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Comment révéler le

potentiel des données et


optimiser l’exploitation
du bâtiment ?
Le BIM GEM, une plateforme de
données au service de tous
LE BÂTIMENT, UNE USINE DE DONNÉES POUR TOUS SES ACTEURS
P.4
Du BIM à l’après-construction
Une multitude de données et tout autant de langages

FAIRE CONVERGER LES DONNÉES GRÂCE AU JUMEAU NUMÉRIQUE


P.10
Les différents degrés d’enrichissement du jumeau numérique
Traduire les besoins BIM GEM en une plateforme de gestion
BIM GEM, jumeau numérique et BOS : que faut-il retenir ?

QUELLES SOLUTIONS CONCRÈTES POUR TIRER LE MEILLEUR PARTI


P.22 DES BÂTIMENTS ET INFRASTRUCTURES ?
SpinalCore, plateforme de Data Management et de développement
applicatif
SpinalTwin Suite, application de BIM Gestion Exploitation
LE BÂTIMENT, UNE
USINE DE DONNÉES
POUR TOUS SES
ACTEURS

Données graphiques, manuels de fonctionnement,


places de parking, mobilier connecté, équipements
informatiques, etc. : le bâtiment recèle une
multitude de données. Disséminées dans le parc
immobilier, elles représentent une véritable mine
d’or pour l’ensemble des acteurs du bâtiment, qu’ils
soient concepteurs, promoteurs ou exploitants
immobiliers… à condition d’être collectées,
contextualisées et utilisées à bon escient.
Ce pouvoir considérable, dès lors qu’il est
correctement exploité, est la clé d’une gestion
optimisée du bâtiment et permet de le rendre
véritablement intelligent.

DU BIM À L’APRÈS-CONSTRUCTION
Le BIM (Building Information Modeling) a permis, pour les phases
de programmation, conception et construction du bâtiment, de
créer un environnement de collaboration et d’échanges destiné à
anticiper, mesurer, régler et surtout maîtriser l’acte de construire.
Cette révolution a été rendue possible par la création de données
structurées et partagées par l’ensemble des parties prenantes : les
objets BIM.

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LES DIFFÉRENTES
PARTIES PRENANTES
DE LA PHASE DE
CONSTRUCTION D’UN
BÂTIMENT TERTIAIRE

Qu’en est-il cependant des acteurs de “l’après- On peut citer, parmi les systèmes existants :
construction”, à savoir : • l’ERP (Enterprise Resource Planner)
• le propriétaire • la GMAO (Gestion de la Maintenance Assistée par
• le gestionnaire Ordinateur)
• l’exploitant • la GED (Gestion Électronique de la Documentation)
• le mainteneur • le IWMS (Integrated Workplace Management System)
• l’utilisateur et/ou l’occupant ? • le système d’information des occupants
• les outils de réservation de salle (Outlook, Calendar,
Ces derniers sont bien plus dépendants des systèmes Sharingcloud, ...)
d’information (SI) que les acteurs de la conception et de la • les outils de travail collaboratif (Microsoft Teams, 365,
construction. En effet, lors des premières étapes, des logiciels GSuite…)
sont requis, mais peu encore nécessitent de véritables • les applications de services occupants (onepoint
systèmes d’information (les échanges de fichiers sont ConnectBuilding, Cardiweb, Tevolys, MonBuilding,...)
suffisant). Or ces systèmes sont indispensables pour soutenir • la BI (Business Intelligence) entreprise, reporting
les processus de gestion et d’exploitation des ouvrages dans la entreprise
phase d’après-construction. • ...

RÉPARTITION
DES SYSTÈMES
D’INFORMATION PAR
ACTEUR POUR LE
5 BÂTIMENT TERTIAIRE
UNE MULTITUDE DE DONNÉES ET
TOUT AUTANT DE LANGAGES
Les bâtiments et infrastructures peuvent être
considérés comme de véritables usines de production
de données. Ces dernières sont ainsi réparties en
deux catégories principales : les données “froides”, ou
statiques, et les données “chaudes”, ou dynamiques.

LES DONNÉES “FROIDES” OU (QUASI) STATIQUES


IL PEUT S’AGIR DE :
• données graphiques : plans, images, schémas
• données documentaires : fiches, contrats, descriptifs, modes
d’emploi, …
• données BIM : morphologie 3D des bâtiments et des équipements,
données attributaires associées...

UNE GRANDE VARIÉTÉ DE DONNÉES


“FROIDES” DISPONIBLES DANS LES
BÂTIMENTS

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Intégrer des données BIM permet de créer
automatiquement des ontologies riches qui
permettent de contextualiser les données. À
l’inverse si vous n’intégrez pas le BIM, vous êtes
contraint de créer et de maintenir les liens à la
main (avec des tags par exemple), c’est une très
lourde charge de travail sujet à de nombreuses
erreurs de mise en oeuvre qui peut être évitée !

ZOOM SUR
LES DONNÉES BIM
Les données BIM sont d’une très grande richesse : en
plus de décrire très finement le bâtiment avec des
données structurées et normées (schéma de données,
sémantique, attributs, caractéristiques, …), elles
embarquent les relations entre les données. Ces relations
(ontologies) permettent d’appréhender les liens entre
les données de manière à acquérir une compréhension
complète, et non ambiguë, des informations. Plus
simplement, on peut aussi dire que « l’ontologie est aux
données ce que la grammaire est au langage ».
Utiliser des données BIM ne se limite donc pas à extraire
des listes de données (liste de pièces par exemple)
mais à comprendre les liens entre toutes les données
descriptives du bâtiment.

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LES DONNÉES “CHAUDES” OU
DYNAMIQUES
TOUTES CES DONNÉES ET SYSTÈMES
ELLES PEUVENT CONCERNER UNE MULTITUDE D’INFORMATION TRAVAILLENT EN SILOS
D’ÉQUIPEMENTS AU SEIN DU BÂTIMENT : SPÉCIALISÉS, AVEC :
• Alarme, fonctionnement, consigne,
programmation • des référentiels différents : par exemple la
- climatisation, ventilation, chauffage, dénomination d’une pièce est différente dans
désenfumage le calendrier Outlook, dans la GMAO (Gestion
- système de sécurité incendie de Maintenance Assistée par Ordinateur), et
- stores, volets roulants dans la GTB (Gestion Technique du Bâtiment)
- éclairage • des temporalités différentes :
- ascenseurs, escaliers mécaniques - temps réel pour les automates du
- vannes, pompes, actionneurs bâtiment/infrastructure (OT, Operation
- ... Technology)
• Contrôle d’accès et vidéosurveillance - temps asynchrone pour les événements
• Dispositif média : écran, vidéoprojecteur, des Systèmes d’Information (IT,
signalétique dynamique, totem Information Technology).
• Places de parking connectées
• Mobiliers connectés : locker, bureau, machine à
café
• IoT (Internet of Thing)
• Équipements informatiques : switch, borne wifi,
imprimante, ordinateur
• ...

LES DONNÉES TRANSACTIONNELLES DES


APPLICATIONS DU BÂTIMENT (IT)
• des calendriers, des réservations
• des actions,
• des tickets,
• des notes, annotations,
• des validations,
• des workflows,
• des services faits
• ...

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LA DISCONTINUITÉ
NUMÉRIQUE

Cette diversité rend complexe la convergence des données,


bien que celles-ci tirent toute leur origine auprès d’une
seule et même source : l’ouvrage. Il est donc temps de
mettre les données du bâtiment au centre ! En intégrant
cet objectif, il est alors légitime de se demander comment
réaliser cette convergence et cette collaboration
de données et, surtout, comment créer le système
d’information du bâtiment ?

9
FAIRE CONVERGER
LES DONNÉES
GRÂCE AU JUMEAU
NUMÉRIQUE

LE FICHIER BIM NE PEUT


PAS TOUT FAIRE !
Le fichier BIM n’est pas à proprement parler une base de
données (même si un modeleur BIM traite les données
du fichier comme une base locale) et n’est donc pas le
conteneur de données adéquat pour faire converger
toutes les données du bâtiment.

Les fichiers sont définis pour un ou plusieurs programmes de


traitement. Les données d'un fichier sont directement associées à
un programme par une description contenue dans le programme
de traitement lui-même. Il n'existe aucune indépendance entre le
programme et les données.
Dans l'approche base de données, la partie de structuration et de
description des données est unifiée et séparée des applications.
Bien sûr, la gestion de ces données (stockage, modification,
recherche), est fournie par le système de gestion de base de
données (SGBD), les applications ne communiquant avec les
données qu'au travers de l'interface de gestion. D'où l'indépendance
entre les données et les applications, qui peuvent être modifiées
indépendamment.

10
UN SYSTÈME DE GESTION DE
BASE DE DONNÉE ASSURE :
• la description des données,
• leur recherche et mise à jour,
• la sûreté : sauvegarde et restauration des
données ; limiter les erreurs de saisie et de
manipulation,
• la sécurité : vérifier les droits d’accès des
utilisateurs ; limiter les accès non autorisés,
• l’intégrité : définir des règles qui
maintiennent l’intégrité de la base de
données (contraintes d’intégrité),
• la concurrence d’accès : détecter et traiter
les cas où il y a conflit d’accès entre plusieurs
utilisateurs et les traiter correctement.

LA PREMIÈRE ÉTAPE EST DONC DE


TRANSFORMER LE FICHIER BIM EN BASE
DE DONNÉES POUR CONSTRUIRE LE SOCLE
DES DONNÉES.

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LES DIFFÉRENTS DEGRÉS
D’ENRICHISSEMENT DU
JUMEAU NUMÉRIQUE
Le bâtiment intelligent est un bâtiment capable de tirer
profit de ses données en leur permettant de converger.
Comment s’y prendre ? En créant un jumeau numérique.

ON PEUT DÉFINIR LE JUMEAU NUMÉRIQUE COMME :


1 / “Une image virtuelle qui contient toutes les informations d’un
produit physique et les reflète tout au long du cycle de vie du
produit” - Dr. Michael Grieves
2 / “Un modèle représentant et partageant de manière précise la
description, l’état à jour et le comportement d’un asset physique
(objet, système ou système de systèmes) particulier” - Dr. Jérémie
Bellec
En d’autres termes, le jumeau numérique alimente et fait dialoguer
l’ensemble des systèmes et des acteurs d’un objet physique,
en garantissant la cohérence des référentiels et avec une forte
contextualisation des données.
Le démarche de mise en œuvre d’un jumeau numérique peut-être
progressive et s’adapte à la disponibilité des données. Bien entendu,
plus les données convergent, plus le jumeau numérique est riche en
informations et donc en intelligence.

LA NOTION DE “QUOTIENT
INTELLECTUEL DU BÂTIMENT : BIQ
(BUILDING INTELLIGENCE QUOTIENT)”,
EN ANALOGIE AVEC LE QI HUMAIN,
PERMET D’ILLUSTRER CETTE MONTÉE
EN COMPÉTENCES DU JUMEAU
NUMÉRIQUE.

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13
QUEL EST LE QI DE MON BÂTIMENT ?
Les différents degrés d'enrichissement du
jumeau numérique

DEGRÉ 1
SOURCE DE DONNÉES : LES MAQUETTES BIM DE L’OUVRAGE
SCORE BIQ : 10

La transformation des maquettes numériques en une


base de données permet l’utilisation des données
graphiques et attributaires de la modélisation de
l’ouvrage.

Intérêts : Construction du référentiel descriptif de l’ouvrage


complet, inventaire, nomenclature, localisation de tous les
éléments de l’ouvrage. Ce référentiel est primordial pour orchestrer
les systèmes d’information : initialiser la GMAO, (Gestion de
Maintenance Assistée par Ordinateur), alimenter la description des
salles dans Outlook, etc.
Prérequis : Une modélisation BIM au niveau de LOD (Level
of Detail) qui correspond aux besoins réels. S’il existe une
modélisation TQC (Telle Que Construit) très détaillée pour la remise
du DOE (Dossier d’Ouvrage Exécuté), il est possible de l’utiliser
directement, ou de filtrer les détails et les objets secondaires.

Et si je n’ai pas de maquette BIM de


mon ouvrage ?
La construction d’une maquette BIM sommaire (LOD
100) à moindre coût (0,1€/m2) permet d’initialiser la
démarche. Ce référentiel est évolutif et sera enrichi en
fonction des besoins dans le temps.

14 14
EXEMPLES
D’ILLUSTRATIONS
DE MODÉLISATIONS POUR LE BIM GEM
(Gestion Exploitation Maintenance)

en fonction du besoin en données des différents


processus et systèmes d’information.

DEGRÉ 2
SOURCES DE DONNÉES : BIM + DOCUMENTATION (GED)
SCORE BIQ : 20

Les objets du jumeau numérique (ou groupe d’objets) sont


reliés à l’ensemble de la documentation existante : plan,
notice, descriptif, notice de maintenance, contrat, …

Intérêts : La documentation est organisée de manière spatiale pour


une meilleure accessibilité. Les systèmes de documentation épars
et pluriels sont, quant à eux, regroupés via un unique point d’accès :
réseau, GED (Gestion Électronique des Documents), etc. L’ensemble
des acteurs est de ce fait autonome dans la connaissance fine de
l’ouvrage. Il est donc possible, avec ce degré 2, de cliquer sur un objet
pour accéder à sa documentation à 360°, mais aussi de visualiser le
périmètre d’application d’un document avec une contextualisation
spatiale (par exemple : quel est le périmètre d’action d’un contrat de
maintenance ?).
Prérequis : Pour permettre une liaison automatique, il est important
de construire une correspondance entre objets (ou groupe d’objets)
avec des documents (ou groupes de documents). Dans le cadre d’une
démarche BIM pour le DOE (Dossier des Ouvrages Exécutés) par
exemple, il est possible d’ajouter un attribut qui permettra la liaison
avec la documentation. Dans une démarche de convergence GED,
on peut intégrer les métadonnées de la fiche documentaire dans les
objets du jumeau numérique.

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DEGRÉ 3
SOURCES DE DONNÉES : BIM + DOCUMENTATION + DONNÉES D’USAGE
SCORE BIQ : 50

Prise en compte des données d’usage, à savoir de l’ensemble


des systèmes d’information, qui exploitent les fonctionnalités
du bâtiment, par exemple :
• le calendrier de réservation d’espace
• la GMAO qui organise les interventions sur un équipement
• l’ERP qui souhaite acheter un mobilier
• ...

Intérêts : À partir de ce degré, les cas d’usage sont multiples : il est


possible de lier la disponibilité des espaces au planning d’intervention
de la GMAO, de calculer des m2 d’affectation de service en connectant
l’annuaire et l’outil de space management ou encore d’établir une
facturation en fonction de l’affectation de ressources.
Prérequis : Les systèmes IT doivent offrir des possibilités de
communication via des API (Application Programming Interface) ouvertes
et documentées. Il n’y a pas de limitation de connexion tant que les
systèmes d’information permettent les échanges de données.

DEGRÉ 4
SOURCES DE DONNÉES : BIM + DOCUMENTATION + DONNÉES D’USAGE +
DONNÉES DYNAMIQUES
SCORE BIQ : 120

L’intégration des sources de données dynamiques permet de


prendre en compte l’utilisation réelle du bâtiment.

Intérêts : En orchestrant et en contextualisant ces familles de données,


on peut apprécier l’utilisation réelle du bâtiment (présence actuelle dans
les espaces avec la remontée du capteur de présence, consommation
réelle d’un équipement, …). Avec cet ensemble de données, il est possible
de définir des cas d’usages élaborés pouvant offrir une expérience unique
dans l’exploitation du bâtiment. En connectant les équipements et les
actionneurs du bâtiment, il est possible de piloter, de contrôler et de
réguler le bâtiment de manière contextualisée.

Prérequis : Les systèmes OT doivent offrir des possibilités de


communication via des API (Application Programming Interface)
ouvertes et documentées. L’intégration des systèmes OT doit suivre
des conventions d’organisations des données (charte de nommage par
exemple). Il n’y a pas de limitation de connexion tant que les systèmes
d’information permettent les échanges de données.

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17
TRADUIRE LES BESOINS BIM
GEM EN UNE PLATEFORME DE
GESTION
Récolter des données ne suffit pas, encore faut-il les exploiter
efficacement en prenant en compte les besoins des différents
acteurs du bâtiment. En reprenant la très célèbre pyramide de
Maslow sur la hiérarchie des besoins (issue de sa théorie de la
motivation), il est possible de les classer et de les hiérarchiser.

CLASSIFIER LES BESOINS


DES EXPLOITANTS ET LES
BÉNÉFICES DU BIM GEM

1. CONNAÎTRE, SAVOIR
Rassembler toutes les connaissances et descriptifs du bâtiment
pour, dans un premier temps, bien le connaître, sans zone
d’ombre, et avoir des réponses aux principales questions que l’on
peut se poser.

2. ACCÉDER, PARTAGER, VOIR


Rendre facilement disponibles ces connaissances, les partager
aux parties prenantes (en maîtrisant les accès) pour faire
gagner en autonomie et en qualité. Pour assurer une meilleure
compréhension mutuelle des parties prenantes, la visualisation
des données (comme pour le BIM en phase de conception/
construction) est importante. Le jumeau numérique est
idéalement requêtable de manière graphique via un “viewer”
spécialisé.

18
EXEMPLE DE
MAQUETTE
NUMÉRIQUE
UTILISÉE COMME SUPPORT DE
PRÉSENTATION DES DONNÉES
Ici, l’affectation d’espaces par l’entreprise est
affichée directement dans la maquette numérique
en coloriant l’objet “sol” des pièces.

3. UTILISER, INTERAGIR
Agir sur les données du patrimoine avec des
processus outillés, pour ne pas simplement accéder
aux données, mais les faire travailler et collaborer.
Les processus classiques sont organisés autour des
workflows et des processus de ticketing, pour agir sur À PARTIR DE CETTE PYRAMIDE,
l’ouvrage. IL EST POSSIBLE DE TRADUIRE
LES BESOINS IDENTIFIÉS EN
4. CONNECTER, AUTOMATISER
Les données du patrimoine ne doivent pas rester UNE PLATEFORME DE GESTION
cloisonnées dans la plateforme. Elles doivent irriguer DU JUMEAU NUMÉRIQUE
les autres systèmes d’informations pour permettre
une automatisation des processus.
(DIGITAL TWIN).

5. CORRÉLER, PRÉVOIR
Une fois que des données de qualité sont répertoriées
sur l’ensemble des processus, il est possible d’utiliser
les algorithmes d’IA pour permettre une utilisation en
profondeur des données.

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VERS UNE PLATEFORME DE GESTION
MULTIFONCTION

Les besoins précédemment identifiés complètent la


définition de la plateforme de BIM GEM. En plus de
pouvoir réaliser la convergence des données (degré
1 à 4), la plateforme de gestion doit ainsi pouvoir
intégrer plusieurs fonctions.

1. DRIVE, STOCKAGE DES DONNÉES 3. ACTIONS SUR LES DONNÉES


La Gestion Électronique des Documents (GED) permet La plateforme doit permettre d’effectuer des actions
de répertorier, de stocker et d’organiser les données. génériques sur les données (une plateforme ne peut
Ces dernières sont de natures diverses : statiques, pas être exhaustive sur l’ensemble des métiers de la
d’usage, dynamiques, BIM… gestion, de l’exploitation et de la maintenance) :
a. Gestion des tickets, permettant de réaliser des
2. GESTION DES DROITS, VIEWER, DATA actions de maintenance, de réservation, de
VISUALISATION questionnement, de demande d’informations, de
La plateforme doit permettre de visualiser l’ensemble demande d’interventions ;
des données avec une forte contextualisation et b. Gestion des annotations pour permettre la
l’utilisation de la morphologie 3D issue du BIM. Ainsi collaboration ;
depuis la donnée spatiale du jumeau numérique, il est c. Gestion de workflows de données avec statut.
possible d’accéder à n’importe quelle donnée. Cette
capacité à « voir » les données doit s’accompagner 4. ORCHESTRATION, API ET API GATEWAY
des fonctions de partage et de gestion des droits pour Les fonctions du système d’information BIM GEM
maîtriser les rôles et les habilitations d’accès (« qui a lui permettent de partager et de dialoguer en toute
le droit de voir quoi »). sécurité avec l’ensemble des systèmes d’information
garantissant ouvertures et évolutions du système.

5. IA
La plateforme doit pouvoir proposer l’interconnexion
de ses données à des algorithmes de traitement en
masse.

20
À RETENIR :
BIM GEM, JUMEAU Les maquettes BIM GEM permettent
NUMÉRIQUE ET BOS : d’initialiser le jumeau numérique
statique.
QUE FAUT-IL RETENIR ? Les données OT et/ou IT permettent
de transformer le jumeau numérique
statique en un jumeau numérique
Plus qu’un simple logiciel, le BIM GEM, comme
dynamique
le BIM pour la phase de conception et de
construction, constitue donc le socle de la
Le jumeau numérique est la solution
collaboration des données et des processus. Il
permettant de tirer le meilleur de la
est la clé pour rassembler, autour des données
digitalisation.
d’un bâtiment ou d’une infrastructure, l’ensemble
des acteurs et des systèmes d’information.
La conception du jumeau numérique
Le jumeau numérique, ou “digital twin”, ainsi généré, est
constitue le socle digital du bâtiment.
bien plus qu’une simple plateforme IoT ou de Gestion
Technique du Bâtiment (GTB) permettant la collecte et Le BOS opère tel un orchestrateur des
l’organisation des données ; il constitue le socle digital données, pour optimiser la gestion du
du bâtiment. En plaçant ainsi les données au centre du bâtiment.
processus, le BOS (Building Operating System) peut
opérer tel un moteur et orchestrateur des données,
comparable à un système d’exploitation appliqué au
bâtiment, pour en tirer le meilleur parti.

21
QUELLES SOLUTIONS
CONCRÈTES POUR TIRER
LE MEILLEUR PARTI
DES BÂTIMENTS ET
INFRASTRUCTURES ?

Pionnier du concept de système d’exploitation


des bâtiments, SpinalCom propose aux
concepteurs, promoteurs et exploitants
immobiliers un ensemble de solutions ouvertes
et évolutives permettant de collecter, d’enrichir
et de distribuer, de façon sécurisée, les données
disséminées dans leur parc immobilier.
L’objectif : optimiser leurs processus de gestion et rendre leurs
bâtiments réellement intelligents, c’est-à-dire capables de répondre
aux enjeux majeurs de notre époque :
• la responsabilité sociale et environnementale
• l’amélioration du cadre de vie et de travail des occupants
• l’atteinte des objectifs opérationnels des entreprises en termes
d’optimisation des coûts, d’amélioration de la productivité,
d’image…
• la maîtrise des risques et le respect des normes et de la
réglementation.

22
SPINALCORE, PLATEFORME DE DATA
MANAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT
APPLICATIF
Building Operating System unique sur le marché et capable
de faire converger des données OT, IT & BIM dans une seule
et même base de données, SpinalCore fonctionne sur la base
d’un jumeau numérique dynamique, qui traduit l’ensemble
des données générées par différents systèmes d’information
dans un langage commun enrichi (données contextualisées).
En mutualisant et en contextualisant l'ensemble des
données des bâtiments pour les transformer en véritables
plateformes digitales évolutives, il offre une meilleure
visibilité et permet de gagner en flexibilité avec les différents
espaces à disposition, pour une prise de décision plus
éclairée et une expérience utilisateur optimale.

SPINALTWIN SUITE, APPLICATIONS


DE BIM GESTION EXPLOITATION
SpinalTwin Suite est une suite applicative de BIM
GEM dédiée à l'optimisation de l'exploitation et à
la maintenance des bâtiments et infrastructures,
sur la base du BOS SpinalCore. Elle offre une série
de modules permettant d’accéder à l’ensemble des
données du bâtiment à partir d’un navigateur web, de
gérer l’affectation et l’utilisation des espaces et des
équipements, d’hyperviser l’ensemble des systèmes en
temps-réel, de gérer les opérations de maintenance et
de réparation ou encore de suivre la consommation des
fluides.

23
NOUS CONTACTER

Vous souhaitez optimiser vos processus de gestion


et tirer pleinement partie du potentiel de vos
bâtiments et infrastructures ?

Contactez-nous via
contact@spinalcom.com

www.spinalcom.com

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