Vous êtes sur la page 1sur 5

2019-20_L2_S4_MDF-8_M.MELIANI Z.

e201920l23@gmail.com
(AVANT LE NOMBRE 23 ON A LA LETTRE l MINUSCULE)

3.CINEMATIQUE DES FLUIDES (2ème partie)

3.3. CONCEPTS DE BASE : DEFINITIONS :


3.3.1. LIGNES DE COURANT (STREAMLINES) :
Dans un volume fluide en mouvement, on peut tracer à chaque instant le vecteur vitesse instantané

V ( r⃗ , t ) en tout point. Un ensemble de ces vecteurs vitesse peut etre relié par une courbe quji est leur
tangente en chacun de ces points : c’est une ligne de courant. Dans le volume on peut définir beaucoup
de lignes de courant.
Une ligne de courant est ‘’chaine’’ de particules fluides différentes.
Une ligne de courant ne peut pas etre obsrvée directement sauf dans le cas d’un écoulement
stationnaire (qui ne dépend pas du temps).
Equation mathématique :
Considérons un élément de longueur infinitésimal sur une ligne de courant:

dr =dx i⃗ + dy ⃗j + dz ⃗k et ⃗ V
dr // ⃗
Dans le cas simple d’un mouvement à deux dimensions x et y, nous pouvons voir facilement que les
dr dx dy
triangles rectangulaires (dx, dy, dr) et (Vx , Vx , V) sont semblables, donc : = =
V Vx V y

On généralise à trois dimensions :


dr dx dy dz
= = =
V Vx V y V z

Résolutuin des équations :


Cette résolution doit conduire aux équations des lignes de courbes sous la forme : f(x,y) = 0 ou f(x,y,z) =
0 ou encore dans d’autres systémes de coordonnées.
Dans certains cas simples, ces équations sont résolues analytiquement mais dans la plupart des cas la
résolution ne peut etre que numérique.
Dans les calculs, des constantes d’intégration peuvent etre choisies de manière que la famille des
courbes obtenues restent dans le cadre du volume.
Example :
On considère un mouvement fluide à deux dimensions (x,y). Le mouvement est stationnaire (ne
dépends pas du temps) zt le fluide est incompressible.
On étudie ce mouvement dans la zone :
1
x(0.0 … 5.6) , y(-1.0 … +5.6) .
Les composantes de la vitesse s’écrivent :
Vx = 0.5 + 0.8 x
Vy = 1.5 - 0.8 y
On veut déterminer les équations des lignes de courant.
On peut écrire facilement :

dy V y 1.5−0.8 y dy dx
= = → =
dx V x 0.5+0.8 x 1.5−0.8 y 0.5+0.8 x

dy dx C
→∫ =∫ → y(x) = +1.8875
1. 5−0 .8 y 0 .5+ 0. 8 x 0.8(0.5+ 0.8 x )
C est une constante d’intégration qui sera choisie de manière à tracer plusieurs lignes de courant.
Les tracés des lignes de courant et des vecteurs vitesse sont représentés ci-dessous :

3.3.2. TUBES DE COURANT (TUBELINES) :


Un tube de courant est formé par un faisceau de lignes de courant proches en mouvement d’ensemble,
comme un cable est un faisceau de fils.

2
Un vecteur vitesse est toujours parallèle à une ligne de courant et donc un tube de courant ne pas
croiser une ligne de courant et aussi les particules fluides à l’intérieur du tube de courant ne peuvent en
sortir sinon leur vecteur vitesse croiserait la frontière du tube.
Un tube de courant peut converger ou diverger et les vitesses sur les lignes de courant vont évoluer à
l’inverse du diamètre du tube.
Le flux en entier est alors considéré comme un ensemble tubes de courant. Dans in régime non
stationnaire ces tubes change à chaque instant.
3.3.3. TRAJECTOIRES (PATHLINES) :
Contrairement aux lignes de courant, la trajectoire n’est pas un concept instantané mais est lié à un
intervalle de temps fini.
Expérimetalement on peut observer des trajectoires en injectant des particules fines et de trés faible
densité, de couleur vive ou brillantes dans le volume fluide.
Sur une photo à long temps d’exposition, les trajectoires sont représentées par l’enchainement des
positions visibles colorées ou brillantes de ces marqueurs.
Sur la figure ci-dessous, un réservoir d’eau est traversé par des vagues (ondes transversales comme à la
surface de la mer).
On voit très clairement que les trajectoires sont locales et de forme elliptiques : les particules fluides ne
se déplacent pas sur de longues distances mais chacune tourne autour d’une position locale.

3.4. CLASSIFICATION DES REGIMES D’ECOULEMENT :


Le comportement des fluides en mouvement peut etre très divers. Il existe plusieurs manières de
classer les flux des fluides, pour simplifier leurs étude : ces formes de classification se basent sur les
propriétés physiques de ces mouvements.
3.4.1. ECOULEMENTS VISQUEUX ET PARFAIT (NON VISQUEUX) :
Lorsque deux filets fluides voisisins circulents à des vitesses différentes, le filet le plus lent à tendance à ralentir le
filer le plus rapide et vice versa. Cette résistance interne est liée à la propriété de viscosité du fluide. Au niveau
microscopique, elle est due aux forces de cohesion électriques intermolécaires pour les flquides et aux collisions
interméculaires dans les gazs.

Tous les fluides sont visqueux mais à des degrés divers selon leurs propriétés locales et actuelles.

Généralement on observe de larges zones qui sonr loin d’une surface solide dans lesquelles la viscosité est très
négligeable devant les forczs d’inertie et de pression : ces zones sont considérées comme non visqueuses et le
fluide est parfait.
Dans les zones très proches d’une surfaxe solide : les forces de résistance inrerne augmentent
considérablement et influence beaucoup sur le comportement du fluide ; il s’agit de zones visqueuses.

3
Dans ce cas, on tient compte des forces de résistance liées à la viscosité dans la dynamique du
mouvement.
L’eau est supposé généralement (mais pas toujours) comme étant un fluide parfait.
3.4.2. ECOULEMENTS INTERNE ET EXTERNE :
Le mouvement d’un fluide peut etre interne et dans ce cas tout le volume fluide est limité par une surface solide
du contenanr (tuben pipe, reservoir,…).Les forces de resistance visqueuses agissent alors sur toute cette surface
est influent sur le regime d’écoulement de tout le fluide.

Dans un second cas, le régime d’écoulement est externe : seule une partie de la surface du volume fluide est en
contact avec une surface solide. Des pertes d’énergie conséquentes apparaissent dans un volume d’épaisseur
négligeable au voisinage.Cette zone est visqueuse alors que la très grande partie restante ne l’est pas.

3.4.3. ECOULEMENTS COMPRESSIBLE ET IMCOMPRESSIBLE :


Un flyude est considéré comme incompréssible lorsque sa masse voùimique varie gtrés faiblement durant son
moubement : ll s’agit donc d’un étar aooroximé.
Dans ce cadre, un fluide liquide est généralement incompressible contrairement aux fluides gazeux : par exemple : un
volume d’eau doit subir une pression supplémentaire de plus de 200 atmosphères (210 Atm plus exactement) pour voir sa
masse volumique varier de 1% alors qu’il suffit pour un volume d’air atmosphérique au niveau de la mer (pAtm) pour obtenir
la même variation, un excédent de pression de 0.01Atm.

3.4.3.1. NOMVRE DE MACH :


Dans le cas de mouvements fluides à grande vitesse ou encore le mouvement d’objet animé de grandes vitesses (aeronef,
fusée, …) dans l’air, on détermine le regime d’écoulement à partir du nombre de Mach (Ma ou M ). Ce nombre est un nombre
adimensionnel (sans dimensions) qui s’écrit :

Vitesse de l ' objet V


Ma = =
Vitesse du son C
La vitesse du son est sa vitesse dans les conditions thermodynamiques (pression et température ) actuels.

2 CP
On sait que : C = ¿ = γ¿
CV
Les paramètres p et T sont liés à l’altitude z de l’objet étudié dans l’atmosphère.

Si on considère l’atmosphère comme un gaz parfait, on a alors la relation :

p = ρ R T → C = ( γ R T )1/2

Un fluide est considéré comme incompressible si sa masse volumique varie au plus de 5% durant le mouvement étudié.

Dans ce cas on obtient :

Ma < 0.3 : Ecoulement subsonique

Sinon :

Ma = 1.0 : Ecoulement sonique

Ma > 1.0 : Ecoulement supersonique

Ma >> 1.0 : Ecoulement hypersonique

En fonction de l’altitude le nombre de Mach varie puisque la température varie : un avion qui vole à Mach 1.2
(supersonique) à une certaine altitude se retrouve à voler Mach 0.95 à une autre altitude (vol subsonique) o% la température
est plus basse.

4
3.4.4. ECOULEMENTS LAMINAIRE ET TURBULENT :
Dans un écoulement LAMINAIRE, le mouvement d’ensemble du volume fluide peut etre représenté comme un
ensemble de couches de fluide voisines les unes des autres et ayant des mouvements parallèles avec des vitesses
paralléles. La viscosité est moyenne.

Le profil des vitesses dans une section transversale par rapport à la direction générale du fluide est parabolique
aver des vitesses nulles au contact des parois et maximale sur l’axe central du profil.

Dans le cas d’un régime TURBULENT,au contraire le mouvement du fluide est chaotique : le vecteur virzssz varie
en direction et en module d’un point à l’autre et d’un INSTANT A L’AUTRE. La viscosité est faible sauf dans la
couche lomote ( zones très proches de la paroi) où elle est très forte.

Le profil des vitesses tracé à partir valeurs moyennes des vitesses sur les points de la section : il a une forme
ressemblant mais plus aplati que dans le cas laminaire.

En régime transitionnel ( ou critique ), le mouvement du fluide fluctue entre les caractéristiques phyqiques des
deux régimes précédents.

3.4.4.1. NOMBRE DE REYNOLDS :


Le type de régime actuel est déterminé par la valeur du nombre sans dimensions de Reynolds Re
3.4.5. ECOULEMENTS NON FORCE ET FORCES :
3.4.6. ECOULEMENTS STATIONNAIRE ET NON STATIONNAIRE :
3.4.7. ECOULEMENTS UNIFORME ET NON UNIFORME :

Vous aimerez peut-être aussi