Vous êtes sur la page 1sur 7

Corrigé de l'examen MNI

Exercice 1 Le système est déni par S α : AX = b, α ∈ R avec


     
α+1 0 −1 x1 2
A= 0 α 0 , X =  x2  , b= 2 
     

−1 0 α+1 x3 2

(a) A est inversible ssi det(A) 6= 0.


Or det(A) = α (α + 2) alors A est inversible ssi α (α + 2) 6= 0 c'est à dire α 6= 0 ou α 6= −2.
2 2

Conclusion :
∀α ∈ R \ {0, −2}, la matrice A est inversible.
(b) La conergence de la méthode de Gauss-Seidel pour la résolution de S est assuré par la
matrice A qui doit être à diagonale strictement dominante c'est à dire :
α

3
X
∀i ∈ 1, 2, 3 |aii | > |aij |
j=1,j6=i

Or dans notre cas pour avoir A une matrice à diagonale strictement dominante ilfaut que
|α + 1| > 1, |α| > 0

Alors α ∈] − ∞, −2[∪]0, +∞[.


(c) Pour α = 2.
 Le système S est déni par :
2

    
3 0 −1 x1 2
 0 2 0   x2  =  2 
    

−1 0 3 x3 2

Méthode de Gauss :
   
3 0 −1 2
A 0 2 0  b= 2 
   

−1 0 3 2
1
L3 ← L3 + L1
3
   
3 0 −1 2
A(1) =  0 2 0  b(1) =  2 
   

0 0 83 8
3

1
D'où le système S est déni par A X = b où A est une matrice triangulaire supé-
(1) (1) (1)

rieure.
2

De ce système on peut déduire les valeurs de x , x et x . 3 2 1

x3 = 1, x2 = 1, x1 = 1

 La méthode de Gauss-Seidel est dénie par :


(
X0 donndans R3 ,
Xk+1 = Xk − P −1 AXk + P −1 b.
 
3 0 0
avec P = 0

2 0 

−1 0 3
 Le calcul de P −1 :
Ona P X = Y c'est à dire
    
3 0 0 x x1
 0 2 0   y  =  y1 
    

−1 0 3 z z1

alors 1 1 1 1
x = x1 , y = y1 , z = x1 + z1
3 2 9 3
1
 
0 0
et P .
3
−1 = 0 1
0 
 
2
1 1
9 0 3
Le calcul de P −1 A :

1 −1
    
0 0 3 0 −1 1 0
.
3 3
1
 0 0  0 2 0 = 0 1 0 
    
2
1 1 8
9 0 3 −1 0 3 0 0 9
Le calcul de P b :
−1

1 2
    
3 0 0 2 3
1
 0 0  2  =  1 
    
2
1 1 8
9 0 3 2 9

2
 
1
Pour X
0 = 1 
 
on a
1

−1 2
        
1 1 0 3 1 3 1
X1 =  1  −  0 1 0  1  +  1  =  1 
        
8 8
1 0 0 9 1 9 1
 
1
X2 = · · · =  1 
 

3
Exercice 2 Partie (1) :
(a) Les abscisses des points (−2, 16), (0 − 4) et (2.8) sont deux à deux distincts donc il existe
un unique polynôme P ∈ R [x] passant par ces points.
2 2

(b)  Méthode de Lagrange :


On considère les polynôme (L ) de Lagrange associés aux points (−2, 16), (0 − 4) et
(2.8).
i 0≤i≤2

x(x − 2) x2 − 4 x(x + 2)
L0 (x) = , L1 (x) = , L3 (x) = .
8 −4 8
⇒ P2 (x) = 16L0 (x) + (−4)L1 (x) + 8L2 (x) = 4x2 − 2x − 4 .
 Méthode de Newton : 
 w0 (x) = 1,
avec

P2 (x) = α0 w0 (x) + α1 w1 (x) + α2 w2 (x) w1 (x) = x + 2,

w3 (x) = x(x + 2).

alors P (x) = α + α (x + 2) + α x(x + 2).
Détermination des coecients α , α et α par la méthode des diérences divisées :
2 0 1 2

0 1 2

x0 = −2 y0 = 16 = α0
x1 = 0 y1 = −4 α1 = f [x0 , x1 ] = −10
f [x1 ,x2 ]−f [x0 ,x1 ]
x2 = 2 y2 = 8 f [x1 , x2 ] = 6 α2 = x2 −x0 =4

Alors α 0 = 16, α1 = −10, α2 = 4 et le polynôme


P2 (x) = 16 − 10(x + 2) + 4x(x + 2) = 4x2 − 2x − 4

Le vecteur = b de f (t, Λ ) = a + b t qui ajuste au mieux les


!
a∗
Partie (2) : Λ∗ ∗
∗ ∗ ∗

points (x , y ) au sens des moindres carrées est celui qui minimise la fonction
i i 1≤i≤12

12
X
F (λ, X) = (f (xi , λ) − yi )2
i=1

4
 
1 x1
 

 1 x2 

 1 x3 
 

 1 x4 

 1 x5 

Il est donné par la relation suivante λ avec


 
∗ 1 x6 
= (tA A)−1 tA Y

A= 

 1 x7 
 

 1 x8 

 1 x9 
 

 1 x10 


 1 x11 

1 x12

Ona t A = P 12 x P xx alors t A = 1140 .


P12 ! !
i=1 i 12 1140
A 12 12 2 A
122600
Cherchons (t A) :
i=1 i i=1 i
−1

On sait que (t A) = , avec det(t A) = 12 × 122600 − 1140 = 171600


A
−1 t 1
A det(tA A) com(tA A) A

et com(t A) = 122600 alors


!
−1140
A
−1140 12
!
−1 1 122600 −1140
(tA A) =
171600 −1140 12

D'autre part : !
691
tA Y =
80840

Ainsi, λ = (t .
! ! !
∗ −1 1 122600 −1140 691 −43.36
A A) tA Y = 171600 =
−1140
Conclusion :
12 80840 1.06

f (t, λ∗ ) = −43.36 + 1.06t

(c) Une vaeur estimée du chemin de freinage du véhicule à une vitesse de 105km/h est donné
par f (105, λ ) = −43.36 + 1.06 × 105 ' 68.21.

La réponse est donc NON.

5
Exercice 3 (a) L'application x 7→ cos(x)−xe est continue sur R et en particulier
Existence : x

sur [0, ] ( combinaison de 3 fonctions continues x, cos(x) et e ).


π x

D'autre part on a f (0) = 1 et f ( ) = − e c'est à dire f (0).f ( ) < 0 alors il existe


2
π
π π 2
π

x ∈]0, [ tel que f (x ) = 0.


2 2 2
∗ π ∗

Unicité : L'application x 7→ cos(x) − xe est dérivabe sur sur [0, ] et on a ∀x ∈ [0, ],


2
x π π

f (x) = −sin(x) − e (x + 1).


2 2
0 x

Comme x ∈ [0, ], 0 ≤ sin(x) ≤ 1 donc f (x) < 0 ∀x ∈ [0, ] et on a f est décroissante sur
π
2
0 π
2
[0, π2 ].
Conclusion : ∃! x∗ ∈]0, π2 [/f (x∗ ) = 0.
(b) On a d = |0 − | = π π
2, = 2−4et n =le nombre minimal d'itérations pour calculer x à  ∗

près.
2

n doit vérier n > ⇒ n > 4.6517 d'où n = 5.


ln( d )
ln(2)

(c)
cos(xn ) − xn exn
xn+1 = xn +
sin(xn ) + exn (xn + 1)

(d) (H1 ) f est de classe C sur [0, ]. 1 π

(H ) f (0)f ( ) < 0.
2
π

(H ) f est dble sur ]0, [, ona f (x) = −sin(x) − e (x + 1) et ∀x ∈]0, [,


2 2
π 0 x π

−1 − ( + 1)e < f (x) < −1 alors f (x) 6= 0∀x ∈]0, [.


3 2 2
π
π 2 0 0 π

(H ) ∀x ∈]0, [, f (x) = −cos(x) − e (x + 2) et −1 − ( + 2)e < f (x) < −2


2 2
π
π 00 x π 2 00 ∀x ∈]0, π2 [⇒
f (x) 6= 0 ∀x ∈]0, [.
4 2 2
00 π
2

(e) on a pour x 0 ∈ [0, π2 ], f (x0 )f 00 (x0 ) > 0 et comme f ( π 00 π


2 )f ( 2 ) >0 alors on prend x 0 = π
2 .
(f )  = 6.2510−2 alors x 1 = 1.0055, |f (x1 )| = 2.2126 > .
x2 = 0.6557, |f (x2 )| = .4713 > .
x3 = 0.5317, |f (x3 )| = 4.2910−2 <  alors x ∗ ' 0.5317 .

6
Exercice 4 (a) On a x(t) = 5e −arctan(t) ∀t ≥ 0 alors x (t) = −5
0 e−arctan(t)
1+t2
= −1
1+t2
.
.x(t)
(b)
h
xn+1 = xn − xn+1 (t)
1 + t2n+1
avec t = t + nh = nh car t = 0.
n 0 0

(c) en posant h = dans l'expression du schémas d'Euler implicite on obtient


1
2

4 + (n + 1)2
xn+1 = xn
6 + (n + 1)2

(d)

n = 0, tn = 0, xn = 5
25
n = 1, tn = 0.5, xn = 7 ' 3.57
40
n = 2, tn = 1, xn = 14 ' 2.86
n = 3, tn = 1.5, xn = 52
21 ' 2.48
520
n = 4, tn = 2, xn = 231 ' 2.25

(e) x(2) ' 1.652499838 alors |x 4 − x(2)| ' 0.597500162 .

Vous aimerez peut-être aussi