur au moyen de
deux commutateurs sur le pupitre.
Pour la montée, une seule des barres peut progresser à la fois (un seul commutateur
pour la montée).
Des fins de courses ont pour but d'arrêter les mouvements.
Une recopie de la position des barres est effectuée au pupitre par synchrodétection
avec une précision de 1 mm sur la course totale.
IV - SECURITES.
IV. 1. 2 - A£r_êt^£^nontée_des_^arres_.
Cette action comporte deux aspects distincts :
- l'arrêt de montée des barres proprement dit
II a été admis que certains incidents, surtout de caractère neutronique, peuvent être
corrigés en arrêtant le mouvement de montée des barres de compensation ou de pilotage. A
cet effet, sur intervention du signal indiquant que la grandeur correspondante a dépassé un seuil
- 351 -
IV. 1. 3 - .
Cette action qui peut pallier des incidents relativement graves, consiste à ramener,
à l'aide du circuit de pilotage automatique la puissance du réacteur à :
P n
(Pn = 30 MW)
100
en environ une minute, le circuit utilisé étant le même que le circuit de commande de variation
de la puissance neutronique pendant les cyclages. L'avantage de cette méthode est qu'en fin
d'évolution, le réacteur est toujours critique et stabilisé automatiquement à τ-rrr , ce qui per-
met de remonter rapidement en puissance, le cas échéant. Comme par ailleurs la puissance
thermique du coeur et des boucles est pratiquement négligeable à -r-^zr , cette manoeuvre permet
de remédier à un assez grand nombre d'incidents relativement graves mais à évolution lente,
sans avoir recours à une des deux actions suivantes qui elles, conduisent à un temps de remon-
tée de puissance plus long.
Cependant, comme il est difficile d'apprécier à priori la gravité relative det divers
incidents, il a été admis de ne prévoir aucune action automatique de baisse de puissance con-
trôlée. L'appareillage a cependant été conçu de façon à permettre de raccorder ultérieurement,
de façon commode, certaines grandeurs sur le circuit de baisse de puissance contrôlée.
Par contre, cette action peut être commandée manuellement par l'intermédiaire d'un
bouton-poussoir situé sur le pupitre. Un second bouton-poussoir permet de réarmer la com-
mande après utilisation. Par ailleurs, un voyant signale que l'action a été effectivement entre-
prise .
La baisse de puissance contrôlée ne peut évidemment être effectuée que si l'on se trou-
ve en pilotage automatique.
En pilotage manuel, la demande est automatiquement transférée aux circuits de com-
mande de l'action suivante : la baisse de puissance rapide.
- 352 -
IV. 1. 4 - Bais_se_de_çiussanc_e_rapj^e
L'action consiste à faire descendre les 4 barres à leur vitesse de compensation,
soit au total environ 6 5 pcm/s de vitesse de variation de réactivité.
La vitesse de décroissance de la puissance est la suivante :
- à la vitesse d'introduction des barres de 6 5 pcm/s partant de la pleine puissance :
pour un saut de réactivité de - 100 pcm :
- la puissance est de 15 MW à t : 45 secondes
- la puissance est de 1 MW à t : 400 secondes.
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L
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1
-^ s,
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*—«
^ ^
*-» ·**
•*. « ι
NOTA -
II est indispensable de réarmer (après utilisation) l'arrêt de barre, la baisse de puissan-
ce contrôlée, la chute de barres pour pouvoir remonter les barres ; chacune de ces actions se
traduisant par un contact qui verrouille la remontée si le réarmement n'est pas effectué.
IV. 2. ι -
Les grandeurs suivantes donnent lieu à une interdiction ou à un arrêt de montée
des barres :
1 - H. T. sur les chafhes à fission :
Un manque de H. T. sur l'une des deux chaînes verrouille la montée des barres au dé-
marrage ou arrête la montée des barres si ce défaut de H. T. apparaît en cours de divergence.
Le défaut est signalé par deux voyants ("HT CF " , "HT CF ") placés sur le panneau de voyants
du pupitre. Ce panneau contient d'ailleurs tous les voyants relatifs aux verrouillages au démar-
rage.
2 - Comptage minimum sur CF et CF. : «
, ,
— l ^
Afin de ne permettre la montée des barres que si les deux chaînes assurent un comptage
minimum, un déclencheur sur chacune des deux chaînes fournit un signal interdisant la montée
des barres si un taux de comptage correspondant au seuil n'est pas atteint. Ce "seuil bas" de
CF et CF est signalé par deux voyants "seuil bai' démarrage l " et "seuil bas démarrage 2"
1 Ce
Si les deux chaînes ne sont pas en position "Mesure" un contact verrouille la montée
des barres. Un voyant sur le panneau pupitre signale l'incident "Démarrage ι et 2 en service".
4 - Recouvrement chaîne de démarrage et chafhes logarithmiques :
Afin de s'assurer qu'en cours de démarrage les chaînes logarithmiques fournissent
un signal convenable, un premier déclencheur fournit un signal indiquant que le taux de comp-
tage des chaînes à fission est supérieur à un "seuil haut" préaffiché. Un deuxième déclencheur
fournit un signal indiquant si les chaînes logarithmiques fournissent un signal supérieur à un
seuil préaffiché ("seuil bas" des chaînes logarithmiques).
Un circuit logique combine ensuite ces deux signaux, de telle sorte que si les deux
seuils sont atteints, la montée des barres est autorisée, et interdite dans l'hypothèse inverse
(1 ou 0 seuil atteint).
Un voyant "Recouvrement logarithmique et démarrage" sur le pupitre signale le cas
échéant ]e défaut.
- 355 -
Lorsque les deux seuils bas des chaînes logarithmiques sont atteints dans des conditions
normales (recouvrement correct) les sécurités sur les chaînes de démarrage sont automatique-
ment inhibées. Un voyant s'allume, donnant l'autorisation de descendre les chambres de démar-
rage.
5 - Période minimum sur l'une des deux chaînes logarithmiques :
Si la période sur l'une des deux chaînes logarithmiques A ou Β descend en dessous d'un
minimum constituant un premier seuil de sécurité, un déclencheur sur chacune des chaînes four-
nit un signal interdisant la montée des barres. Ce premier seuil mini de log A et log B est signa-
lé par 2 voyants "Période log A" et "Période log B" qui s'allument dès que la période sur l'une
des deux chaînes atteint cette valeur basse. Cela conduira par la suite, dès disparition du dé-
faut, à adopter une vitesse de montée des barres plus faible.
Ces deux sécurités peuvent être inhibées manuellement, quand les trois seuils bas des
chaînes de sécurité sont*" atteint s. Une signalisation au pupitre indique cette autorisation. Un
bouton-poussoir permet d'effectuer cette inhibition, qui ne sera toutefois effective qu'au bout
d'un certain temps réglable de 0 à 100 secondes.
7 - H. T. + pilotage :
Un manque de haute tension positive sur la chambre de pilotage verrouille la montée
des barres de démarrage ou arrête la montée des barres si le défaut apparaît en cours de mon-
tée en puissance.
Le défaut est signalé par le voyant "H. T. + pilotage", placé sur le pupitre.
chaînes log, la chambre de la chafne linéaire et les trois chambres des chaînes de sécurité, des
contacts liés à la position des chambres interdisent toute montée des barres ; six voyants sur
le panneau du pupitre signalent le cas échéant le non positionnement des chambres.
Il n'en est pas de même pour les chambres à fission de démarrage, celles-ci ayant
des indications de position au pupitre (panneau drOit).
IV. 2. 2 - Çhu_tes_de_s_b_arre_s.
Les conditions suivantes donnant lieu à des chutes de barres.
1 - Période sur les chambres à fission de démarrage.
Si la période issue de l'une ou l'autre des deux chafnes de démarrage descend en-
dessous d'une certaine valeur "seuil bas" un déclencheur situé sur chacune des chafnes fournit
un signal provoquant la chute des barres.
Cette action est indiquée, au pupitre, d'une part par le voyant "chutes de barres",
d'autre part par les voyants "période de démarrage l" et "période de démarrage 2". Dans ce
cas, la séquence "divergence" est à reprendre à son origine.
Préalerte
Δ P. Hall
Préalerte dépression
maximum
Arrêt Recouvrement HT
Position APHall ΔΡ
chaînes chambre
des sécurité de
mesure dépression DRG
barres ACC.1O minimum
et log. pilotage
DEBITS
Prialerte
Qi.
maxj
mini,
01 04
mini sorts
04
maxi Λ*
refroidi
09
maxi
0.3
mini,
06
mini
arrivée arrivée
011
mini
012 Q8A
mini
debit .sortie
08B
mini
sortie
010
maxi
02
maxi
sortie
entrée entrée circuit piscine circuit refroid'
. fâU eau. épura, cœur
cœur coeur coeur vers et écrans de bassin épura,
de Pb epuree épurée
bîcheRS coeur piscine veille stockage tion tion
Arrêt 05 010 02
mini mini mini
des débit débit .
sortie
relevage ryFroidis
barres pompe écrans cœur
cœur dr Pb
Chute 02 02
des maxi mini
barres
TEMPERATURES
NIVEAUX
Arrêt
des
barres
Chute N1B
mini
des 2/5
Chateau
barres d'eau haut
Vannes
PRESSIONS CALCULATEURS V49bis
PI P2 P3 Cdi CcM Cd2 Cd2
Préalerte mim mini maxi
mini maxi mini maxi
entrée p
Contre.
B sortie
cœur ra»
coeur
cœur
QLQ2 Q1-Q2 Q3JQ4 Q3JQ4
vanne non
Arrêt
ouverte
des
barres
Chute PI
mini
des
2/3
barres
TABLEAU DES SECURITES DES BOUCLES
Vibration Temp.CÛ2 Temp CO2 Pression Pression Débit Débit Débit Activité Temp.
Activité Rupture Vitesse DRG
^éaierte palier entrée élem. sortie élem! CO 2 CO 2 CO2 C0 2 C02
C02
sou FFIante en essai en essai DRG DRG Filtre de gaine soufflante t aval
maxi mini mini DRG détendeur
maxi maxi maxi mini maxi 00
en
co
Chute Pression Débit Vitesse
des CO CO
soufflante
mini mini
barres % 2/3
- 360 -
de 0 à 100 secondes. Si pendant cette période on a dépassement du seuil bas des périodes sur
les chaînes log, la chute de barres se produit. Une signalisation spéciale est prévue.
m
UJ
Ο
ζ
ο
ce
CD
en
- DESCENTE RAPIDK
FIGURE XIV. 15 - SECURITES NEUTRONIQUES : CIRCUITS LOGIQUES POUR : - CHUTE DES BARRES
- 363 -
CHAPITRE XV
II - DESCRIPTION DE L'INSTALLATION
III - FONCTIONNEMENT
II - DESCRIPTION DE L'INSTALLATION
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principale. Le tube est percé d'une série de trous de section totale équivalente à celle du tube de
prélèvement, ceci en vue d'obtenir un prélèvement homogène.
Les deux prises se réunissent sur un tube de 0 20 χ 27.
II. 1. 4 - _ ^ j ^ j ^ 3 ^ j £ £ ^ j ^ ^ £ ^ 2 _ _ L
Ce prélèvement n'est utilisé que lorsque l'on désire localiser un élément défectueux.
Il s'effectue bloc Pile ouvert, refroidissement du coeur par convection naturelle.
Une canne de prélèvement peut venir coiffer chaque élément combustible.
La tuyauterie à laquelle viendront se raccorder la canne de prélèvement et la pompe
débouche dans le hall pile à l'aplomb du puits Est, et rejoint l'installation classique pour le
comptage.
et d'autre part :
- un circuit pneumatique à activité négligeable.
Pour cette raison la salle D. R. G. pile a été scindée en deux :
- l'une contient les circuits hydrauliques, elle est inaccessible en marche. Les protections
l'entourant sont telles que 10 litres d'eau dans cette salle, ne donnent une activité dans la salle
normale que de 1 m R/h ; (Fig. XV. 2)
- l'autre contient les circuits pneumatiques et électriques. (Fig. XV. 3)
D'autre part, la Salle D.R. G. est en communication directe sans siphon ni casse siphon
avec le circuit coeur, ceci pour des raisons de temps de transit.
Pour parer une rupture de tuyauterie d'ailleurs très peu vraisemblable, la salle du
circuit hydraulique a été aménagée pour éviter son remplissage à la suite d'un tel accident.
- une murette de 15 cm au niveau de la porte permet la retention de l'eau.
- un trop-plein à 5 cm au-dessous du niveau supérieur de la murette permet l'évacuation de cette
eau vers la zone de retention au niveau 283, 85.
En cas de grosse fuite, l'évacuation du trop plein est assurée par un déversoir de 0 90
qui dirige l'écoulement des fuites vers une bâche d'eaux actives R8.
- :U;H -
II. 2. 2 - Matériel_utilis_é.
II. 2. 2. 1 - Circuit_d_|eau
1 - L'injecteur
L'injecteur est l'organe du circuit permettant la réalisation du mélange double phase.
Ce mélange doit se faire sous forme de bulles aussi petites que possible pour que l'écoulement
soit stable (ni pulsations ni bouffées).
L'injecteur est un hydrocyclone dans lequel on injecte l'air à la partie supérieure, l'eau
arrive dans la partie supérieure tangentiellement, le mélange étant recueilli à la pointe. L'injec-
teur est placé à la partie supérieure de la salle étanche pour que la colonne de mélange comporte
le maximum de longueur verticale avant d'entrer dans le séparateur cyclone.
2 - L'hydrocyclone
L'hydrocyclone est l'élément séparateur de l'installation :
- l'écoulement à double phase pénètre tangentiellement dans la chambre de centrifu-
gation du cyclone. L'air entraînant les gaz de fission sort par une chambre de dégazage annulaire
placée à la partie supérieure de l'appareil. Cette chambre est calculée pour réduire le temps de
transit des gaz, elle est équipée d'un niveau d'eau. Une sécurité de niveau maximum permet de
fermer l'électro-vanne sur la sortie gaz du cyclone pour éviter de noyer le détecteur.
3 - Le condenseur
- un condenseur à tubes inclinés disposé directement à la sortie du cyclone permet
d'obtenir un point de rosée maximum de 150°C sur l'air de telle façon que le détecteur ne puisse
constituer un point froid donc un lieu de condensation nuisible à son bon fonctionnement. Ce con-
denseur est refroidi par un petit groupe frigorifique disposé dans la salle du détecteur et dont les
tuyauteries de liaison traversent le mur par le tube de 80 χ 90. L'eau dégazée sort tangentielle-
ment à la partie inférieure du cyclone par une tuyauterie droite horizontale de longueur 40 cm.
Le niveau du cyclone est réglé par un casse-siphon déversant dans un réservoir utilisé pour la
régulation de niveau.
- L'atmosphère du réservoir est reliée à la sortie gaz du cyclone pour permettre
l'équilibrage des pressions. La pompe de refoulement aspire directement à la partie inférieure
3
du réservoir. Cette pompe est une pompe centrifuge étanche donnant un débit de 2 m /h sous
16 mètres de hauteur de refoulement. La régulation de débit se fait par un by-pass entre le
ι efoulement et l'aspiration de la pompe. Le robinet du by-pass e^t commandé directement par
la tige du flotteur, tout le mécanisme est situé dans un réservoir régulateur de niveau communi-
quant avec le réservoir de reprise.
- Au refoulement de la pompe on trouve un clapet anti-retour et un robinet d'isole-
ment.
- 371 -
1 - Le volume de formation des ions a été ramené à 1 litre, le débit de gaz intéressant
le détecteur étant de 0, 3 l/s au lieu de 2 1/s dans les boucles.
2 - La tête de comptage qui dans le cas des boucles permet de réaliser l'asservissement
du signal utile à la puissance a été supprimé. Cet asservissement n'a pas été jugé indispensable
dans le cas de la pile.
3 - Le filtre également a été simplifié, c'est une simple pastille en acier inoxydable
fritte non interchangeable. En effet, les activités dans le cas de la pile seront considérablement
diminuées puisque le circuit n'est pas direct : il y a extraction des gaz de l'eau. Aucune poussière
radioactive et pratiquement aucun produit de fission solide ne viendront polluer le filtre ou le
colmater. La surveillance du filtre par un compteur G. M. a également été supprimée pour les
mêmes raisons.
II. 2. 2. 3 - Circuit^^i.S.Hii.li^ir.Ç-j
Le gaz auxiliaire chargé de déplacer et de transporter les gaz de fission, travaille en
circuit ouvert et est évacué à la cheminée. La solution en circuit ouvert a été retenue pour des
raisons de simplicité de fonctionnement, de plus elle permet de travailler avec un gaz propre de
faible activité spécifique qui permet d'obtenir une bonne sensibilité de détection. Compte tenu de
la pression et de la température de l'eau du circuit primaire, la nature du gaz auxiliaire est de
peu d'importance. L'air comprimé a été retenu pour simplifier le problème de l'alimentation. Le
débit du gaz nécessaire au déplacement des gaz de fission est choisi d'après les résultats d'essais
effectués par le C. E. A.
La valeur optimum du débit de gaz est d'environ les six dixièmes du débit d'eau, soit,
0, 3 l / s , pour une efficacité d'extraction des gaz de fission de 75 à 80 p. 100.
Le débit d'air nécessaire au balayage du détecteur étant de 0, 1 l/s, le débit total est
de 0, 4 l/s. T. P.N.
- 372 -
L'air comprimé du bâtiment pile, sec et propre, arrive dans la salle classique sous une
2
pression de 6 kg/cm .
Le circuit d'air comprend :
- une vanne d'isolement.
- un clapet de non retour.
- ·η réservoir d'une capacité de 50 litres, assurant une bonne stabilité du débit de
gaz et servant de capacité en cas de coupure de l'alimentation.
- un filtre ayant une efficacité de 0, 1 mm.
A l'aval du filtre le circuit d'air se divise en deux branches.
III - FONCTIONNEMENT
Sensibilité
L'installation a été essayée avec un élément combustible dont une plaque comportait une
pastille d'uranium naturel nu.
Ces essais ont permis de :
- parfaire le réglage de l'installation
- mesurer la sensibilité de la détection
- évaluer la pollution superficielle des éléments combustibles.
2
La pollution superficielle du premier jeu a ainsi été évaluée à 5 cm d'uranium naturel nu
équivalent. Le seuil de détection dans ces conditions (c'est-à-dire compte tenu du bruit de fond) est
2
de l'ordre de 0. 5 cm d'uranium naturel nu équivalent.
CHAPITRE XVI
LA RADIOPROTECTION
LA RADIOPROTECTION
Signalisations.
Le but principal des signalisations est l'indication du dépassement des seuils qui seront
définis plus loin avec chaque type de mesure.
Les signalisations ne sont pas faites de la même façon au tableau Contrôle Radiopro-
tection (ou plus brièvement Τ C R) et en local, les fonctions étant différentes dans les deux cas.
Au Τ C R la signalisation est traitée avec acquittement, disparition du défaut et efface-
ment.
Les seules signalisations troisième seuil, étant donné leur importance, auront une signa-
lisation particulière :
- mêmes séquences de signalisation
- mais voyants rouges de surface double et signalisation sonore par sirène.
Dans les locaux, les séquences sont différentes : la durée de signalisation est liée à
- 378 -
iff
chacune des voies de mesure 7 ou neutrons rapides puisse être desservie par le suiveur et soit,
à ce moment, déconnectée de la voie correspondante de l'enregistreur 12 voies. Un cadran gra-
dué permet d'identifier la voie suivie.
Les alarmes sont à deux seuils :
- 10~ ampères ou 10 c/s correspondent au premier seuil ou 1 LMA
- 10 ampères correspondent au 2 seuil ou 10 LMA
Ο
seules les mesures correspondant à RG1, RG2, RG3 possèdent un troisième seuil 10 ampères,
soit : 1 000 LMA.
Les alarmes sont regroupées sur le bandeau supérieur1 du TCR.
Les alarmes locales sont placées dans des boîtiers de signalisation de type identique à
ceux utilisées pour les neutrons rapides.
III. 3 - Actions de sécurité.
Seul les 3 détecteurs 7 du Hall Pile sont capables d'action de sécurité.
Le dépassement d'un 3 seuil provoque :
- le verrouillage du rejet d'air"
- la chute des barres par circuit de coincidence 2/3.
4 - Commandes.
Au tableau de Contrôle Radioprotection sont regroupés toutes les commandes relatives
aux D Ρ G R et aux chaînes de mesure.
Le dépassement du troisième seuil sur l'une quelconque des trois chaînes entraîne l'arrêt
des deux extracteurs normaux de ventilation et provoque le passage en ventilation secours.
- 382 -
- Etage 2 92
Salle DRG-Boucles Ν. Ε. gaz - poussières
Salle DRG-Boucles N.W. gaz - poussières
Salie DRG-Boucles S. Ε gamma, gaz - poussières
Salle DRG-Boucles S.W gamma, gaz - poussières
Local des bâches R7-R16 gamma, gaz - poussières
Réservoir de niveau gamma
( il y a également une chambre gamma au réservoir de pressurisation )
Enceinte étanche entrée Ν gaz - poussières
- Etage 282
Galerie des vannes S.E gamma, gaz - poussières
Galerie des vannes W. gamma, gaz - poussières
Salle DRG Pile gamma
V. 3 - Bâtiment ventilation
Etage 297,60 : gamma
Pour mémoire DPGR - A8 sur la cheminée
- 383 -
V. 4 - Aéroréfrigérants
Sous la batterie "coeur" : gamma
V. 5 - Atelier chaud
(Pas d'enregistrement en salle de contrôle, mais seulement
alarme en cas de dépassement de seuil)
CHAPITRE XVII
V. 2. 3. - Evacuation
I. 1 - Principes.
La durée d'utilisation actuellement prévue pour les éléments combustibles du coeur
est de 70 jours pour un fonctionnement continu à 30 MW. Ce qui représente un burn-up de
30 p.100.
Le changement d'éléments se fera pour la totalité du chargement c'est-à-dire à chaque
fois pour les 21 éléments normaux.
Les éléme'nts reposent sur la grille par leur propre poids>
Ils sont guidés à leur partie supérieure, par leurs têtes qui portent des bossages. Ces
bossages ont pour but de permettre l'appui des éléments les uns sur les autres, ainsi que leur
centrage dans la bride supérieure du caisson coeur.
La tête des éléments comporte une tige de section circulaire qui permet leur accro-
chage sur un embout de la perche de manutention.
La protection d'eau, au-dessus de la partie combustible, doit être de 3,8 m mini au
cours des manipulations. La profondeur des divers bassins permet d'assurer cette protection.
I. 3 - Sécurités.
Un système de verrouillage réciproque par clé entre les barres de contrôle et la perche
de manutention des éléments combustibles interdit l'accident de réactivité au chargement ou au
déchargement. Ce verrouillage est décrit en détail au chapitre IV "Accidents de chargement"
du Tome II.
Les perches à éléments combustibles et à barres de contrôle sont spécialisées, c'est-
à-dire qu'il y a par construction impossibilité de faire avec l'une l'opération prévue pour l'au-
tre.
apparaissait, les sécurités agiraient et feraient chuter la barre avant qu'il ait été possible de la
saisir avec la perche de manutention.
de bon fonctionnement.
Une lois sortis en salle de déchargement, les éléments combustibles des boucles peu-
vent être évacués de différentes façons :
- l'évacuation normale s'effectue par le barrillet qui dirige directement les éléments vers un
container en plomb la sortie de l'élément se fait horizontalement.
Les deux containers en plomb sont munis d'un dispositif de refroidissement autonome
(Fig. XVII. 1).
- l'évacuation peut aussi se faire par le trou de déchargement situé dans le sol de la salle de
déchargement. Cette solution est moins pratique car elle nécessite de faire monter le container
qui est posé sur le sol au niveau 292 jusqu'au plancher de la cellule au niveau 298.
Dans ce cas la sortie de l'élément se fait verticalement.
- enfin, la porte de la salle de déchargement peut permettre l'introduction d'un container direc-
tement à l'intérieur de la salle.
Ce procède ne doit être envisagé que comme une solution de secours étant donné les
risques de contamination interne de la cellule.
Une fois en container, les éléments seront dirigés :
- vers le LECA pour des examens et des études après irradiation, pour les éléments normaux,
c'est-à-dire les éléments entiers.
- vers le cimetière SPR qui se charge du stockage définitif en ce qui concerne les éléments
d'extrémité, c'est-à-dire les demi-éléments.
D'autre part, il faut remarquer que les éléments ne sont pas forcément évacués immé-
diatement après leur sortie de la boucle, 10 puits de stockage ayant été aménagés dans la salle
de déchargement.
1° - L'ensemble bouchon-panier.
Après chaque déchargement effectué en salle de déchargement, l'ensemble
bouchon-panier qui a été activé au cours de la campagne d'irradiation suivie par la boucle est
évacué dans des containers spéciaux en aluminium (0 180 - J35 mm) dont la hauteur utile est de
1,850 m. Les différents éléments bouchon-tige-panier sont désolidarisés au préalable en salle
de déchargement. L'évacuation des containers s'effectue par le barillet de la salle de décharge-
ment vers des cylindres en plomb de 15 cm d'épaisseur et de diamètre intérieur 200 mm. Le
SPR prend en charge les châteaux de plomb pour diriger ces déchets vers le cimetière général
du site.
Ces interventions pourront provoquer la mise au rebut d'un certain nombre de pièces :
- tube de force des boucles en AG3,
- soufflante,
- filtre de boucle en acier inoxydable fritte,
- secteur de la vanne 3 voies,
- accessoires divers : ressorts,
boulons
joints
etc . . .
Toutes ces pièces qui sont pour la plupart d'assez grandes dimensions devront être
tronçonnées avant évacuation.
Un cercueil en plomb d'une épaisseur de 150 mm dont les dimensions intérieures sont
h = 2 m et section 0,65x 0,65m est prévu pour permettre l'évacuation de tous les déchets
autres que ceux déjà cités vers le cimetière SPR. Seules les soufflantes, dont les dimensions
ne permettent pas l'utilisation de ce container, seront évacuées si nécessaire par le container
prévu pour les filtres de la ventilation.
V. 1. 2 - Eçju_ip_em ents_.
1° - Pont roulant.
Un pont d'une force de 50 kN (5 tonnes) peut balayer toute la surface de
la salle de manutention.
Il est télécommandé à partir d'un pupitre de manoeuvre, et muni d'un certain nombre
de sécurités qui contrôlent les différentes séquences.
Il est également muni d'un dispositif de guidage et de maintien interdisant les oscilla-
tions des charges pendant leur déplacement.
2° - Bac à brai et chariot.
Le bac à brai a pour but de venir obturer la partie inférieure de chaque
filtre sorti de son alvéole pendant son transfert jusqu'au container.
- 393 -
Le bac est posé sur un chariot mobile qui peut desservir tous les alvéoles. De plus,
le chariot sert à obturer l'alvéole dont le filtre vient d'être retiré. Cet alvéole est à ce moment
là soumis à l'aspiration du circuit de balayage.
Le chariot est monté sur des rails qui équipent chaque rangée d'alvéoles. Il est moto-
risé et commandé à distance du pupitre de manoeuvre.
D'autre part, le chariot est équipé de résistances chauffantes à déclenchement télé-
commandé pour le chauffage du brai.
V. 1. 3 - Op_érjj.tions_à_effectuer.
Quel que soit le filtre à évacuer : filtre des circuits normaux ou filtre du circuit
de secours les opérations sont identiques. Il faut :
- pénétrer dans la salle pour positionner le chariot à brai, et accrocher la dalle,
- sortir de la salle pendant les manoeuvres du pont puis, depuis le pupitre de commande,
- remonter la dalle et le filtre accroché,
- translater le chariot du bac à brai pour qu'il vienne obturer l'alvéole,
- descendre le filtre dans le bac à brai, le laisser jusqu'à ce que le brai refroidi colle au filtre,
- remonter l'ensemble dalle-filtre-bac à brai,
- gagner la trappe d'évacuation,
- descendre l'ensemble dai.s le container,
- évacuer le camion.
Le chargement d'un filtre neuf consiste en la même série de manoeuvres dans l'ordre
inverse. Le filtre étant améhé par camion avec la dalle, il suffira de pénétrer dans la salle
en fin d'opération pour décrocher le pont, et pour refaire le joint d'étanchéité de la dalle.
V. 1. 4 - Ç ^ j ^ ^ ^ ^
Un container en acier a été spécialement conçu pour l'évacuation de ces filtres.
Ses caractéristiques sont les suivantes :
- Matière acier
- Epaisseur 5 cm
- Hauteur (intérieur) 185 cm
- Côté (intérieur) 152 cm
Ce container peut être utilisé éventuellement à d'autres usages notamment à l'évacua-
tion des résines actives du circuit épuration et des soufflantes de boucles.
V. 2 - Filtres épuration.
Le filtre situé à la sortie du circuit d'épuration qui pourra contenir des particules de
résines actives est situé dans un local spécial au niveau 292 (niveau du sol) dont les murs
(épaisseur 40 cm) suffisent normalement à sa protection.
Le filtre est accorché à un bouchon qui servira de couvercle à un container epécial pour
l'évacuation.
L'épaisseur du bouchon est suffisante pour assurer la protection.
- 395 -
V.2.1 -
Pour les opérations de changement de filtre, un pont roulant d'une force de
15 kN équipe le local. Ce pont est commandé depuis l'extérieur de la sal?.e.
Un chariot est spécialement prévu pour l'introduction du container dans la salle.
V.2.2 - Opérations^effectuer.
La succession peut être la suivante :
- pénétrer dans la salle et d e s s e r r e r les boulons du bouchon, accrocher le crochet du pont
roulant à l'anneau situé à la partie supérieure du bouchon,
- sortir de la salle,
- amener le chariot porte-container en bonne position,
- commander au pont roulant la manoeuvre d'extraction du filtre, le translater et Ife déposer
dans le container,
- sortir le chariot et le container.
V. 2. 3 - Evacuation^
Le container est ensuite placé sur un camion et évacué vers le cimetière SPR.
Les résines actives usées sont évacuées par pompage sous forme de boues à 30 p. 100
d'eau.
Une bride sur le tuyau d'évacuation permet le branchement d'un tuyau souple qui relie
un réservoir situé dans un container posé sur camion.
Le container prévu à cet effet est le même que celui qui doit servir à l'évacuation des
fil\res de la ventilation.
Le réservoir qui vient se placer à l'intérieur du container a une capacité de 2 300 litres.
Un raccord est aménagé dans la paroi du container afin de permettre le branchement
du tuyau souple.
CHANGEMENT
CHAPITRE XVIII
PROTECTIONS
I - GENERALITES
II - LA PROTECTION PRIMAIRE
PROTECTIONS
I - GENERALITES
Les protections furent évaluées, et fixées très tôt, dès le début des études du projet, leur
connaissance étant en effet indispensable aux études de Génie Civil.
A ce titre les hypothèses de calcul (géométrie, caractéristiques des circuits ou des
sources radioactives) ont pu varier, parfois notablement entre la phase initiale des études et la
réalisation finale. D'autre part, les hypothèses relatives aux sources radioactives comportent
toujours une grande part d'incertitude qui conduit souvent à faire un compromis entre les marges
de sécurité et le cûût de réalisation.
Enfin, les geometries choisies pour le calcul sont obligatoirement des cas simples,
parfois très éloignés de la réalité. L'utilisation des geometries réelles est en effet possible mais
elle nécessite alors l'emploi de moyens de calcul extrêmement puissants, donc onéreux, qui ne
sont pas toujours justifiés dans le cas d'une installation telle que PEGASE où la disposition,
l'encombrement et le poids des protections ont une répercussion négligeable sur les performances
ou le prix total de la réalisation.
Pour ces raisons, une notice descriptive des protections ne saurait prendre un caractère
définitif avant que l'expérience d'une certaine période de fonctionnement de l'installation à son
régime nominal ait fourni les véritables valeurs des taux d'irradiation.
Néanmoins, certains aménagements apportés d'après les premiers résultats seront
mentionnés ici.
Pour décrire l'ensemble des protections d'une manière fonctionnelle, et pour une plus
grande clarté d'exposition, on a distingué trois parties principales :
- La protection primaire -
qui intéresse la ou les régions où se produisent les réactions en chaîne contrôlées..
- La protection secondaire -
qui intéresse les circuits de réfrigération et les circuits auxiliaires qui leur sont associés.
protection, c'est-à-dire d'avoir le plus grand nombre de parties communes aux trois sous-ensem-
bles ci-dessus.
II - LA PROTECTION PRIMAIRE
La région multiplicatrice de neutrons est constituée par le coeur entouré de huit boucles
(EDF ou EL 4). Elle est située dans l'axe de la piscine d'irradiation ; la partie inférieure du coeur
est à 1,90 m du fond de la piscine, les éléments combustibles ries boucles sont distants de 4,25 m
environ des parois de la piscine. La première couche de la protection, en partant du coeur, est
donc constituée par de l'eau (on notera que les faces du coeur sont garnies d'écrans de plomb -
20 mm environ d'épaisseur efficace - destinés à diminuer l'anisotropie due à réchauffement
gamma sur les barreaux testés).
Les taux d'irradiation indiqués plus loin s'entendent, en l'absence d'autre précision,
pour un fonctionnement du réacteur en régime établi à la puissance nominale de 30 MW.
4) Enfin, le r e m p l i s s a g e de toute cette zone annulaire pnr du sable, comme cela avait été prévu
initialement (d'où la dénomination admise de zone Sable) pourrait s'effectuer sans difficultés
en c o u r s d'exploitation si cela devenait n é c e s s a i r e .
Tl faut toutefois r e m a r q u e r que pour sauvegarder la facilité d'accès aux tuyauteries la
construction de protections locales, si cela est possible, s e r a toujours envisagée avant que d'avoir
r e c o u r s à la solution sable.
C'est par définition la protection des circuits de réfrigération. Alors que la protection
p r i m a i r e est localisée autour du coeur, la protection secondaire i n t é r e s s e pratiquement tout le
bâtiment Pile.
III. 1 . 1 - Çircuits_p_rinc_ip_aux
C a r a c t é r i s t i q u e s s o m m a i r e s ries circuits :
Coeur Piscine
- Débit 1 580 m 3 / h 900 m 3 / h
- 0 tuy. principales 0 500 f 400 mm
- temps de présence dans le flux . . . . 0, 22 s 2 s environ
- temps de séjour dans le bac de
désactivation (calculé) 76 s 48 s
- 402 -
Coeur Piscine
- durée totale d'un cycle (calculée) . . 455 s 270 s
pour le régime de pression de 3, 5 bars
2) Etage 2 96, 45
On y trouve les installations DRG - boucles (traitées plus loin) et les salles de mesure
sur boucles en stockage. Celles-ci sont voisines, côté Ouest, du réservoir de niveau qui est
protégé par 80 cm de béton (pour 0,25 mR/h en fonctionnement normal).
Les parois verticales (en béton) des puits de descente des tuyauteries ont 80 cm d'épais-
seur côté Est (pour 1, 5 mR/h à 2 m) et 60 cm d'épaisseur côté Ouest (pour 0,65 mR/h à 2 m). Ces
épaisseurs sont constantes du haut en bas des puits.
3) Etage 2 92, 75
On y trouve essentiellement les installations DRG (étage inférieur). La galerie qui relie
le puits Ouest et le château d'eau est protégée par 60 cm de béton.
Le plancher à 292, 75 à 60 cm d'épaisseur.
4) Etage 2 87, 75
On y trouve les casemates de pompes et la galerie de commande des vannes, ainsi que le
synoptique local "Eaux".
Les casemates de pompes, munies de chicanes, sont en béton de 20 cm d'épaisseur.
Le plancher à 287, 75 à 60 cm d'épaisseur.
Le taux d'irradiation calculé dans la galerie des vannes est de l'ordre de 5 mR/h environ,
dont :
0, 8 mR/h dû aux pompes
1, 5 mR/h dû au collecteur coeur
0, 5 mR/h dû au collecteur piscine
5) Etage 283, 85
C'est le radier. Les côtés Sud et Ouest contiennent toutes les tuyauteries actives et sont
interdites en fonctionnement normal, Cette région du radier délimite une zone de rétention des
- 404 -
6) Aéroréfrigérants.
Ils sont situés sur une a i r e étanche au Κ E. du bâtiment Pile à une trentaine de m è t r e s
de celui-ci.
Ils comprennent 18 unités parallèles disposées en L :
- 11 unités pour le circuit coeur (branche Est-Ouest)
- 5 unités pour le circuit piscine (branche Nord-Sud)
1 unité pour le circuit du bassin de stockage
1 unité mixte qui peut fonctionner à volonté sur le circuit piscine ou sur le circuit bassin de
stockage.
Les faisceaux sont à environ 7 m è t r e s a u - d e s s u s du niveau de la plateforme.
Le taux d'irradiation calculé au contact est de l ' o r d r e de 200 mR/h. Il est de 25 mR/h au
niveau des commandes de vannes.
L ' a i r e des a é r o r é f r i g é r a n t s est entourée d'une clôture éloignée de 10 m è t r e s . Le taux
d'irradiation est de 3, 5 m R / h au niveau de la clôture.
L ' a r r i v é e aux a é r o r é f r i g é r a n t s des collecteurs coeur et piscine se fait par une galerie
e n t e r r é e à 0, 50 m au-dessous du niveau de la route, la partie verticale est protégée par 3 faces
de m u r s de 20 cm d'épaisseur.
L'ambiance serait donc de l'ordre de 250 mR/h dans la galerie des vannes.
- une deuxième salle classique contient le détecteur et les servitudes (air comprimé, tableau
électrique de commande).
La salle active est contiguë à la pile par sa face Ouest, à la galerie des gaines de venti-
lation par sa face Nord.
Les parois Sud et Est, le plancher et le plafond, qui donnent sur des locaux ou l'accès
est autorisé, sont en béton ordinaire d'épaisseur 1 mètre.
Le taux d'irradiation à l'extérieur de la protection est inférieur à 1 mR/h tant que la
quantité d'eau contenue dans la salle active ne dépasse pas 10 litres.
Toutes les commandes de robinets se font depuis la salle classique par des passages
étanches traversant la protection.
En cas de fuite dans la salle active, le personnel est prévenu de la façon suivante : le
sol de la salle est en pente, un puisard dirige l'eau recueillie vers une tuyauterie qui débouche
dans la salle classique. Cette tuyauterie se trouve à proximité d'une chambre de sant<
2) Circuit d'épuration
II a été décrit plus haut. Les dégazeurs sont implantés dans le Bâtiment Pile, à l'exté-
rieur de l'enceinte étanche, au niveau 2 99, 90. Le taux d'irradiation, en l'absence de protection,
a été évalué à 4 mR/h à une distance de 3 m. Derrière les murs de 20 cm de béton, cette valeur
tombe à 0,2 mR/h.
Les résines sont installées dans le bâtiment épuration. Les bidons sont séparés du cou-
loir central par une paroi de béton de 30 cm d'épaisseur. D'autre part, un espace a été réservé
autour des bidons, permettant d'installer une protection épaisse de 50 cm. En fait, les supplé-
ments de protection à installer seront déterminés à partir des mesures de contamination des
résines qui seront faites après une période d'assez long fonctionnement de la Pile.
- 406 -
4) Enceinte étanche
Dans le cas (par exemple) d'une explosion de boucle que le circuit de ventilation n ' a r r i -
verait pas à"éponger", il y aurait une contamination importante de l'enceinte étanche, et celle-ci
se comporterait comme une source d'irradiation externe.
Afin de conserver la possibilité d'un accès limité à la salle de contrôle du réacteur à la
suite d'un tel accident, il a été décidé d'installer une protection autour de la salle de contrôle.
Celle-ci est donc séparée du hall pile par un mur en béton de 0, 30 m d'épaisseur qui monte jus-
qu'à 1 mètre au-dessus de la dalle de couverture du Bâtiment Electrotechnique. Cette dernière
est en béton ordinaire d'épaisseur 15 cm.
La salle de contrôle a une vue directe sur le hall pile à travers un hublot rectangulaire
de 250 χ 300, en verre de densité 3, 3 sous 200 mm d'épaisseur.
- 408 -
- Galerie de manutention
- Paroi Sud (bât. Pile) 45 cm béton ordinaire
- Paroi Est (extérieur) 60 cm béton ordinaire
- Paroi Ouest 40 cm béton ordinaire
- Paroi Nord ( 80 cm le long de la salle de commande
( 40 cm ailleurs
- Toit 2? cm
- Plancher 35 cm portés à 80 cm autour
de la trappe d'évacuation des filtres.
- Poste de commande
- Paroi Sud 80 cm
- Paroi Est 40 cm (façade extérieure)
- Paroi Ouest 30 cm
- Paroi Nord 20 cm
- Toit traditionnel
- 409 -
Les épaisseurs ci-de.ssus ont été déterminées en prenant comme sources celles qui ont
été utilisées pour le calcul de la protection du stockage du CO, actif.
Là
Les taux d'irradiation admis tiennent compte de la fréquence et de la durée estimées des
opérations dans le bâtiment ventilation.
La dose intégrée calculée dans le poste de commande au cours de la manutention d'un
filtre contaminé est de l'ordre de 2 0 mR,
Le taux d'irradiation à l'étage inférieur (où l'accès n'est qu'occasionnel) au voisinage d'un
alvéole contenant un filtre contaminé est, dans un cas très pessimiste (10 p. 100 de la totalité des
produits de fission d'un élément EDF 3) de l'ordre de 50 à 100 mR/h.
1) Manutentions
Le tableau ci-dessous indique les épaisseurs d'eau à respecter pendant les manutentions :
d'irradiation pendant cette manutention peut varier de 15 τ 70 mR/h. Il s'agit toutefois d'une
irradiation très passagère.
2) Stockage
Le stockage des éléments coeur irradiés s'eiïte<_:iu· .,..;•;.- le coin N-E du bassin. A cet
effet, l'épaisseur des parois du bassin a été portée à 1, 90 m pour la paroi Nord, et à 1, 90 m
et 2 m (sur une longueur de 3 m) respectivement pour les parois Est et Ouest.
Le taux d'irradiation est ainsi au maximum de :
- 1,25 mR/h ]e long des parois Est et Ouest
- 7, 5 mR/h de long de la paroi Ν (il s'agit là du hall d'entrée du matériel).
Ces valeurs correspondent au temps de refroidissement minimum qui est de deux jours.
CHAPITRE XIX
LES ZONES
LES ACCES
- 415 -
CHAPITRE XIX
LES ZONES
L'implantation des différents matériels dans le bâtiment pile a été définie de façon à
ce que soient groupés le plus possible les éléments assurant une même fonction, ou d'un même
circuit. Par suite correspond un groupement par niveaux d'activités comparables.
Les locaux ont pu alors être classés en considération :
- de leur activité propre,
- de la nécessité d'y accéder,
- de leur situation par rapport aux locaux voisins.
(Fig. XIX. 1)
II - LOCAUX DONT L'ACCES EST POSSIBLE PILE EN MARCHE, AUTORISE SOUS CONTROLE.
Dans ce cas se trouvent souvent les organes moteurs des éléments cités ci-dessus
(exemple pompes et vannes des circuits des eaux). ^~_^
Les activités spécifiques peuvent être du même ordre de grandeur que dans la zone I,
mais les volumes mis en jeu sont d'une importance moindre et des protections ont été mises
en place pour isoler ces éléments des éléments voisins, ainsi que des régions extérieures qui
en constituent les accès.
Un contrôle du taux d'irradiation est nécessaire avant de pénétrer dans ces locaux
qui peuvent être interdits en cas d'accident.
- 416 -
BASSINS
NIVEAU 283,85
- 418 -
NIVEAU 287.75
- 419 -
NIVEAU 292,76
- 420 -
NIVEAU 296,45
ΓΠΤ
- 421 -
NIVEAU 299.90
- 422 -
III - LOCAUX DONT L'ACCES EST LIBRE, MAIS OU LE PORT DU FILM EST EXIGE.
Dans ce groupe figure l'ensemble des locaux du bâtiment pile qui n'ont pas été classés
en I ou 2.
Seuls les magasins où l'on peut accéder directement à partir de l'extérieur appartien-
nent à cette catégorie.
LES ACCES
1° - L'accès au bâtiment pile se fait par le deuxième étage du bâtiment électrotechnique, sous
le contrôle d'un gardien. Toutes les portes de communication avec l'extérieur du bâtiment pile
sont telles que leur ouverture est possible :
- en toutes circonstances, de l'intérieur vers l'extérieur,
- seulement au moyen d'une clé de l'extérieur vers l'intérieur.
2° - La séparation entre zones de classement différent est matérialisée par des portes fermées
à clé dont le mode d'ouverture est le même que ci-dessus.
3° - Les clés sont détenues par des personnes habilitées (service de sécurité, chefs de quart,
etc . . . ) .
D'autre part, l'accès à l'enceinte étanche du personnel et du petit matériel se fait en
fonctionnement normal (ventilation nucléaire normale en service) par 3 sas principaux situés
aux niveaux 299, 90 ; 296, 45 ; 292, 75 angle S. Ξ. du bâtiment pile et par un sas dit de secours
situé au niveau 296,45 angle N.O. (voir description au chapitre XI Ventilation Nucléaire).
L'accès du gros matériel ne peut s'effectuer que ventilation nucléaire à l'arrêt par
une grande porte étanche située sur la face nord du bâtiment pile. L'ouverture de cette porte
n'est possible que depuis l'intérieur de l'enceinte étanche.
Enfin l'accès à la zone atelier chaud (risques de contamination) se fait par les ves-
tiaires chauds sous contrôle du SPR.
- 425 -
CHAPITRE XX
LES BOUCLES
LES BOUCLES
Huit boucles de ce type ont été construites en même temps que le réacteur-
Une deuxième série porte sur des boucles destinées à tester les éléments de la pile
EL4.
'Dans le présent chapitre, seules les boucles du type EDP sont décrites.
II - CONDITIONS DE FONCTIONNEMENT.
La boucle est destinée à simuler les conditions thermodynamiques des réacteurs EDF.
AXE DU
CŒUR PILE
2 . Bouchon Δ
3 . Tube de Force
4 - Filtre
5 . Canal d'essai
6 . Element combustible
9 - Charpente
10 . Vanne
11 _ Soufflante
12. Chariot
13 - Rèchauffeur
14 . Vase d'expansion
- 435 -
ΠΙ - DESCRIPTION DE LA BOUCLE.
III. 1 - Boucle proprement dite (Fig. XX. 3)
Les boucles qui doivent se répartir autour des faces du caisson coeur sont définies à
l'intérieur d'un gabarit qui ne doit être dépassé sous aucun prétexte et pour lequel ont été con-
çus tous les dispositifs de manutention.
La section du gabarit est un triangle dont la base mesure 2 m et la hauteur 3 m.
La hauteur hors tout de la boucle est : 5,145 m.
En parcourant la boucle dans le sens normal de circulation du gaz, (sens ascendant dans
le canal d'essai) et en partant du chargement testé, on rencontre successivement :
- 1 filtre
- 1 vanne 3 voies et 1 échangeur, la vanne permettant de by-passer partiellement
ou totalement l'échangeur
- 1 soufflante
- 1 tuyère de mesure du débit
- le panier contenant le chargement à irradier
Deux piquages de faible diamètre permettent la liaison par tuyauteries souples avec la
partie émergée du circuit (installation à terre).
2e - P £ _ £
Elle est constituée d'un tube acier inoxydable obtenu à partir de tôles roulées et soudées.
L'épaisseur de cette doublante est 1 mm sauf au niveau du coeur où elle est réduite à 5/10.
Ces doublantes délimitent le canal intérieur de 0 120 mm. Dans le canal avant, elles
sont parfaitement calibrées de manière à permettre l'introduction du panier porte-élément-
combustible de dimension extérieure maximum 0 112,8 mm.
Entre le tube de force et la doublante existe un espace annulaire de 5 mm d'épaisseur
environ, où se trouve enroulé du tissu de silice destiné à assurer l'isolation thermique. Le
tissu de silice est tenu avec un feuillard d'inox de 3/100 d'épaisseur, enroulé autour et soudé
τ. 436 -
TUBE DE FORCE
CALORIFUGE
DOUBLANTE INTERNE
ELEMENT TYPE E . D . F .
CHEMISE EN GRAPHITE
par points ; il reste entre ce calorifugeage et le tube de force une lame de CO, stagnant. Pour
éviter la circulation de COO dans cet espace annulaire, celui-ci est tronçonné par des tresses
CE
d'amiante tassées entre doublante et tube de force. Partout ailleurs que dans la portion située
juste en face du coeur, le tissu de silice est remplacé par du tissu de verre.
Les doublantes comportent à leurs extrémités des gorges usinées dans lesquelles
sont placés des segments en tresse d'amiante dure, assurant une étanchéité d'ailleurs relative
contre la paroi interne du tube de force.
Des grilles d'aube de redressement sont placées dans les coudes afin de diminuer les
pertes de charge.
30
~ tîJ > £^£L^Jl é i?^i?i s _Çi ) i?Î b iîË.Uy£ s _i Fi S xx · 5 et
Fig. XX. 6)
La partie avant du tube de force, appelée canal d'essai, se termine par un orifice qui
permet l'introduction de la charge de combustible.
Celle-ci est placée dans un panier en inox suspendu au bouchon qui obstrue le canal
d'essai.
H 1 h
1m
PANIER
BOUCHON
TIGE
PANIER
-,-lm
-•0,5
-1-0
5e - BouchonsjFig. XX. 8)
Ils obturent les parties supérieures des canaux AV et AR, assurent l'étanchéité au gaz,
et portent l'un le panier élément combustible, l'autre le filtre.
L'étanchéité est réalisée par un système piston-cylindre :
- Le piston en inox comporte 3 joints toriques (perbunan) en série,
- Le cylindre est constitué par le tube de force en AG3, dont la portée des joints est anodisée
dure et rodée
Le verrouillage est obtenu par un système à écrou-baionnette :
- Le verrou en inox est solidaire du piston et peut tourner par rapport à celui-ci de 60e, les
positions extrêmes étant obtenues par butée d'un doigt du piston dans une lumière aménagée
dans le verrou, une bille sollicitée par un ressort bloquant alors le verrou. Ce verrou, ainsi
que le piston, comporte 3 crans qui sont, pour l'une ou l'autre des positions extrêmes précé-
dentes, soit en ligne, soit décalés de 60°.
- Un manchon en inox vissé et goupillé à l'extrémité du tube de force en AG3 comporte deux
étages de 3 crans chacun.
r
Le 1 étage de crans permet le verrouillage,
Le 2 étage de crans empêche le piston de tourner dans le tube de force quand on
tourne le verrou.
- Une sécurité de verrouillage est obtenue par un cliquet solidaire du verrou qui s'engage dans
une fente du manchon et interdit le déverrouillage, si on n'a pas pris soin d'enlever le cliquet.
A ce piston d'étanchéité est accroché un cylindre massif en AG3 assurant à la fois
une protection biologique et une protection des joints contre le rayonnement γ .
A l'extrémité de ces pièces massives, un accouplement mécanique par broche permet
d'accorcher le panier à éléments combustibles pour le bouchon avant et le filtre pour le bouchon
arrière.
Le bouchon à éléments combustibles comporte à son extrémité une prise 36 broches,
étanche à l'eau, déconnectable, qui peut recevoir 1β thermocouples de mesure des températures
des gaines, de l'uranium et du gaz. Ces thermocouples cheminent du panier jusqu'à la prise
dans des canaux en chicane aménagés dans le bouchon. L'étanchéité au gaz est obtenue par
brasage des gaines inox des thermocouples sur une plaquette de traversée.
Le bouchon filtre est percé pour permettre le prélèvement de gaz de D.R.G. Ce pré-
lèvement est effectué avant le filtre.
Les verrous comportent des cannelures, dans lesquelles s'engage l'outil "genre clé à
tube" qui assure successivement le dégagement du cliquet et la rotation du verrou.
- 440 -
\\v
s
!
- 442 -
6e - g
Le tube de force comporte deux pattes soudées en AG3 sur lesquelles viennent s'accro-
cher le support du réflecteur éventuel des baffles mobiles et des divers écrans.
L'équipement extérieur est amovible et, en particulier, est enlevé pour les examens
aux rayons X.
III. 1. 2 - Parj;ie_a_rrière.
Des tuyauteries en acier inoxydable relient les différents organes : tube de force,
vanne, échangeur, soufflante. Les tuyauteries en inox .18/8 bas carbone sont de dimensions
0 135/145. Tous les raccordements se font par bride, du type SARLUN à lèvres soudées. L'iso-
lation thermique est réalisée comme pour le tube de force.
to 6 ο/ο ο/ο /
fritte est garni, en surface, d'une couche de régule ou d'oxyde de titane. La surface de l'arbre
est en stellite au niveau des paliers et en acier nitruré au contact de la butée.
Les températures des paliers sont inférieures à 125°C. Elles sont mesurées par des
thermocouples chromel alumel.
Le moteur de la soufflante du type asynchrone à cage d'écureuil est alimenté à fréquen-
ce variable de 50 Hz (démarrage ou reprise en secours en cas de défaut de secteur) à 200 Hz
(vitesse maximum), permettant de faire varier la vitesse de 3 000 à 12 000 t/mn. La vitesse
est mesurée par un capteur à impulsions magnétiques.
Pour la description détaillée des groupes variateurs de fréquence et reporter au
chapitre "Electrotechnique".
Enfin un système de boites à bornes étanches permet de sortir les conducteurs d'ali-
mentation des mesures de vitesses et de températures.
La construction extérieure est en acier inoxydable 18/8 NS 22 S d'UGINE. Les dimen-
sions, hors tout, sont sensiblement :
- Longueur 1,2m
- Maître couple 0, 5 m
- Masse 580 kg
Les performances maximum sont les suivantes :
- Puissance électrique 33 kW
- Tension d'alimentation 350 volts
- Pression à l'aspiration 25 bars
- Pertes de charge du circuit 0,85 bars
- Température aspiration 400°C
- Débit masse 3, 5 kg/s
- Vitesse maximum 12 000 t/mn
III. 1. 4 - Echangeur.
L'échange de chaleur avec l'eau de la piscine se fait par convection naturelle.
L'échangeur construit en acier inoxydable 18/8 est constitué de 10 tubes horizon-
taux 0 40/49 mm, répartis de part et d'autre de deux collecteurs verticaux de 0 135/145 mm.
Il est raccordé au reste de la boucle par deux brides avec joints SARLUN. Cet échangeur est
placé à la partie supérieure de la boucle, de manière à favoriser la circulation naturelle du
gaz, en cas d'arrêt de la soufflante.
Il repose sur la charpente : ' -
- par l'intermédiaire de 4 ressorts en APX qui, comme les ressorts supportant les
W.KW. PUISSANCE AUX
BORNES DE LA U. VOLT
SOUFFLANTE 400-
30
I.AMP
100, 300-
00
03 I
I
10
Id= 300 A
>» NOTA; Le dttnimge s'est effectué sur le secteur,
suivi d'un basculement sur le groupe réglé 0J 100 J
a 50 Hz
VITESSE SOUFFLANTE
30
C y PUISSANCE ABSORBEE
/ PAR LA SOUFFUNTE LAMP
TENSION ^ ν 100-, 300-
3
§
50- 200-
to
I
j i , ^ .
10
Id = 342 A
NOTA s Le dtmirrage s'est effectué sur le iecUur,
suivi d'un basculement sur le groupe règle 100 J
i 50 Hz
VITESSE SOUFFLANTE
3
ο
U= 270 V CAux bornes de II soufflante)
= 42A
CJl
Ο
en
ι
VITESSE SOUFFLANTE
2.500 X
TEMPS DE RALENTISSEMENT
FIGURE XX. 16 -
- 452 -
III. 2 - La charpente.
La boucle repose sur son support par la soufflante et la base de la partie expérimenta-
le. Les dilatations se font vers l'avant. La soufflante est fixe.
Le bâti est agencé pour supporter le bas de l'échangeur et maintenir latéralement la
partie expérimentale dans sa région supérieure.
Il possède trois têtes de levage servant à la préhension de l'ensemble boucle charpente
par le palonnier.
Le support de la boucle comprend :
- un châssis caisson,
- un bâti tubulaire,
- un bâti support de soufflante.
1° - Çhâ_ssis_çaisson.
Il est constitué par deux poutres maîtresses reliées par des tubes et prolongées vers
l'avant par un ensemble caissonné en forme de Y portant les deux points d'appui de la partie
expé rim entale.
Sur la face supérieure des poutres sont soudées 4 chapes servant de jonction avec le
bâti tubulaire.
- 453 -
2e - Bâti^tubulaire.
H est constitué de 4 parties :
La partie inférieure se monte dans les 4 chapes du châssis caisson. Sa couronne supé-
rieure supporte l'échangeur par l'intermédiaire de 4 suspensions élastiques et reçoit les 3 éléments
supérieurs du bâti. L'élément supérieur AH comporte deux flèches aux extrémités desquelles sont
montées deux têtes de levage. .
Les deux éléments supérieurs AV sont reliés entre eux par une croix portant une tête
d'accrochage.
Ils portent, à mi-hauteur, 2 patins guides maintenant latéralement la partie expérimen-
tale. Les 3 éléments supérieurs sont fixés à la couronne de la partie inférieure par des chapes
boulonnées.
3° - Support_de_motο ^soufflante.
Il est constitué de tubes reliés à une couronne supérieure comportant 3 points d'appui
pour la moto-s ouffiante. Ce support est fixé sur le châssis caisson par des colliers.
III. 3.1 -
Les câbles électriques issus des organes de puissance et de contrôle sont regrou-
pés dans deux coffrets dits l'un de puissance, l'autre de contrôle.
Le coffret puissance reçoit :
- les trois câbles d'alimentation de la soufflante, placés dans trois tuyaux flexibles
en acier inoxydable,
- les trois câbles d'alimentation de réchauffage du CO- au retour de la D.R.G.
Le coffret de contrôle reçoit
- les groupes de câbles suivants, chaque groupe étant placé dans un boa inox 0 25,
- les câbles de mesure de températures, vitesses et vibrations de la soufflante,
- 456 -
III. 3. 2 -
L'équipement de D.R.G. sur la boucle comprend essentiellement :
- 2 tuyauteries : l'une de prélèvement à travers le bouchon filtre et un échangeur gaz-gaz, l'autre
de retour à travers l'échangeur gaz-gaz et le rérhauffeur électrique, la réinjection dans la
boucle se faisant dans le collecteur de sortie de l'échangeur.
- 2 robinets d'isolement à soufflet, placés chacun sur un des coffrets précédents, permettant
d'isoler la boucle.
- 2 valves vissées, situées : l'une à l'aval du robinet sur la tuyauterie de prélèvement, l'autre
à l'amont sur la tuyauterie de retour - permettant le sectionnement des circuits.
- 458 -
Quand les deux parties sont déconnectées, l'étanchéité de chacune d'elles est assurée
par un clapet actionné par un ressort. Un tel système a l'avantage de permettre une déconnexion
accidentelle en pression, sans risque.
Les tuyauteries comportent un tronçon flexible permettant le déplacement des coffrets.
Echangeur gaz-gaz.
Le but de cet echangeur est de réchauffer le CO froid (40°C) de retour de la D.R.G.
par le CO2 chaud (350°C) de départ vers la D. R. G.
Il permet de restituer à la boucle une puissance maximum théorique de 20 kW.
La perte de charge créée par cet echangeur est environ de 200 millibars.
Réchauffeur électrique.
Immédiatement avant la réinjection du COO dans la boucle, un réchauffeur d'une puis-
sance de 10 kW permet d'abaisser encore le Δ Ρ entrée-sortie du COO.
Les chariots de boucles et les rails de guidage sont installés d'une façon permanente
au fond de la piscine.
Leur nombre est fixe : 8 installations rigoureusement indépendantes les unes des autres.
Leurs caractéristiques sont définies une fois pour toutes, c'est-à-dire que ces ensembles sont
destinés à recevoir l'un quelconque des types de boucles qui doit être aménagé en conséquence.
IV. 1 -
(Fig. XX. 20)
Le chariot se compose de poutres cais-
sonnées disposées en trapèze et triangulées par
des tubes. Il se termine à l'avant par un trian-
gle en tubes soudés.
Il est muni de quatre roues, roulant sur
des rails placés au fond de la piscine. Son dé-
placement est guidé par des roulettes à axe ver-
tical.
Il possède trois têtes de préhension,
identiques d'ailleurs à celles de la bouclé.
Aux noeuds de jonction de la poutre AR
et des poutres latérales sont fixés deux têtes
de levage, deux roues et deux roulettes de gui-
dage, ces dernières réglables par excentration.
FIGURE XX. 20 - CHARIOT DE BOUCLES.
Trois platines sont vissées sur la pou-
tre AR. Celle du centre est destinée à recevoir
le pied de pose AR de la boucle. Celles des
- 459 -
IV. 2 . 1 -
Il comporte un crochet qui s'engage sur la noix de la vis.
Ce crochet est monté sur un arbre dont la rotation est commandée par un levier
qui s'engage dans le traînard du mécanisme partie basse.
- 460 -
IV. 2. 2 -
Il comporte :
- pour la commande principale, une vis inté-
grale avec un renvoi d'angle par pignons en
rilsan,
- pour la commande de secours, un traînard
en bout de câble et une poulie de renvoi
IV. 2. 3 - M^£anisme_£artie_haute.
FIGURE XX. 22 - CHARIOT DE BOUCLES. (Fig. XX. 23 et Fig. XX. 24)
MECANISMES DE COMMANDE.
II permet d'agirsur l'une ou l'autre des
commandes.
La commande principale peut être manoeuvrée soit à l'aide d'un moteur, soit à la main
par le volant situé devant le mécanisme.
La vitesse de déplacement du chariot est de 5 mm/s quand il est entraîné par le moteur.
L'entraînement manuel correspond à une avance de 1 mm par tour de volant.
Le treuil de la commande de secours est actionné par le même volant.
Un levier permet de sélectionner la commande à faire :
- commande principale, entraînement par moteur,
- commande principale, entraînement à la main,
- commande de secours, entraînement à la main.
Un frein monté sur l'arbre de commande manuelle permet de bloquer le mécanisme à
une position donnée.
Une sécurité empêche de placer le levier en position commande motorisée si le frein
n'est pas desserré.
Le volant peut être désolidarisé de l'arbre sur lequel il est monté afin qu'il ne tourne
pas lors de l'entraînement par moteur.
Des contacts "fin de course", réglables en position, sont montés sur l'indicateur de
position. Ils limitent la portion de course où l'entraînement peut se faire par moteur. Dans le
sens approche du coeur, le minirupteur peut être réglé entre 150 mm et 0 mm, la position zéro
étant celle pour laquelle le chariot vient en butée sur l'extrémité avant des rails. Dans le sens
retour, le minirupteur peut être réglé jusqu'à la position 550 mm du coeur.
- 461 -
IV. 4.1 - J _ £
Elle se fait en deux phases :
Première phase : avance motorisée (valable depuis la position arrière jusqu'à quelques centi-
mètres du coeur).
Pour que l'avance motorisée soit possible, il est nécessaire de donner deux ordres en
série : l'un depuis le tableau boucle, l'autre depuis le pupitre de contrôle de la pile. Ceci a
pour but d'empêcher que l'on puisse approcher une boucle du coeur sans l'accord simultané du
chef de quart "pile" et du chef de quart "boucles". Il faut d'autre part que le conducteur de pile
court-circuite sur son pupitre les sécurités chute de barres reliées à la boucle que l'on veut
faire avancer. La boucle s'approche alors du coeur à la vitesse de 5 mm/s jusqu'à ce qu'un con
tact de fin de course, qui a été réglé à une position choisie, interrompe son mouvement. Il faut
alors passer à la deuxième phase.
- 464 -
IV. 4. 4 - P£obJ.èjne_de_s_butées_su£2'j.vanc£.
Les chariots sont munis de butoirs réglables (vis, écrou et contre-écrou), qui peu-
vent venir buter sur une pièce métallique massive solidaire du rail avant. Ces butoirs ont été
réglés de telle sorte que le chariot vient en butée pour la position zéro de l'indicateur de la mar-
gelle.
Toutefois, avec certaines configurations de boucles, il est possible de venir avec la
boucle au contact du bloc-pile (écran de plomb), avant que le chariot ne soit en butée. Ceci ne
peut toutefois se produire que dans l'un des trois cas suivants :
- ou bien la position assignée à la boucle a été mal calculée,
- ou bien l'agent qui effectue la manoeuvre manuelle d'avance de la boucle est
inattentif et tourne son volant sans regarder l'indicateur de position,
- ou bien le contact de fin de course motorisée n'a pas joué et l'agent à la margelle
est inattentif.
Bien que la probabilité de rencontrer une de ces trois situations soit assez faible, il
est actuellement envisagé de munir les mécanismes partie haute de butées mécaniques réglables
assorties de limiteurs de couple.
- 465 -
V. 1 - Fonction de ce circuit.
L'installation émergée a comme fonction essentielle de détecter des ruptures de gaine
sur l'élément combustible en essai dans la boucle. Le gaz prélevé est recyclé dans un détec-
teur par un compresseur volumétriqué (voir chapitre "Contrôle").
Ce circuit assure également un certain nombre de fonctions annexes :
- le remplissage et la vidange d'une boucle, dans des conditions de pureté donnée,
- le balayage d'une boucle en vue du remplacement de CO activé par du CO_ propre,
- la régulation de pression en fonctionnement permanent,
- la régulation de pression par effet tampon, permettant de maintenir la pression boucle cons-
tante à 20 p. 100 près, lors des essais de cyclage.
V. 2 - Description de l'installation.
L'installation comporte 12 unités, dont 8 desservent en fonctionnement normal les 8
boucles installées. Les 4 autres unités sont installées de manière à secourir une unité norma-
le défaillante. Par un jeu de vannes, une unité de secours est mise en service en lieu et place
de l'une des deux unités normales situées à sa droite et à sa gauche. (Fig. XX. 25).
Une unité de D.R.G. est répartie sur les deux étages niveaux 292 et 296. Au niveau
supérieur se trouvent les détecteurs et la robinetterie ; au niveau inférieur, juste à l'aplomb,
les compresseurs et les réservoirs-tampons. (Fig. XX. 26 et Fig. XX. 27).
Le circuit comprend :
- Deux tuyauteries de liaison entre boucle et salle de D.R.G. (un aller, un retour), comprenant
chacune un tronçon flexible reliant la margelle et le coffret de connexion de la boucle et un tron-
çon rigide cheminant dans la zone sable de la piscine et reliant la margelle à la salle de D.R.G.
- Un filtre dit "de sécurité", destiné à arrêter les particules solides et plus précisément les
produits de fission solides qui risqueraient, à la suite d'un accident, de contaminer tout le cir-
cuit émergé et de le rendre ainsi définitivement inaccessible.
C'est un filtre en papier Bernard Dumas, d'efficacité 97 p. 100 pour un aérosol de
0,10 à 0, 36 micron. Il est enfermé dans une protection en plomb de 15 cm d'épaisseur, montée
sur chariot. La construction et le montage du filtre sont tels qu'il est possible, après avoir
emmené l'ensemble chariot-plomb-filtre, de se débarrasser du filtre pollué sans risque d'irra-
diation.
La portion de tuyauterie en amont du filtre est munie d'une protection en plomb.
- Un détendeur 60/25 bars, permet d'établir dans le tronçon détecteur la pression requise de
25 bars dans le cas où la boucle n'est pas de type EDF mais EL4. Ce détendeur est by-passé
dans le cas EDF.
- Un filtre avant détecteur, qui peut être isolé par 2 robinets placés de part et d'autre, ceci
afin de permettre le remplacement.
Avant démontage, la vidange du filtre est effectuée par un collecteur rejoignant le
collecteur général de vidange du circuit D.R.G. vers les ballons de stockage.
- 466 -
Boucle I
PISCINE Boucle Π
bi bn
b'i
ΒΊ X XS'i Pi Sn
Ρ .Vannes de purge
- Deux autres filtres identiques aux précédents, mais sans protection, destinés à protéger le
détecteur contre toute introduction de particules solides qui risqueraient de le détériorer.
- Un détecteur (voir plus loin) dont la pression de service est de 25 bars. Le détecteur est pré-
cédé d'un robinet d'isolement.
- Deux branches placées en parallèle du détecteur permettent :
- l'une, l'introduction d'un débit calibré de CO,, qui a été désactivé par passage au
préalable dans un réservoir de 260 litres,
- l'autre, l'ajustage du débit dans le détecteur.
Les débits à réaliser sont, dans les conditions 25 bars et 30°C :
- 2 l / s dans le détecteur
- 0 , 1 l / s de gaz désactivé.
Trois robinets, placés sur les trois branches, permettent de régler les débits. Le ré-
servoir de 260 litres est en acier au carbone peint intérieurement.
- Un compresseur volumétrique à membrane assure la recompression du circuit de 25 à 60 bars
dans le cas des boucles EL4 et la circulation dans tous les cas.
Ses caractéristiques technologiques sont les suivantes :
• 3
- l'autre de vidange de partie ou totalité du circuit. L'opération est réalisée cette fois au moyen
d'une électrovanne, le gaz traversant ensuite un clapet antiretour, un orifice de restriction et
un robinet, de réglage de débit à 50 kg/heure.
Un robinet permet d'isoler le collecteur de vidange et un autre robinet, placé en paral-
lèle, permet de faire le vide dans le circuit.
Un groupe mobile de vide peut être connecté à une bride en attente.
Un jeu de robinets permet d'isoler le circuit et de vidanger les tuyaux reliant la boucle
à la salle D.R.G.
Les électrovannes de remplissage et de vidange peuvent être commandées, soit du ta-
bleau de vannes local, à l'étage 296, soit du tableau "Boucle" en ualle de contrôle (ceci afin de
rendre possible les opérations de balayage de la boucle même en cas d'impossibilité d'accéder à
la salle D.R.G. ).
- Détecter une rupture de gaine avec la sensibilité maximum. Dans le cas des boucles, la valeur
2
calculée est de 1 mm d'uranium métallique à nu.
- Mesurer en permanence l'activité globale du gaz circulant dans la boucle.
- Détecter et évaluer une éventuelle diffusion, ce qui revient également à donner en permanence
un ordre de grandeur de la pollution radioactive dans la boucle.
Ce dispositif présente en particulier l'avantage de signaler l'apparition de points chauds
par où débute la diffusion.
Il n'y a pas d'automatisme de chute de barres relié à la D.R. G.
2
- Rappelons ce que représente une sensibilité de 1 mm :
- La sensibilité est un paramètre définissant les possibilités de l'appareillage. Il dépend
des conditions pneumatiques ou hydrauliques du système : rapport de prélèvement,
temps de transit, flux et du détecteur lui-même : paramètres géométriques et élec-
triques.
2
- Lorsqu'on dit que la sensibilité est de 1 mm d'uranium métallique nu, cette affirma-
tion est une image. Pour définir l'importance d'une rupture de gaine, il est nécessai-
re d'avoir une base de comparaison ; pour cela, on compare les produits de fission
gazeux rejetés par une fissure à ceux rejetés par un matériau stable de géométrie
donnée, à température donnée, ici par exemple de l'uranium métallique nu et froid.
2
Deux ruptures ayant la même équivalence en mm d'uranium peuvent avoir des as-
pects et des surfaces totalement différentes.
- Un autre paramètre est très utilisé pour définir une installation de détection :
- C'est le seuil de détection : il définit la surface minimum de rupture que l'on peut
détecter dans les conditions actuelles du réacteur. Ce paramètre dépend en particu-
lier du bruit de fond ambiant, et surtout de la pollution en uranium du réacteur. Il
est donc variable avec le temps ou la vie du réacteur. Il représente en somme la
variation de signal minimum lisible.
La détection des ruptures de gaine se fait par comptage sur des corps solides issus de
produits de fission gazeux, libérés au moment de la rupture et entraînés par le fluide de refroi-
dissement. Ce sont les rubidium et cesium fils des nuclides gazeux xénon et krypton. L'intérêt
des produits de fission gazeux est que l'on peut s'affranchir de tous les autres produits solides
à vie moyenne ou longue, qui perturberaient la mesure en apportant un bruit de fond important.
Ainsi les produits sur lesquels on opère le comptage sont bien représentatifs de la surface d'ura-
nium découverte.
D'autre part, comme la contribution qu'ils apportent à l'activité normale du gaz ne de-
viendrait décelable au milieu de celle-ci qu'une fois la rupture devenue dangereuse, on augmen-
te la sensibilité de la mesure en collectant électrostatiquement les ions rubidium et césium qui
sont des ions positifs issus d'une décroissance β .
Les ions positifs se recombinent ensuite avec les électrons libres en circulation dans
le gaz, par lequel ils sont entraînés.
- 472 -
Un deuxième intérêt important du dispositif adopté consiste à mesurer l'activité des ions
"Collectés en présence d'un minimum de gaz actif. Pour cela le compteur à scintillation est éloi-
gné de la chambre de collection et la plage sur laquelle les ions sont fixés est placée sous le
scintillateur au moment de la mesure.
Le jeu est réduit au minimum (l/lO mm environ) mais il reste un peu de gaz actif. Com-
me dans le cas de PEGASE il est souhaitable d'obtenir le meilleur seuil de détection, l'espace
scintillateur électrode est balayé en permanence par du gaz inactif.
Douze ensembles de détection ont été installés : un par circuit émergé. Chacun d'eux
se trouve au niveau 292,75.
vers secours
vers extracteur
-ixi •-
collecteur de décharge RI
SRI X RI RR [vers cheminée) 1
ΛΙΓ-; S 2 5 démontable et mil S 2 5
orifice de remplacée par S 6 0
restriction (f dans le cas E L 4 évacuation C 0 2 usé
• clapet
•fanli. retour
EV Rl
venant de la | RI RI RI RI
FILTRE -tXH -1X3- -M- FILTRE
boucle
allant vers la boucle
distribution C0 2 neuf
iRR ΓΛΙ
détendeur 6 0 . 2 5 Bars
ZRI thermomètrejet manostat
employé pour le cas EL 4
ramenés au tableau de contrôle OLUME
arrivée d'eau DE
DESACTIVAI ION
industrielle '
2601
rnanostats ramenés
au tableau de contrôle r——M 1
c
v P*
~ anti. retour
PIEGE
A
HUILE
R! RI
RI
R
ÎRR
MD Manostat de décompression
RV Robinet de vidange
ER Electrovanne de remplissage
EV Electrovanne de vidange
RI Robinet d Isolement
RR Robinet de réglage
Ρ Mesure de pression
S 25 Soupape de sécurité Urée à 2 6 , 2 0 0 Bars
Τ Mesure de température
q Débitmètre calibré 0,1 Κ
0 Débitmètre calibré 2 j/s
Circuit de détection à 2 5 Bars
VI. 2. 3 - Tambour_de_c^ollection.
Les ions, une fois formés, sont collectés sur la surface latérale d'un cylindre en
alliage léger, appelé tambour. Le tambour est électriquement neutre, relié à la terre.
La surface au tambour est divisée en 20 plages également réparties.
Chaque opération de collection n'intéresse qu'une seule plage.
Le tambour est entraîné par un moteur électrique situé à l'extérieur de la partie étan-
che du détecteur. La transmission du mouvement se fait par un coupleur magnétique.
Le mouvement du tambour s'effectue suivant un programme établi qui le fait tourner
dans les deux sens possibles.
Pour faciliter la commande un train d'engrenage fait correspondre un tour du coupleur
magnétique à 3/20 de tour du tambour. Les deux cames qui coupent l'auto-alimentation du moteur
(une pour chaque sens de rotation) sont solidaires du coupleur. Le freinage du moteur est auto-
matique à la coupure du courant.
Sur l'ensemble des plages deux sont spécialement repérées : les plages Y et Y-l.
Sur la plage Y jamais aucune collection n'est effectuée. Elle est utilisée avec la plage
Y-l pour évaluer la pollution du tambour par les produits de fission à longue vie. Le repérage
est effectué par 2 relais Clare commandés lorsque la plage correspondante se trouve sous le
scintillateur, grâce à des pions magnétiques placés sur le tambour.
VI. 2. 4 - Çhambre_de_coll£ction.
La collection des ions sur une plage du tambour s'effectue dans la chambre de
collection par répulsion des ions positifs Rb et Cs, grâce à une électrode portée à une haute
tension positive.
Après avoir traversé la chambre de collection, le gaz sort pour rejoindre le circuit
principal de refroidissement. La pression du fluide au niveau du détecteur est de l'ordre de
20 bars. Les détecteurs sont tous prévus pour une pression de service de 25 bars, la pression
d'essai étant de 42 bars.
VI. 2. 5 - Çom£teur_à
Les ions collectés sont amenés sous le scintillateur par rotation du tambour. Le
jeu entre les deux est inférieur au dixième de millimètre, pour diminuer le bruit de fond dû
au gaz actif. Les particules β émises par les ions rubidium et cesium sont détectées par un
scintillateur associé à un photomultiplicateur. Un préamplificateur élimine l'influence de la
capacité du câble utilisé pour le transport de ces impulsions.
VI. 2. 6 -
Il est difficile de réduire à moins de 1/10 de millimètre le jeu entre le scintillateur
et le tambour, aussi, pour diminuer le taux de comptage dû au gaz actif restant sous le scintil-
lateur, du gaz inactif est injecté directement sous le scintillateur. Des manipulations prélimi-
naires ont montré que l'on pouvait obtenir des résultats satisfaisants avec des débits de balaya-
ge petits par rapport au débit principal.
- 477 -
VI. 3 - Fonctionnement.
VI. 3.1 - Cycle général.
Au cours du cycle principal on fait des mesures successives de deux minutes sur
chacune des vingt plages, le cycle général est donc 40 minutes.
VT. 3. 2 - Ç^cleélémentaire.
La durée du cycle est de deux minutes utilisées de trois façons différentes suivant
que la plage en cause est une plage normale, la plage Y ou la plage Y-l.
Le programme est le même que pour une plage normale avec en plus une mise en mé-
moire de la valeur N. , v . qui indique le bruit de fond B, la pollution Ρ de la plage (Y-l) due
aux produits de fission à vie moyenne et longue, plus l'activité parasite due aux gaz actifs res-
tant sous le détecteur.
3° - £9
Il n' y a qu'une seule plage Y sur le tambour, c'est-à-dire que la fréquence du comptage
sur Y est de 1 toutes les 40 minutes.
Sur cette plage il n'est jamais effectué de collection, donc la mesure de l'activité Ν γ
donne la valeur de l'activité parasite due au gaz ambiant, plus le bruit de fond du détecteur.
L'activité due à la pollution du tambour Ρ est extraite par différence de Ν γ avec N . ..
obtenue ρ > ant le programme Y-l et mise en mémoire. Cette activité est celle des produits de
fission ' -i.,'â moyenne et longue. La connaissance de son évolution permet de suivre l'importance
de la diffusion à travers la gaine du combustible, et par suite de pouvoir détecter une rupture
- 478 -
Si Ν est la première mesure effectuée sur la plage normale ou sur la plage Y-l
N_ est la deuxième mesure effectuée sur la plage normale
Ν est la mesure en Y
y
Β le comptage bruit de fond parasite dû à la radioactivité ambiante
Ρ le comptage pollution du tambour par les produits de fission à vies longues
F le comptage dû aux produits de fission collectés
g le comptage dû au gaz actif restant sous le scintillateur
d le facteur de dilution gazeuse due au balayage.
On a :
Ν = Β + dg + Ρ
N = B + d g + P +F
Ν = Β + dg
F = K0 / Q
De plus, ce qui est intéressant de connaître n'est pas seulement le signal représentatif
d'une surface d'uranium découverte, mais plutôt son évolution à partir d'un instant donné. En
- 479 -
effet, le signal représentatif d'une surface d'uranium nu peut provenir aussi bien d'une pollu-
tion antérieure en uranium, de la gaine ou de la boucle, que d'une fissure réelle. Il faut donc
s'affranchir de ce terme constant.
Le signal représentatif facilement exploitable est donc :
Ε =F - — F
α ο
ο
Le signal Ε peut être affiché sur le même enregistreur que le signal F, avec dilatation
d'échelle et décalage du zéro.
VI. 4. 2 - Informations délivrées par les baies d'électronique.
Les plus importantes sont les suivantes :
e
I - Indication du programme en cours.
2e - Grandeurs enregistrées.
- 1 e r enregistreur : Signal Ε ou F (sélection par commutateurs)
(MECI Minipont) Ce signal est le signal de D.R. G. renvoyé au tableau pile avec
alerte lumineuse et sonore.
- 2 enregistreur : 6 voies couplées 2 à 2.
(MECI Minipont) 1) - N_ = valeur de l'activité globale du gaz
2) - Ν = valeur de l'activité purement Ν 16
3) - Valeur du rapport P/F.
VI. 4. 3 - e '
Les installations de D. R. G. ont été testées et réglées au moyen d'une boucle munie
d'un chargement postiche comportant une pastille d'uranium naturel dénudée sur une surface
- 430 -
de 1 cm . Les essais ont mis en évidence une non-linéarité du taux de comptage en fonction de
la puissance (courbe analogue à une courbe de saturation). Une hypothèse invoquée pour expli-
quer ce phénomène est la recombinaison des ions positifs avec les électrons provenant de l'io-
nisation due à la grande activité spécifique du gaz.
De l'ensemble des résultats on extrait le tableau ci-après, qui donne le taux de comp-
tage (signal F) en fonction de la puissance pile pour la boucle en position avancée contre le coeur
(les taux de comptage sont donnés en milliers de choc s/ seconde).
On constate que, même quand le bruit de fond est très élevé (cas du poste 5), le signal F
2
reste significatif et de l'ordre de 20 000 c/s à 10 MW (boucle en position avancée, 1 cm d'ura-
nium naturel dénudé). La sensibilité dans ces conditions est donc de l'ordre de 20 c/s par méga-
watt et par millimètre carré.
On peut rapprocher ces chiffres des données obtenues lors des premières irradiations
avec boucle réelle : le signal F mesuré était de l'ordre de 110 c/s à 10 MW, boucle en position
2
avancée (la pollution était donc équivalente à 0, 5 mm environ).
^ s ^ Puissance
^ N . pile
5 MW 10 MW 15 MW 20 MW 25 MW Observations
Poste ^ s .
N° \ .
Boucle à 100mm
2 5 7,8 10,4 12,9 14,4
du coeur
5-6 9 16 19 22 22
6 9,6 17,4 22 26 30
7 13,8 22 30 36 40
Les mesures principales relevées sur les boucles sont reportées dans la c-Ile de con-
trôle. Toute la moitié Est est occupée par les groupes d'armoires rassemblant les mesures r e l a -
tives à 8 boucles, 4 armoires par boucle constituent 1 tableau boucle.
De plus, un système d'enregistrement rapide des températures est implanté entre les
tableaux de boucles. L'ensemble comprend :
- 481 -
Système de repérage.
1° - B^ucle^eii^Dile^
Les 8 emplacements sont numérotés dans le sens des aiguilles d'une montre, à partir
du nord (canal de transfert) et portent l'indication BP 1 à BP 8.
2° - Ar^mo^£S_de_l^salle_de_contr^le.
A la position n° 1 des boucles en pile correspondent les armoires 1 1 - 1 2 - 1 3 - 1 4 .
A la position n° 2 des boucles en pile correspondent les armoires 21 - 22 - 23 - 24 . .etc.
3° - Armoire^s_£n_salles_de_p_.^L G.
A la position n° 1 des boucles correspond le tableau 1.
A la position n° 2 des boucles correspond le tableau 2.
Le tableau intermédiaire qui est en secours sur le tableau 1 ou le tableau 2 est désigné
par 1-2.
VII. 1 - Mesures effectuées sur la partie immergée des boucles en pile (Fig.XX. 31).
Sont mesurées :
- des températures sur l'élément testé,
- des températures de gaz : entrée panier
sortie panier
tuyère
- des températures d'organes : paliers soufflantes,
- le débit dans la boucle (pression différentielle à la tuyère),
- la pression dans la boucle (pression tuyère),
- la vitesse de la soufflante (capteur sur l'arbre),
- la puissance électrique de la soufflante (wattmètre dans le circuit d'alimentation),
- les vibrations de la soufflante (capteur),
- la position de la vanne de réglage.
VII. 1 . 1 - Mesures^_de__temgératu^es.
La répartition de ces mesures entre les divers enregistreurs est la suivante :
- 20 températures sont enregistrées sur la machine d'enregistrement rapide de température,
- 6 températures sont enregistrées sur un enregistreur PEM,
- Τ tuyère est enregistrée sur un enregistreur PEM.
. 482 -
LOCAL TABLEAU
Δρ
Position
vaime
I e - La machine est prévue pour traiter 200 températures qui se décomposent de la façon sui-
vante :
.;/ - pour chacune des 8 boucles.
20 températures par boucle et par conséquent 160 températures pour l e s 8 boucles.
b) - pour chacun des 10 groupes changeurs de fréquence.
on enregistre 4 températures, soit au total 40 températures.
La machine fournit ses informations sous forme numérique.
Elle est munie de compensations de soudure froide.
Elle effectue une amplification et une linéarisation du signal analogique fourni par les
thermocouples.
L'indication de température ainsi transformée est ensuite convertie sous forme numé-
rique et est prête à être imprimée. ,,
Λ
:•.:·.··
Pour les températures des changeurs de fréquence, les alarmes correspondantes sont
reportées sur le tableau électrotechnique.
L'affichage des valeurs des seuils est effectué par un fichier de programmation à l'aide
de fiches de jonction.
VII. 1.2.3 - ^ ^ ^ ^ ^ j ^ j ^ J ^ ^
Comme il a été vu ci-dessus, la machine explore en permanence 200 voies de mesure.
L'exploration des 200 voies se fait au rythme de 50 millisecondes par voie (10 secondes
par cycle). La machine imprime un cycle de 200 résultats en 15 secondes environ. Par contre,
elle n'effectue un enregistrement que sur demande. Les diverses possibilités de commande de
cette demande d'enregistrement sont les suivantes :
- manuelle, par l'intermédiaire d'un bouton-poussoir disposé en face avant de l'une
des armoires d'électronique ;
- sur apparition d'une alarme. Dans ce cas la machine enregistre les 200 grandeurs ;
- par une horloge. Ces commandes automatiques par l'horloge se font à des intervalles
de temps prédéterminés par un contacteur situé sur le panneau avant de l'horloge
et qui peut fournir un top toutes les : 2, 5, 10, 20 ou 30 mn ou 1 h ou 2 h ;
- enfin, sur demande manuelle extérieur, qui constitue une commande particulière
explicitée ci-dessous.
Par ailleurs, et en*ce qui concerne les trois premiers modes de commande définis
ci-dessus (manuelle, alarme et horloge), il y a possibilité d'obtenir : soit 1, soit 5 cycles d'en-
registrement consécutifs. On utilise à cet effet un contacteur à trois positions :
- extérieur,
- un cycle,
- cinq cycles consécutifs,
situés en face avant de l'une des armoires.
La commande extérieure est destinée à synchroniser le début de l'enregistrement par
la machine avec le début de la baisse de puissance au cours des expériences de cyclage.
VII. 1. 3 - j j j ^
a) - mesure de débit proprement dite.
Elle est effectuée à l'aide d'une tuyère donnant une pression différentielle de
200 millibars dans les conditions nominales (pression, température et vitesse soufflante) aussi
bien pour les boucles type 1£DF que EL4.
- 486 -
VII. 1 . 6 -
Le tableau de contrôle "Boucles" comporte, pour chaque poste, une prise femelle
permettant la connexion dû circuit d'alimentation de la soufflante avec un wattmètre monté sur
un pupitre mobile. La mesure de puissance n'est donc effectuée qu'à la demande.
- 487 -
VII. 2 - Mesures sur la partie émergée des boucles (Fig. XX. 33)
Etant donné que l'installation comporte 12 unités dont 8 en fonctionnement normal, les
4 autres étant prévues de manière à secourir une unité normale en cas d'incident (fuite, pollution,
etc . . . ) et seulement 8 tableaux boucles, il a été nécessaire d'installer un système d'intercon-
nexions pour la transmission des mesures et des commandes.
Des groupes comprenant chacun 3 installations de D.R.G. ont été constitués. Chaque
groupe peut être aiguillé sur 2 tableaux boucles. L'installation intermédiaire dans un groupe
pouvant être branchée indifféremment sur l'un ou l'autre des tableaux.
VII. 2 . 1 - Mesure_de_
Cette mesure est faite à l'aide de 4 manostats à potentiomètre de gamme 0 - 8 0 bars.
Un des manostats est destiné à effectuer une mesure de la pression dans la boucle.
Il alimente un enregistreur PEM. La précision de la mesure peut être évaluée à 2 p. 100.
Une signalisation de manque ou excès de pression est effectuée en salle boucles : voyante
"pression C0 0 mini" (premier seuil) et "pression CO_ maxi" sur les armoires.
Trois des manostats sont montés en circuit 2/3 et servent à fournir les signaux
à la chaîne de sécurité de chute de barres par manque de pression dans la boucle.
VII.2.2- Une_mesure_du_débit-P£in£ipa.l_dans_le_détecteur^
Cette mesure est effectuée à l'aide d'un diaphragme donnant une pression différen-
tielle de 1 m CE, qui est mesurée par un manomètre différentiel à transformateur différentiel.
Les récepteurs sont deux galvanomètres montés en parallèle : l'un étant placé en local
sur l'armoire de chacune des 12 salles D. R. G., l'autre en salle de contrôle boucles. Ces appa-
reils sont gradués de 0 à 2 l/s (sous 25 bars et à 30°C).
Par ailleurs, une signalisation de manque ou d'excès de dA.h\t est effectuée : voyant
"débit CO2 D.R.G. mini" et "débit CO2 D.R.G. maxi" sur les armoires.
VII. 2 . 3 -
Cette mesure de pression est effectuée après le détendeur, afin de pouvoir véri-
fier le réglage de ce dernier. La pression maximum admissible pour le détecteur D.R.G. est
en effet de 25 bars.
Par ailleurs, on peut par ce moyen s'assurer également que la pression au détecteur
ne tombe pas au-dessous de la valeur correspondant à une tension de rupture de 10 kV (H. T. du
détecteur D.R.G.).
La mesure est effectuée à l'aide d'un manostat qui alimente un indicateur placé en local
sur chacune des 12 armoires des salles D. R. G. Cet appareil est gradué de 0 à 30 kg/cm
(0-30 bars).
VII. 2 . 4 - Une_n^£ui^jJeJ:£m£ér^tuj£j.J.2amxmt_du_d^éJ:^ct£u^1
Cette mesure de température permet de s'assurer que la température au droit du
détecteur est conforme aux exigences du détecteur D.R.G. et, en particulier, qu'elle ne dépasse
- 489 -
Vibration Temp.C0 2 Temp CO2 Pression Pression Débit Oébit Débit Activité Temp.
palier entrée élem' sortie élem! C02 Activité Rupture Vitesse DRG
'réalerte C02 C02 C02 C02 C02
soufflante en essai en essai DRG DRG filtre de gaine soufflante aval
maxi mini mmi DRG détendeur
maxi maxi maxi mini maxi
Chute Pression Débit Vitesse
CO CO
des mini mini
soufflante
barres 2/3
I I I I ITI I
I 1 II I I I I I I I I
ΓΤΊ Π Ι I I
8 Réserve Réserve
V Q ΔΡ
Vanne Réserve pour
PRISE POUR
calculateur
WATTMETRE
Interphone débit PORTATIF
Réglage par
Sécurité
D P et
clé de C.C.
alimentation
Commandes
EVUVa.soufFlante
Vanne motorisée
ο Alimentation
tiroir sécurité
Alimentation
3OO V_^/
partie
émergée
1 ventilation <
)eclenchenr
_ Signal
Ο— —« 2
384 H NI
Mano 384 H
d* NI
o d
* < d· ι— NI NI NI M
Entrée Ampl
-OH
Embrayages
d· NI NI
PRESSION d· Ν'
BOUCLE
d· NI
d" ___J
Déclencheur
^ Signal Mano M1
L 1
Mano H 3 9 H 39
Entrée Ampli
de
o d· NI NI ISI -MI
Γ Γ
Embrayages
DEBIT d' NI
co a >
BOUCLE rvi
I— d' » Entré ι Ampli relais SAM
Ce moteur peut être alimenté dans le sens ouverture ou fermeture de la vanne, à l'aide
de 2 boutons-poussoirs à maintien. Des contacteurs de fin de course disposés sur la vanne cou-
pent l'alimentation du moteur en fin de course.
De plus, un système recopie LEGPA repète la position de la vanne dans sa course. Ce
système est composé de 2 transmetteurs (normal et secours) que l'on peut choisir par l'inter-
médiaire d'un commutateur monté sur la vanne et d'un récepteur.
La course effective du boisseau est de 90e dans le cas des boucles EDF.
Les transmetteurs ont été montés avec interpositions d'un train de pignon rapport 2, si
bien que le cadran du récepteur est gradué entre 0 et 180°.
La graduation comporte, de plus, un secteur de 60° de part et d'autre du secteur 0 - 180°
ci-dessus.
Ces deux secteurs de 60° correspondent aux 30° "fins de course" électriques et les bu-
tées mécaniques.
Enfin, 2 voyants signalent la position des "fins de course" : "ouvert" et "fermé".
VII. 3. 2. 3 - Au^tonTatism£^n^as_de_£hute_des_barres.
Afin d'éviter un cyclage thermique intempestif, un automatisme lié à la chute des bar-
res fait basculer l'alimentation des soufflantes sur le transformateur 95 V, 50 Hz (vitesse de
rotation 3 000 t/mn). Ceci se produit, soit en cas de panne du secteur - le transformateur est
alors secouru - soit en cas de chute de barres sur dépassement d'un seuil quelconque sans panne
de secteur : le transformateur est alors alimenté par le secteur.
En fait, les premiers essais transitoires ont montré qu'il serait plus intéressant pour
amortir le choc thermique d'arrêter complètement la soufflante en cas de chute de barres, et
en même temps de commander l'ouverture automatique de la vanne pour améliorer le refroidis-
sement en convection naturelle.
- 493 -
Une fois la boucle assemblée au Hall II, la procédure normale de mise en irradiation
comporte les étapes suivantes :
VIII. 3 - Essais en BA 2.
A la suite des essais précédents, la boucle est transportée, au moyen d'une remorque
spéciale vers le Bâtiment Pile. Elle est amenée dans l'Atelier Chaud et immergée partiellement
dans le canal nord au poste dit BA 2. Là elle est chargée avec l'ensemble bouchon-panier défini-
tif et raccordée aux connexions du poste BA 2.
Elle subit plusieurs fois de suite les opérations de remplissage et de vidange (au moyen
de la pompe à vide) de CO2, puis est remplie de CO- sous une pression de 5 bars. On vérifie
ensuite les lignes (essentiellement les thermocouples du panier que l'on vient de charger), l'é-
tanchéité et le fonctionnement de la soufflante (alimentation par le secteur).
La boucle est ensuite dégonflée jusqu'à une pression de 2 bars environ, et emmenée
au bassin de stockage par le convoyeur immergé.
VIII. 4 - Essais en BS 7.
La boucle est conduite au poste BS 7 où, après avoir été raccordée, elle subit les es-
sais suivants :
- remplissage à la pression nominale
- vérification du bon fonctionnement de la soufflante avec alimentation par le variateur
de fréquence
- vérification du bon fonctionnement du réchauffeur électrique.
Parmi les études et les essais qui ont été réalisés à propos des boucles PEGASE, on
peut distinguer ceux qui portent sur des organes ou des questions bien délimités et les autres
qui ont trait à des études d'ensemble.
La première catégorie comprend surtout des essais qu\ ont été menés en général chez
le constructeur.
La deuxième catégorie comprend les essais réalisés sur prototypes ou sur maquettes
et effectués, pour la plupart, dans les locaux du C. E. A. sous son contrôle direct. Elle com-
prend également les études réalisées en machine analogique.
IX. 1. 2 -
IX. 1. 3 -
1° - Détermination du calorifuge.
L'efficacité de plusieurs types de calorifuge a été comparée dans un appareillage d'essai
constitué d'une canne chauffante introduite dans un tube de 2 m de long, représentant le tube de
force avec le type de calorifugeage à étudier.
Les différents calorifugeage s étudiés sont les suivants :
- lame de CO2
- inox gauffré
- alf ol
- bande de silice
- laine de silice
- tissu de verre
- bande de silice doublée d'acier inoxydable.
Ces essais ont permis de choisir un calorifugeage constitué de 4 mm de tissu de v e r r e
tenu autour de la doublante par un feuillard d'inox de 5/100 de mm. (le tissu de verre est r e m -
placé par du tissu de silice disséminé dans la partie de tube de force où se trouve l'élément
combustible).
Cette configuration limite à environ 2,1 kW par mètre courant les pertes thermiques
dans la boucle EDF fonctionnant à 280°C, 25 bars sans circulation de gaz.
2° - Etanchéité entre doublante et tube de force.
L'efficacité du calorifugeage est directement lié à l'étancbéité du volume compris entre
la doublante et le tube de force. Si l'étanchéité n'est pas suffisante, il s'établit dans ce volume
une circulation de CC· qui fait augmenter nettement le coefficient d'échange.
Dans le but de limiter cette circulation, des tresses d'amiante graphitées ont été mises
en place. Leur etanchéité a été vérifiée.
IX. 1. 4 - Essais_aérodynamique^.
La boucle doit satisfaire à certaines conditions aérodynamiques essentielles,
notamment :
- homogénéité de l'écoulement principalement au droit des éléments combustibles,
- pertes de charges minimum, afin de permettre :
. un échange thermique très homogène entre le flux gazeux et les éléments
combustibles,
d'éviter les surchauffes locales préjudiciables à la boucle.
Des essais aérodynamiques ont été effectués sur les coudes de la boucle pour dé-
finir les caractéristiques technologiques satisfaisant aux conditions précitées.
Ces essais ont permis de mettre au point un type de coude à ailettes qui permet :
a) de restituer un écoulement homogène à 450 mm de l'axe du coude.
b) d'abaisser le niveau de pertes de charges dans les coudes dans un rapport de 2 à 3.
- 496 -
Ces essais ont montré également que l'emploi de la grille d'homogénéisation était
inutile.
IX. 1 . 5 - Essais de la vanne.
Pour la vanne à 3 voies permettant de by-passer une partie du débit dans l'échan-
geur, différentes formes de boisseaux ont été étudiées. Le résultat cherché étant d'obtenir un
rapport : ^ . . . proportionnel à l'angle d'ouverture de la vanne.
Ces essais ont été réalisés à l'air, dans des conditions correspondant à un fonctionne-
ment au CO., sous 25 bars avec une température comprise entre 200 et 350°C et un débit de
3, 5 kg/s. Ils ont permis de mettre au point un boisseau permettant de réaliser cette propor-
tionnalité pour des ouvertures comprises entre 12° et 72° (course complète : 0 - 90°).
Spécifications générales.
Ces machines doivent pouvoir fonctionner pendant 6 000 h dans l'eau déminéralisée à
44°C sans recharge de graisse. Les fuites de CO9 admises sont dé 2 g par jour. Aucun lubri-
fiant ne doit pouvoir rentrer dans le circuit de COO. De plus, l'encombrement est limité. (Lon-
gueur 1,2 m, maître couple 0, 5 m).
Soufflantes RATEAU.
Une étude mécanique et thermodynamique a été faite par la Sté RATEAU pour détermi-
ner les caractéristiques générales de la machine.
1° - Essais des paliers.
De nombreux essais ont été réalisés tout d'abord concernant exclusivement la techni-
que des paliers à gaz (machine fonctionnant à l'air, à la pression atmosphérique et sans rouet).
Il a été effectué 3 500 arrêts et démarrages sur une machine dont l'axe avait une incli-
naison variable.
- En position verticale, la vitesse de transition (frottement fluide, frottement solide) est de
1 900 t/mn. En position horizontale 1110 t/mn.
- Le rodage du palier se fait en atelier ; il est terminé sur la machine elle-même en effectuant
une centaine d'arrêts et de démarrages.
- Les vibrations enregistrées sont les suivantes à 12 000 t/mn.
Ensemble mobile
- avant rodage 16(1
- après rodage 13 (l
- 497 -
IX. 1. 8 - Essais_cie_bouchon^
Des vérifications ont été effectuées dans le but de contrôler la tenue à l'usage des
joints d'étanchéité et du système de verrouillage. Il a été fait 15 manoeuvres de démontage et
remontage du bouchon ; après chaque opération le couple de manoeuvres du système de ver-
rouillage a été mesuré. .
Au début et à la fin de l'essai, l'étanchéité des joints et l'effort d5extraction du bouchon
-3
ont été vérifiés. La fuite était de 5 χ 10" g/s entre les joints 1 et 2.
- Les éléments combustibles irradiés en pile, qui doivent fournir la puissance sont remplacés
par des barreaux chauffants électriques, formés de résistances en acier inoxydable, recouverts
des gaines prévues pour les combustibles nucléaires des boucles définitives. Les arrivées de
courant se font par des pièces en croix, situées aux parties inférieures et supérieures du canal
d'essai.
Ces barreaux chauffants électriques ont la même longueur que les cartouches d'ura-
nium des piles EDF. Le dispositif utilisé est constitué par 3 barreaux chauffants, qui fournis-
sent 130 kW sous 43 V continus et 3 000 ampères.
- La soufflante utilisée est une soufflante à palier à billes et à axe horizontal de 50 kW, elle
tourne à 6 000 tr/mn et est prévue pour assurer la moitié du débit nominal. On a pu faire des
mesures jusqu'à 3,6 kg/s de débit à froid et jusqu'à 2,4 kg/s à chaud.
- La hauteur comprise entre la partie supérieure de l'échangeur et la surface de l'eau est de
0, 5 m environ pour le prototype et de 6 m environ pour les boucles en pile.
- La commande du mouvement du chariot n'est pas motorisée.
- Le système des connexions des circuits de mesure, des circuits de puissance et de la circu-
lation de CO_ pour la D.R.G. n'existent pas sur le prototype qui est relié à la margelle par des
lignes souples mais fixes.
Un certain nombre de tronçons de la boucle ont été équipés de capteurs de pression
totale et de thermocouples chromel-alumel. On trouve notamment le canal d'essai, le filtre,
l'échangeur, la soufflante.
IX. 2. 2 - Déroulement_des_essais*
Le début des "essais (à SACLAY) a essentiellement consisté en une mise au point
des caractéristiques mécaniques de la boucle prototype pour permettre la commande de la
boucle definitive.
- Etude de calorifugeage,
- Etude de la configuration de l'échangeur,
- Modifications de la vanne 3 voies
- Modification du système de fixation du filtre,
IX. 2. 3 - R£sultats_des_es£ai^.
1° - Epreuve de pression.
L'épreuve de pression de l'ensemble a été faite à 37 bars suivant les normes du Service
des Mines.
2e - Etanchéité.
A la température ambiante, la pression de la boucle gonflée au CO_ passe de 25 bars
à 24 bars pendant une période de l'ordre de 24 heures.
Les pertes les plus importantes sont dues à l'imparfaite etanchéité des brides de la
soufflante dont la boulonnerie est en mauvais état.
3° - Tenue mécanique.
A la suite de 500 heures de fonctionnement, environ, aucune déformation du canal ou
de la charpente n'a été constatée et aucune vibration anormale n'est apparue au cours du fonc-
tionnement.
4° - Manoeuvre du chariot.
Le système de commande manuelle normal et le système de retrait rapide du chariot
ont été essayés.
Les résultats sont satisfaisants.
5° - Pertes de charge.
Les prises de pression totale réparties sur la boucle ont permis de décomposer celle-
ci en un certain nombre de tronçons où les pertes de charge ont été évaluées pour des débits
allant jusqu'à 2 kg/s de CO et dans les conditions nominales de température et de pression.
A partir de ces valeurs la perte de charge des boucles en pile a été estimée pour le débit nomi-
nal de 3,7 kg/s à l'aide d'extrapolations.
IX. 3 . 2 - F£m^^nnem^nt_en_c_onvectioji_naturelle.
La géométrie extérieure des barreaux chauffants électriques étant analogue à
celle des éléments combustibles testés dans PEGASE, des essais de fonctionnement de la bou-
cle en convection naturelle ont été faits. Pour une température de gaine de 39O°C. La puissance
dissipée dans la boucle, échangeur ouvert était de 25 kW.
- 501 -
CHAPITRE XXI
INTRODUCTION
Le programme d'exploitation des boucles tel qu'il est défini actuellement, comporte une
série d'opérations qui ont conditionné la création d'un certain nombre d'installations spécialement
conçues dans ce but.
Une séquence complète et normale d'exploitation peut être résumée ainsi à partir de
l'arrivée au bâtiment pile de la boucle neuve et non chargée de combustible, reconnue apte à
l'exploitation après des essais préliminaires au Hall 2. . .
\r lg. λλΐ. ί)
POSTE RAYONS X
BS BASSIN DE STOKAGE
BT TRANSFERT
Dans ce paragraphe seront groupées toutes les installations qui servent à l'exploitation
des boucles sous pression.
1 . 2 - Installations piscine.
Outre les installations fixes décrites au chapitre "BOUCLES" tels que les chariots
et leurs mécanismes de commande, les rails de guidage..., la margelle de la piscine comporte
un certain nombre d'installations spécifiques des boucles. (Fig. XXI. 3)
1.2.2 - Racj^djjmmis^-JijjG;.
Chaque poste d'irradiation est équipé d'une arrivée et d'un départ pour le COg de la
DRG.
Le raccord entre l'alimentation et le départ à partir de la margelle et la boucle se
fait à partir de deux valves vissées qui permettent les connexions ou les déconnexions boucles en
pression.
La liaison entre les tuyaux rigides de CO qui cheminent dans la zone sable et les valves
est une liaison par tuyau flexible, dont le raccord s'effectue par une bride immergée, directement
soudée au cuvelage de la piscine.
BATARDEAU Ν Ί
PASSERELLE
AMOVIBLE ,/
PHASE 1 PHASE 2
PHASE 3
oY COFFRET PUISSANCE
FIGURE XXI. 6 - LE BASSIN DE STOCKAGE DES BOUCLES AVEC LES COFFRETS D'ALIMEN-
TATION. AU-DESSUS LE PORTIQUE DES BOUCLES AVEC AU CENTRE
LA TOURELLE EQUIPEE DU PALONIER ET DES 3 PINCES DE PREHENSION.
- 513 -
- Les coffrets d'alimentation électrique sont identiques à ceux qui équipent la margelle de la
piscine.
- L'alimentation en CO_ neuf (pour le balayage) et le départ du CO_ usé se font par branchement
de la valve vissée intéressée sur un coffret muni de différents piquages :
- Arrivée de COO neuf.
Ci
- Les manutentions entre la piscine et le bassin de stockage sont assurées par le portique de
boucle.
- Les déplacements à partir du bassin de stockage vers les ateliers chauds, ainsi que tous les
déplacements dans la zone ateliers chauds sont assurés par le convoyeur immergé.
I. 5 - Moyens de manutention.
1.5. 1 - Porji^e^£jn^utention_d_esj3ou^cle_s_ (Fig. XXI. 10)
Le portique est un engin spécial permettant la prise d'une boucle en 3 points définis
sur le gabarit de boucle, donc valable quel que soit le type de boucle à transporter.
Le portique peut être animé de 4 mouvements différents :
1) Translation (X) par déplacement de l'ensemble du portique sur des rails situés de chaque côté
du bassin de stockage et qui se prolongent jusqu'à la piscine.
2) Direction (Y) par déplacement d'un chariot sur des rails supportés par la charpente du portique
3) Rotation (a) par rotation d'une tourelle à l'intérieur du chariot qui la supporte.
4) Levage (Z) par un palonnier en forme de Τ accroché à la tourelle par des câbles. Le palonnier
est muni de 3 pinces à verrouillage électrique. (Fig. XXI. 11)
C'est par enroulement des câbles d'accrochage qu'est réalisé le mouvement de
montée. Ce mouvement peut s'effectuer avec une correction d'assiette.
Le transfert d'une boucle d'un point à un autre est réalisé par une succession de ces
différents mouvements.
Les rotations ne sont possibles qu'en des points neutres occupant des positions bien
déterminées dans les bassins et canaux.
Le pupitre de commande est placé dans la palée Est.
Etant donné les conditions de fonctionnement du portique notamment transport d'une
boucle au-dessus du coeur et des autres boucles sous pression, un certain nombre de dispositifs
assurant la sécurité ont été adoptés :
- Calcul de l'appareil avec un coefficient de sécurité de 6 à la rupture.
- Essais effectués sur les câbles.
- Verrouillages mécaniques par broche des mouvements latéraux, pendant les mouvements verti-
caux et inversement.
- Sécurités électriques pour toutes les manoeuvres.
1° - Marches programmées.
Chaque manoeuvre est constituée par une succession de mouvements élémentaires réali-
sés dans un ordre imposé. L'enclenchement de chaque mouvement doit être fait par l'opérateur,
mais l'arrêt se fait automatiquement lorsque le mouvement est achevé. Une manoeuvre ne peut
être programmée qu'à partir d'un point neutre.
A tout moment et en tous points, une séquence peut être arrêtée et ensuite être :
- soit reprise dans le même sens, l'ordre des mouvements restant le même.
- soit inversée de manière à revenir au point neutre, l'ordre des mouvements étant alors inversé
également.
Une manoeuvre complète de boucle par le portique peut être schématisée ainsi :
Z, X, Y, X X
BPn * BPo ^ BTo * BSo (a)
(of)
z, x, Y x x
Χ,Υ, Ζ Ζ, Y, X X, Y
^ BSm g B S o { a )
^ BS6
χ, γ, ζ " ζ , Y, x ^x, γ
Dans ce schéma :
BPn = Boucle en piscine (position d'irradiation)
BPo - Boucle en piscine (point neutre)
BTo = Boucle en canal de transfert (point neutre)
BSo = Boucle en bassin de stockage (point neutre)
BSm = Boucle en bassin de stockage (position de stockage)
BS6 = Boucle en bassin de stockage (position de transfert vers les ateliers chauds)
- 521 -
Asservissements et sécurités.
Ceux-ci portent sur les points suivants :
c) Rotation (a)
- interdiction si le palonnier n'est pas verrouillé par broches (sécurité éliminable par
bouton spécial).
d) Translation (X)
- signalisation du mouvement par dispositif sonore.
- interdiction si lajrotation n'est pas verrouillée par broches.
- arrêt si le palonnier approche trop près (5 cm environ) d'un batardeau. Cette sécurité
se trouve mise hors service si le palonnier est en position haute.
- interdiction si le palonnier n'est pas verrouillé par broches (sécurité éliminable par
bouton spécial).
e) Direction (Y)
- interdiction si la translation et la rotation ne sont pas verrouillées par broches.
- interdiction si le palonnier n'est pas verrouillé par broches (sécurité éliminable par
bouton spécial).
2° - Marche classique.
Les mouvements peuvent être faits dans un
ordre quelconque, us doivent être enclenchés et
arrêtés par l'opérateur.
La mise en service peut se faire :
- soit à partir du point neutre stockage BS. (intégra-
tion dans le dispositif de programmation).
- soit à partir d'une position quelconque par emploi
d'un commutateur à clé spéciale.
Tout mouvement est enclenché par action
continue sur un bouton et se poursuit tant que l'ac-
tion sur le bouton est maintenue.
FIGURE XXI. 12 - BOUCLE EDF EN
POSITION DE CONNEXION.
Remarques :
- Toutes les autres sécurités prévues en marche programmée sont éliminées.
Il est en particulier possible :
- de faire les mouvements de rotation, de translation, de direction, en grande vitesse quelle que
soit la charge du palonnier.
- de n'effectuer aucun verrouillage par broche.
- de faire les mouvements dans un ordre quelconque.
- d'ouvrir les pinces pour toutes les positions du palonnier.
Π reste également possible, mais déconseillée :
- de faire plusieurs mouvements à la fois,
- de lever le palonnier à pleine charge, en grande vitesse.
- 523 -
3 e - Marché en secours.
En cas de panne sur l'un des mouvements, il est possible d'assurer un dépannage manuel
grâce à un volant solidaire de l'arbre du moteur correspondant.
4 e - Clés.
Trois clés sont prévues :
- Une clé pour enclenchement général, servant également à l'ouverture des trappes d'accès aux
nacelles.
- Une clé pour passage en marche classique en une position quelconque.
- Une clé pour élimination de la sécurité d'assiette incorrecte.
I. 5.2 - Pontjroulant_du_HaU_PUe.
Balayant la totalité de la surface du hall-pile, le pont roulant n'est pas en principe
destiné à la manutention des boucles, η dessert néanmoins tous les besoins annexes et peut servir
en secours.
Ses principales caractéristiques sont les suivantes :
Charge utile 200 kN (20 tonnes)
Portée 23, 30 m
Longueur des voies 45 m environ
Commande par boîte à boutons
I. 5. 3 - Pa,sser.tîie_ïîîl?iîîe_·
La passerelle est un dispositif qui permet l'accès à la surface dé la piscine pour les
interventions à distance. Elle dispose du même chemin de roulement que le portique.
Il y a deux postes d'accès possibles.
- la partie supérieure de la passerelle,
- une nacelle suspendue qui peut supporter 2 personnes (La surface hors-tout de
la nacelle, est un rectangle de 2,140 m χ 0,840 m). La nacelle peut descendre
jusqu'au fond de la piscine.
- 524 -
00 CO
11 12
La conception de ces divers équipements est telle qu'il doit toujours être possible d'y
pénétrer en l'absence de boucle, tout au moins avec un équipement convenable (masque ou mieux
Spiratom).
En conséquence, aucun matériau irradié ne doit être usiné, moulé ou scié à l'intérieur,
seul le cisaillage sans copeau étant autorisé.
Tous les assemblages entre pièces sur lesquelles il sera nécessaire d'intervenir dans la
salle sont donc du type clavette, boutons, pions, etc . . .
II. 1. 1 - Génie Çiyjl_
1° - Dimensions intérieures
Longueur 5, 50 m
Largeur 3, 50 m
Hauteur 7, 15 m
g
Volume 145 m
2° - Parois
a) Constitution
Constituées par des murs en béton d'épaisseur
- 1, 200 m (parois ouest, sud et est, en béton lourd d = 3, 5)
- 1, 600 m (paroi nord en béton ordinaire d = 2, 3)
Ces murs sont protégés par une peinture au caoutchouc isomérisé..
b) Ouvertures^
- La paroiEst^comporte une ouverture 1, 5 χ 2 m, formée par une porte blindée
à commande hydraulique 2 vitesses.
- La paroi Sud comporte une ouverture de 1, 5 χ 0, 9 m pour la fenêtre d'observation.
De plus les trois parois accessibles iNord, Est et Sud) sont percées d'un certain nombre
de trous, qui, lorsqu'ils sont inutilisés, sont obturés par des bouchons en béton de même nature
que celui de la paroi correspondante. Sur la face Sud (face de travail) : 11 trous (9 disponibles)
avec décrochement (0 utile 150 mm environ), plus 2 séries de 4 trous sans décrochement capables
de recevoir un télémanipulateur type Argonne (Fig. XXI. 16).
Sur la face Est (porte) : 12 trous avec décrochement (0 utile 150 mm environ). 8 trous
sont actuellement disponibles.
Sur la face Nord (télémanipulateurs lourds) : 6 trous avec décrochement, dont 3 sont
disponibles. Leur diamètre utile est de 150 mm environ. Les emplacements de ces trous ont été
choisis de manière à permettre d'approcher les endroits "délicats" de la salle de déchargement
(table de travail, barrillet d'évacuation, etc . . . ).
3 ° - Sol
Le sol est constitué par le plancher de l'atelier chaud, épaisseur 1,20 m en béton ordi-
naire, recouvert par un cuvelage ("gatte") en acier inoxydable avec remontées de 250 mm sur les
parois.
529 -
Ce cuvelage comporte :
- Une ouverture de 2 , 4 x 2 m au-dessus du canal n°2 permettant l'émersion partielle de la boucle.
Cette oui'erture peut être refermée par une trappe.
- Des rigoles de drainage et un puisard avec filtre permettant l'évacuation des liquides de décon-
tamination.
Un orifice vertical, obturé, par un bouchon, permet une évacuation éventuelle par la
salle située au niveau inférieur.
4° - Plafond
Le plafond est constitué par 8 dalles, épaisseur 0, 900 m en béton lourd.
Ces dalles (12 et 18 tonnes) peuvent être enlevées au pont roulant de l'atelier chaud avec
un palonnier spécial.
Certaines dalles sont percées de trous avec fourreaux obturés par des bouchons.
Les 3 mouvements de : levage bras, rotation et translation colonne sont obtenus par des
moteurs situés à l'extérieur de la salle avec transmission par arbres rigides.
a) Ç j j £ ^
Chaque mouvement est commandé par amplificateur magnétique.
Ce dispositif d'alimentation permet :
- un réglage de la vitesse à une valeur affichée à l'avance,
- une limitation du couple (calage du moteur) à une valeur affichée à l'avance.
Chaque mouvement à course limitée est équipé de contacts de fin de course :
- serrage pince (pince standard)
. effort de serrage 0 à 300 daN (couple max. 120 mA N)
. vitesse de fermeture 50 à 350 mm/mn
. ouverture maximum 80 mm
L'effort de serrage est mesuré par une jauge de contrainte avec indication reportée sur
le pupitre :
- rotation pince.
. course rotation illimitée.
. couple 50 m Λ Ν maximum.
. vitesse de rotation 0, 5 à 2, 2 tour/minute.
- rotation ensemble.
. course rotation illimitée.
. couple 750 m Λ Ν maximum.
. vitesse de rotation 0, 05 à 0,6 tour/minute.
- levage coude.
. course - 90° à + 90°
. couple 1900 m Λ Ν maximum.
. charge utile maximum 800 daN bras vertical.
300 daN bras non vertical.
. vitesse de rotation 0, 05 à 0,2 m/mn.
- rotation colonne.
. course - 90° à + 90°
. couple 7800 m Λ Ν (correspond à un effort de 300 daN du bras en
extention complète).
. vitesse de rotation 0, 05 à 0, 3 tour/minute.
- translation colonne.
. course 3, 10 m
. effort 300 daN max.
. vitesse de translation 10 à 35 mm/s.
b) Utilisation
La commande de chaque télémanipulateur est faite à partir d'un pupitre mobile placé
devant les fenêtres de la salle de déchargement et équipé d'un contacteur général à clé. Un mouve-
ment est enclenché, après affichage du couple maxi et de la vitesse désirée, par appui sur le
bouton de commande. L'arrêt est obtenu :
- par suppression de l'appui sur le bouton,
- par arrivée sur un contact de fin de course,
- par calage du moteur si le couple affiché est dépa.ssé (signalisation sonore).
Il est à noter que les contacts de fin de course η'empêchent-par les interférences entre
une tête et tout autre matériel situé dans la table (2e tête, murs, etc. . . ). En cas d'interférence,
le mouvement s'arrête par calage du moteur, mais l'effort correspondant au couple maximum
affiché reste appliqué, d'où des risques de détérioration si l'obstacle est fragile.
Les consignes suivantes sont appliquées :
- n'effectuer qu'un seul mouvement à la fois (aucune interdiction électrique n'empê-
che de faire plusieurs mouvements simultanément).
- régler toujours le couple à une valeur aussi faible que possible.
c) Dépannage
Certains mouvements seulement peuvent être dépannés depuis l'extérieur de la salle
de déchargement :
- serrage pince, à l'aide d'un carré emmanché sur le second manipulateur.
- translation et rotation de la colonne, levage du bras télescopique à l'aide d'une mani-
velle.
d) Outillages spéciaux
Les divers outils sont supportés par des blocs interchangeables à distance à l'aide
d'un râtelier spécial. L'équipement prévu comprend :
des blocs :
- 5 blocs standards,
- 1 bloc avec carré FACOM,
- 1 bloc d'extraction.
- 535 -
Ces blocs sont stockés sur 3 râteliers à 3 places chacun permettant le remplacement à
distance.
des pinces :
- 2 pinces standards,
- 1 pince enveloppante 0 110-120,
- 1 pince enveloppante 0 150-160,
- 1 pince cisaille pour fils,
- 1 pince cisaille standard,
- 1 pince crochet (force 300 daN)
- 2 pinces d'extraction effilées (formes différentes).
2° - Table de travail.
La table de travail est destinée à soutenir l'assemblage d'irradiation pendant son démon·
tage.
a) Elle comprend :
- un plateau circulaire fixe,
- un plateau tournant central équipé de 2 mors à serrage pneumatique,
- un piston pouvant se déplacer verticalement.
Rotation
- vitesse 15 tours/minute.
- couple . 100 m Λ Ν.
Levage
- vitesse 10 mm/s
- course 930 mm (contacts de fin de course)
- force 300 daN.
Serrage mors
- capacité 0 150 mm
- force 125 daN (pour une pression d'air de 6, 5 bars)
c) Utilisation
La commande est faite à partir d'un pupitre mobile placé devant la fenêtre de la
salle de déchargement et équipé d'un contacteur général à clé.
Les mouvements sont obtenus par impulsion sur le bouton correspondant.
d) pénannage
Les mouvements de levage et de rotation sont dépannables par un télémanipulateur
à l'aide d'un c a r r é .
- 536 -
3° - Pont roulant
Le pont roulant de la salle de déchargement possède la particularité d'avoir tous ses
moteurs de commande à l'extérieur de la salle, les transmissions se faisant par câbles.
a) Caractéristiques
- Charge utile 25 kN
- Portée 3 m.
- Vitesse de levage 4 et 1 cm/s.
- Vitesse de direction 4 et 1 cm/s.
- Vitesse de translation 4 et 1 cm/s.
- Hauteur sous crochet 5, 95 m.
- Hauteur de levage 11, 5 m.
b) Utilisation_
La commande se fait par une boîte à boutons classiques pendante à côté de la fenêtre
(longueur de câble suffisante pour assurer la commande à partir de la porte de la salle si cela est
nécessaire).
Tous les contacts de fin de course sont doublés à titre de sécurité.
Le crochet du pont peut passer par l'orifice vertical d'évacuation prévu dans le plancher.
c) Dépannage
Tous les moteurs situés à l'extérieur sont dépannables par des volants.
IL 1. 3 - Moy_ens_de_vision.
Les moyens de vision comportent d'une part des dispositifs optiques, d'autre part des
dispositifs d'éclairage.
1° - Dispositifs optiques.
Ils comprennent :
- une fenêtre d'observation,
- un hublot,
- un périscope.
b) Hublot
Ce hublot est monté dams l'orifice de la porte blindée.
- Ouverture 250 mm
- Champ instantané 36°
- Champ total de pleine lumière . 60°
- Protection équivalente 1, 20 m de béton ρ = 3, 3
c) ï^eriscope.
- Caractéristiques :
Type : périscope panoramique monobloc type MARCOULE M. 18, pour fonctionne-
ment en position horizontale.
Tête d'observation monoculaire coudée, interchangeable, équipée avec- un disposi-
tif réflex permettant l'adaptation d'un appareil photographique â plaques 4 , 5 x 6 .
Grossissement :
G - 1, 5 champ 30°
G =6 champ 7, 5°
Mise au point de 0, 50 m à l'infini.
Dispositif de visée panoramique de 0 à 100° dans tous les méridiens.
Protection équivalente : 200 mm de plomb.
- Possibilité de montage :
L'appareil se monte dans un fourreau pouvant être introduit :
. dans 6 orifices de la paroi sud : dépassement int. 700 mm
. dans 7 orifices de la paroi est : " " 700 mm
. dans 3 orifices de la paroi nord: " " 500 mm
2° - Dispositifs d'éclairage.
Us comprennent :
- une gaine d'éclairage composée de 8 tubes à cycle d'iode type quartzline de 1500 W chacun don-
nant un flux lumineux total de 264. 000 lumen. L'éclairement réel interne sur la table de travail
est de 2. 500 lux.
1/3 de la gaine est branché sur le circuit secours.
- un bouchon spécial avec projecteur de 145 watts qui peut être placé dans chacun des orifices
pouvant recevoir le périscope.
II. 1. 4 - M°Y.eHs_i!e_?î°?J?a.SeJB?!°ï.i§iî^re.·
Le stockage provisoire des assemblages d'irradiation est assuré par 10 puits de
stockage immergés dans l'eau du canal n°2.
- 539 -
I e - Çaractéristicrues.
- Capacité 0 max. 182 mm (bouchon).
146 mm (panier),
long. max. 1310 mm (bouchon).
4600 mm (total).
- Matériau acier inoxydable 18/8 Mo.
- Protection : assurée par le bouchon de l'assemblage et l'eau du canal.
- Pression 6 bars absolus .max.
2" - Refroidissement
Chaque puits est alimenté séparément.en CO. sous une pression de 6 bars absolus. Le
refroidissement peut s'effectuer :
- par balayage (arrivée du gaz à la partie inférieure) ;
- par convection naturelle (grâce à un chemin intérieur guidant la circulation).
Les évacuations sont indépendantes et équipées avec un filtre en métal fritte.
3 e - Evacuation.
En cas de vidange des canaux, il est absolument indispensable :
- soit d'évacuer les assemblages stockés dans les puits,
- soit d'évacuer les puits remplis sinon la protection ne serait pas assurée.
L'évacuation des puits se fait à l'aide d'un casier spécial qui peut être manutentionné
comme une boucle.
II. 1. 5 -
Les objets irradiés à évacuer comprennent :
- des éléments combustibles,
- des déchets (paniers, bouchons, filtres, etc . . . ).
Caractéristiques :
- Capacité 0 190 mm maxi.
- Sécurités interdiction de rotation si le château de plomb n'est pas en place,
interdiction de recul du château si le barillet est ouvert.
- Charge utile du chariot : 200 kN.
- 540 -
3° - Porte blindée.
Cette porte permet l'introduction dans la salle d'un chateau de plomb sur chariot pour les
évacuations de déchets irradiés divers.
Des rails sont prévus pour assurer le roulement du chariot dans la salle et à l'extérieur,
des éléments mobiles sont à disposer en remplacement du seuil de la porte pour assurer le pas-
sage des roues.
Dimensions de la porte : 1, 5 χ 2 m
Charge admissible sur les rails : 50 kN par essieu.
II. 1. 6 - J L j ç _ _ J # i ? i ? i _ j j £ _ _ _
Dans le cas où la boucle est active, le rechargement en combustible neuf sera effec-
tué dans la salle de déchargement.
L'ensemble panier-combustible sera alors introduit au pont roulant par le toit de la
cellule par un des trous situés dans les dalles.
1° - Débit.
La ventilation assure :
- porte fermée : dix renouvellements à l'heure avec une dépression de l'ordre de 10 mm
d'eau.
- porte ouverte: une vitesse d'entrée d'air de 0, 50 m / s e c . p a r la porte.
2° - Filtres.
a)
2 miofiltres disposés sur les dalles.
b) Filtres de départ.
6 filtres incombustibles Schneider-Poelman avec dièdres en papier amiante. Ces
dièdres ont une efficacité de 99, 98 p. 100 pour un aérosol d'indigo ayant la granulométrie suivante
en poids :
2 microns 7 p. 100
2 à 1 microns 17 p. 100
1 à 0, 5 micron 43 p. 100
0, 5 à 0, 3 micron 19 p. 100
0, 3 à 0, 1 micron llp. 100
moins de 0, 1 micron 3 p. 100
- 541 -
Les divers éléments sont amovibles et peuvent être manipulés avec les télémanipulateurs
lourds.
II. 1. 8 - Installati£ns_diverse_s_:
La salle de déchargement est équipée en outre :
- de micros,
- d'arrivée de fluides.
1° - Micros
Un micro est disposé à chaque angle de la salle à une hauteur de 3 m.
Ils peuvent être commutés sur deux hauts-parleurs disposés de part et d'autre de la
fenêtre de la salle de déchargement.
2° - Arrivées de fluides.
Les arrivées prévues à l'intérieur de la salle sont toutes situées sur la paroi sud vers
l'extrémité est.
Elles comprennent :
- une arrivée d'air comprimé,
- une arrivée d'azote,
- une arrivée d'eau industrielle,
- une prise de courant 220 V,
- une prise de courant 380 V.
Toutes ces arrivées sont commandées par des vannes ou des interrupteurs situés à
l'extérieur.
En outre, certains orifices des parois de la salle peuvent recevoir des bouchons traver-
sés par des tubes de 33/42 permettant des arrivées supplémentaires.
Π. existe :
- 5 bouchons traversés par 1 tube,
- 1 bouchon traversé par 2 tubes.
IL 2. 1 -
Dimensions : profondeur 7, 45 m
largeur 4, 00 m
longueur 6, 50 m (sans batardeau)
- 542
g
Volume d'eau 190 m
Cuvelage en acier inoxydable 18/8
La vidange est possible grâce à un puisard et à un batardeau qui isole le bassin des ca-
naux : tout le volume d'eau évacué peut être reçu dans la bâche R12 qui a été spécialement prévue
pour recevoir de l'eau fortement contaminée.
IL 2.2 -
Pour toute intervention nécessitant une vidange partielle ou totale du bassin.
- la boucle est placée sur une plateforme blindée permettent uri accès par dessous.
- le tube de force est introduit dans une rainure susceptible d'être refermée par· des portes blin-
dées.
- une passerelle roulante peut se déplacer le long des berges pour réaliser tout point d'accrochage
nécessaire.
1° - Plateforme blindée
Cette plateforme est constituée essentiellement par une charpente supportant des dalles
de protection et des rails sur lesquels peut se déplacer un chariot porte-boucle.
Les dalles laissent une ouverture permettent le passage de la soufflante.
Caractéristiques :
- Epaisseur de protection 5 à 20 cm de fonte
- Charge utile du chariot 10 tonnes
- Course du chariot .'. 0, 5 m (commande à partir des berges)
2° - Portes blindées.
Les deux portes blindées coulissantes se referment avec recouvrement.
Leur épaisseur maxi est de 40 cm (fonte).
Le mécanisme d'ouverture est situé sur la berge.
3° - Passerelle roulante.
Charge utile 10 tonnes.
Mouvement de translation à commande manuelle par volant.
II. 2. 3 - Outillages^j£écialisé£.
Les outillages spécialisés étudiés sont ceux relatifs :
- au changement de soufflante,
- au changement de tube de force.
Pour toutes les autres interventions en particulier le décorticage, aucune étude n'a
été faite. Les décisions seront prise en cours d'exploitation.
Commande.
La commande est faite à partir d'un pupitre mobile spécial qui permet la commande des
pinces et qui peut aussi permettre la commande au moment de levage du pont roulant grâce à un
branchement spécial, et avec les sécurités suivantes :
- interdiction du levage si les 3 pinces ne sont pas dans le même état ("ouvertes" ou
"fermées" sur la charge)
- arrêt de la descente en cas de manque de tension du câble.
PR Ο Ρ Ε G - Architecte Industriel
17, Bd. de la Libération
SAINT-DENIS (Seine)
Association comprenant :
- S. E. M. HISPANO-SUIZA (Gérant)
-CARATOM
- COMPAGNIE FRANÇAISE D'ENTREPRISES
- S. N. E. C. M. A.
ORGANISMES DE CONTROLE
INSTITUT DE SOUDURE
32, Bd. de la Chapelle
PARIS (18ème)
S. O. C. O. T. E. C.
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d'Expertise de la Construction)
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2a rue de Chartres
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108, rue Damrémont Ventilation Industrielle
PARIS (18ème)
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10, rue Saulnier
PARIS (9ème)
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(Ateliers de Constructions Electriques de)
54, rue de la Boétie
PARIS (8ème)
Ε L CΟ Variateur de Fréquence
89 bis, rue Bobillot (Prototype d'essai)
PARIS (13ème)
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- 557 -
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63, Bd. Bessières
PARIS (17ème)
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18, rue Tiphaine
PARIS (15ème)
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U.S.A.
Page
INTRODUCTION 245
1964 338 p.
Summary.- In the present report are examined the accidents which could
cause damage to the PEGASE reactor installation. Among possible causes
of accidents considered are the seismicity of the region, an excessive
power excursion of the reactor and a fracture in the sealing of an inde-
pendent loop.
Although all possible precautions have been taken to offset the ef-
fects of such accidents, their ultimate consequences are considered here.
The importance is stressed of the security action and regulations
which, added to the precautions taken for the construction, ensure the
safety of the installations.
1964
COMMISSARIAT A
L'ÉNERGIE ATOMIQUE
par
Augusta VENEZZIANO
S. E. M. Hispano-Suiza, PROPEG
Jean LACOUR
Commissariat à l'Energie Atomique
Rapport C Ε A - R 2518
C E N T R E D ' E T U D E S
NUCLÉAIRES DE SACLAY
Les rapports du COMMISSARIAT A L'ENERGIE ATOMIQUE sont, à partir du n» 2200,
en vente à la Documentation Française, Secrétariat Général du Gouvernement, Direction de
la Documentation, 16, rue Lord Byron, PARIS Vlllème.
The CE.A. reports starting with nP 2200 are available at the Documentation Française,
Secrétariat Général du Gouvernement, Direction de la Documentation, 16, rue Lord Byron,
PARIS VHIème.
- Rapport CEA-R 2518 -
par
Augusta VENEZZIANO
S. E. M. Hispano-Suiza, PROPEG
Jean LACOUR
Commissariat à l'Energie Atomique, Saclay
- Mars 19Ê5 -
TABLE DES MATIERES
Page Β
CHAPITRE I - SEISME
I - REPERCUSSIONS DE LA SEISMICITE DE LA ZONE
SUR LA CONCEPTION DE LA PILE 3
Π - DETECTION 6
ΠΙ - ACTION DE SECURITE 6
AÇÇIDE_N_TS_DE REFROIDISSEMENT
ANNEXE Π - REGIMES TRANSITOIRES DES BOUCLES EDF (d'après CPLA 4.19) 311
I - INTRODUCTION 311
Π - PHENOMENES ETUDIES 311
ΠΙ - SCHEMATISATION DES CIRCUITS 312
IV - FORMULATION MATHEMATIQUE 313
V - DEFINITION DES NOTATIONS 330
VI - SIMULATION DES ACCIDENTS 335
VII - ETUDE ANALOGIQUE 337
Vm - CONCLUSION. 338
PREMIERE PARTIE
A UN DEGAGEMENT DE RADIOACTIVITE
ACCIDENTS MECANIQUES
CHAPITRE I
SEISME
Π - DETECTION.
ΙΠ - ACTION DE SECURITE.
- 3 -
SEISME
I. 2 - Aménagement.
I. 2.1 -
La piscine, la salle des mécanismes et les éléments internes sont calculés
pour constituer un ensemble indéformable en cas de secousse sismique.
Autour de la moitié supérieure de la piscine, on a laissé une zone libre (appelée zone
sable) qui est uniquement traversée par les tuyauteries d'eau et de CO2 ; ainsi est constituée une
liaison non rigide entre la piscine proprement dite et les circuits de refroidissement.
. 4 -
I. 2. 2 - Bassins^
Des dispositions spéciales ont été prises pour qu*en cas de rupture de tuyau-
teries les bassins ne puissent pas se vider au-delà d'un certain niveau nécessaire pour maintenir
la protection biologique (environ 2 mètres sous le niveau normal).
Plusieurs solutions ont été adoptées suivant les cas :
- Casse-siphon :
Au sommet des passages en siphon des tuyauteries suivantes, on a piqué un tuyau casse-
siphon :
imont et aval du circuit de refroidissement du coeur.
Les deux tuyaux casse-siphon se prolongent dans la tour du château d'eau à une hauteur
telle que la colonne d'eau équilibre la pression régnant au point de piquage.
Le tuyau débouche à l'air libre, au niveau 299, 950. le niveau normal de la piscine étant
au niveau 299, 850.
Là aussi, l'extrémité du casse-siphon est équipée d'une vanne qui reste normalement
ouverte. Il faut la fermer pendant les opérations de vidange pour éviter une fuite d'eau.
- Clapet anti-retour :
Au sommet des passages en siphon des tuyauteries suivantes, un clapet anti -retour a été
installé :
• Tuyauterie amont_du_çireuit jte .r efroidi_ssement_de_la J>isçine.
NOTA. - Sur la tuyauterie aval, il a été inutile d'installer un système de sécurité. La prise d'eau
s'effectue à 1, 25 mètre sous le niveau normal de l'eau.
I. 2. 3 - SaUes_Di_R._G._Çoeur.
Seule la tuyauterie de prélèvement D. R. G. Coeur {de faible diamètre, 20 χ 27) tra-
verse la paroi de la piscine dans sa partie inférieure.
La salle D. R. G. est en communication directe sans siphon ni casse-siphon avec le circuit
coeur, ceci pour des raisons de temps de transit.
Pour parer à une rupture de tuyauterie, la salle du circuit hydraulique, inaccessible en
marche, avait été prévue étanche. Or, on sait qu'il est techniquement impossible de la rendre
telle, les surcharges étant trop importantes dans cette partie de la construction.
Pour compenser cette impossibilité, on a pris les mesures suivantes :
. Rétention de l'eau à l'aide d'une murette construite à l'entrée de la porte. La salle
constitue ainsi un réservoir de 20 cm de hauteur.
. Evacuation possible de cette eau à l'aide d'un trop-plein et d'un déversoir 0 90.
L'eau est dirigée vers la zone de rétention au niveau 283,85 par le trop plein et vers la
bâche d'eaux actives R 8' par le déversoir.
La piscine pourrait partiellement se vider dans la salle des mécanismes de contrôle. Son
remplissage (50 m^) correspond à une baisse de niveau de la piscine de 78 cm.
I. 2. 4 -
D'autre part, le même cuvelage étanche renferme tous les circuits susceptibles de
contenir de l'eau contaminée :
- bassins et bâches de vidange,
- tuyauteries et pompes du circuit coeur,
- tuyauteries et pompes du circuit piscine,
- bacs de désactivation,
- châteaux d'eau,
à l'exception des résines situées hors du bâtiment Pile, et des aéroréfrigérants qui sont mis hors
circuit en cas de pollution importante.
I. S - Bloc-Pile.
Les éléments du bloc-pile ont été calculés en tenant compte des contraintes supplémen-
taires dues à une secousse sis mi que et à la surpression provenant de l'inertie de l'eau.
Les accélérations maximales considérées sont :
2
. 2 m/s suivant les deux sens de la direction verticale,
2
. 2 m/s suivant une direction horizontale quelconque.
Les contraintes ne dépassent pas la limite élastique des matériaux.
- 6 -
II - DETECTION.
BIBLIOGRAPHIE
7 - Rapport technique S N E C M A Nc 20
Support de rails ; contraintes sous l'action des secousses sismiques.
Effort sur les colonnes.
CHAPITRE Π
EXPLOSION DE BOUCLES
(effets externes)
INTRODUCTION
I - CAUSES
Π - PROBABILITE
III - EFFETS
III. 1 - Etudes des déformations
ΠΙ. 1 . 1 - Reproduction de l'accident sur maquette
III. 1.1.1 - Etude des caractéristiques
III. 1.1. 2 - Etude des conditions de similitude en
résistance dynamique des matériaux
III. 1.1. 3 - Conception des maquettes
III. 1.1. 4 - Réalisation des maquettes
III. 1.1. 5 - Appareillage de mesures
III. 1.2 - Résultats
III. 1. 2.1 - Effet sur la masse d'eau de la piscine
III. 1. 2. 2 - Effet sur l'assemblage du coeur
III. 2 - Etude des vibrations
IV - CONSEQUENCES PREVISIBLES D'UNE EXPLOSION DE BOUCLE EN PILE
IV. 1 - Tenue du caisson coeur
IV. 2 - Tenue des structures internes du caisson.
IV. 3 - Tenue des boucles
IV. 4 - Tenue des structures entourant le coeur
V - DETECTION DE L'ACCIDENT
VI - ACTION DE SECURITE
VII - MESURES DE SECURITE
VII. 1 - Mesures existantes
VII. 1 . 1 - Liberté des fourreaux des barres de contrôle à la
partie supérieure
VII. 1 . 2 - Etude du comportement sous irradiation des tubes
de force
VII. 1 . 3 - Verrouillage du bouchon du canal d'essai d'une boucle
- 10 -,
VII. 2 - Mesures envisagées mais non retenues dans l'état actuel des
études
VU. 2 . 1 - Fusible de sécurité
VII. 2 . 2 - Sonde piézom'étrique pour détection de l'accident.
- 11 -
L'irradiation des barreaux EDF et EL4 dans la pile PEGASE permettra de connaître
leur comportement. En reproduisant les conditions de fonctionnement normales et extrêmes
des réacteurs auxquels ces éléments tests sont destinés, le but essentiel est de préciser le
coefficient de sécurité.
On peut donc envisager que l'accident maximum, à savoir l'explosion, est possible. A
cet effet, l'enceinte étanche est conçue pour pouvoir résister à la surpression créée par l'explo-
sion simultanée de 8 boucles EL4.
Nous nous proposons entre autre d'examiner ici les effets internes à la piscine, provo-
quée par l'explosion d'une seule boucle.
- 12 -
I - CAUSES.
Comme on dispose de peu d'expérience sur l'irradiation d'une boucle à proximité d'un
coeur, les causes d'explosion peuvent être, à priori, attribuées aux mécanismes suivants :
- fragilisation du métal du tube de force sous l'effet du rayonnement,
- diminution de résistance due à un point chaud local, par suite d1 échaufferaent excessif
de la cartouche.
- corrosion fissurante du tube de force,
- choc violent.
II - PROBABILITE.
Elle est très difficile à chiffrer, mais elle nous paraît très faible en raison :
- du taux de travail faible sous irradiation normale,
- des possibilités d'étude de l'évolution des caractéristiques mécaniques sous rayonne-
ment offertes par la pile,
- du calorifugeage entre le canal et l e tube de force,
- du choix des matériaux (AG 3 Ν. Ε. T. ) ayant une composition très stricte afin de
limiter la corrosion,
- la recette très poussée des tubes de force bruts (macrographie, contrôle aux ultra-sons).
III - EFFETS.
III. 1.1.1 - ^
Ce sont :
. Pm la pressionη
. I l'impulsion =/ Ρ dt
ο
atteintes lors de l'explosion d'une boucle provoquant des déformations plastiques des structures.
- la réduction d«un facteur C de toutes les dimensions, donc des temps de déplacement
de l'onde.
En général, ces conditions ont pu être réalisées.
Les structures étant supposées au repos à t = t1 = 0, les ondes de choc qui arrivent sur
la maquette et sur le modèle sont semblables, c'est-à-dire créent des pressions égales à de.s
instants correspondants.
Elles correspondent aux deux schémas ci-après :
POUTRE COEUR
Section
Soudure
00
I
Section bb
108 Soudure
»^
Iδ
s-
π
TSIe AG 3 de 5 / i 0
12
T8leAG3de /i0
Pyrorechnîe de Toulon •
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n g
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II V
»•S s
N
1
II 8 1
ΙΛ
1' Ί
^ p r t s rapport de la commission d#Ehidts d ·
PyroUchnit dt Toulon
(O
R-.8
LI d« Pyrotgchnig de Toulon
.16 carré
FIGURE II. 6 - PHOTOGRAPHIE DE DEUX TUBES DE FORCE MONTES SUR LEUR SUPPORT
NOTA : II n'y a qu'un tube mis en pression qui porte la rainure, l'autre tube est à la
pression atmosphérique.
- 21 -
III. 1. 2. 2 -
Plusieurs configurations d'essais ont donné les résultats suivants :
a) Fourreaux des barres de contrôle maintenus à la partie supérieure et joues des
éléments combustibles perpendiculaires à l'onde de choc.
La barre de contrôle coulisse librement à l'intérieur des 4 fourreaux.
La déformation de l'ensemble de la poutre coeur est assez faible.
Les éléments combustibles sont fortement endommagés. Fig. II. 8
b) Fourreaux des barres de contrôle maintenus à la partie supérieure et joues des
éléments combustibles parallèles à l'onde de choc.
La barre de contrôle ne coulisse pas dans le fourreau opposé à la face d'impact alors
qu'elle passe librement dans les trois autres. La partie supérieure de la poutre coeur est défor-
mée suivant deux directions perpendiculaires.
2
Pour une pression d'explosion du tube de force de 67 kg/cm la face d'impact présente
une flèche de 17 mm et les faces perpendiculaires à l'impact présentent une flèche de 15 mm.
Les éléments combustibles sont moins déformés que dans les essais précédents. Fig. II. 9
Fig. Π. 10
- 23 -
c) Fourreaux des barres de contrôle libres à la partie supérieure et joues des éléments
combustibles parallèles à l'onde de choc.
Ce type d'essais a été effectué deux fois. Il fait ressortir l'importance de la suppression
de la liaison entre la poutre coeur et la partie supérieure des fourreaux pour assurer le fonction-
nement normal de toutes les barres de contrôle, après l'explosion. Le deuxième essai était effec-
tué sur la maquette perfectionnée, il a permis de confirmer le résultat avec certitude.
La barre de contrôle coulisse sous son propre poids à l'intérieur des 4 fourreaux. Cepen-
dant elle frotte légèrement dans le fourreau le plus près de la face d'impact.
2
Pour une pression d'éclatement de 63 kg/cm la flèche en tête de la poutre coeur est
pratiquement nulle mais une légère courbure apparaît sur l'ensemble avec une flèche maximum
au centre d'environ 5 mm.
Quelques éléments combustibles fléchissent mais l'ensemble du caisson résiste très bien.
Fig. IL 11, Fig. IL 12, Fig. II. 13, Fig. Π. 14, Fig. II. 15.
- 27 -
I
—
II
— ,
A chaque essai les écrans de plomb qui jouent un rôle important par
leur grande inertie sont fortement endommagés.
- 30 -
V - DETECTION DE L'ACCIDENT.
VI - ACTION DE SECURITE.
VII. 1 . 1 -
La disposition "fourreaux des b a r r e s de contrôle libres à leur partie supérieure"
est adoptée sur le montage en pile. De plus, on donne comme consigne d'exploitation de fonc-
tionner en puissance, avec toujours deux barres relevées.
Ainsi une des deux b a r r e s au moins pourra toujours chuter.
VII. 1 . 2 -
Il sera étudié attentivement au cours des p r e m i e r s essais d'irradiation des boucles.
Des éprouvettes pour e s s a i s mécaniques seront i r r a d i é e s en même temps que les tubes
de force. Ces derniers subiront des analyses métallurgiques et des essais mécaniques après des
durées d'irradiation croissantes.
VII. 1 . 3 - V£rj^m21jige_d^bmij:h^^d^_cji^^
Un type d'accident qui peut ê t r e relié aux explosions des boucles est le cas où il y
aurait expulsion de l'ensemble bouchon panier combustible, avec risque de percement de l'en-
ceinte étanche par le projectile ainsi constitué.
Les dispositions, adoptées pour le système de verrouillage du bouchon, à savoir :
- rotation de 60° maximum du verrou par rapport au piston d'étanchéité
- bloquage du verrou en positions extrêmes par butée d'un doigt du piston dans une
lumière aménagée dans le verrou
- rotation impossible du piston en même temps que le verrou par un système à crans
entre le piston et un manchon, ce dernier étant vissé, et goupillé à l'extrémité du tube
de force
- verrouillage par crans du verrou par rapport au manchon
- 32 -
- sécurité de ce verrouillage par engagement d'un cliquet solidaire du verrou dans une
fente du manchon
VII. 2 - Mesures envisagées mais non retenues dans l'état actuel des études.
VII. 2 . 1 - Fusible_de_sécu_rité.
Le réacteur peut, à priori, à la suite d'un concnrs de circonstances malheureuses,
se trouver dans un état de divergence incontrôlable.
Il se produit alors une excursion de puissance, dont l'arrêt spontané, à la suite de divers
phénomènes, intervient d'ailleurs assez rapidement, au cours de laquelle il peut y avoir un déga-
gement considérable d'énergie, de radiations et de produits de fission.
Pour essayer de limiter les conséquences de l'excursion de puissance, on peut envisager
l'installation d'un fusible de sécurité destiné à arrêter la réaction avant que le dégagement d'éner-
gie ait atteint un niveau trop élevé, et après que tous les systèmes normaux de contrôle de la réac-
tivité se soient montrés inopérants.
Le fusible de sécurité est donc un dispositif de miséricorde. Son action ne peut prendre
place que dans l'intervalle de temps très bref qui sépare le domaine d'action des moyens normaux
défaillants, du moment où la réaction en chaîne s'arrête toute seule.
Les conditions à remplir par un fusible de sécurité sont les suivantes :
- Action intrinsèque (sans aucune intervention extérieure telle qu'apport d'énergie élec-
trique, action humaine, etc . . . ; l'excursion de puissance doit provoquer, sans trans-
formation ni amplification par un appareillage quelconque, le déclenchement du dispo-
sitif).
- Passage immédiat à l'état sous-critique.
- Maintien permanent de l'état sous-critique.
- Non perturbation du refroidissement du coeur.
- Sûreté de fonctionnement absolue.
- Impossibilité de fonctionnement intempestif.
- Temps de réponse très faible.
A l'heure actuelle, la nécessité d'installer un fusible de sécurité sur PEGASE n'apparaît
pas comme évidente.
En effet, les études de sécurité effectuées à ce jour, et les dispositions adoptées mon-
trent qu'en aucun cas :
- séisme,
- explosion de boucle,
- accident de chargement,
- accident de réactivité,
- rupture des tuyauteries,
il né peut y avoir apparition d'une divergence incontrôlable.
- 33 -
VII. 2 . 2 -
On a vu qu'à la suite d'une explosion de boucle, on pouvait craindre un accident de
refroidissement, en particulier sur les cartouches testées. Il y a donc intérêt, à chuter les
barres aussi rapidement que possible, c'est-à-dire à détecter l'explosion aussitôt que possible.
La chute de pression dans la boucle accidentée fournit un signal utilisable, mais qui
parviendra avec un certain temps de retard.
Dans ces conditions, on peut envisager de monter dans la piscine, par exemple sur une
tuyauterie d'arrivée d'eau, un détecteur piézo-électrique, analogue à ceux qui ont été utilisés à
TOULON.
L'expérience a prouvé que la réponse de ce détecteur est pratiquement instantanée.
Mais comme il faudrait pallier à une éventuelle défaillance de ce détecteur, on estime
qu'on peut compter avec sécurité sur les mesures de boucles (pression, températures, vibrations)
et les manifestations extérieures de l'explosion (secousse, bruit, bouillonnement à la surface de
la piscine).
- 35 -
CHAPITRE ΠΙ
BILAN DE REACTIVITE
II - PERTURBATIONS
ΙΠ - EFFETS DIVERS
ACCIDENTS SUR LA PRODUCTION DE PUISSANCE
- 37 -
BILAN DE REACTIVITE
- 6 800
Effet en pcm
Π - PERTURBATIONS.
Résultats des Valeurs adoptées
Expériences PEGGY pour PEGASE
Ecrans de Plomb.
Suppression des 4 écrans sur coeur - 1 270 - 1 300
non aplati. -(235 + 350 + 330 + 355)
Boucles EDF.
Rapprochement d'une boucle vide
contre l'écran (deux boucles tangentes
entre elles sur chaque face). - 190
Rapprochement d'une boucle chargée. - 120
Effet du barreau seul. + 90
Chute d'un barreau. - 90 80
Noyage d'une boucle chargée. + 120 + 120
Boucles EL 4.
Rapprochement d'une boucle chargée
avec réflecteur arrière contre un
écran de plomb. + 350
Chute d'un barreau. - 290 - 300
Noyage d'une boucle chargée - 130 - 120
Erreurs de chargement.
Réserve de réactivité avec + 2 800
1 barre retirée du coeur.
2 barres à 1000.
1 barre à 390.
- 39 -
======================= ===========================
Effet en pcm
ΙΠ - EFFETS DIVERS.
Résultats des Valeurs adoptées
Expériences PEGGY pour PEGASE
Effet de température.
Eau du coeur à 57 °C et pour un burn-up nul. - 16 pcm/°C
Doppler d'uranium 235. + 2 pcm/°C
Réflecteur infini d'eau légère. + 12 pcm/°C
Effet de vide.
Effet moyen pour tout le coeur à 57 °C et pour - 250 pcm par % de vide.
un burn-up nul.
- 41 -
Al Mg Al Mg
CHAPITRE IV
ACCIDENT DE CHARGEMENT
I - CAUSE.
Π - PROBABILITE.
ΠΙ - EFFETS.
III. 1 - Excursion de puissance.
III. 1 . 1 - Mécanisme.
III. 1. 2 - Equations.
ΙΠ. 1. 3 - Résultats.
III. 2 - Réaction métal-eau.
ΙΠ. 2. 1 - Conditions nécessaires au déclenchement de la réaction.
III. 2. 2 - Mécanisme.
III. 2. 3 - Estimation quantitative des effets.
IV - DETECTION.
V - ACTIONS DE SECURITE.
VI - MESURES DE SECURITE.
VI. 1 - Mesures existantes.
VI. 1 . 1 - Procédure de chargement et de déchargement des éléments
combustibles normaux.
VI. 1.2- Procédure de déchargement des barres de contrôle.
VI. 1 . 3 - Perches de manutention.
VI. 1.4 - Marquage des éléments combustibles.
VI. 2 - Mesures envisagées.
VI. 2.1 - Pluie artificielle dans le hall.
VI. 2. 2 - Déflecteur à l'intérieur de la piscine.·
- 45 -
ACCIDENT DE CHARGEMENT
I - CAUSE.
II - PROBABILITES.
ΙΠ - EFFETS.
III. 1 . 1 - Mjcamsme.
En introduisant dans le coeur une réactivité δ k telle que δ k > β, la puissance
de la pile va brusquement croître exponentiellement avec une période initiale :
1 1
température et l'effet de vide. Cette réactivité compensée atteint très rapidement la valeur
δ k - β pour laquelle la période du réacteur a'annule et la puissance est maximum. Comme il y
a un faible décalage dans le temps entre l'énergie produite et les effets compensateurs qui en résul-
tent, la puissance amorce une chute puis oscille -oscillations divergentes ou amorties-.
Le graphique ci-dessous donne l'évolution des principales caractéristiques pendant le
premier pic de puissance.
température.
Pti
1
Ρ
dP
dt
= α - b
ο [Ε («) ]
, "2
a
tM Τ o
tM
Ε
tM
2α t
,.•·'-
soit Ρ
tM 2
2 Ρ
tM
E
tl
- 47 -
La valeur Ε est théorique : on suppose que la puissance a énormément chuté et que P..
a une valeur négligeable. Sa valeur réelle et l'évolution des caractéristiques ne peuvent être trou-
vées que par traitement du problème sur machine analogique.
III. 1. 3 - Résultats.
-9
En supposant le niveau de puissance Ρ du coeur de PEGASE égal à 10 P__
Ν
soit
0, 03 watt, les valeurs trouvées sont les suivantes :
c = - 250 pcm/% de vide.
v
5 3
Volume total du coeur : 1, 746 10 cm
Volume métal = 0.88
Volume eau
1 = 4.5.10" 5 s
ce qui donne b = 6
E e n θ °C (t )
tM E
ti
1
pcm α MW en s MW - s en MW- s plaque
ο
lia valeur θ °C (tj) est calculée en supposant uniquement un échauffement adiabatique dans
les plaques combustibles.
III. 2.1 -
Cette réaction n'a jamais été mise en évidence au cours des différents accidents
connus survenus sur les réacteurs américains, sauf peut être NRX en 195^.
Pour que la réaction, métal-eau soit possible, il est nécessaire que la dispersion et la
température soient très importantes, conditions très difficiles à obtenir.
D'après l'étude récente de LEO F. EPSTEIN il faut que le métal soit fondu et que sa tem-
pérature au début de la réaction soit supérieure au point de fusion.
Pour l'aluminium, cette température est de 1 170 °C. Elle correspond à la température
pour laquelle la pression de vapeur atteint sensiblement 0,15 mm Hg (1 150 °C).
Avec des fines gouttes de métal, d'environ 50 μ de diamètre, entièrement dispersées, la
probabilité de la réaction est de 100%. Pour des gouttes de métal de 500 μ , cette probabilité est
de 40%.
- 48 -
III. 2 . 2 - Méç_amsme_
L'augmentation très rapide de la puissance du réacteur rompt brutalement l'équilibre
énergie produite/énergie évacuée.
La température des plaques augmente rapidement. Π. se produit au voisinage de celles-
ci, une ebullition locale puis la formation d'un film continu de vapeur qui ralentit les échanges
thermiques.
Si les effets compensateurs de réactivité ne peuvent stopper le phénomène, la tempé-
rature de la gaine atteint le point de fusion de l'aluminium.
Ce métal fondu et dispersé en fines particules peut donner avec l'eau une réaction
exothermique, avec production d'alumine et d'hydrogène.
L'uranium porté lui-même à haute température et dispersé dans l'eau de la piscine
peut produire aussi une réaction exothermique, avec production d'hydrudes, d'oxydes et d'hydro-
gène.
L'hydrogène résultant des réactions métal-eau forme une bulle qui se dégage dans
lé hall. Il peut donner avec l'air un mélange tonnant. Cette bulle d'hydrogène transporte, les hy-
drudes et les oxydes d'uranium, l'alumine, des produits de fission et de la vapeur d'eau.
Le dégagement énergétique total est important. Une partie est absorbée par l'eau de
la piscine, le reste échauffe l'atmosphère du hall et crée une surpression dans l'enceinte étanche.
De plus, on peut prévoir la possibilité d'une onde de choc dont l'énergie peut provo-
quer d'importantes contraintes sur les structures.
III. 2. 3 - £ £ j ^
a - Hypothèse GETR
On suppose que l'accident nucléaire libère une quantité d'énergie au moins égale aux
160.000 kcal. nécessaires au chauffage adiabatique du coeur.
La réaction métal-eau pour 40 kg d'aluminium dégage :
- 270. 000 kcal. se répartissant ainsi :
185. 000 kcal. pour réchauffement des 800 m d'eau de la piscine. L'élévation de
température sera de moins - d e "C.
85. 000 kcal. pour réchauffement, de l'atmosphère du hall.
- 4, 5 kg de H. se dégagent dans le hall.
Il y a alors 235. 000 kcal. pour échauffer les 14. 000 m 3 d'air dans l'enceinte pro-
voquant :
2
- une surpression de 315 g/cm .
On a négligé dans ce bilan la part due à l'uranium et qui n'augmenterait les valeurs
ci-dessus que de quelques p. 100.
L'effet de l'onde de choc n'a pas été examiné.
b - Etude de LEO F . EPSTEIN
La quantité de chaleur dégagée par la réaction de lg d'aluminium est de 4199 calories,
soit environ 168, 000 kcal. pour 40 kg de métal.
Bien que cette valeur soit inférieure au 270. 000 kcal dégagées dans l'hypothèse GETR
les effets doivent être semblables.
IV - DETECTION
- Par les chaînes de période :
- chambres à fission
- chaîhes logarithmiques (mesures de périodes comprises entre -30 s, -oo; + OP t
3 s).
V - ACTIONS DE SECURITE
VI - MESURES DE SECURITE
VI. 1.2 - j ^ ^ j ^ ç j
Elles ne peuvent être démontées qu'en position haute.
Pour récupérer la clé, il est nécessaire de replacer la perche de manutention des
éléments combustibles et de fermer le cadenas.
La remontée des barres de contrôle s'effectue après introduction et rotation de la
clé dans la serrure sur le pupitre de contrôle barres.
VI. 1.3 - Perches de manutention.
Par construction, il est impossible d'utiliser une perche à barres de contrôle pour
une manutention d'éléments normaux et inversement.
VI. 1. 4 -
La seule erreur de chargement qui soit réellement possible est l'introduction dans
le coeur d'un élément de type A à la place d'un élément de type Β (plaques extrêmes borées).
Il est prévu un marquage spécial pour chacun de ces éléments qui permettra visuel-
lement de les différencier.
D'autre part, les premiers jeux seront testés dans la pile PEGGY et on pourra
ainsi vérifier que le marquage est correct avant de les introduire dans le coeur de la pile PEGASE.
CHAPITRE V
ACCIDENT DE DEMARRAGE
I - CAUSES.
Π - PROBABILITE.
ΠΙ - EFFETS.
IV - DETECTION.
V - ACTIONS DE SECURITE.
V. 1 - Arrêt de la montée des barres.
V. 2 - Chute des barres.
VI - MESURES DE SECURITE.
VI. 1 - Opérations préliminaires au démarrage.
VI. 2 - Mouvement des barres.
VI. 3 - Ordre de montée.
VI. 4 - Verrouillage du pilotage automatique.
VI. 5 - Retrait des chambres des chafhes de démarrage.
VI. 6 - Inhibition de la période logarithmique.
ACCIDENT DE DEMARRAGE
I - CAUSES.
Le niveau de puissance est celui des sources.
Dans le cas le plus défavorable, le coeur est sous critique de - 7 000 pcm (valeur absolue
minimum correspondant à un coeur neuf tel que la criticalité soit atteinte avec environ 2 barres de
contrôle levées).
Les barres de contrôle en fonction compensation étant alors relevées successivement et
sans interruption, peuvent libérer 10 pcm/s en moyenne et 20 pcm/s au maximum de leur courbe
d'efficacité.
II - PROBABILITE.
Risque à chaque démarrage, en l'absence de précautions particulières.
III - EFFETS.
Une étude classique (sans effet de température) faite dans deux cas pessimistes donne les
résultats suivants à partir d'un niveau de source égal à 10-9 P N soit 3 centièmes de watt.
IV - DETECTION.
- P a r les chaînes de démarrage (au nombre de deux, dans le but de pouvoir faire un recou-
pement de leurs indications).
-9 -5
Le réacteur est contrôlé de 10. P,.. à 10 P. T ;
Ν Ν
- P a r les chaînes logarithmiques (au nombre de deux également).
-6
Le réacteur est contrôlé de 10" P_T à P._.
Ν Ν
- P a r la chaîne linéaire de puissance.
Elle fournit une information sur les trois dernières décades (10 P . . à Ρ ').
Ν Ν
- P a r les chaînes neutroniques de sécurité.
Elles ont pour fonction essentielle de fournir les signaux des actions de sécurité en cas
de dépassement d'une valeur prédéterminée du flux neutronique.
V - ACTIONS DE SECURITE.
II faut remarquer que les sécurités sur les chaînes de démarrage sont inhibées lorsque
les deux seuils bas des chaînes logarithmiques sont atteints.
La période sur l'une des deux chaînes logarithmiques descend en dessous d'un premier
seuil de sécurité.
Cela conduit, à adopter une vitesse de montée des barres, plus faible.
- la période sur les chambres à fission de démarrage descend en dessous du seuil bas.
La séquence de démarrage est à reprendre à son origine avec des vitesses de montée
des barres plus lentes.
- la période sur l'une des chaînes logarithmiques A ou Β descend en dessous d'un deuxiè-
me seuil de sécurité.
Bien que ces sécurités peuvent être inhibées manuellement, lorsque les seuils bas des
chaînes de sécurité sont atteints, la chute de barres peut malgré tout se produire, car
l'inhibition n'est effectuée qu'au bout d'un temps réglable de 0 à 100 secondes.
Toutes ces actions de sécurité sont signalées en salle de contrôle Pile par voyant lumi-
neux et avertissement sonore.
VI - MESURES DE SECURITE.
- mise en route de la ventilation nucléaire, les sas étant fermés et le niveau de l'eau dans
le canal n° 1 étant correct (étanchéité de l'enceinte vers les labo-chauds). Il faut alors
s'assurer que le Δ ρ hall est correct.
- mise sous tension du tableau contrôle, que l'on complétera par différents tests de mar-
che effective, par exemple, sur la DRG Pile, les chaînes de radio-protection etc. . .
- démarrage du circuit des eaux.
saires :
- Clé de verrouillage des perches de chargement en position de démarrage sur le tableau.
- Sécurités générales démarrage en ordre de marche (période et puissance neutronique).
- Taux de comptage minimum sur les chambres à fission, ce qui implique que :
. le chargement soit effectué
. les chambres soient en position de démarrage (haute)
. les chambres fonctionnent correctement
. éventuellement que les sources soient en place.
- Réacteur placé en pilotage manuel.
VII. 1. 1 - J ^
. Avec les réglages optimisés suivants :
THT : 600 v.
Gain : 7000
Seuil : 18 v.
Constante de temps : longue
Résistance préamplie : 25 kfl
On obtient, chambres eu position haute, au démarrage sur coeur vierge, avec une seule
source de 50 mCi de RaBe située à 4 cm d'un angle du coeur, dans le plan médian, les quatre bar-
res de contrôle étant en position basse :
. 1 coup/seconde environ.
. Le bruit de fond est de 0, 5 coup/seconde
. L'effet d'ombre d'une chambre sur l'autre inférieure à 10 p. 100 de la mesure.
VII. 1.2- Affaiblissement.
L'affaiblissement pour la course totale de 1 360 mm est de 3 décades l/2 contre
5 escomptées ce qui oblige à couper la haute tension lorsque les chambres sont en position basse,
le réacteur étant à sa puissance nominale.
Ces chambres permettent de suivre l'évolution de la puissance sur quatre décades, depuis
la puissance résiduelle (neutronique) pour tout démarrage ou redémarrage.
Le seuil période de ces chaînes fixé à 5 secondes donne satisfaction.
VII. 2. 2 - P£^urJ«U£n_d^ue_à_l^cJmte_des_bar_res.
Lorsque les barres de contrôle chutent, la source y intense que représentent leurs
parties combustibles inférieures se rapprochent des chambres et donne pendant un certain temps
après la chute, un flux 7 sur les chambres, supérieur à celui qu'elles recevaient lorsque le réac-
teur était en puissance, barres hautes. La chambre produit alors un courant provenant de sa par-
tie 7 qui est d'autant plus important que la compensation de la chambre est grande (haute tension
de compensation).
Par contre, le courant dû aux neutrons diminue.
Ces deux courants étant en opposition, il s'en suit que le courant résultant diminue beau-
coup plus vite que la puissance neutronique, et peut même s'inverser.
- 58 -
Pour les chaînes logarithmiques on peut obtenir une stabilisation en bas d'échelle par blo-
cage de la diode.
Pour les chaînes linéaires on peut obtenir une tension inversée aux bornes de la résistan-
ce de charge.
CHAPITRE VI
I - CAUSES.
II - PROBABILITES.
HI - EFFETS
IV - DETECTION.
V - ACTION DE SECURITE.
VI - MESURE DE SECURITE.
- 61 -
I - CAUSES.
A la suite d'un incident de pilotage ou de verrouillage, les barres de réglage remontées
simultanément libèrent une certaine quantité de réactivité qui perturbe le coeur.
D'après les essais faits sur la pile PEGASE cette réactivité libérée est de 58, 5 pcm/s en
moyenne et de 100 pcm/s au maximum.
H _ PROBABILITE
ΙΠ - EFFETS
La libération maximum de 100 pcm/s a été étudiée avec le programe ART 04 (voir Annexe
I), le réacteur fonctionnant initialement en régime stabilisé avec les caractéristiques suivantes :
. puissance thermique totale : 30 MW
. débit nominal de. refroidissement du coeur tel que
la vitesse entre plaques du canal nominal soit de : 4, 5 m/s
. pressurisation en tête des éléments
combustibles de 4 bars
Les résultats de cette étude sont donnés sous forme de courbe dans les planches suivantes:
- variation du rapport puissance thermique à l'instant de l'incident sur puissance thermique
initiale, figure VI. 1
- variation de la température de sortie de l'eau au niveau de la partie inférieure de trois
types de canaux, canal nominal, canal chaud moyen, canal très chaud, figure VI. 2.
- variation de la température maximum de gaine pour ces trois canaux, figure VI. 3.
- variation de la chaleur totale libérée du point le plus chaud de chaque canal, figure VI. 4.
Mais il faut remarquer que la température de l'eau est de 90°C au maximum en ce point.
L'opérateur dispose donc d'un temps de 2 à 3 secondes pour provoquer manuellement la'chute des
b a r r e s de sécurité afin d'écarter tout risque de fusion.
Si les sécurités neutroniques fonctionnent et entraînent la chute des b a r r e s , aucun risque
de fusion n'est à craindre.
La température de gaine atteinte au point le plus chaud est de 118°C environ, la chaleur
totale libérée en ce point étant de 90 W/cm environ.
IV - DETECTION
La détection de l'accident est faite par le dépassement du seuil haut sur chacune des
t r o i s chaînes de sécurité. Le circuit logique est à coïncidence 2/3.
V - ACTION DE SECURITE
VI - MESURE DE SECURITE
Le pilotage automatique a été spécialement conçu pour compenser les perturbations de ce
genre. Les ordres de mouvement retenus ne sont que des mouvements de descente en vitesse de
compensation.
- 63 -
ACCIDENT DE REACTIVITE
.INTRODUCTION DE 1OQ pcm/s
VARIATION DE P/?o
Puissance thermique totale initiale 30 M W
Débit nominal
3 Temps en secondes
FIGURE VI. 1
- 64 -
ACCIDENT DE REACT1V1TE
INTRODUCTION DE 100 pcm/s
TEMPERATURE DE SORTIE DE
L'EAU DE REFROIDISSEMENT
Puissance thermique totale initiale 3 0 MW
Débit nominal
°c
/ Sans chut»
Canal le plus chaud ' des barres
Ό Temps en secondes
FIGURE VI. 2
- 65 -
Sans chute de
Temps en secondes
FIGURE VI. 3
- 66 -
s chute de
aires de sécurité
ACCIDENT DE REACTIVITE
INTRODUCTION DE 100 ocm/s.
FLUX THERMIQUE
AU POINT "LE"PLUS~CHAUb
Débit nominal
10
FIGURE VI. 4
- 67 -
CHAPITRE VII
I - CAUSES
II - PROBABILITE
III - EFFETS +
III. 1 - Sans action de sécurité
III. 1.1 - Introduction de 250 pcm
III. 1. 2 - Introduction de 500 pcm
III. 2 - Avec action de sécurité
IV .- DETECTION ET MESURES DE SECURITE
- 69 -
I - CAUSES
II - PROBABILITE
III - EFFETS
La libération brutale de 500 pcm et 250 pcm a été étudiée avec le programme ART 04
(voir Annexe I), le réacteur fonctionnant initialement en régime stabilisé avec les caractéristiques
suivantes :
. puissance theririque totale 30 MW
. débit nominal de refroidissement du coeur
tel que la vitesse entre plaques du canal
nominal soit de 4,5 m/s
pressurisation en tête des éléments combus-
tibles de 4 bars
Les résultats de cette étude sont donnés sous forme de courbes :
- variation du rapport de la puissance thermique à l'instant de l'incident sur la puissance
initiale, figures VII. 1 et VII. 2
- variation de la température de sortie de l'eau de refroidissement au niveau de la partie
inférieure de trois types de canaux, canal nominal, canal chaud moyen, canal très chaud, figures
VII. 3 et VII. 4.
- variation de la température maximum de gaine pour ces trois canaux. Figures VII. 5 et
- 70 -
VII. 6.
- variation de la chaleur totale libérée au point le plus chaad de chaque canal, figures
VII. 7 et VIL 8.
III. 1 - Sans action de sécurité
III. 1. 1 - Intrc3diiction_de_25£^£m
Si aucune mesure de sécurité n'entre en jeu, l'introduction brutale de 250 pcm ne pro-
voque pas d'effet grave.
La température de sortie de l'eau, du canal le plus chaud atteint 90°C environ, 2 secon-
des après l'accident. La température maximum de gaine s'élève à 135°C pendant le même temps,
2
la chaleur totale libérée en ce point chaud étant de 115 W/cm .
La puissance amorce une montée rapide pour atteindre 1, 6 Ρ en 0,2 seconde envi-
ron mais redescend aussitôt pour conserver la valeur moyenne de 1, 5 Ρ .
ACCIDENT DE REACTIV1TE
SAUT DE 2 5 0 pcm
Sic pcm
+ 500-
Sans chute des barres
••+250
Reactivité sans chute des barres
— 250
0,5 - 500-
3 Temps en secondes
FIGURE VII. 1
- 73 -
a
chute des barres
ACCIDENT DE REACT1V1TE
SAUT DE 5 0 0 pcm
••+250
Réactivité sans chute des barres
-500-
3 Temps en secondes
FIGURE VII. 2
- 74 -
ACCIDENT DE REACTIVITE
SAUT DE 250 pcm
110
100
Canal le plus chaud
90
Sans chute
3 barres de sécurité
FIGURE VII. 3
- 75 -
v- Canal nominal
ACCIDENT DE REACTIVITE
SAUT DE 500 j)çm
J. DE SORTIE D'EAU
TEMPERATURE
DE REFROIDISSEMENT
Puissance thermique totale initiale 3 0 M W
Débit nominal
Temps en secondes
FIGURE VII. 4
- 76 -
Sans chute
i
des barres
Canal nominal
ACCIDENT DE REACTIVITE
"DE~^50 pern
TEMPERATURE MAXIMUM DE GAINE
Puissance thermique totale initiale 3 0 M W
Debit nominal
Temps en secondes
0 1.5 2,5
FIGURE VII. 5.
- 77 -
.Température critique
pressurisation 3 bars
\ Canal nominal
120
ACCIDENT DE REACTIV1TE
SAUT €E 5 0 0 pcm
110
80
70
Temps en secondes
FIGURE VII. 6
- 78 -
ACCIDENT DE REACT1V1TE
SAUT DE 2 5 0 pcm
W cm2
25 Temps en secondes
FIGURE VH. 7
- 79 -
Sans chute de
Candi chaud barres de sécurité
Canal nominal
ACCIDENT DE REACTIVITE
SAUT DE 500 pcm
FLUX-THERMIQUE AU-POINUE
PLUS CHAUD
Puissance thermique totale initiale 3 0 MW
Débit nominal
0 emps en secondes
FIGURE VII. 8
- 81 -
CHAPITRE VIII
I - CAUSES
II - PROBABILITE
III - EFFETS
III. 1 - Puissance limite
III. 2 - Evolution des caractéristiques de la boucle
III. 2.1 - Accident au démarrage
III. 2 . 2 - Accident à la puissance nominale
IV - DETECTION ET ACTIONS DE SECURITE
V - MESURES DE SECURITE
- 83 -
I - CAUSES.
II - PROBABILITE.
III - EFFETS.
300 |
1 \ -
v·—
COI rbe simulée acres nodficabon
220
§PO
200
1 •
00
H I
s.
I e wbe Fournie
l
100
8 9 secondes
UJ
3
CQ
UJ
ο m ο m
en
ο
to
σ> CM CO
CO m CM
FIGURE VIII. 2
- 86 -
Les figures VIII. 3 à 13 donnent l'évolution des caractéristiques de la boucle pendant les
premières minutes de l'accident.
De ces courbes, nous avons tiré quelques valeurs remarquables.
ΙΠ. 2. 1 - ^Ç£ident_au_ciéniarrage_.
En 3 minutes la température moyenne barreau plus gaine atteint 575°C environ si
aucune action de sécurité n'est effectuée. La mise en route de la soufflante 1 minute après le
début de l'accident a pour effet d'abaisser cette température à 425°C.
La pression de référence évolue peu et se stabilise à 25 b a r s .
On a donc intérêt à mettre en route la soufflante.
III. 2.2 -_
L'ouverture de la vanne by-pass de l'échangeur a pour effet de faire chuter rapide-
ment la température de gaine.
Quatre minutes après l'accident, la température s'élève à :
525°C sans action de sécurité sur une boucle Offi? 3, le saut initial étant de 500 pcm
environ.
275°C sur la même boucle avec ouverture de la vanne by-pass
550°C sans action de sécurité sur une boucle EDF 2, le saut initial étant de 500 pcm
380°C sur la même boucle avec ouverture de la vanne by-pass.
Naturellement, l'action chute de b a r r e s seule est beaucoup plus efficace. Sur une boucle
EDF 2, en 4 minutes la température de la gaine décroît à 210°C environ.
La cause directe de l'accident envisagé ici étant un accident sur le coeur, les moyen» de
détection et les actions de sécurité correspondants sont ceux étudiés pour les accidents sur le
coeur.
V - MESURES DE SECURITE.
* 650
600
/ /
550
500 A
/
Sans mtervei lion
450 / *
Ω
400 / !
• <.
f
r.
1
Augmentation de la vitesse le de 3 0 0 0 à •
de la ioufflar
10360 t/mn _1mn après 1 accident
CO
350 î début de •α
Γ
300 /
250 /
_ r'
Ί
200
/
150
/ —
!
! 1
t
1
100 - :
J•
—
•
50
!
ο 0 β 9 10 Temps en minutes
O'iprès CPLA 4.19
- 88 -
°C
650
-
600
550
y
/
500
450
400
-A la sortie d ι canal d'essi
/
(1
350
/
300
/
250
/
υ
150
100 1 1
-
50
Temps en minutes
D'après CPLA 4.19
FIGURE VIII. 4
ACCIDENT AU DEMARRAGE - SAUT DE 500 pcm
Evolution de la pression de référence
2
kq/cm
Icji
20
ο
ci
5d 00
to
15
en
10
1 kg/cm1» 0 , 98 0 7 bir
8 10 Temps en minutes
O'iprès CPLA 4.19
ACCIDENT DU DEMARRAGE SAUT DE 5 0 0 pcm
Evolution du débit masse dans la boucle
H-1
Ο
s» CO
Augmentation de la vitesse de la soufflante de 3 0 0 0 a 10360 t/mn ο
<
a Imn-après le début de l'accident
Oi
10 Temps en minutes
D'après CPLA 4.19
ACCIDENT AU* DEMARRAGE SAUT DE 5 0 0 pcm
Evolution de la charge motrice de b soufflante
A
-8100
/ — • -«
— — •
/
-7200
-6300
/
Λ.
J _5400
ι—ι
/
§ I
Augmentatif de la vitesse de la soufflant e de 3000 à 10360 t/mn. CO
-4500
/
Imn. après le début de lace ident
-3600
Λ
-2700
-1800
-900
"^ ^ /
0
8 9 10
Temps en minutes
D'après CPU 4.19
ACCIDENT AU DEMARRAGE SAUT DE 500 ocm
Evolution de la puissance électrique aux bornes du moteur de la soufflante
kW
1
_. Echelle correspondante
Echelle corespondante m
20
] 15
δ
a
se CD
to
S
oo 10
Augmentation de la vitesse de la soufflante de 3 0 0 0 à 0360 t/mn.
Imn. après le début de l'accident
0,5
ans intervention
10 Temps en minutes
D'après CPLA 4.19
ACCIDENT A LA PUISSANCE NOMINALE - SAUT DE 5 0 0 pern
Evolution de la température moyenne barreau plus gaine
600
550
450
350
CD
00
ΙΙΛ 5
300
Boucle EDF3 ouverture de la vanne by.pass de l'échangeur
CD
250
150
100
50
10 Temps en minutes
D'après CPLA 4.19
ACCIDENT A LA PUISSANCE NOMINALE-SAUT DE 5 0 0 pcm
Evolution de la température du CO 2
550
500
érature du C02 à la sortie du canal
Boucle EDF3sans intervention
450
400
ο
a ι
350
r
CO
so Température du C 0 2 à la sortie du canal
Boucle EDF3 ouverture de la vanne bflpass de l'échangeur
300
200
150
Température du C02 à I entrée du cantl
Boucle EDF2 chute de barres
100
50
Temps en minutes
10
D'après CPLA 4.19
ACCIDENT A LA PUISSANCE NOMINAL-SAUT DE 5 0 0 ρ cm
Evolution du debit masse dans la boucle
4,5
4
^ ^
rx Boucle EDF: ι ouverture d > la vanne by .pass de l'éc hangeur
•
•
——
3,5
-x
• •
———
H1
Boucle E0F2 chute de t aires
^
Ω 3
^ ^
là· m
CO
U1
2,5
1,5
0,5
η
in Temps en minutes
D'après CPLA 4.19
ACCIDENT A LA PUISSANCE NOMINALE SAUT DE 5 0 0 pcm
Evoluai de b charge motrice de la soufflante
.9000
_8000
H-<
Ω .7000
d
id __«
. ——7 s
„ — — • "
.6000 !
resj
Boucle EDF2 chute des bar
.5000
_4000
_3000
•
-2000
-1000
8 10 temps en minutes
CPLA 4.19
ACCIDENT A L A PUISSANCE NOMINALE _ SAUT DE 5 0 0 pcm
Evolution de la puissance électrique aux bornes du moteur de la soufflante
25
Boucle E0F3 ouverture de la vanne by.pass de l'échangeur
20
Boucle EDF3 sans intervention
d
ι—ι
ο
Ci 15 (Ο
SO
td ι
< Boucle E0F2 chute des barres
Κ
00
10
8 iI nU Temps en minutes
D'après CPLA 4.19
- 99 -
CHAPITRE IX
Nous en extrayons les courbes figures IX. 1, IX. 2, IX. 3, IX. 4 et IX. 5.
CHUTE DES BARRES INDEPENDANTE DES BOUCLES
Evolution de la température moyenne barreau plus gaine
ο
a
— Boucle Ε OF 3 ralentissement de la soufflante ο
EUr 3 sans intervention jusqu'à 3 0 0 0 Vmn
X I
100
Boucle EOF 3 Fermeture delà
vanne by-pass de l'échangeur EOF 2 sans intervention
l
Boucle Ε OF 2 ralentissement de la soufflante jusqu'à 3000 /mn
40 Temps en minutes
O'après CPLA 4.19
CHUTE DES BARRES INDEPENDANTE DES BOUCLES
Evolution du débit masse dans le circuit D.R.G
kg/s
0,15
2
ο r ^Boucle E0F3sans i itervention
a
w 0,10 —
"^^
' •
= = = = = =
J , ο
CO
0,05
θ 12 16 20 24 28 32 36 40 Temps en minutes
D'après CPLA 4.19
CHUTE DES BARRES INDEPENDANTE DES BOUCLES
Evolution de ia charge motrice de la soufflante
el de la pression de référence
-15000
-12500
Boucle EOF 3 sans inlervention
_10000
μ-ι .7500
Ο
8 16 20 24 28 32 36 40 Temps en minutes Ι
d'après C P U 4.19
S3 Ο
M
ι—ι
25
15 40 Temps en minutes
β 12 18 20 24 28 32 36
D'après CPLA 4.19
CHUTE DES BARRES INDEPENDANTE DES BOUnt.FS
Evolution de la puissance électrique aux bornes du moteur de la soufflante
ι—ι
ο
α
to ο
Boucle EDF 3 ralentissement delà soufflante
Η m
jusqu'i 3 0 0 0 t/mn
en
20 24 28 32 36 Temps en minutes
D'après CPLA 4.19
ACCIDENTS DE REFROIDISSEMENT
- 107 -
CHAPITRE X
La reprise des pompes de relevage du circuit coeur par la pompe de veille ne représente
pas un cas accidentel de fonctionnement.
Π. s'agit du mode de refroidissement de secours adopté en cas de panne du secteur lors-
que la pile est initialement en puissance.
Le régime initial nominal est donc :
- puissance 30 MW
-débit 1580 m 3 /h
- température entrée de l'eau
de refroidissement 50°C
- température sortie de l'eau
de refroidissement 64°C
Le régime final stabilisé, les barres ayant chuté est :
- puissance nominale du circuit de veille 0, 6 MW (2 p. 100 Ρ ) (valeur calculée)
- débit 150m 3 /h
- température entrée de l'eau de refroi-
dissement 50 °C
II - TEMPS DE REPRISE.
par lé système des deux châteaux d'eau, de sorte que le passage du régime stable initial au régi-
me stable final dure longtemps :
12 minutes pour l'arrêt d'une pompe
8 minutes pour l'arrêt de deux pompes
4 minutes pour l'arrêt de trois pompes.
La chute des barres est provoquée par la panne de secteur, sur un signal de minimum de
débit d'eau à la sortie du coeur.
La variation du débit est représentée avec arrêt des trois pompes par les phases suivan-
tes, qui ont été étudiées au cours des essais sur la pile PEGASE avec les conditions initiales :
3
- débit 1 580 m /h, pressurisation : 4 bars
e r e
ι ν
1 phase.
Décroissance linéaire correspondant à la montée du niveau Ν 2 dans le réservoir
g
de niveau jusqu'au trop plein. Le débit atteint 1500 m /h au bout de 7 s.
.ème ,
2 phase.
Remplissage de la calotte et établissement du débit de trop plein dans le réservoir
de niveau.
g
Le débit passe par un minimum de 420 m /h au bout de 7 + 2§_ s puis passe par un maxi-
3
mum de 500 m /h au bout de 7 + 25 + 30 s.
,èrae
3 phase.
Ecoulement linéaire par le trop plein du réservoir de niveau de l'eau du réservoir
de pressurisation.
Pendant ce temps le débit nominal de la pompe de veille est atteint.
3
Le débit qui traverse le coeur décroît lentement jusqu'à 400 m /h au bout de :
7 + 25 + 30 + 450 s.
.ème ,
4 phase.
530 secondes après l'arrêt des pompes, le débit de veille assure seul le refroidisse-
ment du coeur.
Le réservoir de pressurisation est vide (pas de niveau libre). Le réservoir de niveau
est en débordement trop-plein 7, 3 mètres au-dessus du niveau piscine.
IV - VARIATION DE LA PUISSANCE.
La puissance dégagée, après la chute des barres est représentée sur la figure X. 1. Elle
décroît beaucoup plus rapidement que le débit.
A 530 secondes après la chute des barres, la puissance est de 2,4 p. 100 Ρ soit
670 kW dégagés uniquement dans le coeur.
COURBE C D « ANTIREACTIVITE MINIMUM ClOOOp.cm)
"ζ PUISSANCE
INITIALE
COURBE © = ANTIREACTIVITE MAXIMUM C12.000 p.c.m)
DEBUT Cl TE BARRES
102
-i- •s
•«s
" "s.
\
\
\ s s
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h-t
ο Ss
id 101
(2) s.
^ S s
"^*
Sai
^ ^
·«•
Χ .
2
ΙΟ' 1 ΙΟ
1
to ΙΟ3 10*
TEMPS EN SECONDES
Cette étude a été faite par SOGREAH, les résultats sont groupés sous forme de courbes
sur les figures X. 2 à X. 13.
Les températures étudiées sont celles des canaux d'eau qui traversent l'élément central
du coeur, ainsi que la température moyenne à la sortie des 25 éléments combustibles au niveau
inférieur de la partie active, avec les conditions suivantes :
chute de barres antiréactivité introduite
minimum 1000 pcm
maximum 12000 pcm
pressurisation initiale du coeur
4 bars
3,5 bars
3 bars
Cette étude permet de s'assurer que le mode de refroidissement par le circuit de veille,
bien que son débit soit faible par rapport au débit nominal, est suffisant et n'entraîne pas de poin-
te de température dans tous les canaux et essentiellement dans le canal le plus chaud.
Les résultats appellent les commentaires suivants :
- Il y a un palier initial jusqu'à t = 0, 3 seconde avant le début de la chute des barres,
et où la diminution de débit n'a pas d'effet sensible.
- Ce palier est suivi d'une chute des températures où les inerties jouent, due à la chute
des barres. La puissance diminue beaucoup plus vite que le débit.
- La puissance continuant de chuter, mais plus lentement, il y a une succession de
régimes stationnaires, encore décroissants (la puissance chute plus vite que le débit).
- La puissance diminue de plus en plus lentement, la chute de débit l'emporte, les tem-
pératures remontent.
- Enfin, le débit se stabilisant (débit du circuit de veille) les températures finissent par
diminuer lentement à nouveau.
- 113 -
Température °C
\ι
MO \ cas la
Λ\ Début, chute, barrçs : 0 3 sec.
\ Antirejch\rite maxima
\
\ Pressurisj tion:3 bars pour t . O
\
105 Plaque ce ntrale élément central
\
\ maximum
\ maxi avec inertie nulle
100 1 maxi^ erreur
entree
sortie
95 NX i
.
t
t
\
90 \
\
—\—
\
\
\
85 \
I
80 \V
\
\ \
\
75 \ \
\
\
\
70 \ \
\
\
V
65 \
V Ν
\
SO
————
\
—
55 \
·—. -
• it _
— M M
MM» m
1
50
0,5 5 10
temps en secondes
FIGURE X. 2
Arrêt des pompes de relevage avec reprise par le circuit de veille
température °C
cas I b
graphique cas I
Début chute barres: 0/5 sec.
Antiréactivité maxima
Pressurisation:3bars pour t.O
Elément central
maximum plaque centrale
joues à ^la sortie
casiers à la sortie
2 5 éléments
moyenne sortie eau
ο
Φ-
ι
température °C
cas Ha
10
temps en secondes
D'apre* rapport SOGREAH R8.170
FIGURE X. 4
Arrêt des pompes de relevage avec reprise par le circuit de veille
voir graphique cas l a cas I b
U
temperature C Début chute barres: 0 ; 3sec.
Ântiréactivité maxima
Pressurisation^ bars pour t « 0
Elément central
maximum plaque centrale
joues à la sortie
casier a la sortie
2 5 éléments
.. moyenne sortie eau
H-1
Ω
M
55
50
0,1 Q5 10 50 100 500 1000
temps en secondes
D'après rapport SOGREAH R8170
- 117 -
115
cas ΛΛ
no Début chute barres: 0^3 sec
Antiréaçtivité maxima
Pressurisation·. 4 bars pour UO
105
Plaque centrale élément central
maximum
100 maxi. avec inertie nulle
maxi.+ erreur
entree
sortie
95
90
85
\ \
80
75
V
\
70
65
\ \
60 \
55
50
0,1 5 10
temps en secondes
D'âpre* rapport SOGREAH R8.170
FIGURE X. 6
Arrêt des pompes de relevage avec reprise par le circuit de veille
ο
65 00
I
60
55
50
0,1 0,5 10 50 100 500 1000
temps en secondes
D'après rapport SOGREAH R8.170
- 119 -
température ° C
115
Ν cas ïïi
\ Début chute barres : 0 ^ sec.
110 Antireactivité minima
\ Pressurisation:3bars pour UO
\
95
\
90 V \
\%
\ \
\
85 \
» \
\
\
\
80
\
75 S
70
*^
65
60
-
55 ^ — *—
1
—-
V.
— —
— — -
0y5 5 Λ 10
temps en secondes
D'après rapport S OGRE AH R 8 1 7 0
FIGURE X. 8
Arrêt des pompes de relevage avec reprise par le circuit de veille
casEb
temperature °C voir graphique cas 12 a Début chute barres: 0/3 sec.
Anbréactivité minima
Pressurisation:3bars pour t : 0
Elément central
maximum plaque centrale
joues à^ la sortie
casser à la sortie
25 elements
moyenne sortie eau
50
0,5 1 10 50 100 500 1000
temps en seconde
tcmpcrature°C
casïa
115 Début chute ^ barres ·. 0,3 sec
Antiréactivjté minima
\ Pressurisation 3,5 bars pourkjO
110
\ Plaque centrale élément central
maximum
105 maxi avec inertie nulle
\ maxt-t-erreur
entrée
sortie
100
\
95
90
\
\ \ \ \
85
\
80 \
75
70 \
65
60
55
Φ 0,5 5 10
temps en secondes
D'apre* rapport 5 0 G R E A H R8.170
FIGURE X. 10
Arrêt des pompes de relevage avec reprise par le circuit de veille
température C
température C
115
cas Έ»
110 Débulchut e barres. 0/5 sec.
k Ântirésctnffcé minima
\
Pressurisaition:4bars pour t-.O
105
\ Plaque cifntrale élément central
maximum
100 maxi avec inertie null t
maxi^· erreur
\ entree
sortie
95 \
\\
X.
Ν, Ν
90 s
Ν
85 \
\
\
80 \
75 \ \
>
r\
\
70 s
^>
""- .
\
65 --—,
60
55
— —. _
50
5 10
temp en secondes
D'après rapport 50GREAH R8170
FIGURE X. 12
- '24 - «Λ
0
§
u
Ο «Λ oc
1 Ο e
Ι ι 1
»ntra
V \\ y oc
ο
Ο» fcl Ο •V
ο
casier à b sortie
joues a la sortie
maximun η plaque
moyenn e sortie
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3
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/
/
y f
ι / / ιη
/ / 3
|
in ο ο
ο m ιη
GO CO CO
FIGURE Χ. 13
- 125 -
CHAPITRE XI
I - CAUSES.
Π - PROBABILITE.
III - EFFETS.
III. 1 - Variation de débit.
III. 1 . 1 - Arrêt d'une pompe sans reprise.
IIL 1 . 2 - Arrêt des trois pompes sans reprise,
ΙΠ. 1. 2,1 - Variation du débit en régime descendant.
III. 1. 2. 2 - Variation du débit en régime ascendant.
III. 2 - Variation des températures.
III. 2.1 - Au moment de la chute des barres.
III. 2. 2 - Au moment de l'inversion de débit.
III. 2. 3 - A l'instant de l'ouverture des vannes de convection
naturelle aval.
III. 2. 4 - Au cours de l'accident.
IV - MESURES DE SECURITE.
- 127 -
I - CAUSES.
L'arrêt des pompes principales sans qu'un autre défaut apparaisse dans le fonctionnement
de la pile ne peut être dû qu'à une panne de secteur.
La non reprise par la pompe de veille peut être provoquée par :
- un défaut de démarrage du groupe électrogène de secours.
- un défaut de fonctionnement de la commande de démarrage de la pompe de veille.
- une avarie mécanique ou électrique de la pompe de veille.
II - PROBABILITE.
ΙΠ - EFFETS.
III. 1 . 1 - Arr^^^un£_pornp_e_s_ans_rep_ri£e.
Plusieurs essais ont été effectués sur la Pile PEGASE pour étudier la baisse du
débit dans le coeur qui intervient quand une des 3 pompes de relevage vient à s'arrêter et n'est
pas reprise en secours.
Chaque essai correspondait à des conditions initiales d'injection et de soutirage d'eau
dans le circuit, possibles pour l'installation :
- injection
- fonctionnement en régulation de niveau
- fonctionnement en régulation de débit
Les phénomènes observés ont été les suivants :
a) Quelles que soient les conditions initiales, les variations relatives du débit de relevage
et du débit dans le coeur, sont, en fonction du temps :
- 128 -
t = 150 s ? 94 p. 100
La valeur d'équilibre finale semble être voisine de 90 p. 100 du débit initial, tant pour le
débit de relevage que pour le débit dans le coeur.
b) Les conditions initiales, régulation ou non, ont une influence faible sur la baisse du
débit.
Cette influence ne se fait sentir qu'environ 150 à 200 secondes après l'arrêt de la pompe,
à moins qu'au moment de cet arrêt, la vanne de régulation ne soit largement ouverte. Dans ce cas,
l'influence de la régulation est moins tardive.
c) Le paramètre qui influe beaucoup sur la baisse du débit semble être la valeur minimale
relative du débit de relevage qu'on constate 2, 5 secondes après l'arrêt de la pompe.
HI. 1 . 2 - Arrêt
L'ouverture du disjoncteur d'alimentation générale des pompes de relevage commande
la chute des barres.
m. i. a. ι -
On distingue les phases suivantes dans la variation du débit du réfrigérant du coeur.
Les quatre premières phases de refroidissement sont dues à l'écoulement de l'eau du
réservoir de pressurisation dans le réservoir de niveau.
Les valeurs que nous donnons ici ont été déduites des expériences faites à partir des con-
3,
ditions initiales débit 1 580 m /h - pressurisation 4 bars.
g
3
Le débit décroit linéairement. En J7 secondes, il atteint la valeur 1 500 m /h.
Le niveau dans le réservoir de niveau monte jusqu'au trop-plein.
2ècne Phase -
3
Le débit décroît encore, passe par un minimum, de 420 m /h au bout de 7 + £5 secondes,
g
croît légèrement ensuite jusqu'à la valeur maximum 500 m /h au bout de 7 + 25 + J30_ secondes.
Pendant ce temps, la calotte du réservoir de niveau se remplit et il s'établit un débit de
déversement par le trop-plein.
3
Le débit décroit lentement jusqu'à 400 m /h au bout de 7 + 25 + 30 + 350 secondes.
Ceci est dû à un écoulement linéaire par le trop-plein du réservoir de niveau.
4èjcne Phase -
Le débit décroît rapidement jusqu'à zéro en20 secondes
Par le trop-plein du réservoir de niveau s'écoule l'eau contenue dans la tuyauterie 0 500
de sortie du réservoir de pressurisation qui se trouve alors absolument vide.
La Figure XI. 1 représente la décroissance du débit décrite ci-dessus.
La variation calculée de la puissance après chute de barres portée sur cette figure per-
met de voir que le refroidissement du coeur est effectué dans de bonnes conditions.
CI. 1. 2.2 _ Υ^ή&^ο^α^α^^^ι^^^ηιβ__38_θ£ηα§η·1^
Au bout de 410 secondes, il faut ouvrir les 2 vannes de convection naturelle amont.
La convection naturelle est alors rapidement amorcée avec l'aide du réservoir de niveau
qui se vide dans la piscine.
Le débit inverse passe par un maximum de 630 m /h, 15 secondes après l'ouverture des
2 vannes amont puis décroit régulièrement jusqu'à zéro en un peu plus de 5 minutes.
On ouvre un peu avant, les 2 vannes de convection naturelle aval, le niveau dans le réser
voir de niveau étant de 6,5 mètres.
Le coeur est refroidi alors en convection naturelle pure avec la piscine.
ARRET DES 5 POMPES PRINCIPALES DE RELEVAGE SANS REPRISE
Valeurs relatives en
Ω
§
CO
ο
III. 2. 2 - Au Jçnp^^2i^d^e_Pinye^r^ion_de_débit.
La puissance dégagée dans le coeur est de 2, 6 p. 100 P K soit :
χ 28 = 730 kW
2
et le flux calorifique au point le plus chaud a pour valeur : 1,6 W/cm .
La "température de saturation est alors de 130 °C. Elle est imposée par le niveau du trop-
plein de réservoir de niveau qui se trouve à 7, 3 mètres au dessus du niveau piscine.
La hauteur d'eau au-dessus du point le plus chaud est de :
9 + 1 + 7, 3 = 17, 3 mètres
La température de l'eau au voisinage du point le plus chaud est d'environ 80 °C au moment
de l'inversion.
La sous-saturation de l'eau en ce point est donc de 50 °C. Pour cette valeur les essais
2
DENG donnent un flux de burn-out à 25 W/cm environ.
Le passage en convection naturelle doit donc s'effectuer sans aucun risque pour les
plaques.
III. 2. 3 - AJ.^nstajirt_dj^lJo^e_:rJ;u^^
La puissance dégagée dans le coeur est de :
6 4 5
•
t empérature°C cas W a
IIS Baisse 5'/.du debt à t.-28sec.
1
\
1 Chute barres à U 2 8 , 5 4 sec.
1
t
ι
Antiréactivité maxima
t Pressurisation: 3,5bars pour trO
110 1
1
t
96 \ \
1
\ 1
\
9(1 1
\
Ό
-Ο
85 1
I
des
t
t
X
80
i
1
chutes
75 1
1 1
1
1
début
l \
70 \ \ \
\
1
l 1
65 \
\
\
\
60 \
\
\ \
^\
-1 IIW
— - ^ m
55 \
•
— • -
— M
- .
fin
28,34 28,54 28,74 29,24 33y 24 38,24
temps en secondes
D'apr*s rapport SOGREAH Π8.170
FIGURE XL 2
Arrêt àes pompes de relevaqe sans reprise par le circuit de veille
temperature ° C
Element central
maximum plaque centrale
joues à la sortie
casier à la sortie
2 5 éléments.
I—I moyenne sortie eau
ο
Η 65 CO
00
60
55
50
28,34 28,5428/4 29,24 33,24 38,24 78,24 128,28 528,24 1028,24
temps en secondes
D'apre* rapport SOGREAH R8.170
- 134 -
cas HŒa
.,_ température °C Baisse 10% débit à t . - 6 3 sec.
Chute^ barres à tz63 y 54 sec.
Antiréactivité maxima
Pressurisation: 3 . 5 bars pour tcO
65
60
55
! ' Μι
50 --™r -ri- m
63,34 6^54 63,74 64,24 68,24 73y24
temps en secondes
D'aprè"5 rapport SO GRE AH R 8.170
FIGURE XL 4
Arrêt des pompes de relevage sans reprise par le circuit de veille
température C
1 1
voir graiphiqile c as!SIC a
BO
cas M b
Baisse 10 i ldébit à t : 6 3 sec.
Chute barre•s à t ζ 6 3 , 5 4 sec.
75 Antiréactivit é maxima
des barre:
Pressurisatio η : 3,5 bars pour tzO
Elément cerlirai
70 . maximum plaque centrale
NI . joues à la sortie
. casier à la sortie
chutes
s
M
ι—ι
65 1 2 5 élénnent
moy. sortie eau
en
ΟΙ
f' '\\
.1-1
-
3
\U •
1\\\
-το
60
f
55
^:; — -m — -m
— m.
11
aas Λ S
.....
50
63,34 63,54 63,74 64,24 68,24 73,24 113,24 163,24 563,24 1063,24
temps en secondes
D'après rapport 5 0 GREAH R8.170
- 136 -
température °C
50
34,08 34,28 34/Î8 34,98 38,98 43^8
temps en secondes
FIGURE XI. 6
A r r ê t des pompes de relevaqe sans reprise par le circuit de veille
température °Ç
*oir graphique cas IXb
ftnne jiompe principale
Non demmarraqe pompe réserve
Dépassement "F temperature
moyenne sortie à t^33,24sec.
Chute, barres à U 3 4 y 2 8 s e c .
75 Àntiréactivité maxima
Pressurisation.3/5 bars pour t O
Elément central
maximum plaque centrale
70 joues à la sortie
casier à la sortie
25 éléments I
H*
moyenne sortie eau Où
65 -q
I
-α
60
V
55
50
34,08 34,28 34/18 34,98 38,98 43,98 83,98 133,98 533,98 1033,98
temps en secondes
D'après rapport S OGRE AH R8170
- 138
cas ][a
115 Dépassement 2-température moyi sortie
1 à 1=69,9!D sec.
1 Chute barres à t.71,00 sec
Antiréactivité maxima
110 \
Pressurisation 35 bars pour t : 0
ι
1 Plaque centrale élément centr al
l m : iximum
105
1 m; xi ma avec inerti e nulle
ma xima+ erreur
enl :rée
100 ι «nr tie
\
\
1
95 \ 1
ι
\
90 \
>.Y\·'
\
ί
85
\
barres
\
\
80 1
\ Ν
\
des
75
\\ \ ι
\
chutes
70 \ \
\
J, \
•-χ. \
65
V \%
\
60 \ \
\
V.
\
———
•——.„
55 • Il — - ^^
-,
50
70,80 71,00 71,20 71,70 75,70 8Q7O
temps en secondes
D'après rapport SOGREAH R8.170
FIGURE XI. 8
Arrêt des pompes de relevage sans reprise par le circuit de veille
température °C
voir graphique casX a
. . casXb
Panne pompe principale
75 Non démarrage pompe réserve
«ft
Dépassement 2 * température may. sortie
k» Cû OC:
Chute barres à t : 71,0 sec.
Antiréactivité maxima
70 . 4... _ Pressurisation 3,5 bars pour t i O
Elément central
ο IS maximum plaque centrale
α joues à la sortie
w casier à la sortie CO
CO
65
25 éléments
«Ο moy. sortie eau
60
55
70,80 71,00 71,20 71/0 75,70 80,70 120,70 170/0 570/0 1070,70
temps en secondes
D'après rapport SOGREAH R8.170
. 140 -
IV - MESURES DE SECURITE.
L'ouverture des vannes de convection naturelle est commandée depuis la salle de contrôle,
où les enregistrements de débits sont effectués. H n'y a pas lieu de prévoir des mesures de sécu-
rité particulières, puisque :
- l'accident envisagé ici suppose déjà un non fonctionnement des dispositifs de sécurités
normaux (Diesels et circuit de veille).
- la décroissance lente du débit associé à l'ouverture des vannes de convection naturelle,
permet d'exclure l'accident de refroidissement.
- 141 -
CHAPITRE XII
I - CAUSES
II - PROBABILITE
III - EFFETS
III. 1 - Effets hydrauliques
III. 1.1 - Etude sur un circuit schématique
III. 1.1.1 - Points spécifiques des différentes ruptures
III. 1.1. 2 - Points spécifiques des évolutions des carac-
téristiques du circuit
III. 1.1. 3 - Ruptures supposées
III. 1. 2 - Etude expérimentale
III. 1. 2.1 - Dispositifs d'expérimentation
III. 1.2.2 - Essais effectués
III. 2 - Effets thermiques
III. 2.1 - Evolution des températures de gaine
III. 2. 2 - Evolution des températures d'eau
III. 2. 3 - Risque de burn-out
III. 2 . 4 - Puissance au moment de l'ouverture des vannes aval
IV - DETECTION
IV. 1 - Variables de détection
IV. 1.1 - Débits
IV. 1.2 - Niveaux
IV. 1. 3 - Pressions
IV. 2 - Identification
V - ACTIONS DE SECURITE
V. 1 - Préalerte
V. 2 - Arrêt des barres
V. 3 - Chute des barres
- 142 -
VI - MESURES DE SECURITE
- CONSIGNES DE SECURITE
VII. 1 - Déceler la rupture
Vu. 2 - Identifier la rupture
VII. 3 - Isoler la portion du circuit rompu
VII. 4 - Laisser le coeur en convection naturelle sur la piscine
- 143 -
RUPTURES DE TUYAUTERIES
I -CAUSES.
Deux causes risquent de détériorer ou de rompre l e s tuyauteries des circuits de refroi-
dissement de la Pile.
Ce sont :
- l e s séfsmes,
- les accidents de manutention de boucles en piscine.
II -PROBABILITE.
Bien que l e site de Cadarache soit dans une région de forte séi'smicité comparable à
celle de l a région Β de l'Afrique du Nord, l a probabilité pour qu'une rupture de tuyauterie se
produise au cours d'une s e c o u s s e paraît a s s e z faible.
Par contre, l e s manutentions de boucles en piscine étant a s s e z fréquentes, un accident
semble plus probable.
III - E F F E T S .
ΠΙ. 1.1
Cette étude a été faite par SOGREAH.
Les évolutions des débits et des pressions au cours des premières secondes de
1*accident ont été calculées en différents points du circuit. Les ruptures sont supposées instan-
tanées et franches.
Le calcul préliminaire des pertes de charge du circuit, depuis le réservoir de pressu-
risation jusqu'au réservoir de niveau a été nécessaire pour établir un circuit schématique le
plus proche possible du circuit réel, susceptible d'être étudié par le calcul.
III. 1.1. 1 -
La figure XII. 1 donne le schéma du circuit fictif ainsi que l e s différents endroits où la
rupture est supposée se produire, c'est-à-dire :
- à l'extérieur de la piscine, en amont du coeur, entre le casse-siphon amont et la pre-
mière bretelle d'arrivée d'eau au coeur (point de calcul 31) ;
- juste à l'entrée dans la piscine d'une bretelle d'arrivée d'eau au coeur (point de cal-
cul 4 9) ;
- dans la piscine, à l'aval du coeur, à l'entrée du bac de désactivation (point de cal-
cul 62) ;
- à l'extérieur de la piscine, en aval du coeur, et en amont du casse-siphon aval
(point de calcul 79) ;
- à l'entrée du réservoir de niveau (point de.calcul 95).
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FIGURE XII. 3
-149-
La figure XII. 2 donne les courbes d'évolution pour la presssurisation 4 bars ; ellee sont
d'ailleurs très voisines de celles correspondantes à la pressurisation 3, 5 bars.
Le calcul a été prolongé environ une seconde après l'inversion du débit dans le coeur,
qui se produit à 0,7 5 seconde après le début de l'accident.
Il y aurait un risque de cavitation à l'aval immédiat du coeur. Cependant, les temps
pendant lesquels le calcul donnerait théoriquement des pressions négatives sont très faibles,
de 0,006 à 0, 012 seconde. Comme la rupture prise en compte pour le calcul est parfaitement
instantanée (ce qui n'est pas vrai en réalité), une telle cavitation n'est pas un danger.
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III. 1. 2 - Etmte_ex|)érimrntale.
III. 1. 2.1 - Disp£sitifs_d_'£xj>e£imenta;tion.
Des essais avec circulation inverse dans le coeur ont été effectués dans les conditions
suivantes :
- Le coeur était muni d'un dispositif empêchant le soulèvement ou envol des éléments
combustibles sous l'effet de la circulation ascendante.
La mise en place de ce dispositif est définitive.
La force qui tend à appliquer un élément sur la grille, ou poids apparent dans l'eau est
de :
F = 73, 5 Ν = 7, 5 kgf
Le débit en sens inverse qui aurait permis l'envol a été déterminé par le calcul à
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740 m /h.
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- Le coeur était muni d'un moulinet, qui seul permettait la lecture des débits en sens
inverse.
- L'eau était mise en mouvement, dans le sens inverse, par la différence d'altitude
entre le réservoir de niveau et la piscine.
Le circuit coeur était mis en communication avec la piscine en ouvrant les vannes de
convection naturelle amont.
III. 1. 2. 2 - Essais_£ffectués.
Plusieurs types d'essais ont été effectués :
Les vannes de convection naturelle amont refusent de s'ouvrir tant que la différence de
pression entre le circuit coeur et la piscine est supérieure à 11, 5 mètres d'eau environ, soit
une force de 3550 Ν - 360 kgf appliquée sur l'opercule.
Cette propriété est favorable car elle interdit tout passage en convection naturelle lors
que le débit est nominal ou s'en écarte dans de larges mesures.
t =1 s Inversion 0m3/h
environ
t =4s - 350 m 3 /h
t =5s Le débit inverse croît régulièrement - 430 m 3 /h
t = 18 s Valeur maximale débit - 730 m 3 /h
t = 50 s - 690 m 3 /h
L'arrêt de la circulation dans le sens normal est très brutal, de l'ordre d'une seconde.
Plusieurs essais effectués avec des charges variables amont et aval permettent de penser (sans
en être sûr) que ce temps d'inversion est presque toujours indépendant de ces charges et sa va-
leur est toujours de l'ordre d'une seconde ; c'est ce qui a été admis pour calculer les effets
thermiques.
L'augmentation du débit dans le sens inverse est au contraire assez progressive
(18 secondes environ). On constate de plus que cette augmentation se fait avec des fluctuations
notables (amplitude 40 m /h, durée des paliers : une seconde).
b) Essais d'écoulement en sens inverse à partir d'un débit nul dans le circuit coeur
(niveaux identiques en amont et aval de celui-ci).
- Les résultats ont été les suivants :
- 157 -
0,5 m - 126 m 3 /h 10 s
3
1,75m - 292 m /h 12 s
3,7 m - 516 m 3 /h 14 s
5,8 m - 596 m 3 /h 14 β
7,6 m - 645 m 3 /h 15 s
9,7 m - 730 m 3 /h 18 s
Les phénomènes observés au cours de l'essai effectué à partir d'un débit normal dans
le coeur ont été retrouvés au cours de ces essais :
- augmentation de débit progressive (de 10 à 20 s),
- existence de fluctuations de débit,
- décroissance lente ensuite : le taux de décroissance est d'environ 120 m /h par
minute, soit 2 m /h par seconde.
h = 0,029 m
Cette hauteur h est nettement inférieure à H = 0,12 m, qui est la hauteur libre au-dessus
du trop-plein ; mais l'observation de l'écoulement permet de penser que, pour des débits supé-
rieurs, un obstacle à l'évacuation de l'eau pourrait être causé par "l'entonnement" dans la conduite
de vidange du déversoir.
Pour obtenir un débit maximal inverse supérieur à 640 m /h il faudrait réaliser l'essai
en ouvrant les vannes de convection naturelle aval, en utilisant la charge motrice du réservoir de
pressurisation.
- 158 -
III. 2.1 -
Le programme ART 04 ne permet pas de connaître les températures de la gaine au cours
de tout le phénomène à cause de son impossibilité d'adaptation au cas d'inversion de débit dans les
canaux.
Les résultats paraissent toutefois satisfaisants du début de l'accident, jusqu'au moment
de l'inversion de débit.
La figure XII. 9 donne les évolutions des températures de gaine pendant la première
seconde de l'accident pour les trois types de canaux étudiés.
La température critique de 144°C pour la pressurisation 4 bars est atteinte pour les
canaux chaud moyen et le plus chaud. Dans le canal nominal, la température de gaine est d'ail-
leurs très proche de cette valeur avec un maximum de 142°C.
III. 2. 2 -
La figure XII. 10 donne les évolutions des températures d'eau dans chaque canal. Les
températures au moment de l'inversion, c'est-à-dire une seconde après le début de l'accident,
données par le programme ART 04 ne sont pas exploitables (voir annexe I, paragraphe 4. 2).
III. 2. 3 - Risque^de_Burn-out.
L'instant critique est celui de l'inversion.
Une seconde après l'inversion, le rapport
+25
Temps en secondes
25 50 75 100
- 160 -
RUPTURE DE TUYAUTERIE
«η
Λ»
et
JS «Λ
Ζ
«Λ «Λ
Sic pcm
α*
FIGURE XII. 8
- 161 -
Canal nominal
RUPTURE DE TUYAUTERIE
Canal le plus.chaud
70
60
50_
1.5 Temps en secondes
FIGURE XII. 9
- 162 -
RUPTURE DE TUYAUTERIE
Canal nominal
FIGURE XII. 10
Rupture de tuyauterie if arrivée d^eau dans le cœur
en amont, a I intérieur de la piscine.
_ Puissance initiale stable : 3 0 M W "
Température de saturation à la pression 2,7 bars:128°C
Décroissance linéaire du débit de G w à G=0en1 seconde
Chute des barres provoquée par le seuil P/G
_ Seuil P/G réglé à 1,10 Po/Go .
Début chute
des barres
ιι
[experience CENG-TT)
Ω
d
PO pont le
en
plus chaud
Puissance coeur relative avec
résultat ART ' chute de 3 barres en 0,6 secorlde
Δ Τ sous-saturation
(pression aval 2,7 jars absous'
10"
Temps en secondes
- 164 -
Cependant on peut dire que la probabilité pour que cet accident n'entrafne pas de fusion
locale de plaque est très grande mais non chiffrable.
III. 2. 4 - ^ £ § J ^ £ ^ j 5 P j ^ ^ _ _ L : ^ ^ £ _ ^ ^ j _ ;
| χ 28 = 700 kW
IV-DETECTION.
IV. 1. 3 - Pressions.
Il est difficile d'interprè'.er les indications des pressions. Les oscillations sont très
rapides et leurs amplitudes sont élevées, environ 3 bars pour la rupture en amont du coeur, et
2 bars pour une rupture en aval.
IV. 2 - Identification.
Cette identification de la rupture ne peut être faite en général qu'après arrêt du réacteur.
En effet, on ae peut en général connaître la position de la rupture par la simple observation des
variables de détection. Il faut que Q, débit à l'amont du coeur et Q_ varient ensemble.
X et
. Si Qj et Q croissent ensemble, il y a rupture en aval de Q_, vers le réservoir de
niveau.
. Si Q. et Q2 décroissent ensemble de la valeur nominale à zéro, il y a rupture en
amont de Q1, vers le réservoir de pressurisation.
La surveillance de la température Tg en aval du coeur ne peut pas renseigner efficace-
ment sur la position de la rupture.
L'échauffement très rapide des canaux a peu d'Influence sur la masse d'eau du bac
- 165 -
de désactivation.
L'évolution de la température Τ en amont du coeur est également très difficile à in-
terpréter, car son augmentation très rapide, qui pourrait détecter une inversion dans les canaux,
est de courte durée en raison des actions de sécurité provoquant la chute des barres.
V - ACTIONS DE SECURITE.
V. 1 - Préalerte.
Les signalisations suivantes, lumineuses et sonores, des mesures enregistrées en
continu provoquent au dépassement d'un seuil la préalerte.
Ce sont :
- Pour les débits :
. Les valeurs maxi et mini de Q1
". Les valeurs maxi du premier seuil Q 2
- Pour les températures :
. La valeur maxi de T.
. La valeur maxi du premier seuil d e T ,
- Pour les pressions :
. La valeur mini du premier seuil de P..
. La valeur maxi de P g
- Pour les niveaux :
. Les valeurs maxi et mini de N o .
- Le niveau :
La valeur mini de Ν. Β
Ces chutes de barres sont provoquées par dépassement de seuil sur coïncidence 2/3
ou 2/4. """' -
VI - MESURES DE SECURITE.
Les mesures de sécurité prises dans la pile PEGASE .pour ne pas provoquer de chocs
sur les tuyauteries des circuits d'eau implantés dans la p l e i n e se rapportent essentiellement
aux sécurités de fonctionnement du portique de boucles.
Les dispositions suivantes ont été prises :
a) L'appareil a été calculé avec un coefficient de sécurité minimum de 6 à la rupture
et essayé avec des surcharges de :
. 50 p. 100 pour l'ensemble
. 125 p. 100 pour chaque pince.
b) Des essais effectués sur un échantillon de câble identique à ceux utilisés ont montré
qu'avec un nombre de brins cassés supérieur aux normes admissibles, la charge rupture n'était
réduite que de 10 p. 100.
c) Les trois mouvements, rotation de la tourelle à l'intérieur du chariot la supportant,
déplacement du chariot sur les rails supportés par la charpente du portique, déplacement de
l'ensemble du portique, sont verrouillés mécaniquement par broche pendant tout mouvement v e r -
tical de la boucle pour éviter toute manoeuvre intempestive.
d) La boucle peut être maintenue par deux moyens de préhension distincts pendant tout
mouvement horizontal.
Le premier et principal est constitué par l'ensemble palonnier, pinces, câbles.
Le deuxième consiste en un élinguage direct du bâti de la boucle sur la tourelle.
Chacun de ces deux moyens de préhension est capable de supporter la charge totale.
Il est recommandé de les utiliser simultanément, dans la mesure où l'activité de l'eau
de la piscine permet l'accès aux nacelles pour mettre les élingues en place.
En outre, le palonnier peut être verrouillé par broches capables de supporter la charge
totale et qui permettent ainsi de supprimer toute charge sur les câbles pendant les mouvements
horizontaux.
CHAPITRE ΧΠΙ
I - CAUSES.
Π - PROBABILITE.
ΠΙ - EFFETS.
IV - DETECTION.
V - ACTIONS DE SECURITE.
VI - MESURES DE SECURITE.
- 171 -
I - CAUSES.
Π - PROBABILITE.
UI - EFFETS.
On ne peut prévoir l'importance de la fuite de l'eau du coeur vers la piscine. Mais le cloi-
sonnement du caisson coeur permet d'écarter le cas d'une rupture franche totale, de sorte que le
débit de fuite restera faible devant le débit principal. Seuls les éléments périphériques risqueront
de pâtir d'un mauvais refroidissement.
IV - DETECTION.
V - ACTIONS DE SECURITE.
VI - MESURES DE SECURITE.
Π est prévu de changer certaines structures du bloc-pile et des boucles à des cadences
régulières, un à deux ans suivant les éléments.
Cette mesure a été envisagée pour les deux raisons suivantes :
- ne pas manutentionner des objets qui présenteraient une trop forte activité ou une conta-
mination trop importante.
- ne pas irradier pendant une trop longue période des métaux qui ont tendance à se fragi-
liser sous l'action des bombardements de neutrons rapides.
L'évolution aux irradiations élevées des diverses propriétés mécaniques des alliages uti-
lisés dans PEGASE est d'ailleurs imparfaitement connue.
On se propose donc :
21
- de ne pas dépasser une irradiation de 10 nvt pour les structures du bloc-pile et des
tubes de force.
- d'irradier des échantillons des alliages utilisés. Ces échantillons seront examinés après
des durées d'irradiation croissantes.
- de faire des analyses du premier caisson coeur et des premiers tubes de force après
leur temps normal d'utilisation.
Ainsi, on est donc à peu près sûr d'immerger dans la piscine des structures résistantes,
et ce, tout au long de la période normale d'irradiation.
- 173 -
CHAPITRE XIV
OBSTRUCTIONS D'INTERPLAQUES
I - CAUSES.
Π - PROBABILITE.
ΠΙ - EFFETS.
IV - DETECTION.
V - MESURES DE SECURITE.
V. 1 - Protection du coeur au cours du fonctionnement de la Pile.
V. 2 - Protection du coeur pendant les opérations de chargement et de
déchargement.
- 175 -
OBSTRUCTIONS D· INTERPLAQUE S
I - CAUSES.
Les canaux du coeur peuvent être obstrués par un corps étranger bloqué entre deux plaques.
Il peut aussi se produire une déformation importante des plaques qui arrive à boucher
partiellement le canal d'eau.
II - PROBABILITE.
ΙΠ - EFFETS.
IV - DETECTION.
Elle ne peut se faire que par le contrôle de l'activité de l'eau du circuit coeur.
Le signal d( détection de rupture de gaine est donné en salle de contrôle toutes les deux
minutes.
Le phénomène n'est pas sensible sur la mesure du débit de l'eau, à l'aval du coeur.
Il a une influence sur la température de sortie de l'eau du coeur, mais seulement au mo-
ment où l'échauffé ment se généralise. Il ne faut donc pas compter sur cette indication pour inter-
venir suffisamment tôt.
V - MESURES DE SECURITE.
CHAPITRE XV
I - CAUSES.
II - PROBABILITE.
III - EFFETS.
IV - DETECTION.
V - ACTIONS DE SECURITE.
V. 1 - Préalerte.
V. 2 - Chute des b a r r e s .
VI - MESURES DE SECURITE.
VI. 1 - Actions automatiques.
VI. 2 - Interventions manuelles après retrait.
- 179 -
I - CAUSES.
II - PROBABILITE.
Boucle EDF
2
- Pression 38 kg/cm
- Température moyenne du gaz 564°C
- Température initiale du gaz 285°C
- Température de gaine 933°C
- Puissance au barreau 280 kW
Ces valeurs sont calculées pour un débit masse constant dans la boucle.
La gaine en magnésium des barreaux combustible aura fondu (point de fusion du magné-
sium 65O°Ç) avant que ces conditions soient atteintes. Ce n'est donc pas la surpression qui fera
- 180 -
éclater la boucle, mais la diminution de la résistance mécanique du tube de force lorsque l'uranium
fond et donne un alliage à faible résistance avec l'AG..
III - EFFETS.
V - ACTIONS DE SECURITE.
V. 1 - Préalerte.
Le dépassement des premiers seuils mini, de pression et de débit provoquent une préa-
lerte lumineuse et sonore en salle de contrôle.
VI - MESURES DE SECURITE.
VI. 1 - Actions automatiques.
Les barres de contrôle en position basse délivrent un signal qui disjoncte la sortie des
alternateurs des changeurs de fréquence. Le signal 3 000 t/minute des soufflantes ferme les trans-
formateurs 380/95 volts.
CHAPITRE XVI
I - CAUSES.
Π - PROBABILITES.
ΙΠ - EFFETS.
IV - DETECTION.
V - ACTIONS DE SECURITE.
V. 1 - Chute des barres.
V. 2 - Ralentissement des soufflantes des boucles en cours d'irradiation.
VI - MESURES DE SECURITE,
VI. 1 - Vibration dépassant le seuil maxi.
VI. 2 - Température de paliers et de gaz enceinte moteur dépassant
le seuil maxi.
VI. 3 - Passage sur un groupe changeur de secours.
- 185 -
Nous rappelons que la moto-soufflante des boucles EDF est à paliers et butée à frottement
fluide.
I - CAUSES.
La rupture du film gazeux des paliers lorsque la soufflante tourne à grande vitesse
entraîne l e grippage.
Ce défaut est provoqué par :
- un échauffement,
- une chute de pression du CO_,
- des vibrations (pompage de la soufflante, surcharge brusque du moteur, usure anor-
male de la surface des paliers après un grand nombre d'arrôts et de démarrages),
- un blocage de la roue, par exemple, à la suite d'un éclatement de la boucle suivi
d'une entrée d'eau
II - PROBABILITES.
La probabilité de grippage est difficile à chiffrer. Au cours des essais de mise au point
des paliers che? RATEAU on a constaté que les vibrations dues aux soufflantes sont faibles :
16 Lt avant rodage
&
^ pour les paliers
13 μ après rodage
3 μ pour l'ensemble de la soufflante
3500 arrêts ou démarrages ont été effectués sans incident. La soufflante semble un appa-
reil beaucoup plus robuste qu'on ne le prévoyait initialement.
III - EFFETS.
L'étude analogique des régimes transitoires des boucles EDF permet de connaître l'évo-
lution de certaines caractéristiques, et en particulier, le débit, les températures, lorsqu'on sup-
pose un arrêt instantané du rotor.
- 186 -
900
800
Bouche EDF 2 sans intervention
700
FIGUR]
400
300
200
100
60
Temps en secondes
D'après C P L A 4.19
GRIPPAGE DES PALIERS DE LA SOUFFLANTE
Evolution du rapport dibit échangeur sur dibit total
/
Q8 //
Boucle EDI•2
chute des barres —
0,6 1I 3
0,4
8 9 10 Temps en miniies
D'jpr« CPLA4.19
j
s Evolution du débit masse dans la boucle
kg/»
4 CD
\
2,5
2 V\_ \
\ Boucle EC
v_ —Boucle El
>» barres—
\
1,5
\
\
1
r Bouc e EDF2Î \
V--Bouel eEDF3f"
\
Temps en minutes
D'api*» CPLA 4.19
- 190 ·
On relève que :
- le débit masse dans la boucle chute instantanément à une valeur q ^ 0 , 1 q o ,
- la pression dans la boucle reste constante,
- les températures moyennes du barreau et de la gaine s'élèvent à :
IV - DETECTION.
V - ACTIONS DE SECURITE.
VI - MESURES DE SECURITE.
CHAPITRE XVII
I - CAUSES.
Π - PROBABILITE.
m - EFFETS.
IV - DETECTION.
V - ACTIONS DE SECURITE.
- 195 -
I - CAUSES.
H - PROBABILITE.
La rupture de câbles est la seule cause dont la probabilité ne soit pas négligeable.
ΙΠ - EFFETS.
Wo
I—I
Fournie
.courbe simulée
Wo
10
3 secondes
d'après C P U . 4.19
- 197 -
Vitesse de
décroît rapidement jusqu'à 3 000 t/mn, en 6 s. s'amortit à 1 400 t/mn, en
rotation de
30 à 40 secondes suivant le type de boucle.
la soufflante
Température
du CO2 à l'en- décroît lentement passe de 350 à 325°C pendant
trée du canal le ralentissement.
d'essai.
Débit masse suit la même loi de décroissance que la vitesse de la soufflante. Atteint
dans la boucle 1 kg/s, en 6 secondes.
Charge motri- suit aussi l a même loi. Atteint -10^ kg/m^ en 6 secondes.
ce de la souf-
flante.
L'échauffement de la boucle est un peu moins rapide que dans le cas de l'arrêt brutal de
la moto-soufflante.
Sans action de sécurité, la température de fusion du magnésium est atteinte en 30 à 40 s e -
condes. La boucle alors éclatera soit à cause de la surpression, soit à cause de la fusion de l'ura-
nium qui donne avec les matériaux qui la constituent un alliage de faible résistance mécanique.
Avec chute de barres, les températures évoluent peu. Il n'y a aucun risque d'échauffement.
IV - DETECTION.
V - ACTIONS DE SECURITE.
CARACTERISTIQUES DE LA BOUCLE ET DE LA
SOUFFLANTE EN COEFFICIENTS REDUITS
1 ) Rendement
2J Pouvoir Manométriijue
3 ) Oûvêrtijfëllë"lâbOucle Β
Τ) Ouverture de la boucle Β
°c
/A
600 bjgucle EDF 3 sans intervention
Γ /
Têtard de 3 0 s sur la charge nu ximum du thermosiphon •
500 •
450
\
4 400
boude EDF 3 chute de barres \_igucleEDF2 chute de barres
S I
M 350
Ο
I
. 300
250
200
150
100
50
temps en minutes
D après CPLA 4.19
ARRET DE LA SOUFFLANTE PAR COUPURE DE L'ALIMENTATION ELECTRIQUE
Evolution de la vitesse de rotation de la soufflante
ι 1
10000 1
9000
8000
7000
l boucle EDF Σ . sans intervenltsn
S 6000 \ \
SS /
5000
j!PudeEDF3 sans bit ervention
X
4000
\
\
3000
2000
- ——
—••en
1000
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 6 0 temps en secondes
D'jpr" CPLA4.19
ARRET DE LA SOUFFLANTE PAR COUPURE DE L'ALIMENTATION ELECTRIQUE
lours/mn Evolution de la vitesse de rotation de \> soufflante
8000
7000
6000
I—I 5000
ο
S
I
4000
ë
CO
_boucle EOF 2 chute de barres
3000
υ· boucle EOF 3 chute de barres
\ / retard de 30s sur la charge max*mum du thermosiphon
2000
1000
-]
temps en minutes
D'après CPLAÎ.19
ARRET DE LA SOUFFLANTE PAR COUPURE DE L'ALIMENTATION ELECTRIQUE
Evolution du débit masse dans la boucle
M to
ο
σ»
0,5
temps en secondes
i 4.19
ARRET DE LA SOUFFLANTE PAR COUPURE DE L'ALIMENTATION ELECTRIQUE
Evolution du débit masse dans la boucle
I—I
ο
H ο
\
temps en minutes
OapmCPLA 4.19
DEUXIEME PARTIE
CHAPITRE XVIII
II. 2 - Activité.
A l'instant de l'accident, c'est-à-dire pour un temps de décroissance nul, la fusion d'une
plaque au burn-up 30 p. 100 (20 grammes d'uranium 235 ou encore 70 kW) dégage les activités
suivantes :
4 1
Krypton 1,13 10 curies Rubidium 1,03 10 curies
4 1
Xénon 1,81 10 curies Strontium 0,88 10 curies
3 1
Iode 1,88 10 curies Caesium 1,37 10 curies
2 1
Brome 2,70 10 curies Baryum 1,48 10 curies
soit 31,6 kilocuries.
- 211 -
Par contre, l'étude aussi rigoureuse que possible, des noyaux actifs qui s'accumulent
sous la gaine par recul et diffusion, fournit une valeur moins importante et plus vraisemblable.
Le calcul détaillé est exposé dans la note technique PROPEG ne 186 du 5.10.1961 "Gaz de fission
dans un élément EL 4".
Les résultats par famille de corps sont les suivants :
On note que ce total est 10 fois plus faible que celui obtenu précédemment par une appro-
ximation grossière, c'est-à-dire qu'il correspond sensiblement au dégagement de 5 p. 100 des
produits de fission gazeux.
Cette valeur est calculée pour le burn-up maximum du barreau, soit 600 jours d'irradia-
tion. Après 10 secondes de refroidissement (11,6 jours), elle n'est inférieure que de 20 p. 100
environ.
C'est pourquoi, la valeur adoptée dans les calculs de contamination, taux de rejet, e t c . . .
est celle de .27, 5 kilocuries pour 19 crayons EL 4 avec la décomposition donnée ci-dessus.
- 213 -
CHAPITRE XIX
Les produits de fission définis précédemment sont relâchés dans le réfrigérant du com-
bustible endommagé.
La contamination du hall de l'enceinte étanche dépend :
- des fuites accidentelles du réfrigérant du coeur ou des boucles vers la piscine.
- du taux de transmission à travers l'eau de la piscine des produits de fission.
L'enceinte étanche peut être aussi contaminée au niveau des salles DRG-boucles.
II. 1 - Expérience S. C. R. G. R.
Le SCRGR a étudié la diffusion de l'iode 131 en simulant un cas accidentel de dégonflage
de boucle (rapport PAS 62/17). L'iode 131 a été choisi car c'est le corps le plus dangereux sus-
ceptible de s'échapper dans l'atmosphère.
II. 1. 1 - Réalisation.
L'expérience a été réalisée en effectuant différents lâchers de bulles de CO, conta-
miné à. la pression de 25 kg/cm et à la température de 300°C, dans une colonne d'eau de 45, 6 cm
de diamètre et 4 m de hauteur. Le récipient qui contient cette eau est en verre. Cette matière a
été choisie car elle n'adsorbe qu'une très faible quantité d'iode. Un volume d'expansion au-dessus
du niveau de l'eau est en communication permanente avec l'extérieur par l'intermédiaire d'un
filtre à charbon actif. Ce volume est maintenu constant tout au long de l'expérience. L'iode est
- 216 -
piégé sur le charbon actif tassé afin d'avoir une efficacité de l'ordre de 10 . Peu avant le lâcher,
le volume mort est mis en dépression ou bien balayé par un courant d'air. Après le lâcher, et l o r s -
que la pression est ramenée à une atmosphère et quelques centaines de grammes correspondant à
la hauteur d'eau de la colonne, on déconnecte l'arrivée de CO.. Le volume d'expansion est alors
balayé plusieurs fois.
II. 1. 2 - Résultats^
Les mesures ont porté sur :
- l'activité piégée sur le charbon,
- l'activité retenue par l'eau de la cuve,
- l'activité totale libérée dans la cuve.
Bien que tous les paramètres qui affectent la diffusion de l'iode n'aient pas pu être exami-
nés dans le détail, en particulier, l'influence de la résistivité et du pH de l'eau, ainsi que sa tem-
pérature, l'influence du rapport : quantité d'iode relâchée sur volume total d'eau les résultats obtenue
sont très intéressants.
Avec des débits de 0, 2 g/s. et 2 g / s . , le facteur de transmission de l'eau à l'air est le
suivant :
de 6 à 10 p. 100 pour une hauteur d'eau de 1 mètre.
de 1, 5 à 3 p. 100 pour une hauteur d'eau de 2 mètres.
inférieur à 1 p. 100 pour des hauteurs d'eau supérieures à 3 mètres.
NOTA:
S'il n'y a pas eu rupture du circuit coeur, on peut admettre que 50 p. 100 des xénon et
krypton, et 10 p. 100 des brome et iode, se dégagent dans l'atmosphère du réservoir de niveau.
- Dans le hall.
Brome, Iode 20 p. 100
Xénon, Krypton 100 p. 100
CHAPITRE XX
I - ACTIVITE NORMALE.
ΠΙ - EFFETS.
IV - DETECTION.
IV. 1 - D. R. G.
IV. 1.1 - But de l'installation.
IV. 1. 2 - Principe.
IV. 1 . 3 - Caractéristiques.
IV. 1.4 - Mesures.
IV. 2 - Chambre gamma au château d'eau.
IV. 2.1 - Problème de l'atmosphère du château d'eau.
IV. 2. 2 - But de l'implantation de la chambre 7.
IV. 2. 3 - Sensibilité de détection.
IV. 2. 3.1 - Sensibilité en dégagement gazeux.
IV. 2. 3. 2 - Sensibilité en rayonnement 7.
V - ACTIONS DE SECURITE.
I - ACTIVITE NORMALE.
La connaissance de l'activité de l'eau du circuit coeur dans les conditions normales de
fonctionnement est importante.
Elle conditionne les épaisseurs de protection à respecter en de nombreux endroits. De
plus, elle permet d'évaluer l'ambiance de la salle DRG où on loge le détecteur et ses servitudes.
Pour PEGASE, il s'est d'ailleurs avéré nécessaire d'entourer le détecteur de 15 cm de plomb pour
obtenir un bruit de fond relativement faible.
L'activité spécifique à la sortie de la zone d'irradiation est la suivante :
16
. formation de N 1,1 10~ 4 C i / c m 3
7 3
. autres gaz 2, 2 10" Ci/cm
24 27
. noyaux de recul ( Na + Mg) qui sortent des struc-
-7 3
cures en AG soumises directement au flux 3, 7 10~ Ci/cm
3
-9 3
. produits de corrosion de l'AGg 7 10~ Ci/cm
(la participation des produits de
corrosion des surfaces en inox
est négligeable).
produits de fission provenant de la pollution superfi-
2 2
cielle des gaines, estimées à 10" JL d'U 235 par cm
suivant les normes de fabrication des éléments com-
NOTA
bustibles, soit 6 mg pour tout le chargement 6,4 10 Ci/cm
Les résultats des premiers essais effectués sur la Pile PEGASE ont montré que cette pol-
2
lution est de 4 à 5 cm d'uranium naturel soit 180 à 220 (1 g pour le premier jeu.
- 222 -
A l'extérieur du bâtiment pile, au niveau des aéroréfrigérants, l'activité de l'eau est es-
sentiellement due aux noyaux métalliques en suspension.
-7 3
. noyaux de recul 2, 5 10~ Ci/cm
. gaz qui peuvent encore se trouver dans l'eau s'ils n'ont
-9 3
pas dégazé dans l'atmosphère du réservoir de niveau . . . 8,4 10 Ci/cm
L'augmentation notable de l'activité de l'eau ne peut être provoquée que par la rupture
d'une gafhe d'élément combustible coeur qui peut être suivie d'un début de fusion de l'uranium.
Nous avons vu précédemment que la cause de ce défaut peut avoir deux origines dis-
tinctes :
a) Détérioration du circuit coeur sans répercussion sur les boucles en piscine. ,
b) Explosion d'une boucle en piscine, qui affecte la géométrie de l'assemblage des élé-
ments du coeur.
III - EFFETS.
Les calculs ont été effectués (voir note HISPANO-SUIZA EDN 10424) pour le cas maximum
de contamination. On suppose que le circuit coeur n'est pas rompu et ne présente pas de fuites vers
la piscine. Tous les produits relâchés par le combustible sont entraînés dans le circuit.
Les hypothèses adoptées sont les suivantes :
- Fusion instantanée de 100 g d'U 235 soit 5 plaques d'élément combustible normal, ayant
subi un burn-up de 30 p. 100 à la puissance 30 MW.
- Arrêt de la Pile à l'instant de l'accident.
3
- Contamination de 120 m d'eau, c'est-à-dire sensiblement le volume de l'eau du circuit
de veille qui refroidit le coeur en cas d'accident. Nous rappelons que cette eau contaminée est
entièrement confinée dans le bâtiment pile.
Immédiatement après le relâchement, l'activité de l'eau due aux produits qui sont essen-
-4 3
tiellement émetteurs gamma est de 4, 5 10" Ci/cm soit environ 55 kg Ci au total.
Elle se décompose ainsi :
Xénon 0,209 kg Ci/m 3
II
Krypton 0, 164
II
Iode 0,0706
4 heures après l'arrêt de la pile l'activité de l'eau a légèrement augmenté. Elle est de
6, 6 10" Ci/cm soit environ 80 kg Ci au total.
Elle se décompose ainsi :
IV - DETECTION.
IV. 1 - D. R. G.
IV. 1. 1 - ^ ^ j
- Détecter une rupture de gaine sur les éléments du coeur avec le maximum de sensibilité.
- Surveiller l'évolution d'une rupture.
- Permettre la localisation de l'élément défectueux lorsque le déchargement en est décidé.
- Déclencher éventuellement une chute des barres de sécurité lorsque la rupture a une
certaine importance, le seuil devant être fixé après un certain temps d'exploitation.
Ainsi les produits sur lesquels on opère le comptage sont bien représentatifs de la surface
d'uranium découverte.
L'air d'injection est rejeté vers la cheminée par la gaine de ventilation se trouvant immé-
diatement derrière le mur de la salle du détecteur et ses servitudes, au niveau 287, 75.
L'eau prélevée est rejetée à la piscine.
Un autre prélèvement est possible depuis la margelle de la piscine lorsqu'on a détecté une
rupture de gaine importante et qu'on désire la localiser.
Cette installation volante n'a d'autre but que de faire parvenir l'eau prélevée au-dessus de
chaque élément à l'aide d'une canne à l'installation normale, au niveau 287, 75. Naturellement le
coeur de la pile est ouvert et le réacteur fonctionne à très basse puissance. Par convection natu-
relle l'eau circule dans le coeur de bas en haut.
IV. 1 . 3 -
IV. 2. 1 - ^oWèm^^d^^Patj^ojp^^èj'e^^hftt^ajj^^^au^
II peut se passer deux phénomènes, qui se produisent d'ailleurs essentiellement dans
le réservoir de niveau :
a) en fonctionnement normal, accumulation de gaz de radiolyse et dégagement éventuel
d'Argon 41.
- 225 -
Tout risque de formation d'un mélange tonnant est exclu. Le circuit qui fait communiquer
les réservoirs avec l'atmosphère est muni d'un ventilateur de tirage. Celui-ci assure, en marche
normale, un renouvellement largement suffisant.
b) Après contamination du circuit, dégagement de gaz radioactifs.
Le ventilateur de tirage, peut être arrêté, si besoin est.
IV. 2. 3 -
IV. 2. 3.1 -
PROPEG a étudié le problème de la sensibilité de la détection fondée sur l'activité du dé-
gagement gazeux N, A, O, Xe, Kr au réservoir de niveau (NT PROPEG ne 180).
Pour pouvoir distinguer le signal utile du signal parasite, il faut une surface découverte
2
de viande de plus de 100 cm . C'est une sensibilité nettement insuffisante pour surveiller les élé-
ments combustibles de la pile. Elle permet la détection d'une détérioration brutale et importante
à l'intérieur du coeur.
IV. 2. 3. 2 - Seji8ib^ité_enj?ayojmement_gj,mina.
L'augmentation de l'activité gamma dans le château d'eau n'est décelable qu'en cas d'acci-
dent brutal et important se traduisant par une pollution considérable du circuit du coeur.
V - ACTIONS DE SECURITE.
Cette insuffisance de sécurité en cas de dégagement brutal de gaz radioactifs a été discu-
tée au cours de la réunion de la Sous-Commission de Sûreté des Piles qui s'est tenue à SACLAY
le 30 novembre 1962. Il a été décidé d'étudier l'installation d'une action "chute de barres" automa-
tique branchée sur les chambres du château d'eau avec passage rapide en circuit de veille.
Réservoir
Débit nomi- Bac de désactivation de niveau
nal mais
ΓΤ
ι ι ι ι ι ι ι ι ι ι ι ι ι ι ι ΐ Μ β β ί ι Ι β ί ι ι wtirnri/M
pression
minimum Sortie des
Arrivée pompes
Salle DRG I
Signal chambre 7 du chateau d'eau
'•ι··*'ι'"'''*'"'''''''"
I
Ré- |
on I gion Région III
II
Signal DRG I
·' '' *·
sûrement r-r.
peut-être t
50 —: ΓοΤΓ Tto"
I
Début du dégagement des
Temps en seconde
produits de fission
- 227 -
CHAPITRE XXI
I - ACTIVITE NORMALE.
III - EFFETS.
IV - DETECTION.
IV. 1 - D. R. G. Boucle.
IV. 1.1 '- Buts de l'installation DRG Boucle.
IV. 1. 2 - Principe.
IV. 1. 3 - Caractéristiques de l'installation.
IV. 1 . 4 - Mesures.
V - ACTIONS DE SECURITE.
V. 1 - Alerte donnée par le signal D. R. G.
V. 2 - Par les chambres 7.
VI - MESURES DE SECURITE.
VI. 1 - Balayage du circuit.
VI. 2 - Filtration à l'entrée de la salle D. R. G.
VI. 3 - Protection du personnel.
VI. 3. 1 - Aux étages D. R. G.
VI. 3. 2 - Autour de la salle de stockage de CO 2 actif.
VI. 4 - Temps de rejet imposé.
- 231 -
I - ACTIVITE NORMALE.
Le CO_ contenu dans les boucles s'active par suite de son passage dans le flux de neutrons
provenant du coeur de la pile.
L'activité spécifique normale est la suivante :
- Boucle EDP 3 : 4 mpérature 285°C
Ci/cm , à la température 285°C
2
à la pression 25 kg/cm
g
- Boude EL 4 : 1,7 Ci/cm , à la température 380°C
& la pression 60 kg/cm
Elle est essentiellement due à la formation d'azote 16.
La teneur en argon du CO» acheté est de 1 ppm. Après stockage et distribution, elle est
estimée à 5 pp~a maximum.
L'augmentation notable de l'activité du CO_ ne peut être provoquée que par la rupture de
gaine des éléments à tester.
Les produits de fission contaminent alors le gaz.
ΠΙ - EFFETS.
- Boucle EL 4 -
Les gaz de fission, qui diffusent et s'accumulent sous la gaine, proviennent d'un
crayon de l'élément combustible. Us sont totalement libérés dans le COg, après un temps de fonc-
tionnement correspondant au burn-up 1 200 MWJ/T et un temps de refroidissement de 100 secondes.
EMeV 0,3 0, 8 1, 2 1. 6 2 2, 5 3 2 4
Boucle 13 12 1 11
EL 4 7/s 1,02.10 13 1. 5 1 . i o
13
4 , 10. 10 3 ; 8 6 . 10 7, 3. io 1 9 , 0 2 . 10 1, 6. io 1 1 6, 2. IO
9
Boucle négligea- 14 14 14 13 13 13 13
y/s 5, 7. i o 2, 2 5 . 10 1, 4 7 . 10 7, 15 . 10 4, 25. 10 2. 85 . i o 1, 7 3 . 1 0
EDF ble
L'activité du CO_ d'une boucle EL 4 varie peu pour un temps de refroidissement allant
jusqu'à 2 heures.
Sauf pour les deux derniers groupes, la variation maximum est de l'ordre d'un facteur 2.
IV - DETECTION.
IV. 1 - D. R. G. Boucle.
Il existe douze installations autonomes, adaptables aux deux types de boucles à irradier
(EDF, EL 4). Huit d'entre elles correspondent chacune à un emplacement de boucle déterminé
autour du coeur. Les quatre autres sont en secours ; chacune d'entre elles permet de relayer l'une
ou l'autre de deux installations normales affectées à deux boucles voisines.
Les électroniques étant au nombre de huit, le passage d'installation normale en installa-
tion de secours se fait manuellement au niveau de la salle de réglage.
IV. 1. 1 - But^jijJ^nsJaUationJD.JLG^^oucle.
- Détecter une rupture de gaine avec la sensibilité maximum.
- Mesurer en permanence l'activité globale du gaz circulant dans la boucle.
- Détecter et évaluer une éventuelle diffusion, ce qvi revient également à donner
en permanence un ordre de grandeur de la pollution radioactive de la boucle.
Ce dispositif présente, en particulier, l'avantage de signaler les points chauds par où
débute la diffusion.
IV. 1. 2 - Principe.
C'est le même principe que la DRG coeur, mais le prélèvement de gaz est fait direc-
tement sur les boucles.
Il y a un détecteur par circuit émergé.
Ce détecteur est balayé par du CO2 propre.
- 233 -
IV. 1 . 3 -
κ
- Vie moyenne des ions collectés : 1,5 s.
τηττ»2 d'uranium métal
- Sensibilité calculée
naturel nu et froid.
Le cycle général dure 40 minutes. Les mesures se succèdent toutes les deux minutes sur
les vingt plages régulièrement disposées sur la surface du tambour où les ions sont collectés. H
y a trois types de plages qui permettent d'obtenir les activités des ions collectés F (majorité de
vies courtes) et la proportion relative des activités des corps à vies longues P / F .
F- —^— F
«o °
Cette mesure est délivrée par chaque baie DRG Boucle. Elle peut être prise en charge
par «m enregistreur du tableau pile.
L'indication est reportée sur le tableau boucle. Elle est accompagnée d'une alerte rupture
de gaine, reportée sur chaque tableau boucle et au tableau pile.
b) - Mesure de l'activité globale du gaz.
Cette mesure est intéressante, car elle peut être rapprochée des mesures de débit et
de température sur le combustible.
Elle est délivrée également par la tête de comptage, placée sur le volume de formation
des ions.
Elle est reportée à chaque baie DRG boucle, avec indication de la gamme de mesure.
Le tableau pile donne le signal d'alerte correspondant.
c) - Mesure de l'activité du filtre placé avant le détecteur.
Le circuit boucle détecteur étant direct, le filtre peut être colmaté par des poussières
radioactives.
Cette mesure avec signal d'alerte est délivrée par chaque baie DRG boucles. L'alerte
- 234 -
V - ACTIONS DE SECURITE.
V. 2 - P a r l e s chambres γ .
Elles sont placées :
- dans la salle DRG, au niveau 296, 45
- dans la salle DRG, au niveau. 292, 75
- dans la salle de mesures pour boucles en stockage au niveau 296, 45.
Ces chambres signalent deux niveaux d'irradiation 1 LMA et 10 LMA. L'indication est à
la fois locale et reportée au tableau de contrôle pile.
VI - MESURES DE SECURITE.
On n'a pas besoin d'accéder à cet étage pendant le fonctionnement des boucles. Il n'y a
que les réservoirs-tampons et les compresseurs CORBLIN. La seule intervention possible sera
nécessitée par des motifs purement mécaniques. La réparation et la rechange seront faites en un
temps où la contamination ne sera pas à craindre.
- 236 -
- Niveau 296,45 -
Un accès occasionnel en fonctionnement normal est envisagé dans la salle des tableaux de
vannes et des ensembles détecteurs.
La partie active des ensembles détecteurs est constituée par les volumes de formation des
ions. Ils sont entourés par 15 cm de plomb afin de protéger les détecteurs proprement dits. La
seule source à considérer est donc le gaz circulant dans le s tuyauteries enfermées dans les douze
armoires de vannes, devant lesquelles aucune protection n'a été implantée.
En fonctionnement normal, c'est-à-dire compte-teru de la seule activité intrinsèque du
CO2< le taux d'irradiation à 50 cm du tableau de vannes est évalué à 30 mR/h. A cette valeur, il
faut ajouter l'irradiation due aux collecteurs qui circulent derrière la paroi de béton de la piscine.
Cette irradiation peut être estimée à 20 mR/h. On notera que ceci se fait surtout sentir vers les
extrémités de la salle, car les collecteurs ne passent pas partout.
On peut donc estimer l'ambiance au voisinage des tableaux de vannes de 30 à 50 mR/h en
fonctionnement normal.
Dans le cas d'une rupture de gaine sur les 19 crayons d'un élément EL 4, au maximum de
burn-up, le taux d'irradiation atteint 50 R/h à 1 mètre du tableau de vannes intéressé. Si l'on dé-
sire alors se rendre dans la salle DRG, on vidangera donc au préalable l'installation contaminée.
Cette opération peut se commander depuis la salle de contrôle "Boucles".
V I . 3. 2 -
II n'est pas possible de rejeter directement à la cheminée le CO2 contaminé d'une
boucle, étant donné les durées de rejet excessives qu'impose l'activité des produits de fission
contenus dans le gaz.
3
La vidange des boucles s'effectue donc dans deux bidons de stockage de 10 m chacun.
Les boucles irradiées sont d'ailleurs vidangées systématiquement dans ce volume de
stockage préalablement à toute manutention. On les balaie ensuite avec du CO2 propre, qui est éga-
lement stocké après usage, puis on les remplit avec du CO,, neuf.
Ci
Ces bidons sont implantés à l'étage 292, 75, à l'intérieur de l'enceinte étanche, dans
l'angle limité par le bassin de stockage, le canal de transfert aux ateliers chauds et la branche
Nord du canal de transfert dans l'atelier chaud. Cette disposition permet d'économiser la protec-
tion sur trois des six faces de la salle. Au-dessous de celle-ci se trouve le local de préparation
du CO_ neuf (au niveau 283) ; au-dessus se trouve la salle de mesures pour boucles en stockage.
Les trois parois restant à protéger : plancher, plafond, paroi Nord, sont en béton ordi-
naire d'épaisseur 1, 40 m. Cette protection permet de ne pas dépasser un taux d'irradiation de
6 mR/h autour de la salle de stockage, les bidons contenant du CO- pollué par les produits "de fis-
sion relâchés par la rupture de 19 crayons EL 4.
Les tuyauteries d'évacuation sont protégées par des coquilles de plomb de 10 cm d'épais-
seur.
- 237 -
Durée totale de
Temps de Stockage Temps de Vidange l'opération
(stockage + vidange. ).
CHAPITRE XXII
INTRODUCTION.
I - ACTIVITE NORMALE.
I. 1 - Etude PROPEG.
1.1. 1 - Organisation des courants.
1.1. 2 - Activité à la surface de la piscine.
I. 2 - Etude SOGREAH.
I. 2. 1 - Buts de l'étude.
I. 2. 2 - Méthode d'étude.
I. 2. 3 - Résultats.
I. 3 - Conclusion.
III - EFFETS.
IV - DETECTION.
V - ACTIONS DE SECURITE.
VI - MESURES DE SECURITE.
VI. 1 - Eviter la contamination des circuits.
VI. 1 . 1 - Circuit piscine.
VI. 1 . 2 - Circuit coeur.
VI. 1 . 3 - Circuit du bassin de stockage.
VI. 2 - Contrôle de l'irradiation du personnel.
- 241 -
I - ACTIVITE NORMALE.
I. 1. 1 - Oxg^^sj-tiot^de^courants.
L'étude a été traitée pour un cas de circulation idéale de l'eau, c'est-à-dire :
- Puissance 30 MW en régime d'irradiation continue.
- Piscine parfaitement isolée du bassin de stockage.
- Huit boucles en place autour du coeur.
- Ecoulements dans la piscine en régime permanent, aucun mouvement d'objet quelconque
ne vient les perturber.
3
- Echange de 100 m /h entre la partie supérieure de la piscine, présumée calme et la
partie inférieure circulante.
- 242 -
Les corps à courte période n'interviennent pas dans l'activité en surface. L'aspiration au
fond de la piscine, des noyaux actifs nouvellement formés (essentiellement azote 16, oxygène 19)
empêche la formation d'un courant ascendant prenant naissance autour du coeur.
L'apport d'activité à la région 4 se fait par le débit d'échange avec le débit principal.
La valeur de ce débit d'échange est un paramètre important.
I. 2 - Etude SOGREAH.
I. 2. 1 - Butsjte_l^éjtudje^
L'étude des écoulements dans la piscine avait essantiellement pour but la définition
et la mise au point des dispositifs destinés à assurer l'introduction et l'évacuation du débit de
1 000 m /h devant circuler dans la piscine pour assurer son refroidissement.
Ces dispositifs devaient être conçu de manière à :
- empêcher l'azote 16 produit autour du coeur de remonter à la surface.
- réduire le mélange entre l'eau en circulation et l'eau de la couche superficielle.
- éviter d'avoir une température d'eau en surface supérieure à 60°C.
- éviter que les courants de circulation ne perturbent le fonctionnement en convection na-
turelle des échangeurs de boucle, et ceci dans toutes les configurations possibles de boucles autour
du coeur (boucles avancées ou reculées).
En outre, les essais devaient donner une estimation du taux de mélange à la surface afin
de permettre une évaluation du taux d'irradiation sur les bords de la piscine.
ETUDE
SCHEMA FONCTIONNEL DE LA RE
meat ou g
V2: O.SOm/i
L.
- 243 -
iROPEG
βΤΙΤΙΟΝ DES DEBITS DANS LA PISCINE
FIGURE ΧΧΠ. 1
- 245 -
I. 2. 2 - Méthode_d'Jtud£.
Les études ont été essentiellement expérimentales tout en reposant sur des études
théoriques déjà effectuées par SOGREAH pour le projet EL 4 et relatives aux conditions de simili-
tude de la convection naturelle.
Elles ont comporté :
a) des essais de mise au point des dispositifs d'évacuation de l'eau, effectués à l'air, en
similitude de Reynolds (essais isothermes).
b) des essais de mise au point des dispositifs d'introduction de l'eau, effectués dans une
cuve représentant la piscine à l'échelle 1/6 et comportant une maquette du bloc-pile avec baffles et
maquettes de boucles EL 4.
Dans ce modèle ont été reproduits à l'aide de jets d'eau chaude :
- les effets des échangeurs (schématisant leur débit en convection naturelle).
- l'échauffement de l'eau dans la masse.
Les taux de mélange ont été déterminés par mesure de variation de résistivité, l'eau de
la piscine étant initialement concentrée en chlorure de potassium, les injections étant faites avec
de l'eau pure.
Résultats.
Les essais ont montré que :
- la présence d'un baffle délimitant la zone de production de l'azote 16 est indispensable,
car la simple aspiration de l'eau à la base du caisson ne crée un champ de vitesses dirigées vers
le bas qu'au voisinage seulement du trou d'aspiration et est sans effet dans la région du coeur.
- l'adjonction de busettes d'injection à la partie supérieure ne crée un champ de vitesses
dirigées vers le bas qu'au voisinage immédiat des écrans de plomb.
- le mélange à la surface est dû essentiellement à un jet central ascendant induit par les
injections de busettes (horizontales ou inclinées de 30° sur l'horizontale) et ne se trouve pratique-
ment pas influencé par les remontées d'eau chaude au-dessus des échangeurs.
- le jet central est descendant avec des busettes dirigées vers le bas.
- le fonctionnement des échangeurs en conveciion naturelle semble peu perturbé par l e ;
injections horizontales ou inclinées, mais est par contre fortement perturbé par des injections vers
le bas.
- le recul d'une boucle entraîne une excentration du jei central qui suit la boucle. Ce jet
peut être recentré par arrêt des injections sur le cOté opposé (cas des injections inclinées).
1.3 - Conclusion. . *•
Avec la solution adoptée (voir chapitre "Eaux") c'est-à-dire ^combinaison de busettes diri-
gées vers le bas derrière des boucles et de busettes inclinées vers le bas à 30° sur l'horizontale :
- le temp** de dédoublement est de 55 minutes.
- les vitesses du jet central ascendant sont très faibles.
- le recul d'une boucle a peu d'influence sur la position du jet central.
- 245 -
I. 2. 2 - Méthode_dl_étude.
Les études ont été essentiellement expérimentales tout en reposant sur des études
théoriques déjà effectuées par SOGREAH pour le projet EL 4 et relatives aux conditions de simili-
tude de la convection naturelle.
Elles ont comporté :
dj des essais de mise au point des dispositifs d'évacuation de l'eau, effectués à l'air, en
similituck ;'e Reynolds (essais isothermes).
î>) des essais de mise au point des dispositifs d'introduction de l'eau, effectués dans une
cuve représentant la piscine à l'échelle 1/6 et comportant une maquette du bloc-pile avec baffles et
maquettes de boucles EL 4.
Dans ce modèle ont été reproduits à l'aide de jets d'eau chaude :
- les effets des échangeurs (schématisant leur débit en convection naturelle),
l'échauffement de l'eau dans la masse.
Les taux de mélange ont été déterminés par mesure de variation de résistivité, l'eau de
la piscine étant initialement concentrée en chlorure de potassium, les injections étant faites avec
de l'eau pure.
Résultats.
Les essais ont montré que :
- la présence d'un baffle délimitant la zone de production de l'azote 16 est indispensable,
car la simple aspiration de l'eau à la base du caisson ne crée un champ de vitesses dirigées vers
le bas qu'au voisinage seulement du trou d'aspiration et est sans effet dans la région du coeur.
- l'adjonction de busettes d'injection à la partie supérieure ne crée un champ de vitesses
dirigées vers le bas qu'au voisinage immédiat des écrans de plomb.
- le mélange à la surface est dû essentiellement à un jet central ascendant induit par les
injections de busettes (horizontales ou inclinées de 30° sur l'horizontale) et ne se trouve pratique-
ment pas influencé par les remontées d'eau chaude au-dessus des échangeurs.
- le jet central est descendant avec des busettes dirigées vers le bas.
- le fonctionnement des échangeurs en convection naturelle semble peu perturbé par les
injections horizontales ou inclinées, mais est par contre fortement perturbé par des injections ver
le bas.
- le recul d'une boucle entraîne une excentration du jet central qui suit la boucle. Ce jet
peut être recentré par arrêt des injections sur le côté opposé (cas des injections inclinées).
I. 3 - Conclusion.
Avec la solution adoptée (voir chapitre "Eaux") c'est-à-dire combinaison de busettes diri-
gées vers le bas derrière des boucles et de busettes inclinées vers le bas à 30° sur l'horizontale :
- le temps de dédoublement est de 55 minutes.
- les vitesses du jet central ascendant sont très faibles.
- le recul d'une boucle a peu d'influence sur la position du jet central.
- 246 -
Nous avons vu précédemment que certains accidents risquent de détruire l'étanchéité en-
tre la piscine et le coeur, la piscine et les boucles.
Si ces accidents s'accompagnent de rupture de gaine du combustible, la piscine peut être
fortement contaminée.
Les cas maxima à envisager sont :
- sur le coeur :
. rupture de gaine ou début de fusion.
. rupture de la partie du circuit de refroidissement contenue dans la piscine.
- sur la boucle :
. explosion.
Bien que l'explosion détériore les éléments combustibles du coeur, et que le caisson ut
les joints du bloc-pile risquent de fuir légèrement, la contamination de la piscine est due en ma-
jeure partie au relâchement des gaz de fission contenus dans la boucle.
ΠΙ - EFFETS.
On peut prévoir que les accidents provoquent une perturbation des courants dans la piscine.
Mais il est difficile de prévoir leur nouvelle organisation immédiatement après l'accident, d'autant
plus qu'ils doivent dépendre du point où se produit l'ouverture des circuits de réfrigération coeur
ou boucle.
Le seul effet qui a été calculé est la contamination qui en résulte c'est-à-dire la contami-
nation maximum de l'enceinte étanche (voir CHAPITRE XXIII).
IV - DETECTION.
V - ACTIONS DE SECURITE.
Une action automatique chute de barres est prévue lors du dépassement du troisième
seuil γ 1 000 LMA, par coincidence 2/3.
Ce niveau de contamination commande l'évacuation générale et verrouille la ventilation
normale nucléaire, car il est probable que des gaz radioactifs ont alors franchi la troisième bar-
rière de protection constituée par l'eau de la piscine et se sont répandus dans le hall-pile. (Ce cas
de contamination est exposé dans le chapitre XXIII).
De toute façon, le chef de pile est averti de l'augmentation de l'activité de la couche su-
perficielle de l'eau de la piscine par les alarmes 1 LMA et 10 LMA, la mesure étant faite au ni-
veau de la margelle de la piscine.
- 247 -
VI - MESUBES DE SECURITE.
VI. 1 . 1 -
II faut essentiellement :
- éviter la contamination des aéroréfrigérants,
- refroidir les écrans de plomb.
Pour cela :
- on arrête la circulation de l'eau de la piscine.
- on maintient la circulation de l'eau dans les écrans de plomb en agissant sur les vannes
de by-pass des aéroréfrigérants.
Mais pour que le fonctionnement de la pompe en service reste normal, il faut fermer la
vanne de réglage du débit. La perte de charge due à la tuyauterie de by-pass compense alors celle
normalement créée par les aéroréfrigérants.
CHAPITRE ΧΧΙΠ
I - IRRADIATION NORMALE.
Π - CAUSES DE L'AUGMENTATION DE L'IRRADIATION.
ΠΙ - EFFETS.
III. 1 - Effets dus à la surpression.
III. 2 - Irradiation.
ΙΠ. 2.1 - Irradiation maximum externe -cas limite.
III. 2. 2 - Irradiation maximum externe -cas prévisible.
III. 2. 3 - Irradiation maximum interne.
IV - DETECTION.
V - ACTIONS DE SECURITE.
VI - CONSIGNES DE SECURITE.
VI. 1 - Evacuation du personnel travaillant dans l'enceinte étanche.
VI. 2 - Maintenance de la dépression dans l'enceinte étanche.
- 251 -
I - IRRADIATION NORMALE.
Pendant le fonctionnement de la pile, le personnel se trouvant dans l'enceinte étanche, est
soumis à trois sources d'irradiation :
- Contamination de l'atmosphère par les fuites contractuelles de CO_ actif des boucles
(100 g. par jour et par boucle).
- Irradiation au niveau de la margelle de la piscine, par l'eau active circulant dans les
tuyauteries.
- Irradiation par le plan d'eau de la piscine.
Four les deux premiers points, la sécurité biologique est assurée par :
- Le renouvellement accéléré de l'air puisé et extrait par la ventilation nucléaire normale
(les bouches d'aspiration sont placées le plus près possible des fuites de CO» actif).
- Une protection efficace tout autour de la margelle.de la piscine.
ΠΙ - EFFETS.
III. 2 - Irradiation.
Plusieurs études ont été faites par P.ROPEG et le SCRGR.
- 253 -
7/s pour
8,5 kg 2, 10. 1 0 1 7 1, 30. 1 0 1 7 6.6I.1016 3,65.10 1 6 4, 35. 1 0 1 5 l,58.1016
d'U235
Le taux d'irradiation externe au sol dans le nuage radioactif infini est de 10 R/mn.
ΙΠ. 2. 2 -
n s'agit de la libération brutale dans le hall de l'enceinte étanche de :
- 50 p. 100 des xénon et krypton,
- 10 p. 100 des brome et iode,
emmagasinés dans une boucle EL 4 contenant 500 kW de produits de fission, en cours d'irradiation.
En admettant qu'il y ait diffusion instantanée dans tout le volume du hall, le taux d'irradia-
tion est de :
- à la limite du hall : 90 R/h,
- au centre du hall : 330 R/h.
Au moment où la bulle de produits de fission arrive à la surface de la piscine, le taux
d'irradiation au niveau de la margelle est de 900 R/h.
III. 2. 3 - ^ j ^ ^ ^ ^ _
Etant donné l'intensité d'irradiation régnant dans le hall au moment de l'explosion
d'une boucle EL 4, le temps de séjour doit être très bref. Le temps nécessaire à l'évacuation du
personnel hors des zones dangereuses est estimé à environ une minute.
- 254 -
1 760
132j 105
1 200
72
183
IV - DETECTION.
- P a r les D Ρ G R
V - ACTIONS DE SECURITE.
Ces chafhes y et les DPGR provoquent une préalerte au dépassement des seuils 1 LMA et
10 LMA. La signalisation est à la fois locale et en salle de contrôle pile.
Les chafhes gamma des ateliers chauds donnent simplement une signalisation locale.
VI - CONSIGNES DE SECURITE.
CHAPITRE XXIV
I - LA SALLE DE COMMANDE.
I. 1 - Situation.
I. 2 - Ambiance en cas d'accident.
ΠΙ - LE BATIMENT VENTILATION.
III. 1 - Situation et aménagement.
III. 2 - Efficacité des filtres à iode
III. 3 - Taux d'irradiation.
V - ACTIONS DE SECURITE.
- 259 -
- d'accès libre
- d'accès contrôlé
- la salle de commande
- la galerie des vannes et le bâtiment ventilation.
I - LA SALLE DE COMMANDE.
1.1 - Situation.
La salle de commande de la Pile PEGASE située dans le bâtiment électrotechnique est ad-
jacente au hall-pile sur lequel elle conserve la visibilité à travers une fenêtre.
Elle en est séparée par un mur d'épaisseur faible qui ne remplit à priori aucune fonction
de protection.
L'ambiance radioactive en fonctionnement normal de la pile est négligeable, l'accès est
libre.
La faible efficacité du filtre secours était imputable à des fuites possibles de l'air pollué
entre le filtre et la carcasse. Cette étanchéité a été reprise.
Nous rappelons que les calculs de pollution atmosphérique ont été faits avec une efficacité
de 103.
- 262 -
V - ACTIONS DE SECURITE.
CHAPITRE XXV
II - EFFETS.
II. 1 - Irradiation externe par rapport au lieu de confinement l'enceinte étanche.
II. 2 - Irradiations externe et interne par rapport au rejet.
II. 2.1 - Rupture de gaine sur une boucle EL 4, associée a une fuite de
l'installation avec maintien d'un fort débit de ventilation.
Π. 2. 2 - Cas limite.
II. 2. 3 - Cas d'irradiation des populations provenant d'un rejet d'activité
normale.
II. 3 - Contamination du réseau hydrographique.
ΠΙ - DETECTION.
IV - ACTIONS DE SECURITE.
V - CONSIGNES DE SECURITE.
V. 1 - Vidange du CO actif.
V. 2 - Surveillance de la radioactivité des eaux de la Durance.
- 265 -
L'irradiation des personnes vivant à l'extérieur de la Pile peut avoir deux causes distinc-
tes :
- l'enceinte étanche est fortement contaminée par des produits de fission. Elle est assimi-
lable à une source radioactive émétrice de rayons 7 (cet effet d'irradiation externe s'atténue très
rapidement en fonction de la distance),
- la ventilation évacue à l'extérieur des produits de fission gazeux qui atteignent les popu-
lations.
Dans ce cas, à l'irradiation externe peut s'ajouter l'irradiation interne des populations
ainsi que la contamination du réseau hydrographique.
II - EFFETS.
Les conclusions de la théorie classique de SUTTON sont utilisées pour l'étude de la dif-
fusion atmosphérique.
L'influence du relief a été négligée. L'étude in situ actuellement en cours permettra de la
chiffrer correctement.
II. 2. 1 - _aj^
Irradiation interne en
mrem. 1 4 100 300
Irradiation externe en
mrem. 19 9
Π. 2. 2 - Ç ^ ^
Le cas traité ici représente, non pas l'accident maximum prévisible, mais une borne
supérieure de l'accident maximum matériellement possible.
Les hypothèses sont les suivantes :
- Sources radioactives :
. Totalité des produits de fission gazeux de 8 boucles EL 4.
. Totalité des produits de fission gazeux du coeur.
Ces sources sont supposées réparties dans l'enceinte étanche.
- Rejet par la ventilation nucléaire de secours, c'est-à-dire sous un faible débit, soit :
. Débit de 500 m 3 /h.
g
. Filtres d'efficacité 10 pour les halogènes.
NOTA - Les filtres qui sont installés sur le circuit de secours ont une efficacité comprise entre
5.10 3 et 10 4 .
Les doses intégrées en 12 heures au point maximum de concentration au sol sont les
suivantes :
- 268 -
II. 2. 3 - Çjis_d^j.rj^dtetton_d^sjpj^uteti£ns_^^
Les données sont les suivantes :
- Source radioactive :
. 5 p. 100 des produits de fission volatils contenus dans une boucle EL 4.
On a vu Chapitre XVIII que 5 p. 100 correspondent à la valeur la plus vraisemblable de
la quantité des produits de fission accumulés sous la gaine d'uh élément EL 4 et qui peuvent s'échap-
per d'une rupture.
- Rejet par la ventilation nucléaire de secours :
. Les doses intégrées en 12 heures au point maximum de concentration au sol
sont déduites des résultats précédents.
Conditions Météo
Temps sec
NIVEAU DE CONTAMINATION Temps
(CMA Professionnelle) pluvieux
Vent 1 m / s Vent 3 m / s
III - DETECTION.
Elle se fait par les chaînes de détection de poussières et de gaz radioactifs (DPGR).
Deux chaînes sont placées dans le bâtiment Pile, au niveau 287, 75 avant l'entrée des sal-
les de temporisation :
- DPGR A6 sur la gaine extraction hall bassins.
- DPGR A7 sur la gaine extraction salle DRG boucles.
Une troisième chaîne est placée au dernier étage du bâtiment ventilation :
- DPGR A8 sur la gaine de départ vers la cheminée.
IV - ACTIONS DE SECURITE.
Il n'y a pas d'action automatique de chute de barres directement liée à la détection d'une
activité trop grande du rejet.
C'est le chef de quart qui prend la décision d'arrêter le réacteur si l'augmentation de
l'activité provient d'un accident nucléaire sur le coeur ou sur une boucle en cours d'irradiation.
Il peut aussi stopper le rejet du CO- stocké dans les ballons ou commander l'extraction
par le circuit de secours.
De toutes façons, il est averti du niveau de contamination de l'air extrait, par les deux
seuils de préalerte 1 LMA et 10 LMA envoyés en salle de contrôle pile par les chaînes.
Le dépassement du troisième seuil 1 000 LMA sur l'un quelconque des circuits de ventila-
tion nucléaire normale met automatiquement en marche la ventilation de secours. L'extraction ne
se fait alors qu'à travers les bouches d'aspiration de la partie contaminée de l'enceinte étanche.
- 270 -
V - CONSIGNES DE SECURITE.
CHAPITRE XXVI
CONTAMINATION DU SOL
CONTAMINATION DU SOL
Aucune étude précise ne peut être faite sur la contamination maximum possible du sol à
la suite d'une émission radioactive.
Toutefois, à la suite des études géologiques, hydrogéologiques et géophysiques faites à
l'emplacement de PEGASE, on peut dégager les prévisions suivantes :
1.1 - Iode.
U ne sera pas fixé et suivra l'eau dans sa progression.
H faudra une semaine à l'iode pour franchir 2 mètres de sol.
I. 2 - Caesium, strontium.
Us seront fixés dans une couche de sol ne dépassant pas 30 cm, P a r la suite, ils pourront
être entraînés de façon lente et discontinue par les eaux de pluie.
On estime qu'il faudra un an pour qu'ils atteignent le sous-sol, où se trouve la nappe dite
des cailloux, qui constitue la partie supérieure de la nappe phréatique.
Etant donné les bouleversements de t e r r a i n apportés par les travaux, ces données peuvent
être modifiées assez considérablement et devront, par conséquent, être toutes vérifiées.
II. 1 - Iode.
Il aura atteint la nappe des graviers en trois ou quatre jours, et il atteindra le point d'eau
de la Grande Bastide au bout de 15 jours (variable avec les saisons). Au bout de 8 semaines l'iode
n'aura pas encore atteint la DURANCE.
La progression s e r a encore plus lente si l'iode, par suite d'un accident de terrain, atteint
la nappe, des sables, partie inférieure de la nappe phréatique.
- 274 -
Π. 2 - Caesium, strontium.
On connaît mal la capacité de rétention de la zone des graviers. Leur progression sera
nettement plus lente que celle de l'iode et l'on peut avancer le chiffre de plusieurs dizaines d'années
avant que le strontium arrive à la DURANCE, la progression du caesium pouvant être un peu plus
rapide.
ANNEXE I
I - INTRODUCTION.
II - THEORIE.
II. 1 - Définition de la région étudiée.
Π. 2 - Equations thermodynamiques.
II. 2.1 - Côté fluide.
II. 2. 2 - Côté plaque.
II. 2. 3 - Echange plaque-fluide.
ΙΠ - METHODE DE RESOLUTION.
III. 1 - Détermination du régime initial.
III. 2 - Evolution en régime accidentel.
V - MODE DE CALCUL.
V. 1 - Division en altitude et temps.
V. 2 - Production de chaleur.
V. 2.1 - Chaleur totale.
V. 2. 2 - Chaleur passant de la plaque au fluide.
V. 2. 3 - Flux thermique de fusion. .
V. 3 - Pertes de charge.
V. 3.1 - Perte de charge du canal nominal.
V. 3. 2 - Perte de charge des canaux chauds.
V. 3. 3 - Coefficient de frottement;
- 276·-
V. 4 - Puissance du réacteur.
V. 5 - Cinétique du réacteur.
V. 6 - Chute des barres.
VII - CONCLUSION.
- 277 -
I - INTRODUCTION.
Le programme ART £1] permet de calculer les cas accidentels de fonctionnement du coeur
d'un réacteur nucléaire dont les répercussions sont moins rapides qu'une excursion de puissance,
mais qui risquent, à priori, de provoquer la détérioration de la masse combustible.
H a été étudié par "BETTIS ATOMIC POWER LABORATORY". Π est traité par l'ordina-
teur IBM 704.
Ce programme est applicable à tout réacteur du type suivant :
- Refroidi et modéré par le même fluide,
- Eléments combustibles formés de plaques fissiles,
c'est-à-dire pour lequel le coeur peut être divisé en canaux de section rectangulaire.
Pour l'utiliser, il est nécessaire de connaître en fonction du temps :
- La température du réfrigérant à l'entrée du coeur,
- Le débit dans le coeur,
- La réactivité introduite par le mouvement des barres de contrôle.
Ces trois fonctions permettent d'étudier les cas d'insertion accidentelles de réactivité et
les cas d'accidents du refroidissement par rupture de tuyauterie, jusqu'à l'instant de l'inversion
II - THEORIE.
L3
§ 3
ι σ* φ
cd •σ
rcu]
e
•a ce
h
Φ >
C α
Φ Ό
Φ '
CO JH Φ S •ο
Ό c h
Φ 3 cd 3
ass;
ipai seui
3)
1
α cd ι
α
su
ι
"εφ
Eau ι ε
Φ
Jί _
χ
Π. 2 - Equations thermodynamiques.
Les hypothèses retenues pour traiter l'étude des accidents de réactivité et de refroidisse-
ment du coeur de la Pile PEGASE sont sensiblement celles du programme ART. 04.
Pour ne pas compliquer le calcul, l'hypothèse du glissement entre la vapeur et l'eau en
fonctionnement en double phase n'a pas été retenue.
Les notations adoptées sont celles du programme ART. 04.
Π. 2.1 - Ç J ^
Les hypothèses et équations générales qui définissent l'un quelconque des canaux
sont :
- Les enthalpies H et débits massiques spécifiques G, c'est-à-dire débit-masse par unité
de surface de la section, dépendent de la hauteur ζ et du temps t :
H = H (z,t) - G = G (z,t)
- Le sens de la circulation du fluide reste toujours parallèle à l'axe positif des ζ et l'accé-
lération de la pesanteur se dirige vers les ζ positifs.
- Aucune variation des caractéristiques et de la vitesse du fluide n'est considérée en y.
- La vitesse du fluide, qui est nulle contre la paroi, croît rapidement pour atteindre la
valeur vG à une très faible distance de celle-ci, ν étant le volume spécifique.
- En fonctionnement en double phase, le mélange reste homogène et il n'y a pas de glisse-
ment entre la vapeur et l'eau.
- La transmission calorifique par conduction suivant l'axe des ζ est négligée.
Dans ces conditions, les équations qui caractérisent le fluide sont :
Conservation de masse :
L + ο
A* „ ο
+
gt ν δζ
Conservation des moments :
Conservation de l'énergie :
Equation d'état :
Tw = Tw (H, ρ) ν = ν (H, p)
= 0 ou G = G (t)
L
-hf ο
-S- dz
Conservation de l'énergie.
(4) , B
< 5) H = H.
ο Ί.
Equation d'état.
Π. 2. 2 - Ç6té_plac|ue.
Les échanges thermiques sont traités dans une géométrie à une dimension perpendi-
culaire à la plaque.
Hyptohèses :
- Toute la chaleur prenant naissance dans la viande exclusivement et de façon homogène
est concentrée sur le plan de séparation viande-gaine.
- La capacité calorifique de la gaine est négligée.
- On considère une température moyenne Tm dans la plaque (viande-gaine).
Dans ces conditions, les équations thermiques dans la plaque s'écrivent :
(7)
M . Ac (Tm - Ts)
Π. 2. 3 -
L'échange est représenté par :
- sans ebullition locale :
(8)
0 = h (T s - Tw)
h étant le coefficient d'échange.
EL est pris égal à : _ .
(9)
h = 0,023 - £ r -
M- nombre de Prandtl
(8·) 0 = 0,074 ΔΤ
SELX
(9·) Τ =Τ + ΔΤ ,
c sat sat
ΠΙ - METHODE DE RESOLUTION.
IV - POINTS PARTICULIERS.
95,885 973
= 50°C 14°C 91,44
wn 802
Τwn =67,7°C
Wor Wnc
Haut Haut
Cas réel β)
-g'
cel
Bas Bas
Wnr Woc Wnr
NOTA - Au cours des p r e m i è r e s études traitées par l e programme, on a essayé d'obtenir des
valeurs exploitables et acceptables après certaines corrections des résultats ART 04 pour
le régime de refroidissement après l'inversion.
Mais il s ' e s t avéré que l e s facteurs de correction à appliquer étaient le plus souvent indé-
terminables.
V - MODE DE CALCUL.
ζ - η Δ ζ
V. 2 - Production de chaleur.
V. 2.1 - ÇhaleurJotaLe.
La production de chaleur totale, dans la j section, est au temps i :
q.. Δ z Ife
2
q.. est donc la chaleur totale produite par cm de surface normale à l'axe des x.
Cette quantité est écrite sous la forme :
V. 2. 2 - Çhale_urjpiHiis_ant_de__la-
Cette chaleur est au temps i :
* j i =qji { 1 - H
Le terme rq .. représente la chaleur produite directement dans l'eau du canai, par
et le ralentissement.
V. 2. 3 -
Avec le programme ART 04, on peut calculer le flux calorifique critique (Departure
from Nucleate Boiling - D Ν Β) auquel commence la formation d'un film de vapeur instable rapide-
ment suivi d'un film de vapeur stable.
Ce flux dépend de nombreux facteurs, tels que la nature du liquide, sa pression, la géo-
métrie du canal, le débit massique, etc . . .
Π est difficile dé trouver une formule de calcul applicable au programme et convenant au
coeur du réacteur PEGASE.
Aussi, nous avons exploité les résultats des études expérimentales faites au C. Ε. Ν. G. -
Service des Transferts Thermiques - (Rapport TT n°25 par Ph. VERNIER. Figures AI. 1 et AI. 2)
Mais, il faut remarquer que la courbe AI. 2 donne le flux de burn-out en fonction de la
sous-saturation de l'eau à l'entrée du canal, au moment de l'inversion, sous l'effet de la convec-
tion naturelle.
- 287 -
Vaae d'expansion
trop-plein
Manomètre
Arrive'es
de courant
Resistance
chauFPant*
FIGURE AI. 1
Flux de burn-out tn regime transitoire
30
Ο
to
00
> oo
(Ο
Les résultats sont donc directement applicables au cas d'incident consécutif à un arrêt des
pompes de relevage et passage direct en convection naturelle.
Par contre, dans le cas d'incident consécutif à une rupture amont de tuyauterie, le refou-
lement de l'eau du rése.rvoir de niveau au travers du coeur., produit une convection forcée intense.
Cet effet favorable n'a pas été étudié au C. Ε. Ν. G.
Δ Pi = ( Δ p f ). + ( Δ Pejij + ( Δ P a l ) . + ( Δ P a 2 ) i
n-1 <
v:. 2v .
οι 3=1 m
31
Les deux derniers termes ( Δ Ρ J · et ( Δ Ρ «>)· figurant dans le programme ART, ont été
négligés pour l'application au réacteur PEGASE,
Ce sont la perte de charge transitoire, due à la variation du débit masse dans le canal, et
la perte de charge due aux variations de densité le long du canal et de la vitesse à l'entrée et à la
sortie.
HC NC NC
pf
V. 3. 3 - Çoejf2£ijntjdje_ft;otteme_nt.
Le coefficient de frottement f.. dépend du type de l'écoulement.
b) En régime de sous-refroidissement.
. C'est-à-dire pour :
H.. < H _ enthalpie du liquide saturé
D'après la référence
c) En régime double-phase.
C'est-à-dire pour :
ϋ f
ji " <fiBO>i " ξ " <* L o '
_ Hjj . Hf
ji Hg - Hf
V. 4 - Puissance du réacteur.
La variation du niveau de puissance
%
Ο 1 " Ο 1
- 291 -
V. 5 - Cinétique du réacteur.
Les équations cinétiques classiques sont utilisées sous les formes suivantes :
dt 1 J
,V j m- d = 6 —
^ = Xd ( N - X d ) ; β = E d = 1 Pd
groupe
. = (ôkr^. + ( Ô k r 2 ) . + δ kj + ( δ kT). + (
où :
+ o u
p tp G G
t et t représentant les temps qui séparent l'instant initial de celui auquel a lieu le
le dépassement du seuil correspondant.
VI. 1 - Variables.
Le tableau 1, ci-après, donne la liste de ces variables et leur désignation
- TABLEAU 1 - VARIABLES -
Symboles Désignation
VI. 2 - Constantes.
A partir du premier trimestre 1963, c'est-à-dire dès que les études hydraulique et ciné-
tique du coeur de PEGASE ont été approfondies et que les essais correspondants ont pu être réali-
sés sur la Pile, toutes les constantes ont été recalculées plus finement.
Dans cette annexe, seules sont affichées les valeurs définitives qui se rapportent à la cons-
titution réelle de la Pile.
- 294 -
b) Flux.
Les facteurs de flux sont calculés à partir des résultats expérimentaux des premières
manipulations PEGGY, avec les premier jeu d'éléments combustibles enrichis à 90 p. 100 en
U-235, comportant sept éléments à plaques extrêmes borées :
0 moyen , _ „..
ζ—^— du coeur = 0, 744
φ centre
- Pour le canal nominal (NC) et le premier canal chaud (HC 1), la répartition en z, Fj, est
celle de la plaque C 3 I 7.
- Pour le canal le plus chaud (HC 2), la répartition en z, Fj, est celle de la plaque C 3 119,
la barre R2 étant à la cote 276.
c) Dynamique.
Les facteurs de perte de charge sont calculés à partir du rapport SOGREAH £4Q
d) Cinétique du Réacteur.
- Les caractéristiques adoptées pour les neutrons retardés de U-235 sont celles publiées
en 1958 par KEEPIN.
Les valeurs des abondances relatives tiennent compte de leur importance variable suivant
leur énergie de fission et le point de leur formation dans le coeur.
- La décroissance de la puissance β et 7 après chute des barres suppose une marche ini-
tiale en puissance pendant un temps infini.
- La fraction de la puissance β et γ en marche nominale suppose un fonctionnement de
100 jours (la période d'un jeu PEGASE est de 70 jours).
- Les valeurs des coefficients de température de l'eau et de vide ont été calculées à partir
de différentes expériences faites sur la pile PEGGY.
- 295 -
VI. 2. 2 - Valeur.
Dans les tableaux suivants, les valeurs annoncées pour chacune des constantes sont don-
nées :
- en unités S. I. (ou en multiples ou sous-multiples décimaux de celles-ci).
- en unités anglo-saxonnes, telles qu'elles sont exigées par le programme.
Ces constantes sont à afficher sur une liasse de cartes perforées, type IBM 704, suivant
un ordre bien .déterminé.
- TABLEAU 2 -
Français Anglais
Symboles Désignation
Unités Valeurs Unités Valeurs
η Nombre de sections _ 6 — 6
Δζ Hauteur de chaque section mm 152,4 in. 6
3
( Capacité calorifique de la viande Btu/ft /°F 38.8
PC)m
Conductibilité thermique de la gaine W/cm °C 1,99 Btu/ft °F 115
ljNC Demi-espace entre plaques du canal nominal mm 1,33 in. .0525
12NC Epaisseur de la gaine du canal nominal mm 0,38 in. .0150
13NC Demi-épaisseur de la viande du canal nominal mm 0,254 in. .0100
D.NC Diamètre hydraulique du canal nominal mm 5,33 ft. .0175
η
ljHC Demi-espace entre plaques des canaux chauds mm 1,26 in. .0495
12HC Epaisseur de la gaine des canaux chauds mm 0,457 in. .0180
13HC Demi-épaisseur de la viande des canaux chauds mm 0,254 in. .0100
D.HC Diamètre hydraulique des canaux chauds mm 5,04 ft. .0165
η
- TABLEAU 3 -
Section
F. Facteur de forme de source
J
3
NC HC 1 HC 2
- TABLEAU 4 -
- FACTEURS DE PERTES DE CHARGE DES CANAUX.
Canal Canaux
Symboles Désignation
nominal chauds
- TABLEAU 5 -
- NEUTRONS RETARDES.
Groupe d 1 2 3 4 5 6
Xd : Constante
1
de décroissance
0, 0127 0,0317 0,115 0,311 1,4 3, 87
(ens" )
- 297 -
- TABLEAU 6 -
Puissance relative —
a
0,848 0,690 0,535
o
- TABLEAU 7 -
- CINETIQUE DU REACTEUR.
Français Anglais
Symbole Désignation
Unité Valeur Unité Valeur
- TABLEAU 8 -
ρ = 1 bar (1 kg/cm )
G
Go 0 0,05 0,2 0,4 0,8 1
X
ρ = 2 bars (2 kg/cm )
G ^S"
G / 0 0,05 0,2 0,4 0,8 1
^y^χ
0.6 1,3 29,9 169 374 820 912
ρ =3 bars (3 kg/cm )
ρ = 4 bars (4 kg/cm )
\ X
G ^>s. 0 0,05 0,2 0,4 0.8 1
- TABLEAU 9 -
- PROPRIETES PHYSIQUES DE L'EAU
p
o
Symbole Désignation
1 bar 2 bars 3 bars 4 bars
VI. 3 - P a r a m è t r e s .
Les valeurs des paramètres déterminent l'état initial du réacteur, l'accident étudié et les
actions de sécurité.
Elles se rapportent donc :
- à la puissance du réacteur
- à la pressurisation du coeur
- au débit du fluide
- au coefficient d'échange plaque-fluide (sans ebullition locale)
- à la réactivité introduite
- aux mécanismes de déclenchement de chute de b a r r e s .
2 MW sont dégagés dans les écrans de plomb, les boucles, le réflecteur et s'ajoutent à
l'énergie libérée par les boucles.
Dans le cas le plus défavorable, correspondant au burn-up maximum, c'est-à-dire dégage-
ment des 26, 6 MW dans les 21 éléments combustibles fixes, la puissance spécifique est de :
q * = 53 W/cm2 = . 168 106Btu/h - ft2
Le fonctionnement normal de la pile est prévu avec au moins 2 barres de contrôle en posi-
tion extrême haute, une 3ème barre servant au pilotage.
La puissance spécifique initiale est donc sensiblement de :
±
q
o
Puissance Réacteur affichée enMW
W/cm2 106 Btu/h-ft2
30 48,6 . 1545
25 40,5 . 1282
20 32,4 . 1025
15 24,4 . 0773
10 16,2 . 0515
5 8,1 . 0257
On peut ainsi ajuster les résultats du programme ART aux courbes de variation des pres-
sions amont et aval du coeur, enregistrées au cours des différentes manipulations faites à l'époque
du démarrage de la pile PEGASE.
G : Débit massique spécifique de référence.
A l'aide des expériences effectuées sur la pile PEGASE et d'après les calculs qui ont suivi,
on a déduit que la vitesse entre plaques fissiles des éléments combustibles fixes est de 4, 5 m/s au
3
débit nominal total de 1580 m /h.
De plus, les expériences faites à SOGREAH ont montré que, pour les canaux à la limite
des toléisances, le débit du fluide qui les traverse est au maximum de 10 p. 100 inférieur au débit
d'un canal nominal.
Les valeurs des débits massiques spécifiques sont donc :
Pour le canal nominal :
G* = p V = 450 g/cm 2 r> = 3. 32 106 Ib/ft 2 -h
Pour les canaux chauds :
G* = 3. 32 106 χ . 9 » 2. 99 106 Ib/ft2-h
h : Coefficient d'échange plaque-fluide.
Ce coefficient est fonction :
- du débit spécifique
- du diamètre hydraulique
- de la viscosité
- du nombre de Prandtl.
G
χ *w *Dh °·8 o_rr o,4
h =
o, 023 -giï- ( π )
h
La viscosité p. dépend :
- de la température de gaine
- de la température moyenne du fluidt.
Sachant qu'à 30 MW, la température de sortie du fluide est de 64°C (pour une température
d'entrée maintenue constante à 50°C), la température moyenne de gaine a été approximée à 75°C.
Par extrapolation, on a déduit toutes les températures à différentes puissances.
La viscosité μ a donc pu être lue sur des courbes usuelles.
Par le calcul, ont été déduites les valeurs du coefficient d'échange h .
Les courbes Figures AI. 3 et AI. 4 donnent μ et h* en fonction de T. température du film.
VI. 3. 2 -
ο
tu
ο
to
canal nominal
4600
1 4
^^^^^ canal chaud moyen
Ο
>. .canal très chaud CO
ο
4500 ω
Λ15 MW
\ in ι
\ iu 1
>
\ >
4200
A irjn
4IUU
400Π
50 55 60 65 70 75 80 Température du Film en ° C
- 304 -
L'inversion se produit une seconde environ après l'ouverture effective des vannes.
La diminution de débit est sensiblement linéaire. Le temps d'inversion est pratiquement
indépendant du débit initial.
Notons que l'augmentation de débit dans le sens inverse est progressive (18 secondes en-
viron). Elle se fait avec des fluctuations notables (amplitude 40 m /h, durée des paliers 1 seconde).
δ k : Réactivité introduite.
ô k. : Saut de réactivité.
Un cas d'accident a été traité, simulant une perturbation brutale en puissance.
Il s'agit d'un signal saut de 250 pcm et de 500 p-iu: Ceci permet de connaître l'évolution
des caractéristiques du coeur en cas d'incident mécanique localisé à l'extérieur du coeur.
Les expériences effectuées sur la pile PEGGY ont r/xontré que la réactivité libérée par une
boucle accidentée est de 400 pcm au maximum.
Ôk : Réactivité introduite par le mouvement imposé des barres.
On a étudié le cas d'insertion de réactivité de 100 pcm/s.
Les essais effectués sur la pile PEGASE ont montré que cette valeur correspond à la li-
bération maximum de réactivité libérable par les 2 barres de réglage remontées simultanément
à la suite d'un accident de pilotage ou de verrouillage.
La valeur moyenne de libération est de 58, 5 pcm/s.
ôk : Anti-réactivité introduite par la chute des barres de contrôle.
L'efficacité de chaque barre a été estimée à 4200 pcm.
Sachant que le temps de chute dans la pile PEGASE est de 0, 6 seconde, et en supposant
2
que le mouvement soit uniformément accéléré (z = at ) pendant la durée totale de la chute, la réac-
tivité introduite par une barre est la suivante :
Ôk
t en seconde r
2
0 0
0,1 0
0,2 - 60.10"5
0.4 - 1760.10"5
0.6 - 4200.10"5
Dans la plupart des cas, on a supposé que le réacteur fonctionnait avec 3 barres de con-
trôle en position extrême haute, soit une anti-réactivité introduite de 12 600 pcm. Cette valeur
s'accorde très bien avec l'étalonnage des barres effectué dans la pile, coeur froid.
On a trouvé :
- 4 250 pcm d'efficacité totale de S seule ou S2 seule avec effet d'ombre de R,,.
- 4 100 pcm d'efficacité totale de Ro après enfoncement complet de R...
V I . 3. 3 -
S_ : Seuil de dépassement de puissance.
Il a été pris égal à 1, 2 Έ* comme étant une valeur normale d'exploitation.
S_, : Seuil de dépassement de débit.
(j 1
Comme nous savons que c'est une sécurité "lente" et que le retard est supérieur à celui
du seuil de dépassement de puissance, nous avor.s adopté la valeur 0, 6 seconde.
Remarque : Dans toutes les études faites avec le programme ART, la chute de barres a lieu par
dépassement du seuil de puissance.
VII - CONCLUSION.
Le programme ART 04, qui ne permet pas quelquefois de connaître les évolutions des
caractéristiques du coeur, fournit malgré tout des résultats satisfaisants.
De son exploitation on peut tirer :
- la marge de sécurité d'un réacteur en régime établi
- le flux calorifique maximum atteint au cours d'un accident
- la probabilité de fusion
- l'efficacité des actions automatiques de sécurité.
L'application de ce programme au réacteur PEGASE a demandé de nombreuses études pré-
liminaires afin de s'assurer que les valeurs des constantes ne conduisaient pas à des instabilités
qui stoppent le calcul de l'ordinateur IBM 704, ou à des régimes initiaux incorrects.
-, 307 -
REFERENCES
[3j Preliminary investigation of burn-out and pressure drof at 830 and 1215 psia
with a parallel channel effect. - BETTIS ATOMIC POWER LABORATORY
REPORT - WAPD - TH - 223 (Juillet 1956).
[jîj Forsed convection heat transfert burn-out studies for water in rectangular
channels and round tubes at pressures above 500 psia "BETTIS ATOMIC POWER
LABORATORY WAPD - 188-Oct. 1958.
R.A. DE BORTOLI, S. J. GREEN, B. W. LE TOURNEAU, M. TROY et A. WEISS.
- 309 -
ANNEXE II
I - INTRODUCTION
II - PHENOMENES ETUDIES
III - SCHEMATISATION DES CIRCUITS
III. 1 - Ensemble circuit immergé et circuit émergé
III. 2 - Circuit immergé proprement dit
IV - FORMULATION MATHEMATIQUE
IV. 1 - Principes généraux
IV. 1.1. - Propriétés du gaz
IV. 1.2.- - Equilibre des pressions totales dans la boucle
IV. 1.3. - P e r t e s de charge
IV. 1.4. - Température moyenne de tronçon
IV. 1. 5. - Dégonflage
IV. 1.6. - Circuit DRG
IV. 1.7 . - Coefficients d'échange thermique
IV. 1.8. - Bilan énergétique
IV. 1.9. - Retards
IV. 2 - Ensemble du système d'équations
V - DEFINITION DES NOTATIONS
V . l - Variables
V.2 - Constantes
V.3 - P a r a m è t r e s
VI - SIMULATION DES ACCIDENTS
VI. 1 - Variables de pilotage
VI. 2 - Conditions initiales
VI. 3 - Accidents étudiés
VII - ETUDE ANALOGIQUE
VIII - CONCLUSION
- 311 -
I - INTRODUCTION.
Chaque boucle constituant une enceinte isolée et de petite dimension placée elle-
même dans l'enceinte du réacteur, le seul accident qui puisse avoir des conséquences graves du
point de vue sûreté, est la mise en communication non contrôlée, explosive ou non, du volume
intérieur de la boucle avec le milieu extérieur : piscine, enceinte étanche ou atmosphère. Cet
accident peut donner lieu à une émission de projectiles pouvant détériorer le matériel se trouvant
à proximité, à un dégagement de CC· provoquant une surpression importante dans l'enceinte
étanche et à une contamination générale de l'atmosphère de cette enceinte.
Tant que la boucle n'est pas en communication avec l'extérieur, les accidents qui
peuvent s'y produire sont d'une beaucoup moindre importance puisque les installations annexes
du réacteur PEGASE : canaux de transfert et ensemble des labos-chauds, sont prévus de façon
à permettre, dans des conditions de fonctionnement normal, la manipulation, puis la réparation
ou la destruction des boucles endommagées ou contaminées.
La mise en communication des boucles avec le milieu extérieur peut être due,
soit à une diminution de la résistance mécanique des matériaux présents dans la boucle, soit à
une augmentation des contraintes qu'ils subissent et le plus souvent aux deux réunies.
Finalement les accidents seront dus à une élévation de pression ou de température
générale ou localisée ou bien à une exposition trop prolongée des matériaux aux rayonnements.
La question de la tenue des matériaux aux rayonnements ne fait pas partie de l'étude entreprise
ici ; donc les variables qui nous intéressent dans l'étude des régimes transitoires sont Tes t e m -
pératures et la pression dans la boucle.
II - PHENOMENES ETUDIES.
Figure A. II. 1
de celle de la piscine.
- 313 -
Figure A II. 2
1 - Canal d'essai
2 - Partie supérieure du tube de force
3 - Filtre
4 - Echangeur
5 - Vanne trois voies permettant de
bypasser l'échangeur
6 - Soufflante
1
7 - Partie inférieure du tube de force
IV - FORMULATION MATHEMATIQUE.
7 Ρ - p (Θ. + 273) = 0
r
ira
7 ' P ' - ρ1 (Θ' + 273) = 0
Une équation d'état du CO» donnant des résultats beaucoup plus exacts a tout d'abord
2 2
été choisie (erreur inférieure à 2 p. 100 dans le domaine 20°C/450°C et 1 kg/cm /60 kg/cm ).
- 314 -
Mais compte tenu de la précision du calcul machine pour l'étude de l'équation envisagée,
il a fallu admettre que les résultats seraient meilleurs avec l'équation adoptée, quitte à modifier
les valeurs de 7 suivant les régimes étudiés.
- L'expression donnant la chaleur spécifique du CO2 à pression constante en fonction
de la température et de la masse spécifique a été obtenue par paramétrage du n° 30.125 du
code SEM.T (150 à 400°C et 1 à 70 kg/cm 2 ).
c =•• e + ε , Θ, + € „ ρ + ε ,ρ Θ.
ο 1 lm 2r 3r lm
Pour l'ensemble de la boucle, cette seule valeur de la chaleur spécifique a été prise.
IV. 1. 2 -
i=7
Δ ρ + Δρ +Σ Δ Ρ. = ο
ί=1
Elle est due par exemple à une chute du filtre ou du panier dans la canalisation.
Comme il est difficile de prévoir des vrleurs plausibles de A , dans plusieurs cas,
cL
Δ (t) : Différence de poids spécifique du COO entre le point moyen du canal d'essai et le point
moyen de l'échangeur. ^ ?
h , : Différence de niveau entre ces deux points.
ΔΡ= P ( e 4 m ) - P<e 1 2 )
- 315 -
4 m ) = ( T T273 P(9
12J Θ, „ + 273
4m 12
d'où
A J q
Cette forme théorique a été d'abord envisagée et d'après les résultats expérimentaux
sur la boucle prototype la détermination de A a été entreprise. Les résultats ont montré que
- 316 -
A variait de façon systématique et c'est le tracé de log Δ ρ en fonction de log q et de log p qui a
permis d'établir la formule suivante :
ο
Δρ = A -
-1
I : sortie du filtre,
A : entrée soufflante.
(g β)α
Δ ρ Ap
ΙΑ" JK
. . . a été attribuée à la vanne, elle a été écrite sous la forme : Δ ρ = f (β )
- 317 -
A l'aide des résultats des expériences, f (β ) a été tracée. Un trinôme en β a été choisi
comme représentation.
b
0 " bl β + b
2 β 2
Ce travail a été fait pour le prototype n° 2, les coefficients ont ensuite été adaptés aux
boucles définitives.
c) ' · erte de charge de la soufflante est donnée par l'équation de la forme suivante :
=p Pouvoir manométrique.
2
,, ci
6 Ρ
IV. 1. 5 - -Dégonflage.
Dans cette étude, la fuite n'est pas localisée. Seulement a été supposé, que de ce
point de vue, le système se réduisait à deux capacités de volume·^ et ^J ·, entre lesquelles existe
une perte de charge (voir Figure A II. 1).
Les conséquences étudiées de la fuite du gaz, sont d'une part, la diminution de pression,
de. masse spécifique et de débit, et d'autre part, la diminution d'énergie interne du gaz corres-
pondant au travail fourni au milieu extérieur dans la détente.· A chaque instant, le gaz qui s'échap-
pe est à la température moyenne de la boucle, c'est-à-dire θ : moyenne entre les températu-
res les plus chaudes et les plus froides du circuit, soit entrée et sortie du eanal d'essai.
- 318 -
dM s dt
• (TTT) {¥* t \["
C'est la formule du débit masse au col d'une tuyère supersonique.
S : est considérée ici comme la section de fuite,
Ρ : pression dans l'enceinte,
Ρ : masse spécifique dans l'enceinte,
Τ : température dans l'enceinte.
Ρ
ο Ρ
ρ τ Ρτ
ο ο
Ρ
ο
Po : conditions initiales.
τ
Μ : masse totale de COO dans la boucle.
1
χ / 2Y - Γ 27
=
vrny y τη
dt Po To py
En posant :
K· = X £
_
dt κ
" "t r \ l T
ο
<\}· : volume occupé par le CO2 dans le circuit principal.
En prenant comme température de référence, la température moyenne de CO2 dans le
tronçon n° 1
dM _
dt
- 319 -
Le travail reçu par le gaz du tronçon i au cours de la détente due au dégonflage (quantité
négative) est :
d *£t = - Ρ dV.
Or : PV.= M.
1
d'où : V.
— _
d V. î Ρ
1
Ύ
Ρ
et : ο
Ρ=
Τ
ρτ
Po ο
Ρ
0 V. Τ d p
Ρ Τ
ο ο
En admettant
dp 1 dM
dt ύ dt
le travail est donné par :
3
En posant : jî
Ρ
ο 1 Λ\Λ 2
Κ =Κ1 — Χ -ç I ~fr~ I
W K V S P
i =- i t V \x ο/
y
p = pi
En régime transitoire
q
A ""' dt
La perte de charge entre les 2 circuits est :
2
Ρ - Ρ1 = π 1 ρ· ν
2,qA
-«• ( ρΓ
Ρ - Ρ'
Ρ'
π et 7ΓΟ sont des coefficients constants.
1 Δ
dp'
Ρ_ 1
dt
Ρ
Pour introduire P - P 1 en valeur algébrique, il a fallu affecter d'un signe . Ce
signe est celui de la vitesse du CO dans la canalisation de décharge orientée du circuit princi-
pal vers le circuit DRG.
Cette équation au voisinage de Ρ - P1 = 0 provoque des oscillations sur q', qui dans
certains cas sont divergentes.
Ces oscillations sont dues à ce que la formule est écrite à partir du théorème de Ber-
nouilli classique, applicable seulement à des écoulements permanents. Or durant les régimes
transitoires les écoulements ne sont pas permanents.
d P'
Ce phénomène s'accentue lorsque le débit diminue (P - P' et au voisinage de zéro).
En effet, dans ces conditions les forces d'inertie ne sont pas négligeables devant les forces de
frottement interne (viscosité) et sur les parois.
En utilisant le théorème de Brenouilli en écoulement non permanent :
z + .?_ S = Cte
ω g δt
une a u t r e f o r m e de l'équation de la p e - t e <\e c h a r g e a été déduite :
d P'
ρ-ρ·=ΦρΤ
dt dt Ψ
dt2
Après avoir adapté les circuits machine à cette nouvelle forme, certaines oscillations
machine persistaient. La première forme a donc été conservée en introduisant un amortissement
extérieur sur d P'/dt. Cette solution a été adoptée parce qu'elle était la plus rapide et que la
durée d'utilisation des machines attribuée à l'étude était limitée.
Débit DRG.
En régime transitoire, le débit qui sort de la boucle n'est pas toujours égal à celui qui
revient.
En valeur algébrique le débit q supposé être canalisé par AA1, se répartit entre l'aller
et le retour DRG.
q' B - q B - β
q'
- 321 -
q' = 0 et W =0
r
IV. 1. 7 -
Dans un échange thermique par convection entre une paroi et un gaz, le flux thermi-
que s'écrit :
0 =a S Δ θ
α : coefficient d'échange
S : surface d'échange
Δ θ : différence de température gaz-paroi en °C.
Echange entre l'eau de la piscine et le gaz à travers la surface d'une section du circuit
normalement calorifugée.
0. = h. S. (Θ. - θ )
ι i l îm ο
h h λ h λ
+
i ol 1 12 2
De plus en admettant que les autres coefficients d'échange sont constants, ces hypothèses
permettent d'écrire :
q + r.
p
i
• coefficients constants
r.
1
Cette façon d'écrire les coefficients d'échange convient bien lorsque l'écoulement se fait
en régime turbulent mais les valeurs de h. obtenues sont trop élevées pour les faibles valeurs
de q. D'autre part, il est commode pour les calculs d'avoir :
h. (o) = G
Pour q < 100 g/s environ, la définition suivante de h. a donc été adoptée :
V lj q
1. : coefficient constant,
ι
et
Les essais sur le prototype ont permis de vérifier que M ne dépend que de q et est pro-
- -0,2
02
portionnel Λa q environ.
- 323 -
En posant
S M
s -0,167
h =â +
λ +
a7
En fait σ est beaucoup plus petit que — et que or'. Compte tenu de la précision des
calculs et de la détermination des coefficients, l'approximation h = a est acceptable pour l'échan-
geur.
En effectuant les mêmes transformations qu'au paragraphe précédent et avec M constant
0 = *h q C Δ θ
4 s 4
4
^u dt ^
- 324 -
_4*2 INM
3,6 106 dt
- La puissance dissipée dans les pertes diverses (pertes électriques, frottement fluide, frotte-
ment solide etc . . .) réunis sous la forme donnée.
N2k
Dans le schéma analogique, cette équation sert à calculer W et les valeurs obtenues
S
sont nettement inférieures à celles trouvées au banc d'essai du prototype n° 3 monté avec la
soufflante de série de 45 ch.
Le coefficient k avait été déterminé d'après les résultats d'essais du prototype n° 2
monté avec la petite soufflante de 7 ch et les coefficients de l'équation du rendement d'après les
courbes données par RATEAU ; il semble que, d'une part la mesure de la puissance de la souf-
flante sur les prototypes ait été défectueuse et d'autre part, que RATEAU ait surestimé le rende-
ment de ses soufflantes. Il faut donc considérer que les valeurs de W obtenues par le calcul
6
β q C (Θ -θ ) pour l'échangeur.
d Θ.
dt
h. (Θ. - θ )
ι im ο
θ ) pour l'échangeur.
/τ \1
\2
\ lm /
ο
Tq = Vp
+ VeP
q βq
- 326 -
V
v P + dP
q (1 -β ) q
Dans la plupart des cas, les temps de transit sont très faibles devant les temps de
réponse du système. Ils ont été alors négligés et l'équation de retard est celle correspondant
au régime stationnaire.
Σ Δρ. + Δρ + Δ ρ =0
*ι a η
Τ \
dM
dt
= - Κ' ( ο
t<t 0a
Δρ = ο
t -1
V '<
e S*- A a2
la Oa
t >t l a Δρ = A q2
a' a
t < ΔΡ =o
tn ΔΡ η - - TT- A
n < Θ 12 - θ
^
On
On
t > tIn
C =
im
Τ, = ΘΛ + 273
Ira lm
γΡ- Ρ (θ + 273) = 0
ι> Ρ + = Μ
λ
P . p . - * λ- dp'
ρ ρ Ϋ dt
ΡΡ --
- 327 -
"lm
ο
lm 2
q pour q < q n
^ =P j - - ^ pour q
q C (θ -θ ) -KV Sp l- , ~ , - - - , . r
\Z ίο £ t \T.
v / i &ΤΏ. ο Ζ dt
lm '
o
θ
2m " 2
h
h 2 = 1 2 q pour q ^ 2
= Pg " —q~T7 POUr
Tronçon 3 - Filtre.
3
q C (Θ,,
23 - 0,3s') - Κ V,3 SVfΡ \T.
U
v
T. λ2
^ 9 J " Κ3 l<θ3mV 9
.
J + μ
o' r
3
dθ
dt
lm /
o
.1,5
Θ
23
o.
3m 2
h OUr
h 3 = lg q pour q ^ 3 = Pg " ~^T P 13
3
- 328 -
Tronçon 4 - Kchangeur.
1
lm 2
\
. . ) U l
ΔΡ.-A
4 4 ρ
- 4s 5s
4πι 2
Tronçon 5 Γ Vanne.
Τ, \2 dθ
Δρ
5s
o
5m 2
h
q pour q 5 = P5 " q ΐl Pour ^ > Q
18
Ο
Tronçon 6 - Soufflante.
d9
. 6m
C (9 V = h L
6e 6 6 dt
lm
'»*'"
6m
= l 6 q pour q
h
6=P6
+ B
6 6 PN
- 329 -
dθ
(Θ θ K V S P = (h + C )
67- 7 1> - 7 t 7 * dt
lm
1,5
'7m
q· = 0 Ι γ d P1
W = 0 ' P f dt
r
- 330 -
V. 1 - Variables.
Ce système de 42 équations comporte 45 variables en plus du temps.
Le tableau ci-dessous en donne la liste :
s Temps
•<-·
Θ
4β
°c Température de sortie du CO2 du tronçon 4
6
5s
°c Température de sortie de la vanne
Θ
6β
°c Température d'entrée du CO0 du tronçon 5
V. 2 - Constantes.
Elles correspondent à des valeurs fixes quel que soit le régime étudié. Leur détermi-
nation a donné lieu à des calculs et à des évaluations graphiques nombreux. Seuls sont indiqués
ici, les documents, les essais de base et les méthodes utilisés pour les calculer.
- 332 -
V 25,9 1
l
V 27.2 1
2
V 31.2 1
3
Calcul numérique.
V 78,6 1 Volume du tronçon i
iV4 Plans de la boucle.
V 10,5 1
5
V 37,4 1
6
V 40,3 1
7
Q 2 1/s Débit volume dans le cir- Valeurs indiquées par les notices
cuit D. R.G. en régime provisoires de fonctionnement de
permanent. PEGASE
δ 0,5
0,856
0 Coefficients de la formu- Calculs effectués par le groupe du
ε 0,621 ΙΟ" 3 le de la chaleur spécifi- SPM.
que du CC·. Document n° 30. 125 du code SEM. T.
2,450
1 - 0,301 1θ" 2
Ι3 0,05 kg/m 2 Moment d'inertie du ro- Valeur indiquée par la Sté RATEAU
tor de la soufflante. dans sa lettre du 10 juillet 1961
0/15 852 DENCr/4.
2,640
0,0044
Coefficients de la carac-
Β1 0,1305 téristique de la soufflan-
6
te en variables réduites.
9,1
- _
- 334 -
b 1,117
o Coefficients de perte de
b 2,542 charge dans la vanne.
l
b 2,5
2
0,0437
h Détermination des valeurs moyennes
à partir du compte rendu d'essai du
0,0832
prototype n° 2 à CADARACHE et ex-
Définition des coefficients
0,1547
h de transmission.
trapolation à la géométrie et au débit
des boucles en pile.
0,204
h
0,1273
0,1048
h
1, 54 · 10" 2
Pi
p2 3,19 · 10" 2
V. 3 - Paramètres.
Les valeurs des paramètres dépendent des régimes transitoires étudiés.
Le tableau ci-dessous donne leur définition et leurs valeurs normales.
κ· κ
. = 0,694 i f -2.)
Ce sont :
- La puissance débitée au barreau W. Elle est connue lorsque l'accident est dû à un
saut de réactivité de 500 pcm ou à une chute de barres.
- La puissance de la soufflante W ou son régime N.
S
- L'ouverture ou la fermeture de la vanne β .
VI. 2 - Conditions initiales.
Trois types d'état initiaux au moment d'un accident ont été choisis pour les boucles
en pile. Ils correspondent :
S. aux conditions d'essais des barreaux EDF 3.
So aux conditions d'essais des barreaux EDF 2.
ù
SQ à l'état d'équilibre à froid.
SYMBOLE DE s
L'ETAT S
l
S
2 o
INITIAL
Ρ kg/cm 25 25 22,41
Κ 9,56 9,17
Κ
1
0,0805 0,0794
- 337 -
Pour faire une étude sur machine analogique, il est nécessaire de définir des variables
machine qui sont des tensions proportionnelles aux variables physiques. Le choix du facteur de
proportionnalité dépend d'une part des possibilités et des limites de la machine, d'autre part, de
la recherche d'une précision maximum sur l'ensemble des opérations élémentaires.
Les machines utilisées pour l'enregistrement des grandeurs (huit enregistreurs XY de
précision et un enregistreur multipistes à huit voies) ont permis de connaître l'évolution des
variables suivantes :
- les températures de sortie de chaque tronçon,
- la température de gaine maximum θ ,
- la puissance débitée au barreau W,
- la vitesse de rotation de la soufflante N,
- la charge motrice de la soufflante Δ PR*
- la puissance fournie aux bornes du moteur W ,
s
- la masse spécifique du CO2 dans la boucle ρ ,
- les débits-masse dans la boucle et dans le circuit D.R.G. q, q1,
- les pressions dans la boucle et dans le circuit D.R.G., Ρ, Ρ',
- le rapport du débit échangeur/débit total : β .
-3
Les enregistrements se font sur "variplotters" avec une précision de l'ordre de 10
L'importance du problème a nécessité l'utilisation de deux machines groupant 180 ampli-
ficateurs et 20 multiplieurs à servomécanismes.
Les éléments logiques, les potentiomètres et les amplificateurs introduisent une erreur
négligeable devant celle des multiplieurs à servo-mécanisme.
Le nombre élevé de ceux-ci fait que l'incertitude relative provenant des machines est
- 338 -
-2
de l'ordre de 10 alors qu'en général elle est inférieure à ce chiffre.
VIII - CONCLUSION.
Les résultats donnés sous forme de courbe sont analysés en même temps que l'accident
est étudié dans le rapport Sûreté PEGASE Tome II.
Ils permettent de déterminer quelles sont les meilleures méthodes pour assurer le con-
trôle et la régulation de la boucle, compte tenu du temps de réponse de la chaîne de sécurité en-
visagée.
De plus, certaines valeurs obtenues par le calcul, seront comparées aux valeurs expé-
rimentales recueillies au cours de régimes transitoires réalisés sur les boucles elles-mêmes
pendant la période de démarrage PEGASE.
Manuscrit reçu le 6 juillet 1964.
Ν