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mécanique
La fragmentation
Introduction
La fragmentation est un terme général signifie la réduction de taille qui peut être appliqué
sans tenir compte du mécanisme de rupture réel impliqué. Donc la comminution est la
première phase de traitement du minerai et consiste en la réduction granulométrique des
matériaux extraits de la mine, à savoir le « minerai tout-venant » (« run of mine » en anglais).
Cette étape va permettre de libérer les minéraux utiles (porteur des métaux valorisables) des
minéraux de la gangue (stérile), de générer des surfaces de grain fraîches, de réduire la taille
des grains afin d’augmenter leur surface spécifique pour améliorer les cinétiques (vitesses) de
transformation des procédés hydrométallurgique et pyrométallurgique. Cette réduction
granulométrique passe par de multiples opérations de concassage puis de broyage avec
l’utilisation de plusieurs types de machine par voie sèche et/ou par voie humide.
Dans ces procédés, la destruction des roches est réalisée par les forces extérieures
mécaniques. La destruction est effectuée principalement, suivant les sections dangereuses
dues aux fissilités, fissurités et aux autres défauts de la structure des roches et se passe grâce
aux déformations élastiques : compression, flexion et cisaillement.
dx
dE=−k n (3.8)
X
Où :
E ; l’énergie spécifique ;
k ; coefficient de proportionnalité
E=K 1 ∆ S ; (3.10)
Où :
S1, S2 : sont des surfaces des particules, correspondent le produit initial et le produit
fragmenté par concassage ou broyage.
La formule suivante peut être obtenue, si on intègre la première formule générale d’énergie,
dans le cas de (n= 2):
E=k 2 (d 1
moyen
−
1
Dmoyen ) (3.11)
Où :
dmoyen; Dmoyen: la dimension moyenne des particules avant et après l’opération de concassage ou
broyage.
L’ inconvénient de la lois de Rittinger résider dans le fait que Rittinger n’a pas tenue
compte de la déformation du matériau ou sa fragmentation . La quantité de surfaces produites
ne peut être proportionnelle au travail nécessaire fournie que si elle est proportionnelle au
produit de la contrainte appliqué par la longueur de déformation.
Pour Kirpitchev et Kick (1874- 1885) l’énergie nécessaire pour la fragmentation d’un
matériau homogène est proportionnelle à la variation du volume des corps au rapport de
réduction on degré de concassage.
Dmoyen
R= (3.12)
dmoyen
E=K K ln ( Dmoyen
dmoyen )
=K K lni ; (3.14)
Ce travail nécessaire pour réduire une tonne de matériau donc est le même pour un
rapport de réduction donné, quelque soit la dimension initiale du matériau cela, c’est
évidement compatible avec la pratique. De plus, le matériau fragmenté n’est pas homogène et
la fragmentation dépond alors de ses caractéristiques structurelles (fissures, dislocation.)
E=K B
(√ 1
−
1
d 80 √ D80
:) (3.15)
Ou bien :
W =W i
( 10 10
−
d 80 D 80 )
=10 W i
1
(−
1
d 80 D80 ) (16)
W =10 W i
( 1
−
1
√ d 80 √ D80 )
; (17)
Où :
d80 ; D80 – dimensions des mailles de crible par lesquelles passe 80 % du matériau avant et
après le concassage en microns
L'expérience montre que ces formules sont valables pour les limites suivantes:
D max
i= ;
d max
Mais cette méthode n’est pas juste parce que le morceau maximal peut être endommagé.
D moyen
i= ;
d moyen
C’est –à-dire d’après le morceau moyen ; pour cela il faut faire l’analyse de tamisage
pour le produit initial et concassé, déterminer le rendement et le diamètre moyen de
chaque class de grosseur :
D moyen=
∑ γi Di
∑γ
d moyen=
∑ γi di
∑γ
3) D’après les paramètres du concasseur
S’il n’y a pas de crible on peut utiliser la formule suivante :
0.85 β
i=
S
Où :
β Largeur de l’ouverture de chargement d’un concasseur ;
S Fente de déchargement d’un concasseur.
D 80
i=
d 80
Où :
D80 : dimension des ouvertures carrées de tamis à travers lequel passe 80% de
matériau initial.
d 80 : dimension des ouvertures carrés de tamis à travers lequel passe 80% de
matériau concassé A propos pour le processus de broyage il faut utiliser la formule
suivante :
D 95
i= ;
d 95
Pour déterminer les valeurs D80 et d80, il est nécessaire de tracer deux courbes
montrent le rendement cumulé de le classe refusée pour le produit initial et concassé.
Figure 2.3. Détermination des D80 et d80
Comme le concassage est effectué par étapes, le concassage peut être divisé en étapes
primaire, secondaire, tertiaire et quaternaire en fonction de la taille des particules. D’une
manière générale, les concasseurs peuvent être classés en cinq groupes, en fonction de la taille
du produit concassé.
Ils se divisent en deux classes cinématiques principales: concasseurs à simple effet (à double
bielle) (fig.4-2.a) et ceux à double effet (à simple bielle) (fig.4-2.b).
a) Concasseurs à mâchoires à simple effet (Single toggle jaw crusher):
Le principe de fonctionnement des concasseurs à simple effet consiste en ce que l'on
introduit le matériau dans cet appareil du haut dans l'espace formé par les mâchoires fixe et
mobile revêtues par les plaques d'usure en acier de manganèse et par les plaques latérales en
même matériau. Le concassage se produit périodiquement à la suite d'écrasement des
morceaux de matériau lors du rapprochement de la mâchoire mobile de la mâchoire fixe. Lors
du recul de la mâchoire mobile de celle-là fixe s'effectue le déchargement du produit concassé
figure 4.2. (b).
La mise en marche du concasseur est assurée par un moteur électrique à l'aide d'une
transmission trapézoïdale. La poulie est fixée sur l'arbre excentrique dont l'extrémité opposée
est munie par un volant destiné à accumuler l'énergie cinétique lors de la marche à vide de la
mâchoire mobile.
Ces concasseurs sont appliqués pour les matériaux non-abrasifs. Leurs avantages résident
dans leur simplicité de la construction, petits gabarits et petit poids.
est utilisé pour le concassage des minerais relativement non abrasifs et pour une production
d’une grande quantité de particules fines [carrière, cimenterie].
Leur construction est la même pour les broyeurs à boulets, la différence entre eux
réside dans la construction de la grille et la forme des plaques de revêtement (due au corps
broyants utilisés).
En qualité de corps broyants : dans les broyeurs à galets, on utilise soit des blocs du
concassage moyen dont leur grosseur est entre (20- 120 mm), soit des galets miniers. La
vitesse de rotation optimale du tambour dont le degré de remplissage (45- 50 %) est de 75-
85 % de la vitesse critique (régime en cataracte). L’utilisation des galets à densité 3g/cm 3, à la
place des boulets à densité 7,8 g/cm3 provoque la diminution de la productivité du broyeur à
la moitié et provoque l’augmentation de la consommation d’énergie. Toutes ces pertes sont
compensées par la négligence des boulets, l’obtention d’un produit fini de haute qualité et
l’augmentation des indices technologiques du procédé de broyage grâce à la libération
parfaite des minéraux utiles lors du broyage.
Leur construction est la même que les autres broyeurs, la seule différence principale
est leur grand diamètre (11 – 13 m) et leur petite longueur (0.5 à 0.3 de diamètre). Le grand
diamètre de ces broyeurs assure la force de choc nécessaire de bloques et augmente la
productivité spécifique du broyeur. Les broyeurs à auto-réduction peuvent
remplacer 2 à 3 stades (étages) de concassage et (1 à 2) étages de broyage, augmentant par
conséquent, la production du travail et diminuant les dépenses du métal (les boulets et le
revêtement), améliorant la découverture (libération) des stériles et augmentent les indices
technologiques du traitement.
Régime sec : la vitesse optimale de rotation du tambour 85-95 % de la vitesse critique lors
d’un degré de remplissage 35-42 % de volume.
à vitesse de rotation lente (marche dite «en cascade») ne dépassant pas 50-70% de la
vitesse critique (voir la notion sur cela placée ci-après). Dans ce cas on n'obtient que le
broyage par écrasement avec la trituration car la chute des corps broyants n’existe pas ;
figure 4.10a;
La vitesse de marche en cascade d’un broyeur :
à vitesse de rotation normale (marche dite en cataractes) dont la valeur est égale à 80-
90% de la vitesse critique; ce type de marche est plus répandu. Ici le broyage se fait par chocs
des corps broyants grâce à leur chute, et par écrasement avec la trituration (figure 4. 10c);
La vitesse de rotation du tambour du broyeur élevée égale
G=mg
R≈ D
Ou:
1. Le criblage
2. Mode de criblage
Suivant le but de criblage on distingue les modes suivants :
5. Appareils de criblage
Les différents appareils sont toujours caractérisés par la taille des ouvertures
comme les tamis de laboratoire. Leur performance est déterminée à l’aide de
deux paramètres : la capacité et l’efficacité. La capacité est définie par la gamme
de débits de matériel qu’un appareil est en mesure de traiter. Pour sa part,
l’efficacité correspond au degré de perfection de la séparation. Une efficacité de
100% est traduite par l’absence de particules de taille inférieure aux ouvertures
de la surface de tamisage parmi le matériel retenu sur la surface en question. La
capacité et l’efficacité ont des comportements inverses, c’est-à-dire qu’une
capacité très élevée entraîne une efficacité faible et vice versa.
Parmi les nombreux équipements de tamisage, les quatre appareils les plus
fréquemment employés sont les grizzlys, les trommels, les tamis vibrants et les
tamis giratoires.
5.1. Les grizzlys
Les trommels sont recommandés pour des tailles de séparation qui varient entre
6 mm et 55 mm et le tamisage peut être effectué à sec ou humide (Wills, 1988).
Ce sont des appareils peu dispendieux et robustes mais leur capacité est faible.
Elle se situe aux environs de 0,6 tn (1 tn = 2000 lbs) par pieds carrés de surface
de tamisage par jour. (un facteur doit s'appliquer en fonction de la finesse de
l’ouverture pour le tamisage à sec et aux environs de 1,0 pour le tamisage
humide (Taggart, 1945)). De plus, ils ont tendance à colmater facilement, ce qui
explique leur efficacité moyenne.
Figure V.5.2 – Equipement de tamisage : trommel ( source ; Richards et locke, 1940)
Ces équipements servent à séparer des particules dont la taille varie entre 250
µm et 25 cm, qu’elles soient sous forme de pulpe ou sèches. Leur efficacité et
leur capacité sont élevées. La capacité se situe entre 10 et 15 tn (1 tn = 2000 lbs)
par pieds carrés de surface de tamisage par 24 heures par mm d’ouverture
(Taggart, 1945). Par contre, la capacité diminue grandement vers 250 µm (Kelly
et Spottishwood, 1982).
Les tamis giratoiresLes tamis giratoires sont composés d’une surface de
tamisage de forme circulaire qui est animée d’un mouvement giratoire
horizontal et d’un mouvement vibratoire vertical. Le système complet est
généralement constitué de trois surfaces de tamisage empilées verticalement en
ordre décroissant de grosseur des ouvertures. L’ensemble repose sur une base à
ressorts et le mouvement vibratoire est transmis grâce à un poids excentrique qui
est fixé au moteur. Les tamis giratoires peuvent être alimenté avec du matériel
sur le tamis du haut est retiré tandis que celui qui passe le tamis tombe sur le
tamis inférieur. Un exemple de cet appareil est présenté à la figure V.5.4.
6. Conditions d’application
Les sections précédentes ont fait état des tailles de particules en fonction de
l’utilisation des appareils qui ont été décrits. Le tableau suivant résume ces
conditions d’application en détaillant l’efficacité et la capacité de chaque
appareil.
7. Influence de l'humidité de matériau à cribler
L'humidité du matériau à cribler joue un rôle important dans le procédé de
criblage et surtout pour les tamis à petites mailles. L'humidité extérieure (l'eau
couvrant la surface des particules par un mince film) provoque une cohésion des
particules fines et le colmatage des mailles de tamis. Au fur et à mesure de
l'augmentation de l'humidité l'efficacité de criblage tombe. Si le criblage humide
est indésirable à cause de la technologie de traitement postérieure, on sèche le
matériau à cribler en appliquant, par exemple, soit les séchoirs spéciaux, soit les
cribles avec le chauffage électrique des tamis.
8. Efficacité de criblage
On appelle efficacité de criblage le rapport du poids de tamisât au poids de la
même tranche granulométrique dans le produit initial.
Examinant une opération de criblage séparant les matériaux en deux produit les
refus et les passants, dont Q1, Q2, Q3 sont respectivement les débits de
l’alimentation les passés et les refus. α, β et θ sont respectivement la tranche fine
dans l’alimentation, les passants et les refus.
En qualité de tranche granulométrique fine, on prend le matériau, dont la
grosseur est inférieure à l’ouverture de maille de crible, dans ce cas β = 100%.
Q2 β Q2 4
E= 100 %=¿ E= 10 (1)
Q1 α Q1 α
4
α −θ 10
En fin E=
100−θ α
9. Courbe de partage
On appelle courbe de partage relative à une opération de séparation
granulométrique la courbe obtenue en en portant :
Une séparation parfaite représenté par la ligne verte, une courbe de partage
constitué d’une droite verticale. Une séparation industrielle courante est
représentée par la courbe en forme S plus en moins incliné, plus le S de cette
courbe il rapproche d’une verticale meilleur est le résultat.
11.Coefficient d’imperfection
C’est le rapport de l’écart probable moyen (epm = demi différence entre les
abscisses des points ordonnée 75 et 25 de la courbe de partage) a la maille
théorique de coupure.
D75−D25
I=
D50
12.Paramètres du crible
Fg Fg
Fg
Ff
Ff