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Xavier Vallat

Xavier Joseph Vallat, né le 23 décembre 1891 à Villedieu (Vaucluse) et mort le 6 janvier 1972 à Annonay
(Ardèche), est un avocat, journaliste et homme politique français. Vice-président du groupe parlementaire de la Xavier Vallat
Fédération républicaine dans les années 1930, il évolue de la droite vers l'extrême droite.

Son nom reste attaché aux politiques antisémites en France pendant l'occupation allemande. De 1941 à 1942, il
occupe le poste de commissaire général aux questions juives du gouvernement de Vichy.

Sommaire
Biographie
Militant catholique et parlementaire anti-maçon et antisémite
Au service du régime de Vichy
L'après-guerre : de la condamnation à l'engagement royaliste
Publications
Documents sonores
Notes et références
Xavier Vallat en 1929.
Voir aussi
Bibliographie Fonctions
Études historiques
Commissaire général aux questions
Ouvrages favorables à Xavier Vallat juives
Documents télévisés
29 mars 1941 – 8 mai 1942
Articles connexes
Gouvernement Darlan
Liens externes (Vichy)

Prédécesseur Poste créé

Biographie Successeur Louis Darquier de


Pellepoix
Député français
Militant catholique et parlementaire anti-maçon et antisémite 1919 – 1924
Circonscription Ardèche
Xavier Vallat est le dixième des onze enfants de Jean Auguste Cyprien Vallat (1844-1920) et de Thérèse
Victorine Morlat (1853-1937). Outre trois enfants morts en bas âge, le couple a élevé : Victorine, Marie, Rose, Gouvernement IIIe République
Adolphe (mort le jour de Pâques 1904), Adolphine (décédée également en 1904). Leur neuvième enfant, 1928 – 1940
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Alphonse Marius Alexandre (1890-1915) , soldat du 173e régiment d'infanterie, est mort pour la France durant la Gouvernement IIIe République
Grande Guerre. Xavier, précité, dixième enfant de la fratrie et enfin Gérarda, entrée en religion sous le nom de
sœur Marie du Rosaire, complètent cette famille nombreuse. Biographie
Date de naissance 23 décembre 1891
Xavier Vallat a été élevé dans un milieu profondément catholique. Il milite à l'Association catholique de la
jeunesse française avant de devenir un sympathisant du « nationalisme intégral » de l'Action française et un Lieu de naissance Villedieu, Vaucluse
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lecteur du journal de Charles Maurras et Léon Daudet à partir de 1908 . Date de décès 6 janvier 1972 (à
80 ans)
Il épouse Marie-Louise Brossard. Leur union sera sans postérité. Lieu de décès Annonay, Ardèche

Licencié ès lettres, il enseigne à partir d'octobre 1911 au collège catholique d'Aix-en-Provence. Il est alors Nationalité française
professeur en classe de 5e. Mais il n'y reste que deux ans, étant appelé à effectuer son service militaire en octobre Parti politique Fédération
républicaine (droite
1913 au sein du 61e RI caserné à Aix. C'est au sein de cette unité du XVe corps qu'il prend part à la Grande
conservatrice)
Guerre et qu'il est blessé une première fois le 26 août 1914. Durant le conflit, il est affecté au 114e BCA (bataillon
de chasseurs alpins) et il est gravement blessé lors d'un combat, blessure qui lui fait perdre une jambe. Religion Catholique
Contrairement à ce qui a été souvent écrit, il n'a pas perdu son œil droit durant la Première Guerre mondiale, mais
à la suite d'une maladie.

En 1919, il est élu député de l'Ardèche au scrutin de liste, aux côtés de deux parlementaires éprouvés - les conservateurs catholiques Hyacinthe de Gailhard-Bancel
et Jules Duclaux-Monteil - et d'un autre ancien combattant, Pierre Vallette-Viallard, et conseiller général du canton de Saint-Félicien. Il siège à la Chambre dans le
groupe des vingt-sept Indépendants présidé par son mentor, Hyacinthe de Gailhard-Bancel, aux côtés de Léon Daudet. Il est alors un sympathisant de l'Action
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française. Inscrit depuis 1923 comme avocat au barreau de Paris, il plaide pour des militants de la ligue et pour Daudet . Il participe à un meeting de l'AF en
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1925 , intègre aussi son Comité d’études législatives et collabore, sous la signature de Vivarès, à L’Action française du Dimanche . Il appuie brièvement le
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Faisceau de Georges Valois, proche à l'origine de l'AF, puis le quitte sous la pression des dirigeants de l'AF . Il s'éloigne de l'Action française après la
condamnation pontificale de 1926 ; il se retire ainsi de son bureau juridique. Toutefois, il côtoie Charles Maurras dans des meetings et loue son action
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anticommuniste et pacifiste à la fin des années 1930 .

Battu aux élections législatives de 1924 - la liste d'union nationale sur laquelle il figure n'a qu'un seul élu, Duclaux-Monteil -, il milite pour la Fédération nationale
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catholique et intègre l'année suivante son comité exécutif . Il devient l'un de ses principaux conférenciers, dès 1924: il participe ainsi à vingt-quatre congrès
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diocésains de la FNC entre 1925 et 1930, puis à cinq autres de 1931 à 1939, ce qui fait de lui le 4e orateur le plus important de l'association . Il combat la politique
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anticléricale du Cartel des gauches et défend l'enseignement catholique. Il réclame dès 1930 la dissolution des obédiences maçonniques . Lecteur de la Revue
internationale des sociétés secrètes, il est membre de la Ligue franc-catholique, qui combat la franc-maçonnerie; il participe ainsi à son congrès de 1928 et préside
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régulièrement ses conférences . Vice-président du groupe parlementaire de Défense contre la franc-maçonnerie, constitué en 1934 , il devient membre aussi du
comité directeur de l'Union antimaçonnique de France à sa fondation en 1935, aux côtés de parlementaires (Georges Cousin, René Dommange, Philippe Henriot,
13
13
Gustave Gautherot, etc.), de Pierre Loyer, Louis de Fraguier, Robert Vallery-Radot, Lucien Souchon, etc. . Avec René Dommange, il profite du débat sur le
projet de loi sur la dissolution des ligues en décembre 1935 pour déposer un amendement demandant qu’y soient incluses les associations « clandestines ou
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secrètes » et plus particulièrement la franc-maçonnerie .

Cet ancien combattant mutilé, membre du comité directeur des Légionnaires décorés au péril de leur vie, adhère en 1928 aux Croix-de-Feu puis rompt avec le
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colonel de la Rocque en 1936 . Il est membre ensuite du comité directeur des Camarades du feu, qui regroupent des anciens des Croix de feu hostiles à La
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Rocque . Il plaide pour l'Action française contre La Rocque en 1937 . Il plaide également pour le duc Joseph Pozzo di Borgo, membre aussi du comité
directeur des Camarades du feu, dans le procès qui l'oppose au colonel de La Roque, et ce catholique va jusqu'à conseiller le suicide au chef du Parti social
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français. Devant le scandale que cette déclaration provoque dans les milieux catholiques, Vallat démissionne du comité directeur de la FNC en décembre 1937 .
Il défend aussi Pozzo di Borgo et le général Édouard Duseigneur, dirigeants de l'UCAD inculpés dans l'affaire de la Cagoule en 1937-38, ainsi que d'autres
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cagoulards comme Joseph Darnand ou Jacques Corrèze .

Réélu député en 1928, au scrutin uninominal, il est également élu maire de Pailharès en 1935. Il est réélu député en Ardèche au premier tour des élections de 1932.
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Il est à la Chambre rapporteur général adjoint de la commission parlementaire enquêtant sur l'Affaire Stavisky; il en démissionne en février 1935 . Il est réélu
député en 1936 comme membre de la Fédération républicaine, à laquelle il a adhéré en 1933. Il devient l'un des représentants éminents de ce parti de la droite
parlementaire qui se radicalise au cours des années 1930.

Xavier Vallat s'illustre à la chambre comme un excellent orateur. Son adversaire, Ludovic-Oscar Frossard, le qualifie ainsi, en 1937, d'« orateur le plus redoutable
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de la droite ». C'est une personnalité importante de la droite : il est vice-président du groupe parlementaire (l'URD) de la Fédération républicaine et il obtient
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150 voix, le 4 juin 1936, en tant que candidat d'opposition à l'élection du président de la Chambre des députés, poste remporté par Herriot , au lendemain de la
victoire du Front populaire, qu'il combat.

Antisémite, il estime que les Juifs refusent l'assimilation. Il est connu pour l'argumentaire antisémite de son interpellation à la Chambre visant le nouveau président
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du conseil, Léon Blum, le 6 juin 1936 . Il commence par remercier Blum d'avoir nommé des femmes dans son Gouvernement, ajoutant qu'il y voit le signe que le
Gouvernement obtiendra très rapidement du Sénat (dominé par les radicaux et les radicaux-socialistes) le vote d'une loi accordant le droit de vote et d'éligibilité aux
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femmes, ce qu'il appelle de ses vœux, suscitant les vifs applaudissements de la droite et du centre . Puis après avoir mis en cause Jean Zay, Pierre Cot et les
communistes, et avoir évoqué les émeutes du 6 février 1934, propos qui suscitent une suspension de séance ordonnée par Herriot, il interpelle le nouveau président
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du Conseil en déclarant : « Pour la première fois, ce vieux pays gallo-romain sera gouverné par un juif » . Ces propos soulèvent l'indignation de la gauche, mais
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Vallat est soutenu à droite . Il déclare ensuite :

« Messieurs, si notre ancien collègue M. Georges Weill (...) était ici, il ne manquerait pas de m'accuser, une fois de plus, d'antisémitisme à la Hitler.
Mais, une fois de plus, il se tromperait. Je n'entends pas oublier l'amitié qui me lie à mes frères d'armes israélites. Je n'entends pas dénier aux
membres de la race juive qui viennent chez nous le droit de s'acclimater comme tant d'autres qui viennent s'y faire naturaliser. Je dis, parce que je le
pense - et j'ai cette originalité qui, quelquefois, me fait assumer une tâche ingrate, de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas - que, pour
gouverner cette nation paysanne qu'est la France, il vaut mieux avoir quelqu'un dont les origines, si modestes soient-elles, se perdent dans les
entrailles de notre sol qu'un talmudiste subtil »

. Enfin, il rappelle les pronostics erronés de Blum en politique étrangère. Tels sont les propos officiellement rapportés mais Vallat semble avoir été encore plus
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violent . Vallat était habitué à ce genre de propos, ayant accusé en 1934 Blum d'incarner « la voix d'Israël » . L'historien Laurent Joly note ainsi :

« Pour la première fois, un député d’envergure nationale, et non plus un marginal du style Baudry d’Asson, Denis ou Delahaye, défend
ouvertement, en l’argumentant, une analyse de l'antisémitisme non racial. Pour la première fois, l’antisémitisme parlementaire vise directement un
homme politique juif, non plus sous la forme de développements généraux ou d’insultes fusant de l’hémicycle, mais sous la forme d’une attaque
préméditée et rédigée. Il est à noter que Vallat ne se contente pas d’agresser Léon Blum, mais qu’il s’en prend aussi, en passant, à Georges Mandel
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- qu’il présente comme « Jéroboam Rothschild » - , censé, pourtant, être l’un de ses amis politiques . »
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Au lendemain de cette interpellation antisémite, Vallat reçoit des lettres portant sur cette interpellation ; la plupart de leurs auteurs le félicitent . Il est élu le 24 juin
membre du conseil de l’Ordre des avocats, alors que traditionnellement aucun député en exercice n'y siège, qu'il n’était inscrit que depuis une douzaine d’années
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au tableau de l’Ordre et ne plaidait plus guère depuis son retour à la Chambre en 1928. Il lui a fallu cependant 9 tours pour être élu, à une voix de majorité . À la
Chambre, il est élu quelques jours plus tôt président du groupe transpartisan des députés anciens combattants, mais avec peu de voix et à la suite d'une manœuvre.
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L'ancien président de ce groupe, le socialiste Camille Planche, fonde alors un groupe dissident avec d'autres députés de gauche . Les deux groupes décident de
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fusionner en 1940; Vallat décline toute candidature et Georges Scapini est élu président . Enfin, il est élu à l'unanimité vice-président de la Fédération
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républicaine en octobre 1936 . Il est également membre du comité de direction du Parti républicain national et social (PRNS) de Pierre Taittinger à partir de
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1937 .

Après un échec en 1939, il est élu vice-président de la Chambre en janvier 1940; il est toutefois parmi les six vice-présidents élus celui qui obtient le moins de voix:
33, 34
256 voix pour 418 suffrages exprimés .

Au service du régime de Vichy


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Après la défaite militaire de juin 1940, Xavier Vallat siège avec la Chambre des députés à Vichy . Le 6 juillet 1940, il
signe avec dix-neuf autres parlementaires une motion présentée par le député Gaston Bergery, qui vise l'instauration d'un
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parti unique . Le 9 juillet 1940, Vallat vote le projet de résolution relatif à la révision des lois constitutionnelles puis, le
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lendemain, les pleins pouvoirs au maréchal Pétain .

D'abord associé au gouvernement de Vichy comme secrétaire général aux anciens combattants, et à ce titre responsable de
la Légion française des combattants, il prend en mars 1941 la tête du Commissariat général aux questions juives,
nouvellement créé, et fonde l'Union générale des israélites de France. Il s'entoure d'antisémites éprouvés, tels ses collègues
Xavier Vallat serrant la main du avocats Félix Colmet-Daâge ou Robert Castille, son ancien adjoint, anciens des réseaux anti-maçons comme Vallat, et
maréchal Pétain à Vichy en 1944. 37
anciens du Rassemblement antijuif de Louis Darquier de Pellepoix . Vallat prend notamment en charge le second statut
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des Juifs (plus restrictif que celui d'octobre 1940 déjà durci par le maréchal Pétain et Pierre Laval ) et leur recensement (2
juin 1941) ainsi que la loi du 22 juillet 1941 qui organise l'appropriation et la liquidation des biens juifs par le régime de
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Vichy. Mal vu par les Allemands car il s'oppose au port de l'étoile jaune , qui lui interdisent de se rendre en zone occupée , il est remplacé sous leur pression en
mai 1942 par l'antisémite assumé Louis Darquier de Pellepoix, avant le début des déportations des Juifs.
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Xavier Vallat remplace Jacques Péricard, décédé, comme vice-président de la Légion française des combattants en avril 1944 . Du 29 juin au 19 août 1944, il
remplace Philippe Henriot, après l'assassinat de ce dernier, au micro de Radio-Paris, à la demande de Pierre Laval.

L'après-guerre : de la condamnation à l'engagement royaliste


Il est arrêté le 26 août 1944 à Vichy. Transféré à Paris, il est incarcéré à la prison de Fresnes en décembre. Trois ans plus
tard, en décembre 1947, Xavier Vallat est jugé et condamné à dix ans d'emprisonnement et à l'indignité nationale à vie par
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la Haute Cour de justice .

Parmi les témoins à décharge, il y a Antoine Pinay, Edmond Bloch, le docteur Gaston Nora, de confession juive, qui avait
opéré Vallat en 1918, qui dira devant la Haute Cour que Xavier Vallat l'avait averti de la rafle allemande du 16 juillet 1941
et que cette information confidentielle a permis de sauver environ 10 000 Juifs sur les 25 000 que les Allemands avaient
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décidé d'arrêter . Vallat assume lors de son procès son action antijuive, au nom de l'antisémitisme d'État cher à l'Action
française et de l'antijudaïsme chrétien. Il nie avoir collaboré à l'action antisémite des Allemands et récuse tout racisme à
l'égard des Juifs. Pour sa défense et celle du régime de Vichy, il déclare : « Je vous livre deux chiffres ; ce sera ma réponse.
Alors que des 4 343 000 Juifs autochtones qui habitaient en Autriche, en Belgique, en Tchécoslovaquie, en Allemagne, en
Grèce, en Hollande, au Luxembourg, en Pologne et en Yougoslavie, il ne reste que 337 500 survivants, ce qui veut dire
que 92 % de ces Juifs ont disparu, les chiffres donnés pour la France par ce document officiel publié en 1946 prouvent que
si, hélas ! la plupart des Juifs étrangers sont morts en déportation, 95 % des Juifs de nationalité française sont heureusement
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survivants. Voilà la réponse » .

Il est également rappelé que sous l'administration de Xavier Vallat, aucun Juif n'a été déporté et qu'il n'en a lui-même
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envoyé aucun dans un camp .

Xavier Vallat est transféré à la prison de Clairvaux en mars 1948. Il bénéficie en décembre 1949 d'une libération
conditionnelle décidée par le garde des sceaux René Mayer, assortie d'une interdiction de séjour à Paris, ce qui provoque « Les Juifs ne sont tolérables dans
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une campagne de protestation du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) . Il retrouve sa la société qu'à dose
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liberté totale de mouvement en 1952, grâce à l'intervention d'Antoine Pinay, et il est finalement amnistié en 1954 . homéopathique. »
Interview de Xavier Vallat,
Après la guerre, il publie plusieurs ouvrages. Il écrit notamment sur Charles Maurras, qu'il a côtoyé à la prison de commissaire général aux questions
Clairvaux et avec qui il entretient une correspondance clandestine après sa libération. Redevenu monarchiste, il collabore juives, publiée dans le journal
sous pseudonyme au journal Aspects de la France, périodique héritier de l'Action française. Sa participation annoncée à collaborationniste Paris-Soir
des réunions politiques royalistes et ses conférences ont parfois donné lieu à des incidents et à des protestations en raison (5 avril 1941).
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de son passé vichyste et antisémite, mais aussi en raison de son anticommunisme, à l'appel notamment du MRAP . Il
devient membre du comité directeur de la Restauration nationale (mouvement politique royaliste issu de l'AF, fondé en
1955), éditorialiste vedette d'Aspects de la France sous son nom, co-directeur (avec Georges Calzant) puis directeur de juin 1962 à février 1966 de ce
49, 50
périodique .

Il collabora aussi à Libertés françaises, revue fondée en 1955 et dirigée par François Daudet, et moins régulièrement à Écrits de Paris, l'hebdomadaire France
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catholique, Notre temps, Ecclesia . Il participe à une séance du bureau d’études du Centre d'études politiques et civiques, sur la politique et l’armée, au domicile
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de Marcel Demonque, en novembre 1958, aux côtés du général Maxime Weygand . Il devient en 1963 membre du comité de patronage de la Société des Amis
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d'Édouard Drumont (héraut de l'antisémitisme) .
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Il se retire en 1966 à Annonay. Il prend position en faveur d’Israël lors de la guerre des Six Jours en 1967 .

Xavier Vallat est enterré à Pailharès, en Ardèche le 8 janvier 1972. En signe de manifestation et arborant une étoile jaune, Beate et Serge Klarsfeld sont présents,
55
accompagnés du photographe Élie Kagan, pour rappeler que Vallat fut le premier Commissaire aux questions juives .

Publications
Dzonou. Menfouté. Contes vivarois en dialecte, avec bois dessinés et gravés par Jean Chièze, Au Pigeonnier, Maison du livre français,
Paris, 1928, 40 p.
La Vérité sur la franc-maçonnerie, Conférence faite aux Grandes conférences des ambassadeurs à Paris, le 27 avril 1934, Éditions des
Ambassadeurs, Paris, 1934, 32 p.
« L'affaire Stavisky », dans La Revue universelle des faits et des idées, 1982, 22 p. (texte d'une conférence prononcée en 1935).
École nationale des cadres civiques. Le Problème juif. Conférence prononcée devant les stagiaires de la 3e session, Vichy, Secrétariat
général à l'information et à la propagande, [1942], 22 feuillets.
« Préface » à Gabriel Malglaive, Juif ou Français. Aperçus sur la question juive, [?], Éditions C.P.R.N., 1942, 223 p.
Charles Maurras : numéro d'écrou 8321, Plon, Paris, 1953, 290 p.
Le Nez de Cléopâtre, souvenirs d'un homme de droite, 1919-1944, préface de Charles Maurras, Éditions des Quatre fils Aymon, Paris,
1957, 311 p.
La Croix, les lys et la peine des hommes, Éditions des Quatre fils Aymon, Paris, 1960, 301 p. ; 2e éd., 1973, 298 p.
Lettres passe-murailles (correspondance échangée entre Charles Maurras et Xavier Vallat de mars 1950 à novembre 1952), La Table
ronde, Paris, 1965, 251 p.
Feuilles de Fresnes, 1944-1948, Éd. de l'auteur, Annonay, 1971, 272 p.
Le grain de sable de Cromwell : souvenirs d'un homme de droite, Paris, 1972, 284 p.
« Le Soldat français de la Grande Guerre », dans L'Ordre français, no 244, octobre 1980, 20 p.

Documents sonores
« La France bouge » (texte lu), dans L' Action française : voix et chants. Xavier Vallat, Charles Maurras, Léon Daudet, voix ; Marie de Roux,
Pierre Juhel, chant, SERP, Paris, 1989 (cassette audio ; paru d'abord en 33 t).
Charles Maurras. Enregistrement sonore : « Maurras le martégal », « Maurras et le maréchal Pétain », Saint-Urbain, 33 t. Date et lieu non
indiqués.

Notes et références
1. Jésuite, scholastique, titulaire d'un licence ès-Sciences. Son nom
figure sur le monument aux morts de Pailharès (07). .
2. Stéphane Boiron, L'Action française et les juristes catholiques, dans 25. Laurent Joly, 2001, op. cit., Journal officiel, Débats parlementaires
la Revue Française d'Histoire des Idées Politiques, 2008/2 No 28, de la Chambre du 15 février 1934 (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bp
p. 343 (http://www.cairn.info/revue-francaise-d-histoire-des-idees-pol t6k64285606/f12.item.r=%22voix%20d'Israel%22.zoom), Le Matin,
itiques1-2008-2-p-337.htm). 24 février 1924, Lettre d'un ancien combattant juif et réponse de
3. L'Action française, 15 juin 1925 (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6 Vallat (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k578268m/f2.item.r=%22x
k7623460/f1.item.r=Vallat.zoom), Le Journal, 15 novembre 1925, avier%20vallat%22.zoom), La Tribune juive, 9 mars 1934 (https://gal
Géo London, "Les plaidoiries" ( avec une photographie ) (https://galli lica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6238363j/f5.item.r=%22xavier%20vallat%
ca.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k76292353/f1.item.zoom) 22.zoom)
4. L'Action française, 28 novembre 1925 (https://gallica.bnf.fr/ark:/1214 26. Joly 2007, p. 84.
8/bpt6k7625122/f2.item.r=Vallat.zoom) 27. Tal Bruttmann et Laurent Joly, La France anti-juive de 1936.
5. Stéphane Boiron, op. cit, p. 344. L’agression de Léon Blum à la Chambre des députés, CNRS
Éditions, 2016, Compte-rendu sur le site histoire-politique.fr (https://
6. Zeev Sternhell, Anatomie d'un mouvement fasciste en France: le
www.histoire-politique.fr/index.php?numero=1&rub=comptes-rendus
Faisceau de Georges Valois, Revue française de science politique,
&item=603)
1976, p. 11 (http://www.persee.fr/doc/rfsp_0035-2950_1976_num_2
6_1_393652) 28. Stéphane Boiron, Antisémites sans remords : les « bons motifs »
des juristes de Vichy, dans Cités, 2008/4, No 36 (https://www.cairn.i
7. L'Alerte, décembre 1937 (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56059
70r/f1.item.r=%22xavier%20vallat%22.zoom), L'Action française, 9 nfo/revue-cites-2008-4-page-37.htm), Le Populaire, 25 juin 1936 (htt
juillet 1937 (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766754x/f3.item.zo ps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k822338n/f2.item.r=%22xavier%20
vallat%22.zoom), Ibid., 20 juin 1936, "Une manœuvre politique au
om), L'Action française, 8 juin 1938 (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/b
Palais de justice" (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8223344/f2.it
pt6k767088k.langFR)
em.r=%22xavier%20vallat%22.zoom). Il est réélu en 1938 au 5e
8. La Croix, 19 février 1925, "Les états généraux de la Fédération tour, en 1939, au 4e. Contrairement à l'usage, il est mis en ballottage
nationale catholique" (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k262082 en 1939: Le Populaire, 23 juin 1939 (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/
w/f1.item.zoom) bpt6k823443p/f2.item.r=%22xavier%20vallat%22.zoom), Journal
9. L'Action française, 1er décembre 1924 (https://gallica.bnf.fr/ark:/1214 des débats, 29 juin 1939 (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k50946
8/bpt6k762150f/f3.item.r=%22xavier%20vallat%22.zoom), Ibid., 16 3x/f4.item.r=%22xavier%20vallat%22.zoom)
décembre 1924 (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k762165p/f1.ite 29. Le Populaire, 20 juin 1936, "Une manœuvre déjouée" (https://gallic
m.r=%22xavier%20vallat%22.zoom), Jean-Étienne Dubois, Leçon a.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8223344/f7.item.r=%22xavier%20vallat%2
d’histoire pour une droite dans l’opposition ? : les mobilisations de 2.zoom), Ibid., 25 juillet 1936 (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8
droite contre le Cartel des gauches dans la France des années 22368p/f4.item.r=%22xavier%20vallat%22.zoom), Le Temps, 26 juin
Vingt, Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand II, 2013, Annexe 1936, "Une scission chez les anciens combattants" (https://gallica.b
12 : Tableau synthétique de la participation des orateurs aux nf.fr/ark:/12148/bpt6k2628891/f2.item.r=%22xavier%20vallat%22.zo
congrès diocésains de la FNC, p. 920 (https://core.ac.uk/download/p om), Ibid., 23 juillet 1936, "Au groupe des députés anciens
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Voir aussi

Bibliographie
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Études historiques
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issn/0048-8003&lang=fr), Maréchal. Tribune de Xavier Vallat en haute Cour de Justice de la
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Ouvrages favorables à Xavier Vallat

Michel de Saint Pierre, Jacques Perret, chanoine Popot, Eugène Frot, et al., Xavier Vallat : 1891-1972, Paris, 1977, 71 p.
François Brigneau, « Xavier Vallat et la question juive : pour le cinquantième anniversaire de son procès en Haute Cour », coll. « Mes
derniers cahiers » ; 6e série, no 2, Publications FB, Paris, 1997, 111-VI p. (Lire en ligne (http://documentos.morula.com.mx/wp-content/uploa
ds/2016/07/Xavier-VALLAT-et-la-question-juive.pdf))
Le procès de Xavier Vallat, présenté par ses amis, Paris, éditions du Conquistador, 1948.

Documents télévisés
Dans le téléfilm Hôtel du Parc (1992), réalisé par Pierre Beuchot, Xavier Vallat est un des personnages centraux de cette fiction
documentaire. Il est incarné par Marc Betton.
Le téléfilm Le Commissariat (2009), réalisé par Michel Andrieu d'après l’œuvre de Laurent Joly Vichy dans la solution finale, est une fiction
centrée sur le personnage de Xavier Vallat, à partir de sa nomination au Commissariat général des questions juives, nouvellement créé, en
mars 1941. Il est interprété par Jacques Bonnaffé.
Le documentaire Xavier Vallat, « un bon Français » (2010) réalisé par Sylvie Cozzolino, s'intéresse à son milieu familial et à ses origines
sociales. Il retrace son rôle dans la politique anti-juive de l'État Français.

Articles connexes
Affaire Stavisky Théorie du complot
Action française Fascisme en France
Antimaçonnisme Législatives de 1932 en Ardèche
Édouard Drumont Nationalisme intégral
Armand Bernardini Régime de Vichy

Liens externes
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Gemeinsame Normdatei (http://d-nb.info/gnd/119505592) ·
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Bibliothèque apostolique vaticane (https://opac.vatlib.it/auth/detail/495_268348) ·
Base de bibliothèque norvégienne (https://authority.bibsys.no/authority/rest/authorities/html/10068177) ·
Bibliothèque nationale de Grèce (http://data.nlg.gr/resource/authority/record155914) ·
WorldCat Id (https://www.worldcat.org/identities/lccn-n87152995) · WorldCat (http://www.worldcat.org/identities/lccn-n87-152995)
Ressource relative à la vie publique : Base Sycomore (http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=7283)

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