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MUL 1107—de Médicis

Musique de cour Musique dans l’espace public Salons privés

18e siècle : Prédominante Émergence Salons aristocrates


Émergence salons
bourgeois

Mus. d’orchestre Musique d’orchestre

Opéra Opéra (en Italie, depuis le


17e siècle)

Musique religieuse Musique religieuse

Début 19e s.: Dissolution des ensembles Période de flottement Mélange de classes
Transformation du mécénat

Franz Schubert (1797-1828)

Lied :
Gretchen am Spinnrade (Marguerite au rouet), D. 118
Erlkönig (Le roi des Aulnes), D. 328
Cycles : die schöne Müllerin (La Belle meunière)
die Winterreise (le Voyage d’hiver)
1. « Gute Nacht » (« Bonne nuit »)
20. « Der Wegweiser » (« Le poteau indicateur »)
Schwanengesang (Le Chant du cygne)

Musique pour piano, DIC 1592 :


Miniature pour piano :
Impromptus op. 90, D. 899, no 2 en mi bémol majeur:
Sonates

Quatuor à cordes : Quatuor en ré mineur Der Tod und das Mädchen (La jeune fille et la mort), D. 810

9 symphonies :
Symphonie no 8 (“ Inachevée ”), 1. Allegro moderato

Opéras, messes, ballet


MUL 1107—de Médicis

Miniature pour piano

Définition :
-Pièce individuelle ou cycle de pièces
-Longueur variable
-Pas en forme sonate
-Caractère poétique

Traits romantiques :
-Contrastes : intimité/grandiloquence
-Esthétique du fragment

Franz Schubert (1797-1828)

Symphonie Inachevée, en si mineur, D. 759 (1822)


*1. Allegro moderato.
2. Andante con moto.

Grande Symphonie en Ut, D. 944 (1825-1828), souvent désignée comme neuvième symphonie
1. Andante - Allegro ma non troppo.
2. Andante con moto.
3. Scherzo. Allegro vivace.
4. Finale. Allegro vivace.

Franz Schubert (1797-1828)

Winterreise, texte de Wilhelm Müller : Gute Nacht (Bonne nuit), DIC 3672, v. 30

Je suis venu en étranger, en étranger je repars.


Le mois de mai m’a apporté beaucoup de fleurs.
La jeune fille parlait d’amour, mais sa mère parlait plutôt de mariage;
Maintenant, le monde est si troublé, le chemin est couvert de neige.

Je ne peux pas choisir le temps de mon voyage,


Même si la route est dans l’obscurité.
Comme compagnon j’ai l’ombre que fait la lune,
Et je cherche la trace du gibier sur la blanche prairie.

À quoi bon m’arrêter plus longtemps pour que l’on me jette à la porte?
Laisse hurler le chien égaré devant la maison de son maître.
L’amour aime l’errance—Dieu l’a ainsi fait,
Il va de l’une à l’autre—Dieu l’a fait ainsi.

L’amour aime l’errance, chère bien-aimée, bonne nuit,


Etc.
MUL 1107—de Médicis

Gioacchino Rossini (1792-1868):

Il barbiere di Siviglia (1816), opéra buffa d’après une pièce de théâtre de Beaumarchais.
Ouverture
Air de Figaro, « Largo al factotum » (« Faites place au factotum »)
Air de Rosina, « Una voce poco fa » (« Une voix à l’instant »), DIC FB 1635
Finale acte 1, vidéo AVDOC RVI2815

La Cenerentola (1817), opéra buffa


Sextuor « Siete voi ? » (« Êtes-vous [vraiment le prince] ? »)

Traits typiques du finale d’acte:

-Série de pièces enchaînées, sans récitatif

-Effet musical de crescendo et d’accelerando

-Accumulation de personnages (le Comte, le tuteur, sa pupille Rosina, servante, maître de musique,
Figaro, armée)

-Série de coups de théâtre, avec révélations et tombées des masques

-Point tournant de l’action (au milieu de l’opéra, souvent moment de confusion extrême)

Gioacchino Rossini (1792-1868)

Il barbiere di Siviglia (1816)


Air de Figaro, « Largo al factotum » (« Faites place au factotum »)

Largo al factotum della città, largo ! Presto a Faites place au factotum de la cité. Se précipitant
bottega che l'alba è già, presto ! dans son échoppe dès l'aube.

Ah, che bel vivere, che bel piacere che bel piacere, Ah, quelle belle vie, quelle vie plaisante pour un
per un barbiere di qualità ! barbier de talent !

[…] […]

Rasori e pettini lancette e forbici, al mio Rasoirs et peignes , lancettes et ciseaux, sous
comando tutto qui sta. mon commandement, tous à portée de main.

V'è la risorsa, poi, de mestiere colla donnetta... Tels sont les outils de mon commerce avec les
col cavaliere... colla donnetta... col cavaliere... dames... avec les hommes...

Tutti mi chiedono, tutti mi vogliono, donne, Tous me demandent, tous me veulent, les
ragazzi, vecchi, fanciulle: Qua la parrucca... Presto femmes, les jeunes hommes, les vieillards, les
la barba... Qua la sanguigna... Presto il demoiselles : et pour la perruque... un rasage
biglietto... Qua la parrucca, presto la rapide... une saignée... vite, la note... et pour la
barba, Presto il biglietto, ehi! […] perruque... un rasage rapide, allons, la note,
dépêche-toi ! […]
MUL 1107—de Médicis

Gioacchino Rossini (1792-1868)

Air de Figaro, « Largo al factotum » (suite)

[…] […]

Figaro! Figaro! Figaro!, ecc. Ahimè, che Figaro ! Figaro ! Figaro ! etc. Bon sang, quelle
furia! Ahimè, che folla! Uno alla volta, per folie ! Bon sang, que de monde ! Un par un, je
carità! vous en prie !

Figaro ! Je suis là. Viens Figaro ! Je suis là.


Figaro, ici, Figaro, là, Figaro, en haut, Figaro, en
Figaro! Son qua. Ehi, Figaro! Son qua. Figaro
bas,
qua, Figaro là, Figaro su, Figaro giù,
De plus en plus vite, je cours comme l'éclair, Je
suis le factotum de la cité. Ah, bien joué Figaro !
Pronto prontissimo son come il fulmine: sono il
Bien joué, vraiment bien joué, la chance sera
factotum della città. Ah, bravo Figaro! Bravo,
toujours avec toi.
bravissimo; a te fortuna non mancherà.

Gioacchino Rossini (1792-1868)

Rosina, Una voce poco fa (cavatina-cabaletta), DIC FB 1635

Scène: Un salon dans la maison de Bartholo. Rosine, une lettre à la main.

Una voce poco fa Une voix à l’instant


Qui nel cor mi risuonò; A résonné dans mon coeur;
Il mio cor ferito è già, Déjà il saigne
E Lindor fu che il piagò. Et c’est Lindor qui le blessa.
Si, Lindoro mio sarà; Ce sera Lindor qui m’épousera.
Io giurai, la vincerò. Je le jure, il sera à moi.
Il tutor ricuserà, Mon tuteur n’en voudra pas,
Io l’ingegno aguzzerò. Mais ingénieusement j’attendrai
Alla fin s’acchetérà Qu’il se calme
E contenta io resterò... Et que mon bohneur se fasse.
Si, Lindoro mio sarà; Ce sera Lindor qui m’épousera,
Io giurai, la vincerò. Je le jure, il sera à moi.

Io sono docile, Je suis docile,


Son rispettosa, Pleine de respect,
Sono ubbediente, Obéissante,
Dolce, amorosa; Douce et aimable.
Mi lascio reggere, Je me laisse guider
Mi fo guidar. Et me laisse gouverner.
Ma se mi toccano Mais s’ils font un pas de trop,
Dov’è il mio debole, Comptant sur ma faiblesse,
Sarò una vipera Je serai comme une vipère,
E cento trappole Je leur tendrai mille lacets
Prima di cedere Plutôt que d’accepter
Farò giocar. L’esclavage.
MUL 1107—de Médicis

Gioacchino Rossini (1792-1868)

Opéra buffa Opéra seria Grand opéra français

1813, L’Italienne à Alger


(turquerie)

1816, Le barbier de Séville 1816, Otello


d’après Beaumarchais d’après Shakespeare

1819, La dame du lac


d’après Walter Scott

1829, Guillaume Tell


d’après Schiller

Niccolò Paganini (1782-1840)

Musicien de cour au service de la soeur de Napoléon,


Ensuite, virtuose itinérant (arrivée à Paris seulement en 1831)

24 caprices op. 1 pour vlon seul, DIC 3533


Caprice no 24 (thème et variation)

Succès unanime (grand public et musiciens professionnels):


-Fascination pour virtuosité
-Développement concert public
-Culte romantique de l’individu
-Caractère légendaire. Selon F.-J. Fétis: “ L’expression extraordinaire de son visage, sa
pâleur livide, son oeil sombre et pénétrant, joints au sourire sardonique qui effleurait ses
lèvres par moments, apparaissaient aux âmes simples et à certains esprits maladifs comme
les signes évidents d’une origine satanique. ”
-Nouvelles techniques de jeu: création de timbres, sonorités

-Quelques compositeurs qu’il a inspirés:


Transcriptions pour piano: Schumann, Liszt
Variations sur le Caprice no 24: Brahms, Rachmaninoff

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