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terrarium
www.ooreka.fr
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Auteurs : M. Razanamanga
© Fine Media, 2015
ISBN : 978-2-36212-222-4
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Table des matières
Le terrarium en un coup d’œil 6
Les animaux d’un terrarium 7
Les types de terrarium 7
L’installation 8
L’achat et l’entretien 9
I. Les animaux 10
Les tortues 11
Les pogonas 14
Les serpents 17
Les fourmis 22
Les iguanes 24
Les grenouilles 27
Les dragons d’eau 29
Les gerbilles 32
Les plantes carnivores 34
II. Les modèles 38
Le terrarium désertique 39
Le terrarium tropical 41
L’aquaterrarium 43
Le vivarium 45
Les matériaux 47
III. L’installation 53
Le chauffage 54
L’aération 60
L’éclairage 62
Le décor 66
Les accessoires 72
La table-terrarium 73
IV. L’achat et l’entretien 75
Acheter un terrarium 76
Fabriquer son terrarium 78
Les prix 81
L’entretien 84
Trouver un pro près de chez vous 87
Le terrarium en un coup d’œil
La terrariophilie désigne la
passion pour des espèces
végétales et animales un peu
insolites, et consiste à garder
en vie ces différentes espèces
dans un milieu plus petit,
mais similaire à leur milieu
naturel, appelé terrarium
ou vivarium. Selon l’espèce
choisie, ce dernier devra
être désertique, tropical ou
aquatique.
Les terrariums sont des habitats destinés à accueillir des plantes ou des ani-
maux en captivité. Les amateurs de terrariophilie essaient d’offrir à leurs
pensionnaires un milieu proche de leur biotope naturel.
Dans la pratique, cela consiste à élever des animaux comme la grenouille, l’iguane
ou le serpent, ou à planter certaines espèces végétales, et ce, dans un milieu
conçu spécialement pour eux. C’est un concept très proche de l’aquariophilie.
Élever une espèce vivante nécessite une réelle passion, une forte disponibilité
et une grande volonté.
6
Le terrarium en un coup d’œil
On trouve ainsi des terrariums conçus pour élever des tortues, des pogonas,
et des dragons d’eau ; le terrarium à serpents, lui, est spécialement conçu pour
s’adapter à leur mode de vie. Le vivarium à fourmis permet d’observer en
toute liberté le spectacle extraordinaire de la vie quotidienne de ces insectes
actifs et étonnants. L’iguane, un reptile arboricole particulièrement calme et
doté de couleurs vives, peut aussi facilement être entretenu dans un terrarium
adapté. Par ailleurs, l’installation d’un terrarium pour grenouilles nécessite la
connaissance de certains éléments techniques liés au mode de vie de cette
espèce. Le terrarium à gerbilles est, lui, un milieu plus restreint. Enfin, le terra-
rium de plantes carnivores réunit tout autant de passionnés, si ce n’est plus.
7
Le terrarium en un coup d’œil
L’installation
L’installation d’un terrarium doit prendre en
compte les éléments importants que sont
le chauffage, les équipements (aération,
humidité, éclairage), la décoration et les
accessoires en tous genres.
Le décor est, par ailleurs, conçu pour imiter au mieux le biotope naturel des
animaux et plantes. Dans cette optique, certains végétaux se mettent faci-
lement en terrarium, pour le plus grand plaisir des passionnés. De même,
le fond est un élément important qui sert à la fois de décor et de lieu de vie
pour les animaux.
8
Le terrarium en un coup d’œil
L’achat et l’entretien
L’achat d’un terrarium nécessite la
connaissance d’un certain nombre de
critères pour bénéficier d’une offre
avantageuse et obtenir un modèle parfai-
tement adapté à ses futurs pensionnaires.
Un terrarium sur mesure est conçu pour
répondre aux besoins spécifiques de ses
pensionnaires, tandis que le modèle d’oc-
casion est une option intéressante pour acquérir un équipement à moindres
frais. Il offre une infinité de choix adaptés à tous les budgets.
Enfin, l’entretien revêt une grande importance afin d’offrir aux pensionnaires
un cadre de vie sain et propice à leur développement. Il est donc essen-
tiel, avant tout achat, de tester sa motivation et d’évaluer le temps que l’on
pourra lui consacrer.
Important : ce sont des êtres vivants qui viendront loger dans le terrarium, il est
impératif de les soigner au mieux et de leur offrir un environnement des plus
agréables.
9
I.
Les animaux
10
I. Les animaux
Les tortues
Le terrarium pour tortue est un endroit conçu pour élever et garder des tor-
tues vivantes. Il présente des caractéristiques techniques destinées à s’adapter
à leurs particularités.
Présentation
Les tortues sont des reptiles ovipares dotés d’une carapace. Elles peuvent être
terrestres, aquatiques ou marines, et sont présentes sur une grande partie du
globe. Les passionnés peuvent élever des tortues dans un terrarium adapté ou
un parc extérieur. Bien soignées, elles peuvent vivre de 70 à 100 ans.
11
I. Les animaux
Caractéristiques du terrarium
Le terrarium pour tortues est un grand espace destiné à reproduire les carac-
téristiques de leur habitat naturel. Comme chacune possède des besoins
particuliers, il ne peut contenir que des tortues aux modes de vie similaires.
Ces dernières aiment également vagabonder, c’est pourquoi les dimensions
doivent être proportionnelles à celles des animaux présents : il faut prévoir, en
général, plus de 80 cm de longueur et 40 cm de hauteur.
12
I. Les animaux
titre tableau
Tortues Substrat
D’un milieu aride ou désertique Terre de glaise, sable
D’un milieu humide Mousse humide, herbes, fleurs
Plantes et végétaux, terreau,
D’un milieu tropical
écorce de bois
En outre, les prix des terrariums pour tortues varient selon leurs dimensions.
Ils sont présentés dans le tableau ci-dessous.
Dimensions Prix
60 × 30 × 20 cm 60 à 100 €
150 × 70 × 40 cm 100 à 150 €
120 × 50 × 60 cm 150 à 200 €
13
I. Les animaux
Les pogonas
Le terrarium à pogonas fait partie des modèles les plus appréciés des
terrariophiles.
Présentation
Le pogona est un lézard d’origine
désertique, connu également sous l’ap-
pellation d’Agame Barbu ou de Dragon
Barbu. Il s’agit d’un animal diurne et
semi-arboricole, qui mesure environ
50 cm et possède des écailles épineuses.
Caractéristiques du terrarium
Le terrarium peut être fabriqué ou acheté dans un magasin spécialisé. Sa taille
dépend alors de l’âge du pogona, du nombre d’individus adoptés et de la
taille adulte de l’espèce.
14
I. Les animaux
titre tableau
Enfin, la litière végétale ou vinyle convient aussi bien aux jeunes qu’aux
adultes. Facile d’entretien, sans risque d’occlusion intestinale et peu onéreuse,
elle ne permet cependant pas non plus aux grillons de se cacher. C’est de plus
un substrat artificiel, qui est glissant, sauf si un relief a été mis en place.
15
I. Les animaux
En outre, les prix des terrariums pour pogonas varient selon leurs dimensions.
Ils sont présentés dans le tableau ci-dessous.
Dimensions Prix
120 × 60 × 45 cm 180 à 200 €
100 × 50 × 60 cm 190 à 220 €
120 × 40 × 60 cm 350 à 400 €
Conditions de vie
Les reptiles ont le sang froid, c’est pourquoi, dans leur environnement natu-
rel, ils cherchent les surfaces chauffées par le soleil (roches, sable, branches
d’arbre). Pour recréer cet équilibre, il est donc nécessaire d’aménager un point
chaud d’un côté du terrarium et un point froid de l’autre.
Côté du
Jour Nuit
terrarium
Froid 30-35 °C 20-24 °C
Chaud 26-30 °C 22-26 °C
16
I. Les animaux
En outre, pour une bonne hygiène dans le terrarium, il ne faut pas oublier de
retirer tous les jours les selles des animaux, de changer régulièrement le bol
d’eau, ainsi que le substrat, et de nettoyer le terrarium tous les 3 à 4 mois.
Enfin, il est important de suivre le rythme de vie des espèces présentes dans
son terrarium. Ainsi, il est nécessaire, en septembre, de diminuer le temps
d’éclairage, la température et la nourriture, et à la mi-octobre, de fournir plus
d’aliments. L’hibernation s’étend de début novembre à fin décembre. À la
fin de la période de repos (fin décembre, mi-janvier), on rétablira le temps
d’éclairage et la température. La fin de l’hibernation est la période propice
à l’accouplement. Après environ 4 semaines de gestation, la femelle peut
pondre entre 20 et 40 œufs à raison de 6 à 7 fois par an.
Les serpents
Ce type de terrarium peut accueillir de nombreuses espèces de serpents de
taille raisonnable. Il sert à reproduire le climat et le biotope naturel de ces
reptiles.
Présentation
Les serpents sont des reptiles à sang froid. Impressionnants et fascinants
pour les uns, ils sont également effrayants pour les autres. Pour un terrarium,
l’idéal est de choisir un animal de taille peu imposante et sans crochets veni-
meux, à l’instar des couleuvres.
17
Selon les espèces, les serpents ont également un mode de vie différent. Il convient donc de prendre ce
critère en compte au moment du choix du terrarium et de son aménagement.
18
couvrent leurs
yeux
De grande taille
(privilégier la
largeur et la Il est nécessaire de
longueur à la fournir un subs-
De grande taille, • Rares en
hauteur), il est trat de qualité et Haut, il doit être
il doit être muni terrarium
nécessaire de épais (le sable est muni de plusieurs
de branches, de • Les espèces
Terrarium adapté mettre des roches déconseillé), et de branches, de dia-
roches et être comme l’ana-
pour créer des nourrir l’animal à mètres et hauteurs
recouvert d’un conda sont
cachettes, des l’extérieur ; il est variés
substrat adapté dangereuses
lieux d’exposition inutile de mettre
à la chaleur, ainsi des branches
qu’une haute et
grande branche
I. Les animaux
Caractéristiques du terrarium
Le terrarium du serpent doit reconstituer son biotope, mais également le
microclimat de son milieu d’origine.
19
I. Les animaux
Conditions de vie
Les serpents possèdent une physiologie particulière. Certaines espèces néces-
sitent donc un degré de chaleur élevé la nuit (se renseigner au moment de
l’achat). Dans ce cas, il est préférable de prévoir un coussin chauffant ou des
lampes de nuit. En outre, la présence d’un point chaud et d’un autre point
plus frais est incontournable. Pour ce faire, il suffit d’installer une lampe
chauffante à l’extrémité du terrarium et de ne rien mettre du côté opposé. Il
est également possible d’installer une plaque chauffante sous le sol, toujours
à l’extrémité du terrarium.
Bon à savoir : une ampoule « lumière naturelle à large spectre » peut être un
bon compromis. Elle doit être fixée en haut, dans un grillage (pour éviter que
l’animal ne se brûle), et à l’intérieur du terrarium.
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Toutes ces caractéristiques varient selon le milieu d’origine du serpent. Le tableau ci-dessous fait le point !
I. Les animaux
21
chaud (38 à 40 °C) et
d’un point froid (25 à • Présence d’un point chaud (38 à
• Présence d’un point chaud
28 °C) 40 °C) et d’un point froid (25 à
(38 à 40 °C) et d’un point
• Grand espace pour 28 °C)
froid (25 à 28 °C) ; il faut
éviter que l’oxygène • De préférence en plexiglas ou en
ajouter une source de cha-
ne soit totalement bac plastique
Caractéristiques leur la nuit (coussin ou tapis
consommé par la • Mettre en permanence à dispo-
techniques chauffant)
chaleur sition un abreuvoir plein
• Mettre en permanence à
• Pas besoin d’abreuvoir • Vaporiser fréquemment le ter-
disposition un abreuvoir
plein en permanence rarium (1 à 2 fois/jour) ; un
plein
(sauf si l’animal est générateur de brouillard permet
• Vaporisation régulière
encore très jeune) pour d’accroître l’hygrométrie
éviter tout risque de
vaporisation
I. Les animaux
Les fourmis
Le vivarium à fourmis permet d’observer la vie quotidienne de ces insectes
étonnants et sociaux. La science dédiée à l’étude des comportements des
fourmis s’appelle la myrmécologie.
Présentation
Les fourmis sont classées dans la grande famille des
insectes. Elles forment généralement des colonies, à
l’intérieur desquelles des dizaines de millions d’indi-
vidus évoluent ensemble : ce sont les fourmilières. Il
existe, en outre, trois castes au sein des fourmis : les
ouvrières, les soldats et les princesses.
Caractéristiques du vivarium
Pour débuter, il est conseillé d’élever entre une dizaine et une vingtaine de
fourmis d’une même espèce, mais de caste différente (pour éviter qu’elles
se battent), de bien se renseigner sur les caractéristiques de l’espèce choisie
(taille, nombre, besoins en humidité), de connaître les particularités de leur
nid dans leur biotope naturel (dimension, architecture), et d’offrir à ces ani-
maux un espace qu’ils pourront entretenir, ni trop grand, ni trop étroit.
22
I. Les animaux
C’est le tuyau de raccordement qui relie l’aire de chasse et le nid. Il existe des
vivariums à fourmis prêts à l’emploi proposés dans les magasins ou les sites
spécialisés.
23
I. Les animaux
Conditions de vie
La fourmilière est l’endroit où vont vivre les
fourmis. Elle se compose d’un substrat, d’un
système d’humidification, et d’un dispositif
anti-évasion.
Les iguanes
L’iguane, un reptile arboricole particulièrement calme, peut facilement vivre
dans un terrarium.
Présentation
Les iguanes font partie des pensionnaires les plus populaires des terrariums,
l’iguane vert étant le troisième animal de compagnie le plus vendu aux États-
Unis. Il est facile de s’en procurer en animalerie, et de nombreuses espèces,
comme l’iguane blue diamond, rouge, albinos et vert, y sont disponibles.
24
I. Les animaux
Important : l’espèce est actuellement menacée, c’est pourquoi il est plus pru-
dent de se procurer une facture dotée du numéro de CITES (permis d’importa-
tion) lors de son achat. Dans le cas où il serait né en captivité en Europe, il faut
également se munir d’un justificatif.
Caractéristiques du terrarium
Les quatre éléments fondamentaux à un terrarium pour iguane sont l’espace,
la chaleur, la lumière et l’humidité. Ce dernier doit ainsi être spacieux, bien
ensoleillé, conçu pour l’élevage des reptiles, et muni de ventilations hautes et
basses. Le verre est le matériau le plus adapté, et on recommande un modèle
deux fois plus grand que la longueur de l’animal.
En outre, le prix d’un tel terrarium varie entre 50 et 400 € et peut grimper
jusqu’à 1 000 € pour les modèles « faits maison ».
25
I. Les animaux
Dimensions Prix
120 × 120 × 80 cm 20 à 25 €
128 × 174 × 73 cm 30 à 45 €
180 × 140 × 65 cm 350 à 500 €
Conditions de vie
Le terrarium doit permettre à l’iguane de se mettre au chaud et de réguler
lui-même sa température, en s’approchant ou en s’éloignant des sources de
chaleur. L’air ambiant ne doit donc jamais passer sous 25-26 °C ou dépasser
28 °C, et la température dans le terrarium sera comprise entre 26 et 32 °C
le jour, et 22 et 24 °C la nuit. Il faut aussi prévoir une zone chaude pour lui
permettre de se reposer ou de se prélasser (36 °C). Il doit également rester
humide et présenter un taux d’humidité élevé (entre 75 et 90 %).
26
I. Les animaux
Enfin, si l’iguane est de nature pacifique, ses griffes ont besoin d’être coupées
de façon régulière, car elles peuvent être à l’origine de blessures graves. Il est
également nécessaire de changer l’eau au moins une fois par jour. Les iguanes
sont aussi les hôtes privilégiés des salmonelles.
Les grenouilles
Le terrarium à grenouilles s’adresse aux passionnés
de ces nouveaux animaux de compagnie.
Présentation
Il existe de nombreuses espèces de grenouilles, qui exigent un terrarium
adapté, imitant au mieux leur milieu naturel et en adéquation avec leurs
besoins spécifiques.
Ils évoluent dans des milieux compris entre 24-25 °C, voire 30 °C avec une baisse
nocturne, et avec une forte hygrométrie (70 à 100 %). Leur alimentation se com-
pose de drosophiles et collemboles, cloportes tropicaux, fourmis, pucerons.
27
I. Les animaux
28
I. Les animaux
Caractéristiques du terrarium
Le verre est le matériau le plus adapté au terrarium
pour grenouilles. Ce dernier doit en outre com-
porter une zone sèche et une zone aquatique, une
passerelle en liège, une séparation en verre, des
billes d’argile pour drainer, du terreau et des plantes
(bromélias, ficus benjamina et pumilla, scindapsus,
épiphytes, mousse). Concernant le chauffage et
l’éclairage, tout dépend de l’espèce adoptée.
Maladies
Certaines maladies peuvent survenir et atteindre les grenouilles en terrarium.
Un substrat trop sec est, par exemple, souvent source d’irritations. Dans ce
cas, une baignade peut aider l’animal à s’en remettre. S’il présente des inflam-
mations, il est aussi possible d’appliquer une petite dose de bétadine.
Présentation
Il existe principalement deux familles de dragon d’eau : le physignathus
cocincinus et le physignatus lesueurii. Connu également sous l’appellation
d’agame aquatique, il fait partie de la famille des agamidés. Le dragon d’eau
est une espèce diurne et arboricole qui vit près des cours d’eau, dans les
29
I. Les animaux
Caractéristiques du terrarium
Généralement, il convient de prévoir un terrarium de grandes dimensions,
même si cela dépend de la maturité du dragon d’eau adopté.
Âge Dimensions
Jeune 10 gallons
18 mois 27 à 33 gallons
Adulte 180 × 60 × 90 cm
Couple 200 × 100 × 150 cm
30
I. Les animaux
et de terre noire pure, à raison de deux tiers pour la première et un tiers pour
le second, mais aussi de plantes naturelles (plus rassurantes pour l’animal),
d’un tapis de gazon, ou d’une terre de coco. Enfin, un bon entretien permet
au dragon d’eau de jouir d’un meilleur confort dans son terrarium. Pour cela,
il est conseillé de remplacer l’eau souillée, d’arroser les plantes, de désinfecter
les vitres, de remplacer le substrat au moins une fois par an, et de donner de
temps en temps un supplément vitaminique D3 et un supplément de calcium.
Il est possible d’acheter un terrarium de dragon d’eau à partir de 15 €.
Conditions de vie
Le terrarium du dragon d’eau nécessite des températures élevées, car c’est
un lézard de type tropical. En journée, elles doivent se situer entre 28 et
30 °C, avec un point plus chaud sur une branche près du réflecteur ; la nuit,
la température doit baisser de quelques degrés pour atteindre 22 à 25 °C.
Le terrarium doit donc être chauffé et doté d’une zone plus chaude. Il existe
par ailleurs plusieurs moyens pour s’assurer de la bonne chaleur d’un dra-
gon d’eau en terrarium : un réflecteur, qui doit être inaccessible à l’animal, un
câble chauffant, une lumière chauffante incandescente (rouge de préférence
pour la nuit), une lampe chauffante, une pellicule chauffante pour obtenir un
complément de chaleur la nuit, un néon UV.
D’autre part, pour une bonne qualité de lumière (UVA et UVB), l’utilisation
d’un fluorescent permet aux pensionnaires d’absorber le calcium et d’avoir
un meilleur comportement. Le dragon d’eau a aussi besoin d’un taux d’humi-
dité situé entre 80 et 90 %. La mise en place d’un bassin dans le terrarium,
accompagnée d’une pulvérisation régulière, facilite la régularisation de
l’hygrométrie.
31
I. Les animaux
Les gerbilles
Suivant le même principe que les autres terra-
riums, le modèle pour les gerbilles est un milieu
plus restreint destiné à reproduire des conditions
identiques à celles de leur milieu naturel.
Présentation
Les gerbilles sont de petits rongeurs particulière-
ment actifs, qui aiment bouger, jouer, grimper et,
bien sûr, ronger. Grégaires, elles vivent habituel-
lement en groupe dans des terriers profonds où
elles creusent des galeries ramifiées.
Les gerbilles sont des animaux végétariens, et plus précisément des gra-
nivores. Elles ne boivent pas beaucoup. Très actives, elles ont besoin de
distractions, surtout lorsqu’elles sont seules.
Caractéristiques du terrarium
Placé dans un endroit ensoleillé, c’est en verre, muni de parois assez hautes et
avec un filet servant d’aération, que l’habitat sera le mieux adapté.
32
I. Les animaux
33
I. Les animaux
Présentation
Les plantes carnivores ont la faculté de capturer des proies animales :
insectes, acariens et autres petits invertébrés (essentiellement des limaces et
des arachnides).
Elles sont également en mesure d’en assimiler tout ou partie pour subvenir
partiellement à leurs propres besoins. Les plantes carnivores tendent toute-
fois à disparaître. À ce jour, il existe près de 600 espèces connues, dont la
majorité se trouve dans les régions tropicales.
34
I. Les animaux
Caractéristiques du terrarium
Pour être adapté aux plantes carnivores, un terrarium doit de préférence être
en verre, avec des vitres de 5 mm assemblées avec du silicone. Sa structure
est similaire à celle d’un aquarium classique transformé ou à un terrarium
muni d’un éclairage et d’un couvercle.
On recense, par ailleurs, deux modèles de terrarium pour les plantes carni-
vores. Le terrarium paysager possède un sol en billes d’argile et un substrat à
base de tourbe (15 cm). Très esthétique et facile d’entretien, il impose toute-
fois de choisir des plantes aux besoins identiques et reste assez lourd.
35
I. Les animaux
Pour finir, le terrarium doit être rempli avec de l’eau de pluie ou déminérali-
sée jusqu’à 1 cm au niveau du terreau. Il suffit ensuite de poser les pots sur la
grille ou de repiquer les plantes. On conseille aussi de prévoir un tube, à pla-
cer dans l’angle, pour voir le niveau d’eau.
Conditions climatiques
Les plantes carnivores demandent une atmos-
phère humide, voire très humide, ainsi qu’une
température élevée et relativement régu-
lière. De même, une aération suffisante est
indispensable.
On peut aussi se tourner vers un éclairage artificiel, mais il faut alors impérati-
vement se servir de tubes fluorescents, situés le plus près possible des plantes,
à raison de 12 h/jour en moyenne. Ils peuvent être efficacement complétés
par des tubes dits « lumière du jour ».
36
I. Les animaux
37
II.
Les modèles
38
II. Les modèles
Le terrarium désertique
Avec le terrarium tropical et l’aquaterrarium, le
terrarium désertique est l’un des trois modèles les
plus courants. Il est idéal pour accueillir des espèces
habituées à un climat chaud, de type désertique.
Présentation
Le terrarium désertique se définit comme la repro-
duction du mode de vie de la faune et de la flore
caractéristiques du désert, dans un espace plus
étroit. L’objectif est d’imiter le plus fidèlement pos-
sible les composants environnementaux d’origine
de chaque espèce pour les garder en vie.
Ce type de terrarium s’adresse aux amateurs d’animaux vivant dans un milieu
sec ou désertique, comme les pogonas vitticeps, les scorpions, les crotaphytus
collaris, les uromastyx acanthinurus et les eublepharis, mais aussi de plantes
comme les cactus. Ici, le substrat principal est le sable.
Une bonne hygiène de vie, associée à une bonne alimentation, concourt à
une meilleure croissance des animaux évoluant dans un terrarium désertique.
Il est incontournable de se renseigner pour connaître la nourriture adaptée
à chaque espèce, ainsi que de varier les repas. Comme il est impossible de
mettre une séparation de saisons dans le terrarium, il est également préfé-
rable d’éviter les nourritures riches en graisse : les animaux désertiques n’ont
pas besoin d’emmagasiner de la graisse en vue de la saison sèche, durant
laquelle les ressources en aliments se font rares dans leur biotope naturel.
Caractéristiques
Dans un terrarium désertique, il est essentiel de savoir imiter minutieusement le
paysage pour assurer le bien-être des animaux ou des végétaux qui s’y trouvent.
Il faut ainsi prévoir un point chaud pour permettre aux pensionnaires de se
ressourcer en chaleur, ainsi qu’un point frais pour qu’ils puissent se mettre
à l’ombre selon leurs besoins (et donc favoriser une différence de tempéra-
39
II. Les modèles
ture). Il convient donc de choisir des néons adaptés à l’espèce pour remplacer
la chaleur naturellement fournie par le soleil. Il est également nécessaire de
prévoir des zones ciblées où la température gravite autour de 50 à 60 °C. Un
gradient de température permet de contrôler celle-ci.
Entretien
L’entretien d’un terrarium procure un moment de plaisir au terrariophile. Il
consiste surtout à prendre soin des plantes, et enlever les matières fécales des
animaux.
40
II. Les modèles
Le terrarium tropical
À l’instar de l’aquaterrarium et du terrarium désertique, le terrarium tropical
constitue un milieu confiné imitant le biotope de certaines espèces. Ici, les
animaux et les végétaux sont issus d’un milieu tropical.
Présentation
Le terrarium tropical existe depuis l’époque des
naturalistes de l’ère victorienne, qui y mettaient des
plantes exotiques. À cette époque, il s’agissait princi-
palement d’installer une serre, aujourd’hui accessible
à tous grâce au terrarium.
On y trouve aussi des animaux habitués à vivre dans un milieu tropical, tels
les geckos, les caméléons, le python arboricole ou d’autres espèces nécessi-
tant une température tropicale permanente ou une hygrométrie (humidité de
l’air) élevée. Rochers, cascades, points d’eau, murs végétaux, ruisseaux, etc.
sont des éléments indispensables pour un décor plus vrai que nature.
Caractéristiques
Ce type de terrarium est en fait une forêt tropicale en miniature. Ses
dimensions peuvent varier en fonction des espèces animales et/ou végé-
tales choisies. Elles se situent généralement entre 60 × 45 × 60 cm et
120 × 75 × 180 cm. Ce terrarium est constitué d’un contenant d’aquarium
en verre ou en bois, d’un couvercle solide pour supporter les câblages et les
lampes éclairant les plantes et les animaux, et d’une façade transparente. Il
est possible de s’en procurer soit dans des magasins spécialisés, à partir de
250 €, soit en le fabriquant soi-même.
41
II. Les modèles
Conseils pratiques
Pour réussir un terrarium tropical, il est conseillé de choisir les plantes dans
des pépinières, de les désinfecter régulièrement ainsi que les éléments du
décor, et d’opter pour des espèces aux conditions de vie similaires.
42
II. Les modèles
L’aquaterrarium
L’aquaterrarium permet de mainte-
nir en vie, dans un même milieu, des
espèces animales et végétales, ter-
restres et aquatiques.
Présentation
L’aquaterrarium est un type de terrarium plus complet que les modèles
désertique et tropical. Comme son nom l’indique, il est caractérisé par la ren-
contre de deux éléments dans un seul espace clôturé : l’eau (aquarium) et la
terre (terrium).
Dans un aquaterrarium, la partie terrestre se distingue bien de la partie aqua-
tique. La morphologie du bassin pourra se construire en fonction des espèces
à garder ou élever, l’essentiel étant de reproduire au mieux le biotope originel
des plantes ou animaux qui vont y vivre.
L’aquaterrarium offre une multitude de possibilités en termes de structures et
de paysages. Les cascades, les ruisseaux ou encore les petites collines peuvent
être mis en relief ; l’eau peut être douce, saumâtre ou salée. Dans ce type de
terrarium, il est également possible de créer une plage en utilisant comme
substrat du sable au lieu de la terre. Le côté aquarium permet aux animaux,
comme les amphibiens et les batraciens, ainsi qu’aux végétaux aquatiques ou
terrestres de cohabiter dans l’ensemble de la structure. Il faut toutefois que les
espèces soient issues d’un même biotope.
Le choix des pensionnaires se fait en fonction des besoins de chaque espèce.
Les tortues d’eau y jouissent, par exemple, d’un cadre idéal, en particulier si la
structure terrestre se présente comme un îlot leur permettant un bain de soleil
et la ponte. La cohabitation s’effectue dans un circuit fermé.
Si les plantes fournissent l’oxygène nécessaire à la survie des animaux, ces
derniers, avec leurs excréments, apportent les nourritures essentielles au
développement de la flore. Cette interaction permet de maintenir l’équilibre
écologique du système. Ainsi, différents animaux et végétaux peuvent peu-
pler un aquaterrarium, selon que l’eau utilisée est douce ou salée.
43
II. Les modèles
Dans un paludarium, l’espace est rempli d’eau, mais seule une partie ciblée
reste émergée. Cela peut être le cas d’un rocher qui émerge à la surface de
l’eau, ou d’un petit îlot de terre. Les serpents, ou même les crocodiles peuvent
s’y détendre, tout comme les lézards qui cherchent leur nourriture parmi les
44
II. Les modèles
plantes. Cela convient aussi aux espèces nécessitant un bain de soleil, comme
les tortues de mer. D’autre part, cette structure favorise la plantation de végé-
taux dont les racines ont besoin d’être immergées.
Entretien
L’aquaterrarium est facilement infesté de bactéries indésirables, il faut donc
procéder à un nettoyage régulier, surtout quand les animaux ne digèrent
pas assez la nourriture. Cette recommandation est valable tant pour l’assai-
nissement du milieu aquatique que terrestre. Choisir de mettre des plantes
artificielles permet d’éviter cette tâche, mais le rendu esthétique ne peut pas
rivaliser avec celui des végétaux naturels.
Le vivarium
Le vivarium est un espace réservé aux animaux de petite taille comme les
amphibiens, les insectes, les reptiles et certains mammifères. Souvent plus grand
qu’un terrarium, il permet de regrouper en un seul lieu plusieurs espèces.
Présentation
Au xixe siècle, les dioramas étaient de grandes peintures sur toile présentées
dans une salle obscure avec des jeux de lumière donnant une illusion de réa-
lité et de mouvement. Le vivarium en est un développement vivant : c’est
un milieu conçu pour élever des petits animaux, et où leur biotope natu-
rel a été reconstitué. À l’origine, c’était une ménagerie de reptiles construite
par Constant Duméril et nichée dans le Jardin des plantes de Paris. Ce n’est
qu’en 1838 que le premier vivarium voit le jour. Cette fenêtre ouverte sur
45
II. Les modèles
Les prix des vivariums varient selon leur taille. Pour des animaux de petite
taille ou jeunes, il conviendra de choisir un modèle de 60 × 40 × 45 cm
(50 à 120 €) ; pour des gros serpents, on optera pour un vivarium de
120 × 70 × 60 cm (120 à 150 €) ; et pour une taille adaptée à une table de
salon, on se tournera vers des bacs de 120 × 50 × 70 cm (200 à 220 €).
Caractéristiques
Dans un vivarium, il faut veiller à ce que les animaux puissent vivre dans un
milieu artificiel proche de leur habitat d’origine.
46
II. Les modèles
D’autre part, l’éclairage est fourni par le soleil et des lampes spéciales instal-
lées dans le vivarium. Il est possible d’utiliser des lampes à ultraviolet ou à
infrarouge pour les reptiles de type désertique. Pour les animaux nocturnes,
l’éclairage sera à inverser en fonction de la photopériodicité naturelle et du
passage jour/nuit. Si l’on souhaite faire reproduire l’animal, des ampoules
dites « lumières naturelles à large spectre » existent.
Les matériaux
Le choix du matériau d’un terrarium ne se fait pas au hasard, puisqu’il faut
opter pour celui qui conviendra le mieux à ses futurs pensionnaires. Le verre,
le plastique et le bois sont les plus employés. Grand classique des terrariums,
le bois, solide et facile à percer, a l’avantage d’être un bon isolant.
47
II. Les modèles
Terrarium en bois
Matière première privilégiée pour le terrarium, le bois doit être choisi minu-
tieusement. L’humidité est un des facteurs importants, il est ainsi nécessaire
de choisir un bois imputrescible. Ce matériau naturel présente, par ailleurs, de
nombreux avantages puisqu’il retient bien la chaleur, est durable, tout en étant
esthétique et élégant. Toutefois, c’est aussi un matériau lourd, donc difficile
à déplacer. Il doit également être peint ou plastifié, et nécessite un entretien
minutieux et régulier. De plus, il favorise le développement de bactéries et
microbes en cas de milieu trop sec ou trop humide et présente un risque pour
certains animaux en raison de la toxicité de certaines espèces (ex. : le cèdre).
48
II. Les modèles
De très bonne qualité, le bois massif est aussi un matériau de choix pour un
terrarium. Durable, il offre une meilleure filtration de l’air et un climat plus
sain, tout en constituant un bon isolant. Il est cependant coûteux et exige un
traitement pour améliorer sa durabilité.
Enfin, le bois traité offre une meilleure résistance à l’humidité et une meilleure
longévité. Il possède aussi un caractère hydrophobe. En revanche, il est plus
cher à l’achat.
Si le choix se porte sur un bois non traité, il sera nécessaire de traiter tous les
panneaux à l’aide d’une couche protectrice. Pour cela, on utilise un vernis
dont les émanations toxiques se dissipent au bout de 2 à 3 semaines.
Attention : lorsqu’on travaille avec le bois, mieux vaut se placer dans un en-
droit bien ventilé et aéré ; il est surtout conseillé de porter un masque de pro-
tection.
Enfin, le prix d’un terrarium en bois dépend de sa structure et de ses dimen-
sions. Le tableau ci-dessous présente, à titre indicatif, les tarifs couramment
pratiqués dans le commerce.
49
II. Les modèles
Terrarium en verre
Le verre est souvent choisi pour les vivariums
et autres moyens d’exposition. Il est adapté
à presque toutes les espèces, car il est très
facile à mettre en œuvre, même si son usage
nécessite des manipulations délicates à cause
de sa fragilité. Les terrariums en verre sont en
général des aquariums en vitre réutilisés pour loger d’autres espèces animales
ou végétales. Ils peuvent également être bricolés à la maison. L’avantage du
verre est qu’il permet d’avoir un terrarium transparent, donc facile à observer ;
c’est en outre un matériau polyvalent qui s’adapte aux reptiles, aux rongeurs
et aux plantes. Facile à désinfecter, il est aussi difficile à rayer. En revanche,
c’est un matériau lourd qui reste cher. Fragile et cassable, il peut être difficile à
manier et à moduler de par sa rigidité.
Ensuite, la première étape consiste à rayer et couper les plaques de verre pré-
alablement enduites de solvant pour prévenir les éclats, puis de les poncer
avec du papier de verre.
50
II. Les modèles
Titre tableau
Terrarium en plastique
Les terrariums en plastique et plexiglas pré-
sentent les mêmes avantages que les modèles
en verre, mais avec un matériau moins oné-
reux. En effet, tous deux sont transparents
et offrent un rendu esthétique intéressant en
termes de présentation, mais ils n’ont pas du
tout la même qualité ni la même solidité que
le verre. Cependant, ils sont très employés du
fait de leur faible coût. Le principal inconvénient des modèles en plastique
ou en plexiglas est qu’on ne peut pas y installer la plupart des équipements
nécessaires. Ainsi, le chauffage et l’éclairage sont difficiles à mettre en place
en raison de la forte sensibilité de ces matériaux à la chaleur.
Le terrarium en plastique se présente sous la forme d’un bac, percé à plu-
sieurs endroits pour la ventilation. Un coussin chauffant, placé en dessous de
l’habitat, est une bonne solution, car la chaleur traverse bien cette matière.
51
II. Les modèles
52
III.
L’installation
Le décor est conçu pour imiter au mieux le biotope naturel des animaux et
plantes. Dans cette optique, certaines plantes y trouveront facilement leur
place. De même, le fond est un élément important, qui sert à la fois de décor
et de lieu de vie pour les animaux du terrarium.
53
III. L’installation
Le chauffage
Une bonne régulation de la chaleur est nécessaire dans les différentes étapes
de la vie des espèces, que ce soit au niveau de leur croissance, de leur diges-
tion ou de leur reproduction. La température contribue également au bon
fonctionnement du système immunitaire des animaux. C’est pourquoi il s’agit
de l’un des critères techniques les plus importants lors de l’aménagement
d’un terrarium.
Prérequis
Quel que soit le terrarium, il faut prévoir systématiquement
une zone chaude et une zone froide, afin de permettre à
l’animal d’effectuer une thermorégulation comportemen-
tale. La chaleur doit aussi être diffusée uniformément ; le
point chaud est donc à installer du côté opposé au point
froid. La règle d’or est de concevoir le système de chauffe
pour répondre au mieux aux conditions de vie habituelles
des animaux ou plantes, selon qu’ils sont de type désertique ou tropical.
Le chauffage doit aussi être lié à l’hygrométrie, et réglable en fonction des
saisons. Obtenir des différences de température le jour est également essen-
tiel. L’usage d’une solution de refroidissement facilite cette démarche. Il faut
ensuite offrir à l’animal une température adaptée la nuit. Pour baisser la
chaleur et reproduire les conditions nocturnes nécessaires, un système sans
lumière permet de reproduire son cycle nycthéméral (rythme jour/nuit).
54
III. L’installation
55
III. L’installation
Câble chauffant
Le câble chauffant pour terrarium,
ou cordon chauffant, est un système
pouvant servir de complément ou de
source principale de chauffage. Il se
présente sous la forme d’un cordon,
dans lequel le conducteur est noyé
dans une matière plastique souple. Il
est idéal pour un terrarium, car il per-
met de ne pas chauffer toute la surface
et de cibler les zones de haute température ; il s’adapte aussi facilement aux
contraintes de pliage et permet de créer un point chaud.
Le câble est généralement placé sous le terrarium pour chauffer des endroits
précis. Il peut également être installé de façon à chauffer plusieurs habitats
lors de la reproduction. Alimenté par le secteur, il est flexible, durable et résis-
tant à l’eau. Étanche, il est muni d’une isolation souvent double et en silicone
pour garantir une meilleure sécurité. Il est aussi facilement adaptable à la taille
du terrarium : sa puissance est généralement de 15 à 150 W.
56
III. L’installation
Tapis chauffant
Le tapis chauffant, ou plaque chauffante, est une solution courante pour
chauffer un terrarium. Il présente plusieurs particularités par rapport aux
autres systèmes, puisqu’il émet une chaleur plus diffuse, peut être mis en
contact direct avec le verre, et n’émet pas de lumière. Il est aussi plus simple
d’utilisation, et reste une solution économique.
57
III. L’installation
Lampe chauffante
La lampe chauffante émet généralement une chaleur importante (plus de
80 W), et est un équipement idéal pour obtenir une zone chaude. Elle existe
en deux versions, qui ont chacune leurs qualités. Ainsi le spot et la lampe
offrent un chauffage suffisant de l’air, un bon gradient thermique, et une
bonne luminosité (plus besoin de néon ou d’un autre éclairage). La lampe
céramique, quant à elle, offre de très bonnes températures sans éclairer ; elle
58
III. L’installation
Ce type de chauffage est alimenté par une prise de secteur. Lors de son ins-
tallation, il faudra la fixer sur des réflecteurs ou des supports dotés d’une
douille en céramique. La lampe a l’avantage de pouvoir chauffer tout ou par-
tie du terrarium, mais son utilisation nécessite le recours à un thermostat. Il
est conseillé de la placer au-dessus du terrarium et à l’une des extrémités, afin
de réaliser plus facilement un gradient thermique. Cela permet aux rayons de
se propager dans une partie ciblée du terrarium. Sa hauteur idéale est d’envi-
ron 45 à 50 cm. Il convient également de prendre quelques précautions. En
effet, la lampe doit être inaccessible pour l’animal, car le risque de brûlure est
beaucoup plus élevé que pour les autres systèmes. Elle doit aussi être proté-
gée avec un grillage ou des protections, à la manière d’un panier. De plus,
les lampes céramiques sont particulièrement puissantes, elles risquent donc
d’assécher l’atmosphère et de réduire l’hygrométrie. Il faut donc prendre soin
d’adapter leur puissance à la taille du terrarium.
Cet équipement est disponible dans le commerce. Le prix d’une lampe chauf-
fante pour terrarium se situe entre 6 et 35 €.
Thermostat
Afin de pouvoir respecter au mieux ou reproduire presque à l’identique le
biotope d’origine d’un animal, il est utile de disposer d’un instrument de
référence pour le contrôle de la température. Le thermostat occupe un rôle
important puisqu’il permet, dans un premier temps, de réguler le point
chaud ; il évite aussi les surchauffes souvent à l’origine de dégâts matériels et
néfastes pour l’animal. Dans un second temps, il assure la variation de tempé-
rature jour/nuit : le thermostat intervient également pour contrôler la baisse
de température nocturne lorsque cela est nécessaire.
59
III. L’installation
L’aération
Le besoin en humidité est différent selon le milieu de provenance de l’espèce.
Tout comme la température, l’humidité est un paramètre essentiel.
60
III. L’installation
Hygrométrie
L’hygrométrie est la mesure de l’humidité de l’air, c’est-à-dire la quantité
d’eau sous forme gazeuse qui se trouve dans l’air.
Dans un terrarium, l’aération peut d’abord être basse, c’est-à-dire située sur
toute sa longueur ; elle est alors à installer au côté opposé au point chaud,
en hauteur « hors-sol ». Elle peut également être haute, du côté de l’am-
poule UV (simple grille) pour les animaux qui ont besoin de courants d’air. Il
est aussi possible d’installer une grille en inox pour éviter les courants d’air,
un ventilateur pour dégager le surplus d’air chaud en été, et une ou plusieurs
faces grillagées pour un courant d’air permanent, utile à certains animaux
comme les caméléons.
Pour réaliser les aérations de son terrarium, il suffit, selon les modèles, de réa-
liser des trous sur les deux côtés, avec des trous circulaires sur un côté, et des
trous plutôt rectangulaires sur l’autre.
61
III. L’installation
Conseils
Il est utile de placer une grille d’aération en
dessous de la face avant du terrarium pour
éviter la formation de buée sur les vitres à
cause de l’air chaud généré par le chauffage
et l’éclairage. Un accès à l’intérieur du ter-
rarium, de préférence frontal, est également
nécessaire pour faciliter son entretien. Il est
aussi possible de jouer sur la surface des grilles d’aération, évitant ainsi à l’air
de s’échapper rapidement.
Par ailleurs, dans un terrarium à fourmis, le couvercle peut être remplacé par
une fine moustiquaire ou par un bas en nylon pour une meilleure aération.
L’éclairage
Paramètre-clé de la réussite d’un élevage ou d’une plantation, l’éclairage du
terrarium nécessite un soin particulier.
Présentation
L’éclairage d’un terrarium permet de synthétiser la vitamine D pour fixer le
calcium. Il sert de repère pour le métabolisme de l’animal et aide à recons-
tituer le cycle nycthéméral (période de veille/sommeil). Il contribue à
l’amélioration du comportement de l’animal et favorise la reproduction des
espèces.
En fonction des espèces, il est nécessaire de faire le bon choix entre une
lumière chauffante et une lumière puissante. Il est, en outre, possible d’utiliser
à la fois le soleil et des sources lumineuses artificielles.
62
III. L’installation
Lumière naturelle
La lumière du jour peut servir à éclairer un ter-
rarium. Il s’agit du rayonnement solaire direct
non filtré. Il faut alors faire attention aux verres
et autres matériaux qui filtrent les rayons UV
du soleil. Il convient donc de choisir un endroit
bien ensoleillé (un jardin, une véranda) ; un voile
blanc ou une moustiquaire peut servir de para-
vent en cas de rayonnement excessif.
Lumière artificielle
Le besoin en lumière (puissance et chauffage) est variable selon l’espèce. Pour
les animaux, il existe ainsi plusieurs possibilités :
63
III. L’installation
Quoi qu’il en soit, il est nécessaire de se procurer des tubes, à placer dans un
boîtier réflecteur pour les fixer ; il est judicieux d’utiliser les réglettes du com-
merce ou des colliers employés en plomberie. Un réflecteur pour orienter les
rayons lumineux vers un endroit précis est aussi nécessaire, de même qu’un
régulateur jour/nuit définissant les périodes d’éclairage et d’extinction en
fonction de l’espèce et des saisons.
Cet appareil, qui sert à vaporiser des pluies ultra-fines, s’utilise avec de l’eau
douce à faible dose de calcaire et fonctionne à l’aide d’un programmateur.
Il dispose d’un timer à la minute (fonctionne à un moment précis de la jour-
née et pendant un temps limité) et possède un débit réglable en fonction
du volume à humidifier. S’il existe différents équipements tels que l’arrosage
manuel pour augmenter le taux d’humidité dans un terrarium, le matériel le
64
III. L’installation
Le prix d’un brumisateur varie selon ses capacités en volume. Il faut ainsi
prévoir entre 50 et 75 € pour un système SANS réservoir, à partir de 100 €
pour un SYSTÈME AVEC RÉSERVOIR, et entre 1 000 et 1 500 € pour un
équipement PROFESSIONNEL. Cet équipement est disponible dans les
magasins spécialisés.
65
III. L’installation
Le décor
Outre les accessoires, la plante et le fond du terrarium, il est également néces-
saire d’implanter un décor permettant à l’espèce de s’épanouir dans un milieu
ressemblant à son milieu d’origine. Ce dernier doit imiter au mieux le biotope
naturel des animaux et plantes.
Éléments de décoration
La décoration interne d’un terrarium est
principalement composée du substrat, de
branches ou de bois, de rochers, de lianes
(de préférence séchées), de racines, de
pierres et de plantes pouvant être naturelles
ou artificielles.
Un décor de terrarium adapté permet aux animaux de se sentir bien dans leur
habitat. Il existe un large choix d’accessoires disponibles dans les animaleries.
S’agissant des bois, il est ainsi possible d’opter pour des racines naturelles (de
préférence) ou artificielles, très appréciées des reptiles pour s’y cacher ou s’y
faire dorer ; des lianes (artificielles et naturelles), branches (naturelles et arti-
ficielles) et bambous (pas très appréciés des caméléons) ; ou encore des ceps
de vigne (très appréciés des caméléons). Quoi qu’il en soit, il faut veiller à
n’utiliser que des arbres non toxiques, c’est-à-dire ne contenant pas de tanin
naturel. C’est le cas du châtaignier, du noyer et du chêne. De même, on pri-
vilégiera les bois comme le noisetier, le sapin, le pin, le poirier, le pommier, la
racine de palétuvier ou le cep de vigne. Il est conseillé d’écorcer, de brosser,
de gratter et de désinfecter ces éléments avant toute utilisation.
Les plantes naturelles sont, d’autre part, très appréciées par certaines espèces,
dont les caméléons. Le seul inconvénient est de devoir les arroser et ramasser
régulièrement les feuilles mortes. Par ailleurs, les terrariophiles utilisent sou-
vent du polyester ajouté à du ciment pour base de leur fond. C’est sur cette
matière que les divers décors sont ensuite collés : mur de pierre, rochers du
désert, pots de plantes, etc.
Bon à savoir : il existe plusieurs alternatives. Il est même possible d’utiliser du
papier peint.
66
III. L’installation
Réaliser son décor demande toutefois une certaine passion. Il est conseillé de
se servir de cure-dents pour fixer les rochers en polystyrène, et de faire fondre
du polystyrène avec un sèche-cheveux sur les espaces avec des reliefs.
Pour fixer les décors en verre, il est préférable d’avoir recours à du silicone ou
de la colle de maçonnerie. Il est aussi nécessaire de créer des épaisseurs pour
obtenir un effet plus naturel.
Pour les peintures de couleur, on utilisera de la peinture blanche avec des pig-
ments. Il est important de bien rincer à l’eau claire les ciments pour enlever les
toxines, qui sont dangereuses, surtout pour les animaux qui lèchent le décor.
67
III. L’installation
Plantes
Les plantes pour terrarium constituent
d’excellents éléments de décoration, mais
permettent avant tout de prendre soin et
d’entretenir des espèces rares ou singulières.
68
III. L’installation
Attention : une source de chaleur trop intense risque de nuire à vos plantes. Il
convient de les éloigner de la lampe chauffante s’il y en a une, et de veiller à
ce qu’elles puissent se développer librement.
À noter que les orchidées sont des
espèces qui ont besoin d’un soin
particulier. Pour réussir un terra-
rium pour orchidées, il convient
de privilégier l’eau minéralisée et
sans calcaire (en cas d’utilisation
d’eau déminéralisée, l’apport d’en-
grais est nécessaire), de choisir des
espèces pour milieu tropical, de
leur offrir un temps de repos pen-
dant l’hiver pour qu’ils puissent refleurir après, et de leur apporter un engrais
concentré, de type engrais à tomates.
D’autre part, un aquaterrarium peut très bien accueillir des plantes, étant
donné que les grenouilles, les salamandres ou les crapauds sont légers et ne
risquent pas de les abîmer. Ici, les plantes peuvent servir de passerelle entre la
surface aquatique et terrestre. Les ceratopterys thalictroides s’y prêtent par-
faitement : elles se présentent comme des fougères et peuvent se développer
dans l’eau et atteindre les bords de la partie terrestre du terrarium. Elles sont
toutefois un peu envahissantes, il faut donc faire en sorte qu’elles n’occupent
pas toute la place. D’autres plantes conviennent aussi, comme le riccia sol, le
vesicularia, l’anubias, le monstera et le ceratophyllum demersum.
69
III. L’installation
uniquement dans les poubelles : certaines sont toxiques, d’autres sont enva-
hissantes. De même, il ne faut jamais ramasser des plantes dans la nature, au
risque de tomber sur une espèce protégée ou des plantes parasitées.
Il est aussi essentiel de vérifier chaque détail de sa plante lors de son acquisi-
tion (plantes saines, exemptes d’anomalies comme le repliement douteux des
feuilles ou l’apparition de tâches, ou autres signes de maladies).
Le prix d’un terrarium pour plantes varie de 35 à plus de 200 € selon sa taille
et ses caractéristiques techniques.
Fond du terrarium
Le substrat est une matière destinée
à recouvrir le sol. Il n’est pas à choi-
sir au hasard, car il doit offrir aux
pensionnaires un sol sécurisé et en
harmonie avec leurs spécificités, ainsi
qu’un aspect esthétique. La solution
la plus économique consiste à utili-
ser du papier absorbant ou du carton
comme fond. Cependant, le recours
aux substrats naturels est un bon choix
pour offrir aux animaux un milieu plus
proche de leur biotope d’origine.
70
Les différents substrats pour quelles utilisations
71
Presque tous les serpents et
Aspen Humide Esthétique, mais coûteux
lézards
Naturel, peu onéreux, possibi-
lité de décorer avec des plantes
Tourbe Humide Certaines espèces de lézard
naturelles ou de la mousse
vivante, bel effet visuel
Peu humide Arachnide et certaines espèces
Terres et Terreau Naturel
(60 %) de lézard arboricoles, batraciens
humus
Organismes végétaux formant
Spaignes Humide Plantes tropicales des coussins verts ou rouges
gorgés d’eau
Humide ou Dendrobates, salamandres, Permet de recréer un vrai bio-
Namiba terra
semi-humide autres amphibiens tope tropical
III. L’installation
Les accessoires
Les accessoires du terrarium sont souvent utiles à la décoration, ainsi qu’au
bien-être et à la sécurité de ses pensionnaires.
Accessoires de base
Il existe une multitude d’accessoires destinés
au terrarium, que cela concerne le chauf-
fage (lampes, tapis, cordon ou câble, coussin,
pierre – déconseillée aux animaux ecto-
thermes comme les serpents), ou l’éclairage
(lampes céramiques et à infrarouge, réflecteur,
tubes fluorescents).
72
III. L’installation
D’autres outils sont nécessaires, comme une pince pour saisir l’animal en
toute sécurité, une pelle pour le nettoyage du terrarium, et un robinet ou une
pompe à eau pour l’alimentation en eau et la gestion de la partie aquatique
du terrarium en cas de présence d’un bassin et d’une mini-cascade.
La table-terrarium
La table-terrarium a l’avantage d’être à la fois fonc-
tionnelle et décorative.
Présentation
La table-terrarium se présente sous la forme d’une
table basse, semblable à un meuble classique. Elle
a l’avantage d’être en même temps un terrarium
et un meuble de salon. Elle ne convient cependant
pas à toutes les espèces, et certains terrariophiles la
déconseillent vivement, car les animaux y seraient
très facilement stressés.
73
III. L’installation
Les espèces pouvant loger au sein d’une table-terrarium sont les serpents, les
tortues, les grenouilles, les araignées et les plantes. Il convient de privilégier
des animaux ou plantes de taille réduite. À titre d’exemple, pour un terrarium
à serpents, les dimensions conseillées sont 120 × 60 × 50 cm. Très esthétique,
ce type de meuble est un élément de décor à part entière. Peu encombrant,
car incorporé dans une table basse, il est aussi très pratique, accueillant et
attractif. En revanche, il ne convient pas aux espèces comme les iguanes,
peut causer du stress aux reptiles à cause du va-et-vient et de son double
usage, et reste onéreux.
Le prix d’une table-terrarium dépend bien sûr de sa taille, mais il est possible
de s’en procurer à partir de 150 €.
Structure et aménagement
La table-terrarium possède une structure en bois avec des parois en verre
assez épaisses (5 mm). Les vitres peuvent, en outre, être amovibles pour faci-
liter l’entretien, et il est préférable que le couvercle soit coulissant. Elle dispose
généralement de roulettes pour en faciliter le déplacement. Comme la majo-
rité des terrariums, cet équipement dispose d’un substrat choisi en fonction de
l’espèce, de plantes adaptées au biotope à imiter, d’un décor aménagé selon
les besoins de l’animal (des grosses pierres, du liège sur les parois), d’installa-
tions électriques pour l’éclairage (un néon et une ampoule) et d’un système de
chauffage en harmonie avec les besoins de l’espèce qui y vit.
Précautions
Du fait qu’il est à la fois une table basse et un terrarium, ce meuble néces-
site quelques précautions, car il faut faire attention à ne pas trop perturber
l’animal. On évitera ainsi de faire des allers-retours à proximité de la table, de
faire trop de bruit, surtout pour des animaux farouches, ainsi que des mouve-
ments brusques. De plus, mieux vaut ne pas l’utiliser en tant que table basse
à part entière, car le mouvement des verres, télécommandes ou clés sur celle-
ci est assimilé par l’animal à une attaque.
74
IV.
L’achat et l’entretien
75
IV. L’achat et l’entretien
Acheter un terrarium
Les terrariophiles ont le choix entre les magasins spécialisés et Internet pour
procéder à l’achat de leur terrarium et de leurs équipements. Bien que les
boutiques permettent de voir de visu les produits, il peut aussi être plus
pratique d’aller sur Internet : non seulement on trouve une plus grande diver-
sité d’offres, mais c’est aussi le lieu de rendez-vous des passionnés de la
terrariophilie.
Par exemple, si les conditions de vie d’un iguane sont respectées, il peut
mesurer jusqu’à 1,50 m ; il en est de même pour certains serpents et tortues.
Pour anticiper cette augmentation de taille, il faut prévoir un terrarium spa-
cieux dès le début, ou encore un modèle évolutif.
76
IV. L’achat et l’entretien
Terrarium d’occasion
L’achat d’un terrarium d’occasion
constitue une alternative intéressante
pour acquérir un équipement de
qualité à un prix abordable. Le plus
souvent, il est en vente suite au décès
de son occupant ou à l’achat d’un
autre terrarium plus performant par
son ancien propriétaire. Trouver un
terrarium d’occasion ne représente,
en outre, aucune difficulté. De nombreuses offres sont présentes sur Internet.
De même, en intégrant un cercle de terrariophiles, il est possible d’optimiser
ses chances de trouver un modèle d’occasion conforme à ses attentes.
77
IV. L’achat et l’entretien
part entière, qui dépend à la fois des besoins de son pensionnaire et du style
recherché. Il est aussi possible d’ajouter un nouveau système de chauffage, de
nouveaux équipements, un décor différent, des plantes, etc.
Bon à savoir : mieux vaut se renseigner sur la raison pour laquelle le terrarium
est mis en vente. Si un animal ou une plante y est mort suite à une maladie, il
faudra prendre les précautions nécessaires avant d’y installer un nouveau pen-
sionnaire.
Construction du support
Les terrariums mis en vente sur le marché ne sont pas toujours adaptés à
toutes les espèces. La meilleure solution pour avoir le modèle idéal est alors
d’en construire un. Les indications fournies ci-dessous concernent la fabrica-
tion d’un terrarium léger prévu pour un usage standard.
78
IV. L’achat et l’entretien
79
IV. L’achat et l’entretien
Bon à savoir : pour un fond étanche, il faut ajouter une bâche sur le fond du
terrarium.
Bon à savoir : le terrarium doit comporter des cachettes, notamment s’il est
destiné à abriter des reptiles. Elles sont à installer tant dans la zone chaude
que dans le coin froid du terrarium. Elles peuvent notamment aider l’animal
lors de sa mue.
Décoration
La décoration du terrarium peut être adaptée aux envies de chacun. Notons
toutefois que certaines espèces ont des besoins spécifiques qu’il faut satis-
faire, et ce, quel que soit le style de décoration voulu.
C’est dans la phase de décoration que le climat dominant doit être choisi :
désertique, tropical, subtropical ou tempéré. Pour obtenir le climat idéal,
on travaille sur plusieurs éléments comme le substrat, le chauffage et le
80
IV. L’achat et l’entretien
taux d’humidité. Si le terrarium est destiné à des reptiles, il faut ajouter des
branches qui, si elles sont confortables, pourront devenir leurs endroits favo-
ris. En fonction des besoins, il est aussi possible d’inclure certains éléments
comme un abreuvoir, un décor de fond, une grotte ou des lianes artificielles.
Finition de la fabrication
Les dernières étapes de fabrication
consistent à vérifier la solidité de la
structure et le bon fonctionnement
de tous les équipements.
Les prix
Le prix d’un terrarium varie en grande partie selon ses dimensions et le maté-
riau employé. Il diffère donc d’un modèle à l’autre, mais également selon
l’animal auquel il se destine.
Selon l’animal
Le prix d’un terrarium varie en fonction de la taille de son occupant, de ses
exigences et de sa durée de vie. Ainsi, le coût d’un terrarium de petite dimen-
sion destiné aux fourmis ou aux plantes carnivores est plus abordable qu’un
modèle destiné aux serpents.
81
IV. L’achat et l’entretien
Tout comme les modèles pour animaux, le terrarium pour plantes carnivores
est particulièrement apprécié. Son prix varie aussi en fonction de ses caracté-
ristiques (équipements, dimensions et matière de fabrication).
Dimensions Prix
36 × 22 × 34 35 à 50 €
60 × 30 × 30 50 à 200 €
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IV. L’achat et l’entretien
Selon le matériau
Le matériau influe également sur le coût
d’un terrarium. En effet, le prix d’un
modèle en bois ne sera pas le même que
celui d’un modèle en verre ou en plexiglas.
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IV. L’achat et l’entretien
L’entretien
L’entretien d’un terrarium n’est pas difficile, mais demande du temps, de la
passion et de la volonté. Avant tout achat, il est donc nécessaire de réfléchir
sur sa disponibilité et sa volonté de consacrer du temps pour l’entretien.
Impératifs
La terrariophilie consiste à élever ou planter cer-
taines espèces tout en imitant au mieux leur biotope
d’origine. Évidemment, recréer cet habitat nécessite
d’innombrables soins spécifiques tels que le net-
toyage, l’aération ou l’éclairage.
N’étant pas dans leur milieu naturel, les individus présents dans un terrarium
sont en situation de fragilité. Afin de leur offrir un maximum de bien-être, il faut
éviter d’utiliser des produits trop agressifs pour le nettoyage au risque de les
intoxiquer, de les stresser lors de l’entretien ou du changement de nourriture, et
de mettre dans un même espace des espèces n’ayant pas le même biotope.
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IV. L’achat et l’entretien
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IV. L’achat et l’entretien
d’y mettre des plantes avec de larges feuilles pour éviter qu’ils ne se collent
sur les vitres. Et pour la décoration, mieux vaut utiliser des matières qui
résistent à l’humidité.
Entretien de l’aquaterrarium
Pour l’entretien d’un aquaterrarium,
il faut surtout changer régulière-
ment l’eau, car souillée, elle devient
un grand danger pour les animaux,
étant donné que le milieu dans
lequel ils évoluent est assez res-
treint. Il est également nécessaire de
désinfecter les vitres très régulière-
ment, car les microbes qui s’y collent
infestent assez rapidement l’eau.
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FIN