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COMMANDE ÉLECTRONIQUE DES

MOTEURS

redressement 1
Redressement non
commandé

Les moteurs à Redressement


courant continu commandé

Variation des hacheurs


vitesses des
moteurs électriques

Gradateurs
Les moteurs à
courant alternatif
Onduleurs

redressement 2
VALEUR MOYENNE
VALEUR EFFICACE

redressement 3
1. Valeur moyenne.
Définition.: La valeur moyenne
d'une grandeur dépendante du
temps, périodique, de période T
est:

En pratique:

où S est la surface comprise entre la courbe u(t) et l'axe des temps pendant la
durée de la période T.
Remarque: Pour une grandeur alternative sinusoïdale

redressement 4
Exemple:

redressement 5
2. Valeur efficace.

Def.: Le carré de la valeur efficace d'une grandeur u est égale à la valeur moyenne
de la grandeur au carré.

Remarque:
1) Pour une grandeur sinusoïdale alternative:

2) Pour une grandeur sinusoïdale quelconque:

redressement 6
Exemple: Reprenons l'exemple choisi au 1.

La valeur efficace représente l'efficacité "en terme de puissance" de la grandeur u.

redressement 7
3. Exercices :
1) Calculer la valeur moyenne < i > et la valeur efficace I pour le courant dont les
variations d'intensité sont représentées ci-dessous .

2) Qu'elles sont les valeurs moyennes et efficaces (respectivement <U> et U)


d'une tension sinusoïdale oscillant entre les valeurs 1V et +6V ?

redressement 8
Redressement
I. Redressement monophasé non commandé
II. Redressement monophasé commandé
III. Hacheurs
IV. Gradateurs
V. Onduleurs

redressement 9
Le redressement monophasé
non commandé

Application :
Alimentation de laboratoire
Objectifs
• Fournir une tension continue réglable à partir
d’une source de tension alternative
• Fournir une tension constante quelque soit la
charge
Alimentation de laboratoire
• Schéma fonctionnel :

Réseau
électrique Tension redressée

Transformateur Tension
Redresseur Régulateur
Abaisseur de tension régulée

Réglage
utilisateur
Tension alternative Tension alternative
Dite Basse Tension adaptée
Le transformateur
Schéma électrique Relations

On appelle m le rapport de
transformation :

N 2 U 2 I1
I1 I2 m  
N1 U 1 I 2

u1 u2

N1 N2
Rappels
La diode :
A K
Symbole général :
Principe de fonctionnement :
• Si VAK > 0 : La diode est passante ( A  + ; K  - )
Equivalente à 1 interrupteur Fermé

• Si VAK < 0 : La diode est bloquée ( A  - ; K  + )


Equivalente à 1 interrupteur Ouvert
Le redressement
Rappels
La diode :
Rappels
La diode :
Rappels
La diode :
Rappels
La diode :
Rappels
Une tension alternative sinusoïdale est définie par l'équation :
v(t )  V . 2.sin(.t )
V : tension efficace (V) ω : la pulsation (rd/s) ω = 2.π.f = 314 rd/s
Redressement mono alternance

v(t )
v(t ) u (t )

v(t )  V 2.sin(.t )
Redressement mono alternance
-+
v(t ) 1
v(t ) u (t )
2

+-
v(t )  V 2.sin(.t )
u (t )
• 1 : v(t) > 0
• 2 : v(t) < 0
Redressement mono alternance
vv((t) )VV 2.sin(
2.sin(.t ))

u (t ))
v((t) ) u (t )
0 π 2.π

Calcul de la valeur moyenne de u :


2 
1 1  
Umoy=
2  u ( ).d Umoy=   V . 2.sin( ).d  0 
2  0
0 

V. 2    V. 2
Umoy=   sin( ).d  =
2  0
V . 2
  cos( )  =  (1  1)
 2 0 2

V. 2
Umoy=

Redressement double alternance
v( )  V 2.sin( )

v( ) 
v( ) u ( )

u ( )
 v( )  0
 u ( )  v( )
Redressement double alternance
v( )  V 2.sin( )

v( )  
v( ) u ( )  

u ( )
 v( )  0
 u ( )  v( )
Redressement double alternance
Calcul de la valeur moyenne de u :

v( )  


 
1
Umoy=
0 V . 2.sin( ).d

u ( )

V. 2
=   cos( ) 0 π 2.π
 0

2.V . 2
Umoy=

la valeur moyenne de la tension uc(t)
1  1  Vmax 

  
 uc  uc( ).d  Vmax sin  d  sin  d
0 0  0

Vmax Vmax Vmax 2Vmax


  cos  0   cos   ( cos(0))  1  1 

 uc  
   
2Vmax
 uc 

N.B.
On mesure la tension moyenne avec un voltmètre numérique position DC.

redressement 27
La valeur efficace de la tension uc(t):

la valeur efficace de la tension uc(t)


1  1 
Uc   uc ( ).d 
2
 Vˆ 2 sin 2  d
 0  0

Vˆ 2  Vˆ 2  1  cos 2 Vˆ 2 
Uc   sin  d   ) d   (1  cos 2 ) d 
2
(
 0  0 2 2 0


Vˆ 2  1  Vˆ 2  1 1 
Uc    sin 2   (  sin 2( ))  (0  sin 2(0))
2  2 0 2  2 2 

Vˆ 2 (V 2) 2 2V 2
Uc  ( )    V2 V
2 2 2
d'ou la valeur efficace de la tension Uc à la sortie du pont est:
Uc  V
On mesure la tension efficace Uc avec un voltmètre position AC + DC.

redressement 28
Tensions et intensités pour les diodes :

la valeur moyenne de l’intensité aux bornes d'une diode:

1   ic    ic    ic   ic   ic 
  0  
2 0
 iD1   ic  .d  1d       0   
2 0 2 2 2 2

la valeur moyenne de la tension aux bornes d'une diode:

Une diode doit supporter la tensions inverse maximale UINV = - U MAX et que la tension aux
bornes d'une 2 diode est soit négative (diode bloquée) soit nulle (diode passante).

1 T 1 2 Vmax   2

  uc(t ).dt 
2 0 2  0 
 uD1 uc ( ).d   0 d    sin  d 
T 0 
2
 max    sin  d    max  cos     max  cos 2  cos  
V V 2 V
 uD1
2    2 2
Vmax Vmax
 uD1   1  (1)  
2 
V
 uD1   max

redressement 29
Partie 1 :
Redressement monophasé non
commandé
1 Objectif
Le redressement est la conversion d'une tension alternative en
une tension continue.
On utilise un convertisseur alternatif-continu pour alimenter
un récepteur en continu à partir du réseau de distribution
alternatif.

Symbole synoptique :

redressement 30
2 La diode

Nous allons étudier le redressement double alternance avec un pont à quatre diodes
(pont de Graëtz)
On trouve ce montage dans beaucoup d'appareils électroménagers : chaîne HiFi,
ordinateur, … redressement 31
redressement 32
La valeur efficace de la tension uc(t):

la valeur efficace de la tension uc(t)


1  1 
Uc   uc ( ).d 
2
 Vˆ 2 sin 2  d
 0  0

Vˆ 2  Vˆ 2  1  cos 2 Vˆ 2 
Uc   sin  d   ) d   (1  cos 2 ) d 
2
(
 0  0 2 2 0


Vˆ 2  1  Vˆ 2  1 1 
Uc    sin 2   (  sin 2( ))  (0  sin 2(0))
2  2 0 2  2 2 

Vˆ 2 (V 2) 2 2V 2
Uc  ( )    V2 V
2 2 2
d'ou la valeur efficace de la tension Uc à la sortie du pont est:
Uc  V
On mesure la tension efficace Uc avec un voltmètre position AC + DC.

redressement 33
Tensions et intensités pour les diodes :

la valeur moyenne de l’intensité aux bornes d'une diode:

1   ic    ic    ic   ic   ic 
  0  
2 0
 iD1   ic  .d  1d       0   
2 0 2 2 2 2

la valeur moyenne de la tension aux bornes d'une diode:

Une diode doit supporter la tensions inverse maximale UINV = - U MAX et que la tension aux
bornes d'une diode est soit négative (diode bloquée) soit nulle (diode passante).

1 T 1 2 Vmax   2

  uc(t ).dt 
2 0 2  0 
 uD1 uc ( ).d   0 d    sin  d 
T 0 
2
 max    sin  d    max  cos     max  cos 2  cos  
V V 2 V
 uD1
2    2 2
Vmax Vmax
 uD1   1  (1)  
2 
V
 uD1   max

redressement 34
3.3 Grandeurs caractéristiques

redressement 35
4 Filtrage par condensateur : lissage de la tension

On place en parallèle avec la charge un condensateur


de capacité C.

redressement 36
5 Débit sur charge inductive : lissage du courant

redressement 37
Valeur moyenne et efficace de l'intensité i (t) circulant dans la charge :

L'intensité du courant électrique étant considéré comme parfaitement lissé, sa valeur est
constante et i c(t)= Ic . ( C'est la charge qui impose le courant)
On en déduit que la valeur moyenne de l'intensité ic(t) est égale à sa valeur efficace Ic.
<ic> = Ic,
N.B. On mesure la valeur moyenne de l'intensité avec un ampèremètre en position DC.
On mesure la valeur efficace de l'intensité avec un ampèremètre en position AC + DC.
Valeur moyenne est efficace de l'intensité i(t) à l'entrée du pont tout diodes :

Valeur moyenne
1 T 1 2 1   2
  Ic   d  2 d 
T 0 2 0 2  0   2  0  
 j  j (t ).dt  Ic.d   Icd    Icd 
Ic   Ic Ic
 0          2      0  0
2
 j 
2   2 2
Valeur efficace
2 1   2 2 I c2   2
d   d 
1
J  I .d         
2 2
I d I d
2 2  0  2  0 
0 c c  c 

I c2 I c2
2  0 

J 2  I c2  I c  J  I c
2 2 redressement 38
Tensions et intensités pour les diodes :

la valeur moyenne de l’intensité aux bornes d'une diode:

1   ic    ic    ic   ic   ic 
  0  
2 0
 iD1   ic  .d  1d       0   
2 0 2 2 2 2

la valeur moyenne de la tension aux bornes d'une diode:

Une diode doit supporter la tensions inverse maximale UINV = - U MAX et que la tension aux
bornes d'une 2 diode est soit négative (diode bloquée) soit nulle (diode passante).

1 T 1 2 Vmax   2

  uc(t ).dt 
2 0 2  0 
 uD1 uc ( ).d   0 d    sin  d 
T 0 
2
 max    sin  d    max  cos     max  cos 2  cos  
V V 2 V
 uD1
2    2 2
Vmax Vmax
 uD1   1  (1)  
2 
V
 uD1   max

redressement 39
Puissance moyenne disponible à la sortie du pont tout diodes :

Par définition, la puissance P disponible à la sortie du pont est :


2V
P  p  uc  ic  uc    ic  or  uc  et  ic  Ic d'ou:

2V 2 2V
 p  Ic  Ic
 
Puissance apparente S à l'entrée du pont :

Par définition, la puissance apparente est définie par : S = Vx I c

Facteur de puissance k (ou fp) du pont tout diodes monophasé :

P 2 2  V  Ic 2 2  V  Ic 2 2
k     0.90
S   V  Ic   V  Ic 
Le facteur de puissance du pont tout diodes est constant.

redressement 40
6 Comment visualiser un courant à l’oscilloscope

redressement 41
7 Débit sur charge active R, L, E

7.1 Charge R, E

redressement 42
7.2 Charge R, L, E

redressement 43
8 Tableau récapitulatif et informations complémentaires

redressement 44
APPLICATIONS
REDRESSEMENT NON COMMANDE

redressement 45
1_Un pont de Graëtz est alimentée par une tension e dont l'allure est la suivante :

1. Déterminer la valeur efficace (en V) de la tension d'alimentation


2. Déterminer la pulsation (en rad/s) de la tension d'alimentation
3. Déterminer la valeur moyenne (en V) de la tension d'alimentation
4. Déterminer la valeur maximale (en V) de la tension aux bornes de la charge
5. Déterminer la période (en ms) de la tension aux bornes de la charge
6. Déterminer la fréquence (en Hz) de la tension aux bornes de la charge
7. Déterminer l'intensité moyenne (en A) du courant dans la charge
8. Parmi les propositions suivantes, indiquer la conversion réalisée par ce
montage : * Alternatif/Alternatif /* Continu/Continu /* Alternatif/Continu.
redressement 46
2 Un pont de Graëtz est alimentée par une tension e dont l'allure est la suivante

1. Déterminer la valeur efficace (en V) de la tension d'alimentation


2. Déterminer la fréquence (en Hz) de la tension d'alimentation
3. Déterminer la valeur maximale (en V) de la tension aux bornes de la charge
4. Déterminer la fréquence (en Hz) de la tension aux bornes de la charge
5. Déterminer la valeur moyenne (en V) de la tension aux bornes de la charge
6. Déterminer l'intensité moyenne (en A) du courant dans la charge
7. Déterminer la valeur moyenne du courant traversant la diode D1
8. Déterminer la valeur moyenne de tension négative que peut supporter D1,
redressement 47
3_Un pont de Graëtz fournit à une charge résistive une tension u dont l'allure est la
suivante

1. Déterminer la période (en ms) de la tension aux bornes de la charge


2. En déduire la fréquence (en Hz) de la tension d'entrée
3. Déterminer la valeur maximale (en V) de la tension aux bornes de la charge
4. En déduire la valeur efficace (en V) de la tension d'alimentation
5. Déterminer la valeur moyenne (en V) de la tension d'alimentation
6. Déterminer la valeur moyenne (en V) de la tension aux bornes de la charge
7. Déterminer l'intensité (en A) moyenne du courant dans la charge
redressement 48
4_Un pont de Graëtz fournit à une charge inductive une tension u dont l'allure est la
suivante :

1. Déterminer la période (en ms) de la tension aux bornes de la charge


2. En déduire la fréquence (en Hz) de la tension d'entrée
3. Déterminer la valeur maximale (en V) de la tension aux bornes de la charge
4. En déduire la valeur efficace (en V) de la tension d'alimentation
5. Déterminer la valeur moyenne (en V) de la tension d'alimentation
6. Déterminer la valeur moyenne (en V) de la tension aux bornes de la charge
7. Déterminer l'intensité (en A) moyenne du courant dans la charge

redressement 49
5_Un pont de Graëtz fournit à une charge fortement inductive un courant d'intensité i
dont l'allure est la suivante

1. Déterminer la valeur moyenne (en V) de la tension aux bornes de la charge.


2. Déterminer la valeur maximale (en V) de la tension d'alimentation.
3. Déterminer la valeur efficace (en V) de la tension d'alimentation
4. Quel est le composant électronique de base permettant d'effectuer du
redressement non commandé ?

redressement 50
5 On souhaite visualiser l'allure de la tension qui apparaît aux bornes de la
charge. Quel appareil doit-on utiliser ?

On dispose de plusieurs appareils de mesure :

A. un ampèremètre magnétoélectrique.
B. un voltmètre ferromagnétique.
C. un voltmètre numérique sur la position "continu« .
D. un ampèremètre numérique RMS sur la position alternatif

a. Indiquer la lettre correspondant à l'appareil permettant la mesure de la


valeur moyenne de la tension aux bornes de la charge.
b. Indiquer la lettre correspondant à l'appareil permettant la mesure de
l'intensité moyenne du courant dans la charge.
c. Indiquer la lettre correspondant à l'appareil permettant la mesure de la
valeur efficace de la tension aux bornes de la charge.

redressement 51
Les cinq montages de base

redressement 52
Tension d’entrée – tension de sortie
Tension d’entrée : tension efficace au secondaire du transfo, notée V=VV0 sur les schémas
Tension de sortie : tension moyenne aux bornes de la charge, notée Vd

𝑉 2 𝑉max 3𝑉 2 3𝑉max
< 𝑉𝑑 >= = < 𝑉𝑑 >= =
𝜋 𝜋 2𝜋 2𝜋

𝑉 2 𝑉max
< 𝑉𝑑 >= =
𝜋 𝜋

2𝑉 22𝑉max
2𝑉max 3𝑉 2 3𝑉max
<<𝑉𝑑𝑉𝑑
>=>= = < 𝑉𝑑 >= =
𝜋 𝜋𝜋 𝜋 𝜋

redressement 53
Utilisation du tableau de correspondance courants / tensions

redressement 54
Exercices à résoudre
Exercice N°1 : Redresseur non commandé

Voici le schéma d’un redresseur dont les 4 diodes sont supposées parfaites, alimentant une
résistance de 10 Ω.
Calculer :
1° la valeur efficace de VV0 pour obtenir Vcmoy = 15 V
2° L’intensité moyenne ICmoy du courant débitée dans la résistance R
3° L’intensité maximale dans une diode Idmax.
4° L’intensité moyenne dans une diode Idmoy.
5° L’intensité efficace dans la charge IC.
6° L’intensité efficace dans une diode ID.

redressement 55
1) la valeur efficace Vv0 pour un pont double alternance:
2Vv0max 2 2Vv0   Vcmoy  15
Vcmoy =   Vv0    16.7V
  2 2 2 2
2) l'intensité moyenne du courant Icmoy debité dans la charge:
Vcmoy 15
Icmoy =   1.5 A
R 10

3) l'intensité maximale dans une diode I D max :


Vc max 2Vv0 2 16.7
I D max =IC max     2.36 A
R R 10

4) l'intensité moyenne dans une diode I D moy :


I c moy 1.5
I D moy    0.75 A
2 2

redressement 56
5) l'intensité efficace dans la charge IC :
Vv0
IC   1.67 A
R

6) l'intensité efficace dans la diode I D :


<IC  <I ² 
<I D1   <I D1 ²  C
2 2
 IC 
2
IC 1.67
  I D1    I D1    1.18 A
2

2 2 2

redressement 57
CONVERTISSEURS TRIPHASES
AC → DC
Classification des ponts de diodes
triphasés
Ponts parallèles simples : un seul commutateur,
plus positif ou plus négatif.
Ponts parallèles doubles :
deux commutateurs.
Pont P3 à diodes avec une charge R
PONTS DE DIODES TRIPHASÉS P3

Avec le convertisseur ci-dessus, si ic (t) ≠ 0 : un et un seul


interrupteur doit être fermé à la fois:
pour éviter un court-circuit de la source « tension »
triphasée,
pour éviter une ouverture de la source « courant ».
Par la fermeture de k1, k2 ou k3, la tension uc(t) peut
s'identifier à l'une ou l'autre des trois tensions simples
disponibles: v1(t) , v2 (t) ou v3 (t) .
Lorsque k1 est fermé : uc(t) = v1 et vk1= 0
Lorsque k2 est fermé : uc(t) = v2 et vk1 = v1−v2
Lorsque k3 est fermé : uc (t)= v3 et vk1 = v1−v 3
Rappels

Valeur moyenne:
La valeur moyenne d’une tension ou d’un courant se calcule sur une période en suivant
les relations générales (1) ou (2) suivant la variable choisie : t ou θ.
Valeur efficace
Idem pour la valeur efficace qui s’exprimera à l’aide de (3) ou (4):

Redressement triphasé - Pont P3


La valeur moyenne de la tension uc(t) d’un P3:

5 5

1 6
3Vˆ 6
3Vˆ 5
3Vˆ 
 uc 
4   v( )d   sin( )d    cos( ) 6  cos( ) 56
2  2 6 2 6
6 6 6

3Vˆ   5  3Vˆ  3 3  3 3Vˆ 3 3 2V 3 6


  cos( )  cos( )     ( )     V
2  6 6  2  2 2  2 2 2
3 3 ˆ
 uc  V
2
La valeur efficace de la tension uc(t) d’un P3:

5 5 5

3 6
ˆ 3Vˆ 2 6
3Vˆ 2 6
1  cos 2( )
U  (V sin ( )d   sin ²( )d  2  d 
2
2

2 2 2
6 6 6

5
5
3Vˆ 2 6
1  cos 2( ) 3Vˆ 
2
1  6
U
2 
 2
d  
4 
 
2
sin 2 

6
6

3Vˆ 2  5 1 10  1 2 
U ( 
 6 2 sin )  (  sin )
4  6 6 2 6 

3Vˆ 2  5 3  3  3  2V 2  2 3 
U (  )(  )   (  )
4  6 4 6 4  4  3 2 

V 6 4 3 3 V 1
U (  ) (4  3 3)
2  6 6 2 
V 1
U (4  3 3)
2 
redressement 68
La valeur moyenne du courant ic(t) d’un P3:

 uc  3 3 Vˆ 3 6 V
 ic     
R 2 R 2 R

La valeur moyenne du courant à travers iD1(t) d’un P3:

5
1  ic  56  ic  56
 iD1  6
 ic d   d    
2 6 2 6 2 6

 ic   5    ic  4  ic 
 iD1      
2  6 6  2 6 3
 ic   uc  3 Vˆ 6 V V
 iD1  iD 2  iD 3        0.3898 
3 3R 2 R 2 R R
La valeur efficace du courant à travers iD1(t) d’un P3:

5 5 5
1 I c2 I c2 1  5  
I D1  6
I d 
2
6
d     I c
6
 6  6
2 2 2 2
c
6 6 6  
1 4 1 Ic
I D1  I c   Ic 
2 6 3 3 redressement 69
Pont PD3 à diodes avec une charge R
Convertisseur de tensions composées:

un et un seul interrupteur doit être fermé à la fois parmi k1, k2 et k3


un et un seul interrupteur doit être fermé à la fois parmi k'1, k'2 et k'3.

(pour éviter un court-circuit de la source "tension" triphasée)


(pour éviter une ouverture de la charge courant)
Par la fermeture de k1, k2 ou k3, la tension v A(t) s'identifie à l'une ou l'autre des trois
tensions simples disponibles: v1(t) , v2(t) ou v3(t ) .
Par la fermeture de k’1, k’2 ou k’3, la tension v B (t) s'identifie à l'une ou l'autre des trois
tensions simples disponibles: v1(t) , v2(t) ou v3(t ) .

u c (t)= v A(t)-v B(t) → par la fermeture de k1, k2 ou k3 et de k’1, k’2 ou k’3, la tension
u c(t) s'identifie à l'une ou l'autre des six tensions composées disponibles: u12(t),
u21(t), u23(t), u32(t), u31(t) ou u13(t) ou, si les points A et B sont reliés à la même phase
en entrée, u c (t)=0
Ce qui fait au total 7 possibilités pour uc(t) à chaque instant si ic(t) ≠ 0 .
Tension moyenne de charge pont pd3 tout diode triphasé

5 5

1 6
3Vˆ 6
3Vˆ 5
3Vˆ 
 VA 
4 
v ( ) d    sin( ) d     cos( ) 
6
 cos( ) 56
2  2 6 2 6
6 6 6

3Vˆ   5  3Vˆ  3 3  3 3Vˆ 3 3 2V 3 6


  cos( )  cos( )     ( )     V
2  6 6  2  2 2  2 2 2
3 3 ˆ 3 3 ˆ
 VA  V et  VB   V
2 2

3 3 ˆ 3 3 ˆ 3 3 ˆ
 U c  VA    VB  V  V V
2 2 
3 3 ˆ
 U c  V

redressement 74
Le redressement monophasé
commandé
Partie 2 :
Redressement monophasé
commandé
1. Objectif
Le redressement commandé est la conversion d'une tension alternative en une
tension continue de valeur moyenne réglable.

Symbole synoptique :

L’intérêt du redressement commandé et qu’il permette de faire varier la tension


moyenne en sortie du pont et donc de faire varier par exemple la vitesse de
rotation d’un moteur à courant continu.

redressement 76
2. Le thyristor

redressement 77
3. Principe : redressement commandé mono-alternance

redressement 78
Tension moyenne de charge
1 T 1 2 ˆ 1  ˆ
 uc   Vs (t )dt   V sin( )d   V sin( )d
T 0 t 2  2 

Vˆ  Vˆ Vˆ
  cos( )    cos( )  ( cos( )) 


2 
sin( )d 
2 2
Vˆ Vˆ
 uc   (1)  ( cos( )  (1  cos  )
2 2

 uc  (1  cos  )
2

 uc  (1  cos  )
2

 uc  Vˆ
 ic   (1  cos  )
R 2 R
redressement 79
Angle d’amorcage

2 t 0
  t 0 
T
Remplir le tableau suivant:

t0 0 T/12 T/8 T/6 T/4 T/3 T/2

α(rad) 0 π/6 π/4 π/3 π/2 2π/3 π

redressement 80
Application

Soit le circuit du dessus:


Calculez, la tension moyenne de sortie si Ve max d’entrée est de 400V pour
Les angle de retard :α=0°; α=70°; α=110° et α=180°

3.14 400 2  400


  0  0rad  vs  (1  cos 0)   127.38V
180 2 2  3.14
3.14 400 1.34  400
  70  1.22rad  vs  (1  cos(1.22))   85.58V
180 2 2  3.14
3.14 400 0.66  400
  110  1.92rad  vs  (1  cos(1.92))   41.96V
180 2 2  3.14
3.14 400 0  400
  180  3.14rad  vs  (1  cos(3.14))   0V
180 2
redressement
2  3.14 81
4. Montage à deux thyristors et transformateur à point milieu

4.1 Transformateur à point milieu

Le transformateur à point milieu possède un enroulement primaire et deux


enroulements secondaires identiques possédant une borne commune. Les deux
enroulement secondaires délivrent chacun une tension de même valeur efficace mais
en opposition de phases.

redressement 82
4.2 Débit sur une charge résistive

redressement 83
Tension moyenne sur charge résistive

1 T 1  ˆ Vˆ 
 uc   Vs (t )dt   V sin( )d   sin( )d
T t0    
Vˆ  Vˆ Vˆ
  sin( )d    cos( )     cos( )  ( cos( )) 

   
Vˆ Vˆ
 uc   (1)  ( cos( )  (1  cos  )
 

 uc  (1  cos  )

Vˆ  uc  Vˆ
 uc  (1  cos  )  ic   (1  cos  )
 R R

 ic  Vˆ
 ith1  ith 2   (1  cos  )
2 2 R
redressement 84
4.3 débit sur une charge inductive

redressement 85
Tension moyenne sur charge inductive

1 t0 T 1   ˆ Vˆ  
 uc   Vs (t )dt   V sin( )d   sin( )d
T t0    
Vˆ   Vˆ Vˆ
  sin( )d    cos( )     cos(   )  ( cos( ) 
 

   
avec cos(   )  cos  cos  - sin  sin   - cos 
Vˆ 2Vˆ
 uc   ( cos( )  ( cos( ))   cos 
 
2Vˆ 2Vˆ  uc  2Vˆ
 uc  cos   uc  cos   ic   cos 
  R R
valeur moyenne du courant i th1
1    ic     ic   
 ith1    ic  d    1 d     
2  2  2
 ic   ic   ic 
 ith1         
2 2 2
 ic 
 ith1 
2  ic  Vˆ
 ith1  ith 2   (cos  )
redressement 2 R 86
Redressement commandé par un pont tout thyristor monophasé

NB: Même résonnement que sur le Montage à deux thyristors et transformateur


à point milieu à charge inductive, on utilise 4 thyristor au lieu du transformateur à
point milieu (raisonnement point de vue économique « cout »),

redressement 87
Tension moyenne de charge pont tout thyristor monophasé

1 1   ˆ
 uc 
2 2 
uc( )d   V sin( )d
 
Vˆ   Vˆ
  sin( )d    cos( ) 
 

  
Vˆ Vˆ Vˆ
   cos(   )  ( cos( ))  cos( )  (cos( )  2 cos( )
  

 uc  2 cos( ) avec Vˆ  V 2 et 0    1800

remarque :
pour   90° , <uc>  0 le pont tout thyristor fonctionne en redresseur;
pour 90°    180° , <uc>  0 le pont tout thyristor fonctionne en onduleur assisté

redressement 88
La Tension efficace de charge pont tout thyristor monophasé

la valeur efficace de la tension uc (pont tout thyristor)


1   1  
Uc   uc 2 ( ).d   Vˆ 2 sin 2  d
 
Vˆ 2   Vˆ 2   1  cos 2 Vˆ 2  
  sin  d   ) d   (1  cos 2 ) d 
2
(
  2 2
 
Vˆ 2  1  Vˆ 2  1 1 
   sin 2    (    sin(2(   ))  (  sin(2 )) 
2  2  2  2 2 
Vˆ 2 Vˆ 2 (V 2) 2
Uc  ( )    V2 V
2 2 2
donc Uc=V

redressement 89
Application:

Un pont P2 commandé est alimenté sous les tensions e1 et e2 . On donne :

La charge est fortement inductive et le courant est parfaitement lissé et égal à i = 10 A.

redressement 90
1. Déterminer la valeur maximale (en V) des tensions
d'alimentation.
2. Déterminer la valeur efficace (en V) des tensions
d'alimentation.
3. Déterminer la valeur moyenne (en V) des tensions
d'alimentation.
4. Déterminer la période (en ms) des tensions
d'alimentation.
5. Déterminer la fréquence (en Hz) des tensions
d'alimentation.
6. Déterminer la valeur moyenne (en V) de la tension
aux bornes de la charge.
7. En déduire l'angle d'amorçage (en radians).
8. En déduire le retard à l'amorçage (en ms).
redressement 91
5. Pont mixte

redressement 92
Tension moyenne de charge du pont MIXTE monophasé

valeur moyenne de la tension uc(t) pond mixte


la tension uc(t) a pour periode 
1 T 1  ˆ
 uc   Vs (t )dt  uc   V sin  d
T t0  
Vˆ  Vˆ Vˆ
  sin( )d    cos( )     cos( )  ( cos( )) 

   

 (1  cos( ))

soit la valeur moyenne  uc  à la sortie du pond mixte

 uc  (1  cos( )) avec Vˆ  V 2 et 0    1800

remarque :
le pont mixte delivre une tension moyenne toujours positive.

redressement 93
La Tension efficace de charge Du pont MIXTE monophasé

la valeur efficace de la tension uc(t) (pont mixte)


1  1 
Uc   uc ( ).d 
2
 Vˆ 2 sin 2  d
 
Vˆ 2  Vˆ 2  1  cos 2 Vˆ 2 
Uc   sin  d   ) d   (1  cos 2 )d 
2
(
  2 2

Vˆ 2  1  Vˆ 2  1 1 
Uc    sin 2   (  sin(2 ))  (  sin(2 ))
2  2  2  2 2 

Vˆ 2 1 (V 2) 2 1 2V 2 1
Uc  (    sin 2 )  (    sin 2 )  (    sin 2 )
2 2 2 2 2 2
1 1  1
Uc  V (    sin 2 )  V (1   sin 2 )
 2  2
d'ou la valeur de la tension Uc à la sortie du pont mixte
 1
Uc  V (1   sin 2 )
 2
redressement 94
Le courant moyen et efficace dans un thyristor Du pont MIXTE
monophasé

valeur moyenne du courant i th1 pont mixte


1   ic    ic  
 ith1    ic  d    1d    0 
2 0 2 0 2
 ic   ic   ic 
 ith1    0  
2 2 2
 ic 
 ith1  ith 2 
2
valeur efficace du courant I th1 pont mixte
1   ic ²    ic ²     ic 
  0  ic 
2 0
I th1   ic ²  d  1d   
2 0 2 2 2
<ic>
I th1 =
2

redressement 95
Redressement commandé: pont mixte

Valeur moyenne

Valeur efficace

redressement 96
APPLICATIONS
REDRESSEMENT COMMANDE

redressement 97
1_Un pont mixte fournit à une charge résistive une tension u dont l'allure est la suivante :

1. Déterminer la valeur maximale (en V) de la tension aux bornes de la charge.


2. Déterminer la valeur efficace (en V) des tensions d'alimentation.
3. Déterminer la période (en ms) des tensions d'alimentation..
4. Déterminer la pulsation (en rad/s) des tensions d'alimentation.
5. Déterminer le retard à l'amorçage des thyristors (en ms).
6. En déduire l'angle d'amorçage (en rad).
7. Déterminer la valeur moyenne (en V) de la tension aux bornes de la charge.
8. Déterminer l'intensité moyenne (en A) du courant appelé par la charge.
redressement 98
2_Un pont mixte fournit à une charge résistive une tension u dont l'allure est la suivante :

1. Déterminer la valeur maximale (en V) de la tension aux bornes de la charge.


2. Déterminer la valeur efficace (en V) des tensions d'alimentation.
3. Déterminer la période (en ms) des tensions d'alimentation.
4. Déterminer la pulsation (en rad/s) des tensions d'alimentation.
5. Déterminer le retard à l'amorçage des thyristors (en ms).
6. En déduire l'angle d'amorçage (en rad).
7. Déterminer la valeur moyenne (en V) de la tension aux bornes de la charge.
8. Déterminer l'intensité moyenne (en A) du courant appelé par la charge.
redressement 99
3_Un pont mixte fournit à une charge résistive une tension u dont l'allure est la suivante :

1. Déterminer la valeur maximale (en V) des tensions d'alimentation.


2. Déterminer la valeur efficace (en V) des tensions d'alimentation.
3. Déterminer la période (en ms) des tensions d'alimentation.
4. Déterminer la pulsation (en rad/s) des tensions d'alimentation.
5. Déterminer le retard à l'amorçage des thyristors (en ms).
6. En déduire l'angle d'amorçage (en rad).
7. Déterminer la valeur moyenne (en V) de la tension aux bornes de la charge.
8. Déterminer l'intensité moyenne (en A) du courant appelé par la charge.
9. Déterminer la valeur efficace (en V) de la tension aux bornes de la charge.
redressement 100
4_Un pont mixte fournit à une charge inductive une tension u dont l'allure est la suivante :

1. Déterminer la valeur maximale (en V) des tensions d'alimentation.


2. Déterminer la valeur efficace (en V) des tensions d'alimentation.
3. Déterminer la période (en ms) des tensions d'alimentation.
4. Déterminer la pulsation (en rad/s) des tensions d'alimentation.
5. Déterminer le retard à l'amorçage des thyristors (en ms).
6. En déduire l'angle d'amorçage (en rad).
7. Déterminer la valeur moyenne (en V) de la tension aux bornes de la charge.
8. Déterminer l'intensité moyenne (en A) du courant appelé par la charge.
redressement 101
5_Un pont mixte est alimenté sous la tension e(t) = 400.sin(314.t) [V].
La charge est fortement inductive et les thyristors sont amorcés avec un retard de 4 ms

1. Déterminer la valeur maximale (en V) des tensions d'alimentation.


2. Déterminer la valeur efficace (en V) des tensions d'alimentation.
3. Déterminer la valeur moyenne (en V) des tensions d'alimentation.
4. Déterminer la période (en ms) des tensions d'alimentation.
5. Déterminer la fréquence (en Hz) des tensions d'alimentation.
6. Déterminer l'angle d'amorçage (en rad).
7. Déterminer la valeur moyenne (en V) de la tension aux bornes de la charge.
8. Déterminer l'intensité moyenne (en A) du courant appelé par la charge.

redressement 102
1. On place en parallèle sur la charge
inductive une diode.

Déterminer la nouvelle valeur de l'angle d'amorçage (en radians) permettant de garder la


même intensité du courant dans la charge.

redressement 103
Exercice 1
On se propose d’étudier le montage représenté sur la figure n°1. Les interrupteurs sont supposés
parfaits et l’inductance de la bobine est suffisamment grande pour assurer un lissage parfait du
courant.

1°) Représenter sur la figure n°1 les branchement d’oscilloscope permettant la visualisation simultanée
de la tension u(t) et de l’image du courant i(t).
2°) La tension e(t) a pour expression : e(t) = 400.sin(314.t). En déduire :
2.1) la fréquence f de la tension d’entrée e(t),
2.2) la valeur efficace E de la tension d’entrée e(t),
3°) L’allure de la tension de sortie u(t) est donnée sur la figure n°2.
3.1) Déterminer la valeur du retard à l’amorçage t0 en fonction de la période T de la tension
d’entrée.
3.2) En déduire la valeur de l’angle d’amorçage θ0 des thyristors.
E max
4°) Sachant que la tension moyenne de u(t) s’exprime  u  (1  cos  0)
et que R = 10 Ω, calculer : 
4.1) la tension moyenne <u>,
4.2) l’intensité moyenne <i> du courant dans la charge.
5°) Représenter sur la figure n°3 l’allure du courant i(t).
6°) Citer les deux appareils permettant de mesurer l’intensité moyenne du courant i(t).
7°) A quelle valeur θ’0 faut-il régler l’angle d’amorçage pour obtenir aux bornes de la charge une
tension de valeur moyenne <u’> = 100 V.

redressement 104
redressement 105
On relève les oscillogrammes de la tension redressée uc(t) et de la tension aux bornes d'une
faible résistance r permettant la visualisation du courant ic(t) voir figure ci-dessous
Calibre voie 1 : 10V
Calibre voie 2 : 20mV / div
Exercice 2
Base de temps : 2ms / div
Attention au réglage du zéro de l'oscilloscope, il
n'est pas au milieu mais en bas de
l'oscillogramme !!!
2. Indiquer quel point ( parmi les points A, B, C et D de la
figure représentant le schéma électrique du pont
redresseur ) est connecté à chacune des trois entrées
Y1 ( voie 1 ), Y2 ( vole 2 ) et M ( masse ) de l'oscilloscope.

3. A partir de l'oscillogramme de uc (t), déterminer la période de u (t)


4. Calculer l'amplitude Umax de u (t)
5. Déterminer le retard  à l'amorçage ainsi que , l'angle de retard
correspondant.
6. Calculer l'intensité moyenne Imoy de ic(t) sachant que r = 0,1..
On sait que pour ce pont mixte la valeur moyenne de la tension uc(t) est donnée
par la relation :
(1cos)
U c.moy  2.U max .
 2
7. Calculer la valeur moyenne Uc.moy de uc(t) pour  =  / 5.
8. Quel est l'intérêt, pour le moteur, de pouvoir faire varier l'angle
de retard  ?

redressement 106
Exercice 3
Un pont mixte alimente un moteur à courant continu modélisé par sa f.é.m.. E et sa
résistance R.
On place en série avec ce moteur une inductance L suffisamment importante pour considérer
le courant dans la charge parfaitement lissé. Le pont est alimenté par une tension
U(t )=325,3sin(314 t) .
1- On dispose d'un oscilloscope bi-courbes à masse isolée et d'une résistance de visualisation
r de 1 Ω. Placer les voies Y1 et Y2 de l'oscilloscope pour visualiser simultanément u CH (t) et
l'image de l'intensité i CH. (voir diapo suivant).
2- Déterminer la valeur de l'angle d'amorçage θ des thyristors.
3- Compléter le diagramme de conduction des différents composants.
4- Déterminer la valeur de l'intensité ICH.
5- On place un voltmètre numérique position DC aux bornes de la charge. Quelle valeur
indique-t-il?
6- Montrez que la tension <u CH > peut s'écrire :〈 u CH〉=R⋅〈 i〉+ E et calculer ensuite E si R = 2,4 Ω.
7- Pour le moteur considéré, la vitesse de rotation est donnée par la relation n=18,73⋅E
(n [tr/min]). Déterminer la vitesse de rotation n du moteur.
8- On modifie la vitesse de rotation du moteur à n' = 1500 tr/min. En déduire la nouvelle valeur
de la f.é.m. E' du moteur.
9- L'intensité ICH reste inchangée ; déterminer la nouvelle valeur de 〈u CH〉.
10- En déduire la valeur de l'angle d'amorçage θ pour obtenir cette valeur de 〈 u CH〉 .

redressement 107
TH1
D1
TH2
D2
RL : Phase de roue libre.

redressement 108
Y1 Y1

Y2

r
Y2
Masse
TH1
D1
TH2
D2
RL : Phase de roue libre.

redressement 109
𝜃 = 𝜔𝑡0 = 314 × 2.4 × 10−3 = 0.75𝑟𝑎𝑑
2) 𝑡 = 1.2 × 2𝑚𝑠 = 1.2 × 2 × 10−3 = 2.4 × 10−3
0

ur 1.5 10
4) ur  r  I CH  I CH    15 A
r 1
𝑈max 325.3
5) < 𝑢𝐶𝐻 >= (cos𝜃 + 1) = (cos(0.75) + 1)
𝜋 3.14
≈ 180𝑉
𝑑𝑖
6) < 𝑢𝐶𝐻 >= 𝑢𝐿 + 𝑢𝑀 = 𝐿 + 𝐸 + 𝑅 < 𝑖𝐶𝐻 >= 0 + 𝐸 + 𝑅 < 𝑖𝐶𝐻 >
𝑑𝑡
⇒< 𝑢𝐶𝐻 >= 𝐸 + 𝑅 < 𝑖𝐶𝐻 >
𝐸 =< 𝑢𝐶𝐻 > −𝑅 < 𝑖𝐶𝐻 >= 180 − 2.4 × 15 = 144𝑉

7) 𝑛 = 18.73𝐸 = 18.73 × 144 ≈ 2700𝑡 𝑟 min


redressement 110
8) 𝑛′ = 18.73𝐸′ ⇒ 𝐸′ = 𝑛′ 1500
= = 80.08 ≈ 80𝑉
18.73 18.73

9) < 𝑢𝐶𝐻 >= 𝐸′ + 𝑅 < 𝑖𝐶𝐻 >= 80 + 2.4 × 15 = 116𝑉

10)
𝑈max < 𝑢𝐶𝐻 >× 𝜋
< 𝑢𝐶𝐻 >= (cos𝜃′ + 1) ⇒ cos𝜃′ = −1⇒
𝜋 𝑈max
< 𝑢𝐶𝐻 >× 𝜋 116 × 3.14
𝜃′ = arccos − 1 = arccos − 1 = 1.45𝑟𝑎𝑑
𝑈max 325.3

redressement 111
Les Redresseurs triphasés
commandés

redressement 112
Pont de redressement P3

redressement 113
Pont de redressement à thyristor P3
Valeur de la tension moyenne:
5 5
 
6 6
1 3Vmax
 u 
2 
 Vmax sin  d 
2 
 sin  d 
 
3 6 6

3 3 3 6
Vmax cos( )  V cos( )
2 2

Valeur de la tension efficace: 1 3 2


U  Vmax  sin( ) cos(2 )
2 4 3

Valeur du courant dans un thyristor:

Ic Ic
ith1moy  ith1eff 
3 3
redressement 114
Valeur de la tension moyenne:
5 5
 
6 6 5
1 3Vmax 3Vmax 
 u 
2   max
V sin  d   sin  d    cos   
6
2  2 6
 
3 6 6
 
 5
cos  5   max cos(   )  cos(   ) 
3Vmax  3V  3V
 u  cos  5  
6 max 6
2 6 2 6 2  6 6 
   3 1
cos(   )  cos cos   sin sin   cos   sin 
6 6 6 2 2
5 5 5 3 1
cos(   )  cos cos   sin sin    cos   sin 
6 6 6 2 2
3Vmax  3 1 3 1 
 u   cos   sin   ( cos   sin  ) 
2  2 2 2 2 
3V 2 3  3 3
 u  max  cos    Vmax cos 
2  2  2

redressement 115
Valeur du courant moyen dans le thyristor Th1:
5 5
 
1 6
i  6
 ich  56 
 ith1    ich  d  ch  1d    
2  2  2 6
 
6 6

 ich   5    ich   4   ich 


 ith1          
2  6 6  2  6  3

Valeur du courant efficace dans le thyristor Th1:


5 5
 
5
1 6
( ich ) 2 6
 ich  2 
I th1   ( ich ) d 
2
 1d    
6
2  2  2 6
 
6 6

 ich  2  5    ich  2  4   ich  2  ich 


I th1           
2  6 6  2  6  3 3
i  I
I th1  ch  ch
3 3
redressement 116
MONTAGE REDRESSEUR PARALLÈLE DOUBLE PD3 (PONT COMPLET):

redressement 117
MONTAGE REDRESSEUR PARALLÈLE DOUBLE PD3 (PONT COMPLET):

redressement 118
MONTAGE REDRESSEUR PARALLÈLE DOUBLE PD3 (PONT COMPLET):

3 3 3 3 3 3
 u AB  v A    vB  Vmax cos   ( Vmax cos  )  Vmax cos 
2 2 

3 3
Valeur de la tension moyenne:  u  V max cos( )

3 9 
Valeur de la tension efficace: U V max  sin( ) cos(2 )
2 2 3

redressement 119
Valeur de la tension moyenne:
5 5
 
6 6 5
1 3Vmax 3Vmax 

2   max
  cos   
2  
 v A  V sin  d  sin  d  6
2 6
 
3 6 6
 
3Vmax  3V  3Vmax   5 
 v A   cos  5 
6
 max
 cos  5 
6
 cos(   )  cos(   )
2 6 2 6 2  6 6 

   3 1
cos(   )  cos cos   sin sin   cos   sin 
6 6 6 2 2
5 5 5 3 1
cos(   )  cos cos   sin sin    cos   sin 
6 6 6 2 2
3Vmax  3 1 3 1 
 v A   cos   sin   ( cos   sin  ) 
2  2 2 2 2 
3V 2 3  3 3
 v A  max  cos    Vmax cos 
2  2  2
3 3
 vB   Vmax cos 
2
3 3 3 3 3 3
 u AB  v A    vB  Vmax cos   ( Vmax cos  )  Vmax cos 
2 2
redressement  120
MONTAGE REDRESSEUR PARALLÈLE DOUBLE PD3 (PONT MIXTE)

redressement 121
MONTAGE REDRESSEUR PARALLÈLE DOUBLE PD3 (PONT MIXTE)

redressement 122
MONTAGE REDRESSEUR PARALLÈLE DOUBLE PD3 (PONT MIXTE)

3 3 V max
Valeur de la tension moyenne:  u  (1  cos( ))
2

3 3 9 
Valeur de la tension efficace: U V max  ( cos(2 )  )sin( )
2 2 4 3

Valeur du courant dans un thyristor:

I CH I ch
iD1moy  ith1moy  iD1eff  ith1eff 
3 3

redressement 123
5 5
 
6 6
1 3Vmax 3 3
 v A 
2 
 Vmax sin  d 
2 
 sin  d 
2
Vmax cos 
 
3 6 6
5 5

1 6
3Vˆ 6
3 3
 vB 
2 

v( )d  
2  sin( )d  
 2
Vmax

3 6 6

 u AB  v A    vB 
3 3 3 3 3 3
 u AB  Vmax cos    Vmax  Vmax  cos   1
2 2 2

redressement 124
Association redresseurs machine à courant continu :
1. Fonctionnement dans les deux quadrants de la MCC :

redressement 125
2. Fonctionnement dans les quatre quadrants de la MCC :

redressement 126
EXERCICE
La plaque signalétique d’un moteur à courant continu à excitation séparée donne
les indications suivantes:
o Tension induit: U=250V;
o Puissance utile: Pu= 6kW;
o Vitesse de rotation: n=1600tr/min;
o Résistance d’induit R=1,2Ω;
o Courant induit : I=30A,
Ce moteur est commandé par un redresseur triphasé en pont P3 220v;50Hz;
Calculer:
1. l’angle d’amorçage pour le fonctionnement nominal;
2. La force contre électromotrice f.c.é.m. E’;
3. La puissance active et réactive absorbées par le moteur;
4. Le rendement et le couple utile de la machine;
5. On veut limiter le courant de démarrage à 60A; calculer l’angle d’amorçage ;
6. A couple constant, calculer l’angle d’amorçage si le moteur tourne à 1500tr/min,

redressement 127
 
1 1 U max
 uc 
2  uc ( )d    U
2 0
max sin  d  
  sin  d  
0

U max U max U max 2U max


  cos  0   cos   ( cos 0)  1  1 


   

RAPPELS MATHÉMATIQUES

Pour un signale périodique s (t )  S MAX sin(t ) de période temporaire T


1
T T
La valeur efficace S est donné par l’expression: S² s ²(t )dt 

1
La valeur moyenne S est donné par l’expression:  s  
T T
s (t )dt 

redressement 128
HACHEUR

129
GÉNÉRALITÉS
a)- Principe de fonctionnement
Un hacheur est un système électronique permettant de
faire varier la vitesse d'un moteur à courant continu en
faisant varier la tension moyenne d'alimentation du
moteur.

b)- Synoptique d'un variateur type hacheur:

130
Redresseur: permet de transformer une tension
alternative en tension continue ondulée.
Filtrage: Elimine les phénomènes d'ondulation de la
tension en sortie du redresseur.
Récupération: Système permettant de transformer
l'énergie mécanique lors du freinage du moteur en
énergie calorifique dans le cas ou l'on utilise une
résistance de dissipation comme système de freinage. Ces
systèmes de récupération d'énergie assurent un freinage
contrôlé du moteur.
Hacheur: Permet de faire varier la tension moyenne du
moteur donc la vitesse.

131
I. LE TRANSISTOR
1. Symbole:
Un transistor, dont le symbole est le suivant, dispose de trois bornes
distinctes.
2 électrodes principales : Collecteur (C) et Emetteur (E).
1 électrode de commande Base (B).

2. Expérience:
 Si K fermé : la lampe s’allume . Le
transistor est donc devenu PASSANT. C’est-à-dire
équivalent à un interrupteur FERME. Uc  E

 Si K Ouvert : la lampe s’éteint . Le


transistor est donc devenu BLOQUE. C’est-à-dire
équivalent à un interrupteur OUVERT.
Uc  0

132
Conclusion: un transistor est un
interrupteur électronique
unidirectionnel commandé à
l’ouverture et à la fermeture.

3. Commande périodique:
On commande la base du transistor à l’aide d’une tension rectangulaire.
 Si on modifie la fréquence de la tension délivrée par le GBF, l’intensité lumineuse
de la lampe reste la même.
La puissance reçue par la lampe ne dépend donc pas de la fréquence de
l’alimentation ( fréquence de hachage).

133
 Si on augmente la durée de l’« état haut » ( on diminue la durée de l’ « état bas »),
l’intensité lumineuse augmente.
la puissance reçue par la lampe dépend directement de la durée de l’ « état haut » tf.

4. Rapport cyclique α:
On appelle rapport cyclique que l’on note α, le rapport

tf

T
Remarques:
 Le rapport cyclique est un nombre sans unité compris entre 0 et 1.
 Désormais la durée de fermeture (durée de l’ « état haut » tf) pourra s’écrire:

t f  T 

134
II. LE HACHEUR SERIE SUR CHARGE INDUCTIVE

1. Montage:
L’interrupteur K est un transistor.
On donne V=25V R=33Ω α=0.75
Le montage permet d’obtenir les chronogrammes suivant.

135
2. Chronogrammes: Le montage permet d’obtenir les chronogrammes suivant.

136
Chronogrammes: Le montage permet d’obtenir les chronogrammes suivant.

redressement 137
3. Interprétations:

0  t  T
Le transistor K est commandé à la FERMETURE:
Il devient donc PASSANT ( interrupteur fermé).

La diode D a son potentiel à la cathode plus élevé qu’à l’anode:


Elle est donc BLOQUEE (interrupteur ouvert).

Le modèle équivalent montre donc que:

U c V
i k  ic
iD  0

138
T  t  T
Le transistor K est commandé à l’ OUVERTUE:
Il devient donc BLOQUE ( interrupteur ouvert).

La charge inductive empêche le courant de s’annuler .


La diode devient donc PASSANTE (interrupteur fermé) afin d’assurer la conduction
(conduction ininterrompue).

Le modèle équivalent montre donc que:

Uc  0
ik  0
i D  iC

139
4. Valeur moyenne de la tension de sortie Uc:

Pour déterminer la valeur moyenne, il suffit de déterminer l’aire totale Atot comprise sous
la courbe en se limitant à une période T.

La valeur moyenne vaut alors


Atot
 u c 
T

Application au hacheur série

Aire sous la courbe: Atot  A V . .T


A V . .T
Tension moyenne:  uc  tot 
T T

 uc V .

140
5. Valeur efficace de la tension de sortie uc:
La valeur efficace se détermine , dans le cas général, par:

Allure de uc² (t): on trace l’allure de uc²


en fonction du temps.

Valeur efficace V ². .T


Uc   uc ²    V ².  V 
T

Uc V 

141
6. Intensité moyenne du courant de sortie ic:

Méthode des aires:

Atot
 valeur moyenne> 
T

A1  I c min .T
T
A 2  (I c max  I c min )
2
T T
Atot  A1  A 2  2I c min .  (I c max  I c min )
2 2
T
Atot  (I c max  I c min ) Atot ( I c max  I c min )
2  ic  
T 2
142
Autre méthode (loi des mailles):

La loi des mailles permet d’écrire la


relation suivante:

uC  u R  u L
On peut donc écrire:

 uC  u R  u L  u R    u L 
De plus , en régime périodique, la valeur moyenne de la tension aux bornes d’une
bobine parfaite est toujours nulle: di
 uL  L 0 avec i=constante
Et d’autre part, u R  R .i c dt Valeur moyenne de ic:

La relation devient donc:


 uC   V
.
 i c  
 uC  R .i c  0 R R
 uC  R .  i c  (R étant constant)

Remarque: si l’inductance de la bobine est suffisamment grande , le courant sera fortement


lisse( ic=constante)
143
III. ALIMENTATION DES MOTEURS A COURANT CONTINU
1. Montage
On alimente l’induit d’un moteur à courant continu à l’aide d’un hacheur série

144
2. Chronogramme

Le montage permet d’obtenir la tension suivante aux bornes de l’induit:

3. Tension moyenne aux bornes de l’induit

La tension restant identique, l’expression sera la même:

 uC V .

145
4. Intensité moyenne du courant dans l’induit

La charge étant inductance, le courant sera lisse

De plus , la loi des mailles permet


d’écrire la relation suivante

uC  uL  uM  uL  u R  E
On peut écrire :

 uC  u R  u L  E  u R    u L    E 
Etant donné que:
di
*  u L  L  0 *  uR  R.  ic  *  E  E  cste
dt
La relation devient donc

 uC  R.  ic   E  uC   E  V
. E
(R étant constant) Soit encore  i c  
R R
146
5. Intérêt du hacheur série
Quelque soit la charge , le hacheur permet d’obtenir, à partir d’une source de tension
continue fixe, des grandeurs électriques ( tension uc et courant ic) de valeurs moyennes non
nulles ( avec composante continue) .
Le hacheur série effectue donc la conversion CONTINU/CONTINU et plus précisément la
conversion: CONTINU FIXE/CONTINU REGLABLE

En alimente l’induit d’un moteur à courant continu à l’aide d’un hacheur série, on peut
modifier librement le rapport cyclique α . De ce fait, on peut régler la tension moyenne  uC 
aux bornes de l’induit (  uC   V . ).
Il en résulte que le fém. du moteur est ainsi modifier E  uC  .R .  i C 
La fém. E dépend de la fréquence n de rotation du rotor(E et n sont de plus proportionnelles
si le flux est constant), il en résulte qu’en agissant sur la valeur du rapport cyclique du
hacheur, on peut aisément régler la fréquence de rotation des moteurs à courant continu.

Le hacheur série permet d’alimenter l’induit des moteurs à courant continu,


à fréquence de rotation réglable.

147
tf to

0 αt T

Comparateur de tension

redressement 148
tf to

0 αt T

Comparateur de tension

redressement 149
tf to

0 αt T

Comparateur de tension

redressement 150
Application 1
Un hacheur série alimente une charge inductive. On donne le schéma du montage ainsi
que quelques grandeurs caractéristiques de ce montage :

1. Déterminer la période de hachage (en ms)


2. Déterminer la durée de fermeture (en ms)
3. Déterminer la durée d'ouverture (en ms)
4. Déterminer la valeur moyenne de la tension aux bornes de la charge (en V).
5. Déterminer l'intensité moyenne du courant dans la charge (en A).
6. Déterminer la tension efficace aux bornes de la charge (en V).
Application 2

Un hacheur série alimente une charge inductive dont la résistance vaut 45 Ohms. On
donne le schéma du montage et l'allure de la tension aux bornes de la charge :

1. Déterminer la période de hachage (en ms)


2. Déterminer la valeur du rapport cyclique.
3. Déterminer la valeur de la tension d'alimentation (en V)
4. Déterminer la fréquence de hachage (en Hz).
5. Déterminer la valeur moyenne de la tension aux bornes de la charge (en V).
6. Déterminer l'intensité moyenne du courant dans la charge (en A).
Application 3
Un hacheur série alimente une charge inductive dont la résistance vaut 20 Ohms. On
donne le schéma du montage et l'allure du courant dans la charge :

1. Déterminer la période de hachage (en ms)


2. Déterminer la valeur du rapport cyclique.
3. Déterminer la fréquence de hachage (en Hz).
4. Déterminer l'intensité moyenne du courant dans la charge (en A).
5. Déterminer la valeur moyenne de la tension aux bornes de la charge (en V).
6. En déduire la valeur de la tension d'alimentation (en V).
7. Déterminer la valeur efficace de la tension au borne de la charge (en V),
Exercice : hacheur série
Un moteur à courant continu travaillant à couple constant est inclus dans le
montage ci-dessous:

Le hacheur fonctionne à une fréquence f = 500 Hz.


L’interrupteur K est fermé lorsque 0 < t < αT et ouvert entre
αT et T.
La diode est supposée parfaite.
L'inductance de la bobine de lissage L est de valeur suffisante pour
que le courant dans le moteur soit considéré comme constant :
i = I = cte.
La résistance de l’induit du moteur est : R = 1Ω. 154
1- Représenter les allures de u et uK en fonction du temps.
2- Exprimer la valeur moyenne de u en fonction de V et α.
3- Représenter les allures de iK et iD en fonction du temps.
4- Exprimer les valeurs moyennes des courants iK et iD en fonction
de I et α.
5- Déterminer l'intensité I du courant dans le moteur en fonction
de V, E, R et α.
6- Application numérique :
Calculer < u >, I et < iD> pour V = 220 V, E = 145 V et α = 0,7.
7- Etablir la relation liant la vitesse n du moteur (en tr/min) à α
pour E = 0,153 n, sachant que R = 1 Ω, V = 220 V et I = 9 A.
8- Tracer n en fonction de α.

155
Solution Exercice : hacheur série

1- Représenter les allures de u et uK en fonction du temps.

2- Exprimer la valeur moyenne de u en fonction de V et α.

3- Représenter les allures de iK et iD en fonction du temps.

156
4- Exprimer les valeurs moyennes des courants iK et iD en fonction de I et α.

5- Déterminer l'intensité I du courant dans le moteur en fonction de V, E, R et α.

6- Application numérique : Calculer < u >, I et < iD> pour V = 220 V, E = 145 V et α = 0,7.

7- Etablir la relation liant la vitesse n du moteur (en tr/min) à α pour E = 0,153 n, sachant
que R = 1 Ω, V = 220 V et I = 9 A.

157
8- Tracer n en fonction de α.

158
IV. LE HACHEUR PARALLELE

En phase de freinage, il permet au moteur devenu génératrice de réinjecter de l’énergie


dans la batterie. Contrairement au principe de l’onduleur assisté où le sens du courant
était fixé une fois pour toutes, ici, c’est le courant qui s’inverse et rentre par le + de la
batterie.

159
Pendant t1 millisecondes, H est passant : la
génératrice crée un fort courant dans le circuit court
G-H. Sa bobine emmagasine de l’énergie.
Soudain, H s’ouvre.
Pendant t2 millisecondes, l’inductance restitue
l’énergie emmagasinée.
Elle crée une surtension e = -L.di/dt supérieure à E.
Un courant de charge de la batterie apparaît
parcourant le circuit extérieur G-D-E.

160
Atot U (T   .T )
Donc  v    U (1   ) or  v  E
T T
E
Donc U   la valeur de 0    1 U E
(1   )
161
LE HACHEUR RÉVERSIBLE

Combinaison des deux types précédents, il admet les deux fonctionnements


(moteur et génératrice)

162
LE HACHEUR À DEUX SENS DE MARCHE

Il permet à la machine de fonctionner aussi bien dans un sens que dans l’autre (sens de
rotation), aussi bien comme moteur (récepteur) qu’en récupérateur (génératrice).
C’est ce que l’on appelle le fonctionnement dans les quatre « quadrants »
163
Voici un schéma simplifié d’un hacheur double sens de marche à transistors bipolaires :

164
Analyse du fonctionnement

1er quadrant: (moteur) sens 1

Temps t1: E – T1 – M – T4 – E
les transistors T1 & T4 sont passants
Temps t2:on bloque T1 :
M – T4 – D2 – M
E n’alimente plus le moteur M. Celui-ci
crée un courant induit qui trouve son
chemin à travers T4 (toujours polarisé) et
D2 qui sert de roue libre.

3é quadrant: (moteur) sens 2

Temps t1: E – T3 – M – T2 – E
les transistors T3 & T2 sont passants

Temps t2:on bloque T3 :


M – T2 – D4 – M

165
Analyse du fonctionnement

4ème quadrant (FREINAGE) sens1

Temps t1 : M – T2 – D4 –M
le transistor T2 et la diode D4 sont passants.
Fort courant dans G.

Temps t2 : on bloque T2:


M – D1 – E – D4 – M
le moteur M crée une surtension e > E. Un
courant induit charge la batterie en suivant un
chemin D1-E-D4.

2ème quadrant (FREINAGE) sens2

Temps t1 : M – T4 – D2 –M

Temps t2 : on bloque T2:


M – D3 – E – D2 – M

166
Application:
soit le schéma simplifié d’un hacheur double sens de marche ;

Pour quelle valeur de α le moteur est en fonctionnement moteur aussi pour


quelle valeur de α le moteur est en fonctionnement génératrice?

167
EXERCICE: HACHEUR PARALLELE

Les deux interrupteurs électroniques sont supposés parfaits,


1. On donne les séquences de conduction de K1 et K2,
Compléter les chronogrammes:

redressement 168
2. donner la relation entre <u>, α et E

redressement 169
redressement 170
redressement 171
GRADATEUR
GÉNÉRALITÉS
LE TRIAC
Triac est l’abréviation de TRIode Alternative Current.
C’est l’équivalent de deux thyristors montés « tête-bêche » :

Le triac utilisé en sens direct & le triac utilisé en sens inverse -


Amorçage d’un triac
Quelque soit la tension aux bornes du triac, il y a toujours un de ses
thyristors dans « le bon sens » pour conduire. L’amorçage ne
dépend donc que du courant de gâchette.

Les grandeurs fondamentales


Les deux critères principaux de choix d’un triac sont :
• IT (RMS) le courant efficace à l’état passant
• VRRM la tension inverse de crête répétitive
Amorçage d’un triac

Il peut se faire principalement de trois manières :


• à l’aide d’un DIAC
• avec un transformateurs d’impulsions
• par circuit intégré spécialisé

Qu’est-ce qu’un DIAC ?

Représenté comme deux diodes tête-bêche ou comme un triac


sans gâchette, il a la particularité de devenir passant aux
environs de 35 – 40 V. On peut alors le considérer comme un
court-circuit jusqu’à ce que le courant s’annule ou que la tension
s’inverse.
Utilisations d’un triac

Récepteurs de 1 à 60 A, tensions inverses de 700 à 1000 V.


On l’utilise pour la commande de gradateurs de lumière, de
radiateurs électriques, de petits moteurs universels

Exemple de commande d’un triac

Un triac peut être commandé par


ce genre de circuit :
L’action sur le potentiomètre de
470 kΩ permet de régler l’instant
de l’impulsion Ig sur la gâchette ce
qui permet d’ajuster le niveau
d’éclairement.
LE GRADATEUR
La « mission » d’un gradateur est de fournir, à partir d’un courant
alternatif de tension fixe, une tension alternative de valeur
réglable.
Symbole d’un gradateur

Remarque : Ce symbole peut-être aussi celui d’un transfo par


exemple ou même d’un variateur de vitesse électronique à
courant alternatif, mais dans un transfo la tension de sortie est
fixe et dans un variateur électronique la fréquence aussi est
variable.
Il existe deux sortes de gradateur :
1. Gradateur à angle de phase

Principe
Les gâchettes des thyristors
sont commandées
avec un retard α.T / 2π
compris entre 0 et T /2
correspondant à un angle de
phase ou angle d’amorçage
compris entre 0 et π radians.
Si α = 0, la sinusoïde est complète.
V charge = V réseau
Si α = π, les thyristors sont amorcés au moment du changement
d’alternance.
V Charge= 0
Pour α quelconque,
PRINCIPALES RELATIONS

- Valeur de la tension efficace aux bornes de la charge :


 sin 2
Vch arg e  Vsource 1 
 2

Avec V source tension efficace fournie par la source

- Puissance moyenne dissipée dans la charge :

Vch arg e  Vsource 


2 2
 sin 2
Pmoy    (1   )
R R  2
Avec R : valeur de la résistance de charge
DOMAINE D’UTILISATION DE CE GENRE DE GRADATEUR :
Chauffage
Éclairage
variation de vitesse des moteurs alternatifs de faibles puissance (
perceuse, aspirateurs de quelques centaines de Watts )
En règle générale, ils sont utilisés sur des systèmes ne présentant
pas ou peu d’inertie thermique ou mécanique.

INCONVÉNIENTS :

La tension aux bornes de la charge est alternative non sinusoïdale,


donc le courant absorbé sera aussi alternatif non sinusoïdal. La
présence d’harmonique de courant absorbés sur le réseau sera donc
importante.
La relation entre la puissance moyenne dissipée dans la charge et le
signal de commande a n’est pas linéaire.
EXERCICE 1
Un gradateur à découpage de phase sous tension sinusoïdale
230 V/50 Hz alimente un résistor de valeur R = 80 Ω. Donner la
valeur de l’intensité efficace pour un angle d’amorçage de 120°.

EXERCICE 2

Une tension de 230 V/50 Hz est appliquée à une résistance chauffante


R = 20 Ω à travers un gradateur monophasé à découpage de phase.
L’angle de retard d’amorçage des thyristors est 75°.
1) Calculer la tension efficace UC.
2) Calculer l’intensité efficace du courant IC.
3) Calculer la puissance fournie aux bornes de la
charge.

redressement 184
EXERCICE 3
Donner la valeur de l’angle d’amorçage α pour une intensité
efficace de 2A pour Un gradateur à découpage de phase sous
tension sinusoïdale 250 V alimente un résistor de valeur
R = 80 Ω.

redressement 185
En triphasé
démarreur de moteurs
asynchrones et forme du
courant d’alimentation

Le gradateur peut être entre la source et le récepteur

ou encore en aval du récepteur


2. Gradateur à trains d’ondes
Principe

On laisse passer le courant pendant un nombre n entier de périodes :


tc : le temps de conduction.
Tc : la période de commande
Ensuite on bloque le gradateur à l’occasion d’un passage à 0, puis
on laisse passer de nouveau pendant le temps tc, etc… Chaque
série de n alternances est appelée train d’onde. Le temps qui
sépare les débuts (ou les fins) de deux trains d’ondes est désigné
par Tc. C’est la période de commande.
Plus tc se rapproche de Tc et plus U charge est proche de U réseau.
tc
Pour exprimer cela on définie τ , le rapport cyclique :  
Tc
Pour obtenir la puissance moyenne fournie au récepteur, il suffit
d’écrire :
PRINCIPALES RELATIONS
tc
le rapport cyclique  avec 0  1
Tc
Valeur de la tension efficace aux bornes de la charge :

U ch  U source  
Avec U source tension efficace fournie par la source
τ: rapport cyclique
Puissance moyenne dissipée dans la charge :

tc U²
Pmoy  Pmax   Pmax   avec Pmax 
Tc R

Avec R : valeur de la résistance de charge


DOMAINE D’UTILISATION DE CE GENRE DE GRADATEUR :

Chauffage
Utilisés sur des systèmes présentant une inertie thermique
importante

Avantages:

La tension aux bornes de la charge est alternative sinusoïdale,


donc le courant absorbé sera aussi alternatif sinusoïdal. La
présence d’harmonique de courant sera donc nulle.
On a une relation linéaire entre la puissance moyenne dans la
charge et le signal de commande β
EXERCICE 1
Un gradateur d’énergie à train d’ondes alimente, sous une tension
sinusoïdale U = 230 V et de fréquence f = 50 Hz, la résistance d’un
four de valeur R = 20 Ω.
La commande possède une période T1 (base de temps) de 2
secondes.
Cette commande alimente la résistance durant un temps t1 égal à
1,5 seconde.
1) Calculer le rapport cyclique α.
2) Calculer la puissance nominale de chauffe du four.
3) Calculer la puissance moyenne de chauffe obtenue
EXERCICE 2
Un gradateur à trains d’ondes alimente un four industriel d’une
puissance nominale P = 3 kW.
Le temps de conduction est de 3 s avec une durée du cycle de 18 s.
Calculer la puissance moyenne du four.
variation des vitessses des moteurs
191
électriques
Application 1
Electrothermie par gradateur et résistance

Soit le montage de la figure 1

Figure 1 : Gradateur monophasé sur


charge résistive
v est une tension sinusoïdale.
On utilise deux types de commandes pour les thyristors :
1. Commande A :  = 45 °
a) Représenter i(t), uTh2(t), iTh2(t) en concordance avec v.
b) Calculer la valeur efficace de u.
c) Calculer la puissance P consommée.
d) Calculer le facteur de puissance de l'installation.
e) Quel est le type de commutation des thyristors ?

2. Commande B
Il s'agit d'une commande en train d'onde. On laisse passer un
certain nombre de sinusoïdes réseau de fréquence 50 Hz. La
période du train d'onde est TC.
a) Représenter le courant i(t) et la tension uTh2(t) sur une période T.
b) Calculer la puissance P consommée.
c) Quel est l'intérêt de ce type de commande ?
b)
ONDULEUR
1 Présentation

1.1 Généralités

Un onduleur autonome de tension est un convertisseur d’énergie


permettant à partir d’une source de tension constante U0
d’alimenter un récepteur (mono ou triphasé) en courant alternatif.
1.2 Applications

• Alimentations de sécurité.

• Variateurs de vitesse pour


moteurs à champ tournant.

• Alimentations de charges très


réactives, comme une bobine de
plaque à induction (onduleurs à
résonance).
Onduleur autonome

1. Onduleur de tension monophasé à deux interrupteurs


2. Onduleur de tension monophasé en pont (quatre
interrupteurs)
2.1. Commande symétrique
2.2. Commande décalée
1. Onduleur de tension monophasé à deux interrupteurs

E est une source de tension continue, réversible en courant. K1 et


K2 sont deux interrupteurs électroniques, commandés de manière
périodique :
 0 < t < T/2 : K1 est fermé et K2 est ouvert : uC = +E (> 0 V)
 T/2 < t < T : K1 est ouvert et K2 est fermé : uC = - E (< 0 V)
→ La tension uC est alternative
→ Le courant iC est alternatif
Onduleur de tension monophasé à deux interrupteurs sur
charge inductive
La charge inductive implique un déphasage entre la tension et le
courant pour la charge de même le courant dans les interrupteurs sera
bidirectionnels (tantôt positifs, tantôt négatifs).
Les interrupteurs électroniques Ki doivent être :
 commandables à la fermeture
 commandables à l’ouverture
Pour cela, on utilise deux éléments en parallèle :

La diode « antiparallèle » Di rend l’interrupteur Ki bidirectionnel en


courant.
H1 et H2 sont souvent des transistors bipolaires :
• Chronogrammes pour une charge RL

0 à T/2 : lorsque K1 est fermé : K2 est ouvert , uc = E


 ic < 0 : D1 conduit (0 à t1)
 ic > 0 : T1 conduit (t1 à T/2)
T/2 à T : lorsque K2 est fermé : K1 est ouvert , uc = -E
 ic >0 : D2 conduit (0 à t2)
 ic <0 : T2 conduit (t2 à T)
p(t) = uC(t). iC(t)
p > 0 : récepteur (phase d’alimentation)
p < 0 : générateur (phase de récupération)
Remarques: la période T de u est imposée par la commande des interrupteurs K1 et K2.

2. Onduleur de tension monophasé en pont (quatre interrupteurs)

2.1. Commande symétrique

 0 < t < T/2 : K1 et K3 sont fermés : uC = +E (> 0 V)


 T/2 < t < T : K2 et K4 sont fermés : uC = - E (< 0 V)
Onduleur de tension monophasé à quatre interrupteurs sur
charge inductive (commande symétrique)
Chronogrammes pour une charge RL

1ère phase : 2ème phase:


uC = +E → K1 ; K3 conduisent iC < 0 uC = +E → K1 ; K3 conduisent iC > 0
→ D1 ; D3 conduisent →T1 ; T3 conduisent
→ iD1(t) = iD3(t) = - iC(t) → iT1(t) = iT3(t) = iC(t)
3ème phase: 4ème phase:
uC = -E → K2 ; K4 conduisent iC > 0 uC = -E → K2 ; K4 conduisent iC < 0
→ D2 ; D4 conduisent → T2 ; T4 conduisent
→ iD2(t) = iD4(t) = iC(t) → iT2(t) = iT4(t) = - iC(t)

2-2- Commande décalée


Chronogramme du courant pour une charge RL

p(t) = uC(t).iC(t)
p > 0 : récepteur
p < 0 : générateur
p = 0 : phase de roue libre
1ère phase: « phase roue libre » 4ème phase:« phase roue libre »
K4 et K3 conduisent uC = 0 V et iC < 0 K1 ; K2 conduisent uC = 0 V et iC > 0
→ D3 ; T4 conduisent → D2 ; T1 conduisent

2ème phase: « générateur » 5ème phase:« générateur »


K1 et K3 conduisent uC = +E et iC < 0 K2 ; K4 conduisent uC = -E et iC > 0
→ D3 ; D1 conduisent → D2 ; D4 conduisent

3ème phase : « récepteur » 6ème phase: « récepteur »


K1 et K3 conduisent uC = +E et iC > 0 K2 ; K4 conduisent uC = -E et iC < 0
→ T1 ; T3 conduisent → T2 ; T4 conduisent
Application:

onduleur autonome
L’onduleur suivant est constitué de quatre interrupteurs électroniques
commandés (K1 à K4) supposés parfaits.
E est une source de tension continue parfaite de valeur 200 V.
La charge est une résistance de valeur R = 100 Ω.

Le tableau ci-dessous indique les états de conduction des interrupteurs.


1- Quel type de conversion réalise un onduleur autonome ?
Citer une application de ce type de convertisseur.
2- Représenter en fonction du temps la tension u aux bornes de
la charge et le courant i circulant dans celle-ci (on prendra α=
1/3).
3- Exprimer la valeur moyenne et la valeur efficace du courant i
en fonction de E, R et α. Faire l’application numérique (avec α =
1/3).
4- En déduire la valeur moyenne de la puissance fournie à la
charge.
5- Tracer les chronogrammes des courants iK1, iK2 et iG.
6- Exprimer les valeurs moyennes des courants iK1, iK2 et iG en
fonction de E, R et α. Faire l’application numérique.
7- En déduire la valeur moyenne de la puissance fournie par la
source E. Commentaire ?
8- Quels composants peut-on utiliser pour réaliser les
interrupteurs ?
1- Quel type de conversion réalise un onduleur autonome ?
Conversion continu/alternatif.
Citer une application de ce type de convertisseur.
Alimentation de secours.
Variateur de vitesse pour moteur asynchrone.

2- Représenter en fonction du temps la tension u aux bornes de la charge


et le courant i circulant dans celle-ci (on prendra α = 1/3).
3- Exprimer la valeur moyenne et la valeur efficace du courant i en fonction de E, R et
a. Faire l’application numérique (avec α = 1/3).

4- En déduire la valeur moyenne de la puissance fournie à la charge.


5- Tracer les chronogrammes des courants i K1, i K2 et i G.

6- Exprimer les valeurs moyennes des courants i K1, i K2 et i G en fonction


de E, R et α. Faire l’application numérique.
7- En déduire la valeur moyenne de la puissance fournie par la source E.
Commentaire ?

8- Quels composants peut-on utiliser pour réaliser les interrupteurs ?


Onduleurs triphasés:
Schéma de principe:

K1 K2 K3

T1 D1 T2 D2 T3 D3
vA
E/2 iA
A
vB
iB
E 0 B N
vC
iC
C
E/2 K4 K5 K6 Charge

T4 D4 T5 D5 T6 D6
Mode de calcul:

Méthode 1:
•Détermination de vAO, vBO, vCO selon la commande des interrupteurs
Exemple :
Si K1 fermé et K4 ouvert, vAO=E/2.
Si K1 ouvert et K4 fermé, vAO= -E/2.
•Puis grâce à une loi des mailles (uAB= vAO - vBO ...) uAB, uBC, uCA.
•Puis vAN, vBN, vCN si l’on a un couplage étoile :
1
vAN  vA0   vA0  vB 0  vC 0 
3

Démonstration
u AB  vAN  vBN  vA0  vBO (1)
En effet

uBC  vBN  vCN  vB 0  vCO (2)
u  v  v  v  v (3)
 CA CN AN C0 AO

Or vAN  vBN  vCN  0 (4) charge triphasée équilibrée Et


(4)  v AN  vBN vCN (5)
(1) (3)
 vBN  vCN

(5) avec (1) et (3) donne v AN  v A0  vBO  v AN vC 0  v AO  v AN


 3  v AN  2  v A0  vBO  vC 0
en ajoutant et retranchant v A0
3  v AN  3  v A0  v AO  vBO  vC 0
1
 v AN  v A0   v AO  vBO  vC 0 
3
1
 vBN  vB 0   v AO  vBO  vC 0 
3
1
 vCN  vC 0   v AO  vBO  vC 0 
3
Méthode 2:
Détermination directe de uAB, uBC, uCA selon la commande des
interrupteurs.
Exemple : uAB dépend des interrupteurs K1,K2,K4,K5.
Si K1,K5 fermés ,uAB= E.
Si K2,K4 fermés ,uAB= -E.
Si K1,K2 fermés ou K4,K5 fermés, uAB= 0.

•Puis détermination de

uCA  u BC u BC  u AB u AB  uCA
vCN  vBN 
3 v AN 
3 3
Démonstration
En effet

u AB  vAN  vBN  vA0  vBO (1)



uBC  vBN  vCN  vB 0  vCO (2)
u  v  v  v  v (3)
 CA CN AN C0 AO
Or vAN  vBN  vCN  0 (4) charge triphasée équilibrée

Donc

u AB  uCA  v AN  vBN  vCN  v AN


u AB  uCA  2v AN vBN  vCN
(4)  v AN

 u AB  uCA  3v AN
u AB  uCA
 v AN 
3
Les Commandes:

Commande adjacente : Type 180°


Chaque interrupteur est commandé pendant 180°.
Les commandes des interrupteurs d’une même branche sont adjacentes.
Les commandes des interrupteurs de deux branches différentes sont
décalées de 120°.

K1 K4 K1
K5 K2 K5 K2
K3 K6 K3 K6

La tension de sortie est fixe quelle que soit la charge. On retrouve la même forme pour la
tension entre phases que pour un pont monophasé avec commande décalée et t1=60°.
La valeur efficace de U est

E ² *(T  T / 3) 2
U E
T 3

2
U E
3
La valeur efficace de la tension simple est

E ² 2T 2² E ² T
*  *
V 3² 3 3² 3 E 2 2² E
 
6 E 2

T 3 3 3 3 3 3

2
V E
3

U
 3
V
Commande disjointe :type 120° ou 150°.
Chaque interrupteur est commandé pendant 120° ou 150°. Il y a un « trou » de 60° (ou
30°) entre les commandes de deux interrupteurs d’une même branche.(commande
disjointe).
Les commandes des interrupteurs d’une branche sont décalées de 120°par rapport aux
interrupteurs d’une branche voisine.

La forme de la tension de sortie dépend de la nature de la charge.


La commande disjointe permet d’avoir des courbes plus voisines de la sinusoïde. Le
taux de composantes harmoniques de rang faible est minimal pour 150°. Ce choix
simplifie le problème de filtrage mais complique la commande (enclenchement et
déclenchement d’interrupteurs tous les 30°).
5. La modulation de largeur d’impulsion (MLI)

La modulation de largeur
d’impulsion (M.L.I.) permet
d’obtenir un courant d’allure
sinusoïdale dans la charge, pour
cela :

Reprenons un onduleurs à 2 interrupteurs. La commande de K1 et


K2 est issue de la comparaison entre:
• une tension sinusoïdale vm(t)= Vm sin ωt de fréquence f =ω/(2π)
dite modulatrice,
• et une tension triangulaire vp dite porteuse dont la fréquence fp
est très supérieure `a f : fp = mf avec m = entier1
(sur la figure on a pris m = mais dans la pratique m peut
largement dépasser 50).
Ainsi lorsque
• vm > vp K1 est fermé et K2 est ouvert : vs =U0/2 ;
• vm < vp K1 est ouvert et K2 est fermé : vs = −U0/2.

La période de vs est égale à celle de la modulatrice.


APPLICATION: Dans le cas suivant, représenter le diagramme de
commutation des interrupteurs K1 et K’1, puis tracer u(t).
is
• vm > vp K1 est fermé et K’1 est ouvert : vs
K1
E/2
Charge
vK1 =E/2 ;
i • vm < vp K1 est ouvert et K’1 est fermé : vs =
−E/2.
E/2
u
K’1
Signaux de commande :

K1 K’1

0 K2 K’2
π 2π
K3 K’3

uAB(t)
EXERCICE Commandes d’un onduleur de tension triphasé
K1 K2 K3

T1 D1 T2 D2 T3 D3
vA
E/2 iA
A
vB
iB
E 0 B N
vC
iC
C
E/2 K4 K5 K6 Charge

T4 D4 T5 D5 T6 D6

Commande des interrupteurs


1) Dessiner les tensions v AO, vBO, vCO en concordance de temps.
2) Dessiner en concordance de temps, les tensions uAB, uBC ,uCA .
3) Montrer que

1
vAN  VAO  VAO  VBO  VCO 
3
4) Dessiner les tensions simples v AN, vBN, vCN .
5) Exprimer la valeur efficace commune Vf des tensions v AO, vBO, vCO en
fonction de E.
6) Exprimer la valeur efficace d'une tension composée en fonction de E
7) Exprimer la valeur efficace d'une tension simple en fonction de E.
VARIATION DE VITESSE
DES MOTEURS
ASYNCHRONES

SOLUTIONS GENERALES à la
variation de vitesse
1- Caractéristique externe T/Tn=f(n)
2- Evolution de la vitesse de rotation en
fonction de la charge
2- Evolution de la vitesse de rotation en fonction de la charge
2- Evolution de la vitesse de rotation en fonction de la charge
2- Evolution de la vitesse de rotation en fonction de la charge
3- évolution de la vitesse en fonction de
l’amplitude de la tension d’alimentation
3- Évolution de la vitesse en fonction de l’amplitude de la tension d’alimentation
Formules de base définissant la vitesse
Formules de base définissant la vitesse

• Vitesse de synchronisme (vitesse du champ tournant)

Ns : vitesse de synchronisme : tr/s


f
ns  f : fréquence: Hz
p
p : nombre de paires de pôles
g : glissement
• Fréquence de rotation

ns  n f f
n  (1  g )
g  n  ns (1  g )  (1  g )
ns p p
• Différentes possibilités d’action

1) Le nombre de paire de pole


f
n  (1  g ) 2) Le glissement
p 3) La fréquence
1) action sur le nombre de paires de pôles
MOTEUR ASYNCHRONE Á CAGE D’ÉCUREUIL SPÉCIAUX
Moteur à couplage de pôles
(Dahlander)
L1
L1
U1 U1
U2 W2

U2 W2
W1 V1

W1

V2 V1 V2
L3 L2
Couplage triangle-série PV L2
étoile-parallèle GV

GV
2 Principe : ce type de moteur possède 2 bobinages
distincts par phase, qui peuvent être couplés en
PV série (4 pôles) ou en parallèle (2 pôles).
2- action sur le glissement

MOTEUR ASYNCHRONE Á ROTOR BOBINÉ

1- Principe

• Formule du couple

KV 2 R2
T  2
 s R2 modèle équivalent par phase
 gL2 s 2

g
KV 2
Tmax  Le couple maximale est indépendant de la
2 L2 s 2 résistance rotorique R2

R2
g max  Le glissement est proportionnel à la résistance
L2 s rotorique R2
3- ACTION SUR LA FRÉQUENCE

MOTEUR ASYNCHRONE Á CAGE D’ÉCUREUIL

1- Principe • Formule du couple

KV 2 R2
T  2
2 f R2
 gL2 (2 f ) 2

2 Inversement proportionnel à la fréquence au carré


KV
Tmax 
2 L2 (2 f ) 2 f T
Inversement proportionnel à la fréquence
R2
g max 
L2 (2 f ) f  g max
3- ACTION SUR LA FRÉQUENCE
MOTEUR ASYNCHRONE Á CAGE D’ÉCUREUIL
- Fonctionnement à couple constant

KV 2 K V2
Tmax   Tmax   2
2 L2 (2 f ) 2 2 L2 (2 ) 2
f

Pour obtenir un fonctionnement à couple constant, il suffit de


𝑉
maintenir le rapport constant.
𝑓
L’organe essentiel de cette commande est le convertisseur
qui transforme une énergie électrique à fréquence fixe en
énergie électrique à fréquence variable.
EXERCICE 1

Un moteur asynchrone triphasé 400 V 50 Hz de 3000 tr / min est


alimenté à couple constant par un variateur à une fréquence de 33
Hz.

1 ) Calculer quelle sera la tension à ses bornes?

SOLUTION

Le variateur fonctionne à couple constant, d'où le rapport U / f =


constant.
U / f = 400 / 50 = 8 d'où 33  8 = 264 V  Umoteur = 264 V
EXERCICE 2

Un moteur asynchrone triphasé 400 V 50 Hz de 3000 W dont la


vitesse de synchronisme est de 3000 tr / min est alimenté à couple
constant par un variateur de vitesse type ATV-66 U54 N4.

1 ) Calculer quelle sera la tension à ses bornes lorsque le rotor


tourne à la vitesse de 1100 tr / min ?

SOLUTION

ns = f / p  p = f / ns  p = 50 / 50  p = 1 paire de pôles
f = ns  p  1500/60  1  f = 25 Hz
Le variateur fonctionne à couple constant, d'où le rapport
U / f = constant.
U / f = 400 / 50 = 8 d'où 25  8 = 200 V  Umoteur = 200 V
EXERCICE 4 Etude du moteur asynchrone
une machine d’exploitation agricole utilise un moteur asynchrone triphasé.
Le variateur de vitesse associé au moteur permet de l’alimentation en triphasé avec une
fréquence f réglable.
Le fonctionnement est dit à U/f constant.
La plaque signalétique du moteur comporte les indications suivantes :
230V/400V 50Hz
5.54 A / 3.2 A
1430tr/min
1500W
Fp(facteur de puissance)=0.84

1. Pour f=50Hz, la valeur efficace de la tension entre phase vaut 230v.


Déterminer, en le justifiant, le couplage du moteur.
2. Etude du moteur, alimenté sous 50 Hz, au point de fonctionnement nominale.
2.1 Déterminer le nombre p de pole du moteur et la fréquence de synchronisme ns.
2.2 Déterminer le glissement g du moteur.
2.3 Déterminer la puissance Pa absorbée.
2.4 Déterminer le rendement η du moteur.
2.5 Déterminer le moment Tu du couple utile nominal du moteur.
2.6 Proposer un schéma de montage permettant de mesurer la puissance reçue par
le moteur. Préciser, le cas échéant, les calculs complémentaires à effectuer.
3. Pour f=50Hz, tracer, sur la figure du dessous , la partie utile de la caractéristique Tu(n),
considérant qu’il s’agit d’un segment de droite.
4. Etude du fonctionnement à fréquence réglable.
Le moteur étant alimenté à U/f constant, lorsque l’on fait varier la fréquence f, les parties
utiles des caractéristique Tu(n) sont des segments de droite parallèles.
La charge entrainée par le moteur présente un couple résistant de moment Tr constant de
valeur 10 N.m.
4.1 Tracer la caractéristique pour Tr(n) sur la figure du dessous .
4.2 Pour une fréquence réglée à 30Hz, calculer la fréquence de synchronisme du
moteur.
4.3 Tracer la caractéristique pour Tr(n) sur la figure du dessous , et déterminer la
fréquence de rotation du groupe moteur-charge.
4.4 Pour que le moteur démarre en entrainant la charge, comparer Tu et Tr lors du
démarrage.
4.5 Déterminer la fréquence minimale de la tension d’alimentation permettant le
démarrage du groupe moteur-charge. En déduire la valeur efficace de la tension de
démarrage.

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