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Présenté par :
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SARBA Djeneba N01277320222 SAWADOGO Baïnatou N02023620222
La religion de la Rome antique ou les religions romaines est l’ensemble des pratiques et
croyances religieuses que les romains considéraient comme proprement Romaines (on
peut parler alors de religion Romain), ainsi que nombreux cultes importés à Rome ou
pratiquer par les populations Faisant partie de l’empire romaine en latin le mot RELIGIO
ne signifie pas religion mais plutôt obligation rituelle et s’emploie souvent au pluriel. Il
faut garder cette nuance à l’esprit il évitait les confusions terminologiques.
Les romains se considéraient eux-mêmes comme profondément Religieux et ils
attribuaient le succès de leur empire à leur piété collective (piétas) qui permettait de
conserver de bonnes relations avec les dieux
Le sacrifice non-sanglant
Il s’agit d’une offrande puisqu’aucun partage n’est fait entre les hommes et la divinité.
Sohn Scheid souligne les interrogations que soulève le terme de Fruges soit des <<fruits
de la terre>>. Ce terme inclus généralement les animaux tel que le Miel, le Fromage, le
Pain ou les galettes. Tout est brûlé sur un Autel ou au sol. Il est utilisé principalement lors
du rite de la Supplicatio et des sacrifices destiné aux divinités Chtoniennes.
L’Immolotio consiste à verser sur le dos de l’animal de la Mola Solsa, une farine salée
préparée par les vestales. On considère cet acte comme une considération de l’animal :
passé du monde humain aux monde divin, l’appartenance aux dieux. Le prêtre répand
quelques gouttes de vin sur le front de l’animal puis passe le couteau sur le dos d’un geste
rapide pour montrer que la bête est consacrée aux sacrifices pour les divinités. Les
Romain ne décrivent pas l’étape suivante qui est la mise a mort de l’animal. L’esclave
chargé de tuer l’animal doit demander la permission a celui-ci avant de l’égorger. On
attache les cornes de manière que la bête n’a d’autres choix que d’incliner la tête en signe
d’acquiescement avant qu’elle ne soit assommé avec un maillet.
La Precatio est la prière prononcée a haute voix par les prêtres. La récitation des prières
est sujette à une attention extrême au point que quatre personnes sont nécessaires à sa
juste réalisation
Du fait de la hiérarchisation entre les divinités, ces dernières ne reçoivent pas toutes les
mêmes sacrifices. Par exemple les empereurs divinisés reçoivent un sacrifice propre a leur
dignité.
Dans la Rome antique, l’appartenance à la classe sociale influence le faste des rites. Les
riches se font en principe incinérer, les plus pauvres comme les esclaves sont jetés dans les
fosses communes sans cérémonie.
Les rites du culte public ont également changé progressivement. Il y a par exemple
l’abandon de certains rites de la religion traditionnelle romaine au profit des cultes
orientaux à savoir les cultes Égyptiens ou encore le christianisme. Le christianisme
occupera d’ailleurs une place de plus en plus importante sous l’empire romain. Il est
courant que certains hommes, en particulier les empereurs à travers le culte impérial mise
en place par Auguste, fassent l’objet d’un culte après leur mort. Leurs cultes est alors
adapté a leur divinisés n’ont pas la même dignité que les dieux immortels.
1- L’espace sacré
Dans la Rome antique, le Pomerium est la limite sacrée de la ville formant une frontière À
la fois juridique et religieuse.
Le Templum, différent de temples, Est un espace terrestre ou céleste dédié aux Dieux. On
distingue le Templum terrestre qui peut être un temple ou un autre lieu choisi (comme la
Curie) du temple céleste Qui sert lorsqu’un augure (magistrat destinée aux rite et culte)
Demande à un Dieu son avis pour une action immédiate (différent de la divination qui vise
à lire l’avenir). La divination peut se faire par la prise d’aupice, Par l’observation du vol
des oiseaux. L’augure dessine un Templum (fenêtre)Dans le ciel pour l’observation. Si des
oiseaux y passent, c’est bon signe. Si l’oiseau venait de gauche (Sinistra), c’était mauvais
signe, s’il venait de droite (Dextra) c’était bon signe. L’espèce des oiseaux observé est
aussi considérée comme un message des dieux. La présence d’un ou plusieurs aigles est
très favorable. Avec la lecture des entrailles (Charuspicine), le Templum ainsi observé est
souvent le foie de l’animal sacrifié. L’augure juge du bon état du foie et peut ainsi
comprendre l’avis du dieu solliciter. Cette pratique entre le rite religieux et la déviation
était réalisé par augure spécialisée appelé des <<Haruspices>> (du latin Haruspex). L’avis
des <<poulets sacré>> l’armée Romaine en déplacement avait besoin d’avoir l’avis des
dieux avant de livrer une bataille. Le <<poulet sacré>>est le moyen pratique d’avoir un
Templum en dehors de Rome ou d’une cité Romaine. Si le poulet mange le grain donné,
c’est un bon signe.
2- Calendrier religieux
Le calendrier romain est divisé en divers sortes de jours, selon l’activité que l’on pouvait
entreprendre :
-<<jours fastes>> (235 jours/an), où l’on peut vaquer aux activités judiciaires ;
-<<jours néfastes>> (109 jours/an) consacré aux Dieux dont 61 jours Comitiales : pendant
lesquels on pouvait réunir les Comices, avec une mention spéciale pour les Comices
calâtes ;
Pendant longtemps la qualité des jours était annoncée par le Pontifex Maximus seulement
un mois avant, car le calendrier était compliqué (calendrier lunaire de 355 jours/an donc,
tous les deux ans étaient rajoutés un mois intercalaire de 20-22 jours). Jules César
simplifie le système en 45 avant Jésus Christ en adoptant un calendrier solaire proposé par
l’astronome égyptien Sosigène d’Alexandrie : c’est le calendrier Julien encore en vigueur
de nos jours après la réforme grégorienne de 1582.
IV- Les Romain face aux autres cultes religieux
Quoi qu’on connaisse mal la religion de Rome archaïque, sous la République, le culte se
confond avec celui de la ville, puis de l’empereur à partir d’Auguste. Il est vrai également
Que le polythéisme des romains étaient tolérant jusqu’à un certain point. Sylla Donna
pour mission aux 15 membres du collège des interprètes des livres sibyllins de surveiller
les cultes étrangers. Les Roumains ne s’imaginent pas leur dieu supérieur, mais ils ne
s’enorgueillissaient pas d’être les meilleurs pour les rites. La piétas c’est réussir le rite (ou
sacrifice) parfait :<<Pour cela il faut souvent recommencer le rite ou qu’il soit
administré>>De manière parfaite pour ne pas froisser le Dieu (il existe des exemples de
rite recommencer une trentaine de fois de suite par des magistrats de grande piétas). Le
panthéon Romain c’est enrichi de nouveau dieux et s’est nourri de différentes influences
religieuses :au IIIe siècle avant J.C par exemple a été introduit le culte Grec d’Esculope. A
l’origine se mélangent des religions Italique et grecque. À la fin du IIIe siècle avant J.C, le
culte phrygien de Cybèle se diffuse peu à peu. Il est officiellement importé à Rome lors de
la 2nde guerre punique bugul où la déesse est en quelque sorte installé dans le côte Romain.
Curieusement, le judaïsme est toléré quoique étrange et peu apprécié de l’esprit Romain.
Avec la conquête de l’Égypte, l’empereur porte le titre de pharaon, mais uniquement en
Egypte.
Les influences orientales On mis à l’honneur des pratiques individuelles et les cultes à
mystère, Dans un souci de rapport direct avec la divinité oui au Ier siècle l’empereur
Caligula s’intéresse au culte d’Isis. À la fin du IIe siècle, Commode est initié au
Mithraïsme.
Toutes les religions n’ont cependant pas connu cette tolérance et cette assimilation
romaine et les rites clandestins sont suspects aux yeux des romains :
Les Lettrés romains réaffirment sans cesse leur attachement à la religion ancestrale et
traditionnelle ;
Au terme de ces analyses, il apparaît donc que les croyances religieuses de Rome sont en
elle-même un Fait historique dont l’importance ne doit être négligé dans l’histoire de
Rome. Les seules <<croyances>> des Roumains Étaient que les dieux Sont innombrables
et se cachent derrière sa force de la nature (Il s’agissait donc d’une religion polythéiste et
dans une certaine mesure Animiste), Et que les dieux soles puissances lointaines et
redoutable dont la colère peut avoir des effets néfastes sur le romain.
Bibliographie