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Carbonarisme

Le carbonarisme (pour l'Italie) ou charbonnerie (pour la France) est un


mouvement initiatique et secret, à forte connotation politique, présent en Italie,
e
en France, au Portugal et en Espagne au début et au milieu du XIX siècle ; il a
notamment contribué au processus de l'unification de l'Italie.

Sommaire
Les origines Le drapeau carbonariste.
Les compagnonnages charbonniers (XIe-XVIIIe siècles)
Les débuts du carbonarisme politique (début XIXe siècle)
En Italie
En France
Restauration et monarchie de Juillet (1815-1848)
Seconde moitié du XIXe siècle
XXe siècle
Au Portugal
En Espagne
La Charbonnerie dans la fiction
Romans
Films
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Liens externes

Les origines

Les compagnonnages charbonniers (XIe-XVIIIe siècles)


La Charbonnerie tire son nom des rites d'initiation des forestiers (rituels forestiers) fabriquant le charbon de bois à l'origine dans
1
le Jura et en Franche-Comté .

Ces sociétés de « bons cousins charbonniers » sont très antérieures au phénomène politique du carbonarisme. Issues de l'ancienne
corporation du métier de charbonnier, ces associations usaient de signes secrets de reconnaissance et favorisaient l'hospitalité et
l'entraide. Chaque section locale d'une société des « bons cousins » s'appelle une « vente » (vendita en italien).

La tradition du compagnonnage charbonnier se réfère à la figure de saint Thibaut, fils d'un noble champenois et à sa légende,
prégnante du Luxembourg et de la Belgique à l'Italie, peu après l'an mil. Ce courant s'apparente au courant érémitique des
camaldules et, par la suite, à leurs cousinages franciscains. Comme tous les compagnonnages au Moyen Âge, il était lié à la
pratique du pèlerinage de Compostelle.

Mais à la différence des compagnonnages de maître Jacques, de Salomon et du père Soubise (le plus proche car regroupant les
métiers du bois et les premiers compagnonnages de couverture), les charbonniers refuseront de s'« embourgeoiser », respectant en
cela, volontairement ou non, le détachement du fondateur mythique vis-à-vis du monde. D'où la réalité et les légendes de forêts
abritant proscrits et rejetés de la société, au long des siècles, notamment pendant la guerre de Cent Ans ou les guerres de religion,
de rencontres « fortuites » de nobles « se perdant dans la forêt » et se faisant initier aux rites des plus humbles de leurs sujets :
François Ier, Henri IV...

Les débuts du carbonarisme politique (début XIXe siècle)


Le phénomène politique de la Charbonnerie a d'abord été italien, avant de revenir par la suite en France. C'est le révolutionnaire
français Pierre-Joseph Briot, franc-maçon du rite de Misraïm et « Bon cousin charbonnier » du rite du Grand Alexandre de la
confiance, qui introduit ce rite à Naples, à la fin de l'année 1809. Il participe probablement à l'unification de divers groupes
italiens sous l'égide de la Carbonaria.

La figure de l'Italien Buonarotti, lui aussi héritier de l'illuminisme émancipateur du christianisme ésotérique du XVIIIe siècle (avec
des sources rosicruciennes) doit être mise en valeur : il a été l'âme, avec Briot, d'insurrections en France et en Italie, en Belgique
et jusqu'en Pologne, à la tête de la Haute Vente.

Les sociétés secrètes de la mouvance carbonariste sont à l'origine de la première grande vague d'agitation contre l'ordre établi en
1815 par le Congrès de Vienne. À une revendication de libéralisation du système politique s'ajoute, le cas échéant, la volonté
d'unité ou d'indépendance nationale. L'inquiétude du pouvoir vis-à-vis du mouvement carbonariste transparaît dans plusieurs
passages du roman de Stendhal, Lucien Leuwen (1834).

En Italie
Après 1817, le carbonarisme entretint une agitation endémique dans la péninsule italienne. Elle débuta par le soulèvement de
Macerata, dans les Marches pontificales (1817), et elle culmina dans la vague révolutionnaire de 1820-1821, à Naples et en
Piémont où Charles-Albert de Savoie-Carignan, héritier du trône, avait encouragé les conspirateurs.

En juillet 1820, une insurrection dirigée par le général Guglielmo Pepe fut organisée à Naples par la Carbonaria pour obtenir de
Ferdinand Ier une constitution.

Ces mouvements furent condamnés par les puissances conservatrices, dans le cadre de la politique des Congrès : congrès de
Troppau en octobre 1820 (qui autorise l'intervention directe de l'Autriche) et de Laybach en janvier 1821.

En mars 1821, les Carbonari dirigés par l'officier Santorre di Santarosa orchestrèrent un nouveau soulèvement dans le Piémont
qui mena à l'abdication du souverain Victor-Emmanuel Ier et à l'accession au pouvoir du roi libéral Charles-Albert. Dans les deux
cas, le souverain accorda une constitution avant que les troupes autrichiennes n'interviennent pour rétablir l'absolutisme. Les
constitutions furent ensuite abrogées et la répression féroce.

L’échec de ces mouvements déclencha une réaction des autorités dans les États pontificaux et dans le royaume lombard-vénitien.
Les condamnations, puis les souffrances, dans les cachots du Spielberg, de Silvio Pellico et Pietro Maroncelli (1820), de Federico
Confalonieri, Andryane et Pallavicino (1823-1824) sensibilisèrent l’opinion européenne à la cause italienne.

Les carbonari étaient généralement considérés comme étant farouchement anticléricaux, et plusieurs affaires de l'époque mettent
en relief l'opposition farouche entre ce mouvement et l'Église catholique, dont la plus célèbre demeure l'hypothétique
"conspiration de la Haute-Vente". Le document La Formation Permanente de la Alta Vendita (Haute Vente), était un document
attribué aux Carbonari par leurs adversaires politiques, qui dressait tout un plan d'infiltration et de corruption de l'Église
catholique. Ces papiers tombèrent entre les mains de Grégoire XVI. Ce
document fut publié à la requête du Pape Pie IX par Jacques Crétineau-
Joly dans son livre: L'Église Romaine en face de la Révolution. Par son
bref d'approbation du 25 février 1861 adressé à l'auteur, le Pape Pie IX a
garanti l'authenticité des documents révélés mais il n'a autorisé personne à
divulguer les vrais noms des membres de la Alta Vendita impliqués dans
2
les documents, dont le pseudonyme de Nubius . Après cette affaire, l'abbé
George Dillon dénoncera les liens entre la Franc-maçonnerie et les
3
carbonari . Parmi les documents mis à la disposition de Crétineau-Joly
pour écrire son livre figure une lettre attribuée à un membre de la Haute-
Vente, nommé Piccolo-Tigre, fondateur lui-même d'une Vente, qui aurait
écrit à ses membres le 18 janvier 1822 des instructions sur les moyens à
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prendre pour racoler des membres importants .

C'est en rupture avec le carbonarisme que naquit le mouvement Giovine


Italia (« Jeune Italie »), créé à Marseille en 1831 par des carbonari en exil,
5
et dirigé par Giuseppe Mazzini. Après en avoir été un des dirigeants , Il
Plaque à la mémoire d’Angelo Targhini et commença une analyse de l'échec des émeutes dans les duchés et les
Leonida Montanari, condamnés à mort par légations pontificales de 1831 et il pensa que les groupes carbonari avaient
le Pape en 1825 (Rome, piazza del
échoué surtout en raison de la contradiction de leurs programmes et
Popolo))
l'hétérogénéité de la classe qui en faisait partie et qu'il n'avait pas été
possible de réaliser une amplification du mouvement insurrectionnel en
raison de l'étroitesse des projets politiques des différentes provinces, il en avait été ainsi lors des émeutes de Turin de 1821 quand
les tentatives de fraternisation avec les Lombards avaient échoué. Enfin il fallait renoncer, comme en 1821, à rechercher l'appui
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des princes et, comme dans les émeutes de 1830-1831, l'aide des Français .

Buonarroti, alors inspirateur des carbonari avant sa disparition en 1838, ne vit pas le plus
grand achèvement pratique de son œuvre : la libération et réunification de l'Italie en partie
menée par le "Bon Cousin" Garibaldi, par ailleurs illustre hiérophante de Memphis
Misraïm : ce qui prouve, s'il en était besoin, l'étroite relation entre l'institution « belle et
rebelle » de la maçonnerie et les carbonari, la première servant de vivier à la seconde.

En France Le drapeau de la Giovine


Italia.

Restauration et monarchie de Juillet (1815-1848)


La Charbonnerie se répandit en France vers 1818. De type politique, rassemblant des républicains, des bonapartistes et, en
général tous les mécontents, elle s'opposa à la Restauration, organisant des complots pour la renverser. La police française estima
leur nombre à 20 000 pour la seule ville de Paris et ils étaient répandus sur 25 départements.

Le conseil suprême de la société secrète était nommé Haute-Vente. Il se composa d’abord des membres suivants : Bazard,
Bonnias, Flottard, Buchez, Dugied, Cariol et Limpérani, fondateurs de la Charbonnerie ; en 1820, ils furent rejoints par La
Fayette et son fils, par Dupond de l'Eure, Voyer d'Argenson, Manuel, de Corcelle père, François Mauguin, Barthe, Mérilhou,
Beauséjour, Jean-Jacques Koechlin et de Schonen. Pendant l'été 1820, la conspiration dite du bazard français impliquant La
Fayette est découverte avant son déclenchement. Le gouvernement modère la répression afin de ne pas susciter une mobilisation
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trop forte .
Cette Haute-Vente dirigeait les Ventes particulières composées de vingt membres. Ce mouvement était cloisonné, ceux des ventes
inférieures ne connaissaient pas ceux des ventes supérieures et les ventes étaient inconnues les unes aux autres. Chaque membre
versait une cotisation mensuelle d'un franc germinal et devait se pourvoir d'un fusil et de cinquante cartouches. Chaque vente
devait se tenir prête à obéir sans discussions aux ordres de la vente supérieure.

Très active de 1820 à 1823, elle ne conduisit qu'à des coups de main que le pouvoir put déjouer sans grande difficulté. En
décembre 1821, un premier complot est découvert au sein de l'école de cavalerie de Saumur. Début 1822, des complots similaires
sont déjoués à Belfort, Toulon et Nantes. Le 25 février 1822, des éléments de la garde nationale sous les ordres du général Berton
s'emparent de la ville de Thouars et marchent vers Saumur le lendemain, mais échouent à mobiliser la population. C'est à cette
période qu'éclate l’affaire des quatre sergents de La Rochelle qui a le plus fort impact sur l'opinion. La condamnation à mort et
l'exécution des sergents Bories, Pommier, Raoulx et Goubin en font des icônes du mouvement républicain.

La dispersion de ses chefs en 1822 lui fut fatale ; plusieurs de ses membres influents se rallièrent au gouvernement de Louis-
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Philippe Ier en 1830 et d'autres fondèrent la Charbonnerie démocratique selon les théories de Babeuf .

Seconde moitié du XIXe siècle


L'industrialisation eut ainsi raison de mouvements dont la base sociologique était surtout celle des artisans. Les derniers
carbonari, pour se limiter à ce que nous connaissons en France, après la Commune et l'avènement de la très bourgeoise Troisième
République, dans un climat de positivisme scientiste, se réfugièrent dans les quelques loges de Memphis Misraim où
l'Illuminisme subsistait, à couvert.

Dans les années 1880, la loge indépendante « arc en ciel » s'agrégea au Grand Orient. Parallèlement, le Martinisme naissant, bâti
par le docteur d'Encausse, devait préserver, avec quelques anciens affiliés, certains symboles, tels les draps blanc, rouge et noir, le
bâton, les masques et son caractère chrétien ésotérique.

Ailleurs, à travers Memphis Misraim en Italie, Amérique du Sud et Proche-Orient (dont le Liban), le carbonarisme persista,
toujours inclus dans la « coque » du rite « égyptien » et devait s'imprégner de philosophie anarchiste et libertaire comme ce fut
aussi le cas en France (d'Enfantin aux joyeuses ventes de Belleville, abâtardissement sans plus aucune référence chrétienne) : il
e
inspira aussi par quelques compagnons, le syndicalisme révolutionnaire dont la CGT du début du XX siècle puis la CNT
(espagnole et française) arborent toujours les couleurs rouge et noire...

XXe siècle
Dans l'aspect rituel, au XXe siècle, en France, Memphis Misraim et le martinisme, à travers leurs vicissitudes, devaient conserver
les archives et l'esprit des ventes carbonari : à travers ces filiations et celle d'une pratique familiale, le 9 septembre 1981, fut
institué l'ordre des bons cousins forestiers rétabli, au milieu des clairières de Paris et de Normandie, près de Rouen, avec des
ventes en Belgique.

Roger Lecotté, fondateur du musée du Compagnonnage de Tours et lui-même compagnon, fut, dans ses dernières années,
membre de l'ordre et contribua à préserver, avec sa connaissance des rituels charbonniers anciens, le caractère compagnonnique
du rite.

Le 9 septembre 1983, une patente signée avec le très illustre hiérophante Iacobus d'une lignée de Memphis Misraim issue du
Liban, donna à l'ordre une assise supplémentaire dans la transmission et de l'esprit et de la forme: entre les membres de la haute
vente, par patente, une équivalence de grades instituée entre Supérieurs inconnus martinistes et Premiers Compagnons dirigeant
les ventes. Cet apport de l'Orient devait éclore quelques années plus tard dans la mise à jour d'un courant soufi chrétien
souterrain, autour du « cinquième évangile ». Le rituel alors pratiqué est d'ailleurs publié dans un des ouvrages du T I Iacobus
(Les dix roues secrètes).
Parallèlement, une résurgence d'une lignée différente (rite des fendeurs), reprenant le rite du chevalier de Beauchêne, fut menée
par le grand maître de la grande Loge Humanitas. Cette résurgence est actuellement reprise par la Haute Vente de la Renouée.

Au Portugal
Au Portugal, une première « Carbonária Portuguesa » est établie en 1822. Dans les premières décennies, le carbonarisme a des
ambitions limitées, et surtout localisées : différentes associations indépendantes font leur apparition, peu liées entre elles et avec
une faible capacité d'intervention sociale. De manière générale, ces associations durent peu et laissent peu de trace historique.

Une Carbonária qui joue un rôle d'importance dans la politique nationale portugaise est fondée en 1896 par Luz de
Almeida (pt). Elle exerce une certaine activité dans le domaine de l'éducation populaire et est impliquée dans différentes
conspirations antimonarchique. Elle reste dans l'Histoire pour sa participation à l'assassinat du roi Charles Ier et du prince héritier
Louis-Philippe, et à la révolution du 5 octobre 1910 où elle est associée au Parti républicain.

En Espagne
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En Espagne, les organisations semblables se nommaient « carbonarios » .

La Charbonnerie dans la fiction

Romans
Le malheur d'avoir de l'esprit d'Alexandre Griboiedov (1825) - [1] (https://bibliotheque-russe-et-slave.com/Livre
s/Griboiedov%20-%20Le%20Malheur%20d%27avoir%20de%20l%27esprit.pdf) (page 108)
Vanina Vanini de Stendhal (1829)
Rome souterraine de Charles Didier (1833)
Lucien Leuwen de Stendhal (1834)
Le Corricolo d'Alexandre Dumas - Version en ligne (http://www.dumaspere.com/pages/biblio/chapitre.php?lid=v
4&cid=15) (1843)
Les Mohicans de Paris d'Alexandre Dumas (1854-55)
Le Trou de l'Enfer, Dieu dispose d'Alexandre Dumas
Le Hussard sur le toit de Giono (1951)
Le Bonheur fou de Giono (1957)
Frères d'Italie de Mario Martone (2009)
Le Cimetière de Prague d'Umberto Eco (2010)
Le Décalogue, tome VII, de Frank Giroud et Paul Gillon
Les Enfants du Golo - Le temps des Carbonari de Claude Bourguignon-Frasseto (les Carbonari et la Corse)
Le Compagnon du Tour de France de George Sand (1841)

Films
Les Conspirateurs (Nell'anno del Signore) de Luigi Magni (1969), basé sur une histoire vraie, l'exécution de
deux Carbonari, Leonida Montanari et Angelo Targhini, dans la Rome papale.
Le Hussard sur le toit de Jean-Paul Rappeneau (1995), adapté de l’œuvre de Jean Giono narrant les
pérégrinations d'Angelo Pardi, jeune aristocrate carbonaro, exilé en Provence dans les années 1830.
Frères d'Italie, Mario Martone (2009)

Notes et références
1. Pascal Arnaud, « Charbonnerie et Maçonnerie. Modèles, transferts et fantasmes… », Cahiers de la Méditerranée,
no 72, 15 juin 2006, p. 171–202 (ISSN 0395-9317 (http://worldcat.org/issn/0395-9317&lang=fr), lire en ligne (htt
p://journals.openedition.org/cdlm/1167), consulté le 12 avril 2019)
2. Jacques Crétineau-Joly, L'Église romaine en face de la Révolution, tome II, Henri Plon, Paris, 1859, Texte en
ligne tome II (https://books.google.com/books?id=o6QAAAAAcAAJ&vq=haute+Vente&hl=fr&source=gbs_navlinks
_s)
3. George Dillon, La guerre de l'antéchrist contre la civilisation chrétienne, Texte en ligne (en anglais) (http://www.do
cstoc.com/docs/854661/GrandOrientFreemasonryUnmasked)
4. Paul Copin-Albancelli, Le drame maçonnique. Le Pouvoir occulte contre la France, 1908, p.56-57
5. Belardelli, 2010, p. 26
6. Belardelli, 2010, p. 40
7. Isabelle Backouche, La Monarchie parlementaire de Louis XVIII à Louis-Philippe Pygmalion 2000, p.83
8. « Charbonnerie », in Jules Trousset (dir.), Nouveau dictionnaire encyclopédique universel illustré, t.1 (A-Char),
Paris, 1885, p. 798-799.
9. (es) Vicente de la Fuente, « Los carbonarios en España: 1822 », dans Historia de las sociedades secretas
antiguas y modernas en España, 1870 (lire en ligne (https://books.google.es/books?id=GL4qAQAAIAAJ&pg=PA3
27)), p. 327 et suivantes.

Voir aussi

Il existe une catégorie consacrée à ce


Bibliographie
sujet : Carbonarisme.
Honoré Pontois, La conspiration du général
Berton, Paris, 1877.
Alan B. Spitzer, Old Hatreds and Young Hopes : The French Carbonari against the Bourbon Restoration,
Harvard University Press, 1971.
M. Saint-Edme, Constitution et Organisation des Carbonari - 1821, éditions du Prieuré 1997.
(ISBN 2-909672-91-3).
Pierre-Arnaud Lambert, La charbonnerie française, 1821-1823 : du secret en politique, Lyon, Presses
universitaires de Lyon, 1995, 136 p. (ISBN 2-7297-0487-6, présentation en ligne (http://presses.univ-lyon2.fr/produit.php?id_
produit=223)).
Jean-Noël Tardy, « Le flambeau et le poignard : les contradictions de l’organisation clandestine des libéraux
français, 1821-1827 », Revue d'histoire moderne et contemporaine, Paris, Belin, nos 57-1, 2010, p. 69-90 (lire
en ligne (https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2010-1-page-69.htm)).
Jean-Noël Tardy, L'âge des ombres : complots, conspirations et sociétés secrètes au XIXe siècle, Paris, Les
Belles lettres, 2015, 671 p. (ISBN 978-2-251-44539-7, présentation en ligne (http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=225
10100220090)).
(it) Giovanni Belardelli, Mazzini, Bologne, Il Mulino, 2010, 261 p. (ISBN 978-88-15-15076-9). .
Rémy Démoly " Jacques, le Bon Cousin Charbonnier dit l'Authentique ( Les Editions du vendredi)

Liens externes
La Charbonnerie française au début du XIXe siècle
(http://www.carboneria.it/charbofran.htm) Sur les autres projets Wikimedia :
Charbonnerie (https://web.archive.org/web/200703
carbonarisme, sur le Wiktionnaire
16152029/http://perso.orange.fr/aa.duriot/incoheris
me/charbon.htm)
Compagnonnage et Carbonarisme (http://rh19.rev
ues.org/document293.html)
Défense de l'ordre social contre le carbonarisme moderne, par Pierre-Denis Boyer, 1835 (version électronique
1re partie) (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k24469d), (2e partie) (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2447
0m).
(en) P. Savigear (université de Leicester) : Carbonarism and the French Army, 1815-1824 (http://onlinelibrary.
wiley.com/doi/10.1111/j.1468-229X.1969.tb01244.x/abstract)
Jean-Noël Tardy, "Le flambeau et le poignard. Les contradictions de l’organisation clandestine des libéraux
français, 1821-1827", RHMC (http://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2010-1-page-6
9.htm), 2010/1 (n° 57-1).

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