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EQUIPEMENJl
LIVRET 5.10
TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES
Canevas altimétriques
I LIVRET 5.10
SOMMAIRE
Pages
ARTICLE 2 - OBJET 1
i
3.1 - Consistance 1
4.1 - Consistance 6
4.2 - Déroulement des opérations 7
4.2.1 - Détermination des points principaux 7
I
4.2.1.1 - Recherche de la documentation 7
existante
4.2.1.2 - Etablissement du projet 7
4.2.1.3 ~ Matérialisation des points 8
4.2.1.4 - Exécution des mesures 8
4.2.1.5 - Exécution des calculs 9
II
Pages
Densité
Les points secondaires sont distants les uns des autres au moins de 200 m
et au plus de 350 m. Ils densifient l'ensemble des points principaux à
l'intérieur ou à proximité immédiate de la zone intéressée.
3 LIVRET 5-10
Fascicule I
Détermination
lI
4
i
Les autres points principaux sont déterminés par des liaisons linéaires ou
angulaires, formant des triangles ou des quadrilatères.
Les mesures sont exécutées avec des instruments et selon une méthode qui
permettent de respecter les tolérances imposées pour la détermination des
points (article 3.4 ci-après).
6
Après exécution des calculs,. les fiches signalétlques sont complétées par
les coordonnées des points déterminés.
i
3-3 ~ Documents à fournir
i
3.4 - Précision
Les tolérances applicables aux différentes phases des travaux énumérés ci-
dessus sont celles relatives aux canevas de précision définies par l'arrêté
interministériel du 21 janvier 1980 et son instruction d'application du
28 janvier 1980 (tolérance sur l'écart en distance entre deux points 4 cm).
4.1 - Consistance
i
7 LIVRET 5.10
Fascicule 1
Ils comprennent :
I
- les repères de nivellement de l'IGN qui sont utilisés comme points
d'appui, '
- éventuellement des points principaux du canevas planimétrique lorsqu'ils
ont été matérialisés par un dispositif suffisamment stable,
- des points nouveaux.
Les points secondaires comprennent tous les autres points du canevas plani-
métrique et éventuellement des points particuliers définis par
l'Ingénieur. Leurs altitudes peuvent être déterminées à la demande de
l'Ingénieur par nivellement direct ou indirect.
Après reconnaissance des repères de l'IGN et s'ils ne sont pas imposés par
l'Ingénieur, l'entrepreneur établit un projet d'implantation des points
principaux du canevas altimétrique sur une carte au 1525000 en respectant |
les règles suivantes : \ j
- tout détail de la zone à équiper doit se trouver à une distance infé-
rieure à 400 m d'un point principal du canevas altimétrique,
- les points doivent être choisis en des emplacements offrant un maximum de
garantie de stabilité,
- leur désignation est faite en accord avec l'Ingénieur.
Dans le cas où la densité des repères IGN est suffisante, le travail peut '
être limité à un contrôle des altitudes de ces repères.
8
Les altitudes des points principaux sont déterminées par nivellement direct
i de haute précision avec un niveau permettant la lecture directe de 0,1 mm,
et des mires à double graduations décalées sur ruban d'invar.
Pour chaque point, on compare la différence des lectures faites sur la mire
à deux graduations au décalage de celles-ci. L'écart entre ces deux valeurs
ne doit pas dépasser 0,2 mm (constante de mire).
On calcule les dénivelées entre les deux points voisins pris en points
avant d'une station et en points arrière de la station suivante (contrôle
de marche).
L'écart entre ces deux valeurs ne doit pas dépasser 0,4 mm.
Les repères IGN utilisés, font l'objet d'un contrôle de stabilité par
détermination des dénivelées avec les repères encadrants.
9 — LIVRET 5.10
Fascicule I
Pour un même chantier, tous les repères d'appui doivent être reliés entre-
eux par des cheminements sans discontinuité.
Les altitudes sont déterminées en incluant tous les points dans. des chemi-
nements entre repères de nivellement.
Les calculs des altitudes des points principaux sont conduits de la façon
suivante :
- pour chaque cheminement double, on calcule la dénivelée brute entre les
deux extrémités du cheminement, successivement à l'aide des visées du
cheminement 1 et de celles du cheminement 2. Si l'écart entre les deux
dénivelées ainsi obtenues n'excède pas une valeur égale à 2 mm V K7 avec
K en km, on calcule la dénivelée moyenne brute,
- on détermine les écarts de fermeture à partir des altitudes des repères
IGN et des dénivelées moyennes brutes.
Un examen critique de ces écarts doit être effectué pour sélectionner
parmi les repères utilisés ceux qui conduisent à des compensations infé-
rieures à 4 mm V K. Les repères conduisant à des compensations supé-
rieures sont abandonnés ou recalculés.
- l'écart de fermeture du cheminement moyen obtenu avec les dénivelées
brutes sera réparti sur celles-ci proportionnellement aux longueurs des
visées ou à la valeur des dénivelées pour les terrains en forte pente,
- les calculs peuvent être effectués par compensation en bloc selon le
critère des moindres carrés.
Les altitudes des sommets du canevas planimétrique sont obtenues par
compensation classique entre les repères d'appui.
i
- l'écart de fermeture du cheminement doit être inférieur à la tolérance
précisé à l'article 3-4 ci-après,
- la répartition se fait proportionnellement à la valeur des dénivelées.
i
4.3 - Documents à fournir
- Les états de calculs avec les écarts de fermeture, les tolérances, les
compensations et les altitudes définitives.
- Un rapport sur la conduite des opérations et des calculs avec les obser-
l vations concernant les repères situés à proximité de la zone des travaux.
4.4 - Précision
\
Livret raccordé à la NG AG 4 A 0 n° 1
5.10
TRAVAUX TOi'OGRAPHIQUES
i
I
SOMMAIRE
Pages
i
i
Sauf indication contraire du marché, le plan de vol doit être réalisé i
conformément aux prescriptions suivantes : i
- recouvrement longitudinal des clichés constituant les couples compris
entre 60 et 65 % sur la longueur de la ligne nadirale ; dans le cas d'un
prébalisage, ce recouvrement peut être porté à 80 %,
- recouvrement latéral des clichés de 2 bandes parallèles de 25 % ± 5 sur
toute leur longueur.
3.2.1 -
La prise de vues doit être réalisée par temps favorable, à une heure telle
que les ombres portées soient minimales ; aucun détail utile pour la resti-
tution ne doit être caché par ces ombres.
3 • —— LIVRET.5-10
Fascicule II
a) Une chambre métrique de format 240 x 240 et de focale 150 mm. Le marché
peut prescrire l'emploi d'une chambre de format 240 x 240 et de focale
210 mm dans le cas d'un terrain à dénivelées importantes ou d'une prise
de vues à grande échelle. Si la vitesse d'obturation, la vitesse sol de
l'avion, et l'échelle de prise de vues sont de nature à engendrer un
filé supérieur à 20 microns, et particulièrement dans le cas d'une prise
de vues à très grande échelle, la chambre doit comporter un, dispositif
correcteur de filé. De plus, la chambre doit avoir les caractéristiques
suivantes :
- distorsion résiduelle inférieure à 10 microns,
- distances entre le point principal d'autocollimation, l'intersection
des lignes de repère de fond de chambre et le point principal de
i symétrie toutes inférieures à 10 microns,
I - défaut d'orthogonalité des lignes joignant les repères de fond de
i chambre inférieur à 0,002 grades,
- défaut de planéité du fond de chambre inférieur à 20 microns,
i
I - pouvoir séparateur de l'objectif tel que le pouvoir de résolution de
1' émulsion soit conservé intégralement.
:
c) Un filtre basses longueurs d'onde "jaune-orangé" ou "moins bleu".
• Pour les tirages papier et les contre types polyester, tous les détails
perceptibles sur les négatifs originaux doivent apparaître. De plus,
pour les contre types polyester, la tolérance en matière de densité
optique est la même que celle des clichés originaux et l'épaisseur du
support est au minimum de 0,1 mm. :
- Le plan de vol.
i
FICHE DE RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES
Fiche n' 2
i
Panchromatique :
Marque et type de film utilisé I
IR couleur :
Panchromatique :
Sensibilité (préciser la norme)
IR couleur
Remarques éventuelles :
-V
* "" » S
l»
PRESCRIPTIONS COMMUNES
AWUCABLES AUX MARCHÉS DE TRAVAUX
Li¥RET 5.10
"TOPOG RAPHIQU ES
fe
ï\ïfia»fc,i3
I
n
i II
SOMMAIRE
Pages
ARTICLE 2 - OBJET 1
i
ARTICLE 4 - RESTITUTION 4
5-3 - Précision 7
6.1 - Consistance 7
i
6.2 - Déroulement de,s opérations 8
6.3 - Documents à fournir par l'entrepreneur 9
6.4 - Précision 9
3.3 - Précision
ARTICLE 4 - RESTITUTION
i
Les travaux de restitution ont pour objet de déterminer la position des
éléments permettant la rédaction du plan graphique souhaité, par exploi-
i tation des stéréomodèles sur un appareil de restitution. Ces travaux
doivent tenir compte des corrections de courbure terrestre et de réfraction
de la prise de vues dans l'ordre de précision de mesure. L'appareil de
restitution utilisé doit avoir une précision de mesure au moins égale à 5 |
microns ramenée à l'espace des clichés et doit posséder des capteurs qui
permettent un enregistrement automatique des données. i
1
Les éléments de restitution sont enregistrés, soit sur un support stable
appelle stéréominute (l'utilisation de couches à tracer peut être
i demandée), soit sur un support magnétique en mode numérique. Dans ce
dernier cas, les données seront présentées sous forme graphique à l'aide
d'une table à dessin à commande numérique.
Sur ce plan doivent figurer, dans les limites fixées par l'Ingénieur :
- en planimétrie : tous les détails visibles et identifiables sur l'image
plastique, nécessaires à la représentation planimétrique du terrain,
ii
- en altimétrie : la description sous forme de courbes de niveau ou de
semis de points cotes. L'équidistance est définie comme suit :
i
1'équidistance de base est de 2,5 mètres,
lorsque l'écart entre 2 courbes est supérieur à 2 cm à l'échelle du
plan, il y a lieu de tracer une courbe intercalaire (équidistance de
1.25 m),
dans les zones accidentées où sur le plan, la distance entre 2 de ces
courbes est inférieure à 1 mm, 1'équidistance est portée à 5 mètres. Le
signe conventionnel des talus ou escarpements rocheux est utilisé pour
les très fortes pentes,
dans le cas d'un terrain à faible pente (inférieure à 2 %), le modelé
du terrain est représenté par un semis de points cotés de densité égale
à un point tous les 2 cm à l'échelle du lever,
de plus, certains points nécessaires à la représentation fidèle du
modelé sont cotés : fonds de cuvette, sommets, hauts et pieds de talus
d'une hauteur supérieure à 2 m, carrefours ....
dans le cas où un modèle numérique de terrain est demandé, le marché
définit l'organisation des points et des lignes qui le composent.
I
5 LIVRET 5.10
Fascicule III
b) Après formation du modèle, chaque couple est calé sur les points du
canevas photogrammétrique. Un protocole de calage du couple est tenu,
protocole sur lequel doivent être notés les différents ajustements angu-
laires (convergence, site et déversement), les composantes de base (bx,
by, bz) et les résidus en X, Y, Z sur les points de calage après chaque
itération d'ajustement. En particulier, toutes les composantes de calage
des couples doivent apparaître clairement après le dernier ajustement.
4.4 - Précision
Les tolérances sur les parallaxes résiduelles, les écarts entre les deux
déterminations des points de liaison et les écarts entre la détermination
terrain et la détermination par restitution des points d'appui sont celles
qui sont fixées par l'arrêté interministériel du 21 janvier 1980.
. T = 60 x Ec x 10~6 en planimétrie
en altimétrie
. T = 2-300
I
5.2 - Documents à fournir par l'entrepreneur
5.3 - Précision
Les tolérances pour les points durs et les points caractéristiques déter-
minés à l'article 5-1 b) ci-avant est :
. T = 10 cm en altimétrie (pour tous les points).
6.1 - Consistance
6.4 - Précision
Ecart entré la mesure faite sur le terrain (avec la même précision que pour
les points d'appui) et la mesure faite sur le plan : ,
i
- en planimétrie : T = V* 1 + (60 x Ec x 10~6)2 '
avec Ec : facteur d'échelle des clichés
T : tolérance en mètres '
ii
- en altimétrie pour les points cotés : T 2 350
LIVRET 5.10
TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES
I
Décembre 1983 |
II
SOMMAIRE
Pages
ARTICLE 2 - OBJET 1
3.3 - Précision 3
ARTICLE 4 - RESTITUTION 4
4.4 - Précision 6
5-3 - Précision 7
6.1 - Consistance 8
6.2 - Déroulement des opérations 8
6.4 - Précision 10
3.3 - Précision
ARTICLE k - RESTITUTION
i
Les travaux de restitution ont pour objet de déterminer la position des
éléments permettant la rédaction du plan graphique souhaité, par exploi-
tation des stéréomodêles sur un appareil de restitution. Ces travaux
doivent tenir compte des corrections de courbure terrestre et de réfraction
de la prise de vues dans l'ordre de précision de mesure. L'appareil de
restitution utilisé doit avoir une précision de mesure au moins égale à 5
microns ramenée à l'espace des clichés et doit posséder des capteurs qui
permettent un enregistrement automatique des données.
Sur ce plan doivent figurer, dans les limites fixées par l'Ingénieur :
- en planimétrie : tous les détails visibles et identifiables sur l'image
plastique, nécessaires à la représentation plànimétrique du terrain,
i
b) Après formation du modèle, chaque couple est calé sur les points du
canevas photogrammétrique. Un protocole de calage du .couple est tenu,
i protocole sur lequel doivent être notés les différents ajustements angu-
laires (convergence, site et déversement), les composantes de base (bx,
by, bz) et les résidus en X, Y, Z sur les points de calage après chaque
itération d'ajustement. En particulier, toutes les composantes de calage
des couples doivent apparaître clairement après le dernier ajustement.
4.4 - Précision
Les tolérances sur les parallaxes résiduelles, les écarts entre les deux
déterminations des points de liaison et les écarts entre la détermination
par mesure sur le terrain et la détermination par restitution des points
d'appui sont celles qui sont fixées par l'arrêté interministériel du
21 janvier 1980.
i
5.2 - Documents à fournir par l'entrepreneur
!
Les tolérances pour les points durs et les points caractéristiques déter-
minés à l'article 5*1 b) ci-avant est :
. T = 5 cm en planimétrie (uniquement pour les points numérisés),
. T = 5 cm en altimétrie (pour tous les points).
i
6.1 - Consistance
b) En altimétrie :
6.4 - Précision
Ecart entre la mesure faite sur le terrain (avec la même précision que pour
les points d'appui) et la mesure faite sur le plan :
I - en planimétrie : T = V 0,04 + (60 x Ec x 10~6)2
avec Ec : facteur d'échelle des clichés
T : tolérance en mètres
u
en altimétrie pour les points cotés : T =
2 350
LIVRET 5.10
TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES
i
Ht*
II
SOMMAIRE
Pages
ARTICLE 2 - OBJET 1
5.1 - Consistance 8
5.2 - Déroulement des opérations 9
5.3 - Documents à fournir par l'entrepreneur 10
5.4 - Précision 11
4.1 - Consistance
Les travaux de lever ont pour objet de déterminer à partir des sommets du
canevas d'ensemble planimétrique et altimétrique ou du canevas polygonal,
la position en X, Y et Z des éléments permettant la rédaction du plan à
réaliser.
3 LIVRET 5.10
Fascicule V
II comprend :
i
i
'
Fig. 2
Fig. 1
I
II comprend le lever :
a - du modelé du terrain
- par des points suffisamment denses pour obtenir une définition
précise du relief,
- par les hauts et bas de talus d'une hauteur supérieure à 0,5 m pour
les plans au 1:1000 et à 0,3 m pour les plans au 1:500 et 1:200.
i
Les points de détail doivent être levés avec les instruments et selon une '
méthodologie qui permettent d'obtenir les précisions imposées pour la
détermination de ces points (article 4.4 ci-après).
i
7 LIVRET 5.10
Fascicule V
j 4.4 - Précision
4.4.1 - En planimétrie
- 25 cm (plan au 1:1000).
4.4.2 - En altimétrie
i
La tolérance sur les altitudes définies par rapport au repère le plus
proche est de :
± 0.02 m pour les points durs et les points caractéristiques définis aux
articles 4.1.2 b et 4.1.2e ci-avant,
± 0.05 m pour les points définis à l'article 4.1.2 ci-avant,
± 0.20 m pour les autres points.
8
5.1 - Consistance
Une reproduction du plan muet d'altimétrie par contre cliché sur même
support peut être demandée.
b - En altimétrie :
Les courbes de niveau et les points cotés, définis à l'article 3-1.2
ci-avant.
- le plan définitif,
- éventuellement le plan muet d1altimétrie.
11 LIVRET 5.10
Fascicule V
5.4 - Précision
i
ARTICLE 6 - DELAI D'EXECUTION
QUIPEMEHTX
LIVRET 5.10
TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES
I
| SOMMAIRE
Pages
i
ARTICLE 1 - TEXTES ABROGES 1
ARTICLE 2 - OBJET 1
3.3 - Précision 4
ARTICLE 4 - RESTITUTION 4
i
4.1 - Consistance 4
4.4 - Précision 6 :
6.1 - Consistance 9
6.2 - Déroulement des opérations 10
6.3 - Documents à fournir par l'entrepreneur 11 '
6.4 - Précision 12
Néant.
ARTICLE 2 - OBJET
Dans le cas d'un lever au 1:500, une réduction à l'échelle du 1:1 000 peut
être demandée avec, éventuellement une présentation dessinée.
3.1 - Consistance
i
i
- Un rapport sur la conduite des opérations mentionnant :
. l'état de conservation des points du canevas d'ensemble et des ^epères
de nivellement,
. les procédés et matériels utilisés,
. les méthodes de calcul,
. éventuellement les difficultés rencontrées.
3.3 - Précision
ARTICLE 4 - RESTITUTION
4.1 - Consistance I
Sur ce plan doivent figurer, dans les limites fixées par l'Ingénieur :
i
- en planimétrie : tous les détails visibles et identifiables sur l'image
plastique, nécessaires à la représentation planimétrique du terrain, avec
les voies ferrées figurées par l'axe des deux files de rail,
- en altimétrie : dans les zones d'installations ferroviaires, seules les
altitudes des points définissant la géométrie des plates-formes (haut et
bas de talus) peuvent être obtenues par restitution, les autres points
font l'objet de "complètement" au sol,
- hors des zones d'installations ferroviaires la description, sous forme de
courbes de niveau, complétée éventuellement d'un semis de points cotés.
L'équidistance des courbes est définie comme suit :
. l'équidistance de base est de 1 mètre,
. lorsque l'écart entre 2 courbes est supérieur à 2 cm à l'échelle du
plan, il y a lieu de tracer une courbe intercalaire (équidistance de
0.5 m),
. dans les zones accidentées où sur le plan, la distance entre 2 de ces
courbes est inférieure à 1 mm, l'équidistance est portée à 2 mètres. Le <
signe conventionnel des talus ou escarpements rocheux est utilisé pour
les très fortes pentes,
. dans le cas d'un terrain à faible pente (inférieure à 2 %), le modelé
du terrain est représenté par les courbes métriques et les courbes
intercalaires définies ci-dessus, complétées par un semis de points
cotés de densité égale à un point tous les 3 cm à l'échelle du plan,
. de plus, certains points nécessaires à la représentation fidèle du
modelé sont cotés : fonds de cuvette, sommets, hauts et pieds de talus,
carrefours ...
b) Après formation du modèle, chaque couple est calé sur les points du
canevas photogrammétrique. Un protocole de calage du couple est tenu,
protocole sur lequel doivent être notés les différents ajustements angu-
laires (convergence, site et déversement), les composantes de base (bx,
by, bz) et les résidus en X, Y, Z sur les points de calage après chaque
itération d'ajustement. En particulier, toutes les composantes de calage
des couples doivent apparaître clairement après le dernier ajustement.
4.4 - Précision
i
Les tolérances sur les parallaxes résiduelles, sur les écarts entre les
deux déterminations des points de liaison et sur les écarts entre la déter-
mination par mesures sur le terrain et la détermination par restitution des
points d'appui sont fixées par l'arrêté interministériel du 21 janvier
1980.
Tolérance sur les écarts entre la détermination par mesures sur le terrain
et la détermination par restitution des points de contrôle :
. T = 60 x Ec x 10~6 en planimétrie
tj
• T = n2 or>n
300
en
altimétrie
5-1 - Consistance ,
i
c) Déterminer l'altitude :
- des voies ferrées (axe du chemin de roulement avec dévers) tous les
50 m sur voies principales, 100 m sur voies de service et aux points
particuliers : bosses de gravité, joints de pointe et de talon des
appareils, axe des Pra (Ponts-rail) et au débouché des Pro (Ponts-
route) dégageant le plus faible gabarit en hauteur.
- des points durs tels que seuils et radiers hydrauliques et des points
qui permettent de définir les écoulements hydrauliques, les carrefours
et les axes des routes et chemins à raison d'un point tous les
50 mètres. .
d) Lever les lignes aériennes avec leurs supports. Dans le cas des lignes
traversant la zone à lever, le point le plus bas de la chaînette de la
nappe est donné en altitude avec la température ambiante au moment de la
mesure ainsi que le fil le plus bas de chaque appui supportant cette I
nappe.
e) Lever et numériser éventuellement certains points . définis dans le
marché.
f) Recueillir des informations complémentaires devant figurer sur le plan
définitif : nature des bâtiments, limites administratives, toponymie,
ouvrages souterrains, caractéristiques des appareils de voie, type des
signaux, désignation et sens de circulation des voies, ...
5-3 - Précision
Les tolérances sur les altitudes des points durs et des points caractéris-
tiques définis à l'article 5.1 c) ci-avant sont :
. T = 2,5 cm pour les points des voies ferrées, |
. T = 5 cm pour les autres points. |
6.1 - Consistance
Une reproduction du plan muet d'altimêtrie par contre cliché sur même i
support peut être demandée.
i
Dans le cas d'un traitement par cartographie automatique, le marché définit '
le contenu des dessins à fournir. !
!
Les traits et écritures doivent être identiques aux représentations des
plans modèles précités et conformes à la Notice Générale EF 1 A 6 n" 1 :
"Présentation et signes conventionnels pour l'établissement de plans topo-
graphiques à la S.N.C.F.". Les règles suivantes doivent être observées :
- espace minimum entre 2 traits de 0,5 mm,
- dimension d'un point de 0,25 mm,
- tout détail planimétrique dont la plus grande dimension est inférieure à
1 mm représenté par un signe conventionnel,
- courbes de niveau maîtresses cotées et épaisseur doublée.
10
6.4 - Précision
Ecart entre la mesure faite sur le terrain (avec la même précision que pour
les points d'appui) et la mesure faite sur le plan :
- en planimétrie : T = V (200 x EL x 10'6)2 + (60 x Ec x 10~6)2
T : tolérance en mètres
\
Le délai d'exécution et le montant des pénalités de retard sont fixés par
le marché.