La Fleur de Sang
Un scénario pour Warhammer JDRF V2
Avant propos : Ce scénario est avant tout
destiné à faire office d’aventure
d’introduction pour de nouveaux joueurs.
Bien qu’il soit assez linéaire, il peut être
utile pour le MJ d’avoir déjà une petite
expérience des jeux de rôle car il lui
reviendra d’incarner un certain nombre de
PNJs hauts en couleurs. En ce qui concerne
le lieu, vous pouvez sans crainte transférer
l’action dans une autre cité de l’Empire (au
prix de quelques modifications de noms).
Pour l’époque, ce scénario peut être joué
avant ou après la Tempête du Chaos. Si
vous jouez après, pensez à ajouter un peu
plus de pauvreté dans les rues, ainsi que de
nombreux chantiers de reconstruction. De
même, les sectateurs du Sceptre de Jade
constitueront soit l’une des nombreuses
cellules qui opèrent à Middenheim, soit
l’un des rares groupements à avoir survécu
aux purges post Tempête du Chaos.
En plus du Livre de Base et des Cendres de
Middenheim, il peut être utile au MJ de se
référer aux Royaumes de la Sorcellerie, au
Tome de la Corruption et au Bestiaire,
mais c’est loin d’être obligatoire.
Un vieux pacte : Voici 36 ans, Hector
Mundtuch, simple fils d'un drapier de l'est
de Middenheim fit la connaissance des
membres du culte du Sceptre de Jade, une
puissante secte dédiée au dieu du plaisir,
Slaanesh. Rapidement, son manque de
scrupule lui en fit grimper les échelons…
Le Prince du Chaos promettait à tous ceux
qui le suivaient des satisfactions infinies
ainsi que la réussite matérielle dans la vie
terrestre. Hector se maria bientôt avec
Helga, elle aussi membre de la secte et leur
ascension pu commencer.
La première horreur dont ils se rendirent
coupable fut le sacrifice de leur fille
nouvelle née pour s'attirer les faveurs de
Slaanesh. Le démon qu'ils contactèrent
1
consentit à les aider en échange d'une âme
totalement pure et innocente tous les dix
huit ans… en échange, ils connaîtraient les
secrets de leurs concurrents et la richesse
matérielle leur viendrait
immanquablement. Malheureusement (!),
Helga ne pouvait plus avoir d'enfant.
Alors, un plan terrifiant naquit dans leurs
esprits dérangés : ils allaient adopter une
jeune orpheline et l'élever comme leur
propre fille (bien qu'en n’étant pas très
tendres, on ne se refait pas !) Cette
machination a déjà fonctionné une fois, il y
a dix huit ans, et la date d'un nouveau
sacrifice se rapproche… Hélas pour eux, la
jeune femme, Clara, est tombée amoureuse
d'un jeune noble du Reikland, Christian,
rencontré par hasard quelques semaines
plus tôt, dans le Königsgarten. L'apprenant
en lisant le journal intime de la jeune
femme, ses "parents" comprennent tout le
danger de cette relation, d'autant plus que
devant leur hostilité, les jeunes gens
prévoient de s'enfuir. Il faut écarter ce
gêneur coûte que coûte… Ils embauchent
donc une bande de spadassins estaliens.
Introduction : Ecran noir…
Une clairière éclairée par la lune. Sur une
statue allégorique de la mort, une corneille
est perchée. Derrière elle, on peut
apercevoir un cimetière. Tout à coup,
l'oiseau décolle. Il se dirige vers une
immense muraille de rocs et se met à
monter, monter… Soudain, il passe par
dessus les murs d'une cité posée au
sommet de l'immense piton rocheux. Les
multiples lueurs issues de la vie humaine
passent lentement sous les ailes noires de
l’oiseau… Une voix s'élève dans la nuit.
C'est celle d'une personne très âgée :
"Arrivé au terme de ma vie, désormais
chenu et vieilli comme le monde, je
m'apprête à laisser sur ce parchemin le
témoignage des faits admirables et
terribles auxquels j'ai assisté dans ma
jeunesse. Que les Dieux m'accordent la
sagesse et la grâce d'être le témoin
transparent des événements qui survinrent
dans la Cité de Middenheim, au plus
sombre du nord de l'Empire. Mon histoire
débute vers la fin de l'automne de l'année
de Sigmar 25XX et comme beaucoup de
grandes histoires en ce monde, celle-ci
débute dans la pénombre d'une taverne
enfumée…"
A ce moment là, la corneille se pose
délicatement sur le toit d'une taverne. La
caméra entre à l'intérieur de la bâtisse en
traversant le carreau teinté d'une fenêtre…
Chapitre I : La Taverne de la Chope
Moussue.
Le lieu : une taverne de bonne réputation
dans le quartier bourgeois du Nord Ouest
de Middenheim.
Au départ, les PJs se trouvent dans la
taverne de la Chope Moussue, dont le
propriétaire est Maître Kanter. Ils viennent
certainement d’horizons différents, mais,
par manque de place, ils sont obligés de se
regrouper à la même tablée. Normalement,
à ce stade, la difficulté pour qu’ils se lient
doit être importante. Profitez donc de ce
moment pour qu’ils se présentent, aient
quelques interactions avec le personnel,
voire qu’ils participent au concours
organisé par Maître Kanter (quiconque
veut participer raconte une histoire. Le
vainqueur ne paye pas ses boissons). Quel
que soit le nombre de PJs, il reste une
place de libre à la table. Un jeune homme,
visiblement de noble naissance, rentre.
Pour sa description, souvenez vous de
Vincent Pérez dans la Reine Margot, en
plus coloré. Détail notable : il porte une
bague sertie d’une grosse pierre bleue.
Donc, cet homme entre et lance à la
cantonade avec un fort accent du
2
Reikland : "Mes amis, ce soir, tournée
générale ! Je suis amoureux et l'amour
donne soif !". Après quelques instants de
liesses dans la salle (quels soiffards !), il
vient s'asseoir, les bras chargés de chopes,
à la dernière place de libre, près des PJs.
Là, il engage la conversation avec eux en
se présentant : "Christian Von Maule, pour
vous servir" ce qui donne le moyen de faire
parler les PJs entre eux et de faire en sorte
qu'ils se lient encore un peu plus. Quant à
Christian, son sujet de prédilection est une
certaine Clara, "belle comme un ange de
Shallya, à la longue chevelure couleur de
blés mûrs, aux yeux limpides comme un
ciel d'été…". Aujourd'hui, après avoir
réussi à discrètement se rencontrer dans un
parc de Middenheim (le Grand Parc) ils ont
résolu en secret de partir et de se marier.
Partir, oui, car les parents de Clara sont
résolument contre ce mariage, peut-être
ont-ils d'autres projets pour elle, et il est
vrai que Christian n'est que le cadet d'une
petite famille. Ils doivent se revoir le
lendemain pour mettre au point
"l'enlèvement" de la jeune femme. Au fur
et à mesure de la discussion, alors que la
soirée avance, quelques tables se
libèrent…
Soudain, au milieu de la conversation, une
demi-douzaine d'individus à la mine
louche entre dans la salle. Parmi eux, un
homme bien habillé qui ressemble à un
noble estalien (Il est vêtu de noir, porte le
bouc finement taillé et arbore une
impressionnante cicatrice sur la joue
gauche). Un des hommes qui l'accompagne
désigne la table libre la plus proche de
celle des PJs et le groupe se dirige vers elle.
Arrivé à la hauteur de Christian, l'Estalien
trébuche légèrement et le percute. De la
bière gicle sur les vêtements sombres du
balafré… Et c'est le drame ! Il sort à demi
son épée du fourreau avant qu'un de ses
hommes ne le retienne. Christian, éméché,
semble consterné. Le silence se fait dans la
taverne, la tension monte. Maître Kanter,
l'aubergiste, se fraye un chemin vers la
table…
L'Estalien : Tou vas régrétter ta maladresse,
Hombre ! Tou n'as même pas idée dou prix
d'oune telle vétoure !
Christian : Un gentilhomme commence par
se présenter, Je suis Christian Von Maule,
pour vous servir.
L'Estalien : Y moi, yé souis Juan Sanchez
Villalobos de Ramirez et y'attend
réparacion dé cette insoulte qué a été faite
à mia personna.
Christian : Ne s'excuse pas l'innocent et…
L'Estalien : Il souffit !
Maître Kanter : Allez Messeigneurs,
laissez-moi donc vous offrir une autre
bière histoire d'oublier ce malheureux
incident…
Christian : Vous n'êtes pas obligé ! Je peux
régler ce problème moi-même !
L'Estalien : Quelle impoudanza !
Maître Kanter (tout bas à Christian) :
Voyons Christian ! Je connais ce genre
d'individus, il ne faut pas les provoquer !
Pensez à votre fiancée !
Christian : Je…
L'Estalien : Oune fiancée ! Cé misérablé
petit étron à réoussi à sédouir oune
femme ! (Rires gras de ses compagnons) Il
faudra qué yé loui rende visite quand y'en
aurai fini avec loui ! Elle vérra la
différenza ! (Nouveaux rire gras)
Christian (qui se lève d'un bond et agrippe
l'Estalien par le col) : Bâtard !
L'Estalien (en se dégageant, aidé de ses
comparses) : Personne né traite Juan
Sanchez Villalobos De Ramirez dé bâtard
y sourvit !
Christian (qui lui jette son gant au visage) :
Soit ! Demain, à la première heure ! Dans
la clairière de Morr ! Prenez vos témoins !
L'Estalien (un sourire menaçant aux
lèvres) : y toi, petit roquet… n'oublis pas
les tiens !
Christian : ils sont déjà là ! (Il désigne les
PJs !)
Les PJs : (!?!)
L'Estalien : Démain, tou vas mourir !
3
Christian : Ne comptez pas trop là-dessus
Monseigneur (il appuie le "monseigneur"
de tout son mépris).
L'Estalien : En tant qué offensé, yé choisi
lé pistolet…
Christian : Comme il vous plaira
Monseigneur !
L'Estalien : Alors à demain ! Vamos,
allons boire dans ounà casa plus
acceuillanté (il sort avec ses comparses,
mais avant de passer la porte, il lance un
regard étrange, menaçant de bête sauvage).
Christian (aux PJs) : vous avez vu ? Cet
abruti d'Estalien ne porte même pas de
pistolet !
Vous devez ici expliquer que les duels sont
légaux à Middenheim, pourvu qu'ils aient
lieu dans la clairière de Morr, un espace
dégagé, non loin du pied du Fauschlag (le
pic sur lequel est située Middenheim). Ils
nécessitent les présences d'un membre de
la guilde des notaires et d’un initié de Morr.
On peut éventuellement y adjoindre un
représentant du culte de Shallya, mais ce
dernier point n’a rien d’obligatoire ! Il y a
toujours au moins un initié de Morr près de
l'oratoire qui se trouve dans la clairière.
Quand au notaire, il va falloir le réveiller.
Misons donc sur Maître Archibaldus
Spitzfindig (ce qui signifie pointilleux) qui,
lors de son réveil en fanfare prononcera ces
mots qui resteront dans l'histoire : "Par la
divine providence de Véréna ! Encore un
duel ! Avec quelles armes ? Pistolets ?
Très bien, mais les balles et la poudre sont
à la charge du perdant ! Plus de jeunesse,
vraiment !"
Christian, particulièrement optimiste, leur
donne rendez-vous pour le lendemain, à la
porte de l'ouest (gérer les conversations qui
peuvent naître...) et tout le monde peut
aller se coucher. Vous pouvez ici jouer la
recherche d’un endroit où dormir pour les
persos qui ne sont pas originaires de la
cité… notez que la taverne de la Chope
Moussue ne propose ni lit ni dortoir : ce
n’est pas une auberge.
Comment gérer ce chapitre ? Cette partie
fonctionne en réalité comme une scène
cinématique de jeu vidéo, ce ne sera pas un
problème avec des joueurs débutants, qui
auront tendance à se laisser porter par le
début de l’aventure. Mais certaines
réactions des PJs peuvent être gênantes
pour la suite : par exemple, ils peuvent
prendre à parti les Estaliens. Dans ce cas,
faites intervenir la garde. Le ton montera
toujours, mais il y aura moins de chances
que cela dégénère en bataille rangée dans
l’auberge. Pour les magiciens à
l’incantation trop facile, rappelez-leur
l’Ordonnance de Sorcellerie de Magnus
(cf. les Royaumes de Sorcellerie) ainsi que
le fait qu’il est impossible de lancer un sort
discrètement.
Mais surtout, pour la réussite du scénario,
Christian ne doit pas donner
d’informations précises sur Clara, comme
son nom de famille ou le quartier où elle
vit.
De même, si vous pensez que vos joueurs
ne feront pas le lien entre Maître Kanter et
Christian dans le chapitre III, n’hésitez pas
à appuyer un peu plus sur leurs bonnes
relations. Attention cependant à ne pas trop
en faire. Le rapport ne doit pas paraître
absolument évident.
Chapitre II : La clairière des duels.
Le lieu : devinez !
Le lendemain matin, très tôt (outch,
j'espère que personne n'a trop bu la veille !).
La brume matinale s'accroche encore
désespérément aux troncs des arbres qui
entourent la clairière. Quatre chevaux sont
attachés près de la statue de Morr (sous sa
forme de faucheur) qui marque l’entrée et
sur laquelle est perchée une corneille. Les
personnages s’avancent dans l’espace
dégagé, suivis d'un Archibaldus
Spitzfindig essoufflé et de son commis qui
transporte tout le matériel nécessaire.
Christian semble plus crispé que la veille,
mais sa fierté l’empêche de reculer. Les
estaliens sont déjà là, en compagnie de
l'initié de Morr (un homme menu portant
4
une bure noire sur laquelle brille le petit
symbole argenté du Portail de la Mort).
Derrière eux, on aperçoit les grilles de fer
forgé qui marquent l'entrée d’une seconde
clairière qui sert à l'inhumation des pauvres
et des indigents dans des fosses communes.
Près d'elles se trouvent deux hommes
dépenaillés, des fossoyeurs, appuyés contre
une charrette attelée à un petit âne noir.
L'Estalien : Yé failli attendré !
Christian : Pressé de mourir ?
L'Estalien : Tou fais lé fier ! Tou lé féra
moins au royaume dé Morr !
Maître Spitzfindig : Messieurs, messieurs !
Cette situation est déjà bien assez
désagréable comme cela ! Alors restons
dans le cadre strict de la loi !
L'initié de Morr : Et dans celui ô combien
plus important du respect divin !
Maître Spitzfindig : Bien sûr, bien sûr !
Hum, et bien commençons ! Tout d'abord,
messieurs, je dois vous demander si vous
êtes tous les deux encore d'accord pour
régler votre différend de cette manière et
selon les conditions qui m'ont été
rapportées… A savoir un duel d'honneur
au pistolet.
L'Estalien (immédiatement) : Yé lé souis !
Christian (après une courte hésitation) :
Moi aussi !
Maître Spitzfindig : Bien, bien… Il me faut
vos signatures ainsi que celles de vos
témoins (son commis s'avance avec un
parchemin qu'il fait signer par les
différents partis. Tous les estaliens signent
d'une croix… y compris Juan) ainsi que
celle du représentant de l'église (qui signe).
Ces pièces seront versées au greffe du
palais de justice de la Cité… En cas de
réclamation de l’un ou l'autre des partis ici
présent… Messieurs, veuillez vous
préparer !
L'initié de Morr : Hum hum… (il cherche à
attirer l’attention du notaire)
Maître Spitzfindig : Oh oui ! Pardonnez
moi !
L'initié de Morr : Mettez-vous à genoux,
tous ! (Tout le monde le fait, enfin
j'espère !) Que la très sainte miséricorde de
Morr vous soit accordée, que sa
bénédiction vous accompagne jusqu'à votre
fin et au-delà, qu'elle vous protège de
l'assassin et de la mort-vivance. N'oubliez
jamais que son royaume se trouve à la fin
de toute chose. Défiez-vous d'éveiller sa
colère et ne succombez pas aux attraits
maléfiques du Chaos. Benedictus amen !
Vous pouvez vous relever…
Maître Spitzfindig : Bien, bien ! Veuillez
maintenant tous deux me remettre l'argent
nécessaire à la poudre et aux balles (on le
lui donne… il recompte méticuleusement)
Parfait ! Cette avance sera rendue au
vainqueur et je garderai celle du perdant.
Gamin, présente-leur les armes (le commis
s'approche avec une mallette noire. Il
l'ouvre : elle contient deux pistolets de duel
plutôt bien ouvragés. Tout le monde peut
les contrôler, mais le chargement reste le
problème des deux duellistes). Bien, vous
pouvez vous préparer ! (Ici, Christian et
Juan se débarrassent de leurs capes, de
leurs chapeaux et de leurs vestes… Ils
restent en chemise, blanche pour Christian
et noire pour son adversaire).
Christian (pour lui, mais audible par les
PJs) : Clara… Je le fais pour toi mon
amour… Tu seras fière de moi… Je
défends notre honneur pour la première
fois… (Il frissonne alors que le soleil se
lève)
Les deux duellistes restent au milieu de la
clairière tandis que tout le monde
s'écarte… L'initié de Morr s'éloigne en
priant pour le salut de leurs âmes tout en
manipulant longuement son rosaire. Le
notaire est le dernier à s'éloigner. Il a
donné les dernières consignes. Christian et
Juan s'approchent l'un de l'autre puis se
mettent dos à dos. Alors maître Spitzfindig
se met à compter en criant. A chaque cri,
les duellistes avancent d'un pas. 1 ! 2 ! 3 !
4 ! 5 ! 6 ! 7 ! 8 ! 9 ! 10 ! A dix, les deux
hommes se retournent… tendent le bras et
visent ! Christian tremble légèrement. Il
tire le premier. Des corneilles s'envolent.
Tout de suite après, Juan ouvre le feu. Les
deux hommes sont debout au milieu d'un
5
peu de fumée blanche. La fumée finit de se
dissiper. Ils sont toujours debout. Mais
bientôt, Christian s'écroule en arrière. Juan
est impassible, puis il s'avance vers
Christian et lui crache dessus ajoutant
"Hiro des puta, oune chémise neuve". Il
passe ensuite le doigt dans le trou qu’a
ouvert la balle de Christian dans sa
manche…
Que font les PJs ? A priori, ils sont sensés
se précipiter au secours du blessé.
Christian gît sur le dos, une tache sanglante
en forme de fleur s'est formée au niveau de
son cœur sur sa belle chemise blanche. Il
essaie de parler au personnage le plus
proche.
Christian (à l'agonie) : J'ai joué et j'ai…
perdu… Clara ! Où es tu ? (il agrippe la
chemise du PJ) promets-moi… que tu
donneras… ma chevalière… à Clara… en
gage de mon amour… Et dis-lui… que je
la verrai dès que je serai… remis… Je vous
invite… mariage… Promets-moi !
Dès que la promesse est donnée, Christian
s'éteint dans un gargouillis sanglant… Si
les PJs semblent donner l'impression de
vouloir garder la chevalière pour eux (qui
après tout doit valoir quelques centaines de
couronnes d'or) l'initié de Morr leur fera
remarquer qu'une promesse faite à un
mourant est sacrée aux yeux de la divinité
et qu'il serait très présomptueux de ne pas
en tenir compte. Les deux hommes qui
attendaient près de là, avec leur charrette,
viennent chercher le corps. L'initié de Morr
leur réclame ensuite deux pièces de cuivre
pour payer l'inhumation dans la fosse
commune ainsi que la courte cérémonie (si
un PJ propose de payer des funérailles plus
belles, l'initié lui explique qu'en tant que
mort lors d'un duel, Christian, même noble,
n'a pas le droit d'être enterré autre part car
il a fait venir sur lui, consciemment, le
regard de Morr)… Entre temps, Juan et ses
acolytes partent, après avoir récupéré leur
argent auprès du notaire. Alors qu'ils
passent près des PJs, ceux-ci peuvent
remarquer leur air particulièrement satisfait.
Juan se permet même de faire une
révérence aux éventuelles demoiselles du
groupe.
Il est temps de retourner en ville et de se
mettre à la recherche de cette Clara dont ils
ne savent presque rien…
Comment gérer ce chapitre ? Pas grand-
chose a ajouter par rapport à la première
partie, les conseils donnés restent valables.
Essayez au maximum de faire passer
l’émotion lors du duel ainsi qu’au moment
où Christian rend l’âme. Pour ceux d’entre
vous qui jouent en musique, je ne peux ici
que vous conseiller d’utiliser la BO du film
Barry Lindon… Elle contient des pistes
particulièrement appropriées.
Il se peut qu’avec un groupe de joueurs
expérimentés, vous soyez confronté à un
problème de motivation : pourquoi donc
rechercher cette fille alors qu’ils n’y ont
aucun intérêt ? Dans ce cas, jouez la carte
de la religion. Après tous, ils ont fait un
serment devant Morr… Une simple
corneille qui les suit partout et les observe
avec un air bizarre (pour une corneille !)
devrait suffire à les garder dans le droit
chemin. Si cela ne fonctionne pas, à vous
de voir pour l’utilisation de moyens plus
radicaux (perte d’un point de destin,
changer de joueurs ?)
Chapitre III : A la recherche d'un
Ange…
Les lieux : plusieurs endroits dans l'ouest
de la cité de Middenheim.
Comment retrouver Clara ? Plusieurs pistes
s'ouvrent ici pour les PJs. Elles vont être
décrites les unes après les autres : le hasard,
le Grand Parc et la taverne (la troisième est
la bonne, et il y a de fortes chance que les
joueurs y pensent tout de suite, il ne faut
pas oublier qu'il s'agit là d'un scénario
d'introduction !)
Piste 1, le hasard : Partir au hasard dans la
cité en cherchant une fille de bonne famille
6
s'appelant Clara… Possible mais très long
et avec de multiples possibilités d'erreurs.
De plus, s'ils la retrouvent enfin, il sera
trop tard pour elle (mais peut-être pas pour
dénoncer sa "famille"). Si vos joueurs
choisissent cette solution, autant en
changer !
Piste 2, le Grand Parc : un peu plus subtile
que la précédente (mais pas tellement
mieux !). Les PJs peuvent espérer que
Christian et la jeune femme avaient
rendez-vous aujourd'hui dans le parc… Et
ils auraient raison. Malheureusement,
Clara est séquestrée et si les personnages
mettent trop de temps à la retrouver, elle
finira de la même manière qu'avec la
première piste. S'ils décrivent les
tourtereaux à un habitué du lieu (milicien,
marchand de douceurs, mère de famille,
enfant), ils pourront peut-être apprendre
que ces jeunes gens se retrouvaient près
d'un kiosque à musique. Personne ne les a
jamais vus parler ensemble, mais ils se
lançaient des regards sans équivoque, si
bien qu'hier matin, le chaperon de la jeune
femme les a remarqués et a obligé Clara à
partir (en réalité, ils se passaient des petits
billets tandis que la servante, mélomane,
écoutait la musique). On se souvient, que
tous deux arrivaient à quelques minutes
d'intervalle de l'entrée ouest du parc. En
fait, Christian louait une petite chambre
dans la rue qui mène au parc pour pouvoir
observer l'arrivée de Clara.
Piste 3, la taverne : les PJs peuvent se
souvenir que maître Kanter, le tavernier,
avait l'air de connaître Christian… et pour
cause, puisque le jeune homme, depuis
qu'il était à Middenheim était l'un de ses
habitués. Il l'appréciait beaucoup et sera
très peiné en apprenant qu'il est mort. Du
coup, il fera tout son possible pour aider
les personnages : "Un si gentil jeune
homme… et pas comme tous ces nobles
plein de morgue. Si simple ! Ah, s'il
m'avait écouté ! Je lui avais bien dit de ne
pas se frotter avec ce maudit tiléen !
Estalien ? C'est du pareil au même !
Pauvre garçon ! Et sa Clara ! Que va-t-
elle devenir ?". Bon, autant le dire tout de
suite, il ne sait pas qui elle peut bien être. Il
ne l'a jamais vu et Christian ne lui en a pas
dit beaucoup plus qu'aux PJs, si ce n'est
qu'elle est originaire d'une famille
bourgeoise. Par contre il peut donner
l'adresse d'un ami de Christian, un poète
bretonnien du nom d'Hercules de Savignac,
à qui il aura, c'est sûr, dit beaucoup plus de
choses.
Quand les PJs trouvent Hercules de
Savignac, il est au lit dans une chambre de
bonne, se remettant consciencieusement
d'une gueule de bois de trois jours ! Il n'a
rien à voir avec ce que les PJs peuvent
imaginer du noble bretonnien (et après tout,
l'est t'il vraiment ?), il reste pendant toute
la conversation en chemise de nuit avec
deux donzelles dénudées et pas très
finaudes à ses côtés qui tentent sans grand
succès de remonter un drap trop petit sur
les parties charnues de leur anatomie. Lui
aussi est très attristé de la disparition de
son ami et très vite de grosses larmes se
mettent à couler le long de son immense
nez. Voilà ce que ce véritable colosse
pourra leur apprendre entre deux crises de
larmes et une rasade de cognac : Clara est
la fille adoptive d'une famille de riches
marchands drapiers du quartier de la porte
ouest. Christian lui a dit il y a quelques
jours qu'elle était maltraitée et qu'elle ne
pensait qu'à fuir de chez elle. Il ne se
rappelle plus de son nom de famille, mais
l'enseigne des drapiers représente un
sceptre vert autour duquel s'enroule une
pièce de tissu : « les Mundtun, ou
Mundtach ou un truc comme ça » (en
réalité les Mundtuch). Très vite, Hercules
se saoule de nouveau et n'est plus bon à
rien, les filles s'occupent de lui et font
sortir les pjs…
Dans le doute, au cas où les PJs s'en
inquiéteraient, Hercules n'est pour rien
dans cette histoire, c'est juste un fêtard qui
abuse un peu (beaucoup) trop de la
bouteille.
7
Trouver l’imposante maison Mundtuch est
maintenant un jeu d'enfant, il leur suffit de
se renseigner dans les rues ou chez des
commerçants. En arrivant devant la grande
bâtisse au colombage typiquement impérial,
les PJs voient Juan et ses acolytes en
sortir ! Toujours très satisfaits de leur
journée, ceux-ci ne les remarquent pas (les
PJs peuvent donc les suivre s'ils le veulent
mais dans ce cas, ils ne vont que dépenser
une partie de leur argent bien mal acquis
dans une taverne proche).
Mais comment trouver Clara ? Simplement
demander à la voir ne suffira évidemment
pas, les domestiques prétextent qu'elle est
souffrante et qu'elle ne peut pas recevoir
("et d'ailleurs qui êtes vous ? Cessez de
nous importuner ou nous appelons le
guet !"). S'ils questionnent discrètement les
voisins, sans avoir l'air de vouloir savoir
absolument quelque chose, ils apprendront
que "cette maladie de la petite, c'est bien
du malheur, les pauvres gens voici pas
vingt ans, ils perdaient aussi une fille
adoptive ! Mais c'est des braves gens,
alors ils ont décidé de faire le bonheur
d'une autre orpheline". Ils peuvent
doucement interroger une jeune servante
de la famille de retour du marché. Ils
apprendront ainsi que "Monsieur, Madame,
ainsi que Mademoiselle Clara sont partis
très tôt ce matin avec le carrosse". Elle
n'en sait pas plus : "c'est étrange d'ailleurs,
la pauvre est si faible depuis le début de sa
maladie (hier après midi), je crois qu'ils
l'ont emmenée chez un médecin réputé du
centre de la cité". Bien sûr, c'est une fausse
piste, les Mundtuch ont aussi abusé une
partie de leur personnel, ceux en qui ils ne
peuvent pas encore avoir une confiance
totale. En réalité, la pauvre Clara a été
emmenée (elle est droguée depuis la veille
ce qui explique sa "maladie") dans
l'entrepôt de la famille, près de la porte
ouest car des choses inavouables doivent
s'y dérouler. S'ils se renseignent un petit
peu dans la rue, ils apprendront rapidement
que le carrosse n'est pas parti vers le centre
mais vers l'ouest et que justement, la
famille Mundtuch possède un entrepôt à
l'entrée de la ville.
Comment gérer ce chapitre ? Si les
joueurs vont trop vite, faites en sorte que
les choses traînent en longueur tout en les
stressant au maximum. Mettez-leur des
contretemps dans les pattes. Pour cela,
utilisez leurs histoires personnelles
(comment ça ils n’ont pas rédigé
d’histoires personnelles ? C’est mal !),
jouez sur l’humeur de leurs interlocuteurs,
sur les absences des gens (Maître Kanter
n’est pas là la première fois qu’ils vont le
voir etc.) L’important est qu’ils se dirigent
vers l’entrepôt à la tombée de la nuit.
De plus, évitez un affrontement précoce
avec Juan et ses hommes même s’il est vrai
qu’en pleine ville, les protagonistes seront
rapidement séparés par le guet. Qui plus
est, les PJs auront tout le mal du monde à
se justifier, après tout, le duel était
parfaitement légal.
Enfin, dans le cadre d’un scénario
d’introduction, vous pouvez profiter de
leurs déplacements pour ajouter une scène
avec un prophète des rues qui leur révélera
de façon cryptique, et entre deux « c’est la
fin du monde ! », une partie de leur futur
(si vous en avez une idée !).
Chapitre IV : La Vérité.
Le lieu : l'entrepôt se trouve dans le
quartier de Sudgarten, à la limite avec les
ruelles malfamées de l'Ostwald. Autant
dire que l'on entre quasiment dans un autre
monde : les pauvres se font plus présents et
les mendiants regardent les PJs d'un œil
torve (surtout les borgnes !). Petit à petit,
les rues se sont vidées au point de paraître
désertes.
Quand les personnages arrivent devant
l'entrepôt, Juan monte la garde avec deux à
cinq de ses hommes (selon l’expérience de
vos joueurs et de leurs personnages). Ils se
tiennent dans l'ombre d'une ruelle toute
proche et il est probable que, l’obscurité
aidant, les PJs ne les voient pas tout de
suite. On lui a ordonné d'empêcher
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quiconque d'entrer. En réalité, il ne sait pas
ce qui se trame à l'intérieur de la bâtisse et
du moment que la paye est bonne il ne
posera pas de questions (en fait, il
soupçonne une quelconque conspiration de
guilde, mais rien de plus. D'ailleurs, il n'a
pas vu qui se trouvait dans le carrosse).
Dès qu’il reconnaît les PJs, il se lance à
l'attaque sans chercher à discuter. Si tuer
ne le gène absolument pas, mourir oui : il
fuira dès que la moitié de ses hommes
seront hors de combat et/ou que lui-même
aura encaissé un coup critique. Le guet
n'interviendra pas : on lui a suffisamment
graissé la patte pour qu'il ne vienne pas y
voir de plus près (évidement, si des éclairs
magiques et autres boules de feux
apparaissent, cette fois, les forces de l'ordre
se dépêcheront d'intervenir… en 1D10+2
minutes !) Quand ce problème est réglé, les
PJs peuvent enfin entrer dans l'entrepôt.
Au dessus d’eux, perchée sur le toit, ils
remarquent une corneille qui semble les
observer avec curiosité. Il s’agit d’un
présage : de par leur serment à un mourant,
ils sont sous le regard de Morr…
Dans l'entrepôt, tout est calme. Le carrosse
est stationné près de l'entrée, les chevaux
ont juste l'air particulièrement nerveux. De
grands ballots de draps sont disposés
partout le long des murs. Vers le fond,
dans un renfoncement, se trouve une trappe
fermée. Elle n'est pas verrouillée mais des
sons inquiétants, comme une curieuse
mélopée, semblent monter des entrailles du
sous-sol. Si les PJs l'ouvrent, ils
découvrent une échelle qui descend dans le
noir. En bas se trouve un court couloir de
pierre qui mène à une lourde porte
entrebâillée. Des lueurs inquiétantes se
reflètent sur les parois du corridor (ici,
l'éventuel "sens de la magie" des PJs
s'affole !)
Quand les personnages poussent la porte
(si si, ils vont le faire !), ils tombent sur
une scène des plus inquiétantes : une jeune
femme nue et inconsciente, correspondant
au signalement de Clara, est étendue sur
une sorte d'autel en bois massif. Son corps
enchaîné est recouvert de peintures aux
teintes les plus criardes possibles. Un peu
partout, des bougies noires sont allumées.
Des personnes se tiennent près de la jeune
femme : deux vieillards (Hector et Helga)
vêtus de longues robes noires qui
psalmodient derrière l'autel, face à un
brasero de métal, ainsi que quelques autres
silhouettes encapuchonnées qui se tiennent
dos à l’entrée, devant l'autel (des serviteurs
de la familles et accessoirement cultistes
eux aussi). Du brasero s'élève une fumée
qui oscille entre le pourpre et le rose
pâle… Et au sein même de cette fumée
semblent apparaître des visages aux rictus
de fous. Des ricanements et de long soupirs
se font entendre, suivis parfois de râles de
plaisir déments (test de FM pour tout le
monde, au risque de prendre 1 point de
folie en cas d’échec). Au moment où les
personnages entrent, le vieillard se
retourne et se prépare à plonger un
poignard dans le cœur de Clara…
Combat ! Les serviteurs ne cherchent qu'à
s'enfuir alors que leurs maître et maîtresse
combattent jusqu'à la mort car ils
comprennent bien qu'ils n'ont plus rien à
perdre. Dès que Clara est libre, la fumée
démoniaque du brasero se dissipe, tandis
que retentit un ricanement sinistre suivit
d'une voix susurrante à la beauté perverse :
"X âmes pour mon Maître Slaanesh…" (Le
X est égal au nombre de morts dans la
pièce). Dans le cas où les personnages
n'empêcheraient pas Hector de sacrifier
Clara, le rituel serait accompli, la fumée du
brasero se solidifiant pour former une
démonette de Slaanesh qui se joindrait aux
forces des cultistes pour achever les PJs
(dommage !). Notez que dans ce cas de
figure, les serviteurs cultistes se rallieront
et attaqueront les PJs avec un entrain
fanatique (re-dommage !)
Comment gérer ce chapitre ? Et bien voilà
le temps des combats ! A vous de calibrer
l’opposition en fonction de votre groupe de
PJs. Si les personnages souffrent trop face
à Juan et ses hommes, ne placez dans la
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salle du rituel qu’Hector, Helga et deux
serviteurs. S’ils massacrent les estaliens ou
sont des vétérans du jeu, boostez un peu le
nombre de cultistes. En ce qui concerne les
points d’expérience à distribuer, tablez sur
150/200 selon la qualité du roleplay de vos
joueurs (jouant peu souvent, j’aime bien
qu’ils puissent prendre deux augmentations
par scénario).
Conclusion : La voix lasse du vieillard
reprend : "Quelle triste histoire que celle-
ci… Nous parvînmes bien à sauver la jeune
Clara… et la justice du Comte mena
l'enquête pour savoir si d'autres familiers
de cette famille maudite étaient aussi des
adorateurs du démon… De nombreux
serviteurs furent inquiétés, mais à la
parefin, seule une poignée d'entre eux fut
reconnue coupable du crime d'alliance
avec les forces des ténèbres. Quand à
Clara, elle entra peu de temps après dans
un couvent de l'Ordre de Notre Dame de la
Compassion, son jeune esprit avait été
ébranlé plus que de raison et son âme
avait besoin de repos… Repos qui, à nous,
ne nous serait pas accordé avant…
Mais je m'égare une fois de plus… Elle fut
anéantie quand elle apprit la mort de son
bien-aimé Christian. Je vis de mes yeux la
dernière étincelle de bonheur disparaître à
ce moment-là de son regard si clair. Nous
lui donnâmes alors la chevalière… Mais,
elle la refusa. Je n'ai pas tout de suite
compris pourquoi. Mais moi qui suis
désormais entouré de tous ces vieux
souvenirs d'une vie d'aventures et de luttes
contre les démons, désormais je la
comprends. D'ailleurs, au moment où
j'écris ces quelques lignes, la bague de
Christian est posée devant moi, sa pierre
bleue brillant encore comme elle le faisait
le soir où il est entré dans la taverne de
Maître Kanter…"
Pour les âmes sensibles, une version
alternative de ce scénario pourrait être
tentée : Christian n'est que blessé lors du
duel et il tombe dans le coma pour la durée
de l'histoire. Il se réveille peu de temps
après la libération de Clara et ils partent Dotations : 2D10 pa chacun.
tous deux couler des jours heureux loin de
Middenheim… Voilà la différence entre Hector et Helga Mundtuch, vieux
les théâtres de Shakespeare et de Molière ! bourgeois Slaaneshi et parents indignes.
CC CT F E Ag Int FM Soc
Les PNJs 32 35 30 29 34 53 32 45
A B BF BE M Mag PF PD
1 10 3 2 4 2 6 -
Ne sont indiquées ici que les Compétences : Focalisation (+10%).
caractéristiques utiles pour l’aventure. A Talents : Magie commune (Chaos) et/ou
vous de les personnaliser si vous le désirez Sombre savoir (Slaanesh), Sans peur.
afin de les adapter à l’expérience de votre Armure : aucune.
groupe. Armes : dagues, bâtons.
Dotations : 2D10 co, 4D10 pa, médaillon
Juan Sanchez Villalobos de Ramirez, de Slaanesh en or et robes noires pour tous
faux noble mais véritable assassin. deux.
CC CT F E Ag Int FM Soc
Note : Helga ne maîtrise que la Magie
48 54 41 48 55 38 45 45
A B BF BE M Mag PF PD commune (Chaos) et ne possède que le
2 14 4 4 4 - - - niveau 1 en Mag (c’est une acolyte).
Compétences : Esquive, Equitation.
Talents : Coups (précis et puissants), Werner, Franz, Rudolf et les autres,
Désarmement, Adresse au tir, Tir en serviteurs lâches et débauchés.
puissance. CC CT F E Ag Int FM Soc
30 30 33 29 32 28 26 37
Armure : manteau de cuir (1 PA partout,
A B BF BE M Mag PF PD
sauf sur la tête). 1 11 3 2 4 - 3 -
Armes : épée simple, dague, pistolet de Compétences : rien d'utile ici.
duel (pour l'affrontement final). Talents : Fuite.
Dotations : 1D10 co, 2D10 pa. Armure : aucune.
Armes : dagues.
Paolo, Sanche, Ramon et les autres, Dotations : 1D10 pa, médaillons de
spadassins pas très malins. Slaanesh en cuivre et robes noires pour
CC CT F E Ag Int FM Soc
tous.
33 31 35 33 28 27 32 31
A B BF BE M Mag PF PD
1 12 3 3 4 - - - Pour les caractéristiques de la Démonette,
Compétences : Esquive, Equitation. veuillez vous référer au Bestiaire ou en
Talents : Coups puissants. faire un démon mineur tels qu’ils sont
Armures : gilets de cuir (1 PA sur le corps). décrits page 226 du livre de base.
Armes : épées simples, dagues.

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Grands remerciements à mes bien-aimés joueurs : Geoffroy « Alberich Von Hässig » Oger,
Véronique « Maëliss Grunenwald » Brun et Florent « Hans Boehm » Bastelica. Merci
également à Steven et Marco des boutiques L’Entre Jeux de Nice et de Cannes pour avoir fait
jouer ce scénario à leurs groupes de joueurs. Enfin, merci beaucoup à Shornaal et
Tolkienniste33 du forum la Gazette de Nuln pour leurs précieux conseils.

Pierrick GARRY le 16 octobre 2007

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