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Université Echahid Cheikh Larbi Tebessi-Tébessa

Institut des Mines


Département d’Exploitation Minière et Géo technologie

Semestre 6 -2024

Cours
L’Aérage et Ventilation des Mines
Destiné aux Etudiants
Licence 3-Exp-Min

05

Chapitre 5
–Lois d’Ecoulement de l’Air dans la Mine.
Notions des Pertes et Charges de Résistance
Introduction
III. Aérage naturel.
IV. Mode d’aérage.
V. Schémas d’aérage.

Présenté par : Mr : Debbouz.M

Cours d’Aérage et Ventilation des Mines Destiné aux Etudiants-Licence 3 EXP-MIN

Chapitre V –Lois d’Ecoulement de l’Air


Introduction

L'aérodynamique est une branche de la dynamique des fluides qui porte principalement
sur la compréhension et l'analyse des écoulements d'air, ainsi qu'éventuellement sur
leurs effets sur des éléments solides qu’ils environnent.

Caractéristiques d'un fluide


En mouvement, un fluide comme l'air par exemple est caractérisé par 7 grandeurs :
- ρ : masse volumique
- P : pression
- T : température
- : compressibilité
- Vχ : vitesse
- Pd : pression dynamique
- μ : viscosité dynamique

Masse volumique ρ
La masse volumique est la masse par unité de volume. Elle s'exprime donc en kg/m3 et
varie avec l'altitude.
Pression P
La pression est la force exercée sur une surface unité perpendiculairement à cette
surface. Elle s'exprime en N/m2 ou en Pascal Pa et est très petite. On utilise donc
couramment le bar qui vaut 105 Pa.
Température T
La température s'exprime en degrés et n'a pas de dimensions. On utilise deux
échelles : l'échelle Celsius °C et l'échelle kelvin °K.
Compressibilité χ
La compressibilité rend compte du fait que la masse volumique varie lorsque la
pression varie. Elle est le rapport entre une variation d'effet (différence de ρ) et une
variation de cause (différence de P )
Vitesse V
La vitesse est bien sûr, la distance parcourue par unité de temps. Elle s'exprime
en m/s mais on peut également utiliser le nœud Kt.

Pression dynamique Pd
La pression dynamique caractérise l'énergie cinétique d'un fluide.

Viscosité dynamique μ
Dans un fluide réel les molécules ne se comportent pas indépendamment les unes
des autres, il existe des forces intermoléculaires. Plus ces forces sont importantes
plus le fluide est visqueux.
En aérodynamique, on n'utilise jamais directement la viscosité, mais un coefficient
sans dimension: le Nombre de Reynolds Re.
L'air constituant l'atmosphère
L'air est le mélange de gaz constituant l'atmosphère de la Terre.
L'air est un fluide compressible, c'est à dire que sa masse volumique ρ varie. Il est
capable de s'écouler et de changer de forme.
La masse volumique (en kg/m3) est fonction de la pression, de la température et du
taux d'humidité.
Pour de l'air sec sous pression atmosphérique normale :
- on prend généralement 1,293 kg/m3 à 0 °C et 1,204 kg/m3 à 20 °C.

La pression qui est définie par une force par unité́ de surface, s'exprime en
pascal Pa.
La pression de l'air diminue avec l'altitude.Environ 101300 Pa soit 1013 hPa ou
29,92 inHg au niveau de la mer.

La température s'exprime soit en degrés Celsius (C) soit en Kelvin (K). Elle
diminue avec l'altitude.

La densité est le rapport entre la masse volumique à un niveau donné et la masse


volumique standard au niveau de la mer.
D'autres grandeurs sont utiles telles que la viscosité́ (dans les considérations de
trainée) et l'humidité́ (relative et absolue) en particulier dans la partie météorologie

Écoulements :
Débits et Vitesses.
Les Débits
Normalement les débits d’air devraient être mesurés en mètre cube par seconde
[m3/s], mais en France l’habitude s’est prise (dans notre secteur) de les exprimer en
mètre cube par heure [m3/h]. La relation que nous utiliserons par la suite est la
suivante :
[m3/s] = [m3/h] / 3600.

* Les autres expressions du débit d’air


Il est fréquent que les débits soient exprimés différemment, les autres expressions
utilisées, ainsi que les symboles que nous adoptons, sont les suivants.
. débit horaire [m3/h] : qh
. débit (de référence) [m3/s] : qv (= qh / 3600)
. débit-masse [kg/s] : q (= ρ .qv), ρ étant la masse volumique de l’air [kg/m3].
A ces grandeurs il faut ajouter le débit normé.
* Le débit normé
Il est courant, en France, d’utiliser ce que nous appelons le débit normé. C’est le
débit qu’aurait l’air en cause si sa masse volumique était ramenée à 1,20 [kg/m3].
Si l’air possède la masse volumique ρ,
avec les conventions françaises, le débit normé qN [m3/h] vaut :

qN = (ρ / 1,20) . qh

ρ [kg/m3] étant la masse volumique réelle de l’air, et qh le débit horaire réel [m 3/h].
Les Vitesses

La majorité des écoulements d’air sont turbulents, en ce sens que la vitesse oscille
en permanence.
Dans ce cas ce qu’on appelle vitesse de l’air w [m/s] est la moyenne dans le
temps.
La plupart du temps ce qu’on appelle la vitesse de l’air est en fait sa moyenne
dans le temps en un point donné.
Lorsque l’air s’écoule dans un conduit, en dehors même du phénomène dessous.
Dans ce cas, et par convention la vitesse moyenne w [m/s] dans le conduit est la
valeur définie par la relation suivante,

w = qv/A
3
qv : étant le débit [m /s]
A[m2] : étant la section du conduit
Expression de la résistance de l'air

La résistance de l'air est proportionnelle à la surface présentée perpendiculairement à


l'écoulement, au carré de la vitesse de l'écoulement, à la masse volumique de l'air et
à la forme du corps.
Nous pouvons donc écrire que :

R = K.ρ.V2 .S
Avec :

- R : résistance de l'air exprimée en Newton


- K : coefficient qui tient compte de la forme du corps et de son état de surface
- ρ : masse volumique de l'air exprimée en kg.m-3
- V : vitesse exprimée en ms-1
- S : exprimée en m2 surface présentée perpendiculairement à l'écoulement.
Nombre de Reynolds

Osborne Reynolds ingénieur anglais spécialiste de l'hydrodynamique a mis en


évidence un nombre sans dimension caractéristique de la nature de l'écoulement d'un
fluide (1883) : le nombre de Reynolds.
Ce nombre qui porte son nom est le rapport entre les forces d'inertie des molécules
du fluide, et les forces de viscosité de ce fluide.

La valeur de Re dépend des dimensions du corps (longueur ou corde), de la vitesse


de déplacement (V) et de la viscosité cinématique du fluide (ν).

L'intérêt initial de ce nombre sans dimension était de pouvoir comparer l'écoulement


de différents fluides dans différentes configurations géométriques.
Re est généralement très faible dans les milieux denses et visqueux, et plus élevé
dans les milieux fluides et peu denses.
En aéronautique Re est généralement exprimé en millions (106).

Re = V . L / ν = ρ . V.L / µ

- V = vitesse du point considéré en m/s


- l = abscisse du point considéré en m
- ν = viscosité cinématique.
Avec:
ν = µ / ρ , en m2/s.

- ρ masse volumique du fluide.


- μ viscosité dynamique du fluide.

Différents écoulements
On appelle Ecoulement le déplacement de l'air par rapport à un objet. On distingue
trois grands types d'écoulement.
Ecoulement laminaire
Les particules d'air glissent parfaitement les unes sur les autres sans échanges de
particules entre elles. Elles suivent un mouvement rectiligne et parallèle.

Écoulement turbulent
Les particules d'air ont des trajectoires quasiment parallèles entre elles, mais qui ne
sont plus rectilignes, tout en se déplaçant globalement dans le même sens à la même
vitesse.

Écoulement tourbillonnaire
L'écoulement est très désordonné, les particules se mélangent et ne suivent ni une
trajectoire rectiligne ni parallèle, et certaines particules peuvent remonter le courant
et former ainsi des tourbillons.
Régimes d’écoulement - Nombre de Reynolds

Les expériences réalisées par Reynolds en 1883 lors de l'écoulement d'un liquide dans
une conduite cylindrique rectiligne dans laquelle arrive également un filet de liquide
coloré, ont montré l'existence de deux régimes d'écoulement : régime laminaire et
régime turbulent :

- Régime laminaire :
Si les filets fluides sont des lignes régulières, sensiblement parallèles entre elles,
l’écoulement est dit laminaire.
-Régime turbulent :
Si les filets fluides s’enchevêtrent, s’enroulent sur eux-mêmes, l’écoulement est dit
turbulent.
Des études plus fines ont montré qu’il existe encore une subdivision entre :
1. les écoulements turbulents lisses
2. les écoulements turbulents rugueux.
La limite entre ces différents types d’écoulements est évidemment difficile à
appréhender.
En utilisant divers fluides à viscosités différentes, en faisant varier le débit et le
diamètre de la canalisation, Reynolds a montré que le paramètre qui permettait de
déterminer si l'écoulement est laminaire ou turbulent est un nombre sans dimension
appelé nombre de Reynolds donné par l’expression suivante:

Re = V .d / ν

où :
- Re : Nombre de Reynolds :
- V : Vitesse moyenne d’écoulement à travers la section considérée en (m/s)
- d : Diamètre de la conduite ou largeur de la veine fluide en (m).
- ν: Viscosité cinématique du fluide, .m2/S

Résultats empirique à titre indicatif :

Si Re  2000 l’écoulement est laminaire.


Si Re  2000 l’écoulement est turbulent.
-Lisse si 2000  Re  100.000
-Rugueux si Re  100.000

Une mine souterraine est un lieu confiné où l’air ambiant est vicié par l’utilisation
d’engins à moteur diesel qui rejettent des gaz dangereux et nocifs (monoxyde et dioxyde
de carbone, oxydes d’azote), les sautages d’explosifs, la présence naturelle de radon
(rayonnements ionisants) et le dégagement de méthane (grisou des mines de charbon).

Une bonne ventilation est donc indispensable pour fournir de l’air frais aux lieux de
travail (galeries, chantiers, ateliers) et garantir la santé et la sécurité du personnel.
Cet « aérage » interagit fortement avec la production. C’est aussi un poste très
énergivore (de l’ordre de 100 GWh/an) qui peut absorber 50 % de la consommation
énergétique totale de la mine.

Débit d'air

Pour déterminer la quantité d'air qui doit être amenée dans une galerie en cours de
percement ou dans un cul-de-sac, il faut tenir compte d'un certain nombre de facteurs.

Il s'agit non seulement, en effet, d'alimenter les travailleurs en air frais et d'évacuer
les poussières produites au cours de la foration et des autres opérations, mais encore de
chasser les fumées, les poussières ainsi que les gaz dégagés par les tirs et, le cas
échéant, d'abaisser la température ou d'évacuer les gaz naturels qui proviennent des
couches voisines.

Le débit d'air devrait être calculé à raison d'environ 175 1/s par mètre carré de section
de la galerie.

Lorsque l'on s'attend à une forte production de poussières, par suite de la mécanisation
des opérations de chargement ou pour toute autre raison, ce débit devrait être augmenté,
comme il devrait l'être aussi lorsque de gros dégagements de gaz sont à craindre ou que
la température du massif est élevée.

Dans des cas où la chaleur était particulièrement intense, le débit d'air a parfois dû être
porté au-delà de 7501/s par mètre carré de section du front.

Les chiffres donnés ici doivent être considérés comme se rapportant au débit mesuré
à la sortie de la canalisation d'amenée d'air, au front, débit inférieur à celui du
ventilateur, et qui dépend de la qualité du montage des canars et, partant, du rendement
de la canalisation.

Sur les chantiers autres que les galeries ou les avancements qui ne sont pas
traversés de part en part par le courant d'aérage, le débit d'air qui doit être assuré par
l'installation d'aérage secondaire dépend de la nature du travail exécuté et des conditions
qui règnent sur les lieux.

Pour le déterminer, on retiendra que l'air devrait avoir une vitesse minimale de 12 à
15 m/mn. Dans certains cas, l'installation d'un ventilateur peut se révéler nécessaire.

Très souvent, toutefois, les problèmes d'aérage de ce genre peuvent être résolus grâce
à la judicieuse utilisation de toiles et de portes d'aérage.

Calcul de la ventilation des excavations en cul de sac.

Lors de creusement des excavations horizontales, le schéma de ventilation soufflante


avec l’utilisation des ventilateurs axiaux sont les plus répandus.
Le calcul de ventilation selon le facteur des travaux de tir dans ce cas se fait dans
l’ordre suivant :

On détermine la quantité d’air Q qui est nécessaire pour aérer le chantier de


creusement selon la formule suivante :

Q= (2.25 x Sn  60 xTv) x 3  (Qexp x b x L x K  Sn xP) ; M3/S

Sn Section nette de l’excavation en m2


Qexpl ; quantité totale de l’explosif réelle en kg
b le dégagement de gaz lors du tir de 1 kg d’explosif pour les roches on admet 40
litres / kg
L longueur de l’excavation en cul de sac en m
K le coefficient tenant compte de degré d’inondation de l’excavation, pour les roches
sèches K = 0.8 et humides K = 06
P le coefficient des pertes d’après un tableau

La température

a) La Température des terrains et de l’air

On constate en dehors de tous travaux, que la température des terrains croit avec la
profondeur.
On appelle gradient géothermique l’accroissement moyen de la profondeur qui
entraîne une augmentation de la température de 1°C, le degré géothermique est une
caractéristique des terrains, il diffère d’une mine à l’autre.
Les règlements de la sécurité industrielle exigent que la température de l’air de la
mine ne dépasse pas 26°C.

Quantité d’air nécessaire pour aérer une mine souterraine

Pour déterminer la quantité d’air nécessaire fournie à la mine, on doit tenir compte
des facteurs suivant :

a) Suivant la quantité de dégagement de gaz (comme CH4, CO2)

q
Q = ------- ; m3 /minutes (1)
P x 4,14

Où :
q - quantité de gaz total dégagé dans la mine au cours de 24 heures, en m3 ;
P - teneur en gaz tolérée dans le courant d’air entrant dans la mine, en %.
b) Suivant le plus grand nombre de personnes susceptible de se trouvent en
même temps dans le fond de la mine

Q=kx n;m 3
/minutes, (2)

Où :
k- est la norme de la quantité d’air nécessaire pour un travailleur
(k = 6 m3 /minutes) ;
n- le plus grand nombre de personnes qui se trouvent en même temps dans les ouvrages
miniers souterrains.

c) D’après l’extraction journalière moyenne

Q = q x A jour x K ; m3 /minute. (3)

Où :
q - norme d’air en fonction de la catégorie de la mine pour le gaz, en m3 / t
Ajour - l’extraction journalière moyenne, en m3 ;
K – coefficient tenant compte de la norme régulière de l’extraction journalière (k =
1,05-1,15).

d) D’après la consommation de l’explosif :

Q = 12.5 x Axb / t;m 3


/ minute, (4)

Où :
A- consommation de l’explosif, en kg ;
b- volume de CO théorique qui se forme au cours de l’explosion de 1 kg d’explosif,
en litre (il se forme 40 L suivant le règlement de la sécurité industrielle) ;
t – temps d’aération, en minutes (ne dépasse pas 30 minutes).

On considère que la teneur tolérée en CO dans le courant d’air sortant de la mine après
le tir est égale à 0,008 %.
e) Les engins diesel

La quantité d’air nécessaire est calculée à partir de la formule suivante :

Q=p.g ;(m3 /min), (5)

Ou :
P : Le nombre total des engins diesel.
g : La norme de consommation d’aérage par un engin,
pour 1CV : g = 5 m3 /min.

Le débit est la quantité de matière (exprimée par une masse ou un volume) qui passe à
chaque unité de temps à travers cette section.

Si on choisi d’exprimer la quantité de matière, alors on parlera de débit massique.


Sion choisi un volume on parlera de débit volumique.
On notera qm le débit massique et qv le débit volumique.

Si une masse m de fluide traverse la section de passage pendant un intervalle de temps


t, on pourra calculer le débit massique qm :

qm = m / t , [kg/s]

Si un volume V franchit la section de passage pendant l’intervalle de temps t, on


calculera le débit volumique qv de la manière suivante :

qv = Vv / t , [m3/s]

2) Relation entre débit massique et débit volumique

Il existe une relation entre masse et volume :

On obtient la relation entre le débit massique et le débit volumique :

ρ=m/V  m=ρxV

qm = m / t

En remplaçant m , on aura
qm = ρ x V / t
qm = qv x ρ

3) Relation entre débit et vitesse


qV = S x w ; [m3/s]

qm = S x w x ρ ; [kg / s]

S en m2 et w en m/s

Particularité de l’air

L’air est fluide compressible, sa masse volumique varie fortement avec la température
et l'humidité de l'air. C'est pourquoi, il n'est pas possible de considérer le débit
volumique constant.

Si le fluide est compressible, on a :

w1 = S2 / S1 x ρ2 / ρ1 x w2
Vitesse de l'air et débit d'air

Du point de vue de la lutte contre les poussières, l'aérage a pour fonction, on l'a vu,
d'entraîner les poussières en suspension dans l'air ou tout au moins d'en abaisser la
concentration.
Pour qu'il soit efficace, il ne faut pas que la vitesse de l'air tombe au-dessous d'une
certaine limite. Dans quelques pays, la vitesse minimale est fixée à 0,25 m/s.
En pratique, toutefois, des vitesses beaucoup plus élevées sont nécessaires dans les
zones de production intense.

Pour la vitesse de l'air dans les tailles, les chiffres qui conviennent devraient être
choisis d'après les conditions d'empoussièrement, de température et d'humidité
observées dans chaque cas.

Quant à la quantité d'air qui doit être fournie à la mine, elle dépend, d'une part de
l'étendue des chantiers et du volume du travail en cours, d'autre part de la nature du
gisement.
Elle doit être calculée de façon que l'air conserve, dans tous les quartiers entre
lesquels il est réparti, la vitesse voulue.

Dans différents pays, le minimum est fixé par les règlements miniers à des chiffres
qui vont de 0,85 à 6 m3 /mn par homme.

En pratique, toutefois, ces chiffres sont habituellement largement dépassés.

Vitesse de l'air et concentration des poussières


On peut démontrer pratiquement l'efficacité de l'aérage, du point de vue de
l'abaissement de la concentration des poussières en suspension dans l'air, pour
différentes vitesses du courant d'aérage.
Si la vitesse de l'air passe d'une valeur comprise entre 0 et 0,5 m/s à une valeur
double, la concentration des poussières baisse de moitié.
Si la vitesse de l'air s'accroît encore, l'abaissement de la concentration des poussières
devient moins sensible, car l'air commence alors à soulever une certaine quantité de
poussières déposées.

Enfin, si la vitesse de l'air dépasse 2 m/s, la quantité totale de poussières en


suspension dans l'air risque d'augmenter.

Du point de vue de la lutte contre les poussières, la vitesse optimale de l'air dépend de
facteurs tels que la composition et la nature des poussières, le sens dans lequel
s’effectue le transport des produits (par rapport au sens du courant d'aérage) et la nature
des travaux en cours.
Dans les mines de charbon, les vitesses de plus de 2,5 m/s ne sont pas
recommandées. Dans les autres mines, la vitesse de l'air pourra être éventuellement
supérieure.
Comme la vitesse minimale, la vitesse maximale de l'air devrait être fixée compte
tenu des conditions qui règnent sur place.

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