Vous êtes sur la page 1sur 84

Livret raccordé à la IMG AG 4 A 0 n° 1

EQUIPEMENJl

CAHIER DES PRESCRIPTIONS COMMUNES


APPLICABLES AUX MARCHÉS DE TRAVAUX

LIVRET 5.10

TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES

FASCICULE I - Canevas d'ensemble planimétriques i

Canevas altimétriques
I LIVRET 5.10

Le présent livret a pour objet de définir les prescriptions techniques


nécessaires à l'exécution des divers travaux topographiques dont la réali-
sation reste toutefois soumise aux dispositions :
- de l'Arrêté Interministériel du 21 janvier 1980 et de son Instruction
d'application du 28 janvier 1980,
- du fascicule 50 du Cahier des Clauses Techniques Générales (CCTG) des
marchés publics de travaux "Travaux topographiques - Plans à grande
i échelle".
i

Il se compose des 8 fascicules énumérés ci-après :


- Fascicule I - Canevas d'ensemble planimétriques
Canevas altimétriques
- Fascicule II - Couverture photographique aérienne
- Fascicule III - Plan pour étude de ligne nouvelle au 1:5000 par méthode
photogrammétrique
- Fascicule IV - Plan pour étude de ligne nouvelle au 1:1000 par méthode
photogrammétrique
- Fascicule V - Plans d'installations ferroviaires au 1:200, au 1:500 i
et au 1:1000 par méthode terrestre
- Fascicule VI - Plans d'installations ferroviaires au 1:500 et au
1:1000 par méthode photogrammétrique
- Fascicule VII* Plans d'installations ferroviaires pour études d'élec-
trification
- Fascicule VIII* - Etablissement des dossiers d'enquête parcellaire
I LIVRET 5-10
Fascicule I

SOMMAIRE

Pages

ARTICLE 1 - TEXTES ABROGES 1

ARTICLE 2 - OBJET 1
i

ARTICLE 3 - ETABLISSEMENT DES CANEVAS D'ENSEMBLE PLANIMETRIQUES 1

3.1 - Consistance 1

3.2 - Déroulement des opérations • 2 |

3.2.1 - Recherche de la documentation existante 2

i 3.2.2 - Etablissement du projet 2


3.2.3 - Matérialisation des points 4
3.2.4 - Exécution des mesures 4
i
3.2.5 - Exécution des calculs 5 !
1
3«3 - Documents à fournir 6
I
3.4 - Précision 6

ARTICLE 4 - ETABLISSEMENT DES CANEVAS ALTIMETRIQUES 6

4.1 - Consistance 6
4.2 - Déroulement des opérations 7
4.2.1 - Détermination des points principaux 7
I
4.2.1.1 - Recherche de la documentation 7
existante
4.2.1.2 - Etablissement du projet 7
4.2.1.3 ~ Matérialisation des points 8
4.2.1.4 - Exécution des mesures 8
4.2.1.5 - Exécution des calculs 9
II

Pages

4.2.2 - Détermination des points secondaires par 9


nivellement direct
4.2.2.1 - Exécution des mesures 9
4.2.2.2 - Exécution des calculs 10
4.2.3 ~ Détermination des points secondaires par 11
nivellement indirect
4.2.3.1 - Exécution des mesures 11
4.2.3.2 - Exécution des calculs 11
4.3 - Documents à fournir 12
4.4 - Précision 12

i ARTICLE 5 - DELAI D'EXECUTION 13


2

3.2 - Déroulement des opérations

3.2.1 - Recherche de la documentation existante

Lorsqu'ils ne sont pas fournis par l'Ingénieur, l'entrepreneur réunit les


dernières éditions des répertoires des points géodésiques et éventuellement
les documents relatifs aux canevas existants à proximité de la zone consi-
dérée.

3.2.2 - Etablissement du projet

Après reconnaissance détaillée des points géodésiques et points de canevas


existants, l'entrepreneur établit un projet au 1:25000 pour les points
principaux et au 1:5000 pour les points secondaires, comportant :
- l'emplacement des points d'appui,
- l'emplacement des points nouveaux,
- les liaisons prévues (visées angulaires - mesures de distances),
- la désignation des points en accord avec l'Ingénieur.

Ce projet est établi en observant les règles suivantes :

Densité

Sauf indications contraires concernant certains travaux particuliers, les


points principaux sont distants les uns des autres, au moins de 0,5 km et
au plus de 1,5 km. Ils sont organisés en réseau maillé, s'il s'agit d'une
zone localisée ou suivant un cheminement directeur dans le cas de chantier
linéaire. Les sommets de ce cheminement doivent alors être situés à moins
de 5.00 m de l'axe du projet.

Les points géodésiques font partie de l'ensemble des points principaux.

Les points secondaires sont distants les uns des autres au moins de 200 m
et au plus de 350 m. Ils densifient l'ensemble des points principaux à
l'intérieur ou à proximité immédiate de la zone intéressée.
3 LIVRET 5-10
Fascicule I

Choix des points

Les points sont choisis selon les critères suivants :


- être accessibles,
- être stationnables,
I
I - être observables des points encadrants sans matériel spécialisé
(tripodes, ... ),
- avoir une position facilitant leur conservation et notamment hors des
zones des travaux futurs,
- permettre les vues dégagées afin de limiter au maximum les excentrements,
- éviter les visées rasantes,
- être situés de préférence sur le domaine public,
- satisfaire aux règles de sécurité.

Détermination

Lorsque, dans le cas d'un rattachement au système de projection LAMBERT, le


nombre de points géodésiques d'appui est insuffisant, il y a lieu de déter-
miner tous les 4 à 5 km certains points principaux par une ou plusieurs des
méthodes de triangulation énumérées ci-après : intersection, relèvement,
recoupement ou multipolaires linéaires (trilatération).

Dans la mesure du possible :


- les points nouveaux doivent s'appuyer sur cinq points connus,
- les visées d'intersection ou de relèvement doivent avoir des directions
telles que quatre d'entre elles au moins, prises deux à deux, forment des
angles supérieurs à 40 grades,
\
- l'ensemble des visées de relèvement doit présenter un angle supérieur à
200 grades,
- si la détermination des points nouveaux est faite par trilatération,
chaque point doit être obtenu à partir d'au moins trois mesures indépen-
dantes .

lI
4

Lorsqu'un point de triangulation ou de trilatération situé dans ou à proxi-


mité de la zone n'est pas stationnable, un point rabattu, borné et station-
nable est créé à 500 m au maximum de celui-ci. Le rattachement se fait par
deux triangles ayant pour côté commun la droite joignant le point rabattu
au point de triangulation ou de trilatération. Les angles des triangles
sont supérieurs à 40 grades. L'orientation du rabattement se fait, si
possible, par visées sur deux points connus.

i
Les autres points principaux sont déterminés par des liaisons linéaires ou
angulaires, formant des triangles ou des quadrilatères.

Lorsqu'un cheminement directeur est utilisé, la détermination est effectuée


par polygonation de précision à longs côtés. Celui-ci doit être aussi tendu
que possible.

i La détermination des points secondaires du canevas d'ensemble est réalisée


par des cheminements de polygonation de précision aussi tendus que
passible, passant par les points principaux.

A l'issue de la phase d'établissement du projet, l'entrepreneur doit


recueillir l'avis et les éventuelles observations de l'Ingénieur.
i

3.2.3 - Matérialisation des points

Après accord sur le projet, l'entrepreneur procède à la matérialisation des


points par des bornes ou repères d'un modèle agréé par l'Ingénieur.

Il établit ensuite une fiche signalétique comportant un repérage pour


chaque point, conformément au modèle en annexe 1.

En site urbain, un repérage complémentaire peut être demandé par la déter-


mination des coordonnées de deux ou trois points localisables avec
précision à proximité immédiate du point de canevas (angle de mur ou de
pilier, entrée d'immeuble, ...).

3.2.4 - Exécution des mesures

Les mesures sont exécutées avec des instruments et selon une méthode qui
permettent de respecter les tolérances imposées pour la détermination des
points (article 3.4 ci-après).
6

Lorsque des difficultés d'intégration dans le réseau des points d'appui se


i présentent, la conduite à tenir est définie en accord avec l'Ingénieur.

Après exécution des calculs,. les fiches signalétlques sont complétées par
les coordonnées des points déterminés.

i
3-3 ~ Documents à fournir

- Les répertoires des points géodésiques utilisés et éventuellement les


documents relatifs aux canevas existants.

Un dossier comprenant les plans au 1:25000 et 1:5000 avec la position et


la désignation des points d'appui et des points nouveaux ainsi que les
fiches signalétiques.
Les plans sont également à. fournir sur support reproductible.

Un dossier de calcul comprenant les états de calcul, un rapport sur la


conduite des opérations mentionnant l'état de conservation des points
d'appui, les carnets ou listings d'observation.

i
3.4 - Précision

Les tolérances applicables aux différentes phases des travaux énumérés ci-
dessus sont celles relatives aux canevas de précision définies par l'arrêté
interministériel du 21 janvier 1980 et son instruction d'application du
28 janvier 1980 (tolérance sur l'écart en distance entre deux points 4 cm).

ARTICLE 4 - ETABLISSEMENT DES CANEVAS ALTIMETRIQUES

4.1 - Consistance

Le travail consiste à déterminer les altitudes de repères fixes dans le ,


référenciel du nivellement général de la France utilisé par l'Institut
Géographique National (IGN.69 altitudes normales).

Le canevas al timétrique comprend des points principaux et des points


secondaires.

i
7 LIVRET 5.10
Fascicule 1

Les points principaux sont déterminés par nivellement de haute précision.

Ils comprennent :

I
- les repères de nivellement de l'IGN qui sont utilisés comme points
d'appui, '
- éventuellement des points principaux du canevas planimétrique lorsqu'ils
ont été matérialisés par un dispositif suffisamment stable,
- des points nouveaux.

Les points secondaires comprennent tous les autres points du canevas plani-
métrique et éventuellement des points particuliers définis par
l'Ingénieur. Leurs altitudes peuvent être déterminées à la demande de
l'Ingénieur par nivellement direct ou indirect.

4.2 - Déroulement des opérations

4.2.1 - Détermination des points principaux i

4.2.1.1 - Recherche de la documentation existante

Lorsqu'ils ne sont pas fournis par l'Ingénieur, l'entrepreneur se procure


I les extraits des répertoires des repères de nivellement auprès de l'IGN.
i
4.2.1.2 - Etablissement du projet

Après reconnaissance des repères de l'IGN et s'ils ne sont pas imposés par
l'Ingénieur, l'entrepreneur établit un projet d'implantation des points
principaux du canevas altimétrique sur une carte au 1525000 en respectant |
les règles suivantes : \ j
- tout détail de la zone à équiper doit se trouver à une distance infé-
rieure à 400 m d'un point principal du canevas altimétrique,
- les points doivent être choisis en des emplacements offrant un maximum de
garantie de stabilité,
- leur désignation est faite en accord avec l'Ingénieur.

Dans le cas où la densité des repères IGN est suffisante, le travail peut '
être limité à un contrôle des altitudes de ces repères.
8

A l'issue de la phase d'établissement du projet, l'entrepreneur doit


recueillir l'avis et les éventuelles observations de l'Ingénieur.

4.2.1.3 - Matérialisation des points

Après accord sur le projet, l'entrepreneur procède à la matérialisation des


points par des bornes ou repères d'un modèle agréé par l'Ingénieur.

Il établi ensuite une fiche signalêtique comportant un repérage pour chaque


point conformément au modèle en annexe 2.

Lorsqu'il s'agit d'un point du canevas planimétrique, la fiche signalêtique


de celui-ci est seulement complétée ultérieurement par l'indication de
l'altitude.

4.2.1.4 - Exécution des mesures

Les altitudes des points principaux sont déterminées par nivellement direct
i de haute précision avec un niveau permettant la lecture directe de 0,1 mm,
et des mires à double graduations décalées sur ruban d'invar.

Les réglages du niveau et des mires (verticalité) doivent être contrôlés


quotidiennement.

Le nivellement est réalisé par cheminement double avec contrôle de marche,


les portées étant égales à 1 m près, et limitées à 40 mètres.

Pour chaque point, on compare la différence des lectures faites sur la mire
à deux graduations au décalage de celles-ci. L'écart entre ces deux valeurs
ne doit pas dépasser 0,2 mm (constante de mire).

On calcule les dénivelées entre les deux points voisins pris en points
avant d'une station et en points arrière de la station suivante (contrôle
de marche).

L'écart entre ces deux valeurs ne doit pas dépasser 0,4 mm.

Les repères IGN utilisés, font l'objet d'un contrôle de stabilité par
détermination des dénivelées avec les repères encadrants.
9 — LIVRET 5.10
Fascicule I

Pour un même chantier, tous les repères d'appui doivent être reliés entre-
eux par des cheminements sans discontinuité.

Les altitudes sont déterminées en incluant tous les points dans. des chemi-
nements entre repères de nivellement.

4.2.1.5 - Exécution des calculs

Les calculs des altitudes des points principaux sont conduits de la façon
suivante :
- pour chaque cheminement double, on calcule la dénivelée brute entre les
deux extrémités du cheminement, successivement à l'aide des visées du
cheminement 1 et de celles du cheminement 2. Si l'écart entre les deux
dénivelées ainsi obtenues n'excède pas une valeur égale à 2 mm V K7 avec
K en km, on calcule la dénivelée moyenne brute,
- on détermine les écarts de fermeture à partir des altitudes des repères
IGN et des dénivelées moyennes brutes.
Un examen critique de ces écarts doit être effectué pour sélectionner
parmi les repères utilisés ceux qui conduisent à des compensations infé-
rieures à 4 mm V K. Les repères conduisant à des compensations supé-
rieures sont abandonnés ou recalculés.
- l'écart de fermeture du cheminement moyen obtenu avec les dénivelées
brutes sera réparti sur celles-ci proportionnellement aux longueurs des
visées ou à la valeur des dénivelées pour les terrains en forte pente,
- les calculs peuvent être effectués par compensation en bloc selon le
critère des moindres carrés.
Les altitudes des sommets du canevas planimétrique sont obtenues par
compensation classique entre les repères d'appui.

4.2.2 - Détermination par nivellement direct (géométrique) des points


secondaires

4.2.2.1 - Exécution des mesures

Les caractéristiques du matériel à mettre en oeuvre sont les suivantes :


- le niveau utilisé doit permettre la mesure de la dénivelée entre deux
points avec une erreur moyenne quadratique au plus égale à * 2,5 mm V 1 K *
avec K en km,
- il peut comporter un système de compensation permettant la mise automa-
tique à l'horizontale de la ligne de visée.
10

- les mires doivent être munies de nivelles sphériques,


- dans les zones d'installations ferroviaires équipées pour la traction
électrique, le matériel doit répondre aux normes de sécurité (exemple :
mire en bois de 3.00 m de longueur au maximum).

Les règles suivantes sont à observer 'pour l'exécution des mesures :


- chaque cheminement doit faire l'objet de deux observations soit par aller
et retour, soit par la méthode du cheminement double ; les opérations
sont réitérées si l'écart entre les deux dénivelées obtenues est
supérieur à 7 ma V K avec K en km,
- les mires sont posées sur des crapauds ou tout autre support offrant le
maximum de stabilité en fonction de la nature du sol,
- la longueur des visées ne doit pas excéder 70 m et l'égalité de longueur
des visées arrière et avant doit être réalisée à 2 m près,
- les points à déterminer doivent tous être inclus dans un cheminement.

4.2.2.2 - Exécution des calculs

Les calculs sont conduits de la façon suivante :


a - Pour les points dont l'altitude est à déterminer, on calcule entre
ceux-ci les dénivelées brutes moyennes.
b - L'écart de fermeture du cheminement moyen obtenu avec ces dénivelées
.brutes moyennes est réparti sur celles-ci proportionnellement aux
longueurs des visées ou à la valeur des dénivelées pour les terrains en
forte pente.
c - On calcule les altitudes des points à déterminer,
d - Les résultats doivent faire apparaître :
- les deux dénivelées brutes de chaque cheminement. l'écart entre ces
valeurs et la tolérance correspondante ( 7 nun V K ) ,
- l'écart de fermeture du cheminement moyen et la tolérance correspondante
(article 4.4 ci-après),
- les corrections apportées,
- les altitudes adoptées.
11 LIVRET 5.10
Fascicule i

4.2.3 ~ Détermination des points secondaires par nivellement indirect


(trigonométrique)

4.2.3-1 - Exécution des mesures

Les caractéristiques du matériel à mettre en oeuvre sont les suivantes :

- la théodolite utilisé doit permettre la lecture directe des angles


verticaux à 0,0002 grade près et à 0,0001 grade près à l'estime,

- les longueurs sont mesurées avec un appareil à réflexion d'ondes '


permettant-une précision en m de 0,02 ± 0,003 K avec K en km.

Les règles suivantes sont à observer pour l'exécution des mesures :

- le théodolite utilisé fait l'objet d'une évaluation de l'erreur de colli-


mation et est réglé si celle-ci est supérieure à 0,01000 grade,

- on utilise les méthodes du double pointé, du double retournement et du


centrage forcé,
- chaque sommet de la polygonale est stationné de manière à avoir des
visées directes et inverses. Pour un même côté, celles-ci doivent être
i effectuées à peu près au même instant de la journée pour éviter les
écarts dus à la réfraction,
- après double retournement, l'erreur de collimation résiduelle est
répartie sur les deux lectures,
- on évite les visées rasantes et les mesures par forte chaleur.

4.2.3.2 - Exécution des calculs

Les calculs sont conduits de la façon suivante :


- pour chaque côté, on calcule les dénivelées directes et inverses. L'écart
entre les deux valeurs absolues doit être inférieur à :
2 K2
—r=- + 0,05 K exprimé en m avec K en km
15

sous réserve que la dénivelée négative soit supérieure en valeur absolue


à la positive, (sauf dans le cas des très faibles dénivelées qui peuvent
alors être de même signe),
- on forme un cheminement moyen avec les moyennes des dénivelées brutes.
12

i
- l'écart de fermeture du cheminement doit être inférieur à la tolérance
précisé à l'article 3-4 ci-après,
- la répartition se fait proportionnellement à la valeur des dénivelées.

i
4.3 - Documents à fournir

; - Les extraits des répertoires des repères de nivellement de l'IGN uti-


lisés .

- L'extrait de carte au 1:25000, avec la position des points principaux.

- Les fiches signalétiques des points nouveaux.

- La liste des points nivelés à la demande de l'Ingénieur avec leurs alti-


i tudes.

- Les carnets d'observation ou listing dans le cas d'utilisation d'un I


carnet électronique, faisant apparaître le contrôle de marche et la
constante de mire.

- Les états de calculs avec les écarts de fermeture, les tolérances, les
compensations et les altitudes définitives.

- Un rapport sur la conduite des opérations et des calculs avec les obser-
l vations concernant les repères situés à proximité de la zone des travaux.

4.4 - Précision

Les tolérances à respecter pour la détermination des altitudes des points I


du canevas altimétriques sont fixées par l'article 7 de l'Arrêté Intermi-
nistériel du 21 janvier 1980.

Suivant le cas, les catégories ci-après sont à retenir :


- pour la détermination des points principaux, nivellement direct de haute
précision avec une tolérance limitée à 4 mm V 1 ÏTT ,
Lorsque l'imprécision des repères IGN ne permet pas de respecter cette
tolérance, la conduite à tenir est définie en accord avec l'Ingénieur.
13 LIVRET 5-10
Fascicule I

- pour la détermination des points secondaires, nivellement direct de


précision ou nivellement indirect suivant les spécifications de
l'Ingénieur.

ARTICLE 5 - DELAI D'EXECUTION

Le délai d'exécution et le montant des pénalités de retard sont fixés par


le marché.

Si un travail non conforme aux spécifications du présent fascicule est


remis, l'Ingénieur peut exiger les reprises nécessaires ; le temps passé
pour les exécuter étant compris dans le délai initial. Le travail est
considéré comme terminé lorsque les reprises éventuelles ont été exécutées
et lorsque tous les documents ont été remis.

L'Ingénieur peut demander à contrôler chaque phase de travaux pendant son


exécution.

\
Livret raccordé à la NG AG 4 A 0 n° 1

CAHIER DES PRfSCFUPTIONS COMMUNES I

APPLICABLES AUX MARCHÉS DE TRAVAUX

5.10

TRAVAUX TOi'OGRAPHIQUES

FASCICULE II - Couverture photographique aérienne


i

i
I

SOMMAIRE

Pages
i

ARTICLE 1 - TEXTES ABROGES 1


i
ARTICLE 2 - OBJET 1

ARTICLE 3 - DEROULEMENT DES OPERATIONS 2

3.1 - Etablissement du plan de vol 2


3.2 - Réalisation de la prise de vues 2 I

3.2.1 - Avion photographe 2


3.2.2 - Matériel à utiliser 3
3-3 ~ Travaux de laboratoire 4

ARTICLE 4 - DOCUMENTS A FOURNIR 5

ARTICLE 5 - AUTOCONTROLE DES TRAVAUX 6

ARTICLE 6 - DELAI D'EXECUTION 6


2

ARTICLE 3 - DEROULEMENT DES OPERATIONS

3.1 - Etablissement du plan de vol

i
Sauf indication contraire du marché, le plan de vol doit être réalisé i
conformément aux prescriptions suivantes : i
- recouvrement longitudinal des clichés constituant les couples compris
entre 60 et 65 % sur la longueur de la ligne nadirale ; dans le cas d'un
prébalisage, ce recouvrement peut être porté à 80 %,
- recouvrement latéral des clichés de 2 bandes parallèles de 25 % ± 5 sur
toute leur longueur.

Si le terrain présente des dénivelées importantes, une cadence variable


doit être adoptée et le recouvrement latéral augmenté en accord avec
1'ingénieur.

3-2 - Réalisation de la prise de vues

3.2.1 -

L'avion photographe utilisé par l'entrepreneur doit posséder un équipement


qui lui permette de réaliser la prise de vues en respectant les conditions
suivantes, au cours de l'exécution d'une bande de vol :

- trajectoire sensiblement rectiligne,

- différence entre l'altitude théorique et l'altitude réelle inférieure à


A = 35 m + 0,03 H ; H est la hauteur moyenne de vol au-dessus du sol
exprimée en mètres,

- distance d'un centre de cliché à l'axe théorique défini sur le plan de


. vol inférieure à 10 % du format du cliché,

- défaut de verticalité de l'axe de prise de vue inférieur à 4 grades,

- dérive inférieure à 5 grades.

La prise de vues doit être réalisée par temps favorable, à une heure telle
que les ombres portées soient minimales ; aucun détail utile pour la resti-
tution ne doit être caché par ces ombres.
3 • —— LIVRET.5-10
Fascicule II

3.2.2 - Matériel à utiliser

3.2.2.1 - Pour la prise de vues sur émulsion panchromatique

a) Une chambre métrique de format 240 x 240 et de focale 150 mm. Le marché
peut prescrire l'emploi d'une chambre de format 240 x 240 et de focale
210 mm dans le cas d'un terrain à dénivelées importantes ou d'une prise
de vues à grande échelle. Si la vitesse d'obturation, la vitesse sol de
l'avion, et l'échelle de prise de vues sont de nature à engendrer un
filé supérieur à 20 microns, et particulièrement dans le cas d'une prise
de vues à très grande échelle, la chambre doit comporter un, dispositif
correcteur de filé. De plus, la chambre doit avoir les caractéristiques
suivantes :
- distorsion résiduelle inférieure à 10 microns,
- distances entre le point principal d'autocollimation, l'intersection
des lignes de repère de fond de chambre et le point principal de
i symétrie toutes inférieures à 10 microns,
I - défaut d'orthogonalité des lignes joignant les repères de fond de
i chambre inférieur à 0,002 grades,
- défaut de planéité du fond de chambre inférieur à 20 microns,
i
I - pouvoir séparateur de l'objectif tel que le pouvoir de résolution de
1' émulsion soit conservé intégralement.

b) Un film sur support polyester ou estar, de type aérien et ayant les


caractéristiques suivantes :
- stabilité dimensionnelle et planéité telles que la moyenne des
résidus de superposition par transformation affine de l'image photo-
graphique des repères du fond de chambre à la figure d'étalonnage
n'excède pas 30 microns,
- adéquation sensibilité - gradation ( ) - grain (RMS) définie par
l'entrepreneur de manière à respecter les conditions ci-dessous et à
produire la meilleure qualité possible,
- densité optique non compensée comprise entre 0,7 et 1,8 (mesurée sur
une surface d'au moins 0,5 cm2) ,
- pouvoir de résolution au minimum de 50 traits au mm, aussi bien pour
les lignes radiales que pour les lignes tangentielles (pour un faible
contraste) .
I

:
c) Un filtre basses longueurs d'onde "jaune-orangé" ou "moins bleu".

Les indications marginales de la chambre doivent être clairement lisibles


sur chaque cliché (altitude réelle en mètres ou en pieds, heure, nivelle
permettant d'apprécier la verticalité, numéro du cliché, identification de
1,'entrepreneur et de la chambre, focale, échelle moyenne, date, numéro de
bande).

3.2.2.2 - Pour la prise de vues sur émulsion infrarouge couleur


i
! Si celle-ci est demandée, le matériel à utiliser est précisé dans le
i marché.
ii

3-3 ~ Travaux de laboratoire

a) Les clichés originaux issus de la prise de vues sur émulsion panchroma-


tique sont présentés par unité dans une pochette transparente et liasses
par bande de vol ; l'Ingénieur peut demander à l'entrepreneur de i
différer cette opération et de conserver le film en bandes pour faci-
liter des tirages complémentaires éventuels. Le marché donne le nombre ;
de tirages par contact à exécuter sur papier photographique mat de ,
chacun des clichés constituant la prise de vues et précise si des contre !
types polyester positifs sont demandés ou non.

• Pour les tirages papier et les contre types polyester, tous les détails
perceptibles sur les négatifs originaux doivent apparaître. De plus,
pour les contre types polyester, la tolérance en matière de densité
optique est la même que celle des clichés originaux et l'épaisseur du
support est au minimum de 0,1 mm. :

Toutes les opérations de laboratoire doivent être exécutées avec les


révélateurs et dans les conditions prescrites par les fabriquants. Le
traitement des contre types, en particulier le séchage, est réalisé de !
façon à n'entraîner aucune altération dimensionnelle.

b) Dans le cas où on associe une prise de vues sur émulsion infrarouge


couleur, les clichés originaux sont présentés en bandes. Eventuellement j
des tirages sur papier photographique au format 23 x 23 cm peuvent être
demandés.
5 LIVRET.5-10
Fascicule II

ARTICLE 4 - DOCUMENTS A FOURNIR

Le certificat de calibration de la chambre utilisée pour la prise de vues


sur émulsion panchromatique, datant de moins de 4 ans, mentionnant les
éléments indiqués au paragraphe 13>1 de l'article IV de l'instruction du
28 janvier 1980 relative à l'application de l'arrêté interministériel du
21 janvier 1980 et respectant les tolérances prescrites à l'article
3.2.2.1 ci-avant.

Les fiches de contrôle de conformité de la chambre étalonnée "Fiche n' 1"


et de renseignements complémentaires "Fiche n* 2" fournies par
l'ingénieur et complétées par l'entrepreneur.
Les documents mentionnés ci-dessus peuvent être demandés au moment de la
consultation.

- Le plan de vol.

- Le tableau d'assemblage de la mission aérienne effectivement réalisée,


conforme au modèle fourni par l'Ingénieur et indiquant notamment :
. les dates et heures de prise de vues,
. les altitudes moyennes de vol au-dessus du niveau de la mer,
. l'échelle moyenne des clichés,
. les centres des clichés et leurs numéros.
Ce tableau sera présenté sur un fond de carte dont l'échelle est précisée
dans le marché.

Le rapport de vol donnant des renseignements sur les conditions météoro-


logiques (température au sol et à l'altitude de vol, direction et vitesse
du vent) et sur le déroulement des opérations (fonctionnement du
matériel, difficultés rencontrées).

- Les négatifs originaux et les tirages.

- Les fiches de contrôle de qualité des clichés "Fiche n* 3"•


6

ARTICLE 5 - AUTOCONTROLE DES TRAVAUX


i
Tous les travaux fournis par l'entrepreneur doivent être vérifiés par lui- i
même. Tous les résultats de ces contrôles sont consignés sur les fiches ;
fournies par l'Ingénieur :
- fiche de contrôle de conformité de la chambre calibrée,
- fiche de renseignements complémentaires, i
. - fiche de contrôle des clichés et des contre types polyester.

Les normes prescrites dans ce cahier sont impératives ; dans le cas où


elles ne seraient pas toutes observées, !_'entrepreneur s'engage à recom-
mencer la mission pour fournir une prestation en tout point conforme aux
spécifications ci-dessus. Une bande de vol comportant une anomalie doit
être reprise en totalité.

L'Ingénieur peut demander à contrôler chaque phase de travaux pendant son j


exécution.

ARTICLE 6 - DELAI D'EXECUTION

Le délai d'exécution et le montant des pénalités de retard sont fixés dans


le marché.

Exceptionnellement, dans le cas d'une période continue de conditions atmos-


phériques défavorables d'une durée au moins égale à la moitié du délai
d'exécution, l'Ingénieur peut, après examen des bulletins de la météoro-
logie nationale, accorder un délai supplémentaire à l'entrepreneur.

Si un travail non conforme aux spécifications du présent fascicule est


remis, l'Ingénieur peut exiger les reprises nécessaires ; le temps passé
pour les exécuter étant compris dans le délai initial. I
I
i
La mission est considérée comme terminée lorsque les reprises éventuelles
ont été exécutées et lorsque tous les documents ont été remis.

i
FICHE DE RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES
Fiche n' 2
i

Panchromatique :
Marque et type de film utilisé I
IR couleur :

Panchromatique :
Sensibilité (préciser la norme)
IR couleur

Résolution du film (en précisant pour Panchromatique :


quel contraste objet)
IR couleur :

Révélateur utilisé pour le développement Panchromatique :

Filtre utilisé pour la prise de vues sur Type :


émulsion panchromatique
Longueur d'onde :

Papier utilisé pour les tirages et Panchromatique :


révélateur associé
IR couleur :

Emulsion utilisée pour les contre types


polyester et révélateur associé, Panchromatique :
épaisseur du support

Remarques éventuelles :
-V

ffi -v; 5-PS Livret raccordé à la I\|G AG 4 A 0 n° 1


f~^~'
"^™
•--". '
""''fi

* "" » S

PRESCRIPTIONS COMMUNES
AWUCABLES AUX MARCHÉS DE TRAVAUX

Li¥RET 5.10

"TOPOG RAPHIQU ES

fe

ï\ïfia»fc,i3

S^vj1 "'4'- »v* i


^sfe/
tf it '"Ci?" ^-^

lt - Plan pour étude de ligne nouvelle au 1/5000


par méthode photogrammétrique

I
n

i II

SOMMAIRE

Pages

ARTICLE 1 - TEXTES ABROGES 1


i

ARTICLE 2 - OBJET 1
i

ARTICLE 3 - CANEVAS PHOTOGRAHMETRIQUE 2

3.1 - Consistance des travaux 2


i
3.2 - Documents à fournir par l'entrepreneur 3
3.3 - Précision 3

ARTICLE 4 - RESTITUTION 4

4.1 - Consistance des travaux 4


4.2 - Déroulement des opérations 5
4.3 - Documents à fournir par l'entrepreneur 5
4.4 - Précision ; 6

ARTICLE 5 - TRAVAUX DE "COMPLÈTEMENT" EXECUTES AU SOL 6

5.1 - Consistance dès travaux 6

5.2 - Documents à fournir par l'entrepreneur 7 '

5-3 - Précision 7

ARTICLE 6 - REDACTION DU- PLAN .DEFINITIF 7

6.1 - Consistance 7
i
6.2 - Déroulement de,s opérations 8
6.3 - Documents à fournir par l'entrepreneur 9

6.4 - Précision 9

ARTICLE 7 - DELAI D'EXECUTION 10


3 LIVRET 5-10
Fascicule III

3.2 - Documents à fournir par l'entrepreneur

- Un rapport sur la conduite des opérations mentionnant :


. l'état de conservation des points du canevas d'ensemble,
. les procédés et matériels utilisés,
. les méthodes de calcul,
. éventuellement les difficultés rencontrées.
i
i
- Un schéma figurant les stéréomodèles et les points du canevas photograra-
métrique, en distinguant les points d'appui, les points de liaison et les
' points de contrôle.

- Le jeu de tirages contacts avec les points de calage piqués, numérotés au


dos du cliché, cerclés de rouge pour les points d'appui, de vert pour les
points de liaison et de noir pour les points de contrôle.

- Les croquis de repérage des points d'appui et de contrôle.

- Les carnets d'observations topographiques et les résultats des calculs


avec identification des erreurs moyennes quadratiques.
i
- Le tableau des coordonnées terrain des points d'appui et de contrôle.

- Les résultats complets des calculs.

Ces documents sont à remettre à la fin de l'ensemble des travaux.

3.3 - Précision

La tolérance sur la détermination par mesure sur le terrain des points de


stéréopréparation est de :
. T = 34 x Ec x 10~6 en position planimétrique
i
en position altimétrique

T : tolérance exprimée en mètres


Ec : facteur d'échelle des clichés (échelle = g-)
H : hauteur de vol au-dessus du sol, exprimée en mètres
4

Eventuellement, ces tolérances peuvent être modifiées dans le marché.


i

ARTICLE 4 - RESTITUTION

4.1 - Consistance des travaux

i
Les travaux de restitution ont pour objet de déterminer la position des
éléments permettant la rédaction du plan graphique souhaité, par exploi-
i tation des stéréomodèles sur un appareil de restitution. Ces travaux
doivent tenir compte des corrections de courbure terrestre et de réfraction
de la prise de vues dans l'ordre de précision de mesure. L'appareil de
restitution utilisé doit avoir une précision de mesure au moins égale à 5 |
microns ramenée à l'espace des clichés et doit posséder des capteurs qui
permettent un enregistrement automatique des données. i

1
Les éléments de restitution sont enregistrés, soit sur un support stable
appelle stéréominute (l'utilisation de couches à tracer peut être
i demandée), soit sur un support magnétique en mode numérique. Dans ce
dernier cas, les données seront présentées sous forme graphique à l'aide
d'une table à dessin à commande numérique.

Sur ce plan doivent figurer, dans les limites fixées par l'Ingénieur :
- en planimétrie : tous les détails visibles et identifiables sur l'image
plastique, nécessaires à la représentation planimétrique du terrain,
ii
- en altimétrie : la description sous forme de courbes de niveau ou de
semis de points cotes. L'équidistance est définie comme suit :
i
1'équidistance de base est de 2,5 mètres,
lorsque l'écart entre 2 courbes est supérieur à 2 cm à l'échelle du
plan, il y a lieu de tracer une courbe intercalaire (équidistance de
1.25 m),
dans les zones accidentées où sur le plan, la distance entre 2 de ces
courbes est inférieure à 1 mm, 1'équidistance est portée à 5 mètres. Le
signe conventionnel des talus ou escarpements rocheux est utilisé pour
les très fortes pentes,
dans le cas d'un terrain à faible pente (inférieure à 2 %), le modelé
du terrain est représenté par un semis de points cotés de densité égale
à un point tous les 2 cm à l'échelle du lever,
de plus, certains points nécessaires à la représentation fidèle du
modelé sont cotés : fonds de cuvette, sommets, hauts et pieds de talus
d'une hauteur supérieure à 2 m, carrefours ....
dans le cas où un modèle numérique de terrain est demandé, le marché
définit l'organisation des points et des lignes qui le composent.
I
5 LIVRET 5.10
Fascicule III

4.2 - Déroulement des opérations

a) Si l'appareil de restitution est du type analogique, l'échelle du modèle


de mesure de restitution (image plastique) est choisie telle que le
coefficient d'agrandissement graphique entre ce modèle et le plan final
soit inférieur ou égal à 2.

b) Après formation du modèle, chaque couple est calé sur les points du
canevas photogrammétrique. Un protocole de calage du couple est tenu,
protocole sur lequel doivent être notés les différents ajustements angu-
laires (convergence, site et déversement), les composantes de base (bx,
by, bz) et les résidus en X, Y, Z sur les points de calage après chaque
itération d'ajustement. En particulier, toutes les composantes de calage
des couples doivent apparaître clairement après le dernier ajustement.

c) L'entrepreneur procède ensuite à l'extraction numérique dans les clichés


calés et à la transformation dans le système de coordonnées LAMBERT des
points d'appui et de contrôle et fait apparaître les écarts avec les
coordonnées terrain. Il fait apparaître aussi les écarts entre les deux
déterminations de chaque point de liaison.

4.3 - Documents à fournir par l'entrepreneur

- La notice technique de l'appareil de restitution avec précisions sur les


équipements optionnels, ainsi que le résultat des tests sur grille de
calibration peuvent être demandés par l'Ingénieur avant l'exécution des
travaux.

- Les protocoles de mise en place des stéréomodèles et un rapport sur le


déroulement des opérations.

- Les listings de calcul.

- Les coordonnées des points de calage.

- Les fichiers informatiques dans le cas de confection d'un modèle numé-


rique de terrain selon les modalités fixées par le marché.

Ces documents sont à remettre à la fin de l'ensemble des travaux.


6

4.4 - Précision

Tolérance sur les points de détail restitués et bien identifiés :


. T = 50 x Ec x 10~6 en planimétrie
H
• ^= o finn en
altimétrie sur les points cotés ordinaires

T : tolérance exprimée en mètres


1
Ec : facteur d'échelle des clichés
H : hauteur de vol au-dessus du sol exprimée en mètres

Les tolérances sur les parallaxes résiduelles, les écarts entre les deux
déterminations des points de liaison et les écarts entre la détermination
terrain et la détermination par restitution des points d'appui sont celles
qui sont fixées par l'arrêté interministériel du 21 janvier 1980.

Tolérance sur les écarts entre la détermination terrain et la détermination


par restitution des points de contrôle :

. T = 60 x Ec x 10~6 en planimétrie
en altimétrie
. T = 2-300

Eventuellement, ces tolérances peuvent être modifiées dans le marché.

ARTICLE 5 - TRAVAUX DE "COMPLETEMENT" EXECUTES AU SOL

5.1 - Consistance des travaux

Les travaux topographiques à exécuter au sol pour le "complètement" de la


stéréominute ont pour objet de :
i
a) Lever au sol des zones dans lesquelles la restitution, l'identification
ou le contrôle des détails planimétriques et altimétriques ont été
difficiles ou impossibles, ainsi que vérifier et compléter les courbes
de niveau dans les bois. Tous les détails sont déterminés par les
méthodes habituelles de lever terrestre. On veillera notamment à lever :
- les bornes matérialisant les conduites souterraines,
- les autres parties cachées (piles des ouvrages d'art, clôtures, assai-
nissement) .
7 LIVRET 5.10
Fascicule III

b) Déterminer l'altitude et éventuellement la position planimétrique des


points durs tels que seuils et radiers hydrauliques et des points qui
permettent de définir les écoulements hydrauliques, les carrefours, et
les axes des voies routières et ferrées à raison d'un point tous les
250 mètres.

c) Lever les lignes aériennes avec leurs supports.

d) Collecter les informations complémentaires : nature des bâtiments,


limites administratives, toponymie, ouvrages souterrains.

I
5.2 - Documents à fournir par l'entrepreneur

- Les carnets d'observations topographiques et les résultats des calculs


avec identification des erreurs moyennes quadratiques.

5.3 - Précision

La tolérance pour les points déterminés par complètement aux" articles


5.1 a) et 5-1 c) ci-avant est la même que pour les points restitués, aussi
bien en planimêtrie qu'en altimétrie.

Les tolérances pour les points durs et les points caractéristiques déter-
minés à l'article 5-1 b) ci-avant est :
. T = 10 cm en altimétrie (pour tous les points).

ARTICLE 6 - REDACTION DU PLAN DEFINITIF

6.1 - Consistance

Le travail consiste à réaliser un plan topographique sur support stable


reproductible, distinct de la stéréominute. Le support utilisé est un film
polyester de bonne qualité, d'épaisseur minimale 75 microns. Ce plan repré-
sente la planimétrie et 1'altimétrie, et doit être conforme au plan modèle
fourni par l'Ingénieur.

Dans le cas d'un traitement en cartographie automatique, le marché définit


le contenu des sorties graphiques à exécuter.
8

Les traits et écritures doivent être identiques à la représentation du plan


modèle précité et conformes à la Notice Générale EF 1 A 6 n" 1 : "Présen-
tation et signes conventionnels pour l'établissement de plans topogra-
phiques à la S.N.C.F.. Une bonne lisibilité du plan impose notamment :
- espace minimum entre 2 traits de 0,5 mm,
- dimension d'un point de 0,25 mm,
ii
- tout détail planimétrique de côté inférieur à 1 mm représenté par un
i signe conventionnel,
- courbes de niveau maîtresses cotées et épaisseur doublée,
- pour les cuvettes, flèche orientée vers le fond.

6.2 - Déroulement des opérations

Le plan définitif doit faire apparaître :


a) En planimétrie : tous les détails nécessaires à la représentation du
terrain.
b) En altimétrie :
. les courbes de niveau et les points cotés, conformément à l'article
4.1 ci-avant,
. l'altitude des points ayant fait l'objet d'un nivellement au sol et
définis à l'article 5.1 ci-avant.
c) Les renseignements complémentaires suivants :
. les limites administratives et le nom des communes,
. le nom des lieux-dits,
. le nom des rivières, ruisseaux et canaux (une flèche dans le sens
d'écoulement),
. la désignation des voies ferrées,
. le nom et le numéro des autoroutes et des routes nationales, départe-
mentales et communales,
. l'indication des cultures spécialisées (bois, vignes, vergers ...) par
leurs signes conventionnels,
. les lignes aériennes et leurs supports avec indication de la puissance
dans le cas des lignes EDF (haute tension >/ 63 000 volts).
9 LIVRET 5.10
Fascicule III

, . les ouvrages souterrains,


. les diverses canalisations souterraines importantes,
. les sommets de la polygonale de précision et les repères de nivel-
lement,
I
. la flèche du nord,
. le quadrillage décimétrique LAMBERT avec indication des coordonnées X :
et Y, ,
. le cartouche et le schéma de situation des planches.

6.3 ~ Documents à fournir par l'entrepreneur

- Les plans définitifs.

Les fichiers informatiques dans le cas de traitement en cartographie '


automatique, selon les modalités fixées par le marché.
ii

Les documents à fournir à l'issue des diverses étapes du travail : !


canevas, restitution et complètement.

6.4 - Précision

Ecart entré la mesure faite sur le terrain (avec la même précision que pour
les points d'appui) et la mesure faite sur le plan : ,
i
- en planimétrie : T = V* 1 + (60 x Ec x 10~6)2 '
avec Ec : facteur d'échelle des clichés
T : tolérance en mètres '
ii
- en altimétrie pour les points cotés : T 2 350

avec H : hauteur de vol au-dessus du sol en mètres


10

en altimétrie pour un point interpolé à partir des courbes de niveau :


T=
2-350 (1 + 2 tg P)

avec H : hauteur de vol au-dessus du sol en mètres


p : angle de pente du terrain.

Eventuellement, ces tolérances peuvent être modifiées dans le marché.

ARTICLE 7 - DELAI D'EXECUTION


l

Le délai d'exécution et le montant des pénalités de retard sont fixés par


le marché.

Si un travail non conforme aux spécifications du présent fascicule est


remis, l'Ingénieur peut exiger les reprises nécessaires ; le temps passé
pour les exécuter étant compris dans le délai initial. Le travail est
i considéré comme terminé lorsque les reprises éventuelles ont été exécutées
et lorsque tous les documents ont été remis.

L'Ingénieur peut demander à contrôler chaque phase de travaux pendant son


exécution.
•^

CAHIER DES PRESCRIPTIONS COMMUNES


i
APPLICABLES AUX MARCHES DE TRAVAUX

LIVRET 5.10

TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES
I

FASCICULE IV - Plan pour étude de ligne nouvelle au 1/1000


par méthode photogrammétrique
I

Décembre 1983 |
II

SOMMAIRE

Pages

ARTICLE 1 - TEXTES ABROGES 1


I

ARTICLE 2 - OBJET 1

ARTICLE 3 - CANEVAS PHOTOGRAMMETRIQUE 2

3.1 - Consistance des travaux 2

3-2 - Documents à fournir par l'entrepreneur 3

3.3 - Précision 3

ARTICLE 4 - RESTITUTION 4

4.1 - Consistance des travaux 4

4.2 - Déroulement des opérations 5

4.3- Documents à fournir par 1'entrepreneur 5

4.4 - Précision 6

ARTICLE 5 - TRAVAUX DE "COMPLETEMENT" EXECUTES AU SOL 6

5-1 - Consistance des travaux 6

5-2 - Documents à fournir par l'entrepreneur 7

5-3 - Précision 7

ARTICLE 6 - REDACTION DU PLAN DEFINITIF 8

6.1 - Consistance 8
6.2 - Déroulement des opérations 8

6-3 - Documents à fournir par l'entrepreneur 9

6.4 - Précision 10

ARTICLE 7 - DELAI D'EXECUTION 10


3 LIVRET 5.10
Fascicule IV

3.2 - Documents à fournir par l'entrepreneur

- Un rapport sur la conduite des opérations mentionnant :


. l'état de conservation des points du canevas d'ensemble et des repères
de nivellement,
. les procédés et matériels utilisés,
. les méthodes de calcul,
. éventuellement les difficultés rencontrées.

Un schéma figurant les stéréomodêles et les points du canevas photogram-


métrique, en distinguant les points d'appui, les points de liaison et les
points de contrôle.

Le jeu de tirages contacts avec les points de calage piqués, numérotés au


dos du cliché, cerclés de rouge pour les points d'appui, de vert pour les
points de liaison et de noir pour les points de contrôle.

- Les croquis de repérage des points d'appui et de contrôle.

Les carnets d'observations topographiques et les résultats des calculs


avec identification des erreurs moyennes quadratiques.

- Le tableau des coordonnées "terrain" des points d'appui et de contrôle.

- Les résultats complets des calculs.

Ces documents sont à remettre à la fin de l'ensemble des travaux.

3.3 - Précision

La tolérance sur la détermination par mesures sur le terrain des points de


stéréopréparation est de :
. T = 3^ x Ec x 10~° en position planimétrique
ii
- T = F ,-nn en position altimétrique
5 500

T : tolérance exprimée en mètres


Ec : facteur d'échelle des clichés (échelle = =-)
H î hmit-.oiïT» rte> vol mi-do.ssus du sol . »xTvr-im£ia f»n mât-roc
4

Ces tolérances peuvent être éventuellement modifiées dans le marché.

ARTICLE k - RESTITUTION

4.1 - Consistance des travaux ;

i
Les travaux de restitution ont pour objet de déterminer la position des
éléments permettant la rédaction du plan graphique souhaité, par exploi-
tation des stéréomodêles sur un appareil de restitution. Ces travaux
doivent tenir compte des corrections de courbure terrestre et de réfraction
de la prise de vues dans l'ordre de précision de mesure. L'appareil de
restitution utilisé doit avoir une précision de mesure au moins égale à 5
microns ramenée à l'espace des clichés et doit posséder des capteurs qui
permettent un enregistrement automatique des données.

Les éléments de restitution sont enregistrés, soit sur un support stable


:
appelé stéréominute (l'utilisation de couches à tracer peut être demandée),
soit sur un support magnétique en mode numérique. Dans ce dernier cas, les
données seront présentées sous forme graphique à l'aide d'une table à ;
dessin à commande numérique. j

Sur ce plan doivent figurer, dans les limites fixées par l'Ingénieur :
- en planimétrie : tous les détails visibles et identifiables sur l'image
plastique, nécessaires à la représentation plànimétrique du terrain,
i

- en altimétrie : la description sous forme de courbes de niveau complétée !


éventuellement d'un semis de points cotés. L'équidistance des courbes est
définie comme suit :
i
. l'équidistance de base est de 1 mètre, j
I
. lorsque l'écart entre 2 courbes est supérieur à 2 cm à l'échelle du
plan, il y a lieu de tracer une courbe intercalaire (équidistance de
0,5m).

. dans les zones accidentées où sur le plan, la distance entre 2 de ces


courbes est inférieure à 1 mm, l'équidistance est portée à 2 mètres. Le
signe conventionnel des talus ou escarpements rocheux est utilisé pour
les très fortes pentes,

. dans le cas d ' un terrain à faible pente ( inférieure à 2 % ), le modelé


du terrain est représenté par les courbes métriques et les courbes
intercalaires définies ci-dessus, complétées par un semis de points
cotés de densité égale à un point tous les 3 cm à l'échelle du lever,
. de plus, certains points nécessaires à la représentation fidèle du
modelé sont cotés : fonds de cuvette, sommets, hauts et pieds de talus |
d'une hauteur supérieure à 0,50 m, carrefours .... j
i
5 LIVRET 5.10
Fascicule IV

. dans le cas où un modèle numérique de terrain est demandé, le marché


définit l'organisation des points et des lignes qui le composent.

4.2 - Déroulement des opérations

a) Si l'appareil de restitution est du type analogique, l'échelle du modèle


de mesure de restitution (image plastique) est choisie telle que le
coefficient d'agrandissement graphique entre ce modèle et le plan final
soit inférieur ou égal à 2.

b) Après formation du modèle, chaque couple est calé sur les points du
canevas photogrammétrique. Un protocole de calage du .couple est tenu,
i protocole sur lequel doivent être notés les différents ajustements angu-
laires (convergence, site et déversement), les composantes de base (bx,
by, bz) et les résidus en X, Y, Z sur les points de calage après chaque
itération d'ajustement. En particulier, toutes les composantes de calage
des couples doivent apparaître clairement après le dernier ajustement.

c) L'entrepreneur procède ensuite à l'extraction numérique dans les clichés


calés et à la transformation dans le système de coordonnées LAMBERT des
points d'appui et de contrôle. Il fait apparaître les écarts avec les
coordonnées terrain et les écarts entre les deux déterminations de
chaque point de liaison.

4.3 - Documents à fournir par l'entrepreneur

- La notice technique de l'appareil de restitution avec précisions sur les


équipements optionnels, ainsi que le résultat des tests sur grille de
calîbration peuvent être demandés par l'Ingénieur avant l'exécution des
travaux.

- Les protocoles de mise en place des stéréomodêles et un rapport sur le


déroulement des opérations. '

- Les listings de calcul.

- Les coordonnées des points de calage.

- Les fichiers informatiques dans le cas de confection d'un modèle numé- i


rique de terrain, selon les modalités fixées par le marché.

Ces documents sont à remettre à la fin de l'ensemble des travaux.


i
6

4.4 - Précision

Tolérance sur les points de détail restitués et bien identifiés :


. T = 50 x Ec x 10~6 en planimétrie
TJ
• T = - fnn en altimétrie sur les points cotés ordinaires

T : tolérance exprimée en mètres

Ec : facteur d'échelle des clichés


H : hauteur de vol au-dessus du sol exprimée en mètres

Les tolérances sur les parallaxes résiduelles, les écarts entre les deux
déterminations des points de liaison et les écarts entre la détermination
par mesure sur le terrain et la détermination par restitution des points
d'appui sont celles qui sont fixées par l'arrêté interministériel du
21 janvier 1980.

Tolérance sur les écarts entre la détermination sur le terrain et la déter-


mination par restitution des points de contrôle :
. T = 60 x Ec x 10~6 en planimétrie
«
T= en altimétrie
' ? 300

Ces tolérances peuvent être éventuellement modifiées dans le marché.

ARTICLE 5 - TRAVAUX DE "COMPLETEMENT" EXECUTES AU SOL

5-1 - Consistance des travaux

Les travaux topographiques à exécuter au sol pour le complètement de la


stéréominute ont pour objet de :
a) Lever au sol des zones dans lesquelles la restitution, l'identification
i ou le contrôle des détails planimétriques et altimétriques ont été
difficiles ou impossibles, ainsi que vérifier et compléter les courbes
de niveau dans les bois. Tous les détails sont déterminés par les
méthodes habituelles de lever terrestre. On veillera notamment à lever :
- les parties cachées des détails à figurer sur le plan (piles des
ouvrages d'art, clôtures, assainissement),
- les bornes matérialisant les conduites souterraines.
7 LIVRET 5.10
Fascicule IV

b) Déterminer l'altitude et éventuellement la position planimétrique des


points durs tels que seuils et radiers hydrauliques et des points qui
permettent de définir les écoulements hydrauliques, les carrefours, et
les axes de voies à raison d'un point tous les 50 mètres. Si le lever
comporte des installations ferroviaires, l'entrepreneur doit se référer
aux dispositions du fascicule VI du présent livret. Eventuellement, sur
certains tronçons définis sur le plan de situation, une numérisation en '
coordonnées X, Y, Z peut être demandée.
c) Lever les lignes aériennes avec leurs supports. Dans le cas des lignes
traversant la zone à lever, le point le plus bas de la chaînette de la
nappe ainsi que le fil le plus bas de chaque appui supportant cette
nappe sont déterminés en altitude et la température au moment de la
mesure est relevée.
d) Recueillir des informations complémentaires devant figurer sur le plan
définitif : nature des bâtiments, limites administratives, toponymie,
ouvrages souterrains.

i
5.2 - Documents à fournir par l'entrepreneur

- Les carnets d'observations topographiques et les résultats des calculs


avec identification des erreurs moyennes quadratiques.

- Eventuellement, la liste des points numérisés avec leurs coordonnées.

5-3 - Précision '

Les tolérances planimétriques et altimétriques sur la position des points


déterminés par "complètement" aux articles 5.1 a) et 5.1 c) ci-avant sont
les mêmes que pour les points restitués.

!
Les tolérances pour les points durs et les points caractéristiques déter-
minés à l'article 5*1 b) ci-avant est :
. T = 5 cm en planimétrie (uniquement pour les points numérisés),
. T = 5 cm en altimétrie (pour tous les points).
i

Si le levé comporte des installations ferroviaires, se référer aux dispo-


sitions du fascicule VI du présent livret pour les tolérances.
8

ARTICLE 6 - REDACTION DU PLAN DEFINITIF

6.1 - Consistance

Le travail consiste à réaliser un plan topographique sur support stable


reproductible, distinct de la stêréominute. Le support utilisé est un film
polyester de bonne qualité, d'épaisseur minimale 75 microns. Ce plan repré-
sente la planimétrie et 1'altimétrie. Un deuxième plan muet d1altimétrie
sur même support, peut être demandé. Il est réalisé à partir du premier par-
contre-cliché à plat avant la figuration des courbes de niveau et l'indi-*
cation des cotes d'altitudes. Eventuellement, plusieurs exemplaires de ce
deuxième plan peuvent être demandés. Les deux plans sont conformes aux
modèles fournis par l'Ingénieur.

Dans le cas d'un traitement en cartographie automatique, le marché définit


les différentes couches d'objets à distinguer et le contenu des dessins à
fournir.

Les traits et écritures doivent être identiques aux représentations des


I plans modèles précités et conformes à la Notice Générale EF 1 A 6 n° 1 :
"Présentation et signes conventionnels pour l'établissement de plans topo-
graphiques à la S.N.C.F.". Les règles suivantes doivent être observées :
- espace minimum entre 2 traits de 0,5 mm,
- dimension d'un point de 0,25 mm,
- tout détail planimétrique de côté inférieur à 1 mm représenté par un
signe conventionnel,
- courbes de niveau maîtresses cotées et épaisseur doublée,
- pour les cuvettes, flèche orientée vers le fond.

6.2 - Déroulement des opérations

Le plan définitif doit faire apparaître :

a) En planimétrie : tous les détails nécessaires à la représentation du


terrain.

b) En altimétrie :

. les courbes de niveau et les points cotés, conformément à 1'article


4.1 ci-avant,

. l'altitude des points ayant fait l'objet d'un nivellement au sol et


définis à l'article 5.1 ci-avant.
9 LIVRET 5.10
Fascicule IV

c)- Les renseignements complémentaires suivants :


. les limites administratives et le nom des communes,
. le nom des lieux-dits,
. le nom des rivières, ruisseaux et canaux (une flèche dans le sens
d'écoulement),
. le nom et le numéro des autoroutes et des routes nationales, départe-
mentales et communales, ainsi que la nature du revêtement de toutes
les voies,
. la destination des terrains (terre labourable, prairie, friche ...) et
l'indication des cultures spécialisées (bois, vignes, vergers ...) par
leurs signes conventionnels,
. les lignes aériennes et leurs supports avec indication de la puissance
dans le cas des lignes EDF (moyenne tension } 700 volts et haute
tension ^ 63 000 volts),
. les ouvrages souterrains,
. les diverses canalisations souterraines ; en zone urbaine, les canali-
sations à représenter sont précisées dans le marché,
. la désignation des immeubles figurés sur le plan, leur nature et le
nombre de niveaux,
. les sommets de la polygonale de précision et les repères de nivel-
lement ,
. la flèche donnant la direction du Nord,
. le quadrillage décimétrique LAMBERT avec indication des coordonnées X
et Y,
. le cartouche et le schéma de situation des planches et des clichés.

6.3 - Documents à fournir par l'entrepreneur

- Les plans définitifs.

Les fichiers informatiques dans le cas de traitement en cartographie


automatique selon les modalités fixées par le marché.

Les documents à fournir à l'issue des diverses étapes du travail :


canevas, restitution et complètement.
10

6.4 - Précision

Ecart entre la mesure faite sur le terrain (avec la même précision que pour
les points d'appui) et la mesure faite sur le plan :
I - en planimétrie : T = V 0,04 + (60 x Ec x 10~6)2
avec Ec : facteur d'échelle des clichés
T : tolérance en mètres

u
en altimétrie pour les points cotés : T =
2 350

avec H : hauteur de vol au-dessus du sol


i
- en altimétrie pour un point interpolé à partir des courbes de niveau :
T = 2-350 d + 2 tg p)

avec H : hauteur de vol au-dessus du sol en mètres


p : angle de pente du terrain.

Ces tolérances peuvent être éventuellement modifiées dans le marché.

ARTICLE ? - DELAI D'EXECUTION

Le délai d'exécution et le montant des pénalités de retard sont fixés par


le marché.

Si un travail non conforme aux spécifications du présent fascicule est


remis. L'Ingénieur peut exiger les reprises nécessaires ; le temps passé
pour les exécuter étant compris dans le délai initial. Le travail est
considéré comme terminé lorsque les reprises éventuelles ont été exécutées
et lorsque tous les documents ont été remis.

L'Ingénieur peut demander à contrôler chaque phase de travaux pendant son


exécution.
CAHIER DES PRESCRIPTIONS COMMUNES
APPLICABLES AUX MARCHÉS DE TRAVAUX

LIVRET 5.10

TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES
i

FASCICULE V - Plans d'installations ferroviaires au 1/200, au 1/500


et au 1/1OQQ par méthode terrestre

Ht*
II

SOMMAIRE

Pages

ARTICLE 1 - TEXTES ABROGES 1

ARTICLE 2 - OBJET 1

ARTICLE 3 - CANEVAS POLYGONAL NECESSAIRE AU LEVER 2

ARTICLE 4 - LEVER DES DETAILS 2


4.1 - Consistance 2
4.1.1 - Lever planimétrique 3
4.1.2 - Lever altimétrique 5
4.2 - Déroulement des opérations 6
4.3 - Documents à fournir par l'entrepreneur 7
4.4 - Précision 7
4.4.1 - En planimétrie 7
4.4.2 - En altimétrie 7

ARTICLE 5 - REDACTION DU PLAN DEFINITIF 8

5.1 - Consistance 8
5.2 - Déroulement des opérations 9
5.3 - Documents à fournir par l'entrepreneur 10
5.4 - Précision 11

ARTICLE 6 - DELAI D'EXECUTION 11


2

éventuellement les plans parcellaires définissant les limites


d'emprises,
un répertoire des points du canevas d'ensemble y compris les points
géodésiques et des points du canevas altimétrique y compris les repères
du nivellement général de la France.

Dans le cas où le canevas d'ensemble et le canevas altimétrique ne sont


pas fournis par l'Ingénieur, leur réalisation peut être demandée à
l'entrepreneur conformément aux dispositions du fascicule I du présent
livret.

ARTICLE 3 - CANEVAS POLYGONAL NECESSAIRE AU LEVER

Lorsque les points principaux et secondaires du canevas d'ensemble ne


permettent pas de lever tous les points de détail, l'entrepreneur établit
un canevas polygonal.

Ce canevas polygonal est matérialisé par des piquets, sommets de chemi-


nements de polygonation directement appuyés sur le canevas d'ensemble.

Les piquets ne font pas l'objet d'un repérage.

Les appareils et mode opératoires utilisés doivent permettre de respecter


les tolérances fixées par l'Arrêté Interministériel du 21 janvier 1980,
dans la catégorie "canevas polygonal de précision".

Sauf indication contraire du marché, les altitudes des sommets du canevas


polygonal sont déterminées à partir du canevas altimétrique par nivel-
lement direct ou indirect avec une précision suffisante pour respecter les
tolérances imposées pour les points levés.

ARTICLE 4 - LEVER DES DETAILS


i

4.1 - Consistance

Les travaux de lever ont pour objet de déterminer à partir des sommets du
canevas d'ensemble planimétrique et altimétrique ou du canevas polygonal,
la position en X, Y et Z des éléments permettant la rédaction du plan à
réaliser.
3 LIVRET 5.10
Fascicule V

4.1.1 - Lever planimétrique

II comprend :

a - Le lever des zones bâties et des ouvrages d'art :


- les immeubles (nu des murs) ; les escaliers d'accès ne sont à repré-
senter que sur les plans au 1:200,
- tous les points caractéristiques des murs, façades, haies, clôtures,
6tC• • • j

- les limites des propriétés apparentes, les bornes, les limites de


culture,
- les ponts au-dessus des voies (PRO), les ponts en-dessous des voies
(PRA), les ponts hydrauliques (PH), les sauts de mouton (SH), les
viaducs, les aqueducs, les dalots et les buses. Pour chaque
ouvrage : les murs en aile et en retour, les piles et les culées,
- les tunnels avec refuges, les puits de ventilation.

b - Le Lever des installations ferroviaires


- les voies ferrées définies par l'axe du chemin de roulement :
. tous les 10 m en courbe et tous les 20 m en alignement pour tous
les plans au 1:200,
. tous les 15 à 20 m en courbe et tous les 40 à 50 m en alignement
pour les plans au 1:500,
. tous les 40 à 50 m en courbe et tous les 80 à 100 m en alignement,
pour les plans au 1:1000,
. aux points caractéristiques des débuts et fins de courbes avec
mesurage des entraxes tous les 10 cm à l'échelle du plan,
- les appareils de voie, avec leurs joints de pointe et de talons,
les points dans la partie centrale définissant l'enroulement, le
relevé de renseignements complémentaires, (poids et catégorie du
rail),
- les équipements caténaires et les signaux : tous les poteaux et
ancrages sont à lever ainsi que le type de l'équipement (portique
rigide, souple, potence etc.),
- 4- i
i

pour les plans au 1:500 et au 1:200 les poteaux caténaires, ouvrages


surélevés, obstacles hauts, signaux, etc, situés à une distance
inférieure à 4 m 20 sont cotés par rapport à l'axe de la voie la
plus proche (fig.1),
i
les signaux seront à représenter rabattus dans le sens de la voie
qu'ils protègent (fig. 2),
i \e

i
i
'

Fig. 2
Fig. 1

- toutes les installations ferroviaires existantes nécessaires à


l'exploitation et à l'entretien de la gare (bâtiments, marquises,
abris, quais, grues, portiques roulants, ponts bascules avec leur
capacité portante en tonnes, gabarits, taquets d'arrêt, dérailleurs,
croisement bons, etc.),
- les passages à niveau (PN) avec la nature et la longueur des
barrières, le numéro et le kilométrage officiel,
i
- les postes de commande des signaux ou des aiguillages, boîtes à
piles, postes téléphoniques, armoires de signalisation, pylônes
d'éclairage etc.,
- les caniveaux à câbles longeant\ les voies mesurant au moins 0,20 m
de largeur, pour le 1:500 et le 1:200 et 0,40 m pour le 1:1000,
- les poteaux hectométriques et kilométriques,
- les limites apparentes des emprises du chemin de fer (haies, bornes,
murs, clôtures, etc...),

- les repères de nivellement NGF, avec leur altitude,


- les voies routières, trottoirs, pistes, etc...,
i
- les regards, avaloirs, bouches d'incendie, d'eau, de gaz, etc., pour
les plans au 1:500 et 1:200 uniquement.
5 LIVRET 5.10
Fascicule V

- les lignes électriques et téléphoniques :


. aériennes avec leurs supports, l'indication du nombre de fils, et
de la puissance pour les lignes EDF moyenne tension (£, 700 volts)
ou haute tension (>/ 63 000 volts),
. souterraines avec leurs bornes de repérage.
- les ouvrages souterrains, tels que ouvrages hydrauliques, buses,
canalisations, passages souterrains pour piétons.

c - Le lever de points particuliers en coordonnées X et Y peut éventuel-


lement être demandé par l'Ingénieur. Ces points seront précisés dans
le marché ou indiqués sur le plan de situation.

4.1.2 - Lever altimétrique

I
II comprend le lever :

a - du modelé du terrain
- par des points suffisamment denses pour obtenir une définition
précise du relief,
- par les hauts et bas de talus d'une hauteur supérieure à 0,5 m pour
les plans au 1:1000 et à 0,3 m pour les plans au 1:500 et 1:200.

b - des voies ferrées définies par l'axe du chemin de roulement et le


dévers en courbe :
. tous les 50 m sur les voies principales et tous les 100 m sur les
voies de service pour les plans au 1:500 et au 1:1000,
. tous les 25 m sur les voies principales et tous les 50 m sur les
voies de service pour les plans au 1:200,
. aux points particuliers (bosses de gravité, joints de pointe et de
I
talon des appareils de voies et notamment au droit des poteaux
hectométriques et kilométriques, dans l'axe des PRA et au débouché
des PRO dégageant le plus faible gabarit de hauteur).

c - des quais, pistes, trottoirs, carrefours et axes des routes et chemins


(1 point tous les 50 m), tampons de regards,
- des seuils et radiers hydrauliques, avec le sens des écoulements
d'eau.
6

d - des lignes aériennes traversant la zone de lever : le point le plus


bas de la chainette de la nappe ainsi que le fil le plus bas de chaque ',
appui supportant cette nappe, avec la température ambiante au moment i
de la mesure, '

e - des points particuliers désignés par l'Ingénieur et indiqués sur


l'extrait de plan ou de carte.

f - hors des zones d'installations ferroviaires la description sous forme


de courbes de niveau, complétée, éventuellement d'un semis de points
cotés. L'équidistance des courbes est définie comme suit :
- l'équidistance de base est de 1 mètre,
- lorsque l'écart entre 2 courbes est supérieur à 2 cm à l'échelle du i
plan, il y a lieu de tracer une courbe intercalaire (équidistance de j
0,5 m),
- dans les zones accidentées où sur le plan, la distance entre 2 de
ces courbes est inférieure à 1 mm, 1'équidistance est portée à
2 mètres. Le signe conventionnel des talus ou escarpements rocheux
est utilisé pour les très fortes pentes,

- dans le cas d'un terrain à faible pente (inférieure à 2 %), le


modelé du terrain est représenté par les courbes métriques1 et les
courbes intercallaires définies ci-dessus, complétées par un semis
de points cotés de densité égale à un point tous les 3 cm à
l'échelle du levé,

- de plus, certains points nécessaires à la représentation fidèle du


modelé sont cotés : fonds de cuvettes, sommets, hauts et pieds de J
talus, carrefours etc. '

Le levé comprend aussi la collecte d'informations complémentaires devant


figurer sur le plan : nature des bâtiments, limites administratives, topo-
nymie, ouvrages souterrains, caractéristiques des appareils 'de voies, type
des signaux, désignation et sens de circulation des voies, etc...

4.2 - Déroulement des opérations

i
Les points de détail doivent être levés avec les instruments et selon une '
méthodologie qui permettent d'obtenir les précisions imposées pour la
détermination de ces points (article 4.4 ci-après).

i
7 LIVRET 5.10
Fascicule V

Dans le cas d'une numérisation du plan, le calcul des coordonnées X, Y et


Z des points doit être obligatoirement exécuté par voie électronique et
permettre la constitution de fichiers selon les modalités fixées par le
marché.

4.3 - Documents a fournir par l'entrepreneur

- un état comportant les données de terrain et les résultats de calculs,


- les éléments de prise de données du terrain (carnets, supports),
- les croquis de terrain,
- éventuellement, le listing des points numérisés avec leurs coordonnées
X, Y et Z, les fichiers points et les fichiers dessins. II

j 4.4 - Précision

4.4.1 - En planimétrie

L'écart entre la position réelle d'un point de détail définie à partir du


point de canevas le plus proche, et la position déterminée par l'entre-
preneur doit toujours être inférieur à :
- 5 cm (plan numérisé et plan au 1:200),
- 10 cm (plan au 1:500),

- 25 cm (plan au 1:1000).

4.4.2 - En altimétrie
i
La tolérance sur les altitudes définies par rapport au repère le plus
proche est de :

± 0.02 m pour les points durs et les points caractéristiques définis aux
articles 4.1.2 b et 4.1.2e ci-avant,
± 0.05 m pour les points définis à l'article 4.1.2 ci-avant,
± 0.20 m pour les autres points.
8

Les tolérances concernant les phases intermédiaires des travaux sont


celles fixées par l'arrêté interministériel du 21 janvier 1980. Elles
peuvent être éventuellement modifiées dans le marché.

ARTICLE 5 - REDACTION DU PLAN DEFINITIF

5.1 - Consistance

Le travail consiste à réaliser un plan topographique sur support stable


reproductible. Le support utilisé est un film polyester de bonne qualité,
d'épaisseur minimale 75 microns. Ce plan représente la planimétrie et
l'altimétrie, et est conforme à l'un des plans "modèles" au 1:1000, 1:500,
i ou 1:200 remis par l'Ingénieur.

Une reproduction du plan muet d'altimétrie par contre cliché sur même
support peut être demandée.

Dans le cas d'un traitement en cartographie automatique, le marché définit


le contenu des dessins à fournir.

Les traits et écritures doivent être identiques aux représentations des


plans modèles précités et conformes à la Notice Générale EF 1 A 6 n° 1 :
"Présentation et signes conventionnels pour l'établissement de plans topo-
graphiques à la S.N.C.F.1'. Les règles suivantes doivent être observées :
- espace minimum entre 2 traits de 0,5 mm,
- dimension d'un point de 0,25 nun,
- courbes de niveau maîtresses cotées et épaisseur du tracé doublée,
- pour les cuvettes, flèche orientée vers le fond,
- épaisseur des traits :
. voies principales 0,40 mm,
. voies secondaires 0,25 mm,
. bâtiments (contours) 0,40 mm.
9 LIVRET 5-10
Fascicule V

5.2 - Déroulement des opérations

Le plan définitif doit faire apparaître :

a - En planimétrie : tous les détails nécessaires à la représentation du


terrain et des installations avec notamment :

- la voie ferrée représentée par un trait matérialisant l'axe des deux


files de rails avec le repérage des joints de pointe et de talon des
appareils, les taquets d'arrêt, joints de dilatation,

- tous les équipements ferroviaires : poteaux caténaires avec


suspensions et ancrages, signaux et potences, téléphones, pylônes,
lampadaires, grues, portiques, ponts bascules avec indication de
capacité, gabarits, garages francs, heurtoirs, armoires de signali-
sation, passages planchéiés, passages à niveau avec barrières et
portillons, etc. sauf les équipements des appareils de voie :
transmissions, moteurs, leviers, etc,
- les caniveaux à câbles, les poteaux kilométriques et hectométriques,
- les limites d'emprises de la S.N.C.F.

b - En altimétrie :
Les courbes de niveau et les points cotés, définis à l'article 3-1.2
ci-avant.

c - les renseignements complémentaires suivants : I

- les caractéristiques des appareils de voie, longueur totale, type de


rail, tangente, éventuellement cintrage intérieur (CIN) ou
extérieur (CEX),
- la désignation des voies, le sens de circulation pour les voies
principales, et à chaque extrémité, les noms- des gares d'origine et
de fin de ligne,
- éventuellement, les rayons des courbes des voies avec la matériali-
sation de l'origine et de la fin de la courbe par une flèche,
- les entraxes des voies, environ tous les 10 cm à l'échelle du plan,

- sur les plans au 1:500 et 1:200, les distances à l'axe de la voie


desservie, des poteaux caténaires, des ancrages surélevés et des
signaux,
10

- la nature, l'ouverture droite, la largeur et la position kilomé-


trique officielle des ouvrages d'art,
- le type, le numéro et la position kilométrique officielle des
passages à niveau (PN),
- les limites administratives et le nom des communes,
- le nom des lieux-dits,
- le nom des rivières, ruisseaux et canaux (une flèche dans le sens
d'écoulement),
- le nom et le numéro des autoroutes et des routes nationales, dépar-
tementales et communales, ainsi que la nature du revêtement de
toutes les voies,
- la destination des terrains (terre labourable, prairie, friche etc)
et l'indication des cultures spécialisées (bois, vignes, vergers
etc) par leurs signes conventionnels,
- les lignes aériennes et leurs supports avec indication de la
puissance dans le cas des lignes EDF (moyenne tension >/ 700 volts et
haute tension > 63000 volts),
- les ouvrages souterrains et leur désignation (aqueduc, dalot, buse,
etc),
- les diverses canalisations souterraines ; en zone urbaine, les cana-
lisations à représenter sont précisées dans le marché,
- la désignation des immeubles figurés sur le plan, leur nature et le
nombre de niveaux, la position kilométrique officielle des bâtiments
voyageurs,
- les sommets de la polygonale de précision avec un tableau indiquant
les coordonnées X et Y et les repères de nivellement,
- la flèche donnant la direction Nord,
\
- le quadrillage décimètrique avec indication des coordonnées X et Y,
- le cartouche et le schéma de situation des planches.

5-3 ~ Documents à fournir par l'entrepreneur

- le plan définitif,
- éventuellement le plan muet d1altimétrie.
11 LIVRET 5.10
Fascicule V

- la minute de lever numérique avec indication des numéros de points,


- éventuellement, les fichiers informatiques des points numérisés et des
dessins. i
i

5.4 - Précision

En planimétrie, la différence entre deux valeurs d'une même distance D,


séparant un point du lever au sommet de la polygonale le plus proche,
l'une mesurée à l'échelle sur le plan, l'autre sur le terrain sera
toujours inférieure à :

- 6 centimètres - Plan au 1:200,

- 20 centimètres - Plan au 1:500,

- 40 centimètres - Plan au 1:1000.

Ces tolérances peuvent être éventuellement modifiées dans le marché.

i
ARTICLE 6 - DELAI D'EXECUTION

Le délai d'exécution et le montant des pénalités de retard sont fixés par


le marché. ,

Si un travail non conforme aux spécifications du présent fascicule est


remis, l'Ingénieur peut exiger les reprises nécessaires ; le temps passé
pour les exécuter étant compris dans le délai initial. Le travail est
considéré comme terminé lorsque les reprises éventuelles ont été exécutées
et lorsque tous les documents ont été remis.

L'Ingénieur peut demander à contrôler chaque phase de travaux pendant son


exécution.
Livret raccordé à la IMG AG 4 A 0 n° 1

QUIPEMEHTX

CAHIER DES PRESCRIPTIONS COMMUNES


APPLICABLES AUX MARCHÉS DE TRAVAUX

LIVRET 5.10

TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES
I

FASCICULE VI - Plans d'installations ferroviaires au 1/500 et au 1/1000


par méthode photogrammétrique
II

| SOMMAIRE

Pages
i
ARTICLE 1 - TEXTES ABROGES 1

ARTICLE 2 - OBJET 1

ARTICLE 3 - CANEVAS PHOTOGRAMMETRIQUE 2


i
3.1 - Consistance 2
3.2 - Documents à fournir par l'entrepreneur 3

3.3 - Précision 4

ARTICLE 4 - RESTITUTION 4
i
4.1 - Consistance 4

4.2 - Déroulement des opérations 5

4.3 - Documents à fournir par l'entrepreneur 6

4.4 - Précision 6 :

ARTICLE 5 - TRAVAUX DE "COMPLETEMENT" EXECUTES AU SOL 7


5.1 - Consistance 7
5.2 - Documents à fournir par l'entrepreneur 8
5.3 - Précision 8

ARTICLE 6 - REDACTION DU PLAN DEFINITIF 9

6.1 - Consistance 9
6.2 - Déroulement des opérations 10
6.3 - Documents à fournir par l'entrepreneur 11 '
6.4 - Précision 12

ARTICLE 7 - DELAI D'EXECUTION 12


1 LIVRET 5.10
Fascicule VI

ARTICLE 1 - TEXTES ABROGES

Néant.

ARTICLE 2 - OBJET

Le présent fascicule a pour objet de définir les conditions de réalisation


des plans d'installations ferroviaires et éventuellement de leurs abords à
l'échelle du 1 : 1 000 ou du 1 : 500 par restitution photogrammétrique
(graphique ou numérique) comprenant :
- l'établissement d'un canevas nécessaire au calage des stéréomodèles et
éventuellement l'établissement d'un canevas d'ensemble,
- la restitution des éléments nécessaires à la rédaction de la stéréo-
minute ,
- les travaux topographiques à exécuter au sol pour le complètement des
éléments non saisis à partir des clichés et éventuellement le lever de
1 points particuliers à définir numériquement, y compris toutes les opé-
1
rations de layonnage, débroussaillage, ébranchage et élagage nécessaires,
- l'établissement sur un support stable reproductible du plan définitif et
éventuellement d'une reproduction du plan muet d'altimétrie.

Un dessin automatique de ces documents et la fourniture des fichiers dessin


correspondants peuvent être demandés dans les conditions fixées par le
marché.

Dans le cas d'un lever au 1:500, une réduction à l'échelle du 1:1 000 peut
être demandée avec, éventuellement une présentation dessinée.

Tous ces travaux doivent être réalisés conformément aux dispositions de


l'arrêté interministériel du 21 janvier 1980, à l'instruction du
28 janvier 1980 relative à l'application de cet arrêté, ainsi qu'aux
prescriptions contenues dans le présent fascicule.
i
Ils sont également soumis aux dispositions du fascicule n* 50 du CCTG des
marchés publics de travaux "Travaux Topographiques - Plans à grande
échelle".
2

Les documents suivants sont fournis par 1'Ingénieur (1) :


- la couverture photographique aérienne dont l'échelle moyenne et la focale
de l'appareil de prise de vue sont précisées dans le marché (négatifs ou i
i
contre-types polyester + 1 jeu de tirages),
Dans le cas où celle-ci n'est pas fournie par l'Ingénieur, sa réalisation
peut être demandée à l'entrepreneur, conformément aux dispositions du
fascicule II du présent livret.
- le tableau d'assemblage des photographies, i
- le plan de situation délimitant la zone à restituer avec le découpage et i
la numérotation des planches, j
- les plans "modèle",
- éventuellement, les plans parcellaires définissant les limites
d'emprises,
- le répertoire des points du canevas d'ensemble, y compris les points
géodésiques, et les points du canevas altimétrique, y compris les repères
du nivellement général de la France.
Dans le cas où le canevas d'ensemble n'est pas fourni par l'Ingénieur, sa
réalisation peut être demandée à l'entrepreneur conformément aux dispo-
sitions du fascicule I du présent livret.

ARTICLE 3 - CANEVAS PHOTOGRAMMETRIQUE

3.1 - Consistance
i

Le travail consiste à déterminer les coordonnées des points, nécessaires au


calage des stéréomodèles dans l'appareil de restitution, de façon indépen-
dante et homogène : par stéréomodèle, au minimum, 4 points définis en X, Y,
Z situés dans les angles (hors des zones de distorsion importantes) et 2
points en Z situés sur la ligne nadirale. Les points choisis sont communs à
2 couples successifs et à 2 bandes adjacentes et assurent le pointé stéréo-
scopique le plus précis possible.
i
Ces points sont déterminés :
- soit par une stéréopréparation complète sur le terrain à partir du '
canevas d'ensemble et des repères de nivellement.

(1) On désigne par "l'Ingénieur" le représentant accrédité de la S.N.C.F.


3 LIVRET 5.10
Fascicule VI

- soit par une stéréopréparation restreinte complétée par des opérations


d'aérotriangulation adaptées. Dans ce cas, chaque bande doit comporter,
comme points d'appui, au minimum un point défini en X, Y, Z à chaque
angle de la bande, deux points en X, Y, Z tous les 5 stéréomodèles, plus
un point en Z tous les 2 stéréomodèles.

Sauf dérogation de l'Ingénieur précisée dans le marché, l'entrepreneur doit


déterminer sur le terrain, au minimum un point de contrôle en X, Y, Z, tous
les 5 stéréomodêles, non utilisé dans l'aéorotriangulation. i

Les points d'appui et de contrôle doivent être identifiables sans équivoque


sur les photographies et rester stables entre l'opération de terrain et la
prise de vues (éviter les angles de cultures changeantes). Les points du
canevas altimétrique doivent être choisis sur un sol le plus horizontal
possible. Pour cela, les points X, Y, Z peuvent éventuellement être
dissociés en points planimétriques et points altimétriques. L'identifi-
cation et le piquage sur les tirages photographiques des points d'appui et
de contrôle sont impérativement réalisés sur le terrain ; le piquage doit
être très soigné. Un croquis clair et précis du détail choisi est également
exécuté sur le terrain, avec commentaires si nécessaire.

3.2 - Documents à fournir par l'entrepreneur

i
- Un rapport sur la conduite des opérations mentionnant :
. l'état de conservation des points du canevas d'ensemble et des ^epères
de nivellement,
. les procédés et matériels utilisés,
. les méthodes de calcul,
. éventuellement les difficultés rencontrées.

- Un schéma figurant les stéréomodèles et les points du canevas photogram-


métrique, en distinguant les points d'appui, les points de liaison et les
points de contrôle.

- Le jeu de contacts papier avec les points de calage piqués, numérotés au


dos du cliché, cerclés de rouge pour les points d'appui, de vert pour les
points de liaison et de noir pour les points de contrôle.
i
- Les croquis de repérage des points d'appui et de contrôle.
4

- Les carnets d'observations topographiques et les résultats des calculs


avec identification des erreurs moyennes quadratiques.

- Le tableau des coordonnées terrain des points d'appui et de contrôle.


i
- Les résultats complets des calculs.

Ces documents sont à remettre à la fin de l'ensemble des .travaux.

3.3 - Précision

La tolérance sur la détermination par mesures sur le terrain des points de


i stéréopréparation est de :
. T = 34 x Ec x 10~6 en position planimétrique
H
. T = ^ ,_OQ en position altimétrique

T : tolérance exprimée en mètres


Ec : facteur d'échelle des clichés (échelle = =-)
EiC

H : hauteur de vol au-dessus du sol, exprimée en mètres


I
Ces tolérances peuvent être éventuellement modifiées dans le marché.

ARTICLE 4 - RESTITUTION

4.1 - Consistance I

Les travaux de restitution ont pour objet de déterminer la position des


éléments permettant la 'rédaction du plan graphique souhaité, par exploi-
tation des stéréomodêles sur un appareil de restitution. Ces travaux
doivent tenir compte des corrections de courbure terrestre et de réfraction
de la prise de vues dans l'ordre de précision de mesure. L'appareil de
restitution utilisé doit avoir une précision de mesure au moins égale à 5
microns ramenée à l'espace des clichés et doit posséder des capteurs qui
permettent un enregistrement automatique des données.
5 LIVRET 5.10
Fascicule VI
I

Les'éléments de restitution sont enregistrés, soit sur un support stable


appelé stéréominute (l'utilisation de couches à tracer peut être demandée),
soit sur un support magnétique en mode numérique. Dans ce dernier cas, les
données sont présentées sous forme graphique à l'aide d'une table à dessin
à commande numérique.

Sur ce plan doivent figurer, dans les limites fixées par l'Ingénieur :
i
- en planimétrie : tous les détails visibles et identifiables sur l'image
plastique, nécessaires à la représentation planimétrique du terrain, avec
les voies ferrées figurées par l'axe des deux files de rail,
- en altimétrie : dans les zones d'installations ferroviaires, seules les
altitudes des points définissant la géométrie des plates-formes (haut et
bas de talus) peuvent être obtenues par restitution, les autres points
font l'objet de "complètement" au sol,
- hors des zones d'installations ferroviaires la description, sous forme de
courbes de niveau, complétée éventuellement d'un semis de points cotés.
L'équidistance des courbes est définie comme suit :
. l'équidistance de base est de 1 mètre,
. lorsque l'écart entre 2 courbes est supérieur à 2 cm à l'échelle du
plan, il y a lieu de tracer une courbe intercalaire (équidistance de
0.5 m),
. dans les zones accidentées où sur le plan, la distance entre 2 de ces
courbes est inférieure à 1 mm, l'équidistance est portée à 2 mètres. Le <
signe conventionnel des talus ou escarpements rocheux est utilisé pour
les très fortes pentes,
. dans le cas d'un terrain à faible pente (inférieure à 2 %), le modelé
du terrain est représenté par les courbes métriques et les courbes
intercalaires définies ci-dessus, complétées par un semis de points
cotés de densité égale à un point tous les 3 cm à l'échelle du plan,
. de plus, certains points nécessaires à la représentation fidèle du
modelé sont cotés : fonds de cuvette, sommets, hauts et pieds de talus,
carrefours ...

4.2 - Déroulement des opérations

a) Si l'appareil de restitution est du type analogique, l'échelle du modèle


de mesure de restitution (image plastique) est choisie de telle façon
que le coefficient d'agrandissement graphique entre ce modèle et le plan
final soit inférieur ou égal à 2.
6

b) Après formation du modèle, chaque couple est calé sur les points du
canevas photogrammétrique. Un protocole de calage du couple est tenu,
protocole sur lequel doivent être notés les différents ajustements angu-
laires (convergence, site et déversement), les composantes de base (bx,
by, bz) et les résidus en X, Y, Z sur les points de calage après chaque
itération d'ajustement. En particulier, toutes les composantes de calage
des couples doivent apparaître clairement après le dernier ajustement.

c) L'entrepreneur procède ensuite à l'extraction numérique, dans les


clichés calés, et à la transformation dans le système de coordonnées du
canevas, des points d'appui et de contrôle. Il fait apparaître les
écarts avec les coordonnées déterminées sur le terrain et les écarts
entre les deux déterminations de chaque point de liaison.

4.3 - Documents à fournir par l'entrepreneur

- La notice technique de l'appareil de restitution avec précisions sur les


équipements optionnels, ainsi que le résultat des tests sur grille de
calibration peuvent être demandés par l'Ingénieur avant l'exécution des
travaux.

- Les protocoles de mise en place des stéréomodèles et un rapport sur le


déroulement des opérations.

- Les listings de calcul.

- Les coordonnées des points de calage. j


!
!
Ces documents sont à remettre à la fin de l'ensemble des travaux. i

4.4 - Précision
i

Tolérance sur les points de détail restitués et bien identifiés : j


. T = 50 x Ec x 10~6 en planimétrie !
u
- T = o^£nr>
ouu
en
altimêtrie sur les points cotés ordinaires

T : tolérance exprimée en mètres

Ec : facteur d'échelle des clichés


H : hauteur de vol au-dessus du sol exprimée en mètres
7 LIVRET 5.10
Fascicule VI

Les tolérances sur les parallaxes résiduelles, sur les écarts entre les
deux déterminations des points de liaison et sur les écarts entre la déter-
mination par mesures sur le terrain et la détermination par restitution des
points d'appui sont fixées par l'arrêté interministériel du 21 janvier
1980.

Tolérance sur les écarts entre la détermination par mesures sur le terrain
et la détermination par restitution des points de contrôle :
. T = 60 x Ec x 10~6 en planimétrie
tj
• T = n2 or>n
300
en
altimétrie

Ces tolérances peuvent être éventuellement modifiées dans le marché.

ARTICLE 5 - TRAVAUX DE "COMPLETEMENT" EXECUTES AU SOL

5-1 - Consistance ,
i

Les travaux topographiques à exécuter au sol pour le "complètement" de la j


stéréominute ont pour objet de : !
I
a) Lever au sol des zones dans lesquelles la restitution, l'identification j
ou le contrôle des détails planimétriques et altimétriques ont été
difficiles ou impossibles, ainsi que vérifier et compléter les courbes
de niveau dans les bois. Tous les détails sont déterminés par les
méthodes habituelles de lever terrestre. Veiller notamment à lever :
- les parties cachées des détails à figurer sur le plan (piles des
ouvrages d'art, clôtures, assainissement),
- les bornes matérialisant les conduites souterraines,
- les points caractéristiques des appareils de voies (Joints de pointe,
de talon).
b) Mesurer : ]
I
- les cotes d'entraxes des voies ferrées (environ tous les 10 cm à
l'échelle du plan et notamment au droit des poteaux hectométriques et
kilométriques),
- pour les plans au 1 : 500 seulement, les cotes à l'axe de la voie la
plus proche des poteaux caténaires, ouvrages surélevés, obstacles
hauts, signaux, .... situés à une distance inférieure à 4 m 20,
8

c) Déterminer l'altitude :
- des voies ferrées (axe du chemin de roulement avec dévers) tous les
50 m sur voies principales, 100 m sur voies de service et aux points
particuliers : bosses de gravité, joints de pointe et de talon des
appareils, axe des Pra (Ponts-rail) et au débouché des Pro (Ponts-
route) dégageant le plus faible gabarit en hauteur.
- des points durs tels que seuils et radiers hydrauliques et des points
qui permettent de définir les écoulements hydrauliques, les carrefours
et les axes des routes et chemins à raison d'un point tous les
50 mètres. .
d) Lever les lignes aériennes avec leurs supports. Dans le cas des lignes
traversant la zone à lever, le point le plus bas de la chaînette de la
nappe est donné en altitude avec la température ambiante au moment de la
mesure ainsi que le fil le plus bas de chaque appui supportant cette I
nappe.
e) Lever et numériser éventuellement certains points . définis dans le
marché.
f) Recueillir des informations complémentaires devant figurer sur le plan
définitif : nature des bâtiments, limites administratives, toponymie,
ouvrages souterrains, caractéristiques des appareils de voie, type des
signaux, désignation et sens de circulation des voies, ...

5-2 - Documents à fournir par l'entrepreneur

- Les carnets d'observations topographiques et les résultats des calculs


avec identification des erreurs moyennes quadratiques.

- La liste des points numérisés avec leurs coordonnées, lorsqu'ils sont


demandés.

5-3 - Précision

Les tolérances planîmétriques et altimétriques sur la position des points


déterminés par "complètement" aux articles 5-1 a) et 5.1 d) ci-avant sont
les mêmes que pour les points restitués.

La tolérance sur les cotes mesurées à l'article 5.1 b) ci-avant est


T = 2 cm.
9 LIVRET 5.10
Fascicule VI !

Les tolérances sur les altitudes des points durs et des points caractéris-
tiques définis à l'article 5.1 c) ci-avant sont :
. T = 2,5 cm pour les points des voies ferrées, |
. T = 5 cm pour les autres points. |

Les tolérances sur les coordonnées des points à numériser de l'article


5.1 e) ci-avant sont :
- en pi animé trie T = 5 cm,
- en altimêtrie : les mêmes que celles applicables aux altitudes des points
définis à l'article 5.1 c ci-avant.

ARTICLE 6 - REDACTION DU PLAN DEFINITIF

6.1 - Consistance

Le travail consiste à réaliser un plan topographique sur support stable


reproductible, distinct de la stéréominute. Le support utilisé est un film
polyester de bonne qualité, d'épaisseur minimale 75 microns. Ce plan repré-
sente la planimétrie et l'altimêtrie, et est conforme à l'un des plans
modèles au 1:1 000 ou au 1:500 remis par l'Ingénieur. i

Une reproduction du plan muet d'altimêtrie par contre cliché sur même i
support peut être demandée.
i
Dans le cas d'un traitement par cartographie automatique, le marché définit '
le contenu des dessins à fournir. !
!
Les traits et écritures doivent être identiques aux représentations des
plans modèles précités et conformes à la Notice Générale EF 1 A 6 n" 1 :
"Présentation et signes conventionnels pour l'établissement de plans topo-
graphiques à la S.N.C.F.". Les règles suivantes doivent être observées :
- espace minimum entre 2 traits de 0,5 mm,
- dimension d'un point de 0,25 mm,
- tout détail planimétrique dont la plus grande dimension est inférieure à
1 mm représenté par un signe conventionnel,
- courbes de niveau maîtresses cotées et épaisseur doublée.
10

- pour les cuvettes, flèche orientée vers le fond,


- épaisseur des traits : voies principales 0,40 mm
voies secondaires 0,25 mm
bâtiments (contours) 0,40 mm.

6.2 - Déroulement des opérations

Le plan définitif doit faire apparaître :


a) En planimétrie : tous les détails nécessaires à la représentation du
terrain et des installations avec notamment :
. la voie ferrée représentée par un trait matérialisant l'axe des deux
files de rails avec le repérage des joints de pointe et de talon des
appareils, les taquets d'arrêt, joints de dilatation,
. tous les équipements ferroviaires : poteaux caténaires avec
suspensions et ancrages, signaux et potences, téléphones, pylônes,
lampadaires, grues, portiques, ponts bascule avec indication de capa-
cité, gabarits, garages francs, heurtoirs, armoires de signalisation,
passages planchêiés, passages à niveau avec barrières et portillons,
etc., sauf les équipements des appareils de voie : transmissions,
moteurs, leviers, etc.),
. les caniveaux à câbles de 0,20 m minimum pour le 1:500 et 0,30 m pour
le 1:1000, les poteaux kilométriques et hectométriques,
. les limites d'emprises de la SNCF.
b) En altimêtrie :
. les courbes de niveau et les points cotés, conformément à l'article
4.1 ci-avant,
. l'altitude des points ayant fait l'objet d'un nivellement au sol et
définis à l'article 5.1.c ci-avanti
c) Les renseignements complémentaires suivants :
. les caractéristiques des appareils de voie, longueur totale, type de
rail, tangente, éventuellement cintrage intérieur (CIN) ou extérieur
(CEX),
. les cotes ayant fait l'objet des mesures définies à l'article 5-1 b)
ci-avant,
. la désignation des voies, le sens de circulation pour les voies
principales, et à chaque extrémité, les noms des gares d'origine et de
fin de ligne,
11 LIVRET 5-10
Fascicule VI

. éventuellement les rayons des courbes des voies avec matérialisation


de l'origine et de la fin de courbe par une flèche,
. la nature, l'ouverture droite, la largeur et la position kilométrique
officielle des ouvrages d'art,
. le type, le numéro et la position kilométrique officielle des passages
à niveau (PN),
. les limites administratives et le nom des communes,
. le nom des lieux-dits,
. le nom des rivières, ruisseaux et canaux (une flèche dans le sens
d'écoulement),
. le nom et le numéro des autoroutes et des routes nationales, départe-
mentales et communales, ainsi que la nature du revêtement de toutes
les voies,
. la destination des terrains (terre labourable, prairie, friche ...) et
l'indication des cultures spécialisées (bois, vignes, vergers ...) par
leurs signes conventionnels,
. les lignes aériennes et leurs supports avec indication de la puissance
dans le cas des lignes EDF (moyenne tension > 700 volts et haute
tension > 63 000 volts),
. les ouvrages souterrains et leur désignation (aqueduc, dalot, buses,
... /,
. les diverses canalisations souterraines ; en zone urbaine, les canali-
sations à représenter sont précisées dans le marché,
. la désignation des immeubles figurés sur le plan, leur nature et le
nombre de niveaux, la position kilométrique officielle des bâtiments
voyageurs,
. les sommets de la polygonale de précision et les repères de nivel- !
lement avec un tableau indiquant les coordonnées, |
i
. la flèche donnant la direction du Nord,
. le quadrillage décimétrique LAMBERT avec indication des coordonnées X
et Y,
. le cartouche et le schéma de situation des planches et des clichés.

6.3 - Documents à fournir par l'entrepreneur

- Le plan définitif et éventuellement le plan muet d'altimétrie.


12

Les documents à fournir à l'issue des diverses étapes du travail :


canevas, restitution et "complètement".

- Eventuellement les fichiers des points numérisés et les fichiers dessin.

6.4 - Précision

Ecart entre la mesure faite sur le terrain (avec la même précision que pour
les points d'appui) et la mesure faite sur le plan :
- en planimétrie : T = V (200 x EL x 10'6)2 + (60 x Ec x 10~6)2

avec Ec : facteur d'échelle des clichés

T : tolérance en mètres

EL : facteur d'échelle du plan

- en altimétrie pour les points cotés :


tolérances définies aux articles 4.4 et 5-3 ci-avant
- en altimétrie pour un point interpolé à partir des courbes de niveau :
(1
T = *2fc* P>

avec H : hauteur de vol au-dessus du sol en mètres


p : angle de pente du terrain.

Ces tolérances peuvent être éventuellement modifiées dans le marché.

ARTICLE 7 - DELAI D'EXECUTION

\
Le délai d'exécution et le montant des pénalités de retard sont fixés par
le marché.

Si un travail non conforme aux spécifications du présent fascicule est


remis, l'Ingénieur peut exiger les reprises nécessaires ; le temps passé
pour les exécuter étant compris dans le délai initial. Le travail est
considéré comme terminé lorsque les reprises éventuelles ont été exécutées
et lorsque tous les documents ont été remis.

L'Ingénieur peut demander à contrôler chaque phase de travaux pendant son


exécution.

Vous aimerez peut-être aussi