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Objectif général
- Comprendre le fonctionnement de l’économie gabonaise.
INTRODUCTION GENERALE
Le Gabon pays côtier d’Afrique centrale est la 3ème économie de cette sous-
région avec un PIB par habitant à plus de 8000 USD en 2021, ce qui en fait un pays
à revenu intermédiaire de tranche supérieure. Son économie repose sur plusieurs
secteurs d’activités.
Comment analyser le fonctionnement de l’économie gabonaise?
Dans ce chapitre, nous présenterons les différents secteurs de l‘économie
gabonaise, leurs difficultés et les perspectives.
Objectifs spécifiques
- Présenter les potentialités des secteurs minier et pétrolier
- Évaluer l'apport du secteur minier et pétrolier dans l'économie gabonaise.
INTRODUCTION
Le Gabon possède une économie de rente reposant majoritairement sur
l’exploitation des ressources minières et pétrolières.
Dès lors, comment analyser l’apport de ces deux secteurs dans l’économie
gabonaise ?
Présentons d’abord les potentialités minières et pétrolières, avant d’examiner
leur valeur ajoutée dans l’économie de notre pays.
CONCLUSION
Les potentialités des secteurs miniers et pétroliers sont très importantes sur le
territoire gabonais. L’examen de ces deux secteurs nous a permis de constater le poids
de leurs ressources dans l’économie nationale.
Quelle est la place secteur forestier dans l’économie gabonaise..
L’économie gabonaise dispose de nombreux atouts, mais le pays connait des
difficultés d’ordre conjoncturel et structurel qui sont un frein à son développement
économique. Conscient de ces handicaps, l’État envisage de diversifier son économie.
Le Gabon pourra-t-il réussir le pari de la diversification de son économie ?
INTRODUCTION
Le Gabon, pays d’Afrique centrale avec une superficie 267 667 Km2 regorge
d’importantes ressources dont la forêt, une de ses grandes richesses, couvre près de
88% du territoire soit 23 millions d’hectares.
Dès lors, comment analyser le secteur forestier gabonais ?
Nous présenterons d’une part, les potentialités du secteur gabonais et d’autre
l’apport de ce dernier dans l’économie nationale.
2. L’exploitation
L’exploitation forestière gabonaise est répartie en trois zones. La première qui une
superficie de 5millions d’hectares, concerne la région côtière (province de l’Estuaire)
réservée aux gabonais. La deuxième zone couvre près de 10 millions d’hectares et
comprend une partie du bassin de la Ngounié et de la Nyanga, le Moyen Ogooué
jusqu’à l’Ogooué Ivindo est confiée aux grandes entreprises. Et la troisième zone, zone
d’attraction du chemin de fer (ZACF) avec 5millions d’hectares située au centre-est et
au Sud-est suivant l’axe Booué-Lastourville-Franceville.
Les sociétés d’exploitation sont constitués de Majors comme Rougier(Français),
Le Roy Gabon (allemand) et d’autres notamment la Compagnie Equatoriale du
Bois(SEB), LUTEXFO, la Société de la Haute Mondah (SHM), la RFM etc. Ces
entreprises sont spécialisées dans les activités dans les activités de scillage, de
1. L’apport économique
La filière bois est le deuxième secteur économique du pays et un des principaux
employeurs, elle représente 60% du PIB hors hydrocarbures. Elle est devenue le 2 e
pourvoyeur d’emploi au Gabon avec 17 000 postes d’emplois directs et indirects,
derrière la fonction publique. Cette performance est le résultat de la multiplication du
nombre d’unités de transformation de bois au sein de la zone économique de Nkok qui
a vu ces usines passer de 80 en 2009 à 190 en 2021.
2. L’apport social
La forêt est essentielle pour la sécurité alimentaire des populations. En matière de
logements, elle apporte de nombreux bénéfices aux populations rurales.
Les forêts remplissent d’importantes fonctions à savoir la régulation du climat et
des émissions de gaz à effet de serre, la conservation de l’habitat naturel et de la
diversité biologique, la dimension récréative, etc.
CONCLUSION
En définitive, le secteur forestier est un des piliers de l’économie gabonaise. Il
est le 2e employeur après la fonction publique et participe à près d’un tiers du PIB
national.
Toutefois, quel est l’apport du secteur agricole dans l’économie gabonaise ?
2. L’élevage
Au Gabon l’élevage est aussi peu professionnalisé hormis quelques unités
industrielles à capitaux étrangers (volaille, bovin) et est marquée par la prédominance
de petits exploitants privés. Dans ce sens, quelques troupeaux bovins existent dans
les savanes de la Ngounié- Nyanga et du Haut-Ogooué. Des particuliers élèves des
3. La pêche
Depuis quelques années, le gouvernement gabonais accorde une attention
croissante au secteur de la pêche. Un décret de 1994, portant règlementation de la
pêche au Gabon, divise les eaux sous juridiction nationale en zone de pêche comme
suite :
- Les premières et deuxièmes zones concernent la pêche artisanale. La première
zone est réservée exclusivement aux pêcheurs nationaux, les pêcheurs
artisans étrangers pouvant exercer dans la seconde zone ;
- Les troisièmes et quatrièmes zones sont réservées aux pêcheurs industriels ;
elles s’étendent de 3000 à 200.000 km de la côte.
On distingue de ce fait quatre types de pêche à savoir : la pêche maritime
artisanale, la pêche maritime industrielle, la pêche continentale et l’aquaculture.
En outre, depuis la création de la direction générale des pêches et de l’aquaculture
(DGPA), de nombreuses actions ont été entreprises en faveur de la pêche artisanale
avec l’appui des partenaires au développement il s’agit essentiellement des multiples
programmes d’appui au secteur comme : programme de construction de centres
d’appui aux activités de la pêche artisanale moderne dans les principaux points de
débarquement du poisson tel que Port-Gentil, Lambaréné et Cocobeach et Mayumba
avec l’aide du Japon ; le programme pour des moyens d’existence durable dans la
pêche (PMEDP) ; la création des centres de formation du jeune pêcheur artisanaux
gabonais à Libreville cofinancé par la mission française de coopération (…).
Les potentialités des secteurs agricoles sont nombreuses dans l’agriculture,
l’élevage et la pêche. Quels sont les apports économiques de ce secteur ?
1- L’apport de l’agriculture
Depuis l’indépendance, les différentes stratégies mises en place par le
Gouvernement n’ont pas pu relever ce secteur. Actuellement le secteur agricole
emploie environ 40% de la population rural gabonaise, bien qu’il ne contribue qu’à 5%
du PIB et ne compte que pour 0,7% du budget de l’état. La production agricole est
insuffisante pour assurer la sécurité alimentaire du pays. D’où un volume important
2- L’apport de l’élevage
Dans l’ensemble, l’élevage a affiché des résultats satisfaisants. Ainsi, l’élevage
porcin a permis de produire 173 tonnes de viande en 2021. La production des œufs a
augmenté de 40% à 2, 8 millions d’unités. A contrario, l’élevage avicole a accusé une
baisse de 40,1% à 2 494 poules. En conséquence, le chiffre d’affaires a augmenté de
39,8% à 1,125 milliard de FCFA.
3. L’apport de la pêche
Le secteur des pêches au Gabon joue un rôle significatif sur les plans économique
et social. La rente potentielle associée à l’activité de pêche industrielle avoisine 11,6
milliards de Fcfa; soit 17,68 millions d’Euros par an. Cependant, sa contribution au PIB
ne représente que 1,5%, l’économie étant dominée encore par l’industrie pétrolière.
La pêche et l’aquaculture représentent aussi une source importante (40%) de
protéines animales et contribuent de ce fait à la sécurité alimentaire pour une grande
partie de la population, avec une consommation/hab. de 27,7 kg/an.
CONCLUSION
L’agriculture demeure un secteur à développer davantage au Gabon, dans la
mesure où elle constitue la base au niveau alimentaire. Les potentialités du Gabon en
matière de pêche et d’élevage sont très importantes, mais la mise en œuvre politique
de ces secteurs tarde à trouver le bon équilibre pour leur plein développement.
Toutefois, l’apport du secteur industriel dans l’économie gabonaise mérite aussi
une étude.
Objectifs spécifiques
- Présenter les potentialités du secteur industriel
- Évaluer l'apport du secteur industriel dans l'économie gabonaise.
INTRODUCTION
Le secteur industriel renvoie aux activités de transformations des matières
premières en biens et implique une organisation mécanisée, concentrée avec l’usage
de la technologie. Depuis 2009, le Gabon investit massivement dans l’industrialisation
de son économie.
Des lors, comment analyser l’apport du secteur industriel gabonais ?
Pour répondre à cette question, nous examinerons d’une les potentialités
industrielles du Gabon et d’autre part, leurs apports dans l’économie du pays.
1. L’apport économique
Le secteur industriel se place en troisième position dans la production de la richesse
du Gabon avec un PIB en volume de 1 025, 4 milliards de FCFA en 2021 soit près de
18% repartis entre les différentes activités du secteur.
Ce secteur emploie plus de 20 000 agents qui sont repartis dans les différents
domaines. L’industrie se situe en première parmi ces employeurs.
2. L’apport social
Les industries gabonaises contribuent à l’amélioration des conditions de vies des
populations par des investissements sociaux multiformes. En effet, dans le domaine
des infrastructures routières, hospitalières et sociales, on observe des réalisations
effectué par les acteurs industriels gabonais. C’est le cas de la COMILOG dans la
construction des routes à Moanda, de la SOBRAGA dans le soutien à l’entretien de
l’environnement dans les villes de Libreville et Owendo mais aussi Olam dans la
construction des centres de santé dans le sud et l’organisation des caravanes
médicales.
CONCLUSION
Objectifs spécifiques
- Présenter les potentialités du secteur tertiaire
- Évaluer l'apport du secteur tertiaire dans l'économie gabonaise
INTRODUCTION
Le secteur tertiaire renvoi aux activités liées aux services, à l’économie
numérique et au tourisme. Avec l’épuisement de ses réserves pétrolières, le
gouvernement gabonais s’engage progressivement sur la voie de la diversification de
son économie. Ainsi, la valorisation du secteur tertiaire s’inscrit dans cette politique.
Dès lors quelle est la place du secteur du tertiaire dans l’économie gabonaise ?
Pour répondre à cette question, nous présenterons spécifiquement les secteurs
du tourisme et de l’économie numérique.
CONCLUSION
Le secteur tertiaire reste encore un secteur marginalisé dans l’économie
gabonaise ; il dispose pourtant d’atouts pour devenir un secteur phare en mettant en
place une véritable politique de valorisation du tourisme et de l’économie numérique.
C’est un secteur qui présente à la fois des avantages pour générer des emplois donc
de participer à la lutte contre le chômage et de soutenir le budget de l’Etat.
Ainsi, le Gabon dispose d’énormes potentialités pour le développement de son
économie, mais il est confronté à de nombreuses difficultés.
Afin de faciliter l’accès à la finance de leurs usagers, l’opérateur de téléphonie mobile Bharti Airtel
Africa (Airtel) et la Banque gabonaise et française internationale (BGFIbank) ont conclu un accord début
août. Selon ses termes, tout client des deux entreprises résidant au Gabon, au Congo Brazzaville,
en République démocratique du Congo ou à Madagascar pourra accéder à son compte bancaire Bgfibank
sur son téléphone portable, rapporte Gaboneco.com. Il pourra aussi effectuer des transferts, vérifier son
solde et réaliser des tâches administratives, dont la commande de nouveaux chéquiers. Tout client d’Airtel
Money pourra aussi retirer de l’argent aux distributeurs de BGFIbank sans carte bancaire. Chidi Okpala,
directeur d’Airtel Money, a expliqué que ce partenariat s’inscrivait dans les objectifs de l’opérateur de
soutenir ses utilisateurs dans leur accès à la finance.
Cette détermination a trouvé écho chez BGFIbank. «Ce partenariat montre la volonté du groupe
à offrir des services innovants aux clients qui sont de plus en plus exigeants et qui attendent de nous des
services disponibles 24 h/24, fiables et simples à utiliser. Nous mettons d’ailleurs le M-Banking au cœur
de notre stratégie multi-canaux », a déclaré Henri-Claude Oyima, directeur de BGFIBank.
Objectifs spécifiques
- Analyser les difficultés de son économie gabonaise,
- Dégager les perspectives de développement du Gabon
INTRODUCTION
Reposant essentiellement sur l’exploitation des ressources naturelles,
l’économie gabonaise rencontre de nombreuses difficultés.
Quelles sont les problèmes de l’économie gabonaise ? Quelles solutions sont
envisageables pour sortir le pays de cette situation ?
Nous verrons les difficultés et les perspectives de l’économie gabonaise.
2. Problèmes conjoncturels
1. La diversification de l’économie
CONCLUSION
L’extraction des ressources naturelles ne pourra pas indéfiniment jouer le rôle
de locomotive de l’économie gabonaise. Aussi, les nouvelles autorités se sont
résolument inscrites dans la diversification de leur économie. Pour y arriver, ces
Autorités doivent préalablement relever d’autres défis d’ordre socio-politique et
économique.
La diversification de l’économie ne suffit pas au Gabon pour assurer un
développement harmonieux à la nation. Le pays doit miser également sur le capital
humain en mettant en avant la formation des jeunes.