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Le but du syllabus n’est pas d’être exhaustif mais de mettre en évidence les
problèmes d’équipements les plus fréquemment rencontrés dans notre métier,
en soulignant certains aspects spécifiques souvent peu ou non abordés dans le
curriculum des études d’architecte. L’étudiant ne devra donc jamais oublier que
l’étude d’un bâtiment peut présenter des complications sans rapport avec le
contenu de ce syllabus et il lui faudra les diagnostiquer et les traiter en
conséquence comme il lui a été enseigné dans sa formation générale.
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PREMIERE PARTIE : ADDUCTION ET EVACUATION D’EAU
DEFINITION
1 Cahier 2, techno eaux sanitaires, Les installations techniques dans les bâtiments.
Institut supérieur d'architecture st Luc Rue d’Irlande 57, B -1060 Bruxelles, septembre 2005
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COMPOSITION
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SYSTEMES D’ADDUCTION
OBSERVATION.
1. ALIMENTATION EN EAU
Elle est reliée à l'installation d'eau froide sanitaire. Elle ne sera jamais reliée
à l'installation d'adduction d'eau non potable. Elle comportera néanmoins :
En amont, un dispositif de production d'eau chaude sanitaire :
En aval, les dispositifs d'alimentation des appareils sanitaire et domestique
et une continuité de liaisons entre la production d'eau chaude sanitaire et
l'alimentation des appareils sanitaire et domestique.
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2. REGULATION DES PRESSIONS DANS UN IMMEUBLE A ETAGES2
Dans les sous-sols et les premiers étages d'un bâtiment, les pressions
fournies par le réseau public de distribution varient entre 6.105Pa et
10.105Pa. Ces pressions élevées sont à la base des dommages causés sur
certains appareils. Dans de tels cas, il est tout indiqué et indispensable de
prévoir des dispositifs de réduction de pression.
Par contre, dans les étages supérieurs d'un immeuble de grande hauteur, les
pressions fournies par le réseau public de distribution peuvent y être trop
faibles. Les limites de pression de service aux dispositifs d'alimentation
(1,5.105Pa) ne sont pas toujours atteintes. Il est également tout indiqué et
nécessaire dans ce cas, de prévoir un dispositif d'augmentation de pression
dans cette zone.
Comme dit plus haut, dans les immeubles de grande hauteur, la pression
hydrostatique du réseau urbain peut être insuffisante pour que l'eau
atteigne les étages supérieurs. Aussi emploie-t-on pour alimenter ceux-ci,
l'un des dispositifs suivants '.
2.3.1- la pompe
Elle refoule l'eau vers un réservoir en partie haute, d'où les canalisations
descendent vers les logements (distribution en parapluie)
2 Syllabus du cours d'équipement par Tshibanda Kashadi
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2.3.2- le surpresseur
Le réservoir est situé au point bas, mais une couche d'air comprimé crée une
pression suffisante pour faire monter l'eau. Une pompe fournit l'eau au
réservoir tandis qu'un compresseur renouvelle l'air. Ces équipements
mécaniques sont bruyants et des précautions particulières doivent être
préconisées afin d'en atténuer les inconvénients (supports anti-vibratiles,
suspension de l'équipement dans le plan horizontal du centre de gravité de
l'ensemble pompe-massif, manchons souples en caoutchouc ou en métal
plissé au départ des canalisations.
Un surpresseur
Action du surpresseur
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2.3.- zones de pression dans un bâtiment
En revanche, le bruit produit par les robinets est très supérieur et le fait qu'il se
trouve véhiculé par les canalisations et le fluide, nécessite des dispositions
protectrices sur l'ensemble des tracés (appareils et leurs supports, canalisations
et leurs modes de fixation).
Le volume d'un robinet est de forme complexe : les sections changent sans
transition, la direction de l'écoulement également, d'où des survitesses locales.
L'écoulement laminaire ne peut s'y établir et des turbulences plus ou moins
violentes sont inévitables.
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Le mouvement provoqué par la turbulence au sein de liquide s'accompagne de
compressions et de dépressions locales perpétuellement fluctuantes. Or on sait
que, sous l'effet d'une baisse de pression, les gaz dissous dans l'eau se libèrent
(dégazage). Par un mécanisme analogue, l'eau se vaporise localement là où la
pression est fortement réduite par les turbulences ; c'est la cavitation.
De plus, sous l'effet des chocs que crée la condensation brutale des bulles de
vapeur, la cavitation provoque un véritable sablage des surfaces au contact
desquelles elle se produit *. Il en résulte une intense érosion.
Lorsqu'un robinet est ouvert, l'eau, circulant dans la canalisation qui l'alimente,
acquiert une certaine vitesse en fonction du débit et du diamètre du tuyau. Si
le robinet, brutalement fermé, interrompt instantanément le débit du liquide,
la force vive de celui-ci - en d'autres termes, son élan - provoque un choc, le
coup de bélier, d'autant plus brutal que la masse d'eau intéressée est plus
grande et que sa vitesse est plus élevée. En effet, l'énergie de l'impact croît en
proportion directe de la masse du liquide et comme le carré de la vitesse.
3.3- trépidation
4.1. La baignoire
Récipient à fond plat aux rebords peu élevés destiné aux douches. Le receveur
peut être en céramique (grès émaillé), en acrylique et plus rarement en acier
émaillé ou en fonte émaillée. Il existe plusieurs formes de receveurs : carrée (la
plus courante) rectangulaire, pentagonale et en angle. Selon le mode de pose
et le type d'évacuation, on distingue :
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4.3.2 Le receveur surélevé
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4.3.6. La cabine d'hydro massage :
4.4. L’évier :
Appareil sanitaire de forme généralement rectangulaire, à un ou deux bacs,
muni le plus souvent d'un égouttoir, alimenté en eau et destiné au lavage de la
vaisselle et des aliments. Plusieurs matériaux sont employés pour la fabrication
des éviers : l'acier inoxydable, la céramique et les matières composites
(mélanges de poudre de quartz, de granité d'acrylique, polyester et fibres de
verre...). Il existe deux principaux types d'évier :
« L'évier à encastrer ou évier encastrable » : destiné à être insérer dans un plan
de travail.
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« L'évier à poser » : destiné à être mis en place sur un meuble.
4.6. Le lavabo
Alimenté en eau courante et destiné à la toilette. Le lavabo peut être en grés
émaillé, en porcelaine vitrifiée, en résine de synthèse. Suivant leur forme et leur
mode de fixation, on distingue :
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4.6.3. La vasque
4.7. Le bidet :
Appareil sanitaire à cuvette allongé destiné aux ablutions intimes. Les bidets se
caractérisent par leur mode de fixation. On distingue les bidets à poser (sur
pied), les bidets suspendus et les bidets escamotables.
Appelé aussi W-C à siège, ÏÏ-C à l'anglaise ou cuvette de W-C : appareil sanitaire
en grés émaillé ou en porcelaine, alimenté en eau et destiné à recueillir les
déjections humaines et à les évacuer à l'égout. Un WC à poser comprend
habituellement une cuvette à évacuation verticale ou horizontale, un réservoir
d'eau attenant et un abattant composé d'une lunette et d'un couvercle. Il existe
des modèles de W-C à cuvette suspendue dont le réservoir est caché à
l'intérieur d'une double cloison ou encastré dans un bâti support prévu à cet
effet.
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5. LE MECANISME DE CHASSE D'EAU :
Un corps central immergé cylindrique dont l'extrémité inférieure est fixée sur
l'orifice d'évacuation du réservoir et dont la partie supérieure est équipée d'une
tirette ou d'un bouton poussoir.
6.1. Le robinet :
Terme général utilisé pour désigner les robinets qui délivrent de l'eau à leur
extrémité. De nos jours, s'emploie plus fréquemment pour nommer le robinet
de service que l'on trouve souvent à l'extérieur de l'habitation, sur un balcon
ou une terrasse. Ce robinet est souvent équipé d'un raccord de nez permettant
de le relier à un tuyau souple d'arrosage.
Petit robinet situé au point le plus bas d'une canalisation et servante vidanger
son contenu.
Appareil composé de deux robinets (l'un pour l'eau chaude et l'autre pour l'eau
froide) regroupés dans un corps unique et reliés à une même sortie (bec,
flexible de douche...).
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La température et le débit sont réglés manuellement par action sur les deux
robinets. Presque tous les mélangeurs sont munis de disques en céramique
(voir ci-dessous).
inférieur est fixe, solidaire du corps du robinet, tandis que le disque supérieur
est mobile, relié au levier de commande. Les deux disques dont les surfaces en
contact sont parfaitement lisses sont munis d'orifices excentrés au travers
desquels l'eau circule.
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6.2. La pomme de douche :
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6.5. Le trop-plein :
6.6. Le vidage :
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CHAPITRE 2 : EVACUATION DES EAUX USEES 5
Eaux usées d'une autre nature que les eaux usées domestiques.
5 Cahier 2 : Techno eaux usées, Les installations techniques dans les bâtiments.
Institut supérieur d'architecture st Luc Rue d’Irlande 57, B -1060 Bruxelles, septembre 2005
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2. LES COMPOSANTS D’UN SYSTEME D’EVACUATION
Les eaux usées domestiques doivent être rejetées dans l'égout public s'il
existe. C'est soit :
a). un égout public unitaire:
égout souterrain qui permet l'évacuation des eaux usées et des eaux
pluviales.
b). un égout public séparatif:
les eaux usées et les eaux pluviales sont évacuées dans deux égouts
souterrains séparés.
c). un égout public global:
permet l'évacuation des eaux usées et pluviales sans traitement
préalable.
d). un égout public partiel:
l'évacuation des eaux usées et pluviales y est permise après leur
traitement.
2.1.2. En l'absence d'un égout public.
L'autorisation doit être sollicitée pour déverser les eaux, après leur
traitement dans une eau de surface, une voie artificielle d'évacuation
d'eaux pluviales ou dans le sol.
En République démocratique du Congo, les eaux vannes sont
directement conduites dans une fosse septique, tandis que les eaux
usées sont évacuées dans un puits perdu.
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2.2.2. Les tuyaux de branchement
canalisation d'allure horizontale entre raccordement et colonne
d'évacuation
2.2.3. Les tuyaux de raccordement
canalisation entre un appareil et un branchement, une colonne
d'évacuation ou l'égout privé.
3.3. les canalisations verticales : faisant suite aux collecteurs, là aussi il existe
;
a) les descentes d'eaux ménagères. Elles reçoivent les décharges
d'éviers lavabos, douches, baignoires, bidets, urinoirs.
b) les chutes desservent uniquement les WC
c) les chutes uniques : association de 2 premières.
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d'évacuation générale de l'immeuble ainsi que le plus souvent les
conduites d'arrivée d'eau avec leurs compteurs.
3.6. le relèvement des eaux usées : dans le cas général, l'évacuation des eaux
usées se fait par gravité grâce à la pente donnée à la canalisation depuis
les appareils jusqu'à l'égout. Il existe pourtant des cas où le point bas du
circuit d'évacuation se trouve au-dessous de l'égout. On est alors obligé
de monter les eaux usées du point bas à l'égout. Il existe pour cela
différents procédés :
- relèvement par air comprimé commandé à main
- par aéro-éjecteur
- par éjecteurs à vapeur ; on utilise la pression de la vapeur pour aspirer
les eaux usées.
Si l'égout ne reçoit pas les eaux vannes, celles-ci doivent être envoyées
soit dans des fosses fixes qu'il faut vidanger périodiquement, soit dans
des fosses septiques dont les effluents peuvent après filtration être reçus
par l'égout public.
4.1-ventilation primaire
Les tuyaux de chute des eaux vannes et les descentes des eaux usées sont en
communication constante avec les égouts publics. Ces tuyaux doivent être
prolongés dans leur diamètre jusqu'à l'air libre au-dessus de la toiture. C'est ce
qu'on appelle la ventilation primaire ; obligatoire pour toutes les installations
afin de permettre le bon fonctionnement des différents siphons des appareils
sanitaires.
4.2-ventilation secondaire
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En communiquant avec l'air libre de la ventilation primaire, il rétablit la pression
atmosphérique dans la tuyauterie de vidange. Dans le cas de deux chutes
séparées, pour les eaux vannes et les eaux usées, cette ventilation secondaire
n'est pas nécessaire.
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- le nombre et le type des appareils sanitaires
- le débit individuel des appareils sanitaires
- le type d'immeuble :
Appartements
Bureaux
Hôtels
Hôpitaux
Écoles
Laboratoires / industries
- la technique d'évacuation choisie (avec ou sans ventilation secondaire et
ou anti siphonage des coupe-airs)
- le parcours (rectiligne ou dévié) des tuyauteries d'évacuation
- La hauteur de l'immeuble
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Baignoire
1,5 thérapeutique. 63
Lave-vaisselle (hôtels,
resto) 63
Machine à laver 7 à 12
kg 63
Avaloir de sol (0 75mm) 63
Wc avec rinçage de 7,5
2 L 90
Machine à laver
industrielle 90
2,5 Wc avec rinçage de 9 L 70-90 et 70-110
Déversoir déchets
fécaux 90
Exemple :
6 PAUL DEQUEKER - KANENEN MUDIMU BADU PAUL DEQUEKER, ARCHITECTURE TROPICALE, théorie et mise en pratique en Afrique
tropicale humide. Centre des recherches pédagogiques, Kinshasa, 1992
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Les dimensions de la fosse septique dépendent de la taille de l’habitation elle-
même, du nombre de ses habitants et de leur consommation en eau. En
République Démocratique du Congo, La fosse septique est généralement
composée de 3 chambres (deux chambres de digestion et le lit bactérien). Elle
peut aussi être cloisonnée en 2 volumes distincts (reliés par des fentes ou de
petits tuyaux) pour faciliter l’acheminement des eaux clarifiées après le
processus de rétention des matières solides ainsi que leur digestion anaérobie.
La fosse septique permet le traitement préliminaire des eaux usées
domestiques.
Quand on parle de fosse septique, il faut distinguer la fosse septique « eaux
vannes » de la fosse septique « toutes eaux ».
L’installation a une fonction non seulement physique (en retenant les matières
solides grâce aux lois de la gravité) mais aussi biologique (en digérant une partie
des matières polluantes).
La fosse septique permet au final la décantation des eaux usées et amorce la
décomposition de leurs composants organiques.
La fosse septique « eaux vannes » accueille les eaux provenant des toilettes.
La fosse septique « toutes eaux » reçoit l’ensemble des eaux domestiques
polluées (c’est-à-dire à la fois les eaux vannes et les eaux ménagères).
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A l’arrivée des eaux dans la fosse, les excrétions sont désagrégées sous l’action
des microbes anaérobiques (microbes se développant à l’abri de l’air) contenu
dans les déjections mêmes. Cette désagrégation se fait sans l’intervention
d’agents extérieurs ni produits chimiques.
Pendant le séjour dans la fosse, les matières organiques solides sont attaquées
par les anaérobies qui leur empruntent l’oxygène nécessaire à leur existence,
sont ainsi désagrégées et liquéfiées. La fosse septique doit recevoir 10 à 20
litres d’eau par usager chaque jour pour assurer son bon fonctionnement.
De la première chambre, les eaux liquéfiées passent dans la seconde chambre
par un trop-plein, celle-ci est ventilée par un tuyau d’aspiration d’air et sont
ensuite filtrées lentement sur des lits bactériens (troisième chambre) avant
d’être évacuées vers le puis perdu.
Dans le jargon technique, le puits perdu est aussi appelé « puits perdant » ;
cette différence de terminologie pourrait être accordée au fait qu’un puits est
dit « perdu » lorsqu’on considère qu’il est complètement enfui dans le sol.
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Cette appellation est donc relative à son emplacement, par contre, le puits est
dit « perdant » lorsqu’on fait allusion à son fonctionnement étant donné que
son rôle est de perdre les eaux dans le sol.
6.6. Citerne d’eau
Une citerne est un ouvrage dans lequel on recueille et on réserve l’eau pluviale
ou l’eau d’adduction au niveau du sol ou au sous-sol.
Le château d’eau est un ouvrage surélevé qui permet de stocker l’eau potable
et de la redistribuer par gravitation sous l’effet de la pression vers les robinets
de puisage.
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DEUXIEME PARTIE : ELECTRICITE, ECLAIRAGE
CHAPITRE 1 : ELECTRICITE 7
Dans votre corps ou dans une batterie, c’est ce que l’on appelle des Ions
(Chargés positivement). Nous ne détaillerons pas le principe en physique
moléculaire, mais il s’agit bien d’un phénomène qui peut être mesuré.
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N.B. : en raison de leur unité de mesure, la tension est parfois appelée
« voltage » et l’intensité est parfois appelée « ampérage ». Ces termes ne sont
pas officiels mais ils restent assez courants.
les personnes,
l’humidité de la peau,
D’après la formule ci-dessus, on voit donc qu’avec une tension de 12V, le corps
sera traversé par une intensité de 2.5mA (non dangereux). Par contre avec une
tension de 230V, on arrive à une intensité de 45mA qui peut être dangereuse.
Le courant qui traverse le corps humain est dangereux suivant son intensité :
– à 0,5 mA : c’est le seuil de perception : ça chatouille comme on dit
– à 10 mA : contractions musculaires, seuil de non lâcher : maximum
3-4 minutes
– à 30 mA : seuil de la paralysie respiratoire : maximum 20-30
secondes
– à 75 mA : seuil de fibrillation cardiaque irréversible : maximum 2 à
5 secondes
– à 1000 mA : arrêt cardiaque : maximum 30 à 100 ms
Retrouvez toutes ces informations dans cet article très bien fait : A partir de
combien de volts on peut mourir ?
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Il faut bien noter que dans tous les cas, quelque soit la capacité d’une
alimentation elle ne délivrera que le courant nécessaire à la charge qui lui est
connectée.
Par exemple, une batterie 12V de voiture de 50A ne sera pas pour autant
mortelle pour une personne qui touchera les bornes + et -, puisque le corps
humain ne consommera que 2 ou 3mA.
Autre exemple, si vous avez une box domotique qui consomme 12V / 500mA,
vous pouvez sans problème l’alimenter avec une alimentation de 12V / 5A.
Dans un courant continu, les charges électriques ne vont que dans un seul
sens, du [-] vers le [+], tandis que dans un courant alternatif, le sens des
charges change très régulièrement.
Un courant alternatif est donc défini par sa tension mais également par
sa fréquence, à savoir le nombre de fois que les charges changent de sens.
Cette fréquence est de 50 Hz dans la plupart des pays, y compris la France, et
de 60 Hz aux États-Unis. Vous constaterez sur la plupart des alimentations la
mention 50/60 Hz, indiquant qu’elles acceptent les deux fréquences.
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N.B. : c’est la formule correspondant au cas de figure le plus simple, le courant
continu où la tension ne varie pas. Dans le cas d’un courant alternatif, des
formules plus complexes entrent en jeu, et cette formule permet de calculer la
puissance apparente.
Vous n’aurez pas ce problème sur une charge résistive (comme un radiateur),
mais vous pouvez l’avoir sur un moteur (machine à laver, volet…)
Chargeur de téléphone : 5 W
Appareil électrique (TV, imprimante…) en veille : 5 à 10 W
Réfrigérateur : 200 W
Lave-vaisselle : 1200 W
Lave-linge : 2500 W
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On retrouve notamment cela sur les Onduleur (VA) !
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Capacité d’une batterie ou d’une pile
Enfin, sur les appareils de type pile, batteries, etc., nous retrouvons souvent
une autre unité : Ah, l’ampère-heure. C’est la quantité de charges électriques
qui peut être délivrée en un temps donné.
Autrement dit, c’est la capacité de la batterie à fournir de l’électricité pendant
un certain temps et selon l’intensité demandée.
Tout comme le kilowatt-heure a une correspondance avec le joule, l’ampère-
heure correspond avec le coulomb (C), mais il est préféré pour l’usage grand
public. Sur les batteries, nous rencontrons plus régulièrement des valeurs
exprimées en mAh.
Résumé
Unité de
Nom mesure Définition Exemple de contexte
Quantité de courant
Tension volt (V) électrique Électricité au secteur : 230V.
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Unité de
Nom mesure Définition Exemple de contexte
Dans le prochain article, nous aborderons d’autres bases sur l’électricité, ayant
plus trait à la sécurité et aux branchements :
Le réseau de distribution
Il alimente les équipements électriques sous 230V (force motrice, éclairage,…)
L'énergie produite dans les centrales électriques passe par des transformateurs
élévateurs pour être amenée à une très haute tension sur de longues distances.
A proximité des villes et villages, la tension est abaissée (11 kV par exemple).
Elle est alors distribuée :
(PE).
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2.2. La gestion de la coupure électrique
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• Le secteur: subdivision d'un réseau de distribution électrique. Désigne
souvent, dans le langage courant, l'alimentation électrique de l'usager.
• Le branchement: partie de ligne comprise entre le réseau de distribution
publique et le compteur électrique de l'usager. Le branchement pour une
maison peut être:
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• Souterrain si le réseau de distribution est enterré (fig. 16.1).
• Aéra-souterrain avec le câble de liaison fixé le long du poteau et enterré
jusqu'au coffret de branchement (fig. 16.2).
• Aérien avec le câble accroché sur la façade et redescendant jusqu'au coffret
de branchement (fig. 16.3). Le branchement désigne aussi le point de
raccordement entre le réseau public et l'installation électrique de l'usager.
• L'installation électrique : elle comprend l'appareillage électrique
(raccordements, protections, commandes) et les fils électriques qui assurent la
distribution de l'électricité dans une habitation.
• La domotique: ensemble des automatismes utilisés dans l'habitat individuel
en matière de gestion de l'énergie, de sécurité, de confort et d'assistance.
• Le montage pieuvre ou l'installation par pieuvre (fig. 16.4): installation
électrique constituée d'une ou plusieurs boîtes principales de dérivation
desquelles partent des câbles desservant des boîtes d'encastrement logées
dans les cloisons et les faux-plafonds.
En maison individuelle, les boîtes centrales sont souvent installées dans les
combles. Ce type d'installation se présente en général sous la forme de
faisceaux de conducteurs préassemblés en usine et prêts à être posés.
• Le circuit: partie d'une installation électrique reliée à un élément de
protection (disjoncteur divisionnaire, coupe-circuit à fusible…)
• Le court-circuit: mise en contact directe ou par l'intermédiaire d'un objet
métallique (pince, tournevis ...) de deux conducteurs d'un circuit sous-tension.
Le court-circuit provoque un échauffement des fils (source possible d'incendier)
et des surintensités électriques dangereuses, voire mortelles pour les usagers
(électrocution). Il doit être éliminé par une interruption immédiate du passage
du courant dans la partie concernée de l'installation.
• Le courant de fuite ou courant de défaut: courant acheminé par la masse
métallique d'un appareil présentant un défaut d'isolement.
• La mise à la terre: opération qui consiste à relier au sol (la terre) les
équipements métalliques de l'habitation (carcasses d'appareils, canalisations,
huisseries et fenêtres métalliques .. .). Cette disposition permet, en cas de
défaut d'isolement, de dériver les courants de fuite en direction du sol afin de
protéger les usagers contre les risques d'électrocution. Une installation de mise
à la terre comprend:
• Une prise de terre (fig. 16.5 et 16.6): Il s'agit d'un dispositif enterré constitué
soit par un conducteur en cuivre ceinturant l'habitation au niveau des
fondations, sort par un piquet en acier galvanisé enfoncé verticalement dans le
sol.
• Des appareils électriques alimentés par un câble, composé de trois
conducteurs dont un de protection, communément appelé« la terre», relié à la
carcasse des appareils.
• Des prises électriques équipées d'une broche reliée au conducteur de
protection.
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• La liaison équipotentielle: mise à la terre de toutes les parties métalliques de
la salle de bains susceptibles d'être accidentellement parcourues par un
courant de fuite. Les éléments concernés sont les huisseries métalliques, les
canalisations métalliques, les carcasses métalliques d'appareils (radiateurs,
chauffe-eau).
• Le coffret de branchement et de comptage: boîtier de dimensions
normalisées,
• Le disjoncteur: appareil interrompant automatiquement le passage du
courant électrique en cas de court-circuit. Il existe plusieurs types de
disjoncteurs:
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• Le coupe-circuit (fig. 16.9): appareil interrompant automatiquement le
passage du courant dans une portion de circuit. La coupure s'opère par fusion
d'un fil conducteur appelé fusible dès que l'intensité du courant est supérieure
à la valeur prévue.
• Le fusible: désigne, à l'origine, le fil d'alliage de plomb qui, placé sur un circuit,
interrompt le passage du courant en fondant dès que l'intensité du courant
dépasse la valeur prévue. Par extension, le mot désigne la cartouche fusible
elle-même qui est constituée d'un fil conducteur logé dans un tube dont les
deux extrémités métalliques servent de contact (fig.16.9). En cas de surcharge
électrique, le fil conducteur fond, coupant ainsi le passage du courant. Le
diamètre et la longueur des cartouches varient suivant l'intensité du courant
contrôlé (exprimée en ampères). Il est impossible d'insérer, par erreur, dans un
coupe-circuit une cartouche correspondant à un ampérage différent. Après
fusion du fil conducteur, le fusible est à remplacer par un fusible neuf de même
calibre.
• Le tableau de répartition appelé aussi tableau de distribution, tableau
électrique ou armoire électrique: coffret situé après le disjoncteur général,
dans un endroit facilement accessible et regroupant les éléments suivants:
• Des dispositifs de raccordements des conducteurs provenant du disjoncteur
général.
• Des dispositifs de raccordements des conducteurs vers les différents circuits
de l'installation.
• Des dispositifs de protection des circuits (disjoncteurs divisionnaires
différentiels ou coupe-circuits à cartouches fusibles).
• Un dispositif de raccordement du conducteur de protection à la terre. Le
coffret peut aussi contenir d'autres appareillages tels que: contacteur jour/nuit,
télérupteur, programmateur. .. Ces différents matériels aux dimensions
normalisées (éléments modulaires) s'installent dans le tableau sur des rails
spéciaux.
• Le contacteur jour/nuit appelé aussi contacteur heures creuses ou relais
jour/nuit (fig. 16.10): appareillage permettant la mise en marche automatique
d'un chauffe-eau mais aussi d'un lave-linge ou d'un lave-vaisselle pendant la
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période « heures creuses » d'EDF. Le contacteur possède trois positions de
réglage: marche automatique, marche forcée (pendant les heures pleines) et
arrêt.
• Le télérupteur (fig. 16.11) : dispositif permettant de commander l'allumage
et l'extinction d'un point lumineux depuis plusieurs endroits différents, à partir
de boutons poussoirs.
• Le délesteur (fig. 16.12): appareillage qui gère automatiquement
l'alimentation électrique des appareils. Lorsque la consommation électrique
risque de dépasser le seuil fixé, le délesteur coupe l'alimentation des circuits
jugés non prioritaires (le chauffage électrique des chambres, par exemple) tout
en laissant les circuits prioritaires alimentés. Certains types de délesteurs
alternent les coupures sur plusieurs circuits, par périodes de quelques minutes,
afin d'éviter de pénaliser une seule partie de l'habitation.
• le programmateur ou interrupteur horaires programmables: dispositif
permettant de déclencher et d'interrompre automatiquement le
fonctionnement d'un ou plusieurs appareils (radiateurs électriques, arrosage
extérieur ...) selon une programmation de plages horaires définies par l'usager.
• La protection anti-foudre appelée aussi parafoudre: dispositif protégeant les
matériels électriques et électroniques (télévision, téléphone, équipement
informatique..) contre les surtensions d'origine atmosphériques (foudre).
• La gaine technique logement (GTL): gaine regroupant en un emplacement
unique toutes les arrivées des réseaux électriques et de communication. Elle
doit être installée à proximité de l'entrée principale (ou de service), dans un
garage ou un local annexe directement accessible.
La GTL réunit les appareillages suivants:
• Le panneau de contrôle qui regroupe le compteur et le disjoncteur de
branchement.
• Le tableau de communication appelé aussi coffret de communication qui
rassemble toutes les arrivées des courants faibles (ligne téléphonique, liaison
Internet, réseau domotique ...).
• Les canalisations électriques (arrivées et départs). Les canalisations
électriques
• Le fil électrique: fil souple ou rigide constitué:
• D'un conducteur électrique en cuivre ou en aluminium qui transporte le
courant.
• D'une enveloppe isolante en PVC, en polyéthylène ou en caoutchouc
synthétique. Pour différencier les conducteurs, les couleurs des enveloppes
isolantes sont normalisées:
• Le vert et le jaune pour le conducteur de protection (terre).
• Le bleu clair pour le conducteur neutre.
• Toute autre couleur, à l'exception des couleurs citées, pour le conducteur de
phase.
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• Le câble électrique: ensemble de plusieurs fils électriques regroupés dans une
même gaine.
• La goulotte (fig. 16.13): gaine en plastique rigide fermée par un couvercle et
destinée à recevoir des câbles électriques. La goulotte est posée en applique le
long d'un mur ou d'un plafond. Il existe des accessoires qui permettent de
réaliser les angles et les dérivations. La goulotte prend le nom de plinthe«
électrique lorsqu'elle est installée à la place d'une plinthe ordinaire (fig. 16.14).
• La moulure (fig. 16.15): goulotte de faible épaisseur (10 mm environ).
Lorsqu'elle ne peut contenir qu'un fil électrique, de petite section, elle est
appelée cache-fil.
• Le conduit ou gaine: tube en plastique souple ou rigide destiné au passage
des fils électriques. Les conduits sont raccordés entre eux à l'aide d'accessoires
(coude, té, manchon). Ils peuvent être encastrés dans un mur ou une cloison
ou posés en apparent à l'aide de colliers et d'attaches (fig. 16.16). Les
appareillages de commande et de connexion
• La prise: dispositif fixe de raccordement au secteur d'un appareil électrique
mobile. La prise possède deux alvéoles dans lesquelles s'insèrent les broches
d'une fiche mâle de l'appareil à alimenter. Les alvéoles sont souvent protégées
par de petites plaques en plastique qui s'escamotent au contact de la fiche
mâle. Suivant le mode de mise en place de la prise, on distingue:
• La prise à encastrer fixée sur une boîte d'encastrement (fig. 16.17).
• La prise sur socle ou prise en saillie fixée en apparent sur le mur (fig. 16.18).
Les prises les plus courantes en habitat collectif et individuel sont les prises
dites bipolaires avec terre appelées 2P + T (deux pôles+terre). La prise télévision
ou prise d'antenne permet de raccorder la télévision au fil d'antenne (fig. 16.19)
et la prise téléphone de relier le téléphone au réseau téléphonique (fig. 16.20).
Depuis le 1 s janvier 2008, les prises téléphoniques en "T" ne sont plus
autorisées dans les locaux d'habitation neufs. Tous les socles de communication
doivent être de type RJ45.
49
• Interrupteur (fig. 16.21): dispositif permettant d'ouvrir et de fermer un circuit
électrique. L'interrupteur mural peut être posé en applique ou encastré, à
bascule ou à bouton poussoir, avec ou sans voyant lumineux. Il existe aussi de
petits interrupteurs pour conducteurs souples. Certains interrupteurs, couplés
à un détecteur de présence, commandent automatiquement l'allumage et
l'extinction d'une lampe.
50
• Le bloc multiprise (fig. 16.23): boitier en plastique relié à un câble électrique
équipé à son extrémité d'une fiche mâle. Certains blocs sont munis d'un
interrupteur à voyant lumineux, d'autres intègrent une protection anti-foudre.
51
• la fiche électrique (fig. 16.26) : dispositif mobile de raccordement électrique.
On distingue deux types de fiches :
• la fiche mâle munie de deux broches et éventuellement d'une alvéole reliée
à la terre.
• La fiche femelle munie de deux alvéoles et éventuellement d'une broche
reliée à la terre.
Les fiches électriques équipent des câbles (prolongateurs) et se présentent
aussi sous Forme de petits boitiers multiprises réunissant une fiche mâle et
deux ou trois fiches femelles.
52
• La douille à vis dont deux types sont employés dans l'habitation : le type
réduit El4 (''E" pour Edison) et le type moyen E27.
Les lampes
53
• La lampe aux halogènes ou lampe halogène (fig. 16.32): lampe à
incandescence dont le gaz de remplissage de l'ampoule est additionné de
composés halogénés (à base d'iode et de brome} qui, par réaction chimique
avec le filament de tungstène, assurent à la lampe une durée de vie plus
importante et une lumière plus blanche qu'une lampe à incandescence
ordinaire. Les lampes halogènes très basse tension (12V, 24V) fonctionnent à
l'aided'untransformateur.
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• la lampe fluorescente, appelée aussi lampe fluo-compacte ou lampe à
économie d'énergie : lampe dont l'efficacité lumineuse est environ 5 fois
supérieure à celle des lampes à incandescence. Elle consomme 4 à 5 fois moins
d'énergie et leur durée de vie est environ 10 fois plus longue.
• le luminaire: appareil d'éclairage équipé de lampe(s) ou de tube(s) et dont la
fonction principale est d'orienter la lumière. Il existe plusieurs types de
luminaires (suspensions, plafonniers, appliques, lampes de bureau ...).
55
1.2. Montage en série
Chacune ayant une résistance de
100 ohms, elles vont engendrer une
résistance totale de 400 ohms, si
elles sont placées en série. Le
courant qui va les traverser sera
de :
U = I x R = 0, 55 x 100 = 55 volts.
1 = 30,25 Watts
56
C'est pour cela que tous les équipements électriques du bâtiment sont
placés en parallèle.
Exemple :
Une machine à café qui demande 3 ampères sous 220 volts développe une
puissance de :
P = U x I = 220 x 3 = 660 Watts.
Sa consommation énergétique, si elle chauffe en continu durant 2 heures, sera
de :
660 x 2 = 1320 Wh = 1,32 kWh
Dans les circuits a courant alternatif, le calcul est un peu plus complexe. En
alternatif, il existe trois types de récepteur : des résistances, des inductances,
des condensateurs. Or, seule la résistance va effectivement développer de la
puissance !
On pourrait comparer cette situation à celle d'un ressort qui doit être tendu par
une force oblique : la composante perpendiculaire au chemin de déplacement
"F" ne produit aucun effet, aucun travail. Et pourtant, la force est bien réelle !
P = U x I x cosᵠ
Où "ᵠ" (ou "phi") est le déphasage du courant par rapport à la tension.
Exemple :
Une lampe fluorescente est alimentée sous 220 volts alternatifs. Un courant
total de 0,3 ampère est mesuré. La lampe comporte un récepteur résistif, le
tube lumineux, et un récepteur inductif, le ballast.
Le courant total sera déphasé de phi = 60°. Il est constitué par la somme de la
composante en phase avec la tension pour le tube (Iw) et de la composante
déphasée de 90° pour le ballast (Ib).
1.5. Transformateurs
58
Les deux enroulements ont un nombre de spires (tours) différents : le plus
grand est l'enroulement "haute tension (HT)" et le plus petit, l'enroulement
"basse tension(BT)
Transformateur monophasé
59
- soit une unité de travail domestique, soit les parties communes d’un
ensemble résidentiel qui appartiendrait à la même personne physique ou
morale ou encore un ensemble de copropriétaires.
- On pourait egalement citer dans cette categorie, les salles d’attentes, les
locaux de bureaux, la salle de travail d’un medecin, un dentiste, d’un
avocat ou d’un architecte et ce pour autant qu’ils n’employent pas du
personnel.
Les unités qui ne relèvent pas du travail domestiques sont dites installations
non domestiques ou industrielles.
60
1.8. Le schéma d’installation électrique
61
Voici un exemple de schéma unifilaire de distribution d’une installation
domestique :
Les indications devront correspondre avec celles reprises sur la vue en plan du
bâtiment :
62
Schéma de position des éléments.
63
64
47
1 - Centrale électrique
2 - Transformateur élévateur
3 - Ligne THT (Très Haute Tension)
4 - Transformateur abaisseur
5 - Réseau de distribution 11 kV
6 - Poste de transformation d'un client "Haute Tension"
(cabine propre)
7 - Poste de transformation de distribution publique
65
8 - Réseau de distribution "Basse Tension"
d) le TGBT (Tableau
Général Basse Tension)
e) les TD (Tableaux
Divisionnaires), s'il y a
par exemple plusieurs
bâtiments sur le site.
f) Les TT (Tableaux Terminaux) auxquels sont raccordés les
récepteurs
Dans le bâtiment, différents supports achemineront les câbles
vers les récepteurs :
66
(1) (2) (3) (4)
67
a) des petits blocs accumulateurs dans les luminaires, maintenus en
charge à partir de la source normale. Ils peuvent tenir 1 heure (ce sont
les blocs d'éclairage que l'on voit dans la cage d'escalier, etc.), cet
68
d) Un groupe électrogène en rotation permanente qui, par son inertie,
mettra moins d'une seconde pour démarrer et prendre en charge les
équipements du réseau secours. On ajoute parfois un volant d'inertie
complémentaire pour éviter toute coupure.
CHAPITRE 2 : ECLAIRAGE
INTRODUCTION
69
définie d’un local, la quantité de lumière, et la qualité de cette lumière : sa
couleur, sa variabilité, les contrastes plus ou moins fort qu’elle crée, etc. 9
Dans ce cours, nous n’allons pas « mesurer le confort », mais nous donnerons
des indications sur comment maximiser la quantité la lumière naturelle et
éviter les phénomènes tels que l’éblouissement.
Pour le concepteur, la plus grande difficulté sera de s’assurer que son projet
offre un niveau d’éclairement naturel suffisant pour une période maximale au
cours de l’année.
Deux notions théoriques définissent scientifiquement la quantité de lumière :
70
1. APERÇU GENERALE
1.1. OBJECTIFS
Lorsque la lumière visible du soleil est interceptée par une paroi translucide
comme par exemple une feuille de verre, une première partie de la lumière est
réfléchie vers l'extérieur, une seconde partie est absorbée par les matériaux, et
une troisième partie est transmise à l'intérieur.
71
Si l’on craint, avec un vitrage clair, un éblouissement inconfortable ou des
reflets sur les écrans d’ordinateurs dans des locaux tertiaires, on équipera la
fenêtre d’équipements type stores intérieurs.
L’éclairement est plus souvent utilisé pour décrire une installation d’éclairage
artificiel. Nous reprenons néanmoins ici des valeurs guides. Lorsque le niveau
d’éclairement diminue, les détails des objets et les textes en petits caractères
seront plus difficiles à distinguer.
Un éclairement trop important est également inconfortable.
72
Pièce et activité Eclairement moyen [lux]11
Le coût de l’éclairage artificiel des locaux peut être important surtout si aucune
réflexion n’est faite autour de l’éclairage naturel.
Par exemple, un local de bureau de 20m² dans lequel un éclairage artificiel «
efficace » est allumé en continu (2000 heures par an) consommera environ 416
kWh/an (126 kg de CO2 par an). Cette consommation sera doublée pour une
installation de « qualité moyenne ».
Le coût financier de l’éclairage artificiel dans ce bureau est relativement élevé.
73
gestion les plus efficaces d’un point de vue énergétique sont ceux qui intègrent
:
une commande manuelle pour l’allumage (interrupteur)
un dimming de l’éclairage en fonction de la lumière naturelle disponible
un arrêt automatique sur base d’une détection de présence des
personnes
Dans les logements, on insistera essentiellement sur la bonne gestion par les
occupants : n’oubliez pas d’éteindre la lumière en quittant la pièce. Le choix
d’ampoules économiques est également très rentable.
74
1.5. ARBITRAGE
Superficie vitrée
Économie d’énergie et confort thermique :
Niveau d’éclairement
Relation au monde extérieur
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DOCUMENTS DE REFERENCE
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12. MITTAG :
Pratique de la construction des bâtiments, aide-mémoire encyclopédique à
l'usage des ingénieurs, architectes et entrepreneurs, Edit Eyrolles 1958
13. MITTAG :
Détails d'architecture, répertoire des solutions d'utilité pratique pour la
construction, Edit. Eyrolles, 1954
19. Projet RELOSO, Fiche 5 : Assurer le confort visuel dans un logement, Région
Wallonne 2010, Informations sur les types de vitrage :
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TP D’EQUIPEMENT N 2, groupe A
TP D’EQUIPEMENT N 2, groupe B
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TP D’EQUIPEMENT N 2, groupe C
TP D’EQUIPEMENT N 2, groupe D
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