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Maths Spe MP Fiches
Maths Spe MP Fiches
: Définition. : Résultat de cours. : Résultat pratique. : Astuce. : Démarche. : Exemple classique. : Attention. : Information
k=0
I DÉAUX D ’ UN ANNEAU COMMUTATIF A LGÈBRES
Groupes des unités
Idéal Algèbre
Soit (A, +, ⇥) un anneau. U (A) l’ensemble des éléments inversibles muni de
⇥ est un groupe appelé groupe des inversibles. On appelle idéal d’un anneau commutatif A tout sous-groupe additif I de A Soit un corps commutatif K et un ensemble A muni de deux lois de composi-
tion interne +, ⇥ et d’une loi de composition externe ".". On dit que (A, +, ⇥, .)
vérifiant la propriété d’absorption : 8(a, b) 2 A ⇥ I, ab 2 I
est une algèbre sur K si et seulement si :
Corps 1. (A, +, .) est un K-espace vectoriel;
(K, +, ⇥) est corps si, et seulement, si : Propriété
2. (A, +, ⇥) est un anneau ;
• (K, +, ⇥) est un anneau commutatif; Soit I un idéal de A. Alors I = A () 1A 2 I () U(A) \ I 6= ;
3. 8x, y 2 A, 8↵ 2 K, ↵.(x ⇥ y) = (↵.x) ⇥ y = x ⇥ (↵.y)
• U (K) = K⇤ = K \ {0} Les seuls idéaux d’un corps K sont K et {0}.
• On dit que u 2 L(E) est diagonalisable s’il existe une base B de E telle Propriété caractéristique
que MB (u) est diagonale.
P OLYNÔME CARACTÉRISTIQUE • On dit que A 2 Mn (K) est diagonalisable si elle est semblable à une
• u est nilpotent () u est trigonalisable avec Sp(u) = {0}
E est de dimension finie matrice diagonale. • A est nilpotente () est trigonalisable avec Sp(A) = {0}
Définition A est nilpotente ssi elle est semblable à une matrice triangulairs sup stricte
Propriété
• Le polynôme caractéristique de A est A = det (XIn A).
Si A est diagonalisable et = P 1 AP , alors les valeurs propres sont les
• Le polynôme caractéristique de u est u = det (XIdE u). éléments de la diagonale de et la multiplicité de chacune est son nombre D ÉCOMPOSITION SPÉCTRALE
d’occurence dans cette diagonale.
Endomorphisme induit Les vecteurs colonnes de P sont des vecteurs propres de A Décomposition spéctrale
Si F est stable par u , alors uF | u . Si u est diagonalisable où E est de dim finie, avec Sp(u) = { i , i 2 [[1, k]]}.
Propriétés caractéristiques Mk
Spectre et polynôme caractéristique Soit Sp (u) = { 1, · · · , k }. Les affirmations suivantes sont équivalentes. Pour i 2 [[1, k]], on pose pi la projection de E sur E i (u) ( de direction Ej ).
Sp (u) = { 2 K , u ( ) = 0} = Rac ( u) l’ensemble des racines de u
j=1
1. u est diagonalisable. j6=i
Alors
Coefficients du polynôme caractéristique 2. E possède une base de vecteurs propres de u;
k k
X
Soit A 2 Mn (K), alors A est un polynôme unitaire, de degré n et M
3. E = E i; 1. u = i pi
n i=1
A = Xn tr(A)Xn 1
+ · · · + ( 1) det(A) i=1
k
X k
X
c’est-à-dire an = 1, an = tr(A) et a0 = ( 1)n det A 4. dim(E i ) = n;
1 2. 8P 2 K[X], P (u) = P ( i )pi
i=1
i=1
5. u est scindé et 8i 2 [[1, k]], dim E i = mi .
Ordre de multiplicité 6. ⇡u est scindé à racines simples.
La multiplicité d’une racine de u est appelée l’ordre de multiplicité de , et
ona: elle est noté m( ).
7. u annule un polynôme scindé à racines simples. C ONTACT I NFORMATION
1 6 dim E (u) 6 m ( ) En particulier si u est scindé à racines simples, alors u est diagonalisable. Web www.elamdaoui.com
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N ORMES ET SUITES
: Définition. : Résultat de cours. : Résultat pratique. : Astuce. : Démarche. : Exemple classique. : Attention. : Information
Soit N1 et N2 deux normes sur E. Alors les assertions suivantes sont équiva- ` est unique, appelé la limite de la suite (un )n2N , et on note ` = lim un ou
lentes un ! `. Propriété
n!+1
• Toute suite convergente est une suite de Cauchy.
Une suite non convergente est dite divergente.
1. N1 ⇠ N2 • Toute suite de Cauchy est bornée.
⇢ ⇢ • Toute suite de Cauchy qui admet une valeur d’adhérence est conver-
2.
N1 (x)
et
N2 (x)
sont majorés.
Domination
/x 2 E \ {0} /x 2 E \ {0} gente.
N2 (x) N1 (x) Soit (un ) une suite de E et ` 2 E. Alors la suite (un ) converge vers ` si, et
seulement, s’il existe une suite réelle et positive (↵n )n convergeant vers 0 et • Une suite de Cauchy possède au plus une valeur d’adhérence.
3. Toute suite d’éléments de E convergente pour une norme converge pour
telle que
l’autre vers la même limite. Espace de Banach
8n 2 N; kun `k 6 ↵n
On appelle espace de Banach tout espace vectoriel normé dont lequel toute
Méthode pratique Convergence et bornitude suite de Cauchy est convergente.
Pour montrer que les deux normes N1 et N2 ne sont pas équivalentes, on
Toute suite convergente est bornée
cherche une suite (xn ) 2 E N telle que
Propriété
N2 (xn ) N2 (xn ) Opérations algébriques Tout espace vectoriel normé de dimension finie est un espace de Banach
lim = +1 ou lim =0 • Si un ! ` 2 E, alors kun k ! k`k;
n!+1 N1 (xn ) n!+1 N1 (xn ) n!+1 n!+1
Théorème de Riesz
• Si ↵n 2 K ! ↵ et un ! ` 2 E alors ↵n .un ! ↵.`; C ONTACT I NFORMATION
• Si un ! ` et vn ! `0 alors un + µvn ! ` + µ`0 ;
Dans un espace vectoriel normé de dimension finie, toutes les normes sont Web www.elamdaoui.com
• Si de plus, E est une algèbre normée, un vn ! ``0 .
équivalentes. Email elamdaoui@gmail.com
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TOPOLOGIE , LIMITES ET CONTINUITÉ
: Définition. : Résultat de cours. : Résultat pratique. : Astuce. : Démarche. : Exemple classique. : Attention. : Information
8x 2 O, 9" > 0, B(a, ") ⇢ O • On dit a est dit adhérent à A si :8r > 0, B(a, r) \ A 6= ?. • On dit que f est continue en a si x!a
lim f (x) = f (a)
• On note A l’ensemble des points adhérents à A. x2A
• On dit que f est continue sur A si elle est continue en chaque point de A.
Propriété • On dit que A est dense dans E si A = E.
1. ; et E sont des ouverts de E. C (A, F ) désigne l’ensemble des fonctions continues de A à valeurs dans F
2. Union quelconque d’ouverts est un ouvert. Caractérisation séquentielle
3. Intersection finie d’ouverts est un ouvert. • a 2 A () 9(an )n 2 A , tq N
an ! a. Caractérisation séquentielle
n!+1
Soit f : A ⇢ E ! F et a 2 A.
Propriété • A = E () 9(an )n 2 AN , tq an !a
n!+1 f est continue en a si, et seulement si, 8(xn ) 2 AN ,
Une boule ouverte est un ouvert.
Propriété xn
n!+1
! a ) f (xn )
n!+1
! f (a)
Ouverts relatifs à une partie Soit A et B deux parties de E.
On appelle ouvert dans A ou relativement à A tout ensemble de la forme A\O
˚
_
Opérations algébriques
où O est un ouvert de E. 1. {A = {A {Å = {A, donc A est un fermé ; • C (A, F ) est un K-espace vectoriel
2. A ⇢ A et A ⇢ B ) A ⇢ B ; • Si F est une algèbre normée, alors C (A, F ) est une K-algèbre
3. A est un fermé et A = A • Si ↵ : A ⇢ E ! K et f : A ⇢ E ! F sont continues alors ↵.f est
I NTÉRIEURS 4. A fermé , A = A; continue.
1
5. A est le plus petit fermé contenant A . • Si ↵ : A ⇢ E ! K est continue et elle ne s’annule pas, alors :A⇢
Définition ↵
E ! K est continue
Soit A une partie de E et a 2 E.
Frontière
On dit que a est intérieur à A si: 9r > 0, tel que B(a, r) ⇢ A Composition
On note Å l’ensemble des points intérieurs à A. Soit A une partie de E. La frontière de A est l’ensemble: Fr (A) = A\Å = A\{Å
La composée de deux fonctions continues est continue
Propriété Propriété
Soit A, B deux parties de E. L IMITE D ’ UNE FONCTION EN UN POINT Soit f : A ⇢ E ! F
(E, k . kE ), (F, k . kF ) et (G, k . kG ) sont des K-espaces vectoriels normés • Si F est un espace produit alors f est continue si, et seulement si, ses
1. Å ⇢ A et A ⇢ B =) Å ⇢ B̊;
˚ fonctions composantes le sont.
2. Å est ouvert et Å = Å; limite d’une fonction en un point • Si F est de dimension finie alors f est continue si, et seulement si, ses
3. A ouvert , A = Å. Soit f : A ⇢ E ! F une application, a 2 A et ` 2 F . fonctions coordonnées dans une base de F le sont.
4. Å est le plus grand ouvert contenu dans A . On dit que f admet pour limite ` en a selon A, lorsque 8" > 0, 9↵ > 0 tel que
kx akE < ↵ et x 2 A, alors kf (x) `kF < ". On note x!a lim f (x) = ` Continuité et densité
Propriété x2A Soit f, g : E ! F deux fonctions continues. Si A est dense dans E et f et g
z }|
˚ { coïncident sur A, alors f et g sont égales.
Soit a 2 E et r > 0, alors Bf (a, r) = B(a, r) Caractérisation séquentielle
lim f (x) = ` si, et seulement si, toute suite (xn )n2N 2 AN qui converge vers a,
x!a
Continuité et topologie
x2A
Soit f : A ⇢ E ! F . Les trois affirmations suivantes sont équivalentes :
la suite (f (xn ))n converge vers `
F ERMÉS 1. f est continue sur A;
Opérations sur les limites 2. l’image réciproque de tout ouvert de F est ouvert de A;
Définition Soient f, g 2 F A , ↵ 2 KE et a adhérent à A telles que: 3. l’image réciproque de tout fermé de F est fermé de A.
On appelle fermé tout ensemble F dont le complémentaire {E F est ouvert. f x!a! `, g x!a ! `0 et ↵ x!a! . Alors
x2A x2A x2A Continuité uniforme
Propriété 1. f + g ! ` + `0 On dit que f : A ⇢ E ! F est uniformément continue si
1. ; et E sont des fermés. x!a
8" > 0, 9⌘ > 0, 8x, y 2 A, k x y k < ⌘ ) k f (x) f (y) k < "
2. Si F est une algèbre normée f.g ! `.`0
2. Intersection quelconque de fermés est fermé x!a
3. Union finie de fermés est un fermé. 3. ↵f ! .` Caractérisation séquentielle
x!a
1 1 f : A ⇢ E ! F est uniformément continue sur A ssi 8(xn ), (yn ) 2 AN
Propriété 4. Si 6 0, alors 9W 2 VA (a) sur lequel ↵ ne s’annule pas et
= ! 2
↵ x!a
x2A x n yn ! 0 ) f (xn ) f (yn ) !0
Une boule fermée est un fermé. K⇤ n!+1 n!+1
kM (x1 , . . . , xn )k 6 kkx1 k · · · kxn k Méthode pratique • Les composantes connexes par arcs de On (R) sont On+ (R) et On (R). Où
Pour montrer que f n’est pas uniformément continue sur A on cherche deux 1
suites (xn ), (yn ) 2 AN tels que xn yn ! 0 et f (xn ) f (yn ) 6 ! 0. On+ (R) = On (R) \ det ({1})
Inégalité de Hadamard n!+1 n!+1
Soit M une matrice carrée dont les vecteurs colonnes sont C1 , · · · , Cn . On note et
1
kCi k2 la norme euclidienne de Ci . On a l’inégalité suivante : On (R) = On (R) \ det ({ 1})
Propriété
Toute application uniformément continue est évidemment continue
det(M ) 6 kC1 k2 · · · kCn k2
Théorème de Heine C ONTACT I NFORMATION
Toute fonction continue sur un compact est uniformément continue.
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L ES SÉRIES DANS UN ESPACE VECTORIEL NORMÉ DE DIMENSION FINIE
: Définition. : Résultat de cours. : Résultat pratique. : Astuce. : Démarche. : Exemple classique. : Attention. : Information
C ONVERGENCE ET CONVERGENCE ABSOLUE S ÉRIES À TERMES POSITIFS S OMMATION DES RELATIONS DE COMPARAISON
X X X X X
E un K-espcae vectoriel de dim finie et un une série de E Soit un et vn deux séries à termes positifs. Soit vn une SATP et un une série numérique.
n>0
• Une union dénombrable de parties dénombrables est dénombrable n>0 n=0 k2I
Auquel cas :
Opérations X +1 X
X +1
FAMILLES POSITIVES SOMMABLES Soit (xk )k2I , (yk )k2I deux familles sommables et
X X
2 K. Alors la famille
X
am,n = am,n
n=0 m=0
Soient I un ensemble dénombrable et (xi )i2I , (yi )i2I deux familles de réels positifs (xi + yi )i2I est sommable et ( x i + yi ) = xi + yi (m,n)2N2
P
C ONTEXTE I NTERVERSION lim ET R ÉGULARITÉ DE LA LIMITE
(fn )n2N est une suite de fonctions définies sur A à valeurs dans F où A ⇢ E avec
E et F sont de K-espaces vectoriels normés de dimensions finies. Le plus souvent, Interversion limite-somme Dérivation terme à terme: Classe C 1
E = F = R et A = I un intervalle de R. Soit a 2 A un point adhérent. Si:
X n
8 X 8
On note, pour tout entier naturel n : Sn = fk >
< fn converge uniformément sur A; >
> 8n 2 N, fn 2 C 1 (I, F );
>
> X
k=0 Si: n>0 < La série fn converge simplement sur I;
>
: 8n 2 N, fn (x) ! `n 2 F n>0
x!a >
> X
> fn0 converge uniformément sur tout segment inclus I.
M ODES DE CONVERGENCE 8 X
>
:
>
> • La série `n converge; n>0
>
>
Convergence simple >
> n>0 Alors:
>
> +1
X X < X 8
On dit que fn converge simplement sur A, si 8x 2 A la série fn (x) Alors: • La somme fn admet une limite en a; >
+1
X
> >
> • fn 2 C 1 (I, F ) ;
n>0 n>0 >
> n=0 >
>
>
> +1
X +1
X +1
X >
>
+1
X >
> >
<
n=0 !0 +1
>
:• lim fn (x) = `n = lim fn (x) +1
X X
converge et f : x 7 ! fn (x) est appelée sa somme. x!a x!a
n=0 n=0 n=0
> • fn = fn0 ;
n=0 >
>
>
> n=0 X n=0
>
>
:•
> La série fn converge uniformément sur tout segment inclus I
Convergence absolue
X X C ONTINUITÉ n>0
On dit que fn converge absolument si la série de fonction k fn kF con-
verge simplement. Continuité par convergence uniforme sur tout compact Dérivation terme à terme: Classe C p
( Soit p > 1.
8n 2 N, fn 2 C(A, F );
Convergence normale Si: X 8
X fn converge uniformément sur tout compact inclus dans A. >
> 8n 2 N, fn 2 C p (I, F );
N >
> X
Soit (fn )n2N 2 (B(A, K)) . On dit que fn converge normalement si la série < 8k 2 [[0, p 1]] , fn(k) CS sur I;
X +1
X Si:
numérique kfn k1 converge. Alors : la somme fn est continue sur A. >
> X n>0
>
> fn(p) converge uniformément sur tout segment inclus dans I.
n=0 :
n>0
caractéristique de la convergence normale Si A est un intervalle de R, on remplace compact par segment
P 8
( fn converge normalement (cvn) sur A ssi >
>
+1
X
> • fn 2 C p (I, F );
• 9 (an ) 2 R+ N / 8n 2 N, 8x 2 A : kfn (x)k 6 an P R >
>
>
X >
• an converge I NTERVERSION ET >
>
<
n=0
+1
!(k) +1
X X
Alors: • 8k 2 [[0, p]] , fn = fn(k) ;
>
Proprieté caractéristique de la convergence uniforme Intégration terme à terme sur un segment >
>
> n=0 n=0
X X ( >
> X
8n 2 N, fn 2 C ([a, b], F ) ; >
> fn(k) converge uniformément sur tout segment ⇢ I
fn converge uniformément sur A si, et seulement, si fn converge sim- Si: X :•
> 8k 2 [[0, p]] ,
cvu fn converge uniformément sur [a, b]. n>0
plement sur A et Rn !0
A 8
>
>
1
X Dérivation terme à terme: Classe C 1
Condition nécessaire >•
> fn est continue; 8
X < >
> 8n 2 N, fn 2 C 1 (I, F );
cvu Alors: n=0 ! ! ! >
> X
Si fn converge uniformément vers f , alors fn ! 0. > X Z b Z b +1
X +1
X Z b < fn converge simplement sur I;
A >
> fn CV et on a: fn (t) dt = Si:
:•
> fn (t)dt
> n>0 X
a a a >
>
n>0 n=0 n=0
>
: 8p > 1, fn(p) converge uniformément sur tout segment ⇢ I.
Cas d’une série alternée n>0
On suppose que F = R. Convergence dominée (Intervalle quelconque)
X X 8 +1
Si 8x 2 A, la série fn (x) est alternée vérifiant le CSSA, alors fn converge 8n 2 N, fn : I ! K est contnue par morceaux et intégrable; X
>
> X Alors: la somme fn est de classe C 1 sur I et on a :
>
>
n>0 >
> La série fn converge simplement sur I de somme f ;
cvu >
<
n=0
uniformément sur A si, et seulement, si fn !0 n>0
A Si: !(p)
>
> f est continue par morceaux sur I; +1
X +1
X
>
>
> XZ 8p 2 N, fn = fn(p) .
Comparaison des modes de convergence >
>
: La série |fn | converge. n=0 n=0
n>0 I
CU 8
CN CS <•
> La fonction f est intégrable sur I;
Z Z X+1 +1 Z
X
CA Alors:
>
:• f= fn = fn
Toutes les autres implications sont fausses. En outre
I I n=0 n=0 I
C ONTACT I NFORMATION
Z Z +1
X +1 Z
X Web www.elamdaoui.com
|f | = | fn | 6 |fn |. Email elamdaoui@gmail.com
I I n=0 n=0 I
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S ÉRIES ENTIÈRES
: Définition. : Résultat de cours. : Résultat pratique. : Astuce. : Démarche. : Exemple classique. : Attention. : Information
n=p
Lemme d’Abel
Soit r 2 R+? tel que (an rn )n soit une suite bornée avec (an )n 2 CN . Alors Somme et produit
X X f (n) (0)
X En particulier an = et ainsi
8z 2 B(0C , r), la série an z n converge absolument Soient an z n et bn z n de rayons de convergences respectifs Ra et Rb et n!
n>0 n>0 n>0 +1 (n)
X
X X f (0) n
soient sn z n et pn z n respectivement somme et produit de Cauchy des 8x 2] R, R[, f (x) = x
n!
Rayon de convergence n>0 n>0
n=0
X n
X
Le rayon de convergence de la série an z n est l’élément de R+ [ {+1}: deux séries précédentes i.e. 8n 2 N, sn = an + bn et pn = an k bk . Soit Rs Fonction développable en série entière
n>0
et Rp les rayons de convergence de ces deux dernières. Alors
k=0
Soit I un intervalle tel que 0 2 ˚
I et f : I ! C
R = sup{r 2 R+ , (an rn )n est bornée } = inf{r 2 R+ , (an rn )n non bornée}
1. Rs > min(Ra , Rb ), Rp > min(Ra , Rb ) ; • Soit r > 0. On dit que f est développable en série entière sur ] r, r[
= sup{r 2 R+ , an rn ! 0} = inf{r 2 R+ , an rn 6 ! 0} X
n!+1
X X s’il existe une série entière an xn de rayon de convergence R > r telle
= sup{r 2 R+ , an rn converge } = inf{r 2 R+ , an rn dinverge} 2. si Ra 6= Rb , alors Rs = min(Ra , Rb ) ; n>0
n>0 n>0 +1
X
X X 3. on pose R = min(Ra , Rb ). 8z 2 D(0, R),
= sup{r 2 R , +
|an | r converge}
n
= inf{r 2 R , +
|an | r diverge}
n que 8x 2] r, r[, f (x) = an xn .
+1
X +1
X +1
X n=0
n>0 n>0
• sn z n = an z n + bn z n ;
0 1 0 1 0 1 • On dit que f est développable en série entière en 0 s’il existe r > 0 tel
n=0 n=0 n=0
X X X ! ! que f soit développable en série entière sur ] r, r[ .
Rc @ an z nA
= Rc @ an z n+p A
= Rc @ an+p z nA +1
X +1
X +1
X
• pn z n = an z n ⇥ bn z n .
n>0 n>0 n>0
n=0 n=0 n=0
Proprieté caractéristique
Si f existe de classe C 1 au voisinage de 0. Les assertions suivantes sont équiv-
Série dérivée alentes
C ONVERGENCES D ’ UNE SÉRIE ENTIÈRE X X
Soit an z n une série entière de rayon R. La série nan z n 1
est de rayon 1. f est développable en série entière;
Convergence d’une série entière n>0 n>1 n
!
X X f (k) (0)
X de convergence R et dite série dérivée de an z n 2. 9r > 0, 8x 2] r, r[, lim f (x) xk = 0;
Soit an z n une série entière de rayon de convergence R > 0. n!+1
k=0
k!
n>0
n>0
Soit p 2 N, Z x
(x t)n
• La série entière converge absolument sur le disque de convergence 0 1 0 1 0 1 3. 9r > 0, 8x 2] r, r[, lim f (n+1) (t) dt = 0.
n!+1 0 n!
D(0, R) = {z 2 C/ |z| < R} ; X X X an
• La série entière converge normalement sur tout disque fermé Df (0, R1 ) Rc @ a n z n A = Rc @ np a n z n A = R c @ znA Auquel cas les primitives et les dérivées successives de f sont DSE en 0
np
avec 0 < R1 < R ; n>0 n>0 n>1
+1
X
• f : z 7! an z n est continue sur D(0, R).
X
n=0
X
C ONTACT I NFORMATION
• Si an Rn CA, alors an z n CN sur Df (0, R). Web www.elamdaoui.com
n>0 n>0 Email elamdaoui@gmail.com
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C ALCUL DIFFÉRENTIEL
: Définition. : Résultat de cours. : Résultat pratique. : Astuce. : Démarche. : Exemple classique. : Attention. : Information
continues sur U . n
X n n
1 XX @2f
D ÉRIVÉES PARTIELLES ET DIFFÉRENTIELLES • C 1
sur U si 8k 2 N , f est de C sur U .
⇤ k f (a + h) = f (a) + hi
@f
(a) + hi hj (a) + khk2 .
i=1
@xi 2 i=1 j=1 @xi @xj
Dérivée selon un vecteur La notion de fonction de classe C k ne dépend pas du choix de la base B.
f (a + th) f (a)
On dit que f admet une dérivée en a suivant h 2 E\{0} si lim
t!0 t Somme A PPLICATIONS AUX EXTRÉMUMS
existe ou encore si ' : t 7 ! f (a+th) est dérivable en 0. Dans ce cas, cette limite Soit k 2 N⇤ [ {1}. Soiet f, g : U ⇢ E ! F et , µ 2 R.
s’appelle la dérivée de f en a suivant h et on la note '0 (0) = Dh f (a). Si f et g sont de classe C k alors f + µg est de classe C k et Caractérisation de points critiques
Si f : U ⇢ E ! R de classe C 1 et a 2 U . Alors
@( f + µg) @f @g
Dérivées partielles = +µ
@xi @xi @xi @f
• On appelle dérivées partielles de f en a les dérivées, lorsqu’elles existent, a est point critique de f () 8i 2 [[1, n]] , (a) = 0
@xi
de f en a suivant les vecteurs e1 , . . . , en .
@f
Composition par une application bilinéaire
• La dérivée en a selon ei se note Di f (a) ou (a). Soit k 2 N⇤ [ {1}. Soit f : U ⇢ E ! F, g : U ⇢ E ! G et B : F ⇥ G ! H Extrémums en dimension 2
@xi
@f bilinéaire. Si f et g sont de classe C k alors B(f, g) l’est aussi et @2f
• x 7! (x) s’appelle la i-ème application dérivée partielle de f sur U . Soit f : U ⇢ R2 ! R de classe C 2 et a critique de f . On note r = (a, b), s =
@xi ✓ ◆ ✓ ◆ @x2
@B(f, g) @f @g @2f @2f
On la note
@f
.
=B , g + B f, (a, b) et t = (a, b).
@xi @xi @xi @y@x @y 2
@xi
Propriété 1. Si s2 rt < 0 et r > 0 alors f admet un minimum local stricte en a.
2. Si s2 rt < 0 et r < 0 alors f admet un maximum local stricte en a.
Si f 2 C (U, F ) et g 2 C (U, K), alors gf 2 C (U, F ). Si de plus g ne s’annule
k k k
D IFFÉRENTIELLE f 3. Si s2 rt > 0 alors a est un point col ou selle de f
pas sur U alors est de classe C k 4. Si s2 rt = 0, on ne peut pas conclure
g
Différentielle en un point
On dit que f est différentiable en a s’il existe une application linéaire ` de E Lien avec les composantes
vers F et " une application de E dans F continue et nulle en 0 telles que 8h 2 E Soit f : U ⇢ E ! F . Alors f est de classe C k sur U ssi ses fonctions com- M ATRICE J ACOBIENNE
tel que a + h 2 U : f (a + h) = f (a) + `(h) + k h k "(h) L’application ` est posantes sont de classe C k sur U
h!0E
unique, appelée la différentielle de f en a et notée dfa . On écrit o(k h k) pour Définition
k h k "(h). Règle de la chaine On appelle matrice jacobienne relative aux bases B et C d’une application f :
Soit f : U ⇢ E ! F et g : V ⇢ F ! G deux fonctions de C k telles que U ⇢ E ! F différentiable en a 2 U la matrice de l’application linéaire dfa
Propriété f (U ) ⇢ V , alors g f est de C k et 8a 2 U relative aux bases B et C: Jf (a) = Mat (dfa ) 2 Mp,n (R)
B,C
1. f est différentiable en a ) f est continue en a. ✓ ◆
X @fi p @fi
2. f est différentiable en a ) f est dérivable en a selon tout vecteur et: @(g f ) @g Si f1 , · · · , fp les coordonnées de f : Jf (a) = (a)
8j 2 [[1, n]] , (a) = (a). (f (a)) @xj
8h 2 E \ {0}, dfa (h) = Dh f (a).
16i6p
@xj i=1
@x j @yi 16j6n
Existence de supplémentaire orthogonal Avec Pi désigne le projecteur ? sur Vect("1 , . . . , "i ) C ONTACT I NFORMATION
Si F un sev de dimension finie d’un préhilbertien E alors les espaces F et F ?
sont supplémentaires dans E. Web www.elamdaoui.com
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E SPACES PRÉHILBERTIENS RÉELS 2/2
: Définition. : Résultat de cours. : Résultat pratique. : Astuce. : Démarche. : Exemple classique. : Attention. : Information
1. 8x 2 E, ku(x)k = kxk; ✓ ◆
cos ✓k sin ✓k
2. 8x, y 2 E, < u(x), u(y) >=< x, y >; où pour tout k 2 [[1, r]], on note : Rk = avec ✓k 2 ]0, 2⇡[\{⇡}
E NDOMORPHISMES SYMÉTRIQUES 3. u transforme toute BON de E une BON de E;
sin ✓k cos ✓k
et p, q, r sont des entiers naturels tels p + q + 2r = n (si l’un de ces entiers est
E un espace préhilbertien 4. u transforme une BON de E une BON de E. nul, les blocs de matrices correspondants n’existent pas).
Endomorphisme symétrique Matrices orthogonales Isométries positives en dim 3
Soit u 2 L(E). On dit que u est symétrique si: Une matrice réelle A 2 Mn (R) est dite orthogonale si t AA = In . Soit f 2 O+ (E), alors il existe une BON directe B = (u, v, w) dans laquelle la
8x, y 2 E, < u(x), y >=< x, u(y) > On (R), l’ensemble de matrices orthogonales, est un groupe, appelé matrice de f est de la forme
groupe orthogonal d’ordre n. 0 1
1 0 0
S (E) désigne l’ensemble des endomorphismes symétriques de E @0 cos ✓
Propriétés caractéristiques sin ✓A
0 sin ✓ cos ✓
Stabilité- Image et noyau Soit A 2 Mn (R) de colonnes C1 , · · · , Cn et de lignes L1 , · · · , Ln . On a équiva-
Soit u 2 S(E) et F un sev de E stable par u. Alors F ? est stable par u lence entre :
f est dite la rotation d’axe dirigé et orienté par u et d’angle ✓.
1. la matrice A est orthogonale
Cas euclidien 2. la famille (C1 , · · · , Cn ) est orthonormale Comment déterminer les éléments de f
?
Soit E un espace euclidien et u 2 S (E), alors Im (u) = (Keru) 3. la famille (L1 , · · · , Ln ) est orthonormale. • Pour déterminer une telle base on prend u normé qui engendre Ker(f
4. A est la matrice de passage d’une BON à une BON id), v unitaire et orthogonal à u et w = u ^ v;
Propriété caractéristique
Soit E un espace euclidien, B une BON de E et u 2 L(E). • Pour déterminer cos ✓, on utilise la trace de f ;
Propriété
Alors u 2 S(E) () Mat (u) 2 Sn (R)
B • A 2 On (R), alors det A = ±1. • le signe de sin ✓ est celui de Det(u, x, f (x)) où x est un vecteur non col-
• On+ (R) = {M 2 On (R), det M = 1} est un sous-groupe de On (R) inéaire à u
Endomorphismes involutifs, idempotents • On (R) = {M 2 On (R), det M = 1} n’est pas un groupe
Soit E un espace euclidien et u 2 L(E).
Lien avec les matrices
1. u est un projecteur ? ssi u 2 S(E) et u2 = u;
Soit u 2 L(E) et B une BON de E. Alors
2. u est une symétrie ? ssi u 2 S(E) et u2 = idE .
• u 2 O(E) () MatB (u) 2 On (R)
Théorème spectral • On (R) est isomorphe à O(E); C ONTACT I NFORMATION
Tout endomorphisme symétrique d’un espace euclidien E est diagonalisable • On+ (R) w O+ (E) = {u 2 O(E); det u = 1}; Web www.elamdaoui.com
dans une BON. • On (R) w O (E) = {u 2 O(E); det u = 1}. Email elamdaoui@gmail.com
Soit A 2 Sn (R), alors il existe P 2 On (R) tel que t P AP soit diagonale. Phone 06 62 30 38 81 Page: 15
I NTÉGRALES PARAMÉTRÉES
: Définition. : Résultat de cours. : Résultat pratique. : Astuce. : Démarche. : Exemple classique. : Attention. : Information
R
C ONVERGENCE DOMINÉE POUR LES SUITES C ONTINUITÉ PAR DOMINATION LOCALE D ÉRIVATION SOUS SIGNE - C LASSE C n
Convergence dominée pour les suites Propriété Classe C n
⇢
Soit (fn )n2N une suite de fonctions telle que: A⇥I !K Soit n 2 N⇤ et f : J ⇥ I ! K une fonction admettant des dérivées partielles
Soit F : où A ⇢ Rn telle que: @f @nf
(x, t) 7! f (x, t) , · · · , n tels que:
• 8n 2 N, fn : I ! K est cpm; @x @x
cvs
• fn ! f et f : I ! K cpm sur I; • 8t 2 I, x 7 ! f (x, t) est continue sur A;
I @if
• il existe ' 2 Cm (I, R+ ) intégrable telle que • 8i 2 [[0, n 1]] et 8x 2 J, l’application t 7 ! (x, t) est cpm et inté-
• 8x 2 A, t 7 ! f (x, t) est cpm sur I; @xi
grable sur I;
8n 2 N, 8x 2 I |fn (x)| 6 '(x) • Pour tout compact K contenu dans A, il existe ' 2 Cm (I, R+ ) intégrable @nf
telle que • qui est continue par rapport à la première variable et cpm par rap-
✓Z ◆ @xn
8(x, t) 2 K ⇥ I, |f (x, t)| 6 '(t) port à la seconde
Alors les applications fn et f sont intégrables sur I, la suite fn con-
Z Z I n2N • Pour tout [a, b] ⇢ J, il existe 'n 2 Cm (I, R+ ) intégrable telle que:
Alors 8x 2 A, la fonction t 7 ! f (x, t) est intégrable sur I et
verge et fn ! f @nf
n!+1 Z 8(x, t) 2 [a, b] ⇥ I, (x, t) 6 'n (t)
I I @xn
F : x 2 A 7 ! f (x, t)dt est continue sur A
I
Z
Alors F : x 7 ! f (x, t)dt est de classe C n sur J et
C ONVERGENCE DOMINÉE POUR LES SÉRIES I
Z
Convergence dominée pour les séries ' ne dépend pas de x @kf
8k 2 [[1, n]] , 8x 2 J, F (k) (x) = (x, t)dt
Soit (fn )n2N une suite de fonctions telle que: I @xk
Lorsque A intervalle de R, on remplace K par [a, b]
• 8n 2 N, fn : I ! K est cpm et intégrable sur I;
X Dans la troisième assertion, on peut remplacer K par A et obtenir une 'n ne dépend pas de x
• La série fn cvs sur I de somme f cpm sur I; domination globale
n>0
XZ R
• La série |fn | converge. R D ÉRIVATION SOUS SIGNE - C LASSE C 1
n>0 I
Z X
D ÉRIVATION SOUS SIGNE - C LASSE C 1
+1 Z
+1 X
R Classe C 1
Alors f est intégrable sur I et on a: fn = fn Soit f : J ⇥ I ! K une fonction telle que:
I n=0 n=0 I Dérivation sous le signe
Soit f : J ⇥ I ! K une fonction telle que: • Pour tout x 2 J, t 7 ! f (x, t) est cpm et intégrable sur I;
Astuce • 8x 2 J, t 7 ! f (x, t) est cpm et intégrable sur I; @nf
• Pour tout n 2 N⇤ , l’application f admet une dérivée partielle con-
Si la domination dans le cas des séries n’est pas accessible vous pouvez utiliser @f @xn
le TCVD appliqué à la suite des sommes partielles. • f admet sur J ⇥ I une dérivée partielle qui est continue par rapport tinue par rapport à la première variable, continue par morceaux par rap-
@x port à la seconde
à la première variable et cpm par rapport à la seconde
• Pour tout [a, b] contenu dans J il existe ' 2 Cm (I, R+ ) intégrable telle • Pour tous [a, b] ⇢ J et n 2 N⇤ , il existe 'n 2 Cm (I, R+ ) intégrable telle
que:
C ONTINUITÉ PAR DOMINATION GLOBALE que @nf
@f 8(x, t) 2 [a, b] ⇥ I, (x, t) 6 'n (t)
8(x, t) 2 [a, b] ⇥ I, (x, t) 6 '(t) @xn
Propriété @x Z
⇢ Z
A⇥I !K Alors F : x 7 ! f (x, t)dt est de classe C 1 sur J et
Soit F : où A ⇢ Rn telle que: Alors F : x 7 ! f (x, t)dt est de classe C 1 sur J et
(x, t) 7! f (x, t) I
I
Z Z
• 8t 2 I, x 7 ! f (x, t) est continue sur A; @f @nf
8x 2 J, F 0 (x) = (x, t)dt (Formule de Leibniz) 8n 2 N⇤ , 8x 2 J, F (n) (x) = (x, t)dt
@xn
I @x
I
• 8x 2 A, t 7 ! f (x, t) est cpm sur I;
• Il existe ' 2 Cm (I, R+ ) intégrable telle que ' ne dépend pas de x 'n ne dépend pas de x
Probabilité conditionnelle
I NDÉPENDANCE
P ROBABILITÉ Soit A un événement avec P(A) > 0. Alors l’application
8
< T ! R+ Indépendance d’événements
Soit (⌦, T) un espace probabilisable P(A \ B)
PA :
: B 7 ! PA (B) = Soit (Ai )i2I une suite d’événements où I est au plus dénombrable.
Probabilité P(A)
On appelle probabilité toute application P de T dans R+ telle que • On dit que (Ai )i2I est une famille d’événements deux à deux indépen-
est une probabilité sur (⌦, T ) dite conditionnée à A
dants pour la probabilité P si pour tout i, j 2 I,
• P(⌦) = 1,
• Si (An )n2N une suite d’événements deux à deux incompatibles, alors Fromule des probabilité composées i 6= j ) P (Ai \ Aj ) = P (Ai ) P (Aj )
n
!
! +1 \
+1
[ X Soit (Ai )16i6n une suite d’événements telle que P Ai 6= 0. Alors
• On dit que (Ai )i2I est une famille d’événements mutuellement indépen-
P An = P(An ) -additivité ! i=1
n=0 n=0 n
\ dants pour la probabilité P si pour toute partie J finie de I, on a
P Ai = P(A1 )P(A2 |A1 ) · · · P(An |A1 \ · · · An 1 ). !
Le triplet (⌦, T, P) est appelé espace probabilisé et on a: i=1
\ Y
P Ai = P(Ai )
• P(;) = 0. Formule des probabilités totales i2J i2J
• Soit A0 , · · · , An sont des événements deux à deux incompatibles Soit (Ai )i2I un système complet d’événements. Pour tout événement B, la
! X Propriété
[n Xn famille (P(B \ Ai ))i2I est sommable et P(B) = P(B \ Ai ). Soit (Ai )i2I une suite d’événements indépendants pour la probabilité P avec
P Ak = P(Ak ) Additivité finie i2I I est au plus dénombrable.
X
k=0 k=0
Si de plus 8i 2 I, P (Ai ) 6= 0, alors P(B) = P(B|Ai )P(Ai ). Si pour tout i 2 I, Bi = Ai ou Ai alors (Bi )i2I est une suite d’événements
indépendants pour la probabilité P .
• P A = 1 P(A) et 0 6 P(A) 6 1. i2I
3. 8A, B ⇢ R, [X 2 A] et [Y 2 B] sont indépendants. Théorème de Transfert Dans ce cas: V (X) = G00X (1) + G0X (1) (G0X (1))
2
Propriété
Somme de deux variables à densités et positives
Soit X une variable à densité admettant une variance. Alors 8a, b 2 R, aX + b
Si de plus X et Y sont à valeurs positives ou nulles, alors fS est définie sur R +
admet une variance et
par Z V(aX + b) = a2 V(X)
s
fS (s) = fX (t)fY (s t) dt C ONTACT I NFORMATION
0
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et est nulle sur R ⇤
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V ECTEURS DE VARIABLES ALÉATOIRES ET CONVEGENCES
: Définition. : Résultat de cours. : Résultat pratique. : Astuce. : Démarche. : Exemple classique. : Attention. : Information
On dit que X1 , ..., Xn sont indépendantes lorsque pour tous I1 , · · · , In inter- Théorème central limite
valles de de R: ! 7. ⇢(X, Y ) = 1 () Y = ↵X + p.p pour un certain (↵, ) 2 R⇤ ⇥ R.
\n n
Y Soit (Xn )n2N une suite de variables aléatoires réelles indépendantes, de même
P [Xi 2 Ii ] = P (Xi 2 Ii ) loi, possédant une espérance m = E(X) et une variance 2 = V(X) > 0. Alors
Variance d’une somme
i=1 i=1 n
X n
X
Si X1 , · · · , Xn admettant de moments d’ordre 2, alors Xi admet une vari- Xi nm
Indépendance héritée ou lemme de coalition i=1 i=1 L
Si la famille (Xi )16i6nk est indépendante et si Soit n0 = 0 < n1 < n2 < · · · < ance et on a p ! N (0, 1)
! n
nk et (Xi )16i6nk une famille de VAR indépendantes. Pour i 2 [[1, k]], on pose n
X n
X X
Yi = fi Xni 1 +1 , · · · , Xni , alors Y1 , · · · , Yk sont indépendantes V Xi = V (Xi ) + 2 cov (Xi , Xj ).
i=1 i=1 16i<j6n
n
! n
C ONTACT I NFORMATION
X X
En cas de l’indépendance: V Xi = V (Xi ). Web www.elamdaoui.com
i=1 i=1 Email elamdaoui@gmail.com
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L ES ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES LINÉAIRES
: Définition. : Résultat de cours. : Résultat pratique. : Astuce. : Démarche. : Exemple classique. : Attention. : Information
É QUA - DIFF LINÉAIRE D ’ ORDRE 1 É QUA - DIFF LINÉAIRES À COEFS CONSTANTS É QU - DIFF LINÉAIRES D ’ ORDRE 2
F est un K-espace vectoriel normé de dimension finie n > 1, une base de F . Si
u 2 L(F ) et x 2 F , on note u.x plutôt que u(x). Soit a 2 C I, L(F ) et b 2 C(I, F ). Les problèmes de Cauhy Le problème de Cauchy
a constante ⇢
x00 + a(t) · x0 + b(t) · x = c(t)
où t0 2 I, u0 , v0 2 K
1. 8(t x(t0 ) = u0 , x0 (t0 ) = v0
Équation différentielle linéaire du 1er ordre ( 0 , x0 ) 2 R ⇥ F , l’unique solution au problème de Cauchy
On appelle équation différentielle linéaire du premier ordre toute équation du x0 = a.x admet une et une seule solution.
est t 7 ! e(t t0 )a x0
type : (L) : x0 = a.x + b. x(t0 ) = x0
On appelle équation homogène associée à (L) l’équation: (H) : x0 = a.x
Structure des solutions de (L) et de (H)
2. Pour tout (t0 , x0 ) 2 I ⇥ F , l’unique solution au problème de Cauchy
( Z t 1. L’ensemble SH des solutions de H est un sous-espace vectoriel de di-
x0 = a.x + b mension 2 du K-espace vectoriel C 2 (I, K).
Solution de l’équation différentielle linéaire est t 7 ! e(t t0 )a .x0 + e(t s)a b(s) ds
x(t0 ) = x0 t0
Une solution de l’équation différentielle linéaire (L) est une fonction ' 2 2. L’ensemble SL des solutions de (L) est un sous-espace affine de C 2 (I, K)
D(I, F ) telle que : 8t 2 I, '0 (t) = a(t).'(t) + b(t) Système différentiel de direction SH .
Aux applications a et b sont associées les applications A : t 7 ! Mn (K) et
Régularité des solutions B : t 7 ! Mn,1 (K), où, pour tout t 2 I, A(t) et B(t) sont les matrices de Méthode de variation des constantes
Si ' est solution de (L), alors ' 2 C (I, F ).
1
a(t) et b(t) dans la base B. On appelle système différentiel l’équation notée Soit (h1 , h2 ) une base de SH : pour tout f 2 C 2 (I, K), il existe un unique couple
Si a et b sont de classe C k alors ' sera de classe C k+1 . X 0 = A(t)X + B(t) dont les inconnues X sont à valeurs dans Mn,1 (K). (u1 , u2 ) d’applications de C l (I, K) tel que: f = u1 .h1 + u2 .h2 . Alors
( 0
Théorème de Cauchy-Lipschitz-linéaire A est diagonalisable ou trigonalisable u1 .h1 + u02 h2 = 0
⇢ f solution de (L) ()
x0 = a(t).x + b(t) u01 h01 + u02 h02 = c
Le PC : où (t0 , x0 ) 2 I ⇥ F admet une et une seule solu- Si A est diagonalisable ( resp trigonalisable ), 9P 2 GLn (C) telle que P 1 AP =
x(t0 ) = x0
T diagonale ( resp triangulaire supérieure). On effectue alors le changement
tion.
de fonction inconnue défini par:
Structures de SH et de SL Y =P 1
X () X = P Y É QU - DIFF LINÉAIRE D ’ ORDRE 2 ( CONSTANT )
1. SH est un sev de C 1 (I, F ) isomorphe à F , dim SH = n qui aboutit aux nouveaux systèmes différentiels: Soit a, b, c 2 K avec a 6= 0 et (H) l’équation différentielle
2. SL est un sous-espace affine de C 1 (I, F ) de direction SH
(L2 ) : Y 0 = TY + P 1
B(t) (H) : ay 00 (t) + by 0 (t) + cy(t) = 0