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Agent secret.
L’agent double,
Section IV.
Le grand monde.
Portail sud.
Monsieur Zaroutchine.
Plan «J>. :
Espions sur le Tigre.
Tamara.
Lumiére rouge.
Ligne de feu,
Mort d’un espion.
Réseau agonie.
Ombres chinoises.
Mission au Caire.
Sang contre sang.
Mouvement vers la mort. (Grand Prix
du roman d’espionnage 1961).
Orient rouge.
Destination Hanoi.
SS BN 598.
Visa pour Iakoutsk.
+
ALAIN YAOQUANC
ROMAN _ D’ESPIONNAGE
— Yutien.
— Ce qui veut dire?
— «Goutte de pluie», capitaine.
— Ne m/’appelle pas capitaine, honey.
Appelle-moi, James.
Son regard erra sur les lévres_ pales,
mais pulpeuses, les joues harmonieusement -
dessinées, la poitrine presque agressive a
force d’étre parfaite, les poignets minces.
Malgré le rythme de la danse qui finissait
par avoir raison de lui, son souffle restait
égal. Il] jeta un coup d’ceil a la table ow
il avait laissé sa casquette et, rassuré, au
moment de lui donner un nouveau ticket,
la questionna. Pouvait-elle l’'accompagner?
Elle fit un signe affirmatif, puis se mit
-a rire.
— C’est trés cher, méme pour un capi-
taine. La semaine derniére, j’étais vierge.
Elle réitéra son mensonge sans trop de
conviction, mais de maniére a l’enflammer.
De toute facon, comme tous les menson-
ges, ce n’était qu’une trés vieille vérité.
Le chiffre qu’elle lanca l’instant suivant
était trés élevé, mais... on ne vit qu’une fois,
pensa Bannixter. L’oncle Sam était 1a pour
Vinstant ot il n’y aurait plus de filles, ou
s’effacerait a tout jamais ce ciel d’Orient
parfumé. Il n’y aurait plus a sa place que
12 FEU SUR L’ESPION
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CHAPITRE I
ROUGE COMBATIF
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60 FEU SUR L’ESPION
PAR-DESSUS L’OCEAN
Le pseudo-Bannixter s’approcha de la
fenétre du batiment hospitalier américain
qu’il occupait et dédia un coup d’ceil plein
de lassitude 4 Tan Son Nhut, l’aéroport de
Saigon, qui s’étendait a perte de vue a six
ou sept cents métres, les avions des lignes
civiles rangés comme des oiseaux empétrés:
pres des barbelés. A cet hdpital militaire, |
seuls des officiers supérieurs et la Presse
avaient pu le voir. Aprés avoir été élevé
au grade de commandant, on parlait pour
lui de la Médaille d’Honneur du Congrés.
S’abritant du soleil, Floyd Gardner distin-
FEU SUR L’ESPION 69
CELLULE-N*: 1
BASE N° 1.
LA FUITE (1).
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138 FEU SUR L’ESPION
LA FUITE (2)
Ts
=
LA ROUTE DE SAIGON
-
FEU SUR L’ESPION 197
Et Bannixter ajouta:
— Que l’autre soldat soit au moins bon
a quelque chose! Qu’il tire son compagnon
hors de l’abri et débouche quelques jerri-
cans ! |
L’officier redescendit, les yeux fixés sur
le revolver que maniait son ancien prison-
nier. Bannixter se recula ; le Vietnamien sur-
vivant arrosa d’essence le seuil. L’Améri-
cain alluma alors une cigarette et la lanca
dans les vieux batiments, puis fit un appel
en morse, par longues et par bréves, le si-
gnal des pilotes de l’Aéronavale en détresse.
N’importe quel observateur comprendrait
ces é€clats scintillants. Le feu, en attendant,
dévorait tout, lancant des flammes gigantes-
ques, et le lieutenant, les sourcils brdalés,
s’éloigna précipitamment du brasier. Lei fit
observer qu’on devait le voir a dix kilo-
métres a la ronde.
— C’est ce que je veux. Nous n’avons
plus qu’a attendre un avion, ou un héli-
coptére, fit observer Bannixter. Regardez
celui-la! A présent, je pense qu'il comprend
vraiment que j’appartiens a son camp. Du
moins, si l’on peut dire, car je ne suis Seay
flatté de combattre avec lui! |
L’officier, qu’il désignait du geste, se tai-
sait, faisant mine de n’avoir rien entendu.
Seules ses mains tremblantes disaient son
FEU SUR L’ESPION 199
— Non, merci.
— Alors, bonne route. Redonnez-moi le
sergent Levinsky, voulez-vous:?
. Bannixter quitta l’automitrailleuse et
rejoignit Lei, qui l’étreignit, avec un sourire
tres doux.
— Lei, vous ne m’abandonnerez pas,
n’est-ce pas ?
Elle le regarda tendrement, sans répon-
dre, mais avec une telle tendresse qu'il en
fut bouleversé.
Le ciel était noir comme de l’encre, mais
le pinceau d’un projecteur, a une douzaine
de kilométres, s’alluma et balaya la nue
dun trait de feu. Une dizaine de minutes
plus tard, l’hélicoptére apparut, descendit en
tourbillonnant et se posa a proximité, en
pleine riziere. La porte fut ouverte et le pi-
lote les appela avec de grands gestes, son —
coéquipier se dégageant des plaques blin-
dées qui le protégeaient des éclats d’obus,
dessanglant son casque de cuir et courant a
leur rencontre.
Il s’agissait d’hommes énergiques, au
teint bruni, boucané comme celui des pirates,
et dont l’ceil avait des frémissements d’oi-
seau de proie. Un lieutenant — Slide Po-
well — et son. sergent — Franck Gray — |
tous deux du Texas, Powell de Fort-Worth;
Gray, d’Arlington. Ils embarquérent Ban-
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L’ARRIVEE AU PORT
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LE FEU DU CIEL
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DEJA PARUS
DANS LA MEME COLLECTION :
58. Une petite ile toute simple Bruno Martin
59. Les combattants de l’enfert vert Mare Arno
60. Le grand piége John Roland
61. Pour qu’il y en ait d'autres Claude Joste
62. La taniére M.G. Urquhart
63. Les anges aux atles rouges Piet Legay
‘64. Le pont sur le Nam Tung Francis Clifford
65. Les bras en croix Nicolas Morgon
66. OSLO a l’aube Anton Richler
67. Un soleil plein de sang Claude Joste
68. Mourir pour Singapour L. K. Jackson
69. Soixante hommes par minute Piet Legay
70. Bologne un midi Geoffrey Wagner
71. Le charmeur derats . Marc J. Trennery
72. Ils étaient seize Piet Legay
73. Commandos sur Vile des dieux Claude Joste
74. L’équipage perdu G. Clavére
75. Le glas sonne pour Kiev Bruno Martin
76. Le commando de la soif Pierre Nemours
77. Héros des profondeurs Mare Arno
78. Le grand chariot Mare J. Trennery
79. Un fortin &@ That-Ninh Patrick Turnbull
80. La harpe et le glaive Pierre Nemours
81. Aviation d’assaut Marc Arno
82. Le mandarin vient d’occident G. Le Luhandre
83. Les desperados de Provence Pierre Legay
84, Chez vous pour Noél Pat Frank
85. La grande bréche Claude Joste
86. Un général yankee Ray Hogan
— Vingt-neuf ans. |
— C’est extraordinaire de piloter un
avion, n’est-ce pas? .