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DU BIM À L’APRÈS-CONSTRUCTION
Le BIM (Building Information Modeling) a permis, pour les phases
de programmation, conception et construction du bâtiment, de
créer un environnement de collaboration et d’échanges destiné à
anticiper, mesurer, régler et surtout maîtriser l’acte de construire.
Cette révolution a été rendue possible par la création de données
structurées et partagées par l’ensemble des parties prenantes : les
objets BIM.
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LES DIFFÉRENTES
PARTIES PRENANTES
DE LA PHASE DE
CONSTRUCTION D’UN
BÂTIMENT TERTIAIRE
Qu’en est-il cependant des acteurs de “l’après- On peut citer, parmi les systèmes existants :
construction”, à savoir : • l’ERP (Enterprise Resource Planner)
• le propriétaire • la GMAO (Gestion de la Maintenance Assistée par
• le gestionnaire Ordinateur)
• l’exploitant • la GED (Gestion Électronique de la Documentation)
• le mainteneur • le IWMS (Integrated Workplace Management System)
• l’utilisateur et/ou l’occupant ? • le système d’information des occupants
• les outils de réservation de salle (Outlook, Calendar,
Ces derniers sont bien plus dépendants des systèmes Sharingcloud, ...)
d’information (SI) que les acteurs de la conception et de la • les outils de travail collaboratif (Microsoft Teams, 365,
construction. En effet, lors des premières étapes, des logiciels GSuite…)
sont requis, mais peu encore nécessitent de véritables • les applications de services occupants (onepoint
systèmes d’information (les échanges de fichiers sont ConnectBuilding, Cardiweb, Tevolys, MonBuilding,...)
suffisant). Or ces systèmes sont indispensables pour soutenir • la BI (Business Intelligence) entreprise, reporting
les processus de gestion et d’exploitation des ouvrages dans la entreprise
phase d’après-construction. • ...
RÉPARTITION
DES SYSTÈMES
D’INFORMATION PAR
ACTEUR POUR LE
5 BÂTIMENT TERTIAIRE
UNE MULTITUDE DE DONNÉES ET
TOUT AUTANT DE LANGAGES
Les bâtiments et infrastructures peuvent être
considérés comme de véritables usines de production
de données. Ces dernières sont ainsi réparties en
deux catégories principales : les données “froides”, ou
statiques, et les données “chaudes”, ou dynamiques.
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Intégrer des données BIM permet de créer
automatiquement des ontologies riches qui
permettent de contextualiser les données. À
l’inverse si vous n’intégrez pas le BIM, vous êtes
contraint de créer et de maintenir les liens à la
main (avec des tags par exemple), c’est une très
lourde charge de travail sujet à de nombreuses
erreurs de mise en oeuvre qui peut être évitée !
ZOOM SUR
LES DONNÉES BIM
Les données BIM sont d’une très grande richesse : en
plus de décrire très finement le bâtiment avec des
données structurées et normées (schéma de données,
sémantique, attributs, caractéristiques, …), elles
embarquent les relations entre les données. Ces relations
(ontologies) permettent d’appréhender les liens entre
les données de manière à acquérir une compréhension
complète, et non ambiguë, des informations. Plus
simplement, on peut aussi dire que « l’ontologie est aux
données ce que la grammaire est au langage ».
Utiliser des données BIM ne se limite donc pas à extraire
des listes de données (liste de pièces par exemple)
mais à comprendre les liens entre toutes les données
descriptives du bâtiment.
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LES DONNÉES “CHAUDES” OU
DYNAMIQUES
TOUTES CES DONNÉES ET SYSTÈMES
ELLES PEUVENT CONCERNER UNE MULTITUDE D’INFORMATION TRAVAILLENT EN SILOS
D’ÉQUIPEMENTS AU SEIN DU BÂTIMENT : SPÉCIALISÉS, AVEC :
• Alarme, fonctionnement, consigne,
programmation • des référentiels différents : par exemple la
- climatisation, ventilation, chauffage, dénomination d’une pièce est différente dans
désenfumage le calendrier Outlook, dans la GMAO (Gestion
- système de sécurité incendie de Maintenance Assistée par Ordinateur), et
- stores, volets roulants dans la GTB (Gestion Technique du Bâtiment)
- éclairage • des temporalités différentes :
- ascenseurs, escaliers mécaniques - temps réel pour les automates du
- vannes, pompes, actionneurs bâtiment/infrastructure (OT, Operation
- ... Technology)
• Contrôle d’accès et vidéosurveillance - temps asynchrone pour les événements
• Dispositif média : écran, vidéoprojecteur, des Systèmes d’Information (IT,
signalétique dynamique, totem Information Technology).
• Places de parking connectées
• Mobiliers connectés : locker, bureau, machine à
café
• IoT (Internet of Thing)
• Équipements informatiques : switch, borne wifi,
imprimante, ordinateur
• ...
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LA DISCONTINUITÉ
NUMÉRIQUE
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FAIRE CONVERGER
LES DONNÉES
GRÂCE AU JUMEAU
NUMÉRIQUE
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UN SYSTÈME DE GESTION DE
BASE DE DONNÉE ASSURE :
• la description des données,
• leur recherche et mise à jour,
• la sûreté : sauvegarde et restauration des
données ; limiter les erreurs de saisie et de
manipulation,
• la sécurité : vérifier les droits d’accès des
utilisateurs ; limiter les accès non autorisés,
• l’intégrité : définir des règles qui
maintiennent l’intégrité de la base de
données (contraintes d’intégrité),
• la concurrence d’accès : détecter et traiter
les cas où il y a conflit d’accès entre plusieurs
utilisateurs et les traiter correctement.
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LES DIFFÉRENTS DEGRÉS
D’ENRICHISSEMENT DU
JUMEAU NUMÉRIQUE
Le bâtiment intelligent est un bâtiment capable de tirer
profit de ses données en leur permettant de converger.
Comment s’y prendre ? En créant un jumeau numérique.
LA NOTION DE “QUOTIENT
INTELLECTUEL DU BÂTIMENT : BIQ
(BUILDING INTELLIGENCE QUOTIENT)”,
EN ANALOGIE AVEC LE QI HUMAIN,
PERMET D’ILLUSTRER CETTE MONTÉE
EN COMPÉTENCES DU JUMEAU
NUMÉRIQUE.
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QUEL EST LE QI DE MON BÂTIMENT ?
Les différents degrés d'enrichissement du
jumeau numérique
DEGRÉ 1
SOURCE DE DONNÉES : LES MAQUETTES BIM DE L’OUVRAGE
SCORE BIQ : 10
14 14
EXEMPLES
D’ILLUSTRATIONS
DE MODÉLISATIONS POUR LE BIM GEM
(Gestion Exploitation Maintenance)
DEGRÉ 2
SOURCES DE DONNÉES : BIM + DOCUMENTATION (GED)
SCORE BIQ : 20
15
DEGRÉ 3
SOURCES DE DONNÉES : BIM + DOCUMENTATION + DONNÉES D’USAGE
SCORE BIQ : 50
DEGRÉ 4
SOURCES DE DONNÉES : BIM + DOCUMENTATION + DONNÉES D’USAGE +
DONNÉES DYNAMIQUES
SCORE BIQ : 120
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TRADUIRE LES BESOINS BIM
GEM EN UNE PLATEFORME DE
GESTION
Récolter des données ne suffit pas, encore faut-il les exploiter
efficacement en prenant en compte les besoins des différents
acteurs du bâtiment. En reprenant la très célèbre pyramide de
Maslow sur la hiérarchie des besoins (issue de sa théorie de la
motivation), il est possible de les classer et de les hiérarchiser.
1. CONNAÎTRE, SAVOIR
Rassembler toutes les connaissances et descriptifs du bâtiment
pour, dans un premier temps, bien le connaître, sans zone
d’ombre, et avoir des réponses aux principales questions que l’on
peut se poser.
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EXEMPLE DE
MAQUETTE
NUMÉRIQUE
UTILISÉE COMME SUPPORT DE
PRÉSENTATION DES DONNÉES
Ici, l’affectation d’espaces par l’entreprise est
affichée directement dans la maquette numérique
en coloriant l’objet “sol” des pièces.
3. UTILISER, INTERAGIR
Agir sur les données du patrimoine avec des
processus outillés, pour ne pas simplement accéder
aux données, mais les faire travailler et collaborer.
Les processus classiques sont organisés autour des
workflows et des processus de ticketing, pour agir sur À PARTIR DE CETTE PYRAMIDE,
l’ouvrage. IL EST POSSIBLE DE TRADUIRE
LES BESOINS IDENTIFIÉS EN
4. CONNECTER, AUTOMATISER
Les données du patrimoine ne doivent pas rester UNE PLATEFORME DE GESTION
cloisonnées dans la plateforme. Elles doivent irriguer DU JUMEAU NUMÉRIQUE
les autres systèmes d’informations pour permettre
une automatisation des processus.
(DIGITAL TWIN).
5. CORRÉLER, PRÉVOIR
Une fois que des données de qualité sont répertoriées
sur l’ensemble des processus, il est possible d’utiliser
les algorithmes d’IA pour permettre une utilisation en
profondeur des données.
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VERS UNE PLATEFORME DE GESTION
MULTIFONCTION
5. IA
La plateforme doit pouvoir proposer l’interconnexion
de ses données à des algorithmes de traitement en
masse.
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À RETENIR :
BIM GEM, JUMEAU Les maquettes BIM GEM permettent
NUMÉRIQUE ET BOS : d’initialiser le jumeau numérique
statique.
QUE FAUT-IL RETENIR ? Les données OT et/ou IT permettent
de transformer le jumeau numérique
statique en un jumeau numérique
Plus qu’un simple logiciel, le BIM GEM, comme
dynamique
le BIM pour la phase de conception et de
construction, constitue donc le socle de la
Le jumeau numérique est la solution
collaboration des données et des processus. Il
permettant de tirer le meilleur de la
est la clé pour rassembler, autour des données
digitalisation.
d’un bâtiment ou d’une infrastructure, l’ensemble
des acteurs et des systèmes d’information.
La conception du jumeau numérique
Le jumeau numérique, ou “digital twin”, ainsi généré, est
constitue le socle digital du bâtiment.
bien plus qu’une simple plateforme IoT ou de Gestion
Technique du Bâtiment (GTB) permettant la collecte et Le BOS opère tel un orchestrateur des
l’organisation des données ; il constitue le socle digital données, pour optimiser la gestion du
du bâtiment. En plaçant ainsi les données au centre du bâtiment.
processus, le BOS (Building Operating System) peut
opérer tel un moteur et orchestrateur des données,
comparable à un système d’exploitation appliqué au
bâtiment, pour en tirer le meilleur parti.
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QUELLES SOLUTIONS
CONCRÈTES POUR TIRER
LE MEILLEUR PARTI
DES BÂTIMENTS ET
INFRASTRUCTURES ?
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SPINALCORE, PLATEFORME DE DATA
MANAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT
APPLICATIF
Building Operating System unique sur le marché et capable
de faire converger des données OT, IT & BIM dans une seule
et même base de données, SpinalCore fonctionne sur la base
d’un jumeau numérique dynamique, qui traduit l’ensemble
des données générées par différents systèmes d’information
dans un langage commun enrichi (données contextualisées).
En mutualisant et en contextualisant l'ensemble des
données des bâtiments pour les transformer en véritables
plateformes digitales évolutives, il offre une meilleure
visibilité et permet de gagner en flexibilité avec les différents
espaces à disposition, pour une prise de décision plus
éclairée et une expérience utilisateur optimale.
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