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Université NAZI BONI Burkina Faso

UFR Science Humaines Unité – Progrès - Justice


Histoire et Archéologie

Histoire Générale de L’Antiquité

Thème : La religion à Rome

Enseignant : Dr. MILLOGO

Présenté par :
 SANOU Joanny N00444620221  SAVADOGO Aboubacar N04368820221
 SANOU S. Clément N04340220221  SAVADOGO Ibrahim N00284420221
 SANOU Mohamed N01018620221  SAVADOGO Azise N05325620221
 SANOU Soungalo N04202320221  SAVADOGO Salifou N05328220221
 SANOU Zakaria N02038020221  SAVADOGO Inoussa N00169920221
 SANOU Pierre N03649720221  SAOUDOGO Nakhad N05223120222
 SANOU Yves N02795120221  SAVADOGO Marceline N01518120222
 SANOU Rachelle N02829920222  SAVADOGO Adeline N01103320222
 SARBA Djeneba N01277320222  SAWADOGO Baïnatou N02023620222

Année Académique : 2021-2022


SOMMAIRE
Introduction .............................................................................................................................. 3
I- Les Origine de la religion et les Dieux Romain .............................................................. 3
1- Les Origine de la religion Romaine ................................................................................ 3
2- les Dieux Romain ............................................................................................................ 4
II- Les pratiques religieuses Romaine ............................................................................... 4
1- Les sacrifices et ces étapes .............................................................................................. 4
1.1- Les Sacrifices .......................................................................................................... 4
1.2- Les étapes du sacrifice ........................................................................................... 5
2- Les rites funéraires et rites du culte public ..................................................................... 6
III- L’espace sacré et le calendrier religieux Romain ....................................................... 6
1- L’espace sacré ................................................................................................................. 6
2- Calendrier religieux ........................................................................................................ 7
IV- Les Romain face aux autres cultes religieux ............................................................... 8
Conclusion ................................................................................................................................. 9
Introduction

La religion de la Rome antique ou les religions romaines est l’ensemble des pratiques et
croyances religieuses que les romains considéraient comme proprement Romaines (on
peut parler alors de religion Romain), ainsi que nombreux cultes importés à Rome ou
pratiquer par les populations Faisant partie de l’empire romaine en latin le mot RELIGIO
ne signifie pas religion mais plutôt obligation rituelle et s’emploie souvent au pluriel. Il
faut garder cette nuance à l’esprit il évitait les confusions terminologiques.
Les romains se considéraient eux-mêmes comme profondément Religieux et ils
attribuaient le succès de leur empire à leur piété collective (piétas) qui permettait de
conserver de bonnes relations avec les dieux

I- Les Origine de la religion et les Dieux Romain

1- Les Origine de la religion Romaine


La religion romaine se distingue des autres religions indo-européens par l’absence quasi-
totale de mythes religieux mettant en scène leurs Dieu : <<chez les Roumains les mythes
indo-européens ont été ramenés du ciel sur la terre et les héros ne sont plus des dieux mais
de grands hommes De Rome>>.La comparaison de la religion romaine avec les mythes
des autres religions indo-européens permet pourtant de mieux comprendre les rites
religieux des Romains faute de mythes propres adopteront ensuite les mythes grec. Le
mythe fondateur de Rome est celui de ROMULUS et REMUS, deux frères abandonnés
sur les bords du Tibre miraculeusement allaité par une louve.
Romulus fut de présage extraordinaire des dieux constitués par 12 vautours, traça les
contours de la ville de Rome sur le palatin et tua son frère après, mais que celui-ci eut
franchi sillon d’un air moqueur. Aussi Rome devint pour les romains non seulement un
espace d’habitation mais aussi un sol consacré. D’après Tite Live, c’est après le règne de
Romulus que NUMA POMPILIUS,2nd roi de Rome institua les pratiques religieuses
officielles. Après la mort de ROMULUS, Il transféra une partie
Du pouvoir religieux du roi, alors à la fois guerrier, législateur et prêtre, vers les collèges
Sacerdotaux, sélectionne parmi les pères, personnages constituant la noblesse choisie
parmi Romulus. Il fonda le temple de Janus, et tandis les collègues des flamines, à Mars et
à Quirinus et créa l’ordre des Saliens Il nomma un grand pontife chef religieux
responsable de la bonne exécution des rites.
Selon Georges Dumézil, l’histoire légendaire des origines romaines trahit un archétype
indoeuropéen : le premier roi Romulus, se concentre sur l’art militaire il fait de Rome une
véritable puissance. Le 2nd roi Numa, fonde les cultes et offre aux Romain une nouvelle
force : celle de Lutter Pour une bonne cause, les Déités. La triade divine, Jupiter, Mars,
Quirinus, se repartit sur trois fonctions, comme dans la religion indienne antique la trilogie
des dieux Varuna, Indra et
Nasatya.JupiterReprésente la fonction de souveraineté sacrée, Mars, la fonction guerrière
et Quirinus, en cette période Dieu de la masse, la fonction de production et de fécondité.
Cette Precapitoline a été ensuite remplacé par la triade Capitoline clastique : Jupiter,
Junan, Minerve.

2- Les Dieux Romain


Les Romains vénéraient douze (ou treize) dieux principaux. Ils vivent sur le capitole
(l’Olympe pour les Grecs). Ces douze dieu sont : Jupiter (Jupiter), dieu des océans,
Junon(Juno), déesse du mariage, Neptune(Neptunus),dieu de l’océan, Vénus(Venus), déesse
de la beauté, Cérès (Ceres), déesse des moissons, Minerve(Minerva), déesse de la sagesse, la
guerre et l’intelligence Mars(Mars), dieu de la guerre, Apollon (Apolla), dieu des arts, de la
lumière, Diane, déesse de la chasse (chasseresse), Vulcain (Vulcanus),dieu des forges,
Mercure (Mercurius), dieu des voyageurs, commerce, voleur, Bacchus, dieu du vin.[souvent
plus connu sous leurs équivalences Grecques(Zeus, Héra, Poséidon, Aphrodite, Déméter,
Athéna, Arès, Apollon, Artémis, Héphaïstos, Hermès et Dionysos)].il y a aussi Pluton (au
Adès), dieu de l’enfer qui lui vie dans l’enfer. Il vénéraient aussi d’autres dieux, qui sont dit
secondaire, tels que Vesta(Vestia), déesse du foyer, Janus, dieu des portes ou Somnus, dieu du
soleil,Angita déesse de la guérison et de la sorcellerie, Aurore, déesse de l’aurore, Cerbère,
protecteur de la porte de l’enfer, Cupidon, dieu de l’amour Cybèle, déesse de la fécondité
(divinité d’origine phrygienne),Discorde, déesse mère de tout les fléaux, Esculape, dieu de la
médecine,Suventos,dieu de la jeunesse,Kerto, déesse du chao, Latone, mère d’Apollon et de
Diane,Libitina, déesse des funérailles, Luna, déesse de la lune, associé à Diane, Lupercus,
dieu des troupeaux,Orcus, dieu ou messager de la mort, Proserpine, reine des enfer, Quirinus,
forme divinisés de ROMULUS,Salus, déesse de la santé. Tous ces dieux ont des attributs qui
leurs sont propres Ainsi que des mythes. Lorsqu’un romain voyageait et découvrait un
nouveau Dieu d’une autre culture, il faisait construire un temple pour lui vouer un culte pour
ne pas attirer la colère de ce dernier.

II- Les pratiques religieuses Romaine


1- Les sacrifices et ces étapes
1.1- Les Sacrifices

 Les sacrifices publics


Le sacrifice public est réalisé Pro Populo Romano <<pour le peuple Romain>>Et ne peut
être célébré que par un magistrat à imperium illustrant les liens indissociables entre
religion et politique. Les sacrifices publics sont l’occasion de sacrifier et de consommer
Les bêtes les plus prestigieuses comme lors du Suovetaurile, Le sacrifice d’un porc, d’un
mouton et d’un taureau. Celui-ci est réalisé par exemple lors du Lustrum La cérémonie
accompagnant le Census le recensement des citoyens tous les 5 ans.
 Le sacrifice privé
Il désigne tous les sacrifices n’étant pas réalisés Pro Populo Romano Pouvant être fait au
nom d’une famille, d’une sodalité d’un quartier ou de tout autre groupe constitué. Le
sacrifice privé ne signifie pas nécessairement l’absence de fastes ou l’exclusion des
magistrats public. Ainsi sous la République, le rite de la confarréation dans un mariage du
praticien impliquait la présence du pontifex Maximus et du Flamen Dialis mais demeurait
un rite privé.
 Le sacrifice sanglant

Le sacrifice est sanglant s’il implique le sacrifice d’animaux domestiques. Un partage de


la victime est alors réalisé. Les Extra, les abats de la victime, sont offerts à la divinité en
les brûlant tandis que les hommes bénéficient du reste de la viande de la victime. Diane
chasseresse est la seule déesse qui peut recevoir du gibier en sacrifice. Les sacrifices
réaliser pour les divinités Chtoniennes comme Proserpine ont lieu non pas sur un Autel
mais dans un trou réaliser dans le sol. L’ensemble de l’animal est brûlé formant ce que
l’on appelle l’Holocauste.

 Le sacrifice non-sanglant

Il s’agit d’une offrande puisqu’aucun partage n’est fait entre les hommes et la divinité.
Sohn Scheid souligne les interrogations que soulève le terme de Fruges soit des <<fruits
de la terre>>. Ce terme inclus généralement les animaux tel que le Miel, le Fromage, le
Pain ou les galettes. Tout est brûlé sur un Autel ou au sol. Il est utilisé principalement lors
du rite de la Supplicatio et des sacrifices destiné aux divinités Chtoniennes.

1.2- Les étapes du sacrifice


Le sacrifice se déroule en plusieurs étapes qui doivent être impérativement respectée dans
le bon ordre pour des offrandes réussies. La Prœfatio est l’offrande inaugurale avec
l’utilisation du vin qui symbolise la reconnaissance des dieux, mais également des encens.

L’Immolotio consiste à verser sur le dos de l’animal de la Mola Solsa, une farine salée
préparée par les vestales. On considère cet acte comme une considération de l’animal :
passé du monde humain aux monde divin, l’appartenance aux dieux. Le prêtre répand
quelques gouttes de vin sur le front de l’animal puis passe le couteau sur le dos d’un geste
rapide pour montrer que la bête est consacrée aux sacrifices pour les divinités. Les
Romain ne décrivent pas l’étape suivante qui est la mise a mort de l’animal. L’esclave
chargé de tuer l’animal doit demander la permission a celui-ci avant de l’égorger. On
attache les cornes de manière que la bête n’a d’autres choix que d’incliner la tête en signe
d’acquiescement avant qu’elle ne soit assommé avec un maillet.
La Precatio est la prière prononcée a haute voix par les prêtres. La récitation des prières
est sujette à une attention extrême au point que quatre personnes sont nécessaires à sa
juste réalisation

La Litatio représente la versification et l’acceptation du sacrifice par les divinités. Le


partage sacrificielle ou banquet sacrificiel consiste à manger l’animal ainsi sacrifié. La
divinité ayant reçu sa part, le reste est partagé entre les sacrifiant.

Du fait de la hiérarchisation entre les divinités, ces dernières ne reçoivent pas toutes les
mêmes sacrifices. Par exemple les empereurs divinisés reçoivent un sacrifice propre a leur
dignité.

2- Les rites funéraires et rites du culte public


a- Les rites funéraires

Dans la Rome antique, l’appartenance à la classe sociale influence le faste des rites. Les
riches se font en principe incinérer, les plus pauvres comme les esclaves sont jetés dans les
fosses communes sans cérémonie.

b- Les rites du culte public

Les rites du culte public ont également changé progressivement. Il y a par exemple
l’abandon de certains rites de la religion traditionnelle romaine au profit des cultes
orientaux à savoir les cultes Égyptiens ou encore le christianisme. Le christianisme
occupera d’ailleurs une place de plus en plus importante sous l’empire romain. Il est
courant que certains hommes, en particulier les empereurs à travers le culte impérial mise
en place par Auguste, fassent l’objet d’un culte après leur mort. Leurs cultes est alors
adapté a leur divinisés n’ont pas la même dignité que les dieux immortels.

III- L’espace sacré et le calendrier religieux Romain

1- L’espace sacré

Dans la Rome antique, le Pomerium est la limite sacrée de la ville formant une frontière À
la fois juridique et religieuse.
Le Templum, différent de temples, Est un espace terrestre ou céleste dédié aux Dieux. On
distingue le Templum terrestre qui peut être un temple ou un autre lieu choisi (comme la
Curie) du temple céleste Qui sert lorsqu’un augure (magistrat destinée aux rite et culte)
Demande à un Dieu son avis pour une action immédiate (différent de la divination qui vise
à lire l’avenir). La divination peut se faire par la prise d’aupice, Par l’observation du vol
des oiseaux. L’augure dessine un Templum (fenêtre)Dans le ciel pour l’observation. Si des
oiseaux y passent, c’est bon signe. Si l’oiseau venait de gauche (Sinistra), c’était mauvais
signe, s’il venait de droite (Dextra) c’était bon signe. L’espèce des oiseaux observé est
aussi considérée comme un message des dieux. La présence d’un ou plusieurs aigles est
très favorable. Avec la lecture des entrailles (Charuspicine), le Templum ainsi observé est
souvent le foie de l’animal sacrifié. L’augure juge du bon état du foie et peut ainsi
comprendre l’avis du dieu solliciter. Cette pratique entre le rite religieux et la déviation
était réalisé par augure spécialisée appelé des <<Haruspices>> (du latin Haruspex). L’avis
des <<poulets sacré>> l’armée Romaine en déplacement avait besoin d’avoir l’avis des
dieux avant de livrer une bataille. Le <<poulet sacré>>est le moyen pratique d’avoir un
Templum en dehors de Rome ou d’une cité Romaine. Si le poulet mange le grain donné,
c’est un bon signe.

2- Calendrier religieux

Le calendrier romain est divisé en divers sortes de jours, selon l’activité que l’on pouvait
entreprendre :

-<<jours fastes>> (235 jours/an), où l’on peut vaquer aux activités judiciaires ;

-<<jours Intercession>> : jours Fastes pendant seulement le milieu de la journée ;

-<<jours néfastes>> (109 jours/an) consacré aux Dieux dont 61 jours Comitiales : pendant
lesquels on pouvait réunir les Comices, avec une mention spéciale pour les Comices
calâtes ;

-<<jours ni fastes ni néfastes>> (environ 10 jours/an) durant lesquels les romains ne


savaient pas trop ce qu’ils étaient.

Pendant longtemps la qualité des jours était annoncée par le Pontifex Maximus seulement
un mois avant, car le calendrier était compliqué (calendrier lunaire de 355 jours/an donc,
tous les deux ans étaient rajoutés un mois intercalaire de 20-22 jours). Jules César
simplifie le système en 45 avant Jésus Christ en adoptant un calendrier solaire proposé par
l’astronome égyptien Sosigène d’Alexandrie : c’est le calendrier Julien encore en vigueur
de nos jours après la réforme grégorienne de 1582.
IV- Les Romain face aux autres cultes religieux

Quoi qu’on connaisse mal la religion de Rome archaïque, sous la République, le culte se
confond avec celui de la ville, puis de l’empereur à partir d’Auguste. Il est vrai également
Que le polythéisme des romains étaient tolérant jusqu’à un certain point. Sylla Donna
pour mission aux 15 membres du collège des interprètes des livres sibyllins de surveiller
les cultes étrangers. Les Roumains ne s’imaginent pas leur dieu supérieur, mais ils ne
s’enorgueillissaient pas d’être les meilleurs pour les rites. La piétas c’est réussir le rite (ou
sacrifice) parfait :<<Pour cela il faut souvent recommencer le rite ou qu’il soit
administré>>De manière parfaite pour ne pas froisser le Dieu (il existe des exemples de
rite recommencer une trentaine de fois de suite par des magistrats de grande piétas). Le
panthéon Romain c’est enrichi de nouveau dieux et s’est nourri de différentes influences
religieuses :au IIIe siècle avant J.C par exemple a été introduit le culte Grec d’Esculope. A
l’origine se mélangent des religions Italique et grecque. À la fin du IIIe siècle avant J.C, le
culte phrygien de Cybèle se diffuse peu à peu. Il est officiellement importé à Rome lors de
la 2nde guerre punique bugul où la déesse est en quelque sorte installé dans le côte Romain.

Curieusement, le judaïsme est toléré quoique étrange et peu apprécié de l’esprit Romain.
Avec la conquête de l’Égypte, l’empereur porte le titre de pharaon, mais uniquement en
Egypte.

Les influences orientales On mis à l’honneur des pratiques individuelles et les cultes à
mystère, Dans un souci de rapport direct avec la divinité oui au Ier siècle l’empereur
Caligula s’intéresse au culte d’Isis. À la fin du IIe siècle, Commode est initié au
Mithraïsme.

Toutes les religions n’ont cependant pas connu cette tolérance et cette assimilation
romaine et les rites clandestins sont suspects aux yeux des romains :

Les Lettrés romains réaffirment sans cesse leur attachement à la religion ancestrale et
traditionnelle ;

Au Ié siècle, l’empereur Claude interdit le Druidisme ;

Le Christianisme, puis le Manichéisme sont persécutés jusqu’au IIIe siècle. Le


christianisme finira cependant par s’imposer comme culte officiel au IVe siècle
Conclusion

Au terme de ces analyses, il apparaît donc que les croyances religieuses de Rome sont en
elle-même un Fait historique dont l’importance ne doit être négligé dans l’histoire de
Rome. Les seules <<croyances>> des Roumains Étaient que les dieux Sont innombrables
et se cachent derrière sa force de la nature (Il s’agissait donc d’une religion polythéiste et
dans une certaine mesure Animiste), Et que les dieux soles puissances lointaines et
redoutable dont la colère peut avoir des effets néfastes sur le romain.

Bibliographie

Dumézil G, la Religion Romaine Archaïque, avec un appendice sur la religion des


Étrusque,2è éd, Paris,1974

Latte Kurt, Römische Religionsgeschichte, Munich,1960

Le Glay M, la Religion Romaine, Paris,1991

Mary Beard North John, Price S, Religions of Rome, vol 2, A Sourcebook,


Cambridge,1998

Warrior Valérie Marcel, Roman Religions. A Sour ebook, Newburyport,2002

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