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28/12/23, 12:08 Jacques Delors — Wikipédia

Jacques Delors

Jacques Delors , né le 20 juillet 1925 à Paris et mort le


27 décembre 2023 dans la même ville, est un homme politique français. Jacques Delors
Il travaille auprès du Premier ministre Jacques Chaban-Delmas de 1969
à 1972 puis adhère au Parti socialiste. Il est ministre de l'Économie, des
Finances et du Budget de 1981 à 1984 dans les gouvernements dirigés
par Pierre Mauroy.

Il s'engage ensuite en faveur de la construction européenne : il est


président de la Commission européenne de 1985 à 1995 et fondateur de
l’institut de recherche « Notre Europe — Institut Jacques Delors » dans
le but de « penser l'unité européenne ». Donné favori à l'élection
présidentielle française de 1995, il renonce à se présenter. Il est le père
de Martine Aubry.

Biographie

Origines
Jacques Delors en 1993.
Jacques Lucien Jean Delors est le fils de Louis Delors, encaisseur à la Fonctions
Banque de France et catholique pratiquant, natif du Lonzac en Corrèze,
1
et de Jeanne Joséphine Rigal, née à Paris, d'extraction cantalienne . Président de la Commission
européenne
6 janvier 1985 – 22 janvier 1995
Formation et premiers postes (10 ans et 16 jours)

Titulaire du certificat d'études (mention « très bien »), il effectue ses


Législature 2e et 3e
études secondaires au lycée Voltaire à Paris, au lycée Émile-Duclaux Commission Delors I, II et III
2
d'Aurillac et au lycée Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand . Il obtient en Prédécesseur Gaston Thorn
1950 une licence de droit (mention économie politique) à la faculté de
Successeur Jacques Santer
droit de Paris avant d’intégrer à son tour la Banque de France où il
3
commence sa carrière en tant que « rédacteur » et devient syndicaliste Ministre de l'Économie et des Finances
de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC). Ancien 22 mai 1981 – 19 juillet 1984
élève du Centre d'études supérieures de banque (CESB), dont il est (3 ans, 1 mois et 27 jours)
diplômé en 1950, il occupe les postes de chef de service puis d'attaché au
Président François Mitterrand
cabinet du directeur général des titres et du marché monétaire à la
Banque de France (1945-1962). Premier ministre Pierre Mauroy
Gouvernement Mauroy I, II et III
Prédécesseur René Monory
Engagements politiques et syndicaux
Successeur Pierre Bérégovoy
Jacques Delors s'engage dans le syndicalisme en adhérant à la Député européen
Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), syndicat
17 juin 1979 – 22 mai 1981
marqué au début des années 1950 par la droite démocrate chrétienne. Il
(1 an, 11 mois et 5 jours)
rejoint le groupe minoritaire Reconstruction qui milite pour les idées
socialistes et vers une déconfessionnalisation de ce syndicat sous le Élection 12 juin 1979
patronage de Paul Vignaux. Ce mouvement va promouvoir les idées d'un Circonscription France
syndicalisme socialiste et démocratique, s'opposant à des chrétiens dits Législature 1re
progressistes proches des marxistes. Paul Vignaux a obtenu après la fin
de la guerre des aides de syndicats américains dont une partie a servi au Groupe politique PSE
lancement de Témoignage chrétien, un journal pour un engagement Successeur Raymond Forni
chrétien. Minoritaire, le mouvement Reconstruction va devenir
Maire de Clichy

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majoritaire et participer à la transformation du syndicat CFTC vers la mars 1983 – décembre 1984
Confédération française démocratique du travail (CFDT). Cette (1 an et 9 mois)
déconfessionnalisation de la CFTC va s'accompagner d'un glissement du Prédécesseur Gaston Roche
syndicat, proche de la droite MRP, vers les partis de gauche.
Successeur Gilles Catoire
Il dirige de 1959 à 1965 la revue Citoyens 60 du mouvement Biographie
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personnaliste La Vie nouvelle . Il travaille en liaison avec le club Jean-
Nom de naissance Jacques Lucien Jean
Moulin. De 1959 à 196? [précision nécessaire], il est membre de la section Delors
du plan et des investissements du Conseil économique et social. À cette
Surnom L'architecte de l’Union
époque, il est l'auteur, sous le pseudonyme Roger Jacques, d'écrits européenne
d'inspiration socialiste et influencés par des courants de pensée anglo- contemporaine
saxons cherchant à se démarquer des idées marxistes dans la revue
Date de naissance 20 juillet 1925
Reconstruction pour la promotion d'idées socialistes et démocratiques
dans le syndicat CFTC. Il est rapidement remarqué et devient « expert Lieu de naissance 14e arrondissement
5
économique » à la CFTC . En 1964, Jacques Delors suit le courant de Paris
majoritaire non confessionnel du syndicat devenu CFDT dont il est Date de décès 27 décembre 2023 (à
5
depuis resté adhérent . Il est également membre un temps du Parti 98 ans)
6
socialiste unifié (PSU) . Lieu de décès Paris
Nationalité Française
De Chaban-Delmas à Mitterrand Parti politique Parti socialiste
Enfants Martine Aubry
En 1962, Jacques Delors entre au Commissariat général du Plan en tant Jean-Paul Delors
que chef du service des affaires sociales et culturelles, poste qu'il garde
Diplômé de Faculté de droit de
jusqu'en 1969 pour devenir chargé de mission auprès de Jacques Paris
Chaban-Delmas, Premier ministre jusqu'en 1972. À ce titre, il influence
Profession Haut fonctionnaire
grandement le projet de « nouvelle société » que souhaitait promouvoir
celui-ci. Participant à la mise en œuvre de ce programme, il est
notamment l’inventeur des contrats de progrès et l’inspirateur de la loi
sur la formation professionnelle continue (16 juillet 1971). De 1969 à
1974, il est aussi secrétaire général auprès du Premier ministre, pour la
formation professionnelle et la promotion sociale.
Présidents de la Commission européenne
De 1973 à 1979, il est membre du Conseil général de la Banque de Maires de Clichy
France. A partir de 1974, il est égalment professeur de gestion à
l'université Paris-Dauphine. En 1974, il crée aussi le club de réflexion
7
politique Échanges et projets avec le syndicaliste patronal José Bidegain ; c'est cette même année qu'il adhère au
Parti socialiste. Durant le congrès de Metz, il va rejoindre le courant mené par François Mitterrand, partisan d'une
économie administrée par l'État contre l'aile modérée du Parti Socialiste. Ce choix sera critiqué plus tard par Michel
Rocard, opposé à ses prises de position pour une économie de marché. Son soutien à François Mitterrand s'explique
par un choix personnel sans lien avec ses idées, comme il l'affirme dans ses mémoires. De 1975 à 1979, il est
directeur du Centre de recherche Travail & société. En 1976, il est choisi comme délégué national du PS pour les
relations économiques internationales, fonction qu'il occupe jusqu'en 1981. Il renonce, malgré le souhait de
François Mitterrand, à se présenter à Créteil pour les élections municipales de 1977, dans u contexte de divisions
internes. Il renonce aussi à se présenter à Roanne, de même qu'il refuse de briguer un siège en Corrèze, son
8
département d'origine, aux législatives de 1978 .

Ministre des Finances

Jacques Delors est élu député européen (président de la commission économique et monétaire) en 1979, mais
démissionne de ce poste en 1981. Pendant cette période, il est président de la commission économique et monétaire
du PS. En 1981, il est nommé au poste de ministre de l'Économie et des Finances dans le premier gouvernement de
Pierre Mauroy. Aux élections législatives, il renonce à affronter Jacques Chirac dans sa Corrèze natale, et on y
9, 10
parachute alors François Hollande .

De 1981 à 1984, il est successivement :

du 22 mai 1981 au 23 juin 1981 : ministre de l'Économie et des Finances, dans le premier gouvernement de
Pierre Mauroy ;
du 23 juin 1981 au 22 mars 1983 : ministre de l'Économie et des Finances, dans le deuxième gouvernement
Pierre Mauroy. À ce titre, il est l'un des initiateurs du tournant de la rigueur à partir de 1982 ; il est chargé en
plus du Budget à partir de mai 1983. Bénéficiant de la confiance des milieux économiques internationaux, il
applique d’abord une politique de « rupture » pendant la période dite de l’« état de grâce » : nationalisations,

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dévaluations du franc, amélioration de l’efficacité des circuits de financement, et
politique de relance. Après une première pause dans les réformes sociales qu’il
propose dès 1982, Jacques Delors encourage le maintien de la France dans le
Système monétaire européen (SME) et pratique une politique de rigueur. Il
11
supprime, notamment, l'échelle mobile des salaires en 1982 , l'équilibre
budgétaire sera un objectif recherché, mais il vante le mérite du modèle
reaganien de création d'emploi en omettant de mentionner le déficit du budget
fédéral américain ; la lutte contre l'inflation bénéficiera de la baisse générale des
matières premières, reste silencieux sur le redéploiement de la politique
industrielle dans le contexte du SME et de l'avance de l'économie industrielle
allemande. Il demeure fidèle à la priorité sur la lutte contre l'inflation et le maintien
d'une parité fixe avec le Deutsche Mark, ce qui entame la politique du Franc fort
ou du Franc Mark. Cette politique sera accusée de l'amorce du déclin industriel
français et l'abandon de champions industriels nationaux dans les secteurs
dominés par les Allemands afin de ne pas contrecarrer la politique franco- Jacques Delors en 1988.
allemande et un retournement d'alliance de l'Allemagne avec le Royaume-Uni ;
du 22 mars 1983 au 17 juillet 1984 : ministre de l'Économie, des Finances et du
Budget, dans le troisième gouvernement Pierre Mauroy.

Président de la Commission européenne

Élu maire de Clichy (1983-1984), en banlieue parisienne, Jacques Delors fait


figure de possible « premier ministrable » et successeur de Pierre Mauroy. Il
n'est pas reconduit dans le gouvernement dirigé par Laurent Fabius, ayant été
pressenti, par accord guidé par François Mitterrand et Helmut Kohl, chancelier
ouest-allemand, pour devenir en janvier 1985 président de la Commission des
Communautés européennes (qui deviendra la Commission européenne),
succédant au Luxembourgeois Gaston Thorn. Il restera président de la
Commission jusqu'en décembre 1994. En 1992, il est lauréat du Prix
International Charlemagne.
« Photo de famille » du sommet du
Le 14 janvier 1985, alors qu'il entre en fonction à Bruxelles, Jacques Delors G7 de 1988 à l'université de
annonce son programme, reposant sur l'approfondissement des logiques de Toronto : (de gauche à droite)
12
marché et sur le renforcement des politiques industrielles et sociales . Sur le Jacques Delors, Ciriaco De Mita,
premier plan, ses idées rencontrent celles de Table ronde des industriels Margaret Thatcher, Ronald Reagan,
européens (ou European Round Table), lobby fondé par Étienne Davignon, qui Brian Mulroney, François Mitterrand,
[réf. nécessaire]. Helmut Kohl et Noboru Takeshita.
rassemble les dirigeants des grandes multinationales européennes
En janvier 1985, le président de l'European Round Table (et de Philips) - Wisse
Dekker - avait publié dans : Europe 1990 : un agenda pour l'action un
programme de relance de l'Europe. Parmi elles : faire tomber les barrières commerciales et les frontières fiscales.
Ces idées étaient alors défendues par de nombreux observateurs, notamment par des parlementaires européens et,
de manière croissante, par les gouvernements européens. Sur le plan social, Delors a encouragé le dialogue social
13 14
européen et le renforcement de la politique régionale européenne, devenue politique de cohésion .

Selon l'économiste américain Rawi Abdelal, Jacques Delors a joué un rôle


déterminant dans la dérégulation des marchés financiers en décidant « de
pousser la libéralisation bien plus loin que ne le prévoyait à l’origine le
programme de marché unique ». Il introduit notamment en juin 1988 la
directive 88 (361) sur les mouvements de capitaux précisant qu'« aucune
transaction, aucun transfert de capitaux n’échappait à l’obligation de
15
libéralisation » . Delors est alors persuadé que la création du marché intérieur
16
ne peut se faire sans une circulation des capitaux totalement libre .

En 1991, lors de l'émission La Marche du siècle sur FR3, il parle de cette aide
qui dynamisa l'Union européenne : « Lorsque j'ai lancé en 1984-1985 le projet
de grand marché, la Table Ronde des Industriels a soutenu ce projet. Et
aujourd'hui, les industriels invitent les gouvernements à aller plus vite encore, et
ce n'est pas moi qui leur dirais le contraire : nous avons bien besoin de cette
Jacques Delors au siège de la
poussée salutaire, sinon nous aurions tendance à ne pas aller au rythme où les
Commission européenne à
évènements vont. »
Bruxelles (1990).
Il souhaite ainsi une Europe qui devienne un pôle aussi compétitif que les États-
Unis ou l'ensemble asiatique ; en parallèle, l'Europe sociale pourrait se
construire.
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Pendant son long mandat ont lieu la signature des accords de Schengen
(juin 1985), l'élargissement de l'Europe communautaire (entrée de l'Espagne et
du Portugal en 1986), l'adoption de l'Acte unique européen (1986), la création
du programme Erasmus (1987), la réforme de la politique agricole commune
(PAC, associée à la création du Programme européen d'aide aux plus démunis,
Delors soutenant la proposition de Coluche) et la signature du traité de
Maastricht (1992). Il est très présent dans la campagne du référendum français
sur le traité de Maastricht. Face aux sceptiques et aux opposants au traité, il
vante les avantages de la nouvelle intégration européenne : « L'euro nous Conférence de presse avec les
apportera la paix, la prospérité, la compétitivité et, rien que pour la France, il se ministres néerlandais Wim Kok,
Hans van den Broek et Ruud
traduira par la création d'un million d'emplois ».
Lubbers, après le Conseil européen
Artisan d'un renforcement de l'exécutif européen, Jacques Delors représente la du 9-10 décembre 1991 à
Communauté européenne, à la manière d’un chef d'État, lors des grands Maastricht, qui mène au Traité de
sommets internationaux (réunions du G7 et de l'Organisation de coopération et Maastricht (1992).
de développement économique, etc.).

Il est l'instigateur du livre blanc de la Commission recommandant la création d'un grand marché européen régulé
par la mise en place de solidarités nouvelles. Ce livre blanc débouche sur la signature de l'Acte unique en
17
février 1986, qu'il appelle « mon traité favori » mais la partie monétaire ignore les contraintes sur la croissance et
l'emploi pour l'économie et elles seront maintenues par le traité d'Amsterdam sous le qualificatif de « Pacte de
croissance et de stabilité ». Il rejette cette règle lors de la crise de l'euro.

En 1989, il préside le Comité dit « Delors », composé d'experts et des gouverneurs des banques centrales des douze
pays membres. Le rapport du comité Delors ouvre la voie à la création de la monnaie unique. Viennent ensuite
l'adoption du « paquet Delors I » (1987) et du « paquet Delors II » (1992).

Après la Commission européenne

En tête des sondages dans la perspective de l'élection présidentielle française de 1995 et poussé à « faire son
devoir » par le PS, Jacques Delors annonce le 11 décembre 1994 dans l'émission 7 sur 7 qu'il n'est pas candidat. Il
cite comme principales causes de renoncement « son âge », « les potentielles divisions internes avec les socialistes »
18
et « la probable absence de majorité favorable pour conduire ses réformes » . Cette décision surprend jusque chez
les dirigeants européens. C'est une situation décrite comme inédite et singulière pour un potentiel candidat avec le
statut de favori et bouleverse le jeu politique. À cette annonce, les analystes prédisent la défaite de la gauche, aucun
candidat n'étant favori pour battre Jacques Chirac ou Édouard Balladur. Delors déclara que cette émission a
quasiment mis fin à sa carrière politique, qui passa au second plan, mais avait conscience de la difficulté de la
19, 20, 21, 22
campagne et que son élection n'était pas acquise . Il est ensuite président du comité de soutien de Lionel
Jospin à l'élection présidentielle.

En 1995, il reçoit le premier prix européen Charles-Quint. En 1995, il préside la commission internationale sur
l'éducation pour le xxie siècle à l'UNESCO (jusqu'en 1998). En 1996, il devient président du conseil d'administration
du Collège d'Europe, à Bruges (jusqu'en 2000) et président de l'association Notre Europe - Institut Jacques Delors
(jusqu'en 2004).

En 2004, Jacques Delors signe la pétition lancée par Pierre Larrouturou, Michel Rocard et Stéphane Hessel,
23
proposant un projet de « Traité de l'Europe sociale ».

En retrait de la vie politique, il continue d’intervenir régulièrement dans le débat public, par la presse notamment,
et se prononce en faveur du traité établissant une constitution pour l'Europe à l’occasion du référendum organisé en
24
France en mai 2005. Puis embarrasse le camp du "Oui" en donnant de l'importance à l'existence d'un "plan B" en
cas de victoire du "Non".

À l'automne 2006, il s'engage en faveur des États généraux de l'Europe, une initiative de l'ONG EuropaNova, qui se
tiendront largement grâce à son engagement et à celui de Notre Europe à Lille le 17 mars 2007 pour lancer les
célébrations continentales du 50e anniversaire du traité de Rome. Il les ouvre aux côtés de Martine Aubry, sa fille, et
maire de Lille. Près de 4 000 participants y assistent.

En décembre 2007, il s'engage avec son institut de recherche Notre Europe - Institut Jacques Delors en faveur d'une
Communauté européenne de l'énergie afin de renforcer le pouvoir de négociation de l'Union européenne par
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rapport aux pays producteurs de pétrole et de gaz .

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Le 15 septembre 2010, il soutient le lancement du Groupe Spinelli par Guy
Verhofstadt, Daniel Cohn-Bendit, Isabelle Durant et Sylvie Goulard et en intègre
26
le Comité de Pilotage . Il s'agit d'un groupe interparlementaire informel au
Parlement européen qui rassemble les élus désireux de relancer la recherche
27
d'un fédéralisme au sein de l'Union Européenne . Il regroupe des personnalités
telles que Mario Monti, Andrew Duff, Joschka Fischer, Pat Cox, Elmar Brok et
Élie Barnavi.

Le 26 juin 2015, le Conseil européen nomme Jacques Delors « citoyen


Jacques Delors en 2009.
d'honneur de l'Europe ». Après Jean Monnet en 1976 et Helmut Kohl en 1998, il
28
est le troisième grand acteur de la construction européenne distingué .

Fin mars 2020, âgé de 94 ans, il s'exprime sur la crise européenne liée à l'épidémie de Covid-19. « Le manque de
29, 30
solidarité fait courir un danger mortel à l'Union européenne », estime-t-il . Il encourage à davantage de
« coordination et de coopération » entre les États afin de préserver l'Union européenne et la construction
31
européenne .
32
Jacques Delors meurt le 27 décembre 2023 à Paris à l'âge de 98 ans .

Vie privée
33 34 35
En 1948, Jacques Delors épouse Marie Lephaille , née en 1923, morte en 2020 . Leur fille Martine naît en 1950
36 37
puis un fils, Jean-Paul, naît en 1953 . Celui-ci meurt d'une leucémie en février 1982, à l'âge de 29 ans . La
38
demeure familiale est située dans le département de l'Yonne .

Distinctions
1998 : prix international de Catalogne de Barcelone
2007 : prix de Gaulle-Adenauer avec Helmut Kohl
27 octobre 2011 : prix Theodor Wanner (remis à Berlin)
39
24 novembre 2011 : insignes de docteur honoris causa, à l'Institut catholique de Paris
26 juin 2015 : citoyen d’honneur de l’Europe

Décorations
40
Commandeur de la Légion d'honneur ( France ; chevalier le 7 mars 1985, officier le
41
2 avril 1999 , commandeur le 25 mars 2005)
Grand-croix de l’ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne ( Allemagne)
Médaille de l'ordre du Mérite de Bade-Wurtemberg ( Allemagne)
Chevalier de l'ordre bavarois du Mérite ( Allemagne)
Grand-croix d'or de l'ordre du Mérite ( Autriche)
Chevalier grand-croix de l'ordre d'Isabelle la Catholique ( Espagne)
Grand-croix de l'ordre de la Croix de Terra Mariana ( Estonie)
Grand-croix de l'ordre du Mérite hongrois ( Hongrie)
Grand-croix de l'ordre du Soleil ( Pérou)
Grand-croix de l'ordre du Mérite de la république de Pologne ( Pologne)
Grand-croix de l'ordre de l'Infant Dom Henri ( Portugal)
Grand-croix de l'ordre du Christ ( Portugal)

Postérité
Le bâtiment Jacques Delors, siège du Comité économique et social et du Comité européen des régions de
42
l'Union européenne, à Bruxelles .

Affiliations
Jacques Delors est notamment :

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président fondateur et membre du conseil d'administration du think tank « institut Jacques-Delors », ainsi que
43
membre d'honneur de l'institut Aspen France ;
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membre honoraire du Club de Rome ;
président du Conseil de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale (Cerc) depuis 2000 ;
parrain de l'EICD 3A à Lyon en 1988 ;
invité permanent du bureau national du Parti socialiste ;
parrain de la deuxième promotion du cycle des hautes études européennes de l'École nationale
d'administration (2008).

Publications
Les Indicateurs sociaux, S.E.D.E.I.S, 1992 (lire en ligne (http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOOK/delors-jacques/les-in
dicateurs-sociaux,11433940.aspx))
Jacques Delors et Philippe Alexandre, En sortir ou pas, Grasset, 1985
La France par l'Europe, Grasset, 1988
Le Nouveau Concert européen, Odile Jacob, 1992
L'Unité d'un homme, Odile Jacob, 1994
Combats pour l'Europe, Économica, 1996
Mémoires, Paris, Plon, 2004, 535 p.
L'Europe tragique et magnifique : Les grands enjeux européens, Saint-Simon, 2007
avec Michel Dollé, Investir dans le social, Paris, Odile Jacob, 2009

Notes et références
1. « Jacques Delors. Ses origines cantaliennes. (https://www.aprogemere.fr/documents/dossiers/Jacques_Delors.p
df) », sur Association pour la promotion de la généalogie et de la mémoire régionale, Cantal (consulté le
6 janvier 2023).
2. Rollat 1993, p. 22-25.
3. Rollat 1993, p. 33.
4. « La Vie nouvelle (http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/camt/fr/egf/donnees_efg/60_AS/60_AS_FICHE.
html) », sur www.archivesnationales.culture.gouv.fr (consulté le 30 octobre 2019).
5. J. Delors - CFDT Retraités.
6. Robert Meyret, La Face cachée de Jacques Delors.
7. Bernard Mazières, « Les 12 apôtres de Jacques Delors », L'Express,‎27 octobre 1994 (lire en ligne (https://www.
lexpress.fr/informations/les-12-apotres-de-jacques-delors_600169.html)).
8. https://www.lefigaro.fr/politique/jacques-delors-figure-de-la-gauche-francaise-et-de-la-construction-europeenne-
est-mort-20231227
9. « La Corrèze creuset politique national (https://www.lamontagne.fr/tulle-19000/actualites/la-correze-creuset-politi
que-national_138872/) », sur La Montagne, 18 octobre 2011 (consulté le 6 janvier 2023).
10. Dominique Delpiroux, « Jacques Chirac, Corrézien coeur fidèle (https://www.ladepeche.fr/2019/09/26/jacques-ch
irac-il-avait-lui-aussi-la-correze-en-catheter,8080067.php) », sur La Dépêche du Midi, 26 septembre 2019
(consulté le 6 janvier 2023).
11. Halimi 2008.
12. (en) Laurent Warlouzet, Governing Europe in a Globalizing World. Neoliberalism and its Alternatives following
the 1973 Oil Crisis, Londres, Routledge, 2017, 274 p. (ISBN 9781138729421), p. 192-194.
13. Claude Didry, Arnaud Mias, Le Moment Delors. Les syndicats au cœur de l’Europe sociale, Bruxelles, Peter
Lang, 2005, 349 p. (ISBN 978-90-5201-274-2).
14. (en) Nicolas Jabko, Playing the Market. A Political Strategy for Uniting Europe, 1985–2005, Ithaca, Cornell
University Press, 2006, 224 p. (ISBN 9780801444630).
15. Rawi Abdelal, « Le consensus de Paris: la France et les règles de la finance mondiale », Critique internationale,
no 28,‎juillet/septembre 2005, p. 87-115 (lire en ligne (http://www.people.hbs.edu/rabdelal/Le%20consensus%20
de%20Paris.pdf)).
16. « Cela n’allait pas sans inquiétudes, mais j’ai alors compris que la libre circulation des capitaux était
indispensable à la création du marché intérieur » Le consensus de Paris : la France et les règles de la finance
mondiale (http://www.people.hbs.edu/rabdelal/Le%20consensus%20de%20Paris.pdf), Rawi Abdelal, Critique
internationale, no 28, juillet/septembre 2005, p. 103.
17. Delors 2004, p. 202.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Delors 6/9
28/12/23, 12:08 Jacques Delors — Wikipédia

18. « Le refus de Jacques Delors d'être candidat à l'élection présidentielle " Les déceptions de demain seraient pires
que les regrets d'aujourd'hui " (https://www.lemonde.fr/archives/article/1994/12/13/le-refus-de-jacques-delors-d-e
tre-candidat-a-l-election-presidentielle-les-deceptions-de-demain-seraient-pires-que-les-regrets-d-aujourd-hui_3
846538_1819218.html) », sur Le Monde, 13 décembre 1994
19. « JA2 20H : émission du 11 décembre 1994 (https://www.youtube.com/watch?v=0LwI_Eg5SmM) » [vidéo], sur
INA / YouTube.
20. Eberle Lorenz et Emmanuel Van Brabant, « Entre péripétie électorale et vision politique, le non de Delors »,
Mots, no 45,‎décembre 1995, p. 109-116 (lire en ligne (https://www.persee.fr/doc/mots_0243-6450_1995_num_4
5_1_2020)).
21. « 1994, quand Delors se demande s'il sera candidat (https://www.lejdd.fr/Politique/En-1994-quand-Delors-se-de
mande-s-il-sera-candidat-800056) », sur Le JDD, 21 juin 2017.
22. Cécile Amar, L'homme qui ne voulait pas être roi: Conversations avec Jacques Delors, Grasset, 2016, « « Vous
êtes la première à qui je le dis… » ».
23. « 5 critères pour l'Europe sociale (http://miroirs.ironie.org/socialisme/www.psinfo.net/entretiens/larrouturou/5crite
res.html) », sur miroirs.ironie.org (consulté le 14 octobre 2011).
24. Isabelle Mandraud, « Les propos de Jacques Delors sur le "plan B" suscitent le trouble (https://www.lemonde.fr/
europe/article/2005/05/13/les-propos-de-jacques-delors-sur-le-plan-b-suscitent-le-trouble_649378_3214.html) »,
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Annexes
Sur les autres projets Wikimedia :
Jacques Delors (https://commons.wikime
dia.org/wiki/Category:Jacques_Delors?us
elang=fr), sur Wikimedia Commons

Jacques Delors, sur Wikiquote

Bibliographie
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Serge Halimi, « Colères populaires », Le Monde Diplomatique,‎juin 2008 (lire en ligne (http://www.monde-diplomatiqu
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ussi-vital-que-le-traite-de-rome-ou-lacte-unique/))
Qui est Jacques Delors ?, CFDT-Retraités, 7 octobre 2008 (lire en ligne (http://www.cfdt-retraites.fr/Qui-est-Jacques-Del
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« Liste des membres (http://www.spinelligroup.eu/who-we-are/) », sur spinelligroup.eu, 1er mars 2011 (consulté
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Lectures approfondies
Alexandre Mirlesse, En attendant L'Europe, Lille, La contre allée, 2009
Charles Grant, Delors : Architecte de l'Europe, Georg, 1995 (ISBN 2-8257-0507-1)
(en) Ken Endo, The Presidency of the European Commission under Jacques Delors: The Politics of Shared
Leadership, Macmillan-Palgave, 1999
Stéphanie Baz-Hatem et Nadège Chambon, Jacques Delors, hier et aujourd'hui, Desclée de Brouwer, 2014
Robert Meyret, La Face cachée de Jacques Delors, Première Ligne, 1994
Cécile Amar, Delors, l'homme qui ne voulait pas être roi, Grasset, 2016

Articles connexes
Commission Delors
Institut Jacques-Delors
Groupe Spinelli

Liens externes

Ressources relatives à la vie publique : C-SPAN (https://www.c-span.org/person/?8819) · « Maitron » (http://


maitron.fr/spip.php?article22116) · Parlement européen (http://www.europarl.europa.eu/meps/fr/885) · Vie
publique (https://www.vie-publique.fr/6232-jacques-delors)
Ressources relatives à l'audiovisuel : Filmweb.pl (https://www.filmweb.pl/person?Id=481079) · IMDb (https://
tools.wmflabs.org/wikidata-externalid-url/?p=345&url_prefix=https://www.imdb.com/&id=nm1824256) · Rotten
Tomatoes (https://www.rottentomatoes.com/celebrity/jacques_delors) · Unifrance (https://www.unifrance.org/a
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Ressources relatives à la recherche : Isidore (https://isidore.science/a/delors_jacques) · Persée (https://ww
w.persee.fr/authority/24149) · Semantic Scholar (https://www.semanticscholar.org/author/69364392)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Delors 8/9
28/12/23, 12:08 Jacques Delors — Wikipédia

Ressource relative à plusieurs domaines : Radio France (https://www.radiofrance.fr/personnes/jacques-delor


s)
Ressource relative à la musique : SoundCloud (https://soundcloud.com/jacquesdelors)
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes : Britannica (https://www.britannica.com/biogr
aphy/Jacques-Delors) · Brockhaus (https://brockhaus.de/ecs/enzy/article/delors-jacques-lucien) · Deutsche
Biographie (http://www.deutsche-biographie.de/119099993.html) · Enciclopedia italiana (http://www.treccani.it/
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Notices d'autorité : VIAF (http://viaf.org/viaf/73852319) ·
ISNI (https://isni.oclc.org/cbs/DB=1.2/CMD?ACT=SRCH&IKT=8006&TRM=ISN%3A0000000109151006) ·
BnF (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11899417j) (données (https://data.bnf.fr/ark:/12148/cb11899417j)) ·
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NUKAT (http://nukat.edu.pl/aut/n%20%2098007033) ·
Catalogne (https://cantic.bnc.cat/registre/981058610857906706) ·
Australie (http://nla.gov.au/anbd.aut-an35034762) ·
Norvège (https://authority.bibsys.no/authority/rest/authorities/html/90603777) ·
WorldCat (https://www.worldcat.org/identities/lccn-n85315383)
« Interview de Jacques Delors, président de la Commission européenne de 1985 à 1995 (http://www.cvce.eu/
viewer/-/content/c9f69671-5d35-4fff-bb4e-417f45c2716a/3bcbe286-00fb-4437-8981-90c57bf731fa/fr) »
[audio], cvce.eu
Les archives Jacques Delors (https://archives.eui.eu/en/fonds/235128?item=JD) sont consultables sous forme
numérisée aux Archives historiques de l'UE (https://www.eui.eu/en/academic-units/historical-archives-of-the-e
uropean-union).

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