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I.S.A.U.
CAHIER 1
par :
J.M. LUAKA et
Victor BAY MUKANYA
1
AVERTISSEMENT
Le but du syllabus n’est pas d’être exhaustif mais de mettre en évidence les problèmes
d’équipements les plus fréquemment rencontrés dans notre métier, en soulignant
certains aspects spécifiques souvent peu ou non abordés dans le curriculum des études
d’architecte. L’étudiant ne devra donc jamais oublier que l’étude d’un bâtiment peut
présenter des complications sans rapport avec le contenu de ce syllabus et il lui faudra
les diagnostiquer et les traiter en conséquence comme il lui a été enseigné dans sa
formation générale.
Enfin, aucune attitude n’étant parfaite et définitive, le syllabus est destiné à être mis à
jour très régulièrement. Il est donc important au lecteur de s’assurer d’avoir la dernière
édition. Nous lui serons d’ailleurs reconnaissants de nous faire part de ses
commentaires et suggestions.
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PREMIERE PARTIE : ADDUCTION ET EVACUATION D’EAU
DEFINITION
1 Cahier 2, techno eaux sanitaires, Les installations techniques dans les bâtiments.
Institut supérieur d'architecture st Luc Rue d’Irlande 57, B -1060 Bruxelles,
septembre 2005
3
COMPOSITION
SYSTEMES D’ADDUCTION
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OBSERVATION.
1. ALIMENTATION EN EAU
Elle est reliée à l'installation d'eau froide sanitaire. Elle ne sera jamais reliée à
l'installation d'adduction d'eau non potable. Elle comportera néanmoins :
En amont, un dispositif de production d'eau chaude sanitaire :
En aval, les dispositifs d'alimentation des appareils sanitaire et domestique et une
continuité de liaisons entre la production d'eau chaude sanitaire et l'alimentation
des appareils sanitaire et domestique.
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2. REGULATION DES PRESSIONS DANS UN IMMEUBLE A ETAGES2
Dans les sous-sols et les premiers étages d'un bâtiment, les pressions fournies par
le réseau public de distribution varient entre 6.105Pa et 10.105Pa. Ces pressions
élevées sont à la base des dommages causés sur certains appareils. Dans de tels cas,
il est tout indiqué et indispensable de prévoir des dispositifs de réduction de
pression.
Par contre, dans les étages supérieurs d'un immeuble de grande hauteur, les
pressions fournies par le réseau public de distribution peuvent y être trop faibles.
Les limites de pression de service aux dispositifs d'alimentation (1,5.105Pa) ne sont
pas toujours atteintes. Il est également tout indiqué et nécessaire dans ce cas, de
prévoir un dispositif d'augmentation de pression dans cette zone.
Comme dit plus haut, dans les immeubles de grande hauteur, la pression
hydrostatique du réseau urbain peut être insuffisante pour que l'eau atteigne les
2.3.1- la pompe
Elle refoule l'eau vers un réservoir en partie haute, d'où les canalisations descendent
vers les logements (distribution en parapluie)
2.3.2- le surpresseur
Le réservoir est situé au point bas, mais une couche d'air comprimé crée une
pression suffisante pour faire monter l'eau. Une pompe fournit l'eau au réservoir
tandis qu'un compresseur renouvelle l'air. Ces équipements mécaniques sont
bruyants et des précautions particulières doivent être préconisées afin d'en
atténuer les inconvénients (supports anti-vibratiles, suspension de l'équipement
dans le plan horizontal du centre de gravité de l'ensemble pompe-massif, manchons
souples en caoutchouc ou en métal plissé au départ des canalisations.
Un surpresseur
Action du surpresseur
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2.3.- zones de pression dans un bâtiment
8
En revanche, le bruit produit par les robinets est très supérieur et le fait qu'il se trouve
véhiculé par les canalisations et le fluide, nécessite des dispositions protectrices sur
l'ensemble des tracés (appareils et leurs supports, canalisations et leurs modes de
fixation).
Le volume d'un robinet est de forme complexe : les sections changent sans transition,
la direction de l'écoulement également, d'où des survitesses locales. L'écoulement
laminaire ne peut s'y établir et des turbulences plus ou moins violentes sont inévitables.
Le mouvement provoqué par la turbulence au sein de liquide s'accompagne de
compressions et de dépressions locales perpétuellement fluctuantes. Or on sait que,
sous l'effet d'une baisse de pression, les gaz dissous dans l'eau se libèrent (dégazage).
Par un mécanisme analogue, l'eau se vaporise localement là où la pression est
fortement réduite par les turbulences ; c'est la cavitation.
De plus, sous l'effet des chocs que crée la condensation brutale des bulles de vapeur, la
cavitation provoque un véritable sablage des surfaces au contact desquelles elle se
produit *. Il en résulte une intense érosion.
Pour maintenir la pression dans des limites acceptables (1 à 2 bars) ; on peut munir la
canalisation d'un détendeur en amont de l'installation inférieure au logement. On le
monte alors entre deux manchons souples afin qu'il ne communique pas son bruit
propre aux canalisations.
La pratique montre que, lorsque la pression à la colonne montante atteint ou dépasse
2,5 à 3 bars pendant les heures de faible consommation, la présence d'un détendeur
est très bénéfique.
Lorsqu'un robinet est ouvert, l'eau, circulant dans la canalisation qui l'alimente, acquiert
une certaine vitesse en fonction du débit et du diamètre du tuyau. Si le robinet,
brutalement fermé, interrompt instantanément le débit du liquide, la force vive de
celui-ci - en d'autres termes, son élan - provoque un choc, le coup de bélier, d'autant
plus brutal que la masse d'eau intéressée est plus grande et que sa vitesse est plus
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élevée. En effet, l'énergie de l'impact croît en proportion directe de la masse du liquide
et comme le carré de la vitesse.
Cette constatation du coup de bélier est non seulement bruyante et désagréable par sa
soudaineté, mais elle a encore les effets néfastes d'un coup de marteau sur la longévité
de l'installation.
Pour réduire, voire éliminer les coups de bélier, on peut appliquer un ensemble de
prescriptions que nous résumons ci-dessous :
3.3- trépidation
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4. LES APPAREILS SANITAIRES3
4.1. La baignoire
Grand récipient alimenté en eau courante et destiné aux bains. Plusieurs matériaux sont
employés : la fonte émaillée, l'acier émaillé et l'acrylique. Ce dernier, constitué de
résines de synthèse renforcées par des fibres de verre est le plus utilisé. Il existe
plusieurs formes de baignoires : rectangulaires (ordinaires, baignoires sabot) ou en
angle
4.2. La baignoire de
balnéothérapie :
Récipient à fond plat aux rebords peu élevés destiné aux douches. Le receveur peut être
en céramique (grès émaillé), en acrylique et plus rarement en acier émaillé ou en fonte
Mis en place dans l'épaisseur de la chape de pose du revêtement de soi. Une fois posé,
il affleure ce dernier et évite l'effet de marche pour entrer et sortir de la douche
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4.3.4. Le pare-douche ou écran de douche :
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4.4. L’évier :
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« L'évier à poser » : destiné à être mis en place sur un meuble.
4.6. Le lavabo
Alimenté en eau courante et destiné à la toilette. Le
lavabo peut être en grés émaillé, en porcelaine vitrifiée,
en résine de synthèse. Suivant leur forme et leur mode
de fixation, on distingue :
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deux pied en bois ou en céramique. « Le lave-mains : petit lavabo installé dans les
toilettes souvent alimenté par un seul robinet d'eau froide
4.6.3. La vasque
4.7. Le bidet :
Appareil sanitaire à cuvette allongé destiné aux ablutions intimes. Les bidets se
caractérisent par leur mode de fixation. On distingue les bidets à poser (sur pied), les
bidets suspendus et les bidets escamotables.
Appelé aussi W-C à siège, ÏÏ-C à l'anglaise ou cuvette de W-C : appareil sanitaire en grés
émaillé ou en porcelaine, alimenté en eau et destiné à recueillir les déjections humaines
et à les évacuer à l'égout. Un WC à poser comprend habituellement une cuvette à
évacuation verticale ou horizontale, un réservoir d'eau attenant et un abattant
composé d'une lunette et d'un couvercle. Il existe des modèles de W-C à cuvette
suspendue dont le réservoir est caché à l'intérieur d'une double cloison ou encastré
dans un bâti support prévu à cet effet.
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5. LE MECANISME DE CHASSE D'EAU :
Un corps central immergé cylindrique dont l'extrémité inférieure est fixée sur l'orifice
d'évacuation du réservoir et dont la partie supérieure est équipée d'une tirette ou d'un
bouton poussoir.
Un robinet qui alimente le réservoir en eau et dont la fermeture est commandée par
un flotteur relié par un bras métallique au robinet. Certains mécanismes dits à «
économie d'eau » possèdent un double bouton poussoir permettant de délivrer deux
volumes d'eau.
6.1. Le robinet :
Terme général utilisé pour désigner les robinets qui délivrent de l'eau à leur extrémité.
De nos jours, s'emploie plus fréquemment pour nommer le robinet de service que l'on
trouve souvent à l'extérieur de l'habitation, sur un balcon ou une terrasse. Ce robinet
est souvent équipé d'un raccord de nez permettant de le relier à un tuyau souple
d'arrosage.
Robinet installé sur une canalisation et destiné à interrompre la circulation de l'eau dans
la canalisation.
Petit robinet situé au point le plus bas d'une canalisation et servante vidanger son
contenu.
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6.1.3. Le robinet mélangeur ou mélangeur :
Appareil composé de deux robinets (l'un pour l'eau chaude et l'autre pour l'eau froide)
regroupés dans un corps unique et reliés à une même sortie (bec, flexible de douche...).
La température et le débit sont réglés manuellement par action sur les deux robinets.
Presque tous les mélangeurs sont munis de disques en céramique (voir ci-dessous).
(Fig. 14.38) : robinet dont la commande unique (levier ou poignée), manœuvrable dans
deux directions, latéralement et en profondeur, assure à la fois le réglage du débit et
de la température. Les mitigeurs sont équipés d'une cartouche contenant deux disques
en céramique superposés : le disque inférieur est fixe, solidaire du corps du robinet,
tandis que le disque supérieur est mobile, relié au levier de
commande. Les deux disques dont les surfaces en contact sont parfaitement lisses sont
munis d'orifices excentrés au travers desquels l'eau circule.
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En déplaçant le levier, on modifie les positions relatives des orifices, en laissant passer
plus ou moins d'eau chaude ou d'eau froide.
Pièce arrondie et percée de petits trous, vissée à l'extrémité d'un tuyau de douche. Elle
peut être fixe ou articulée. De nos jours, la pomme de douche traditionnelle est
remplacée par une douchette reliée à un flexible.
6.3. La douchette :
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6.5. Le trop-plein :
6.6. Le vidage :
Dispositif fixé sur l'appareil sanitaire (lavabo, baignoire, bidet) permettant l'évacuation
de l'eau.
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CHAPITRE 2 : EVACUATION DES EAUX USEES 5
5 Cahier 2 : Techno eaux usées, Les installations techniques dans les bâtiments.
Institut supérieur d'architecture st Luc Rue d’Irlande 57,B -1060 Bruxelles, septembre 2005
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2. LES COMPOSANTS D’UN SYSTEME D’EVACUATION
Les eaux usées domestiques doivent être rejetées dans l'égout public s'il
existe. C'est soit :
a). un égout public unitaire:
égout souterrain qui permet l'évacuation des eaux usées et des eaux
pluviales.
b). un égout public séparatif:
les eaux usées et les eaux pluviales sont évacuées dans deux égouts
souterrains séparés.
c). un égout public global:
permet l'évacuation des eaux usées et pluviales sans traitement
préalable.
d). un égout public partiel:
l'évacuation des eaux usées et pluviales y est permise après leur
traitement.
2.1.2. En l'absence d'un égout public.
L'autorisation doit être sollicitée pour déverser les eaux, après leur
traitement dans une eau de surface, une voie artificielle d'évacuation d'eaux
pluviales ou dans le sol.
En République démocratique du Congo, les eaux vannes sont directement
conduites dans une fosse septique, tandis que les eaux usées sont évacuées
dans un puits perdu.
Il y a :
- les colonnes d'eaux pluviales (descentes)
- les colonnes d'eaux fécales (chutes)
- les colonnes d'eaux ménagères (décharges)
- les colonnes d'évacuation mixtes (chutes uniques) -
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les colonnes à ventilation primaire uniquement
- les colonnes à ventilation secondaire
à ventilation secondaire directe de la colonne
à ventilation secondaire terminale
3.3. les canalisations verticales : faisant suite aux collecteurs, là aussi il existe ;
a) les descentes d'eaux ménagères. Elles reçoivent les décharges d'éviers
lavabos, douches, baignoires, bidets, urinoirs.
b) les chutes desservent uniquement les WC
c) les chutes uniques : association de 2 premières.
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3.5. le branchement d'égouts : qui sont des galeries souterraines accessibles reliant
l'égout public aux diverses propriétés.
Chaque immeuble doit avoir un branchement d'égout particulier qui va du mur
de face de l'immeuble à l'égout public auquel il se raccorde le long du piédroit.
Ce branchement d'égout particulier doit être muré du côté de l'égout public.
C'est à l'intérieur que l'on dispose le tuyau d'évacuation générale de
l'immeuble ainsi que le plus souvent les conduites d'arrivée d'eau avec leurs
compteurs.
3.6. le relèvement des eaux usées : dans le cas général, l'évacuation des eaux usées
se fait par gravité grâce à la pente donnée à la canalisation depuis les appareils
jusqu'à l'égout. Il existe pourtant des cas où le point bas du circuit d'évacuation
se trouve au-dessous de l'égout. On est alors obligé de monter les eaux usées
du point bas à l'égout. Il existe pour cela différents procédés :
- relèvement par air comprimé commandé à main
- par aéro-éjecteur
- par éjecteurs à vapeur ; on utilise la pression de la vapeur pour aspirer les eaux
usées.
Si l'égout ne reçoit pas les eaux vannes, celles-ci doivent être envoyées soit
dans des fosses fixes qu'il faut vidanger périodiquement, soit dans des fosses
septiques dont les effluents peuvent après filtration être reçus par l'égout
public.
4.1-ventilation primaire
Les tuyaux de chute des eaux vannes et les descentes des eaux usées sont en
communication constante avec les égouts publics. Ces tuyaux doivent être prolongés
dans leur diamètre jusqu'à l'air libre au-dessus de la toiture. C'est ce qu'on appelle la
ventilation primaire ; obligatoire pour toutes les installations afin de permettre le bon
fonctionnement des différents siphons des appareils sanitaires.
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4.2-ventilation secondaire
La ventilation secondaire est assurée par une canalisation placée entre le siphon de
garde de l'appareil sanitaire et le tuyau de chute. Ce dispositif s'impose pour tous les
appareils autres que les WC lorsqu'ils sont raccordés sur une chute unique évacuant les
eaux vannes et tes eaux usées. Il est surtout utilisé dans les vidanges collectives.
- évacuer le plus vite, et dans les meilleures conditions possibles, les eaux usées
;
- limiter les variations de pressions dans les tuyauteries, afin de conserver une
garde d'eau maximale dans les coupe-air. On peut la conserver en adaptant le
diamètre ;
- limiter au maximum les sources de bruits propres à l'évacuation (Gargouilles,
etc..,
- éviter l'accumulation de résidus dans les tuyauteries par une mise en œuvre
adéquate (pente)
Pour permettre de déterminer les diamètres des tuyauteries d'évacuation, il faut tenir
compte des données suivantes :
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- le nombre et le type des appareils sanitaires
- le débit individuel des appareils sanitaires
- le type d'immeuble :
Appartements
Bureaux
Hôtels
Hôpitaux
Écoles
Laboratoires / industries
- la technique d'évacuation choisie (avec ou sans ventilation secondaire et ou
anti siphonage des coupe-airs)
- le parcours (rectiligne ou dévié) des tuyauteries d'évacuation
- La hauteur de l'immeuble
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fonctionnent pas tous en même temps, il faut tenir compte par tronçon, d'une certaine
simultanéité de fonctionnement.
Dp = Débit probable
Dt = Débit total
Exemple :
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c) Debit total = 12 enviers x 1, 00 l/s = 12 l/s
30 lavabo x 0, 50 l/s = 15 l/s
10 bidets x 0, 50 l/s = 5 l/s
30 douches x 0, 50 l/s = 15 l/s
82 appareils = 47 l/s
Ces différences entre débits probables sont fonction du type de bâtiments et trouvent
une explication logique étant donné que :
Par exemple : le lever et les soins de santé se situant pour tout l'établissement
à la même heure pratiquement. La probabilité est donc plus grande d'avoir un
nombre élevé d'appareils en fonctionnement simultanément. La simultanéité
sera également plus importante pour une école puisqu'il faut tenir compte des
interruptions de cours ou de récréations.
6.-EQUIPEMENT SANITAIRES6
Un regard de visite est ouvrage qui permet de visiter et de curer les canalisations et
d’en assurer l’évacuation jusqu’à la fosse septique ou au puis perdu. Il est mieux de
placer les regards ce visite à proximité ou au pied d’une chutes des Eaux Usées et Eaux
6 PAUL DEQUEKER - KANENEN MUDIMU BADU PAUL DEQUEKER, ARCHITECTURE TROPICALE, théorie et
mise en pratique en Afrique tropicale humide. Centre des recherches pédagogiques, Kinshasa, 1992
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Vannes. La distance entre deux regards ne doit pas dépasser 6m dans une section
droite.
Un bac à graisse est un ouvrage en maçonnerie installé en amont d’un puis perdu et/ou
d’une fosse septique afin de recueillir les graisses des eaux provenant par de la cuisine.
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l’acheminement des eaux clarifiées après le processus de rétention des matières solides
ainsi que leur digestion anaérobie.
La fosse septique permet le traitement préliminaire des eaux usées domestiques.
Quand on parle de fosse septique, il faut distinguer la fosse septique « eaux vannes »
de la fosse septique « toutes eaux ».
L’installation a une fonction non seulement physique (en retenant les matières solides
grâce aux lois de la gravité) mais aussi biologique (en digérant une partie des matières
polluantes).
La fosse septique permet au final la décantation des eaux usées et amorce la
décomposition de leurs composants organiques.
La fosse septique « eaux vannes » accueille les eaux provenant des toilettes.
La fosse septique « toutes eaux » reçoit l’ensemble des eaux domestiques polluées
(c’est-à-dire à la fois les eaux vannes et les eaux ménagères).
A l’arrivée des eaux dans la fosse, les excrétions sont désagrégées sous l’action des
microbes anaérobiques (microbes se développant à l’abri de l’air) contenu dans les
déjections mêmes. Cette désagrégation se fait sans l’intervention d’agents extérieurs ni
produits chimiques.
Pendant le séjour dans la fosse, les matières organiques solides sont attaquées par les
anaérobies qui leur empruntent l’oxygène nécessaire à leur existence, sont ainsi
désagrégées et liquéfiées. La fosse septique doit recevoir 10 à 20 litres d’eau par usager
chaque jour pour assurer son bon fonctionnement.
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De la première chambre, les eaux liquéfiées passent dans la seconde chambre par un
trop-plein, celle-ci est ventilée par un tuyau d’aspiration d’air et sont ensuite filtrées
lentement sur des lits bactériens (troisième chambre) avant d’être évacuées vers le puis
perdu.
Dans le jargon technique, le puits perdu est aussi appelé « puits perdant » ; cette
différence de terminologie pourrait être accordée au fait qu’un puits est dit « perdu »
lorsqu’on considère qu’il est complètement enfui dans le sol. Cette appellation est donc
relative à son emplacement, par contre, le puits est dit « perdant » lorsqu’on fait
allusion à son fonctionnement étant donné que son rôle est de perdre les eaux dans le
sol.
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6.6. Citerne d’eau
Une citerne est un ouvrage dans lequel on recueille et on réserve l’eau pluviale ou l’eau
d’adduction au niveau du sol ou au sous-sol.
Le château d’eau est un ouvrage surélevé qui permet de stocker l’eau potable et de la
redistribuer par gravitation sous l’effet de la pression vers les robinets de puisage.
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DEUXIEME PARTIE : ELECTRICITE, ECLAIRAGE
CHAPITRE 1 : ELECTRICITE 7
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1.2. Montage en série
Chacune ayant une résistance de 100 ohms,
elles vont engendrer une résistance totale
de 400 ohms, si elles sont placées en série.
Le courant qui va les traverser sera de :
U = I x R = 0, 55 x 100 = 55 volts.
1 = 30,25 Watts
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P = U x I x cosᵠ = 220 x 2,2 x 1= 484 Watts
C'est pour cela que tous les équipements électriques du bâtiment sont placés en
parallèle.
Dans les circuits à courant continu, l'expression de la puissance électrique est très
simple :
Puissance = Tension x Courant
P=UxI
1 Watt = 1 volt x 1 ampère
Exemple :
Une machine à café qui demande 3 ampères sous 220 volts développe une puissance
de :
P = U x I = 220 x 3 = 660 Watts.
Sa consommation énergétique, si elle chauffe en continu durant 2 heures, sera de :
660 x 2 = 1320 Wh = 1,32 kWh
Dans les circuits a courant alternatif, le calcul est un peu plus complexe. En alternatif, il
existe trois types de récepteur : des résistances, des inductances, des condensateurs.
Or, seule la résistance va effectivement développer de la puissance !
On pourrait comparer cette situation à celle d'un ressort qui doit être tendu par une
force oblique : la composante perpendiculaire au chemin de déplacement "F" ne
produit aucun effet, aucun travail. Et pourtant, la force est bien réelle !
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Lorsque qu'une installation appelle 10 ampères au réseau, il ne faudra considérer dans
ce courant que la composante qui est en phase avec la tension, qui agit en
synchronisme avec le réseau : on parle de composante active ou de courant actif. C'est
ce courant qui va développer de la puissance, encore appelée puissance "active".
P = U x I x cosᵠ
Où "ᵠ" (ou "phi") est le déphasage du courant par rapport à la tension.
Exemple :
Une lampe fluorescente est alimentée sous 220 volts alternatifs. Un courant total de
0,3 ampère est mesuré. La lampe comporte un récepteur résistif, le tube lumineux,
et un récepteur inductif, le ballast.
P = U x I x cos phi
P = 220 x 0,3 x cos 60°
P = 220 x 0,3 x 1/2
P = 33 Watts
C'est la puissance "active" développée par la lampe.
Le facteur "cos phi" s'appelle "facteur de puissance". Il est indiqué sur la plaquette
électrique de la plupart des machines électriques.
1.5. Transformateurs
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D'une manière simplifiée, un transformateur est composé d'un noyau magnétique
(acier doux au silicium) sur lequel sont disposés deux enroulements en cuivre :
l'enroulement branché sur la source d'énergie est le "primaire" et l'enroulement
branché vers les récepteurs est le "secondaire".
Les deux enroulements ont un nombre de spires (tours) différents : le plus grand est
l'enroulement "haute tension (HT)" et le plus petit, l'enroulement "basse tension(BT)
Transformateur monophasé
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Exemple : un transfo de 460 kVa (= kilo-Volts-Ampères !), tension primaire de 20 kV et
tension secondaire de 230 V. Il s'agit d'un transfo qui admet 23 Ampères max au primaire
et 2000 A max au secondaire. S'il est raccordé à une charge purement résistive, il délivrera
460 kW.
On distingue les schémas multifilaires et les schémas mono ou unifilaire d'une même
installation :
40
41
Voici un exemple de schéma unifilaire de distribution d’une installation domestique :
42
Les indications devront correspondre avec celles reprises sur la vue en plan du
bâtiment :
Schéma de position des éléments.
43
2. LES INSTALLATIONS DITES "COURANTS FORTS" 8
1 - Centrale électrique
2 - Transformateur élévateur
3 - Ligne THT (Très Haute Tension)
4 - Transformateur abaisseur
5 - Réseau de distribution 11 kV
6 - Poste de transformation d'un client "Haute Tension" (cabine propre)
7 - Poste de transformation de distribution publique
8 - Réseau de distribution "Basse Tension"
Le raccordement d'un bâtiment peut être envisagé de multiples façons, mais le plus
courant est le raccordement TT : le fil Neutre est raccordé à la Terre dans la cabine et
les masses de l'installation sont raccordées sur la Terre du bâtiment par l'intermédiaire
de conducteurs (vert-jaune) dits de protection (PE).
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Sur le site, on rencontrera successivement
Dans le bâtiment, différents supports achemineront les câbles vers les récepteurs :
45
(1) (2) (3) (4)
Dans les bâtiments pouvant recevoir du Public, des équipements doivent permettre
d'alimenter temporairement certains équipements (éclairage et informatique,
principalement) en cas de panne de la tension du réseau. Il existera donc une
installation indépendante, comportant ses propres tableaux de distribution à partir
desquels ils reprennent les parties d'installation secourues en cas de panne. Dans un
hôpital, ce réseau peut être très développé (salle d'opération, salle de réanimation, …!
En voici un exemple :
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Suivant la vitesse de reprise de la charge lors de la coupure, on aura :
47
une microcoupure (acceptable pour l'éclairage mais pas pour les
ordinateurs…).
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CHAPITRE 2 : ECLAIRAGE
INTRODUCTION
La sensation de confort est une synthèse de nombreux éléments, tels que le confort
thermique, le confort acoustiques, la qualité de l’air et la qualité lumineuse des espaces.
Cette dernière provient de l’adéquation entre l’activité définie d’un local, la quantité de
lumière, et la qualité de cette lumière : sa couleur, sa variabilité, les contrastes plus ou
moins fort qu’elle crée, etc. 9
Dans ce cours, nous n’allons pas « mesurer le confort », mais nous donnerons des
indications sur comment maximiser la quantité la lumière naturelle et éviter les
phénomènes tels que l’éblouissement.
Pour le concepteur, la plus grande difficulté sera de s’assurer que son projet offre un
niveau d’éclairement naturel suffisant pour une période maximale au cours de l’année.
Deux notions théoriques définissent scientifiquement la quantité de lumière :
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1. APERÇU GENERALE
1.1. OBJECTIFS
Lorsque la lumière visible du soleil est interceptée par une paroi translucide comme par
exemple une feuille de verre, une première partie de la lumière est réfléchie vers
l'extérieur, une seconde partie est absorbée par les matériaux, et une troisième partie
est transmise à l'intérieur.
Un double vitrage basse émissivité offre une transmission lumineuse d’environ 75%, ou
0,75, tandis qu’un simple vitrage peut avoir une transmission lumineuse de 90%. Les
vitrages spéciaux colorés ou avec un effet miroir parfois utilisés pour les bureaux ont
une transmission
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lumineuse qui peut descendre jusqu’à 0,3. De tels vitrages sont choisis pour leur
capacité à réduire le passage du rayonnement thermique du soleil, limitant ainsi les
surchauffes en périodes chaudes. Il est cependant préférable de choisir des vitrages
clairs, pour augmenter la quantité de lumière naturelle, et de les équiper de protections
solaires types auvents, brise-soleil, etc.
Si l’on craint, avec un vitrage clair, un éblouissement inconfortable ou des reflets sur les
écrans d’ordinateurs dans des locaux tertiaires, on équipera la fenêtre d’équipements
type stores intérieurs.
Lors d’un projet d’architecture, tant en construction qu’en rénovation, si l’on souhaite
avoir une idée de l’ambiance lumineuse, il faut soit réaliser une simulation
informatique, soit construire une maquette. La simulation implique l’achat et
l’apprentissage de logiciels spécifiques. Il est donc nécessaire de passer par un bureau
d’étude spécialisé. La construction d’une maquette est par contre à la portée de tout
bureau d’architecture. Cependant, pour qu’elle soit représentative, il est nécessaire de
suivre certaines règles de construction, notamment pour éviter les « fuites lumineuses
» aux jonctions, ou pour choisir les bons matériaux. Il existe un guide pour la
construction de maquettes adaptées à l’étude de la lumière naturelle.
Idéalement dans les pièces de vie, à occupation prolongée, d’un logement (chambre,
salon, cuisine, bureau), le facteur lumière du jour recherché sera supérieur à 2%. La
qualité de l’éclairage sera considérée comme satisfaisante pour un FLJ (facteur lumière
du jour) supérieur à 1%. En deçà de 0,5 % il est considéré que la zone n’est pas
correctement éclairée naturellement.
51
3 % < FLJ < 5 % Très bon
5 % < FLJ Excellent
L’éclairement est plus souvent utilisé pour décrire une installation d’éclairage artificiel.
Nous reprenons néanmoins ici des valeurs guides. Lorsque le niveau d’éclairement
diminue, les détails des objets et les textes en petits caractères seront plus difficiles à
distinguer.
Un éclairement trop important est également inconfortable.
52
1.3. ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX ET ECONOMIQUES
Le coût de l’éclairage artificiel des locaux peut être important surtout si aucune
réflexion n’est faite autour de l’éclairage naturel.
Par exemple, un local de bureau de 20m² dans lequel un éclairage artificiel « efficace »
est allumé en continu (2000 heures par an) consommera environ 416 kWh/an (126 kg
de CO2 par an). Cette consommation sera doublée pour une installation de « qualité
moyenne ».
Le coût financier de l’éclairage artificiel dans ce bureau est relativement élevé.
Dans les logements, on insistera essentiellement sur la bonne gestion par les occupants
: n’oubliez pas d’éteindre la lumière en quittant la pièce. Le choix d’ampoules
économiques est également très rentable.
53
D’autre part, la lumière naturelle est un élément fondamental intervenant dans la
composition architecturale. Elle sert à la définition des espaces (séparation intérieur-
extérieur, liaison ou séparation de volumes, etc.), des formes, des matériaux et des
couleurs.
.
La fenêtre joue un rôle social important de l'extérieur également. La fenêtre en tant
que telle permet une communication vers l'extérieur. Placer du vitrage réfléchissant ou
occulter les ouvertures via des volets entraîne un sentiment d'insécurité dans la rue et
d'appauvrissement de la qualité de vie en ville.
1.5. ARBITRAGE
Superficie vitrée
Économie d’énergie et confort thermique :
Pour offrir un bon compromis entre pertes thermiques et qualité de l’éclairage naturel,
la surface nette éclairante d’une pièce de vie sera comprise entre 20% et 25 % de la
superficie du local avec des fenêtres idéalement positionnées (fenêtres situées le plus
haut possible sans allèges vitrées qui n’influencent pas la qualité de l’éclairage naturel
et dommageables du point de vue thermique)
Niveau d’éclairement
Relation au monde extérieur
Les allèges vitrées sont inutiles du point de vue de l’éclairement et augmentent les
déperditions thermiques. Cependant ces allèges permettent des vues vers les paysages
extérieurs. Une allège basse peut représenter un compromis intéressant.
Eclairage naturel
Compacité du bâtiment : Un bon éclairement naturel implique des profondeurs de
locaux limitées, ce qui est contraire aux démarches d’économie d’énergie. On peut
considérer qu’une pièce est correctement éclairée jusqu’à une profondeur :
54
Profondeur cuisines < 2,5 x (hLi - 0,8) où hLi est la hauteur du linteau par rapport au sol
[m] ;
Eclairage naturel
Intimité
Des rideaux, stores ou voiles sont indispensables pour assurer l’intimité de la pièce et
limiter le risque d’éblouissement. Mais ceux-ci peuvent réduire la transmission de la
lumière. Il est donc essentiel d’intégrer l’emprise de rideaux ou de stores lors du dessin
des ouvertures en façades.
1.6. ENTRETIEN
2. ECLAIRAGE NATUREL
Le droit civil prussien exigeait.il y a 160 ans, que de l'étage inférieur on voit le ciel à
travers la fenêtre. Suivant les prescriptions actuelles, toutes les pièces destinées au
séjour des êtres humains, doivent recevoir la lumière du jour.
Cet éclairage naturel est soumis à des variations quantitatives et qualitatives,
constantes conditionnées par les nuages, la situation géographique, l'orientation et
l'heure du jour.
55
2.1. DIMENSIONS DES FENETRES12
Dans les pièces orientées au nord , l'uniformité est obtenue en plaçant les fenêtres
assez haut, en utilisant des petits bois étroits, en choisissant des murs et des planchers
clairs, avec des grandes fenêtres ,peu profondes et munies de voilages . Cependant, les
voilages diminuent considérablement le rendement lumineux ; il ne faut les employer
que dans le cas d'un éclairage trop intense (lumière du soleil). Les stores à la partie
inférieure sont plus judicieux, car ils ne diminuent l'éclairage que dans le voisinage des
fenêtres où il est généralement trop intense.
Même pour les fenêtres jouissant d'une vue sans aucune obstruction (angle de
construction = 0), la part de l'éclairage n'est prédominante qu'à proximité de la
fenêtre, car la luminosité dans la pièce est déterminée par la réflexion moyen des
surfaces limitant la pièce,
57
La part de l’éclairage indirecte « E » pour un point ne recevant aucune lumière directe
est donnée par la formule ci-après :
La courbe Eind tombe brutalement pour les murs peints avec la couleur noire, elle
tombe moins vite pour les murs colores et reste presque constante pour les murs peints
en blanc. D’où les impératifs du mémorandum d’hygiène de 1949.
a) La distance du bord de vitrage latéral doit être inférieure ou égale à 150 cm. Il
en est de même de la largeur des piliers entre deux bords de fenêtres
contiguës.
Plus la fenêtre est haut placée, plus faible est le rendement lumineux ; mais l'uniformité
est d'autant plus grande, et les points correspondants à l'éclairage horizontal moyen
sont situés plus en arrière. La partie arrière de la pièce peut aussi être utilisée plus
avantageusement, surtout si la lumière éclairant l'arrière de la pièce tombe selon un
angle suffisamment aigu, ce qui n'a pas lieu lorsque les fenêtres sont placées basses. La
meilleure lumière est celle qui tombe selon un angle de 20°, sur la surface du travail.
Un angle plus obtus crée des ombres gênantes et longues. La hauteur du linteau doit
être < 30 cm. Eviter les rideaux jalousies de bois, etc... Qui cachent la partie supérieure
de la fenêtre.
58
2.6. INTENSITE LUMINEUSE
Ces chiffres sont valables pour les emplacements de travail. Si la place de ceux-ci n'est
pas connue, ils valent pour l'éclairage horizontal moyen à 1m au-dessus du plancher
ainsi que pour les verrières au milieu de la pièce et pour les fenêtres latérales au point
dont l'écart perpendiculaire au milieu du mur de la fenêtre est de 2 m. Les intensités
données sont encore valables quand l'éclairage horizontal en plein air est de 3000 lux.
59
2.7. ECLAIRAGE HORIZONTAL EN PLEIN AIR
Eb = Efxx (F'/Fb)
60
Si l'on part des données suivantes : éclairage horizontal en plein air = Ea =3.000 lux,
facteur-fenêtre Sf = 30%, rendement tf = 40%, dimensions des de fenêtres Ff = 1/8 de
la surface du plancher (Sb), alors Eb = Ea x Sf xltfx Ff = 3.000 x 0,3x0,4x1/8 = 45 lux.
Cela suffit pour l'éclairage local concernant les gros travaux, si l'on doit dessiner dans le
local, ce qui nécessite 150 lux. Les dimensions de fenêtres devront être agrandies
d'après la formule ci-après :
EL = Eb = 150 = 0,417 de la surface du plancher. F 7i x E 0,4x900
Le facteur-fenêtre pour les fenêtres sur- cour est plus faible que pour les fenêtres sur
rue à cause des constructions avoisinantes. Il faut tenir compte du rapport entre
l'éloignement du bâtiment opposé et la hauteur (milieu de la fenêtre ou faîtage du toit
de bâtiment opposé) ., soit B/H, rapport entre la longueur de a cour et sa hauteur (si les
côtés de a cour ou les hauteurs sont differentes.il faut faire la moyenne). On pourra
alors à l'aide des tableaux de la figure 32 obtenir immédiatement le facteur-fenêtre
correspondant. Ce tableau est basé sur le cas le plus défavorable, fa fenêtre se trouvant
dans l'angle de la cour.
Si la fenêtre se trouve placée vers le milieu de la cour .on divise la cour en deux parties
par une perpendiculaire sur l'axe de la fenêtre et on calcule le facteur-fenêtre pour
chaque partie séparément. Les deux facteurs-fenêtre additionnés donnent alors le
facteur fenêtre cherché. Le tableau ne tient compte que de la lumière du ciel ; la
réflexion de murs et l'ombre tombant sur le mur contenant la fenêtre ne sont pas pris
en considération, pour ces deux facteurs équivalents dans les conditions normales. En
effet .plus la direction sous laquelle tombe la lumière est voisine de la verticale .plus
l'ombre projetée par le linteau de la fenêtre est petite, et plus grande est la réflexion
du mur opposé qui se trouve nécessairement plus près de la fenêtre considérée.
Lorsque les fenêtres sont particulièrement renforcées dans les murs, le facteur - fenêtre
obtenu à l'aide du tableau 32 et du tableau de la figure 33 doit être réduit. Ce tableau
permet de calculer facilement le coefficient de réduction par lequel on doit multiplier
le facteur - fenêtre correspondant au renforcement considéré.
2.9. REFLEXION
Lorsque les murs opposés à la fenêtre ou encadrant la cour sont peints avec la couleur
claire, la bonification de l'éclairage résultant de la réflexion devient considérable. La
part de la réflexion surpasse parfois surtout aux étages inférieurs, celle de la lumière
tombant directement sur la fenêtre ; parfois le mur réfléchissant est l'unique source
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d'éclairage de la fenêtre. L'intensité de ce courant lumineux peut être également
calculée sous réserve de certaines simplifications. On considère
L’éclairage vertical moyen général des surfaces murales créant la réflexion, leur
puissance moyenne de réflexion et la distance moyenne de ces surfaces à la fenêtre.
Mais comme le mur opposé reçoit non seulement la lumière du ciel, mais aussi la
lumière réfléchie des murs latéraux et opposés et comme les calculs seraient trop
difficiles, on se reporte aux exemples résultants de valeurs pratiques. • D'après les
mesures effectuées par le Dr. FRUHING, le facteur - fenêtre mesuré dans la cour d'un
immeuble à cinq étages (briques émaillées, puissance de réflexion est de 70 %) serait
supérieur de 10 -100 % au facteur calculé en laissant de côté la réflexion. La différence
la plus considérable se trouverait au rez-de-chaussée où la part de la lumière du ciel est
minime, elle de la réflexion du sol (clair) de la cour au contraire est grande.
2.10. ORIENTATION
Exemple : Calcul de l'éclairage horizontal moyen pour une pièce de 30 m2. Une fenêtre
de 2 m de hauteur, 1,50 m de largeur et 50 cm de profondeur donnant sur une cour
encadrée d'immeubles en briques émaillées et à sol clair de 20 m de long. 6 m de large
62
et 10 m de haut. L'axe vertical de la fenêtre éloigné de l'angle de la cour est de 7 m,
l'axe horizontal est de 2 m au-dessus du sol.
3° Part de réflexion évaluée à 80% suivant les rapports indiqués ci-dessus ;
4° Facteur définitif : 9% x 0,78 x 1,8 = 12,6% pour Ea = 3000 lux = 378 Im
5° Eclairage horizontal moyen = Ef xԈ x (Eb/Fb) = 378 x 0,4 x (3/30) = 15,1 lux
6° Si l'on veut un local suffisamment éclairé pour le travail qui exige 40 lux, la fenêtre
devra être agrandie.
Les locaux situés en dessous de la toiture (halls d'usine) peuvent recevoir la lumière du
jour par des lanterneaux. Le facteur.de lumière du jour T en % montre le rapport de
l'éclairement horizontal E, en un point donné de l'intérieur de local à l'éclairement
horizontal simultané à l'extérieur Ea. Donc la formule :
T = Ea x100
E1
63
section moyenne ƛ/2. L'uniformité de T dépend de la distance de Taxe de la bande
lumineuse, de sa largeur et de la hauteur de la pièce.
Plus la hauteur est proche de la distance axiale, plus T est uniforme. Pour toutes les
constructions sans étages, ayant des lanterneaux parallèles à distance régulière.
Le rendement ŋ= T
d/e
3. ECLAIRAGE ARTIFICIEL
La puissance rayonnée émise par une source lumineuse est appelée flux lumineux et
est mesurée en « lumen » (Im).
Si ce flux se projette sur une surface, il règne sur celle-ci un éclairement déterminé,
mesuré en lux (Ix) et l'on a 1 Ix = 1 Im/m2. La luminance par contre, est la mesure de
luminosité d'une surface rayonnant de la lumière, qu'il s'agisse d'une surface émettant
elle-même cette lumière (source secondaire).
La luminance est mesurée dans la source primaire en stilb (sb) et dans les sources
secondaires en Apo stilb (asb).
Il faut autant que possible placer les sources lumineuses hors du champ de vision, éviter
les luminances élevées dans un milieu sombre, habiller les lampes à fluorescence par
des grilles ou du verre dépoli.
64
Selon la répartition de la lumière, on distingue 5 groupes principaux de luminances :
1- Direct
2- Semi-direct
3- Mixte
4- Semi-direct
5- Indirect
TRES FAIBLE 30 60 - -
FAIBLE 60 120 - -
MOYEN 120 120 250 500
ELEVE 250 500 500 1000
TRES ELEVE 600 1000 1000 2000
EXTREMEMENTELEVE - - 4000 4000-8000
65
1. C’est le coefficient moyen d'éclairement, soit dans la pièce entière, soit dans la
zone considérée.
Pour l'établissement des projets d'éclairage intérieur, on a besoins des données ci-après
:
66
Exigences d'éclairage selon la pièce (tableau 111-2).
68
Papeterie et Reliure à la impression à e contrôle et sur
transformatio main et à la la main des cuivre
n du papier machine couleurs
Bureaux Travaux Travaux Travaux
généraux généraux de généraux
de bureau bureau, de bureau
.dessins dessins dessins
techniques techniques technique
s
Tableau III-2 : Classification des pièces et travaux en différentes branches
professionnelles en fonction des impératifs imposés à l'éclairage.
69
Pour les luminaires sans courbes de répartition lumineuse symétrique (avec lampes
fluorescentes), il faut prendre la courbe de la valeur moyenne résultant de la courbe de
répartition lumineuse prise dans l’axe de la lampe et verticalement à celle-ci.
Dans les locaux où l’on travaille, si possible, il faut prévoir éclairage général (l'orienter
suivant les postes de travail). Un éclairage de 100 lux à 2000 lux avec lampes
fluorescentes est rentable.
Il faut éviter les éblouissements, soit directement par la source lumineuse, soit par
réflexion sur le plan de travail.
L'éclairage du poste de travail ainsi que l'éclairage général orienté vers le poste de
travail doivent venir si possible de la gauche, afin d’éviter les ombres gênantes sur le
plan de travail. Plus la lumière est dirigée, plus les ombres sont dures.
70
Pour les lampes à incandescence, la lumière est produite par la chaleur dégagée par
l'effet joule du passage de courant dans un conducteur électrique (température du fil
de tungstène jusqu'à 2500 à 3000°C). En dehors des lampes, tout usage de la série
normale, on dispose d'un grand nombre de types de lampes -pour usages spéciaux.
Les lampes normales de 15 à 200W sont en verre transparent ou dépoli. Outre les
ampoules à incandescence, on utilise de plus en plus les lampes (tubes) fluorescentes,
basse tension dans lesquelles les matériaux fluorescents servent à transformer les
rayonnements. La durée de vie des types normaux est de 7500 heures et leur coefficient
d'efficacité lumineuse est de 3 à 4 fois plus grand que celui des ampoules à
incandescence correspondantes.
Pour des pièces d'habitation, salle des fêtes, magasins, pièces de réception et
restaurants, dans lesquels une bonne restitution des couleurs avec une très grande
partie de rouge est importante, il faut utiliser les couleurs de luxe.
Si l'on veut une restitution semblable à celle de la lumière du jour (industries textiles,
imprimerie, etc...), utiliser les lampes fluorescentes lumière du jour HNT. Pour obtenir
dans ces pièces une impression semblable à celle de la lumière du jour, il est important
d'utiliser de l'éclairage particulièrement élevée.
Pour les effets publicitaires et décoratifs sur les façades et pièces intérieures, utiliser les
tubes fluorescents haute tension raccordés directement jusqu'à 7.500 volts.
72
DOCUMENTS DE REFERENCE
2. Henri Charlent,
Traité pratique de plomberie et d’installation sanitaire,
Garnier, Paris 14e édition, 1980.
3. Marcel Croisé,
Précis d’hydraulique appliquée d’installations sanitaires et tuyauteries en
bâtiment,
CNC, 1980.
4. Recknagel,
Manuel pratique du génie climatique,
PYC, 1985.
5. K. De Cuyper,
Système de conduites de distribution d’eau chaude sanitaire (EcS),
in Sanitaire & Couverture n°119.
6. K. De Cuyper et K. Dinne,
Réduire les risques de maladie du légionnaire
in revue du CSTC, printemps 1997.
8. RENAUD Henri
Branchements : eaux potable & assainissement, Ed. Eyrolles (Paris) juin 2002.
9. GERARD CALVAT
La maison de A a Z, Ed. Alternatives (Paris) octobre 2007.
10. G.TEXLER :
Ascenseurs et monte-charge, notions sur les appareils, leur installation, leur
emploi,
Edit. Eyrolles, Parts 1965
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11. PAUL DEQUEKER - KANENEN MUDIMU BADU PAUL DEQUEKER,
Architecture tropicale, théorie et mise en pratique en Afrique tropicale humide.
Centre des recherches pédagogiques, Kinshasa, 1992
12. MITTAG :
Pratique de la construction des bâtiments, aide-mémoire encyclopédique à
l'usage des ingénieurs, architectes et entrepreneurs, Edit Eyrolles 1958
13. MITTAG :
Détails d'architecture, répertoire des solutions d'utilité pratique pour la
construction, Edit. Eyrolles, 1954
19. Projet RELOSO, Fiche 5 : Assurer le confort visuel dans un logement, Région
Wallonne 2010, Informations sur les types de vitrage :
23. optimiser l’éclairage naturel – juillet 2010, guide pratique pour la construction et
la rénovation durables de petits bâtiments - recommandation pratique css06 –
74