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Logique

Exercice 1 :
Parmi les assertions suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses et pourquoi ?
1. Si Napoléon était chinois alors
2. Soit Cléopâtre était chinoise, soit les grenouilles aboient.
3. Soit les roses sont des animaux, soit les chiens ont pattes.
4. Si l’homme est un quadrupède, alors il parle.
5. Les roses ne sont ni des animaux, ni des fleurs.
6. Paris est en France ou Madrid est en chine.
7. La pierre ponce est un homme si et seulement si les femmes sont des sardines.
8. Les poiriers ne donnent pas de melons, et Cléopâtre n’est pas chinoise.
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Exercice 2 :
Soient ( ), ( ) et ( ) trois propositions, donner la négation de
a) ( ) ( ( ) ( ))
b) (( ) ( )) ( )
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Exercice 3 :
Soient et trois assertions. Pour chacune des assertions suivantes :
( ) ( ( )) ( ) ( ( )) ( ) ( ( )) ( ) ( ( ))
( ) ( ( )) ( ) ( ) ( ) ( ( ) ) ( ) (( ) ( ))
Ecrire sa négation.
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Exercice 4 :
Donner la négation mathématique des phrases suivantes
1. Toutes les boules contenues dans l’urne sont rouges.
2. Certains nombres entiers sont pairs.
3. Si un nombre entier est divisible par , alors il se termine par .
Soit
4. est positive, c’est-à-dire « , ( ) »
5. est paire sur , c’est-à-dire « , ( ) ( )»
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Exercice 5 :
Soient les propositions, ( ) « J’ai mon permis de conduire » et ( ) « j’ai plus de ans »
Les propositions ( ) ( ) et ( ) ( ) sont-elles vraies ? Que peut-on conclure ?
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Exercice 6 :
Parmi les assertions suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses et pourquoi ?
1. ( ) ( )
2. ( ) ( )
3. ( ) ( )
4. ( ) ( )
1
5. ( ) ( )
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Exercice 7 :
Soient et deux parties de . Ecrire en utilisant les assertions

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Exercice 8 :
On considère la proposition ( ) suivante :
( ) « Pour tout nombre réel , il existe au moins un entier naturel supérieur ou égal à »
1. Ecrire la proposition ( ) avec des quantificateurs.
2. Ecrire la négation avec des quantificateurs puis l’énoncer en français.
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Exercice 9 :
Notons l’ensemble des étudiants, l’ensemble des jours de la semaine et pour un étudiant , ( )
son heure de réveil le jour .
a) Ecrire avec des symboles mathématiques la proposition « Tout étudiant se réveille au moins un
jour de la semaine avant 8h »
b) Ecrire la négation de cette proposition avec des symboles mathématiques puis en français.
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Exercice 10 :
Soit l’ensemble des nombres premiers et une partie de . Ecrire en utilisant les assertions
est une partie finie de , est une partie infinie de .
Tout entier naturel admet un diviseur premier, les éléments de ont un diviseur premier
commun, les éléments de n’ont aucun diviseur premier commun.
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Exercice 11 :
Soit un entier naturel quelconque. Parmi les implications suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont
fausses et pourquoi ? Donner leur contraposée et leur négation.
1. ( ) ( )
2. ( ) ( )
3. ( ) ( )
4. ( ) ( )
5. ( ) ( )
6. ( ) ( )
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Exercice 12 :
Parmi les équivalences suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses et pourquoi ?
1. ( ) ( )
2. ( ) ( )
3. (( ) ( ) ( )
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2
Exercice 13 :
Soient les assertions suivantes :
a.
b.
c.
d.
1. Les assertions et sont-elles vraies ou fausses ?
2. Donner leur négation
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Exercice 14 :
Soit ( ) une suite de nombres rationnels. Que signifie en mots les assertions suivantes

| |
Attention : il ne s’agit pas de faire la lecture à voix haute de ces quatre suites de symboles mais de traduire
l’énoncé en phrase courte dont la compréhension est immédiate.
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Exercice 15 :
1. Donner la négation de la phrase mathématique suivante :
| |
2. Donner la contraposée de la phrase mathématique suivante :
| |
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Exercice 16 :
Soient et une application de dans .
| | | ( ) ( )|
Donner la négation et la contraposée de cette phrase logique.
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Exercice 17 :
Compléter, lorsque c’est possible, avec ou pour que les énoncés suivants soient vrais.
a) ( )
b)
c)
d)
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Exercice 18 :
Les propositions suivantes sont-elles vraies ? Lorsqu’elles sont fausses, énoncer leur négation.
a)
b)
c)
d)
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3
Corrections

Correction exercice 1 :
1. Il s’agit, ici d’une implication. « Napoléon est chinois » est faux et « » est faux, or la
seule possibilité pour qu’une implication soit fausse est qu’une assertion vraie implique une
assertion fausse, donc l’assertion 1. est vraie.
2. Une phrase, en français, du genre « soit …, soit … » se traduit mathématiquement par « … ou … »
« Cléopâtre était chinoise » est faux et « les grenouilles aboient » est faux donc l’assertion 2. est
fausse.
3. « les roses sont des animaux » est faux et « les chiens ont pattes » est vrai, donc l’assertion 3. est
vraie.
4. « l’homme est un quadrupède » est faux et «il parle » est vrai, donc l’assertion 4. est vraie.
5. « les roses ne sont ni des animaux, ni des fleurs » peut se traduire par « les roses ne sont pas des
animaux et les roses ne sont pas des fleurs ». « les roses ne sont pas des animaux » est vrai et « les
roses ne sont pas des fleurs » est faux donc « les roses ne sont ni des animaux, ni des fleurs » est
faux. Avec un minimum de bon sens c’est assez évident !
6. « Paris est en France » est vrai et « Madrid est en chine » est faux, donc « Paris est en France ou
Madrid est en chine » est vrai.
7. « la pierre ponce est un homme » est faux et «les femmes sont des sardines » est faux, une
équivalence entre deux assertion fausse est vraie.
8. « les poiriers ne donnent pas de melons » est vrai et «Cléopâtre n’est pas chinoise » est vrai, donc
« les poiriers ne donnent pas de melons, et Cléopâtre n’est pas chinoise » est vrai.
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Correction exercice 2 :
a)
(( ) ( ( ) ( ))) ( ( ) ( ( ) ( )))
( ( ) (( ) ( ))
( ( ) ( )) ( ( ) ( ))
( ( ) ( )) (( ) ( ))
Les deux dernières équivalences logiques me paraissent acceptables, parce qu’il y a souvent
différentes façon d’exprimer une négation, ensuite il faut voir dans les exercices comment se
présentent les propositions ( ) ( ) et ( ).
b)
((( ) ( )) ( )) (( ) ( )) ( ) ( ) ( ) ( )
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Correction exercice 3 :
( ) ( ( )) ( ) ( ( )) ( )
( ) ( ( )) ( ) ( ( )) ( )
( ) ( ( )) ( ) ( ) ( ) ( ( ) ( ))
( ( ) ( )) ( ( ) ( ))
Il y a d’autres expressions possibles de cette négation.
( ) ( ( )) ( ) ( ) ( ) ( ( ) ( ))
( ( ) ( )) ( ( ) ( ))
Il y a d’autres expressions possibles de cette négation.

4
( ) ( ( )) ( ( ) ( ))
( ) ( ) ( ( ) ( )) ( ) ( )
( ) (( ( ) )) ( ( ( )) ) (( ) )
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) (( ) ( )) ( ( ) ( ( )))
( ( ) ) ( ) ( ) ( ( )) ( ( )
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Correction exercice 4 :
1. Il existe une boule qui n’est pas rouge dans l’urne. (La négation de « pour tout » est « il existe » et la
négation « rouge » est « n’est pas rouge »).
2. Tous les nombres entiers sont pairs. (La négation de « il existe » (dans l’énoncé « certains » signifie
« il existe ») est « tous ». Dans cette question on ne se demande pas si la proposition est vraie ou
fausse.
3. Il s’agit d’une implication, la négation de ( ) ( ) est : ( ) ( ) donc la négation
demandée est « un nombre entier est divisible par et il ne se termine pas par ». Dans cette
question on ne se demande pas si l’implication est vraie ou fausse.
4. tel que ( ) .
5. , ( ) ( )
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Correction exercice 5 :
( ) ( ) est vraie, par contre ( ) ( ) est fausse, on en conclut que ces deux propositions ne sont
pas équivalentes.
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Correction exercice 6 :
1. ( ) est vrai et ( ) est vrai donc ( ) ( ) est vrai.
2. ( ) est vrai et ( ) est faux, l’un des deux est faux donc ( ) ( ) est
faux.
3. ( ) est vrai et ( ) est faux, l’un des deux est vrai donc ( ) ( ) est
vrai.
4. ( ) est vrai et ( ) est vrai, les deux sont vrais donc ( ) ( ) est
vrai.
5. ( ) est vrai donc ( ) est faux (on peut aussi dire que ( ) ( ) qui est
faux) et ( ) est faux par conséquent ( ) ( ) est faux car les deux
assertions sont fausses.
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Correction exercice 7 :

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Correction exercice 8 :
1.
2. . Il existe un réel tel que pour tout entier, est strictement inférieur à
.
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5
Correction exercice 9 :
a) ( ) .
b) ( ) . Il y a un étudiant qui se lève à 8h ou après 8h tous les jours de la
semaine. (Donc c’est un gros fainéant).
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Correction exercice 10 :

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Correction exercice 11 :
1. ( ) ( ) est vraie.
Sa contraposée est ( ) ( ) ou encore ( ) ( ).
(On rappelle que (( ) ( )) ( ( ) ( )) donc la négation de (( ) ( )) est
(( ( ) ( ))) ( ( ( )) ( )) (( ) ( ))
(( ) ( )) (( ) ( )) (( ) ( ))
La négation est : ( ) ( )
2. ( ) ( ) est faux car pour ,( ) est vrai et ( ) est faux (idem
pour ).
Sa contraposée est ( ) ( ) ( ) ( ).
Sa négation est ( ( ) ( )) ( ( ) ( ))
3. ( ) ( ) est faux car pour ,( ) est vrai et ( ) est faux.
Sa contraposée est ( ) ( ) ( ) ( ).
Sa négation est
( ( ) ( )) ( ( ) ( )) ( )
4. ( ) ( ) si ( ) est vrai alors et comme , cela signifie que
divise , par conséquent ( ) ( ) est vrai.
Il n’y a que cela à vérifier parce que si est faux, quoiqu’il arrive à la conclusion, l’implication
est vraie.
On aura pu aussi voir que :
( ) ( ) ( )
Sa contraposée est ( ( ) ( )) ( ) ( ).
Vu ainsi il est clair que la contraposée est vraie et que donc ( ) ( ) est
vrai.
La négation est : ( ) ( )
5. Comme dans le 4. ( ) ( ) mais ne divise pas , sinon cela signifierait qu’il
existe tel que ce qui est faux par conséquent ( ) ( ) est
faux. En effet une assertion vraie ne peut pas impliquer une assertion fausse.
La contraposée est ( ) ( ).
La négation est ( ( ) ( )). Vérifions que cette implication est
vraie : soit et ( ) est vrai et ( ) est vrai ce qui entraine que
( ( ) ( )) est vrai.
6. ( ) ( { }), si alors et si alors
donc ( ) ( ).
La contraposée est ( ) ( )
6
Sa négation est ( ) ( ).
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Correction exercice 12 :
1. ( ) ( ) car un entier strictement supérieur à est supérieur ou égal à .
2. ( ) ( ) est faux car pour ,( ) est vrai et ( ) est faux.
3. Les diviseurs entiers et positifs de sont { } donc les diviseurs entiers et supérieurs ou
égaux à sont et , bref, il suffit de dire que rend vrai (( ) ( ) et faux
( ) pour pouvoir affirmer que (( ) ( ) ( ) est faux.
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Correction exercice 13 :
1. a. est faux car si un tel existe, il suffit de prendre pour que soit faux, en
effet ( )
b. est vrai, car pour un fixé, on choisit de façon à ce que ( ) .
c. est faux car si on prend alors est faux et donc on n’a pas
d. Il suffit de prendre , ainsi pour tout , , l’assertion est vraie.
2. a.
(on pourra montrer, à titre d’exercice que cette assertion quantifiée est vraie).
b.
(on pourra montrer, à titre d’exercice que cette assertion quantifiée est fausse).
c.
(on pourra montrer, à titre d’exercice que cette assertion quantifiée est vraie).
d.
Aller à : Exercice 13 :

Correction exercice 14 :
La suite ( ) est une suite d’entiers.
La suite ( ) est constante dont la valeur est entière.
La suite ( ) prend toutes les valeurs entières.
La suite ( ) est constante et vaut .
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Correction exercice 15 :
1.
| |
2.
| |
Aller à : Exercice 15 :

Correction exercice 16 :
La négation est :
| | | ( ) ( )|
La contraposée est
| | | ( ) ( )| | |
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Correction exercice 17 :
7
a) ( )
b)
c)
d) ou
Aller à : Exercice 17 :

Correction exercice 18 :
a) Vraie
b) Fausse par exemple pour , la négation est :
c) Vraie
d) Fausse car la négation est manifestement vraie, la négation est : .
Aller à : Exercice 18 :

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Pascal Lainé

Ensembles-Applications

Exercice 1 :
Soient 𝐴 = {1,2,3} et 𝐵 = {0,1,2,3}. Décrire les ensembles 𝐴 ∩ 𝐵, 𝐴 ∪ 𝐵 et 𝐴 × 𝐵.

Allez à : Correction exercice 1 :

Exercice 2 :
Soient 𝐴 = [1,3] et 𝐵 = [2,4]. Déterminer 𝐴 ∩ 𝐵 et 𝐴 ∪ 𝐵.

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Exercice 3 :
1. Déterminer le complémentaire dans ℝ des parties suivantes :
𝐴1 =] − ∞, 0]; 𝐴2 =] − ∞, 0[; 𝐴3 =]0, +∞[; 𝐴4 = [0, +∞[; 𝐴5 =]1,2[; 𝐴6 = [1,2[.
2. Soient 𝐴 =] − ∞, 1[∪]2, +∞[, 𝐵 =] − ∞, 1[ et 𝐶 = [2, +∞[. Comparer les ensembles suivants :
𝐶ℝ 𝐴 𝑒𝑡 𝐶ℝ 𝐵 ∩ 𝐶ℝ 𝐶
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Exercice 4 :
Soient 𝐴 =] − ∞, 3], 𝐵 =] − 2,7] et 𝐶 =] − 5, +∞[ trois parties de ℝ.
Déterminer 𝐴 ∩ 𝐵, 𝐴 ∪ 𝐵, 𝐵 ∩ 𝐶, 𝐵 ∪ 𝐶, ℝ ∖ 𝐴, 𝐴 ∖ 𝐵, (ℝ ∖ 𝐴) ∩ (ℝ ∖ 𝐵), (ℝ ∖ (𝐴 ∪ 𝐵), (𝐴 ∩ 𝐵) ∪
(𝐴 ∩ 𝐶) et 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶).
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Exercice 5 :
Soient 𝐴, 𝐵 et 𝐶 trois parties d’un ensemble 𝐸. Montrer que :
1. 𝐴 ∪ (𝐵 ∩ 𝐶 ) = (𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐶 )
2. 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶 ) = (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶 )
Allez à : Correction exercice 5 :

Exercice 6 :
Soient 𝐸 un ensemble et 𝐴 et 𝐵 deux parties de 𝐸. On suppose que :
𝐴 ∩ 𝐵 ≠ ∅; 𝐴 ∪ 𝐵 ≠ 𝐸; 𝐴 ⊈ 𝐵; 𝐵 ⊈ 𝐴
On pose
𝐴1 = 𝐴 ∩ 𝐵; 𝐴2 = 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵; 𝐴3 = 𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴; 𝐴4 = 𝐶𝐸 (𝐴 ∪ 𝐵)
1. Montrer que 𝐴1 , 𝐴2 , 𝐴3 et 𝐴4 sont non vides.
2. Montrer que 𝐴1 , 𝐴2 , 𝐴3 et 𝐴4 sont deux à deux disjoints.
3. Montrer que 𝐴1 ∪ 𝐴2 ∪ 𝐴3 ∪ 𝐴4 = 𝐸.
Allez à : Correction exercice 6 :

Exercice 7 :
1. Déterminer le complémentaire dans ℝ des parties suivantes :
𝐴1 =] − ∞, 0]; 𝐴2 =] − ∞, 0[; 𝐴3 =]0, +∞[; 𝐴4 = [0, +∞[; 𝐴5 =]1,2[; 𝐴6 = [1,2[.
2. Soient 𝐴 =] − ∞, 1[∪]2, +∞[, 𝐵 =] − ∞, 1[ et 𝐶 = [2, +∞[. Comparer les ensembles suivants :
𝐶ℝ 𝐴 et 𝐶ℝ 𝐵 ∩ 𝐶ℝ 𝐶

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1
Pascal Lainé

Exercice 8 :
Justifier les énoncés suivants.
a) Soient 𝐸 un ensemble, 𝐴 et 𝐵 deux sous-ensembles de 𝐸. Si 𝐴 est inclus dans 𝐵, alors le
complémentaire de 𝐵 dans 𝐸 est inclus dans le complémentaire de 𝐴 dans 𝐸.
b) Soient 𝐸 un ensemble, 𝐴 et 𝐵 deux sous-ensembles de 𝐸. Si 𝐴 et 𝐵 sont disjoints, alors tout élément
de 𝐸 est soit dans 𝐶𝐸𝐴 soit dans 𝐶𝐸𝐵 .
c) Soient 𝐸 un ensemble, 𝐴 un sous-ensemble de 𝐸. Déterminer les ensembles suivants :
𝐶𝐸 (𝐶𝐸 𝐴) ; 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐴 ; 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐴 ; 𝐶𝐸 ∅ ; 𝐶𝐸 𝐸
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Exercice 9 :
1. Montrer que (𝐴 ∖ 𝐵) ∖ 𝐶 = 𝐴 ∖ (𝐵 ∪ 𝐶)
2. Montrer que (𝐴 ∖ 𝐵) ∩ (𝐶 ∖ 𝐷 ) = (𝐴 ∩ 𝐶 ) ∖ (𝐵 ∪ 𝐷)
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Exercice 10 :
On rappelle que l’on note
𝐴Δ𝐵 = (𝐴 ∖ 𝐵) ∪ (𝐵 ∖ 𝐴)
1. Montrer que
(𝐴 ∩ 𝐵) ∩ (𝐴 ∩ 𝐶) = 𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶
(𝐴 ∩ 𝐶 ) ∩ (𝐴 ∩ 𝐵) = 𝐴 ∩ 𝐶 ∩ 𝐵
2. En déduire que
(𝐴 ∩ 𝐵)Δ(𝐴 ∩ 𝐶 ) = 𝐴 ∩ (𝐵Δ𝐶 )
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Exercice 11 :
On rappelle que pour toutes parties 𝑈 et 𝑉 d’un ensemble 𝐸, on note
𝑈Δ𝑉 = (𝑈 ∖ 𝑉 ) ∪ (𝑉 ∖ 𝑈)
1. Montrer que pour toutes parties 𝐴, 𝐵 et 𝐶 d’un ensemble 𝐸.
(𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐶) = 𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶
(𝐴 ∪ 𝐶 ) ∩ (𝐴 ∪ 𝐵) = 𝐴 ∩ 𝐶 ∩ 𝐵
2. En déduire que
(𝐴 ∪ 𝐵)Δ(𝐴 ∪ 𝐶 ) = 𝐴 ∩ (𝐵Δ𝐶 )
Allez à : Correction exercice 11 :

Exercice 12 :
Soient 𝐴, 𝐵 et 𝐶 trois parties d’un ensemble 𝐸.
1. Que pensez-vous de l’implication
𝐴 ∪ 𝐵 ⊈ 𝐶 ⇒ (𝐴 ⊈ 𝐶 ou 𝐵 ⊈ 𝐶 ) ?
Justifiez (on pourra utiliser la contraposée).
2. On suppose que l’on a les inclusions suivantes : 𝐴 ∪ 𝐵 ⊂ 𝐴 ∪ 𝐶 et 𝐴 ∩ 𝐵 ⊂ 𝐴 ∩ 𝐶. Montrer que
𝐵 ⊂ 𝐶.
3.
Allez à : Correction exercice 12 :

Exercice 13 :
Soient 𝐴 et 𝐵 deux parties d’un ensemble 𝐸 . Démontrer les égalités suivantes :
1. 𝐶𝐸 (𝐴 ∩ 𝐵) = 𝐶𝐸 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐵
2
Pascal Lainé

2. 𝐶𝐸 (𝐴 ∪ 𝐵) = 𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵
Si 𝐴 ⊂ 𝐵, montrer 𝐶𝐸 𝐵 ⊂ 𝐶𝐸 𝐴
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Exercice 14 :
Soit 𝐸 un ensemble et 𝐹 et 𝐺 deux parties de 𝐸. Démontrer que :
1. 𝐹 ⊂ 𝐺 ⇔ 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐺
2. 𝐹 ⊂ 𝐺 ⇔ 𝐹 ∩ 𝐶𝐸 𝐺 = ∅
Allez à : Correction exercice 14 :

Exercice 15 :
Soit 𝐸 un ensemble et soit 𝒫(𝐸) l’ensemble des parties de 𝐸. Pour 𝐴 et 𝐵 dans 𝒫(𝐸), on appelle
différence symétrique de 𝐴 par 𝐵 l’ensemble, noté 𝐴Δ𝐵 défini par :
𝐴Δ𝐵 = (𝐴 ∪ 𝐵) ∖ (𝐴 ∩ 𝐵)
1. Montrer que 𝐴Δ𝐵 = (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴) = (𝐴 ∖ 𝐵) ∪ (𝐵 ∖ 𝐴).
2. Calculer 𝐴Δ𝐴, 𝐴Δ∅ et 𝐴Δ𝐸.
3. Montrer que pour tous 𝐴, 𝐵 et 𝐶 dans 𝒫(𝐸), on a :
a) Montrer que : (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴) = (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴)
b) Montrer que : (𝐴Δ𝐵)Δ𝐶 = (𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴 ∩ 𝐶) ∪ (𝐶 ∩ 𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐶 ∩ 𝐵 ∩ 𝐴)
c) Montrer que 𝐴Δ(𝐵Δ𝐶) = (𝐶𝛥𝐵)𝛥𝐴
d) A l’aide du b), montrer que (𝐴𝛥𝐵)𝛥𝐶 = (𝐶𝛥𝐵)𝛥𝐴,
e) En déduire que : (𝐴Δ𝐵)Δ𝐶 = 𝐴Δ(𝐵Δ𝐶)
Allez à : Correction exercice 15 :

Exercice 16 :
Soit 𝑓: 𝐼 → 𝐽 définie par 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 2
1. Donner des ensembles 𝐼 et 𝐽 tels que 𝑓 soit injective mais pas surjective.
2. Donner des ensembles 𝐼 et 𝐽 tels que 𝑓 soit surjective mais pas injective.
3. Donner des ensembles 𝐼 et 𝐽 tels que 𝑓 soit ni injective ni surjective.
4. Donner des ensembles 𝐼 et 𝐽 tels que 𝑓 soit injective et surjective.
Allez à : Correction exercice 16 :

Exercice 17 :
Dire (en justifiant) pour chacune des applications suivantes si elles sont injectives, surjectives,
bijectives :
𝑓: ℝ → ℝ 𝑓: ℝ+ → ℝ+ 𝑓: [0,1] → [0,2]
2 2
𝑥↦𝑥 𝑥↦𝑥 𝑥 ↦ 𝑥2
𝑔: ℝ → ℝ ℎ: ℝ → ℝ 𝑘: ℝ → ℝ
𝑥 ↦ 𝑥 + 𝑥3 𝑥 ↦ 𝑥2 + 𝑥3 𝑥 ↦ 𝑥 + 𝑥4
Allez à : Correction exercice 17 :

Exercice 18 :
Soit 𝐼 ⊂ ℝ et 𝐽 ⊂ ℝ, deux intervalles de ℝ. Soit 𝑓: 𝐼 → 𝐽 une fonction strictement croissante.
1. Montrer que 𝑓 est injective.
On pourra montrer la contraposée (et on rappelle que 𝑥1 ≠ 𝑥2 équivaut à 𝑥1 < 𝑥2 ou 𝑥2 < 𝑥1 )
2. Déterminer l’ensemble 𝐾 tel que 𝑓: 𝐼 → 𝐾 soit bijective.
Allez à : Correction exercice 18 :

Exercice 19 :
Soit 𝑓: ℕ2 → ℕ définie pour tout (𝑛, 𝑚) ∈ ℕ2 par 𝑓(𝑛, 𝑚) = 𝑚𝑛
3
Pascal Lainé

Soit 𝑔: ℕ → ℕ2 définie pour tout 𝑛 ∈ ℕ par 𝑔(𝑛) = (𝑛, (𝑛 + 1)2 )


1. 𝑓 est-elle injective ?
2. 𝑓 est-elle surjective ?
3. 𝑔 est-elle injective ?
4. 𝑔 est-elle surjective ?
Allez à : Correction exercice 19 :

Exercice 20 :
Soient
𝑔: ℕ → ℕ
𝑓: ℕ → ℕ 𝑛
𝑛 ↦ 2𝑛 𝑛 ↦ 𝐸( )
2
Où 𝐸(𝑥) désigne la partie entière de 𝑥
Les fonctions sont-elles injectives, surjective ? Comparer 𝑓 ∘ 𝑔 et 𝑔 ∘ 𝑓.
Allez à : Correction exercice 20 :

Exercice 21 :
Soit 𝑓 une application de 𝐸 vers 𝐸 telle que :
𝑓(𝑓 (𝐸)) = 𝐸
Montrer que 𝑓 est surjective.
Allez à : Correction exercice 21 :

Exercice 22 :
On considère l’application 𝑓: ℕ → ℕ définie pour tout 𝑛 ∈ ℕ par 𝑓 (𝑛) = 𝑛2
1. Existe-t-il 𝑔: ℕ → ℕ telle que :𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑ℕ ?
2. Existe-t-il ℎ: ℕ → ℕ telle que :ℎ ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑ℕ ?
Allez à : Correction exercice 22 :

Exercice 23 :
Soit 𝑓: ℤ → ℤ définie par 𝑓 (𝑛) = 2𝑛
1. Existe-t-il une fonction 𝑔: ℤ → ℤ telle que 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑ℤ ?
2. Existe-t-il une fonction ℎ: ℤ → ℤ telle que ℎ ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑ℤ ?
Allez à : Correction exercice 23 :

Exercice 24 :
Soit 𝑓: 𝐸 → 𝐹 une application, où 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸) = 𝐶𝑎𝑟𝑑 (𝐹 )
Montrer que les trois propriétés suivantes sont équivalentes
(i) 𝑓 est injective
(ii) 𝑓 est surjective
(iii) 𝑓 est bijective
Allez à : Correction exercice 24 :

Exercice 25 :
Répondre aux questions qui suivent, en justifiant, le cas échéant, votre réponse par un bref argument, un
calcul ou un contre-exemple.
1. Si les applications 𝑢: ℕ → ℤ et 𝑣: ℤ → ℕ sont bijectives, alors l’application 𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢: ℕ → ℤ est
aussi bijective. Vrai ou Faux, justifier.
2. L’application 𝑓: ℕ3 → ℕ: (𝑎, 𝑏, 𝑐 ) ↦ 2𝑎 3𝑏 5𝑐 est une application

4
Pascal Lainé

(i) bijective (ii) injective et pas surjective (iii) surjective et pas injective (iv) ni surjective ni
injective
Justifier.
3. Soit 𝑛 ∈ ℕ ∖ {0,1}. L’application 𝜑: ℤ → ℕ qui à l’entier 𝑙 ∈ ℤ associe le reste de la division
euclidienne de 𝑙 par 𝑛 est une application.
4. bijective (ii) injective et pas surjective (iii) surjective et pas injective (iv) ni surjective ni
injective
Justifier.
5. Soient 𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑 ∈ ℤ tels que 𝑎𝑑 − 𝑏𝑐 = 1. Déterminer l’application réciproque de la bijection
𝑓: ℤ2 → ℤ2
(𝑢, 𝑣 ) ↦ (𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 + 1, 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 − 1)
Allez à : Correction exercice 25 :

Exercice 26 :
1. Soient 𝑞1 ∈ ℕ ∖ {0,1} et 𝑞2 ∈ ℕ ∖ {0,1}
Montrer que :
1 1 1 1
− < − <
2 𝑞1 𝑞2 2
2. Soit 𝑓: ℤ × ℕ ∖ {0,1} → ℚ l’application définie par :
1
𝑓 (𝑝, 𝑞) = 𝑝 +
𝑞
a. Montrer que 𝑓 est injective ?
b. 𝑓 est-elle surjective ?

Allez à : Correction exercice 26 :

Exercice 27 :
Soit 𝒫(𝐸) l’ensemble des parties de 𝐸. Montrer qu’il n’existe pas d’application surjective 𝑓: 𝐸 → 𝒫(𝐸).
Considérer la partie 𝐴 = {𝑥 ∈ 𝐸, 𝑥 ∉ 𝑓 (𝑥 )}.
Allez à : Correction exercice 27 :

Exercice 28 :
Pour un entier 𝑛 ∈ ℕ on désigne par 𝐼𝑛 l’ensemble {1,2, … , 𝑛}.
1. On suppose 𝑛 ≥ 2. Combien y-a-t-il d’application injectives 𝑓: 𝐼2 → 𝐼𝑛 ?
2. A quelle condition portant sur les entiers 𝑚 et 𝑛 peut-on définir une application 𝑓: 𝐼𝑚 → 𝐼𝑛 qui soit
injective, surjective, bijective ?
Allez à : Correction exercice 28 :

Exercice 29 :
Soient 𝐸, 𝐹 et 𝐺 trois ensemble et soient 𝑓: 𝐸 → 𝐹 et 𝑔: 𝐹 → 𝐺 deux applications.
1. Montrer que si 𝑓 et 𝑔 sont injectives alors 𝑔 ∘ 𝑓 est injective.
2. Montrer que si 𝑓 et 𝑔 sont surjectives alors 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective.
3. Que peut-on conclure sur 𝑔 ∘ 𝑓 si 𝑓 et 𝑔 sont bijectives ?
4. Montrer que si 𝑔 ∘ 𝑓 est injective alors 𝑓 est injective.
5. Montrer que si 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective alors 𝑔 est surjective.
6. Si à présent 𝑓: 𝐸 → 𝐹 et 𝑔: 𝐹 → 𝐸, déduire de ce qui précède ce que l’on peut dire dans les cas
suivants :
a. 𝑔 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸
b. 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑𝐹

5
Pascal Lainé

c. 𝑓 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸
Allez à : Correction exercice 29 :

Exercice 30 :
Soient 𝑋 et 𝑌 deux ensembles non vides et 𝑓 une application de 𝑋 dans 𝑌. Une application 𝑠, de 𝑌 dans
𝑋, telle que 𝑓 ∘ 𝑠 = 𝐼𝑑𝑌 s’appelle une section de 𝑓.
1. Montrer que si 𝑓 admet au moins une section alors 𝑓 est surjective.
2. Montrer que toute section de 𝑓 est injective.
Une application 𝑟, de 𝑌 dans 𝑋, telle que 𝑟 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝑋 s’appelle une rétraction de 𝑓.
3. Montrer que si 𝑓 possède une rétraction alors 𝑓 est injective.
4. Montrer que si 𝑓 est injective alors 𝑓 possède une rétraction.
5. Montrer que toute rétraction de 𝑓 est surjective.
6. En déduire que si 𝑓 possède à la fois une section 𝑠 et une rétraction 𝑟, alors 𝑓 est bijective et l’on a :
𝑟 = 𝑠(= 𝑓 −1 par conséquent).
Allez à : Correction exercice 30 :

Exercice 31 :
Soient 𝐸 et 𝐹 deux ensembles et soit 𝑓 une application de 𝐸 dans 𝐹. Soient 𝐴 et 𝐵 deux parties de 𝐸,
montrer que :
1. 𝑓 (𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑓 (𝐴) ∪ 𝑓 (𝐵)
2. 𝑓 (𝐴 ∩ 𝐵) ⊂ 𝑓 (𝐴) ∩ 𝑓(𝐵)
Donner un exemple où cette dernière inclusion est stricte. Montrer alors que 𝑓 est injective si et
seulement si pour toute partie 𝐴 de 𝐸 et pour toute partie 𝐵 de 𝐸, on a 𝑓(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑓(𝐴) ∩ 𝑓(𝐵).
Allez à : Correction exercice 31 :

Exercice 32 :
1. Soit 𝑓 l’application de l’ensemble {1,2,3,4} dans lui-même définie par :
𝑓(1) = 4, 𝑓(2) = 1 , 𝑓 (3) = 2, 𝑓 (4) = 2.
−1
Déterminer 𝑓 (𝐴) lorsque 𝐴 = {2}, 𝐴 = {1,2}, 𝐴 = {3}.
2. Soit 𝑓 l’application de ℝ dans ℝ définie par 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 2 . Déterminer 𝑓 −1 (𝐴) lorsque 𝐴 = {1},
𝐴 = [1,2].
Allez à : Correction exercice 32 :

Exercice 33 :
1. Soit 𝑓: ℝ2 → ℝ définie par 𝑓 (𝑥, 𝑦) = 𝑥. Déterminer 𝑓 ([0,1] × [0,1]), 𝑓 −1 ([−1,1]).
2. Soit 𝑓: ℝ → [−1,1] définie par 𝑓(𝑥 ) = cos(𝜋𝑥 ), déterminer 𝑓 (ℕ), 𝑓 (2ℕ), 𝑓 −1 ({±1}).
Allez à : Correction exercice 33 :

Exercice 34 :
Soient 𝐸 et 𝐹 deux ensembles et soit 𝑓 une application de 𝐸 dans 𝐹. Soient 𝐴′ et 𝐵′ deux parties
quelconques de 𝐹, non vides. Montrer que :
1. 𝑓 −1 (𝐴′ ∪ 𝐵′ ) = 𝑓 −1 (𝐴′) ∪ 𝑓 −1 (𝐵′)
2. 𝑓 −1 (𝐴′ ∩ 𝐵′ ) = 𝑓 −1 (𝐴′) ∩ 𝑓 −1 (𝐵′)
Allez à : Correction exercice 34 :

Exercice 35 :
Soient 𝐸 et 𝐹 deux ensembles et soit 𝑓 une application de 𝐸 dans 𝐹 .
1. Montrer que pour toute partie 𝐴 de 𝐸, on a 𝐴 ⊂ 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)).

6
Pascal Lainé

2. Montrer que pour toute partie 𝐵 de 𝐹, on a 𝑓(𝑓 −1 (𝐵)) ⊂ 𝐵.


3. Montrer que 𝑓 est injective si et seulement si pour toute partie 𝐴 de 𝐸 on a 𝐴 = 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)).
4. Montrer que 𝑓 est surjective si et seulement si pour toute partie 𝐵 de 𝐹 on a 𝑓(𝑓 −1 (𝐵)) = 𝐵.
Allez à : Correction exercice 35 :

Exercice 36 :
Soit 𝐷 = {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , −𝑦 ≤ 𝑥 ≤ 𝑦}
Soit 𝑓: 𝐷 → ℝ × ℝ définie par 𝑓 (𝑥, 𝑦) = (𝑥 2 + 𝑦 2 , 2𝑥𝑦)
1. Représenter 𝐷 dans le plan.
2. a. Montrer que si deux couples de réels (𝑥1 , 𝑦1 ) et (𝑥2 , 𝑦2 ) vérifient
𝑥 + 𝑦1 = 𝑥2 + 𝑦2
{ 1
𝑥1 − 𝑦1 = 𝑥2 − 𝑦2
Alors (𝑥1 , 𝑦1 ) = (𝑥2 , 𝑦2 ) (autrement dit 𝑥1 = 𝑥2 et 𝑦1 = 𝑦2).
b. Montrer que 𝑓 est injective, on pourra se ramener au système du 2.a..
3. Est-ce que 𝑓 est surjective ?
Allez à : Correction exercice 36 :

CORRECTIONS

Correction exercice 1 :
𝐴 ∩ 𝐵 = {1,2,3} ; 𝐴 ∪ 𝐵 = {0,1,2,3}
Remarque :
Comme 𝐴 ⊂ 𝐵 on a 𝐴 ∩ 𝐵 = 𝐴 et 𝐴 ∪ 𝐵 = 𝐵
𝐴 × 𝐵 = {(1,0), (1,1), (1,2), (1,3), (2,0), (2,1), (2,2), (2,3), (3,0), (3,1), (3,2), (3,3)
Remarque :
Card(𝐴 × 𝐵) = Card(𝐴) × Card(𝐵) = 3 × 4 = 12
Allez à : Exercice 1 :

Correction exercice 2 :
𝐴 ∩ 𝐵 = [2,3] ; 𝐴 ∪ 𝐵 = [1,4]
Allez à : Exercice 2 :
Correction exercice 3 :
1.
𝐶ℝ 𝐴1 =]0, +∞[ ; 𝐶ℝ 𝐴2 = [0, +∞[ ; 𝐶ℝ 𝐴3 =] − ∞, 0] ; 𝐶ℝ 𝐴4 =] − ∞, 0[;
𝐶ℝ 𝐴5 =] − ∞, 1] ∪ [2, +∞[; 𝐶ℝ 𝐴6 =] − ∞, 1[∪ [2, +∞[
2.
𝐶ℝ 𝐴 = [1,2]; 𝐶ℝ 𝐵 ∩ 𝐶ℝ 𝐶 = [1, +∞[∩]2, +∞[= [1,2]
Remarque :
𝐶ℝ 𝐵 ∩ 𝐶ℝ 𝐶 = 𝐶ℝ (𝐵 ∪ 𝐶 ) = 𝐶ℝ 𝐴
Allez à : Exercice 3 :

Correction exercice 4 :
𝐴 ∩ 𝐵 =] − 2,3]
𝐴 ∪ 𝐵 =] − ∞, 7]
𝐵 ∩ 𝐶 =] − 2,7]
7
Pascal Lainé

𝐵 ∪ 𝐶 =] − 5, +∞[
ℝ ∖ 𝐴 =]3, +∞[
𝐴 ∖ 𝐵 =] − ∞, −2]
(ℝ ∖ 𝐴) ∩ (ℝ ∖ 𝐵) =]3, +∞[∩ (] − ∞, −2] ∪]7, +∞[) = (]3, +∞[∩] − ∞, −2]) ∪ (]3, +∞[∩]7, +∞[)
= ∅ ∪]7, +∞[=]7, +∞[
Ou mieux
(ℝ ∖ 𝐴) ∩ (ℝ ∖ 𝐵) = ℝ ∖ (𝐴 ∪ 𝐵) =]7, +∞[
(ℝ ∖ (𝐴 ∪ 𝐵) =]7, +∞[
(𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶 ) =] − 2,3] ∪] − 5,3] =] − 5,3]
Ou
(𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶 ) = 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶 ) =] − ∞, 3] ∩] − 5, +∞[=] − 5,3]
𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶 ) =] − ∞, 3] ∩] − 5, +∞[=] − 5,3]
Allez à : Exercice 4 :

Correction exercice 5 :
Il s’agit de résultats du cours que l’on peut utiliser sans démonstration mais cet exercice demande de les
redémontrer.
1. Si 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ (𝐵 ∩ 𝐶 )
Alors (𝑥 ∈ 𝐴 ou 𝑥 ∈ (𝐵 ∩ 𝐶 ))
Alors (𝑥 ∈ 𝐴 ou (𝑥 ∈ 𝐵 et 𝑥 ∈ 𝐶 ))
Si 𝑥 ∈ 𝐴 alors 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐵 et 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐶, par conséquent 𝑥 ∈ (𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐶 ).
Si (𝑥 ∈ 𝐵 et 𝑥 ∈ 𝐶 ) alors (𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐵 et 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐶 )
Donc si (𝑥 ∈ 𝐴 ou (𝑥 ∈ 𝐵 et 𝑥 ∈ 𝐶 )) alors (𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐵 et 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐶 )
On a montré que 𝐴 ∪ (𝐵 ∩ 𝐶 ) ⊂ (𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐶 )
Si 𝑥 ∈ (𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐶 ) alors (𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐵 et 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐶 ).
(𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐵 et 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐶 ) ⇔ ((𝑥 ∈ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐵) et (𝑥 ∈ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐶 ))
Si (𝑥 ∈ 𝐴 et (𝑥 ∈ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐶 )) alors 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐶
Si (𝑥 ∈ 𝐵 et (𝑥 ∈ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐶 )) alors 𝑥 ∈ 𝐵 ∩ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐵 ∩ 𝐶
Alors 𝑥 ∈ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐶 ou 𝑥 ∈ 𝐵 ∩ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐵 ∩ 𝐶
Alors 𝑥 ∈ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐶 ⊂ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐵 ∩ 𝐴 ⊂ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐵 ∩ 𝐶
Alors 𝑥 ∈ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐵 ∩ 𝐶
Alors 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ (𝐵 ∩ 𝐶 )
On a montré que (𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐶 ) ⊂ 𝐴 ∪ (𝐵 ∩ 𝐶 )
Finalement 𝐴 ∪ (𝐵 ∩ 𝐶 ) = (𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐶 )
2. Si 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶 )
Alors (𝑥 ∈ 𝐴 et 𝑥 ∈ 𝐵 ∪ 𝐶 )
Alors (𝑥 ∈ 𝐴 et (𝑥 ∈ 𝐵 ou 𝑥 ∈ 𝐶 ))
Alors (𝑥 ∈ 𝐴 et 𝑥 ∈ 𝐵) ou (𝑥 ∈ 𝐴 et 𝑥 ∈ 𝐶 )
Alors 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐵 ou 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐶
Alors 𝑥 ∈ (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶 )
On a montré que 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶 ) ⊂ (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶 )
Si 𝑥 ∈ (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶 )
Alors 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐵 ou 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐶
Alors (𝑥 ∈ 𝐴 et 𝑥 ∈ 𝐵) ou (𝑥 ∈ 𝐴 et 𝑥 ∈ 𝐶 )
Alors (𝑥 ∈ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐴) et (𝑥 ∈ 𝐴 ou 𝑥 ∈ 𝐶 ) et (𝑥 ∈ 𝐵 ou 𝑥 ∈ 𝐴) et (𝑥 ∈ 𝐵 ou 𝑥 ∈ 𝐶 )
Alors 𝑥 ∈ 𝐴 et 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐶 et 𝑥 ∈ 𝐵 ∪ 𝐴 et 𝑥 ∈ 𝐵 ∪ 𝐶
Comme 𝑥 ∈ 𝐴 et 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐶 et 𝑥 ∈ 𝐵 ∪ 𝐴 entraine que 𝑥 ∈ 𝐴

8
Pascal Lainé

𝑥 ∈ (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶 ) ⇒ 𝑥 ∈ 𝐴 et 𝑥 ∈ 𝐵 ∪ 𝐶 ⇒ 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶 )
On a montré que (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶 ) ⊂ 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶 )
Et finalement 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶 ) = (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶 )
Allez à : Exercice 5 :

Correction exercice 6 :
1.
𝐴1 = 𝐴 ∩ 𝐵 ≠ ∅
D’après l’énoncé
𝐴2 = 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵 = 𝐴 ∖ 𝐵 ≠ ∅
Car 𝐴 ⊈ 𝐵.
𝐴3 = 𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴 = 𝐵 ∖ 𝐴 ≠ ∅
Car 𝐵 ⊈ 𝐴
𝐴4 = 𝐶𝐸 (𝐴 ∪ 𝐵) = 𝐸 ∖ (𝐴 ∪ 𝐵) ≠ ∅
Car 𝐴 ∪ 𝐵 ≠ 𝐸, en fait 𝐴 ∪ 𝐵 ⊈ 𝐸 car 𝐴 ⊂ 𝐸 et 𝐵 ⊂ 𝐸.
2.
𝐴1 ∩ 𝐴2 = (𝐴 ∩ 𝐵) ∩ (𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) = 𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵 = (𝐴 ∩ 𝐴) ∩ (𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) = 𝐴 ∩ ∅ = ∅
𝐴1 ∩ 𝐴3 = (𝐴 ∩ 𝐵) ∩ (𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴) = 𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴 = (𝐵 ∩ 𝐵) ∩ (𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐴) = 𝐵 ∩ ∅ = ∅
𝐴1 ∩ 𝐴4 = (𝐴 ∩ 𝐵) ∩ (𝐶𝐸 (𝐴 ∪ 𝐵)) = (𝐴 ∩ 𝐵) ∩ (𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) = 𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵
= (𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐴) ∩ (𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) = ∅ ∩ ∅ = ∅
𝐴2 ∩ 𝐴3 = (𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) ∩ (𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴) = 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴 = (𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐴) ∩ (𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) = ∅ ∩ ∅ = ∅
𝐴2 ∩ 𝐴4 = (𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) ∩ 𝐶𝐸 (𝐴 ∪ 𝐵) = (𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) ∩ (𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) = 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵
= (𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐴) ∩ (𝐶𝐸 𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) = ∅ ∩ 𝐶𝐸 𝐵 = ∅
𝐴3 ∩ 𝐴4 = (𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴) ∩ 𝐶𝐸 (𝐴 ∪ 𝐵) = (𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴) ∩ (𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) = 𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵
= (𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) ∩ (𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐴) = ∅ ∩ 𝐶𝐸 𝐴 = ∅
3. 𝐴1 , 𝐴2 , 𝐴3 et 𝐴4 sont deux à deux disjoints.
𝐴1 ∪ 𝐴2 ∪ 𝐴3 ∩ 𝐴4 = (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴) ∪ 𝐶𝐸 (𝐴 ∪ 𝐵)
= (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴) ∪ (𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵)
= [(𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵)] ∪ [(𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐴) ∪ (𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵)]
= [(𝐴 ∪ 𝐴) ∩ (𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐵) ∩ (𝐵 ∪ 𝐴) ∩ (𝐵 ∪ 𝐶𝐸 𝐵)]
∪ [(𝐵 ∪ 𝐶𝐸 𝐴) ∩ (𝐵 ∪ 𝐶𝐸 𝐵) ∩ (𝐶𝐸 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐴) ∩ (𝐶𝐸 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐵)]
= [𝐴 ∩ (𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐵) ∩ 𝐸] ∪ [(𝐵 ∪ 𝐶𝐸 𝐴) ∩ 𝐸 ∩ 𝐶𝐸 𝐴 ∩ (𝐶𝐸 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐵)]
= [𝐴 ∩ {(𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐵)}] ∪ [𝐶𝐸 𝐴 ∩ {(𝐵 ∪ 𝐶𝐸 𝐴) ∩ (𝐶𝐸 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐵)}]
= [𝐴 ∩ {𝐴 ∪ (𝐶𝐸 𝐵 ∩ 𝐵)}] ∪ [𝐶𝐸 𝐴 ∩ {𝐶𝐸 𝐴 ∪ (𝐵 ∩ 𝐶𝐸 𝐵}]
= [𝐴 ∩ {𝐴 ∪ ∅}] ∪ [𝐶𝐸 𝐴 ∩ {𝐶𝐸 𝐴 ∪ ∅}] = [𝐴 ∩ 𝐴] ∪ [𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐴] = 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐴 = 𝐸
Remarque :
(𝐴1 , 𝐴2 , 𝐴3 , 𝐴4 ) est une partition de 𝐸.

𝐴 𝐵

𝐴2 𝐴1 𝐴3

𝐸
𝐴4

Sur un schéma c’est une évidence (𝐸 est le carré sur le schéma).

9
Pascal Lainé

Allez à : Exercice 6 :

Correction exercice 7 :
1.
𝐶ℝ 𝐴1 =]0, +∞[ ; 𝐶ℝ 𝐴2 = [0, +∞[ ; 𝐶ℝ 𝐴3 =] − ∞, 0] ; 𝐶ℝ 𝐴4 =] − ∞, 0[;
𝐶ℝ 𝐴5 =] − ∞, 1] ∪ [2, +∞[; 𝐶ℝ 𝐴6 =] − ∞, 1[∪ [2, +∞[
2.
𝐶ℝ 𝐴 = [1,2]; 𝐶ℝ 𝐵 ∩ 𝐶ℝ 𝐶 = [1, +∞[∩]2, +∞[= [1,2]
Remarque :
𝐶ℝ 𝐵 ∩ 𝐶ℝ 𝐶 = 𝐶ℝ (𝐵 ∪ 𝐶 ) = 𝐶ℝ 𝐴
Allez à : Exercice 7 :

Correction exercice 8 :
a) Soit 𝑥 ∈ 𝐵 = ∁𝐵𝐸 , 𝑥 ∉ 𝐵, comme 𝐴 ⊂ 𝐵, 𝑥 ∉ 𝐴, autrement dit 𝑥 ∈ 𝐴 = ∁𝐸𝐴 ce qui montre que si
𝑥 ∈ 𝐵 alors 𝑥 ∈ 𝐴.
b) Si 𝑥 ∈ 𝐴 alors 𝑥 ∉ 𝐵 (car 𝐴 ∩ 𝐵 = ∅) donc 𝑥 ∈ 𝐵 = ∁𝐵𝐸 .
Si 𝑥 ∉ 𝐴 alors 𝑥 ∈ 𝐴 = ∁𝐸𝐴
c) 𝐶𝐸 (𝐶𝐸 𝐴) = 𝐴, 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐴 = ∅, 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐴 = 𝐸, 𝐶𝐸 ∅ = 𝐸 et 𝐶𝐸 𝐸 = ∅
Allez à : Exercice 8 :

Correction exercice 9 :
1. (𝐴 ∖ 𝐵) ∖ 𝐶 = (𝐴 ∩ 𝐵) ∖ 𝐶 = (𝐴 ∩ 𝐵) ∩ 𝐶 = 𝐴 ∩ (𝐵 ∩ 𝐶) = 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶) = 𝐴 ∖ (𝐵 ∪ 𝐶)
2. (𝐴 ∖ 𝐵) ∩ (𝐶 ∖ 𝐷 ) = (𝐴 ∩ 𝐵) ∩ (𝐶 ∩ 𝐷) = (𝐴 ∩ 𝐶 ) ∩ (𝐵 ∩ 𝐷) = (𝐴 ∩ 𝐶 ) ∩ (𝐵 ∪ 𝐷) = (𝐴 ∩ 𝐶 ) ∖
(𝐵 ∪ 𝐷)
Allez à : Exercice 9 :

Correction exercice 10 :
1.
(𝐴 ∩ 𝐵) ∩ (𝐴 ∩ 𝐶) = (𝐴 ∩ 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐶) = (𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐴) ∪ (𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶) = ∅ ∪ (𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶)
=𝐴∩𝐵∩𝐶
Pour la seconde il suffit d’intervertir 𝐵 et 𝐶.
2.
(𝐴 ∩ 𝐵)Δ(𝐴 ∩ 𝐶 ) = ((𝐴 ∩ 𝐵) ∖ (𝐴 ∩ 𝐶 )) ∪ ((𝐴 ∩ 𝐶 ) ∖ (𝐴 ∩ 𝐵))
= ((𝐴 ∩ 𝐵) ∩ (𝐴 ∩ 𝐶)) ∪ ((𝐴 ∩ 𝐶 ) ∩ (𝐴 ∩ 𝐵)) = (𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶 ∩ 𝐵)
= 𝐴 ∩ ((𝐵 ∩ 𝐶) ∪ (𝐶 ∩ 𝐵)) = 𝐴 ∩ ((𝐵 ∖ 𝐶 ) ∪ (𝐶 ∖ 𝐵)) = 𝐴 ∩ (𝐵Δ𝐶 )
Allez à : Exercice 10 :

Correction exercice 11 :
1.
(𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐶) = (𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∩ 𝐶) = (𝐴 ∩ (𝐴 ∩ 𝐶)) ∪ (𝐵 ∩ (𝐴 ∩ 𝐶))
= (𝐴 ∩ 𝐴 ∩ 𝐶) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴 ∩ 𝐶) = ∅ ∪ (𝐵 ∩ 𝐴 ∩ 𝐶) = 𝐵 ∩ 𝐴 ∩ 𝐶 = 𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶
Pour la seconde égalité il suffit d’intervertir les rôles de 𝐵 et 𝐶.
2.
(𝐴 ∪ 𝐵)Δ(𝐴 ∪ 𝐶 ) = (𝐴 ∪ 𝐵) ∖ (𝐴 ∪ 𝐶 ) ∪ (𝐴 ∪ 𝐶 ) ∖ (𝐴 ∪ 𝐵) = (𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶 ∩ 𝐵)
= 𝐴 ∩ ((𝐵 ∩ 𝐶) ∪ (𝐶 ∩ 𝐵)) = 𝐴 ∩ (𝐵 ∖ 𝐶 ∪ 𝐶 ∖ 𝐵) = 𝐴 ∩ (𝐵Δ𝐶 )

10
Pascal Lainé

Allez à : Exercice 11 :

Correction exercice 12 :
1. La contraposée de cette implication est :
(𝐴 ⊂ 𝐶 et 𝐵 ⊂ 𝐶 ) ⇒ 𝐴 ∪ 𝐵 ⊂ 𝐶
Cette implication est vraie.
2. Prenons 𝑥 ∈ 𝐵.
Alors 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐵, alors 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐶 d’après l’hypothèse.
Si 𝑥 ∈ 𝐶 c’est fini. Si 𝑥 ∈ 𝐴 ∖ 𝐶 alors 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐵 (puisque l’on a pris 𝑥 ∈ 𝐵), d’après l’hypothèse
𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐶 ce qui entraine que 𝑥 ∈ 𝐶.
On a bien montré que 𝐵 ⊂ 𝐶.
Allez à : Exercice 12 :

Correction exercice 13 :
Il s’agit de résultats du cours, on peut les utiliser sans démonstration mais c’est l’objet de cet exercice.
1. Soit 𝑥 ∈ 𝐶𝐸 (𝐴 ∩ 𝐵), 𝑥 ∉ 𝐴 ∩ 𝐵 et donc 𝑥 ∉ 𝐴 ou 𝑥 ∉ 𝐵, ce qui signifie que 𝑥 ∈ 𝐶𝐸 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐵
Cela montre que 𝐶𝐸 (𝐴 ∩ 𝐵) ⊂ 𝐶𝐸 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐵.
Soit 𝑥 ∈ 𝐶𝐸 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐵, 𝑥 ∉ 𝐴 ou 𝑥 ∉ 𝐵 donc 𝑥 ∉ 𝐴 ∩ 𝐵 ce qui entraine que 𝑥 ∈ 𝐶𝐸 (𝐴 ∩ 𝐵).
Cela montre que 𝐶𝐸 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐵 ⊂ 𝐶𝐸 (𝐴 ∩ 𝐵).
Et finalement
𝐶𝐸 (𝐴 ∩ 𝐵) = 𝐶𝐸 𝐴 ∪ 𝐶𝐸 𝐵
Remarque :
On aurait raisonner par équivalence.
2. Soit 𝑥 ∈ 𝐶𝐸 (𝐴 ∪ 𝐵), 𝑥 ∉ 𝐴 ∪ 𝐵 et donc 𝑥 ∉ 𝐴 et 𝑥 ∉ 𝐵, ce qui signifie que 𝑥 ∈ 𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵
Cela montre que 𝐶𝐸 (𝐴 ∪ 𝐵) ⊂ 𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵.
Soit 𝑥 ∈ 𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵, 𝑥 ∉ 𝐴 et 𝑥 ∉ 𝐵 donc 𝑥 ∉ 𝐴 ∪ 𝐵 ce qui entraine que 𝑥 ∈ 𝐶𝐸 (𝐴 ∪ 𝐵).
Cela montre que 𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵 ⊂ 𝐶𝐸 (𝐴 ∪ 𝐵).
Et finalement
𝐶𝐸 (𝐴 ∪ 𝐵) = 𝐶𝐸 𝐴 ∩ 𝐶𝐸 𝐵
Remarque :
On aurait pu raisonner par équivalence.
Allez à : Exercice 13 :

Correction exercice 14 :
Il s’agit de résultats du cours, on peut les utiliser sans démonstration mais c’est l’objet de cet exercice.
1. Supposons que 𝐹 ⊂ 𝐺.
Si 𝑥 ∈ 𝐹 ∪ 𝐺 alors 𝑥 ∈ 𝐹 ⊂ 𝐺 ou 𝑥 ∈ 𝐺 alors 𝑥 ∈ 𝐺. Donc 𝐹 ∪ 𝐺 ⊂ 𝐺.
Si 𝑥 ∈ 𝐺 alors 𝑥 ∈ 𝐹 ∪ 𝐺, par conséquent 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐺.
On a montré que 𝐹 ⊂ 𝐺 ⇒ 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐺
Supposons que 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐺.
Soit 𝑥 ∈ 𝐹, 𝑥 ∈ 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐺 donc 𝑥 ∈ 𝐺.
On a montré que 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐺 ⇒ 𝐹 ⊂ 𝐺.
Finalement 𝐹 ⊂ 𝐺 ⇔ 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐺.
2. Supposons que 𝐹 ⊂ 𝐺.
Si 𝑥 ∈ 𝐹 ∩ 𝐶𝐸 𝐺, 𝑥 ∈ 𝐹 et 𝑥 ∉ 𝐺 ⊃ 𝐹 donc 𝑥 ∈ 𝐹 et 𝑥 ∉ 𝐹 ce qui est impossible par conséquent
𝐹 ∩ 𝐶𝐸 𝐺 = ∅.
On a montré que 𝐹 ⊂ 𝐺 ⇒ 𝐹 ∩ 𝐶𝐸 𝐺 = ∅
Supposons que 𝐹 ∩ 𝐶𝐸 𝐺 = ∅.

11
Pascal Lainé

Soit 𝑥 ∈ 𝐹, supposons que 𝑥 ∉ 𝐺 ⇔ 𝑥 ∈ 𝐶𝐸 𝐺 ce qui signifie que 𝑥 ∈ 𝐹 ∩ 𝐶𝐸 𝐺 = ∅, c’est impossible


donc l’hypothèse 𝑥 ∉ 𝐺 est fausse, par conséquent 𝑥 ∈ 𝐺 et 𝐹 ⊂ 𝐺.
On a montré que 𝐹 ∩ 𝐶𝐸 𝐺 = ∅ ⇒ 𝐹 ⊂ 𝐺.
Finalement 𝐹 ⊂ 𝐺 ⇔ 𝐹 ∩ 𝐶𝐸 𝐺 = ∅.
Allez à : Exercice 14 :

Correction exercice 15 :
1.
(𝐴 ∪ 𝐵) ∖ (𝐴 ∩ 𝐵) = (𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∩ 𝐵) = (𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐵)
= (𝐴 ∩ 𝐴) ∪ (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴) ∪ (𝐵 ∩ 𝐵) = ∅ ∪ (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴) ∪ ∅
= (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴) = (𝐴 ∖ 𝐵) ∪ (𝐵 ∖ 𝐴)
2.
𝐴Δ𝐴 = (𝐴 ∪ 𝐴) ∖ (𝐴 ∩ 𝐴) = 𝐴 ∖ 𝐴 = ∅
𝐴Δ∅ = (𝐴 ∪ ∅) ∖ (𝐴 ∩ ∅) = 𝐴 ∖ ∅ = 𝐴
𝐴Δ𝐸 = (𝐴 ∪ 𝐸) ∖ (𝐴 ∩ 𝐸) = 𝐸 ∖ 𝐴 = 𝐴
3.
a)
(𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴) = 𝐴 ∩ 𝐵 ∩ (𝐵 ∩ 𝐴) = (𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐵 ∪ 𝐴)
= (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐴) ∪ (𝐵 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴) = (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ ∅ ∪ ∅ ∪ (𝐵 ∩ 𝐴)
= (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴)
b)
(𝐴Δ𝐵)Δ𝐶 = ((𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴)) Δ𝐶 = (((𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴)) ∩ 𝐶) ∪ (𝐶 ∩ (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴))

= (𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴 ∩ 𝐶) ∪ (𝐶 ∩ ((𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴)))

= (𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴 ∩ 𝐶) ∪ (𝐶 ∩ 𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐶 ∩ 𝐵 ∩ 𝐴)
c)
(𝐴Δ𝐵)ΔC = (𝐶 ∩ 𝐴Δ𝐵) ∪ ((𝐴Δ𝐵) ∩ 𝐶) = ((𝐴Δ𝐵) ∩ 𝐶) ∪ (𝐶 ∩ 𝐴Δ𝐵) = 𝐶Δ(𝐴Δ𝐵)
or 𝐴Δ𝐵 = (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴) = (𝐵 ∩ 𝐴) ∪ (𝐴 ∩ 𝐵) = 𝐵Δ𝐴 donc (𝐴Δ𝐵)ΔC = 𝐶Δ(𝐴Δ𝐵) = 𝐶Δ(𝐵Δ𝐴)
d)
(𝐶𝛥𝐵)𝛥𝐴 = (𝐶 ∩ 𝐵 ∩ 𝐴) ∪ (𝐵 ∩ 𝐶 ∩ 𝐴) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶 ) = 𝐴Δ(𝐵Δ𝐶), en changeant 𝐴 et
𝐶.
e)
(𝐴Δ𝐵)Δ𝐶 = 𝐶Δ(𝐵Δ𝐴) d’après d) or 𝐶Δ(𝐵Δ𝐴) = 𝐴Δ(𝐵Δ𝐶) d’après c).
Donc (𝐴Δ𝐵)Δ𝐶 = 𝐴Δ(𝐵Δ𝐶).
Allez à : Exercice 15 :

Correction exercice 16 :
1. 𝐼 = [0,1] et 𝐽 = [−1,1].
2. 𝐼 = [−1,1] et 𝐽 = [0,1].
3. 𝐼 = [−1,1] et 𝐽 = [−1,1].
4. 𝐼 = [0,1] et 𝐽 = [0,1].
Allez à : Exercice 16 :

Correction exercice 17 :
𝑓: ℝ → ℝ
𝑥 ↦ 𝑥2
12
Pascal Lainé

𝑓 (−1) = 𝑓(1) donc 𝑓 n’est pas injective.


−4 n’a pas d’antécédent, car 𝑓 (𝑥 ) = −4 ⇔ 𝑥 2 = −4 n’a pas de solution dans ℝ. 𝑓 n’est pas surjective.
Une fonction est bijective si et seulement si elle est injective et surjective donc cette fonction n’est pas
bijective.
𝑓: ℝ+ → ℝ+
𝑥 ↦ 𝑥2
𝑓(𝑥1 ) = 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑥12 = 𝑥22 ⇒ √𝑥12 = √𝑥22 ⇒ |𝑥1 | = |𝑥2 | ⇒ 𝑥1 = 𝑥2
Car 𝑥1 ≥ 0 et 𝑥2 ≥ 0. 𝑓 est injective.
Pour tout 𝑦 ∈ ℝ∗ , (celui de l’ensemble d’arrivée), il existe 𝑥 = √𝑦 ∈ ℝ∗, (celui de l’ensemble de départ)
2
tel que : 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ), en effet 𝑓 (𝑥 ) = (√𝑦) = 𝑦 donc 𝑓 est surjective.
𝑓 est bijective.
𝑓: [0,1] → [0,2]
𝑥 ↦ 𝑥2
𝑓(𝑥1 ) = 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑥12 = 𝑥22 ⇒ √𝑥12 = √𝑥22 ⇒ |𝑥1 | = |𝑥2 | ⇒ 𝑥1 = 𝑥2
Car 𝑥1 ≥ 0 et 𝑥2 ≥ 0. 𝑓 est injective.
2 n’a pas d’antécédent, car 𝑓(𝑥 ) = 2 ⇔ 𝑥 2 = 2 n’a pas de solution dans [0,1]. 𝑓 n’est pas surjective.
𝑔: ℝ → ℝ
𝑥 ↦ 𝑥 + 𝑥3
𝑔 est une fonction dérivable, 𝑔′ (𝑥 ) = 1 + 3𝑥 2 > 0 donc 𝑔 est strictement croissante sur ℝ.
La contraposée de 𝑔(𝑥1 ) = 𝑔(𝑥2 ) ⇒ 𝑥1 = 𝑥2 est 𝑥1 ≠ 𝑥2 ⇒ 𝑔(𝑥1 ) ≠ 𝑔(𝑥2 )
Supposons que 𝑥1 ≠ 𝑥2 , alors 𝑥1 < 𝑥2 (ou 𝑥2 < 𝑥1 , ce que revient au même), on en déduit que 𝑔(𝑥1 ) <
𝑔(𝑥2 ) car 𝑔 est strictement croissante, par conséquent 𝑔(𝑥1 ) ≠ 𝑔(𝑥2 ), 𝑔 est injective.
lim 𝑔(𝑥) = −∞ et lim 𝑔(𝑥) = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
𝑔 est une bijection strictement croissante de ℝ sur ℝ, par conséquent pour tout 𝑦 ∈ ℝ, il existe un
unique 𝑥 ∈ ℝ tel que 𝑦 = 𝑔(𝑥), 𝑔 est surjective. Mais l’unicité du « 𝑥 » fait que 𝑔 est bijective donc il
était inutile de montrer l’injectivité de 𝑔.
ℎ: ℝ → ℝ
𝑥 ↦ 𝑥2 + 𝑥3
On va étudier (sommairement) cette fonction et dresser son tableau de variation.
ℎ est une fonction dérivable sur ℝ. ℎ′ (𝑥 ) = 2𝑥 + 3𝑥 2 = 𝑥(2 + 3𝑥)
lim ℎ(𝑥) = −∞ et lim ℎ(𝑥) = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
Le « 𝑥 3 » l’emporte sur le « 𝑥 2 ».
2 2 2 2 3 4 8 4
ℎ(0) = 0 et ℎ (− ) = (− ) + (− ) = − =
3 3 3 9 27 27
2
𝑥 −∞ −3 0 +∞

ℎ (𝑥) + 0 − 0 +
4
ℎ(𝑥) +∞
27
−∞ 0
Les seules bijections de 𝐸 ⊂ ℝ sur 𝐹 ⊂ ℝ sont les fonctions strictement monotones dont l’image de 𝐸
est 𝐹.
ℎ n’est pas une bijection.
Comme ℎ(−1) = 0 = ℎ(0), ℎ n’est pas injective.
Pour tout 𝑦 ∈ ℝ il existe 𝑥 ∈ ℝ tel que 𝑦 = ℎ (𝑥 ), et bien il n’y a pas unicité sinon ℎ serait bijective.
4 4
Pour tout 𝑦 ∈ [0, 27 [ il existe trois valeurs 𝑥 tel que 𝑦 = ℎ(𝑥), pour 𝑦 = 27, il y en a deux pour les
autres 𝑦 n’a qu’un antécédent.

13
Pascal Lainé

𝑘: ℝ → ℝ
𝑥 ↦ 𝑥 + 𝑥4
On va étudier cette fonction, 𝑘 est dérivable et 𝑘 ′(𝑥 ) = 1 + 4𝑥 3
1
1 1 3 1
𝑘 ′ (𝑥 ) = 0 ⇔ 1 + 4𝑥 3 = 0 ⇔ 𝑥 3 = − ⇔ 𝑥 = (− 2 ) = − 2
4 2
23
3
1 1 1 1 1 1 3 3
𝑘 (− 2) = (− 2 ) (1 + (− 2) ) = (− 2 ) (1 − ) = (− 2 ) × = − 8
4 4
23 23 23 23 23 23
lim ℎ(𝑥) = +∞ et lim ℎ(𝑥) = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
Le « 𝑥 4 » l’emporte sur le « 𝑥 ».
3
𝑥 −∞ − 8 +∞
23
𝑘 ′(𝑥) − 0 +
𝑘(𝑥) +∞ +∞
3
− 8
23
3
Pour tout 𝑦 > − 8 , 𝑦 admet deux antécédents, 𝑘 est ni surjective ni injective.
23
Allez à : Exercice 17 :

Correction exercice 18 :
1.
Si 𝑥1 < 𝑥2 alors 𝑓 (𝑥1 ) < 𝑓 (𝑥2 ) donc 𝑓 (𝑥1 ) ≠ 𝑓 (𝑥2 )
Si 𝑥1 > 𝑥2 alors 𝑓 (𝑥1 ) > 𝑓 (𝑥2 ) donc 𝑓 (𝑥1 ) ≠ 𝑓 (𝑥2 )
Donc 𝑓 est injective.
2. 𝐾 = 𝑓 (𝐼 )
Allez à : Exercice 18 :

Correction exercice 19 :
1.
𝑓 (1,2) = 1 × 2 = 2 × 1 = 𝑓 (2,1)
Donc 𝑓 n’est pas injective.
2. 𝑓 (1, 𝑝) = 1 × 𝑝 = 𝑝
Donc pour tout 𝑝 ∈ ℕ, il existe (𝑛, 𝑚) = (1, 𝑝) tel que 𝑝 = 𝑓 (𝑛, 𝑚)
𝑓 est surjective.
3.
𝑛1 = 𝑛2
𝑔(𝑛1 ) = 𝑔(𝑛2 ) ⇒ (𝑛1 , (𝑛1 + 1)2 ) = (𝑛2 , (𝑛2 + 1)2 ) ⇒ {( ⇒ 𝑛1 = 𝑛2
𝑛1 + 1)2 = (𝑛2 + 1)2
Donc 𝑔 est injective.
4. On va montrer que (1,1) n’admet pas d’antécédent. Supposons que
(1,1) = (𝑛, (𝑛 + 1)2 )
Alors
1=𝑛
{
1 = (𝑛 + 1)2
Ce qui équivaut à
1=𝑛
{
1 = 22
Ce qui est impossible donc (1,1) n’admet pas d’antécédent, 𝑔 n’est pas surjective.
Allez à : Exercice 19 :

14
Pascal Lainé

Correction exercice 20 :
𝑓 (𝑛1 ) = 𝑓 (𝑛2 ) ⇒ 2𝑛1 = 2𝑛2 ⇒ 𝑛1 = 𝑛2
𝑓 est injective.
1 n’a pas d’antécédent car il n’existe pas d’entier naturel 𝑛 tel que 1 = 2𝑛, 𝑓 n’est pas surjective.
0 1
𝑔(0) = 𝐸 (2) = 𝐸 (0) = 0 et 𝑔(1) = 𝐸 (2) = 0, donc 𝑔(0) = 𝑔(1) ce qui entraine que 𝑔 n’est pas
injective.
Pour tout 𝑦 = 𝑛 ∈ ℕ (dans l’ensemble d’arrivé) il existe 𝑥 = 2𝑛 ∈ ℕ (dans l’ensemble de départ) tel
que :
𝑥 2𝑛
𝑔 (𝑥 ) = 𝐸 ( ) = 𝐸 ( ) = 𝐸 ( 𝑛 ) = 𝑛 = 𝑦
2 2
𝑔 est surjective.
Si 𝑛 est pair, il existe 𝑝 ∈ ℕ tel que 𝑛 = 2𝑝
2𝑝
𝑓 ∘ 𝑔(𝑛) = 𝑓(𝑔(𝑛)) = 𝑓(𝑔(2𝑝)) = 𝑓 (𝐸 ( )) = 𝑓(𝐸 (𝑝)) = 𝑓 (𝑝) = 2𝑝 = 𝑛
2
Si 𝑛 est impaire, il existe 𝑝 ∈ ℕ tel que 𝑛 = 2𝑝 + 1
2𝑝 + 1 1
𝑓 ∘ 𝑔(𝑛) = 𝑓(𝑔(𝑛)) = 𝑓(𝑔(2𝑝 + 1)) = 𝑓 (𝐸 ( )) = 𝑓 (𝐸 (𝑝 + )) = 𝑓 (𝑝) = 2𝑝 = 𝑛 − 1
2 2
𝑛 si 𝑛 est pair
𝑓 ∘ 𝑔 (𝑛 ) = {
𝑛 − 1 si 𝑛 est impair
Que 𝑛 soit paire ou impaire
2𝑛
𝑔 ∘ 𝑓 (𝑛) = 𝑔(𝑓 (𝑛)) = 𝑔(2𝑛) = 𝐸 ( ) = 𝐸 (𝑛) = 𝑛
2
𝑔 ∘ 𝑓 = 𝑖𝑑
Remarque :
Comme on le voit sur cet exemple, il ne suffit pas que 𝑔 ∘ 𝑓 = 𝑖𝑑 pour que 𝑔 soit la bijection réciproque
de 𝑓. La définition de la bijection réciproque d’une fonction 𝑓1 : 𝐸 → 𝐸 est :
« S’il existe une fonction 𝑓2 : 𝐸 → 𝐸 telle que 𝑓1 ∘ 𝑓2 = 𝑓2 ∘ 𝑓1 = 𝑖𝑑𝐸 alors 𝑓2 = 𝑓1−1 » on a alors : 𝑓1 et
𝑓2 sont deux fonctions bijectives.
Allez à : Exercice 20 :

Correction exercice 21 :
𝑓 (𝐸) ⊂ 𝐸 donc 𝑓(𝑓(𝐸)) ⊂ 𝑓 (𝐸) ⊂ 𝐸, or 𝑓(𝑓 (𝐸)) = 𝐸 donc 𝐸 ⊂ 𝑓 (𝐸) ⊂ 𝐸, par conséquent
𝐸 = 𝑓(𝐸) ce qui signifie que 𝑓 est surjective.
Allez à : Exercice 21 :

Correction exercice 22 :
2
1. Supposons que 𝑔 existe, 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑ℕ ⇔ ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑓(𝑔(𝑛)) = 𝑛 ⇔ ∀𝑛 ∈ ℕ, (𝑔(𝑛)) = 𝑛
2
Si 𝑛 n’est pas un carré cela ne marche pas, par exemple si 𝑛 = 2, (𝑔(2)) = 2 donc 𝑔(2) = ±√2 ∉ ℕ
Il n’existe pas de fonction 𝑔: ℕ → ℕ telle que :𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑ℕ.
2. Supposons que ℎ existe, ℎ ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑ℕ ⇔ ∀𝑛 ∈ ℕ, ℎ(𝑓 (𝑛)) = 𝑛 ⇔ ∀𝑛 ∈ ℕ, ℎ(𝑛2 ) = 𝑛
Les valeurs ℎ(𝑝) prennent les valeurs qu’elles veulent sauf lorsque 𝑝 est un carré auquel cas
ℎ(𝑝) = √𝑝, donnons une fonction ℎ qui répond à la question :
Si 𝑝 ≠ 𝑛2 alors ℎ(𝑝) = 0 et si 𝑝 = 𝑛2 alors ℎ(𝑝) = √𝑝 = 𝑛.
Allez à : Exercice 22 :

Correction exercice 23 :

15
Pascal Lainé

1. Si 𝑔 existe alors pour tout 𝑛 ∈ ℤ, 𝑓(𝑔(𝑛)) = 𝑛 ⇔ 2𝑔(𝑛) = 𝑛, si 𝑛 est impair 𝑔(𝑛) ∉ ℤ donc il
n’existe pas de fonction 𝑔: ℤ → ℤ telle que 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑ℤ .

2. Si ℎ existe alors pour tout 𝑛 ∈ ℤ, ℎ(𝑓 (𝑛)) = 𝑛 ⇔ ℎ(2𝑛) = 𝑛


Soit ℎ la fonction définie, pour tout 𝑝 ∈ ℤ, par ℎ(2𝑝) = 𝑝 et ℎ(2𝑝 + 1) = 0 convient.
Allez à : Exercice 23 :

Correction exercice 24 :
On pose 𝐸 = {𝑒1 , 𝑒2 , … , 𝑒𝑛 } et 𝐹 = {𝑓1 , 𝑓2 , … , 𝑓𝑛 }, et bien sur tous les 𝑒𝑗 sont distincts ainsi que tous les
𝑓𝑖 .
On rappelle que le fait que 𝑓 soit une application entraine que {𝑓 (𝑒1 ), 𝑓 (𝑒2 ), … , 𝑓(𝑒𝑛 )} ⊂ {𝑓1 , 𝑓2 , … , 𝑓𝑛 }
On suppose que 𝑓 est injective, on va montrer que 𝑓 est surjective.
On va montrer la contraposée, c’est-à-dire que l’on va montrer que si 𝑓 n’est pas surjective alors 𝑓 n’est
pas injective.
Soit 𝑓𝑖 ∈ 𝐹 et on suppose qu’il n’existe pas de 𝑒𝑗 ∈ 𝐸 tel que 𝑓𝑖 = 𝑓(𝑒𝑗 ) (𝑓 n’est pas surjective)
Donc {𝑓 (𝑒1 ), 𝑓 (𝑒2 ), … , 𝑓 (𝑒𝑛 )} ⊂ {𝑓1 , … , 𝑓𝑖−1 , 𝑓𝑖+1 , … , 𝑓𝑛 }, il y a 𝑛 éléments dans le premier ensemble et
𝑛 − 1 dans le second, donc il existe 𝑗1 et 𝑗2 , avec 𝑗1 ≠ 𝑗2 dans {1,2, … , 𝑛} tels que 𝑓(𝑒𝑗1 ) = 𝑓(𝑒𝑗2 ), or
𝑒𝑗1 ≠ 𝑒𝑗2 donc 𝑓 n’est pas injective.
On suppose que 𝑓 est surjective et on va montrer que 𝑓 est injective.
On va montrer la contraposée, c’est-à-dire que l’on va montrer que si 𝑓 n’est pas injective alors 𝑓 n’est
pas surjective.
Si 𝑓 (𝑒𝑖 ) = 𝑓(𝑒𝑗 ) = 𝑢 avec 𝑒𝑖 ≠ 𝑒𝑗 alors
{𝑓(𝑒1 ), … , 𝑓 (𝑒𝑖−1 ), 𝑢, 𝑓(𝑒𝑖+1 ), … , 𝑓(𝑒𝑗−1 ), 𝑢, 𝑓(𝑒𝑗+1 ) … , 𝑓 (𝑒𝑛 )} ⊂ {𝑓1 , 𝑓2 , … , 𝑓𝑛 }, le premier ensemble a
𝑛 − 1 éléments et le second 𝑛 donc il existe un 𝑓𝑗 qui n’a pas d’antécédent, cela montre que 𝑓 n’est pas
surjective.
On a montré que (𝑖 ) ⇔ (𝑖𝑖), par définition (𝑖𝑖𝑖 ) ⇒ (𝑖) et (𝑖𝑖𝑖 ) ⇒ (𝑖𝑖). Si on a (𝑖) alors on a (𝑖𝑖) et
(𝑖 ) 𝑒𝑡 (𝑖𝑖) entraine (𝑖𝑖𝑖) de même si on a (𝑖𝑖) alors on a (𝑖) et (𝑖 ) 𝑒𝑡 (𝑖𝑖) entraine (𝑖𝑖𝑖). Ce qui achève de
montrer les trois équivalences.
Allez à : Exercice 24 :

Correction exercice 25 :
1. 𝑢 et 𝑣 sont surjectives donc 𝑢(ℕ) = ℤ et 𝑣 (ℤ) = ℕ par conséquent
𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(ℕ) = 𝑢 (𝑣(𝑢(ℕ))) = 𝑢(𝑣(ℤ)) = 𝑢(ℕ) = ℤ
Cela montre que 𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢 est surjective.
𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥1 ) = 𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥2 ) ⇔ 𝑢 (𝑣(𝑢(𝑥1 ))) = 𝑢 (𝑣(𝑢(𝑥2 ))) ⇔ 𝑣(𝑢(𝑥1 )) = 𝑣(𝑢(𝑥2 ))
Car 𝑢 est injective
𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥1 ) = 𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥2 ) ⇔ 𝑣(𝑢(𝑥1 )) = 𝑣(𝑢(𝑥2 )) ⇔ 𝑢(𝑥1 ) = 𝑢(𝑥2 )
Car 𝑣 est injective
𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥1 ) = 𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥2 ) ⇔ 𝑢(𝑥1 ) = 𝑢(𝑥2 ) ⇔ 𝑥1 = 𝑥2
Car 𝑢 est injective
Finalement 𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢 est injective et donc bijective (puisqu’elle est surjective).
2. 7 n’admet pas d’antécédent donc 𝑓 n’est pas surjective.
′ ′ ′
𝑓 (𝑎, 𝑏, 𝑐 ) = 𝑓 (𝑎′ , 𝑏′ , 𝑐 ′) ⇔ 2𝑎 3𝑏 5𝑐 = 2𝑎 3𝑏 5𝑐
L’unicité de la décomposition des entiers en produit de facteur premier entraine que 𝑎 = 𝑎′ ,
𝑏 = 𝑏′ et 𝑐 = 𝑐 ′, autrement dit 𝑓 est injective.
Donc 𝑓 est injective et pas surjective.

16
Pascal Lainé

3. 𝜑(𝑛) = 0 𝑒𝑡 𝜑(2𝑛) = 0
Donc 𝜑 n’est pas injective.
𝜑(ℤ) = {0,1, … , 𝑛 − 1} ⊊ ℕ
Donc 𝜑 n’est pas surjective.
4. Pour tout (𝑥, 𝑦) ∈ ℤ on cherche s’il existe un unique couple (𝑢, 𝑣 ) ∈ ℤ tel que
Premier cas 𝑎 ≠ 0
𝑥 = 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 + 1
(𝑥, 𝑦) = 𝑓 (𝑎, 𝑏) ⇔ (𝑥, 𝑦) = (𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 + 1, 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 − 1) ⇔ {
𝑦 = 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 − 1
𝐿 𝑥 − 1 = 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 𝐿1 𝑥 − 1 = 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣
⇔ 1{ ⇔ {
𝐿2 𝑦 + 1 = 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 𝑐𝐿1 − 𝑎𝐿2 𝑐(𝑥 − 1) − 𝑎(𝑦 + 1) = 𝑐𝑏𝑣 − 𝑎𝑑𝑣
𝑥 − 1 = 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 𝑥 − 1 = 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣
⇔{ ( ⇔{ (
𝑐 𝑥 − 1) − 𝑎(𝑦 + 1) = (𝑐𝑏 − 𝑎𝑑)𝑣 𝑐 𝑥 − 1) − 𝑎(𝑦 + 1) = −𝑣
𝑥 − 1 = 𝑎𝑢 + 𝑏(−𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1))
⇔{
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)
𝑎𝑢 = −𝑏(−𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)) + (𝑥 − 1)
⇔{
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)
𝑎𝑢 = 𝑏𝑐 (𝑥 − 1) − 𝑎𝑏(𝑦 + 1) + (𝑥 − 1)
⇔{
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)
𝑎𝑢 = (𝑏𝑐 + 1)(𝑥 − 1) − 𝑎𝑏(𝑦 + 1) 𝑎𝑢 = 𝑎𝑑 (𝑥 − 1) − 𝑎𝑏(𝑦 + 1)
⇔{ ⇔{
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1) 𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)
𝑢 = 𝑑 (𝑥 − 1) − 𝑏(𝑦 + 1)
⇔{
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)
1
Si 𝑎 = 0, alors 𝑏𝑐 = −1, en particulier 𝑏 ≠ 0 et 𝑏 = −𝑐
𝑥 = 𝑏𝑣 + 1
(𝑥, 𝑦) = 𝑓 (0, 𝑏) ⇔ (𝑥, 𝑦) = (𝑏𝑣 + 1, 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 − 1) ⇔ {
𝑦 = 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 − 1
𝑥−1
𝑣 = 𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) 𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1)
⇔{ 𝑏 ⇔{ ⇔{
( )
𝑦 = 𝑐𝑢 − 𝑑𝑐 𝑥 − 1 − 1 𝑦 = 𝑐𝑢 − 𝑑𝑐(𝑥 − 1) − 1
𝑦 = 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 − 1
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1)
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1)
⇔{ ⇔{ 1+𝑦
𝑐𝑢 = 𝑑𝑐 (𝑥 − 1) + 1 + 𝑦 𝑢 = 𝑑 (𝑥 − 1) +
𝑐
𝑣 = −𝑐 (𝑥 − 1)
⇔{
𝑢 = 𝑑(𝑥 − 1) − 𝑏(1 + 𝑦)
Ce sont les mêmes formules que dans le cas où 𝑎 ≠ 0
Donc pour tout (𝑥, 𝑦) ∈ ℤ2 il existe un unique couple
(𝑢, 𝑣 ) = (𝑑(𝑥 − 1) − 𝑏(𝑦 + 1), −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)) ∈ ℤ2
tel que (𝑥, 𝑦) = 𝑓(𝑢, 𝑣), 𝑓 est bijective et
𝑓 −1 (𝑥, 𝑦) = (𝑑(𝑥 − 1) − 𝑏(𝑦 + 1), −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1))
Allez à : Exercice 25 :

Correction exercice 26 :
1.
1 1
𝑞1 ≥ 2 ⇒ 0 <
≤ (1)
𝑞1 2
1 1 1 1
𝑞2 ≥ 2 ⇒ 0 < ≤ ⇒ − ≤ − < 0 (2)
𝑞2 2 2 𝑞2
En additionnant (1) et (2)
1 1 1 1
− < − <
2 𝑞1 𝑞2 2

17
Pascal Lainé

2.
a. Pour tout (𝑝1 , 𝑞1 ) ∈ ℤ × ℕ ∖ {0,1} et (𝑝2 , 𝑞2 ) ∈ ℤ × ℕ ∖ {0,1}
1 1 1 1
𝑓(𝑝1 , 𝑞1 ) = 𝑓 (𝑝2 , 𝑞2 ) ⇒ 𝑝1 + = 𝑝2 + ⇒ − = 𝑝2 − 𝑝1
𝑞1 𝑞2 𝑞1 𝑞2
1 1
D’après la première question cela montre que 𝑝2 − 𝑝1 ∈ ]− 2 , 2[ or 𝑝2 − 𝑝1 ∈ ℤ donc 𝑝2 − 𝑝1 = 0,
autrement dit 𝑝1 = 𝑝2 , puis en reportant dans
1 1
𝑝1 + = 𝑝2 +
𝑞1 𝑞2
1 1
Cela montre que 𝑞 = 𝑞 et que 𝑞1 = 𝑞2
1 2
Finalement
(𝑝1 , 𝑞1 ) = (𝑝2 , 𝑞2 )
Ce qui montre que 𝑓 est injective.
b. Regardons si 1 ∈ ℚ admet un antécédent, on suppose qu’il existe, on l’appelle (𝑝, 𝑞)
1
𝑝+ =1
𝑞
Ce qui équivaut à
1
=1−𝑝
𝑞
1
Mais 𝑞 ∉ ℤ et 1 − 𝑝 ∈ ℤ, ce qui est impossible. Par conséquent 𝑓 n’est pas surjective.
Allez à : Exercice 26 :

Correction exercice 27 :
Supposons qu’il existe 𝑓: 𝐸 → 𝒫(𝐸) surjective et on cherche s’il existe un antécédent à 𝐴. On appelle
𝑥0 ∈ 𝐸, un antécédent de 𝐴, donc par définition 𝑓 (𝑥0 ) = 𝐴,
si 𝑥0 ∈ 𝑓(𝑥0 ) alors 𝑥0 ∈ 𝐴 et donc 𝑥0 ∉ 𝑓(𝑥0 ) ce qui est contradictoire
Si 𝑥0 ∉ 𝑓(𝑥0 ) alors par définition de 𝐴, 𝑥0 ∈ 𝐴 = 𝑓(𝑥0 ) ce qui est aussi contradictoire.
L’hypothèse est donc fausse, il n’y a pas d’application surjective de 𝐸 dans 𝒫(𝐸).
Allez à : Exercice 27 :

Correction exercice 28 :
1. Première méthode : raisonnons par récurrence
On pose (𝐻𝑛 ) il y a 𝑛(𝑛 − 1) applications injectives de 𝐼2 dans 𝐼𝑛 .
Regardons si (𝐻2 ) est vraie.
Il y a 4 applications de 𝐼2 dans 𝐼𝑛 .
𝑓1 (1) = 1 et 𝑓1 (2) = 1
𝑓2 (1) = 1 et 𝑓2 (2) = 2
𝑓3 (1) = 2 et 𝑓3 (2) = 1
𝑓4 (1) = 2 et 𝑓4 (2) = 2
Seules 𝑓2 et 𝑓3 sont injectives. Il y a 2 = 2(2 − 1) applications injectives de 𝐼2 dans 𝐼2 .
Montrons que (𝐻𝑛 ) ⇒ (𝐻𝑛+1 )
Il y a 𝑛(𝑛 − 1) applications injectives de {0,1} dans {0,1, … , 𝑛}.
Supposons que 𝑓(1) = 𝑛 + 1 alors 𝑓 (2) ∈ {1, … , 𝑛} (pour que 𝑓 (1) ≠ 𝑓 (2)), cela fait 𝑛
applications injectives de plus.
Supposons que 𝑓(2) = 𝑛 + 1 alors 𝑓 (1) ∈ {1, … , 𝑛} (pour que 𝑓 (1) ≠ 𝑓 (2)), cela fait 𝑛
applications injectives de plus.
Au total, il y a 𝑛(𝑛 − 1) + 𝑛 + 𝑛 = 𝑛2 − 𝑛 + 𝑛 + 𝑛 = 𝑛2 + 𝑛 = 𝑛(𝑛 + 1)
L’hypothèse est vérifiée.

18
Pascal Lainé

Conclusion pour tout 𝑛 ≥ 2, il y a 𝑛(𝑛 − 1) applications injectives de 𝐼2 dans 𝐼𝑛 .


Deuxième méthode :
Si 𝑓 (1) = 𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛} alors 𝑓(2) ∈ {1, … , 𝑘 − 1, 𝑘 + 1, … , 𝑛}.
Cela fait 𝑛 choix possibles pour 𝑓(1) et 𝑛 − 1 pour 𝑓 (2), soit 𝑛(𝑛 − 1) choix possibles pour
(𝑓(1), 𝑓 (2)) de façon à ce que 𝑓 (1) ≠ 𝑓 (2) (autrement dit pour que 𝑓 soit injective).
2. 𝑓: 𝐼𝑚 → 𝐼𝑛
𝑓 injective équivaut à 𝑓(1) = 𝑘1 ; 𝑓 (2) = 𝑘2 ; … ; 𝑓 (𝑚) = 𝑘𝑚 , avec 𝑘1 , 𝑘2 , … , 𝑘𝑚 ∈ {1,2, … , 𝑛}
tous distincts par conséquent 𝑚 ≤ 𝑛.
Remarque :
Cela ne veut pas dire que toutes les applications de {1,2, … , 𝑚} dans {1,2, … , 𝑛} sont injectives !
Supposons que 𝑓 est surjective.
Pour tout 𝑘1 , 𝑘2 , … , 𝑘𝑛 ∈ {1,2, … , 𝑛} (les 𝑘𝑖 tous distincts) il existe 𝑙1 , 𝑙2 , … , 𝑙𝑛 ∈ {1,2, … , 𝑚} tels
que 𝑘𝑖 = 𝑓(𝑙𝑖 ) par définition d’une application tous les 𝑙𝑖 sont distincts (sinon un élément aurait
plusieurs images), par conséquent 𝑛 ≤ 𝑚.
Pour que 𝑓 soit bijective il faut (et il suffit) que 𝑓 soit injective et sujective, par conséquent il
faut que 𝑚 ≤ 𝑛 et que 𝑛 ≤ 𝑚, autrement dit il faut que 𝑚 = 𝑛.
Remarque :
Cela ne veut pas dire que toutes les applications de {1,2, … , 𝑛} dans {1,2, … , 𝑛} sont bijectives.
Allez à : Exercice 28 :

Correction exercice 29 :
1. 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥1 ) = 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑔(𝑓(𝑥1 )) = 𝑔(𝑓 (𝑥2 )) ⇒ 𝑓 (𝑥1 ) = 𝑓(𝑥2 )
Car 𝑔 est injective
𝑔 ∘ 𝑓(𝑥1 ) = 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑓(𝑥1 ) = 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑥1 = 𝑥2
Car 𝑓 est injective.
Donc 𝑔 ∘ 𝑓 est injective.
2. Première méthode :
Pour tout 𝑧 ∈ 𝐺 il existe 𝑦 ∈ 𝐹 tel que 𝑧 = 𝑔(𝑦) car 𝑔 est surjective.
Comme pour tout 𝑦 ∈ 𝐹 il existe 𝑥 ∈ 𝐸 tel que 𝑦 = 𝑓(𝑥 ) car 𝑓 est surjective. On en déduit que
pour tout 𝑧 ∈ 𝐺 il existe 𝑥 ∈ 𝐸 tel que 𝑧 = 𝑔(𝑓(𝑥 )) = 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥 ) autrement dit 𝑔 ∘ 𝑓 est
surjective.
Remarque :
(a) D’habitude on appelle 𝑦 un élément de l’image 𝐺 mais ici ce pose un petit problème de notation parce que
l’on va appeler 𝑥 l’élément de 𝐹 et on ne saura pas trop comment appeler l’élément de 𝐸, c’est pour cela qu’il
est plus malin de l’appeler 𝑧.
(b) Si on commence par écrire « pour tout 𝑦 ∈ 𝐹 il existe 𝑥 ∈ 𝐸 tel que 𝑦 = 𝑓(𝑥 ) car 𝑓 est surjective » puis
« pour tout 𝑧 ∈ 𝐺 il existe 𝑦 ∈ 𝐹 tel que 𝑧 = 𝑔(𝑦) car 𝑔 est surjective » donc « pour tout 𝑧 ∈ 𝐺 il existe 𝑥 ∈ 𝐸
tel que 𝑧 = 𝑔(𝑓(𝑥 )) = 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥 ) » cela ne va pas, je vous laisse réfléchir pourquoi.
Deuxième méthode :
On rappelle que 𝜑: 𝑈 → 𝑉 est surjective si et seulement si 𝜑(𝑈) = 𝑉
Donc 𝑓 (𝐸) = 𝐹 et 𝑔(𝐹 ) = 𝐺, par conséquent 𝑔 ∘ 𝑓 (𝐸) = 𝑔(𝑓(𝐸)) = 𝑔(𝐹 ) = 𝐺 et on en déduit
que 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective.
3. Si 𝑔 et 𝑓 sont bijectives alors elles sont injectives et 𝑔 ∘ 𝑓 est injective et si 𝑔 et 𝑓 sont bijectives
alors elles sont surjectives et 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective, on en déduit que 𝑔 ∘ 𝑓 est bijective.
4. 𝑓 (𝑥1 ) = 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑔(𝑓(𝑥1 )) = 𝑔(𝑓 (𝑥2 )) ⇒ 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥1 ) = 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑥1 = 𝑥2
Car 𝑔 ∘ 𝑓 est injective, par conséquent 𝑓 est injective.
5. Première méthode :

19
Pascal Lainé

Pour tout 𝑧 ∈ 𝐺, il existe 𝑥 ∈ 𝐸 tel que 𝑧 = 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥 ) = 𝑔(𝑓 (𝑥 )), donc il existe 𝑦 = 𝑓(𝑥) tel que
𝑧 = 𝑔(𝑦) ce qui signifie que 𝑔 est surjective.
Deuxième méthode :
Comme 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective, 𝑔 ∘ 𝑓(𝐸) = 𝐺 ⇔ 𝑔(𝑓(𝐸)) = 𝐺 or 𝑓(𝐸) ⊂ 𝐹 donc
𝑔(𝑓 (𝐸)) ⊂ 𝑔(𝐹)
Comme 𝑔(𝐹 ) ⊂ 𝐺, cela donne
𝐺 = 𝑔(𝑓 (𝐸)) ⊂ 𝑔(𝐹 ) ⊂ 𝐺
D’où
𝑔(𝑓 (𝐸)) = 𝑔(𝐹 ) = 𝐺 ⇒ 𝑔(𝐹 ) = 𝐺
Ce qui montre que 𝑔 est surjective.
6.
a. 𝑔 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸 est bijective (l’identité est bijective)
𝑔 ∘ 𝑓 est injective, d’après 4°), 𝑓 est injective.
𝑔 ∘ 𝑓 est surjective, d’après 5°), 𝑔 est surjective.
Remarque :
𝑔 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸 n’entraine pas que 𝑔 = 𝑓 −1 et que donc 𝑓 et 𝑔 sont bijectives.
b. 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑𝐹 est bijective (l’identité est bijective)
𝑓 ∘ 𝑔 est injective, d’après 4°), 𝑔 est injective.
𝑓 ∘ 𝑔 est surjective, d’après 5°), 𝑓 est surjective.
c. 𝑓 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸 est bijective
𝑓 ∘ 𝑓 est injective, d’après 4°), 𝑓 est injective.
𝑓 ∘ 𝑓 est surjective, d’après 5°), 𝑓 est surjective.
Par conséquent 𝑓 est bijective et 𝑓 −1 = 𝑓.
Allez à : Exercice 29 :

Correction exercice 30 :
1. Pour tout 𝑦 ∈ 𝑌 il existe 𝑥 = 𝑠(𝑦) ∈ 𝑋 tel que 𝑦 = 𝐼𝑑𝑌 (𝑦) = 𝑓(𝑠(𝑦)) = 𝑓(𝑥), 𝑓 est surjective.
2. 𝑠(𝑦1 ) = 𝑠(𝑦2 ) ⇒ 𝑓(𝑠(𝑦1 )) = 𝑓(𝑠(𝑦2 )) ⇒ 𝑦1 = 𝑦2
𝑠 est injective.
3. 𝑓 (𝑥1 ) = 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑟(𝑓 (𝑥1 )) = 𝑟(𝑓 (𝑥2 )) ⇒ 𝐼𝑑𝑋 (𝑥1 ) = 𝐼𝑑𝑋 (𝑥2 ) ⇒ 𝑥1 = 𝑥2
𝑓 est injective.
4. Pour tout 𝑥 ∈ 𝑋, pose 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ).
Comme 𝑓 (𝑥 ) = 𝑓 (𝑥 ′ ) ⇒ 𝑥 = 𝑥 ′ à chaque 𝑦 ∈ 𝑌 telle que 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ) on associe bien une unique
valeur 𝑥, on définit alors 𝑟: 𝑓(𝑋) → 𝑋 par 𝑟(𝑦) = 𝑥. Pour les 𝑦 ∈ 𝑌 qui ne sont pas dans l’image
de 𝑋 par 𝑓, autrement dit qui ne sont pas de la forme 𝑦 = 𝑓(𝑥 ), on leur attribue n’importe quelle
valeur dans 𝑋, mettons 𝑥0 pour fixé les idées (d’ailleurs, on n’est pas obligé de leur attribuer à
tous la même valeur).
Pour tout 𝑥 ∈ 𝑋.
𝑥 = 𝑟(𝑦) = 𝑟(𝑓 (𝑥 )) ⇔ 𝐼𝑑𝑋 = 𝑟 ∘ 𝑓
𝑟 est bien une rétraction de 𝑓.
Remarque :
Si 𝑦 ∉ 𝑓(𝑋), 𝑟(𝑦) = 𝑥0 ne sert à rien pour montrer que 𝑟 est une rétraction.
5. Pour tout 𝑥 ∈ 𝑋, il existe 𝑦 = 𝑓(𝑥) tel que :
𝑥 = 𝐼𝑑𝑋 (𝑥 ) = 𝑟(𝑓 (𝑥 )) = 𝑟(𝑦)
Cela montre que 𝑟 est surjective.
Remarque :
Les rôles habituels de 𝑥 et 𝑦 ont été inversés pour respecter les notations de l’énoncé.
20
Pascal Lainé

6.
Si 𝑓 admet une section alors 𝑓 est surjective d’après 1°).
Si 𝑓 admet une rétraction alors 𝑓 est injective d’après 3°).
Par conséquent 𝑓 est bijective, on note 𝑓 −1 : 𝑌 → 𝑋 sa bijection réciproque.
Comme 𝐼𝑑𝑋 = 𝑟 ∘ 𝑓, en composant par 𝑓 −1 à droite :
𝐼𝑑𝑋 ∘ 𝑓 −1 = (𝑟 ∘ 𝑓 ) ∘ 𝑓 −1 ⇔ 𝑓 −1 = 𝑟 ∘ (𝑓 ∘ 𝑓 −1 ) = 𝑟
Comme 𝐼𝑑𝑌 = 𝑓 ∘ 𝑠, en composant par 𝑓 −1 à gauche :
𝑓 −1 ∘ 𝐼𝑑𝑌 = 𝑓 −1 ∘ (𝑓 ∘ 𝑠) ⇔ 𝑓 −1 = (𝑓 −1 ∘ 𝑓 ) ∘ 𝑠 = 𝑠
D’où 𝑟 = 𝑠 = 𝑓 −1 .
Allez à : Exercice 30 :

Correction exercice 31 :
1. Pour tout 𝑦 ∈ 𝑓(𝐴 ∪ 𝐵), il existe 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐵 tel que 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ).
Comme 𝑥 ∈ 𝐴, 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝑓 (𝐴), comme 𝑥 ∈ 𝐵, 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝑓 (𝐵) par conséquent
𝑦 = 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝑓 (𝐴 ) ∪ 𝑓 (𝐵 )
Cela montre que 𝑓(𝐴 ∪ 𝐵) ⊂ 𝑓 (𝐴) ∪ 𝑓 (𝐵)
Pour tout 𝑦 ∈ 𝑓 (𝐴) ∪ 𝑓(𝐵), 𝑦 ∈ 𝑓(𝐴) ou 𝑦 ∈ 𝑓 (𝐵)
Si 𝑦 ∈ 𝑓 (𝐴) alors il existe 𝑥 ∈ 𝐴 tel que 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ), mais 𝑥 ∈ 𝐴 ⊂ 𝐴 ∪ 𝐵 donc 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ) ∈
𝑓 (𝐴 ∪ 𝐵 )
Si 𝑦 ∈ 𝑓 (𝐵) alors il existe 𝑥 ∈ 𝐵 tel que 𝑦 = 𝑓(𝑥 ), mais 𝑥 ∈ 𝐵 ⊂ 𝐴 ∪ 𝐵 donc 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ) ∈
𝑓 (𝐴 ∪ 𝐵 )
Cela montre que s tous les cas 𝑦 ∈ 𝑓 (𝐴 ∪ 𝐵) et que donc
𝑓 ( 𝐴 ) ∪ 𝑓 (𝐵 ) ⊂ 𝑓 ( 𝐴 ∪ 𝐵 )
Finalement 𝑓 (𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑓 (𝐴) ∪ 𝑓 (𝐵)
2. Pour tout 𝑦 ∈ 𝑓(𝐴 ∩ 𝐵), il existe 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐵 tel que 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ).
Comme 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐵 ⊂ 𝐴, 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝑓(𝐴), comme 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐵 ⊂ 𝐵, 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝑓(𝐵) par
conséquent
𝑦 = 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝑓 (𝐴 ) ∩ 𝑓 (𝐵 )
Cela montre que 𝑓(𝐴 ∩ 𝐵) ⊂ 𝑓 (𝐴) ∩ 𝑓 (𝐵)
Pour trouver un exemple où l’inclusion est stricte, d’après la suite, il ne faut pas prendre une
fonction injective, par exemple prenons 𝑓: ℝ → ℝ définie par 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 2 , ensuite il faut prendre
𝐴 et 𝐵 où 𝑓 n’est pas injective, par exemple :
𝐴 = [−4,2] et 𝐵 = [−2,3]
𝑓 (𝐴) = 𝑓 ([−4,2]) = [0,16] ; 𝑓(𝐵) = 𝑓 ([−2,3]) = [0,9] ⇒ 𝑓(𝐴) ∩ 𝑓 (𝐵) = [0,9]
𝐴 ∩ 𝐵 = [−2,2] ⇒ 𝑓 (𝐴 ∩ 𝐵) = [0,4]
On a bien 𝑓 (𝐴 ∩ 𝐵) ⊊ 𝑓 (𝐴) ∩ 𝑓(𝐵)
Allez à : Exercice 31 :

Correction exercice 32 :
1. 𝑓 −1 ({2}) = {3,4}; 𝑓 −1 ({1,2}) = {2,3,4} ; 𝑓 −1 ({3}) = ∅
2.
𝑓 −1 ({1}) = {−1,1}
𝑓 −1 ([1,2]) = [−√2, −1] ∪ [1, √2]
Allez à : Exercice 32 :

Correction exercice 33 :
1. [0,1] × [0,1] = {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , 0 ≤ 𝑥 ≤ 1 et 0 ≤ 𝑦 ≤ 1}
Donc
21
Pascal Lainé

𝑓 ([0,1] × [0,1]) = {𝑥 ∈ ℝ, 0 ≤ 𝑥 ≤ 1} = [0,1]


−1 ([
𝑓 −1,1]) = {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , 𝑓(𝑥, 𝑦) ∈ [−1,1]} = {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , 𝑥 ∈ [−1,1]} = [−1,1] × ℝ
2.
𝑓 (ℕ) = {𝑦 ∈ [−1,1], 𝑦 = cos(𝜋𝑛) , 𝑛 ∈ ℕ} = {𝑦 ∈ [−1,1], 𝑦 = (−1)n , 𝑛 ∈ ℕ} = {−1,1}
𝑓 (2ℕ) = {𝑦 ∈ [−1,1], 𝑦 = cos(2𝜋𝑛) , 𝑛 ∈ ℕ} = {𝑦 ∈ [−1,1], 𝑦 = 1, 𝑛 ∈ ℕ} = {1}
𝑓 −1 ({±1}) = {𝑥 ∈ ℝ, cos(𝜋𝑥 ) = ±1}
Or cos(𝑥 ) = 1 ⇔ 𝑥 = 2𝑘𝜋 et cos(𝑥 ) = −1 ⇔ 𝑥 = (2𝑘 + 1)𝜋 avec 𝑘 ∈ ℤ
𝑓 −1 ({±1}) = {𝑥 ∈ ℝ, 𝑥 = 2𝑘𝜋 , 𝑥 = (2𝑘 + 1)𝜋 , k ∈ ℤ} = {𝑛𝜋, 𝑛 ∈ ℤ}
Allez à : Exercice 33 :

Correction exercice 34 :
1. Pour tout 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐴′ ∪ 𝐵′ ), 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝐴′ ∪ 𝐵′ donc 𝑓(𝑥 ) ∈ 𝐴′ ou 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝐵′ , par conséquent
𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐴′) ou 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐵′ ), autrement dit 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐴′) ∪ 𝑓 −1 (𝐵′)
On a montré que 𝑓 −1 (𝐴′ ∪ 𝐵′) ⊂ 𝑓 −1 (𝐴′) ∪ 𝑓 −1 (𝐵′ )
Pour tout 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐴′ ) ∪ 𝑓 −1 (𝐵′), 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐴′) ou 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐵′), par conséquent 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝐴′ ou
𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝐵′ , autrement dit 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝐴′ ∪ 𝐵′ , donc 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐴′ ∪ 𝐵′ ).
On a montré que 𝑓 −1 (𝐴′) ∪ 𝑓 −1 (𝐵′) ⊂ 𝑓 −1 (𝐴′ ∪ 𝐵′ )
Finalement 𝑓 −1 (𝐴′ ∪ 𝐵′ ) = 𝑓 −1 (𝐴′) ∪ 𝑓 −1 (𝐵′)
2. Pour tout 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐴′ ∩ 𝐵′ ), 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝐴′ ∩ 𝐵′ donc 𝑓(𝑥 ) ∈ 𝐴′ et 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝐵′, par conséquent
𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐴′) et 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐵′), autrement dit 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐴′) ∩ 𝑓 −1 (𝐵′)
On a montré que 𝑓 −1 (𝐴′ ∩ 𝐵′) ⊂ 𝑓 −1 (𝐴′) ∩ 𝑓 −1 (𝐵′ )
Pour tout 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐴′ ) ∩ 𝑓 −1 (𝐵′), 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐴′) et 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐵′), par conséquent 𝑓(𝑥 ) ∈ 𝐴′ et
𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝐵′ , autrement dit 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝐴′ ∩ 𝐵′ , donc 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐴′ ∩ 𝐵′ ).
On a montré que 𝑓 −1 (𝐴′) ∩ 𝑓 −1 (𝐵′) ⊂ 𝑓 −1 (𝐴′ ∩ 𝐵′ )
Finalement 𝑓 −1 (𝐴′ ∩ 𝐵′ ) = 𝑓 −1 (𝐴′) ∩ 𝑓 −1 (𝐵′)
Allez à : Exercice 34 :

Correction exercice 35 :
1. Pour tout 𝑥 ∈ 𝐴, 𝑓(𝑥 ) ∈ 𝑓(𝐴) et donc 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)), ce qui montre que 𝐴 ⊂ 𝑓 −1 (𝑓(𝐴))
2. Pour tout 𝑦 ∈ 𝑓(𝑓 −1 (𝐵)), il existe 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐵) tel que 𝑦 = 𝑓(𝑥 ), comme 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐵) 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝐵
ce qui entraine que 𝑦 ∈ 𝐵, ce qui montre que 𝑓(𝑓 −1 (𝐵)) ⊂ 𝐵.
3. Comme « pour toute partie 𝐴 de 𝐸, on a 𝐴 ⊂ 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)) » la question revient à montrer que :
« 𝑓 est injective si et seulement si pour toute partie 𝐴 de 𝐸 on a 𝐴 ⊃ 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)) »
Si 𝑓 est injective.
Pour tout 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)), 𝑓 (𝑥 ) ∈ 𝑓(𝐴) ce qui signifie qu’il existe 𝑥 ′ ∈ 𝐴 (attention, à priori ce
n’est pas le même 𝑥 que celui du début de la phrase) tel que 𝑓 (𝑥 ) = 𝑓 (𝑥 ′ ) comme 𝑓 est injective
𝑥 = 𝑥 ′ , par conséquent 𝑥 ∈ 𝐴.
On a montré que 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)) ⊂ 𝐴.
Si pour toute partie 𝐴 ⊂ 𝐸, 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)) ⊂ 𝐴
𝑓(𝑥1 ) = 𝑓(𝑥2 ) = 𝑦
On prend 𝐴 = {𝑥1 }
𝑓 (𝐴) = 𝑓 ({𝑥1 }) = {𝑓 (𝑥1 )} = {𝑦} ⇒ 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)) = 𝑓 −1 ({𝑦}) = 𝑓 −1 (𝑦)
D’après l’hypothèse 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)) ⊂ 𝐴 donc {𝑓 −1 (𝑦)} ⊂ {𝑥1 }
Or 𝑥2 ∈ 𝑓 −1 (𝑦) car 𝑓(𝑥2 ) = 𝑦 donc 𝑥2 ∈ {𝑥1 } par conséquent 𝑥1 = 𝑥2 ce qui signifie que 𝑓 est
injective.
22
Pascal Lainé

Finalement on a montré l’équivalence demandée.


4. Comme « pour toute partie 𝐵 de 𝐹, on a 𝑓(𝑓 −1 (𝐵)) ⊂ 𝐵 » la question revient à montrer que :
« 𝑓 est surjective si et seulement si pour toute partie 𝐵 de 𝐹 on a 𝑓(𝑓 −1 (𝐵)) ⊃ 𝐵 »
Si 𝑓 est surjective.
Pour tout 𝑦 ∈ 𝐵, il existe 𝑥 ∈ 𝐸 tel que 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ) car 𝑓 est surjective.
𝑥 ∈ 𝑓 −1 (𝐵) entraine que 𝑦 = 𝑓(𝑥 ) ∈ 𝑓(𝑓 −1 (𝐵)), cela montre que 𝐵 ⊂ 𝑓(𝑓 −1 (𝐵)).
Si pour tout 𝐵 ⊂ 𝑓(𝑓 −1 (𝐵))
On pose 𝐵 = {𝑦}, alors {𝑦} ⊂ 𝑓(𝑓 −1 ({𝑦})) ce qui s’écrit aussi 𝑦 ∈ 𝑓(𝑓 −1 ({𝑦})), il existe donc
𝑥 ∈ 𝑓 −1 ({𝑦}) tel que 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ), cela montre bien que 𝑓 est surjective.
Finalement on a montré l’équivalence demandée.
Allez à : Exercice 35 :

Correction exercice 36 :
1. Le point (0,1) vérifie 𝑥 ≤ 𝑦 donc {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , 𝑥 ≤ 𝑦} est le demi-plan supérieur droit. De même (0,1)
vérifie −𝑦 ≤ 𝑥 donc {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , −𝑦 ≤ 𝑥 } est le demi-plan supérieur droit, 𝐷 est l’intersection de ces
deux demi-plan, 𝐷 est le quart de plan supérieur du schéma ci-dessous.

𝑦 = −𝑥 𝐷 𝑦=𝑥

× (0,1)

2. a.
𝐿1 𝑥1 + 𝑦1 = 𝑥2 + 𝑦2
{
𝐿2 𝑥1 − 𝑦1 = 𝑥2 − 𝑦2
En additionnant 𝐿1 et 𝐿2 on trouve que 2𝑥1 = 2𝑥2 , donc 𝑥1 = 𝑥2 , puis en remplaçant dans 𝐿1 , on trouve
que 𝑦1 = 𝑦2 .
b.
𝐿 𝑥 2 + 𝑦12 = 𝑥22 + 𝑦22
𝑓 (𝑥1 , 𝑦1 ) = 𝑓(𝑥2 , 𝑦2 ) ⇒ (𝑥12 + 𝑦12 , 2𝑥1 𝑦1 ) = (𝑥22 + 𝑦22 , 2𝑥2 𝑦2 ) ⇒ 1 { 1
𝐿2 2𝑥1 𝑦1 = 2𝑥2 𝑦2
𝐿1 – 𝐿2 donne 𝑥12 + 𝑦12 − 2𝑥1 𝑦1 = 𝑥22 + 𝑦22 − 2𝑥2 𝑦2, ce qui entraine que (𝑥1 − 𝑦1 )2 = (𝑥2 − 𝑦2 )2 ,
comme 𝑥 − 𝑦 ≤ 0 sur 𝐷, cela donne −(𝑥1 − 𝑦1 ) = −(𝑥2 − 𝑦2 ) ou encore 𝑥1 − 𝑦1 = 𝑥2 − 𝑦2 .
𝐿1 + 𝐿2 donne 𝑥12 + 𝑦12 + 2𝑥1 𝑦1 = 𝑥22 + 𝑦22 + 2𝑥2 𝑦2 , ce qui entraine que (𝑥1 + 𝑦1 )2 = (𝑥2 + 𝑦2 )2 ,
comme 𝑥 + 𝑦 ≥ 0 sur 𝐷, cela donne 𝑥1 + 𝑦1 = 𝑥2 + 𝑦2 .
D’après 2.a. cela donne que 𝑥1 = 𝑥2 et que 𝑦1 = 𝑦2, ce qui montre que 𝑓 est injective.
3. (−1, 1) ∈ ℝ × ℝ n’a pas d’antécédent dans 𝐷 car 𝑥 2 + 𝑦 2 > 0.
Allez à : Exercice 36 :

23
Pascal Lainé

Ensembles-Applications

Exercice 1 :
Soit 𝑓: 𝐼 → 𝐽 définie par 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 2
1. Donner des ensembles 𝐼 et 𝐽 tels que 𝑓 soit injective mais pas surjective.
2. Donner des ensembles 𝐼 et 𝐽 tels que 𝑓 soit surjective mais pas injective.
3. Donner des ensembles 𝐼 et 𝐽 tels que 𝑓 soit ni injective ni surjective.
4. Donner des ensembles 𝐼 et 𝐽 tels que 𝑓 soit injective et surjective.
Allez à : Correction exercice 1 :

Exercice 2 :
Dire (en justifiant) pour chacune des applications suivantes si elles sont injectives, surjectives,
bijectives :
𝑓: ℝ → ℝ 𝑓: ℝ+ → ℝ+ 𝑓: [0,1] → [0,2]
2 2
𝑥↦𝑥 𝑥↦𝑥 𝑥 ↦ 𝑥2
𝑔: ℝ → ℝ ℎ: ℝ → ℝ 𝑘: ℝ → ℝ
𝑥 ↦ 𝑥 + 𝑥3 𝑥 ↦ 𝑥2 + 𝑥3 𝑥 ↦ 𝑥 + 𝑥4
Allez à : Correction exercice 2 :

Exercice 3 :
Soit 𝐼 ⊂ ℝ et 𝐽 ⊂ ℝ, deux intervalles de ℝ. Soit 𝑓: 𝐼 → 𝐽 une fonction strictement croissante.
1. Montrer que 𝑓 est injective.
On pourra montrer la contraposée (et on rappelle que 𝑥1 ≠ 𝑥2 équivaut à 𝑥1 < 𝑥2 ou 𝑥2 < 𝑥1 )
2. Déterminer l’ensemble 𝐾 tel que 𝑓: 𝐼 → 𝐾 soit bijective.
Allez à : Correction exercice 3 :

Exercice 4 :
Soit 𝑓: ℕ2 → ℕ définie pour tout (𝑛, 𝑚) ∈ ℕ2 par 𝑓(𝑛, 𝑚) = 𝑚𝑛
Soit 𝑔: ℕ → ℕ2 définie pour tout 𝑛 ∈ ℕ par 𝑔(𝑛) = (𝑛, (𝑛 + 1)2 )
1. 𝑓 est-elle injective ?
2. 𝑓 est-elle surjective ?
3. 𝑔 est-elle injective ?
4. 𝑔 est-elle surjective ?
Allez à : Correction exercice 4 :

Exercice 5 :
Soient
𝑔: ℕ → ℕ
𝑓: ℕ → ℕ 𝑛
𝑛 ↦ 2𝑛 𝑛 ↦ 𝐸( )
2
Où 𝐸(𝑥) désigne la partie entière de 𝑥
Les fonctions sont-elles injectives, surjective ? Comparer 𝑓 ∘ 𝑔 et 𝑔 ∘ 𝑓.
Allez à : Correction exercice 5 :

Exercice 6 :
Soit 𝑓 une application de 𝐸 vers 𝐸 telle que :
𝑓(𝑓 (𝐸)) = 𝐸
Montrer que 𝑓 est surjective.

1
Pascal Lainé

Allez à : Correction exercice 6 :

Exercice 7 :
On considère l’application 𝑓: ℕ → ℕ définie pour tout 𝑛 ∈ ℕ par 𝑓 (𝑛) = 𝑛2
1. Existe-t-il 𝑔: ℕ → ℕ telle que :𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑ℕ ?
2. Existe-t-il ℎ: ℕ → ℕ telle que :ℎ ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑ℕ ?
Allez à : Correction exercice 7 :

Exercice 8 :
Soit 𝑓: ℤ → ℤ définie par 𝑓 (𝑛) = 2𝑛
1. Existe-t-il une fonction 𝑔: ℤ → ℤ telle que 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑ℤ ?
2. Existe-t-il une fonction ℎ: ℤ → ℤ telle que ℎ ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑ℤ ?
Allez à : Correction exercice 8 :

Exercice 9 :
Soit 𝑓: 𝐸 → 𝐹 une application, où 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸) = 𝐶𝑎𝑟𝑑 (𝐹 )
Montrer que les trois propriétés suivantes sont équivalentes
(i) 𝑓 est injective
(ii) 𝑓 est surjective
(iii) 𝑓 est bijective
Allez à : Correction exercice 9 :

Exercice 10 :
Répondre aux questions qui suivent, en justifiant, le cas échéant, votre réponse par un bref argument, un
calcul ou un contre-exemple.
1. Si les applications 𝑢: ℕ → ℤ et 𝑣: ℤ → ℕ sont bijectives, alors l’application 𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢: ℕ → ℤ est
aussi bijective. Vrai ou Faux, justifier.
2. L’application 𝑓: ℕ3 → ℕ: (𝑎, 𝑏, 𝑐 ) ↦ 2𝑎 3𝑏 5𝑐 est une application
(i) bijective (ii) injective et pas surjective (iii) surjective et pas injective (iv) ni surjective ni
injective
Justifier.
3. Soit 𝑛 ∈ ℕ ∖ {0,1}. L’application 𝜑: ℤ → ℕ qui à l’entier 𝑙 ∈ ℤ associe le reste de la division
euclidienne de 𝑙 par 𝑛 est une application.
(i) bijective (ii) injective et pas surjective (iii) surjective et pas injective (iv) ni surjective ni
injective
Justifier.
4. Soient 𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑 ∈ ℤ tels que 𝑎𝑑 − 𝑏𝑐 = 1. Déterminer l’application réciproque de la bijection
𝑓: ℤ2 → ℤ2
(𝑢, 𝑣 ) ↦ (𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 + 1, 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 − 1)
Allez à : Correction exercice 10 :

Exercice 11 :
1. Soient 𝑞1 ∈ ℕ ∖ {0,1} et 𝑞2 ∈ ℕ ∖ {0,1}
Montrer que :
1 1 1 1
− < − <
2 𝑞1 𝑞2 2
2. Soit 𝑓: ℤ × ℕ ∖ {0,1} → ℚ l’application définie par :
1
𝑓 (𝑝, 𝑞) = 𝑝 +
𝑞
2
Pascal Lainé

a. Montrer que 𝑓 est injective ?


b. 𝑓 est-elle surjective ?

Allez à : Correction exercice 11 :

Exercice 12 :
Pour un entier 𝑛 ∈ ℕ on désigne par 𝐼𝑛 l’ensemble {1,2, … , 𝑛}.
1. On suppose 𝑛 ≥ 2. Combien y-a-t-il d’application injectives 𝑓: 𝐼2 → 𝐼𝑛 ?
2. A quelle condition portant sur les entiers 𝑚 et 𝑛 peut-on définir une application 𝑓: 𝐼𝑚 → 𝐼𝑛 qui soit
injective, surjective, bijective ?
Allez à : Correction exercice 12 :

Exercice 13 :
Soient 𝐸, 𝐹 et 𝐺 trois ensemble et soient 𝑓: 𝐸 → 𝐹 et 𝑔: 𝐹 → 𝐺 deux applications.
1. Montrer que si 𝑓 et 𝑔 sont injectives alors 𝑔 ∘ 𝑓 est injective.
2. Montrer que si 𝑓 et 𝑔 sont surjectives alors 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective.
3. Que peut-on conclure sur 𝑔 ∘ 𝑓 si 𝑓 et 𝑔 sont bijectives ?
4. Montrer que si 𝑔 ∘ 𝑓 est injective alors 𝑓 est injective.
5. Montrer que si 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective alors 𝑔 est surjective.
6. Si à présent 𝑓: 𝐸 → 𝐹 et 𝑔: 𝐹 → 𝐸, déduire de ce qui précède ce que l’on peut dire dans les cas
suivants :
a. 𝑔 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸
b. 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑𝐹
c. 𝑓 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸
Allez à : Correction exercice 13 :

Exercice 14 :
Soient 𝑋 et 𝑌 deux ensembles non vides et 𝑓 une application de 𝑋 dans 𝑌. Une application 𝑠, de 𝑌 dans
𝑋, telle que 𝑓 ∘ 𝑠 = 𝐼𝑑𝑌 s’appelle une section de 𝑓.
1. Montrer que si 𝑓 admet au moins une section alors 𝑓 est surjective.
2. Montrer que toute section de 𝑓 est injective.
Une application 𝑟, de 𝑌 dans 𝑋, telle que 𝑟 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝑋 s’appelle une rétraction de 𝑓.
3. Montrer que si 𝑓 possède une rétraction alors 𝑓 est injective.
4. Montrer que si 𝑓 est injective alors 𝑓 possède une rétraction.
5. Montrer que toute rétraction de 𝑓 est surjective.
6. En déduire que si 𝑓 possède à la fois une section 𝑠 et une rétraction 𝑟, alors 𝑓 est bijective et l’on a :
𝑟 = 𝑠(= 𝑓 −1 par conséquent).
Allez à : Correction exercice 14 :

Exercice 15 :
1. Soit 𝑓 l’application de l’ensemble {1,2,3,4} dans lui-même définie par :
𝑓(1) = 4, 𝑓(2) = 1 , 𝑓 (3) = 2, 𝑓 (4) = 2.
Déterminer 𝑓 −1 (𝐴) lorsque 𝐴 = {2}, 𝐴 = {1,2}, 𝐴 = {3}.
2. Soit 𝑓 l’application de ℝ dans ℝ définie par 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 2 . Déterminer 𝑓 −1 (𝐴) lorsque 𝐴 = {1}, 𝐴 =
[1,2].
Allez à : Correction exercice 15 :

Exercice 16 :
1. Soit 𝑓: ℝ2 → ℝ définie par 𝑓 (𝑥, 𝑦) = 𝑥. Déterminer 𝑓 ([0,1] × [0,1]), 𝑓 −1 ([−1,1]).
3
Pascal Lainé

2. Soit 𝑓: ℝ → [−1,1] définie par 𝑓(𝑥 ) = cos(𝜋𝑥 ), déterminer 𝑓 (ℕ), 𝑓 (2ℕ), 𝑓 −1 ({±1}).
Allez à : Correction exercice 16 :

Exercice 17 :
Soit 𝐷 = {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , −𝑦 ≤ 𝑥 ≤ 𝑦}
Soit 𝑓: 𝐷 → ℝ × ℝ définie par 𝑓 (𝑥, 𝑦) = (𝑥 2 + 𝑦 2 , 2𝑥𝑦)
1. Représenter 𝐷 dans le plan.
2. a. Montrer que si deux couples de réels (𝑥1 , 𝑦1 ) et (𝑥2 , 𝑦2 ) vérifient
𝑥 + 𝑦1 = 𝑥2 + 𝑦2
{ 1
𝑥1 − 𝑦1 = 𝑥2 − 𝑦2
( ) ( )
Alors 𝑥1 , 𝑦1 = 𝑥2 , 𝑦2 (autrement dit 𝑥1 = 𝑥2 et 𝑦1 = 𝑦2).
b. Montrer que 𝑓 est injective, on pourra se ramener au système du 2.a..
3. Est-ce que 𝑓 est surjective ?
Allez à : Correction exercice 17 :

CORRECTIONS

Correction exercice 1 :
1. 𝐼 = [0,1] et 𝐽 = [−1,1].
2. 𝐼 = [−1,1] et 𝐽 = [0,1].
3. 𝐼 = [−1,1] et 𝐽 = [−1,1].
4. 𝐼 = [0,1] et 𝐽 = [0,1].
Allez à : Exercice 1 :

Correction exercice 2 :
𝑓: ℝ → ℝ
𝑥 ↦ 𝑥2
𝑓 (−1) = 𝑓(1) donc 𝑓 n’est pas injective.
−4 n’a pas d’antécédent, car 𝑓 (𝑥 ) = −4 ⇔ 𝑥 2 = −4 n’a pas de solution dans ℝ. 𝑓 n’est pas surjective.
Une fonction est bijective si et seulement si elle est injective et surjective donc cette fonction n’est pas
bijective.
𝑓: ℝ+ → ℝ+
𝑥 ↦ 𝑥2
𝑓(𝑥1 ) = 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑥12 = 𝑥22 ⇒ √𝑥12 = √𝑥22 ⇒ |𝑥1 | = |𝑥2 | ⇒ 𝑥1 = 𝑥2
Car 𝑥1 ≥ 0 et 𝑥2 ≥ 0. 𝑓 est injective.
Pour tout 𝑦 ∈ ℝ∗ , (celui de l’ensemble d’arrivée), il existe 𝑥 = √𝑦 ∈ ℝ∗, (celui de l’ensemble de départ)
2
tel que : 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ), en effet 𝑓 (𝑥 ) = (√𝑦) = 𝑦 donc 𝑓 est surjective.
𝑓 est bijective.
𝑓: [0,1] → [0,2]
𝑥 ↦ 𝑥2
𝑓(𝑥1 ) = 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑥12 = 𝑥22 ⇒ √𝑥12 = √𝑥22 ⇒ |𝑥1 | = |𝑥2 | ⇒ 𝑥1 = 𝑥2
Car 𝑥1 ≥ 0 et 𝑥2 ≥ 0. 𝑓 est injective.
4
Pascal Lainé

2 n’a pas d’antécédent, car 𝑓(𝑥 ) = 2 ⇔ 𝑥 2 = 2 n’a pas de solution dans [0,1]. 𝑓 n’est pas surjective.
𝑔: ℝ → ℝ
𝑥 ↦ 𝑥 + 𝑥3
𝑔 est une fonction dérivable, 𝑔′ (𝑥 ) = 1 + 3𝑥 2 > 0 donc 𝑔 est strictement croissante sur ℝ.
La contraposée de 𝑔(𝑥1 ) = 𝑔(𝑥2 ) ⇒ 𝑥1 = 𝑥2 est 𝑥1 ≠ 𝑥2 ⇒ 𝑔(𝑥1 ) ≠ 𝑔(𝑥2 )
Supposons que 𝑥1 ≠ 𝑥2 , alors 𝑥1 < 𝑥2 (ou 𝑥2 < 𝑥1 , ce que revient au même), on en déduit que 𝑔(𝑥1 ) <
𝑔(𝑥2 ) car 𝑔 est strictement croissante, par conséquent 𝑔(𝑥1 ) ≠ 𝑔(𝑥2 ), 𝑔 est injective.
lim 𝑔(𝑥) = −∞ et lim 𝑔(𝑥) = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
𝑔 est une bijection strictement croissante de ℝ sur ℝ, par conséquent pour tout 𝑦 ∈ ℝ, il existe un
unique 𝑥 ∈ ℝ tel que 𝑦 = 𝑔(𝑥), 𝑔 est surjective. Mais l’unicité du « 𝑥 » fait que 𝑔 est bijective donc il
était inutile de montrer l’injectivité de 𝑔.
ℎ: ℝ → ℝ
𝑥 ↦ 𝑥2 + 𝑥3
On va étudier (sommairement) cette fonction et dresser son tableau de variation.
ℎ est une fonction dérivable sur ℝ. ℎ′ (𝑥 ) = 2𝑥 + 3𝑥 2 = 𝑥(2 + 3𝑥)
lim ℎ(𝑥) = −∞ et lim ℎ(𝑥) = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
Le « 𝑥 3 » l’emporte sur le « 𝑥 2 ».
2 2 2 2 3 4 8 4
ℎ(0) = 0 et ℎ (− ) = (− ) + (− ) = − =
3 3 3 9 27 27
2
𝑥 −∞ − 0 +∞
3

ℎ (𝑥) + 0 − 0 +
ℎ(𝑥) 4
+∞
27
−∞ 0
Les seules bijections de 𝐸 ⊂ ℝ sur 𝐹 ⊂ ℝ sont les fonctions strictement monotones dont l’image de 𝐸
est 𝐹.
ℎ n’est pas une bijection.
Comme ℎ(−1) = 0 = ℎ(0), ℎ n’est pas injective.
Pour tout 𝑦 ∈ ℝ il existe 𝑥 ∈ ℝ tel que 𝑦 = ℎ(𝑥 ), et bien il n’y a pas unicité sinon ℎ serait bijective.
4 4
Pour tout 𝑦 ∈ [0, [ il existe trois valeurs 𝑥 tel que 𝑦 = ℎ(𝑥), pour 𝑦 = , il y en a deux pour les
27 27
autres 𝑦 n’a qu’un antécédent.
𝑘: ℝ → ℝ
𝑥 ↦ 𝑥 + 𝑥4
On va étudier cette fonction, 𝑘 est dérivable et 𝑘 ′(𝑥 ) = 1 + 4𝑥 3
1
1 1 3 1
𝑘 ′ (𝑥 ) = 0 ⇔ 1 + 4𝑥 3 = 0 ⇔ 𝑥 3 = − ⇔ 𝑥 = (− 2 ) = − 2
4 2
23
3
1 1 1 1 1 1 3 3
𝑘 (− 2) = (− 2 ) (1 + (− 2) ) = (− 2 ) (1 − ) = (− 2 ) × = − 8
4 4
23 23 23 23 23 23
lim ℎ(𝑥) = +∞ et lim ℎ(𝑥) = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
4
Le « 𝑥 » l’emporte sur le « 𝑥 ».
3
𝑥 −∞ − 8 +∞
23
𝑘 ′(𝑥) − 0 +
𝑘(𝑥) +∞ +∞
3
− 8
23
3
Pour tout 𝑦 > − 8 , 𝑦 admet deux antécédents, 𝑘 est ni surjective ni injective.
23

5
Pascal Lainé

Allez à : Exercice 2 :

Correction exercice 3 :
1.
Si 𝑥1 < 𝑥2 alors 𝑓 (𝑥1 ) < 𝑓 (𝑥2 ) donc 𝑓 (𝑥1 ) ≠ 𝑓 (𝑥2 )
Si 𝑥1 > 𝑥2 alors 𝑓 (𝑥1 ) > 𝑓 (𝑥2 ) donc 𝑓 (𝑥1 ) ≠ 𝑓 (𝑥2 )
Donc 𝑓 est injective.
2. 𝐾 = 𝑓 (𝐼 )
Allez à : Exercice 3 :

Correction exercice 4 :
1.
𝑓 (1,2) = 1 × 2 = 2 × 1 = 𝑓 (2,1)
Donc 𝑓 n’est pas injective.
2. 𝑓 (1, 𝑝) = 1 × 𝑝 = 𝑝
Donc pour tout 𝑝 ∈ ℕ, il existe (𝑛, 𝑚) = (1, 𝑝) tel que 𝑝 = 𝑓 (𝑛, 𝑚)
𝑓 est surjective.
3.
𝑛1 = 𝑛2
𝑔(𝑛1 ) = 𝑔(𝑛2 ) ⇒ (𝑛1 , (𝑛1 + 1)2 ) = (𝑛2 , (𝑛2 + 1)2 ) ⇒ {( ⇒ 𝑛1 = 𝑛2
𝑛1 + 1)2 = (𝑛2 + 1)2
Donc 𝑔 est injective.
4. On va montrer que (1,1) n’admet pas d’antécédent. Supposons que
(1,1) = (𝑛, (𝑛 + 1)2 )
Alors
1=𝑛
{
1 = (𝑛 + 1)2
Ce qui équivaut à
1=𝑛
{
1 = 22
Ce qui est impossible donc (1,1) n’admet pas d’antécédent, 𝑔 n’est pas surjective.
Allez à : Exercice 4 :

Correction exercice 5 :
𝑓 (𝑛1 ) = 𝑓 (𝑛2 ) ⇒ 2𝑛1 = 2𝑛2 ⇒ 𝑛1 = 𝑛2
𝑓 est injective.
1 n’a pas d’antécédent car il n’existe pas d’entier naturel 𝑛 tel que 1 = 2𝑛, 𝑓 n’est pas surjective.
0 1
𝑔(0) = 𝐸 ( ) = 𝐸 (0) = 0 et 𝑔(1) = 𝐸 ( ) = 0, donc 𝑔(0) = 𝑔(1) ce qui entraine que 𝑔 n’est pas
2 2
injective.
Pour tout 𝑦 = 𝑛 ∈ ℕ (dans l’ensemble d’arrivé) il existe 𝑥 = 2𝑛 ∈ ℕ (dans l’ensemble de départ) tel
que :
𝑥 2𝑛
𝑔 (𝑥 ) = 𝐸 ( ) = 𝐸 ( ) = 𝐸 ( 𝑛 ) = 𝑛 = 𝑦
2 2
𝑔 est surjective.
Si 𝑛 est pair, il existe 𝑝 ∈ ℕ tel que 𝑛 = 2𝑝
2𝑝
𝑓 ∘ 𝑔(𝑛) = 𝑓(𝑔(𝑛)) = 𝑓(𝑔(2𝑝)) = 𝑓 (𝐸 ( )) = 𝑓(𝐸 (𝑝)) = 𝑓 (𝑝) = 2𝑝 = 𝑛
2
Si 𝑛 est impaire, il existe 𝑝 ∈ ℕ tel que 𝑛 = 2𝑝 + 1
2𝑝 + 1 1
𝑓 ∘ 𝑔(𝑛) = 𝑓(𝑔(𝑛)) = 𝑓(𝑔(2𝑝 + 1)) = 𝑓 (𝐸 ( )) = 𝑓 (𝐸 (𝑝 + )) = 𝑓 (𝑝) = 2𝑝 = 𝑛 − 1
2 2
6
Pascal Lainé

𝑛 si 𝑛 est pair
𝑓 ∘ 𝑔 (𝑛 ) = {
𝑛−1 si 𝑛 est impair
Que 𝑛 soit paire ou impaire
2𝑛
𝑔 ∘ 𝑓 (𝑛) = 𝑔(𝑓 (𝑛)) = 𝑔(2𝑛) = 𝐸 ( ) = 𝐸 (𝑛 ) = 𝑛
2
𝑔 ∘ 𝑓 = 𝑖𝑑
Remarque :
Comme on le voit sur cet exemple, il ne suffit pas que 𝑔 ∘ 𝑓 = 𝑖𝑑 pour que 𝑔 soit la bijection réciproque
de 𝑓. La définition de la bijection réciproque d’une fonction 𝑓1 : 𝐸 → 𝐸 est :
« S’il existe une fonction 𝑓2 : 𝐸 → 𝐸 telle que 𝑓1 ∘ 𝑓2 = 𝑓2 ∘ 𝑓1 = 𝑖𝑑𝐸 alors 𝑓2 = 𝑓1−1 » on a alors : 𝑓1 et
𝑓2 sont deux fonctions bijectives.
Allez à : Exercice 5 :

Correction exercice 6 :
𝑓 (𝐸) ⊂ 𝐸 donc 𝑓(𝑓(𝐸)) ⊂ 𝑓 (𝐸) ⊂ 𝐸, or 𝑓(𝑓 (𝐸)) = 𝐸 donc 𝐸 ⊂ 𝑓 (𝐸) ⊂ 𝐸, par conséquent
𝐸 = 𝑓(𝐸) ce qui signifie que 𝑓 est surjective.
Allez à : Exercice 6 :

Correction exercice 7 :
2
1. Supposons que 𝑔 existe, 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑ℕ ⇔ ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑓(𝑔(𝑛)) = 𝑛 ⇔ ∀𝑛 ∈ ℕ, (𝑔(𝑛)) = 𝑛
2
Si 𝑛 n’est pas un carré cela ne marche pas, par exemple si 𝑛 = 2, (𝑔(2)) = 2 donc 𝑔(2) = ±√2 ∉ ℕ
Il n’existe pas de fonction 𝑔: ℕ → ℕ telle que :𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑ℕ.
2. Supposons que ℎ existe, ℎ ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑ℕ ⇔ ∀𝑛 ∈ ℕ, ℎ(𝑓 (𝑛)) = 𝑛 ⇔ ∀𝑛 ∈ ℕ, ℎ(𝑛2 ) = 𝑛
Les valeurs ℎ(𝑝) prennent les valeurs qu’elles veulent sauf lorsque 𝑝 est un carré auquel cas
ℎ(𝑝) = √𝑝, donnons une fonction ℎ qui répond à la question :
Si 𝑝 ≠ 𝑛2 alors ℎ(𝑝) = 0 et si 𝑝 = 𝑛2 alors ℎ(𝑝) = √𝑝 = 𝑛.
Allez à : Exercice 7 :

Correction exercice 8 :
1. Si 𝑔 existe alors pour tout 𝑛 ∈ ℤ, 𝑓(𝑔(𝑛)) = 𝑛 ⇔ 2𝑔(𝑛) = 𝑛, si 𝑛 est impair 𝑔(𝑛) ∉ ℤ donc il
n’existe pas de fonction 𝑔: ℤ → ℤ telle que 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑ℤ .

2. Si ℎ existe alors pour tout 𝑛 ∈ ℤ, ℎ(𝑓 (𝑛)) = 𝑛 ⇔ ℎ(2𝑛) = 𝑛


Soit ℎ la fonction définie, pour tout 𝑝 ∈ ℤ, par ℎ(2𝑝) = 𝑝 et ℎ(2𝑝 + 1) = 0 convient.
Allez à : Exercice 8 :

Correction exercice 9 :
On pose 𝐸 = {𝑒1 , 𝑒2 , … , 𝑒𝑛 } et 𝐹 = {𝑓1 , 𝑓2 , … , 𝑓𝑛 }, et bien sur tous les 𝑒𝑗 sont distincts ainsi que tous les
𝑓𝑖 .
On rappelle que le fait que 𝑓 soit une application entraine que {𝑓 (𝑒1 ), 𝑓 (𝑒2 ), … , 𝑓(𝑒𝑛 )} ⊂ {𝑓1 , 𝑓2 , … , 𝑓𝑛 }
On suppose que 𝑓 est injective, on va montrer que 𝑓 est surjective.
On va montrer la contraposée, c’est-à-dire que l’on va montrer que si 𝑓 n’est pas surjective alors 𝑓 n’est
pas injective.
Soit 𝑓𝑖 ∈ 𝐹 et on suppose qu’il n’existe pas de 𝑒𝑗 ∈ 𝐸 tel que 𝑓𝑖 = 𝑓(𝑒𝑗 ) (𝑓 n’est pas surjective)
Donc {𝑓 (𝑒1 ), 𝑓 (𝑒2 ), … , 𝑓 (𝑒𝑛 )} ⊂ {𝑓1 , … , 𝑓𝑖−1 , 𝑓𝑖+1 , … , 𝑓𝑛 }, il y a 𝑛 éléments dans le premier ensemble et
𝑛 − 1 dans le second, donc il existe 𝑗1 et 𝑗2 , avec 𝑗1 ≠ 𝑗2 dans {1,2, … , 𝑛} tels que 𝑓(𝑒𝑗1 ) = 𝑓(𝑒𝑗2 ), or
𝑒𝑗1 ≠ 𝑒𝑗2 donc 𝑓 n’est pas injective.
7
Pascal Lainé

On suppose que 𝑓 est surjective et on va montrer que 𝑓 est injective.


On va montrer la contraposée, c’est-à-dire que l’on va montrer que si 𝑓 n’est pas injective alors 𝑓 n’est
pas surjective.
Si 𝑓 (𝑒𝑖 ) = 𝑓(𝑒𝑗 ) = 𝑢 avec 𝑒𝑖 ≠ 𝑒𝑗 alors
{𝑓(𝑒1 ), … , 𝑓 (𝑒𝑖−1 ), 𝑢, 𝑓(𝑒𝑖+1 ), … , 𝑓(𝑒𝑗−1 ), 𝑢, 𝑓(𝑒𝑗+1 ) … , 𝑓 (𝑒𝑛 )} ⊂ {𝑓1 , 𝑓2 , … , 𝑓𝑛 }, le premier ensemble a
𝑛 − 1 éléments et le second 𝑛 donc il existe un 𝑓𝑗 qui n’a pas d’antécédent, cela montre que 𝑓 n’est pas
surjective.
On a montré que (𝑖 ) ⇔ (𝑖𝑖), par définition (𝑖𝑖𝑖 ) ⇒ (𝑖) et (𝑖𝑖𝑖 ) ⇒ (𝑖𝑖). Si on a (𝑖) alors on a (𝑖𝑖) et
(𝑖 ) 𝑒𝑡 (𝑖𝑖) entraine (𝑖𝑖𝑖) de même si on a (𝑖𝑖) alors on a (𝑖) et (𝑖 ) 𝑒𝑡 (𝑖𝑖) entraine (𝑖𝑖𝑖). Ce qui achève de
montrer les trois équivalences.
Allez à : Exercice 9 :

Correction exercice 10 :
1. 𝑢 et 𝑣 sont surjectives donc 𝑢(ℕ) = ℤ et 𝑣 (ℤ) = ℕ par conséquent
𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(ℕ) = 𝑢 (𝑣(𝑢(ℕ))) = 𝑢(𝑣(ℤ)) = 𝑢(ℕ) = ℤ
Cela montre que 𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢 est surjective.
𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥1 ) = 𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥2 ) ⇔ 𝑢 (𝑣(𝑢(𝑥1 ))) = 𝑢 (𝑣(𝑢(𝑥2 ))) ⇔ 𝑣(𝑢(𝑥1 )) = 𝑣(𝑢(𝑥2 ))
Car 𝑢 est injective
𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥1 ) = 𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥2 ) ⇔ 𝑣(𝑢(𝑥1 )) = 𝑣(𝑢(𝑥2 )) ⇔ 𝑢(𝑥1 ) = 𝑢(𝑥2 )
Car 𝑣 est injective
𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥1 ) = 𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥2 ) ⇔ 𝑢(𝑥1 ) = 𝑢(𝑥2 ) ⇔ 𝑥1 = 𝑥2
Car 𝑢 est injective
Finalement 𝑢 ∘ 𝑣 ∘ 𝑢 est injective et donc bijective (puisqu’elle est surjective).
2. 7 n’admet pas d’antécédent donc 𝑓 n’est pas surjective.
′ ′ ′
𝑓 (𝑎, 𝑏, 𝑐 ) = 𝑓 (𝑎′ , 𝑏′ , 𝑐 ′) ⇔ 2𝑎 3𝑏 5𝑐 = 2𝑎 3𝑏 5𝑐
L’unicité de la décomposition des entiers en produit de facteur premier entraine que 𝑎 = 𝑎′ , 𝑏 =
𝑏′ et 𝑐 = 𝑐 ′, autrement dit 𝑓 est injective.
Donc 𝑓 est injective et pas surjective.
3. 𝜑(𝑛) = 0 𝑒𝑡 𝜑(2𝑛) = 0
Donc 𝜑 n’est pas injective.
𝜑(ℤ) = {0,1, … , 𝑛 − 1} ⊊ ℕ
Donc 𝜑 n’est pas surjective.
4. Pour tout (𝑥, 𝑦) ∈ ℤ on cherche s’il existe un unique couple (𝑢, 𝑣 ) ∈ ℤ tel que
Premier cas 𝑎 ≠ 0

8
Pascal Lainé

𝑥 = 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 + 1
(𝑥, 𝑦) = 𝑓 (𝑎, 𝑏) ⇔ (𝑥, 𝑦) = (𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 + 1, 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 − 1) ⇔ {
𝑦 = 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 − 1
𝐿1 𝑥 − 1 = 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 𝐿1 𝑥 − 1 = 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣
⇔ { ⇔ {
𝐿2 𝑦 + 1 = 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 𝑐𝐿1 − 𝑎𝐿2 𝑐(𝑥 − 1) − 𝑎(𝑦 + 1) = 𝑐𝑏𝑣 − 𝑎𝑑𝑣
𝑥 − 1 = 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 𝑥 − 1 = 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣
⇔{ ( ⇔{ (
𝑐 𝑥 − 1) − 𝑎(𝑦 + 1) = (𝑐𝑏 − 𝑎𝑑)𝑣 𝑐 𝑥 − 1) − 𝑎(𝑦 + 1) = −𝑣
𝑥 − 1 = 𝑎𝑢 + 𝑏(−𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1))
⇔{
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)
𝑎𝑢 = −𝑏(−𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)) + (𝑥 − 1)
⇔{
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)
𝑎𝑢 = 𝑏𝑐 (𝑥 − 1) − 𝑎𝑏(𝑦 + 1) + (𝑥 − 1)
⇔{
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)
𝑎𝑢 = (𝑏𝑐 + 1)(𝑥 − 1) − 𝑎𝑏(𝑦 + 1) 𝑎𝑢 = 𝑎𝑑 (𝑥 − 1) − 𝑎𝑏(𝑦 + 1)
⇔{ ⇔{
( ) (
𝑣 = −𝑐 𝑥 − 1 + 𝑎 𝑦 + 1 ) 𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)
𝑢 = 𝑑 (𝑥 − 1) − 𝑏(𝑦 + 1)
⇔{
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)
1
Si 𝑎 = 0, alors 𝑏𝑐 = −1, en particulier 𝑏 ≠ 0 et 𝑏 = −𝑐
𝑥 = 𝑏𝑣 + 1
(𝑥, 𝑦) = 𝑓 (0, 𝑏) ⇔ (𝑥, 𝑦) = (𝑏𝑣 + 1, 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 − 1) ⇔ {
𝑦 = 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 − 1
𝑥−1
𝑣 = 𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1) 𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1)
⇔{ 𝑏 ⇔{ ⇔{
𝑦 = 𝑐𝑢 − 𝑑𝑐 (𝑥 − 1) − 1 𝑦 = 𝑐𝑢 − 𝑑𝑐(𝑥 − 1) − 1
𝑦 = 𝑐𝑢 + 𝑑𝑣 − 1
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1)
𝑣 = −𝑐(𝑥 − 1)
⇔{ ⇔{ 1+𝑦
𝑐𝑢 = 𝑑𝑐 (𝑥 − 1) + 1 + 𝑦 𝑢 = 𝑑 (𝑥 − 1) +
𝑐
𝑣 = −𝑐 (𝑥 − 1)
⇔{
𝑢 = 𝑑(𝑥 − 1) − 𝑏(1 + 𝑦)
Ce sont les mêmes formules que dans le cas où 𝑎 ≠ 0
Donc pour tout (𝑥, 𝑦) ∈ ℤ2 il existe un unique couple
(𝑢, 𝑣 ) = (𝑑(𝑥 − 1) − 𝑏(𝑦 + 1), −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1)) ∈ ℤ2
tel que (𝑥, 𝑦) = 𝑓(𝑢, 𝑣), 𝑓 est bijective et
𝑓 −1 (𝑥, 𝑦) = (𝑑(𝑥 − 1) − 𝑏(𝑦 + 1), −𝑐(𝑥 − 1) + 𝑎(𝑦 + 1))
Allez à : Exercice 10 :

Correction exercice 11 :
1.
1 1
𝑞1 ≥ 2 ⇒ 0 <
≤ (1)
𝑞1 2
1 1 1 1
𝑞2 ≥ 2 ⇒ 0 < ≤ ⇒ − ≤ − < 0 (2)
𝑞2 2 2 𝑞2
En additionnant (1) et (2)
1 1 1 1
− < − <
2 𝑞1 𝑞2 2
2.
a. Pour tout (𝑝1 , 𝑞1 ) ∈ ℤ × ℕ ∖ {0,1} et (𝑝2 , 𝑞2 ) ∈ ℤ × ℕ ∖ {0,1}
1 1 1 1
𝑓(𝑝1 , 𝑞1 ) = 𝑓 (𝑝2 , 𝑞2 ) ⇒ 𝑝1 + = 𝑝2 + ⇒ − = 𝑝2 − 𝑝1
𝑞1 𝑞2 𝑞1 𝑞2
1 1
D’après la première question cela montre que 𝑝2 − 𝑝1 ∈ ]− 2 , 2[ or 𝑝2 − 𝑝1 ∈ ℤ donc 𝑝2 − 𝑝1 = 0,
autrement dit 𝑝1 = 𝑝2 , puis en reportant dans
9
Pascal Lainé

1 1
𝑝1 + = 𝑝2 +
𝑞1 𝑞2
1 1
Cela montre que 𝑞 = 𝑞 et que 𝑞1 = 𝑞2
1 2
Finalement
(𝑝1 , 𝑞1 ) = (𝑝2 , 𝑞2 )
Ce qui montre que 𝑓 est injective.
b. Regardons si 1 ∈ ℚ admet un antécédent, on suppose qu’il existe, on l’appelle (𝑝, 𝑞)
1
𝑝+ =1
𝑞
Ce qui équivaut à
1
=1−𝑝
𝑞
1
Mais 𝑞 ∉ ℤ et 1 − 𝑝 ∈ ℤ, ce qui est impossible. Par conséquent 𝑓 n’est pas surjective.
Allez à : Exercice 11 :

Correction exercice 12 :
1. Première méthode : raisonnons par récurrence
On pose (𝐻𝑛 ) il y a 𝑛(𝑛 − 1) applications injectives de 𝐼2 dans 𝐼𝑛 .
Regardons si (𝐻2 ) est vraie.
Il y a 4 applications de 𝐼2 dans 𝐼𝑛 .
𝑓1 (1) = 1 et 𝑓1 (2) = 1
𝑓2 (1) = 1 et 𝑓2 (2) = 2
𝑓3 (1) = 2 et 𝑓3 (2) = 1
𝑓4 (1) = 2 et 𝑓4 (2) = 2
Seules 𝑓2 et 𝑓3 sont injectives. Il y a 2 = 2(2 − 1) applications injectives de 𝐼2 dans 𝐼2 .
Montrons que (𝐻𝑛 ) ⇒ (𝐻𝑛+1 )
Il y a 𝑛(𝑛 − 1) applications injectives de {0,1} dans {0,1, … , 𝑛}.
Supposons que 𝑓(1) = 𝑛 + 1 alors 𝑓 (2) ∈ {1, … , 𝑛} (pour que 𝑓 (1) ≠ 𝑓 (2)), cela fait 𝑛
applications injectives de plus.
Supposons que 𝑓(2) = 𝑛 + 1 alors 𝑓 (1) ∈ {1, … , 𝑛} (pour que 𝑓 (1) ≠ 𝑓 (2)), cela fait 𝑛
applications injectives de plus.
Au total, il y a 𝑛(𝑛 − 1) + 𝑛 + 𝑛 = 𝑛2 − 𝑛 + 𝑛 + 𝑛 = 𝑛2 + 𝑛 = 𝑛(𝑛 + 1)
L’hypothèse est vérifiée.
Conclusion pour tout 𝑛 ≥ 2, il y a 𝑛(𝑛 − 1) applications injectives de 𝐼2 dans 𝐼𝑛 .
Deuxième méthode :
Si 𝑓 (1) = 𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛} alors 𝑓(2) ∈ {1, … , 𝑘 − 1, 𝑘 + 1, … , 𝑛}.
Cela fait 𝑛 choix possibles pour 𝑓(1) et 𝑛 − 1 pour 𝑓 (2), soit 𝑛(𝑛 − 1) choix possibles pour
(𝑓(1), 𝑓 (2)) de façon à ce que 𝑓 (1) ≠ 𝑓 (2) (autrement dit pour que 𝑓 soit injective).
2. 𝑓: 𝐼𝑚 → 𝐼𝑛
𝑓 injective équivaut à 𝑓(1) = 𝑘1 ; 𝑓 (2) = 𝑘2 ; … ; 𝑓 (𝑚) = 𝑘𝑚 , avec 𝑘1 , 𝑘2 , … , 𝑘𝑚 ∈ {1,2, … , 𝑛}
tous distincts par conséquent 𝑚 ≤ 𝑛.
Remarque :
Cela ne veut pas dire que toutes les applications de {1,2, … , 𝑚} dans {1,2, … , 𝑛} sont injectives !
Supposons que 𝑓 est surjective.
Pour tout 𝑘1 , 𝑘2 , … , 𝑘𝑛 ∈ {1,2, … , 𝑛} (les 𝑘𝑖 tous distincts) il existe 𝑙1 , 𝑙2 , … , 𝑙𝑛 ∈ {1,2, … , 𝑚} tels
que 𝑘𝑖 = 𝑓(𝑙𝑖 ) par définition d’une application tous les 𝑙𝑖 sont distincts (sinon un élément aurait
plusieurs images), par conséquent 𝑛 ≤ 𝑚.

10
Pascal Lainé

Pour que 𝑓 soit bijective il faut (et il suffit) que 𝑓 soit injective et sujective, par conséquent il
faut que 𝑚 ≤ 𝑛 et que 𝑛 ≤ 𝑚, autrement dit il faut que 𝑚 = 𝑛.
Remarque :
Cela ne veut pas dire que toutes les applications de {1,2, … , 𝑛} dans {1,2, … , 𝑛} sont bijectives.
Allez à : Exercice 12 :

Correction exercice 13 :
1. 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥1 ) = 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑔(𝑓(𝑥1 )) = 𝑔(𝑓 (𝑥2 )) ⇒ 𝑓 (𝑥1 ) = 𝑓(𝑥2 )
Car 𝑔 est injective
𝑔 ∘ 𝑓(𝑥1 ) = 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑓(𝑥1 ) = 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑥1 = 𝑥2
Car 𝑓 est injective.
Donc 𝑔 ∘ 𝑓 est injective.
2. Première méthode :
Pour tout 𝑧 ∈ 𝐺 il existe 𝑦 ∈ 𝐹 tel que 𝑧 = 𝑔(𝑦) car 𝑔 est surjective.
Comme pour tout 𝑦 ∈ 𝐹 il existe 𝑥 ∈ 𝐸 tel que 𝑦 = 𝑓(𝑥 ) car 𝑓 est surjective. On en déduit que
pour tout 𝑧 ∈ 𝐺 il existe 𝑥 ∈ 𝐸 tel que 𝑧 = 𝑔(𝑓(𝑥 )) = 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥 ) autrement dit 𝑔 ∘ 𝑓 est
surjective.
Remarque :
(a) D’habitude on appelle 𝑦 un élément de l’image 𝐺 mais ici ce pose un petit problème de notation parce que
l’on va appeler 𝑥 l’élément de 𝐹 et on ne saura pas trop comment appeler l’élément de 𝐸, c’est pour cela qu’il
est plus malin de l’appeler 𝑧.
(b) Si on commence par écrire « pour tout 𝑦 ∈ 𝐹 il existe 𝑥 ∈ 𝐸 tel que 𝑦 = 𝑓(𝑥 ) car 𝑓 est surjective » puis
« pour tout 𝑧 ∈ 𝐺 il existe 𝑦 ∈ 𝐹 tel que 𝑧 = 𝑔(𝑦) car 𝑔 est surjective » donc « pour tout 𝑧 ∈ 𝐺 il existe 𝑥 ∈ 𝐸
tel que 𝑧 = 𝑔(𝑓(𝑥 )) = 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥 ) » cela ne va pas, je vous laisse réfléchir pourquoi.
Deuxième méthode :
On rappelle que 𝜑: 𝑈 → 𝑉 est surjective si et seulement si 𝜑(𝑈) = 𝑉
Donc 𝑓 (𝐸) = 𝐹 et 𝑔(𝐹 ) = 𝐺, par conséquent 𝑔 ∘ 𝑓 (𝐸) = 𝑔(𝑓(𝐸)) = 𝑔(𝐹 ) = 𝐺 et on en déduit
que 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective.
3. Si 𝑔 et 𝑓 sont bijectives alors elles sont injectives et 𝑔 ∘ 𝑓 est injective et si 𝑔 et 𝑓 sont bijectives
alors elles sont surjectives et 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective, on en déduit que 𝑔 ∘ 𝑓 est bijective.
4. 𝑓 (𝑥1 ) = 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑔(𝑓(𝑥1 )) = 𝑔(𝑓 (𝑥2 )) ⇒ 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥1 ) = 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑥1 = 𝑥2
Car 𝑔 ∘ 𝑓 est injective, par conséquent 𝑓 est injective.
5. Première méthode :
Pour tout 𝑧 ∈ 𝐺, il existe 𝑥 ∈ 𝐸 tel que 𝑧 = 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥 ) = 𝑔(𝑓 (𝑥 )), donc il existe 𝑦 = 𝑓(𝑥) tel que
𝑧 = 𝑔(𝑦) ce qui signifie que 𝑔 est surjective.
Deuxième méthode :
Comme 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective, 𝑔 ∘ 𝑓(𝐸) = 𝐺 ⇔ 𝑔(𝑓(𝐸)) = 𝐺 or 𝑓(𝐸) ⊂ 𝐹 donc
𝑔(𝑓 (𝐸)) ⊂ 𝑔(𝐹)
Comme 𝑔(𝐹 ) ⊂ 𝐺, cela donne
𝐺 = 𝑔(𝑓 (𝐸)) ⊂ 𝑔(𝐹 ) ⊂ 𝐺
D’où
𝑔(𝑓 (𝐸)) = 𝑔(𝐹 ) = 𝐺 ⇒ 𝑔(𝐹 ) = 𝐺
Ce qui montre que 𝑔 est surjective.
6.
a. 𝑔 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸 est bijective (l’identité est bijective)
𝑔 ∘ 𝑓 est injective, d’après 4°), 𝑓 est injective.
𝑔 ∘ 𝑓 est surjective, d’après 5°), 𝑔 est surjective.
11
Pascal Lainé

Remarque :
𝑔 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸 n’entraine pas que 𝑔 = 𝑓 −1 et que donc 𝑓 et 𝑔 sont bijectives.
b. 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑𝐹 est bijective (l’identité est bijective)
𝑓 ∘ 𝑔 est injective, d’après 4°), 𝑔 est injective.
𝑓 ∘ 𝑔 est surjective, d’après 5°), 𝑓 est surjective.
c. 𝑓 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸 est bijective
𝑓 ∘ 𝑓 est injective, d’après 4°), 𝑓 est injective.
𝑓 ∘ 𝑓 est surjective, d’après 5°), 𝑓 est surjective.
Par conséquent 𝑓 est bijective et 𝑓 −1 = 𝑓.
Allez à : Exercice 13 :

Correction exercice 14 :
1. Pour tout 𝑦 ∈ 𝑌 il existe 𝑥 = 𝑠(𝑦) ∈ 𝑋 tel que 𝑦 = 𝐼𝑑𝑌 (𝑦) = 𝑓(𝑠(𝑦)) = 𝑓(𝑥), 𝑓 est surjective.
2. 𝑠(𝑦1 ) = 𝑠(𝑦2 ) ⇒ 𝑓(𝑠(𝑦1 )) = 𝑓(𝑠(𝑦2 )) ⇒ 𝑦1 = 𝑦2
𝑠 est injective.
3. 𝑓 (𝑥1 ) = 𝑓 (𝑥2 ) ⇒ 𝑟(𝑓 (𝑥1 )) = 𝑟(𝑓 (𝑥2 )) ⇒ 𝐼𝑑𝑋 (𝑥1 ) = 𝐼𝑑𝑋 (𝑥2 ) ⇒ 𝑥1 = 𝑥2
𝑓 est injective.
4. Pour tout 𝑥 ∈ 𝑋, pose 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ).
Comme 𝑓 (𝑥 ) = 𝑓 (𝑥 ′ ) ⇒ 𝑥 = 𝑥 ′ à chaque 𝑦 ∈ 𝑌 telle que 𝑦 = 𝑓 (𝑥 ) on associe bien une unique
valeur 𝑥, on définit alors 𝑟: 𝑓(𝑋) → 𝑋 par 𝑟(𝑦) = 𝑥. Pour les 𝑦 ∈ 𝑌 qui ne sont pas dans l’image
de 𝑋 par 𝑓, autrement dit qui ne sont pas de la forme 𝑦 = 𝑓(𝑥 ), on leur attribue n’importe quelle
valeur dans 𝑋, mettons 𝑥0 pour fixé les idées (d’ailleurs, on n’est pas obligé de leur attribuer à
tous la même valeur).
Pour tout 𝑥 ∈ 𝑋.
𝑥 = 𝑟(𝑦) = 𝑟(𝑓 (𝑥 )) ⇔ 𝐼𝑑𝑋 = 𝑟 ∘ 𝑓
𝑟 est bien une rétraction de 𝑓.
Remarque :
Si 𝑦 ∉ 𝑓(𝑋), 𝑟(𝑦) = 𝑥0 ne sert à rien pour montrer que 𝑟 est une rétraction.
5. Pour tout 𝑥 ∈ 𝑋, il existe 𝑦 = 𝑓(𝑥) tel que :
𝑥 = 𝐼𝑑𝑋 (𝑥 ) = 𝑟(𝑓 (𝑥 )) = 𝑟(𝑦)
Cela montre que 𝑟 est surjective.
Remarque :
Les rôles habituels de 𝑥 et 𝑦 ont été inversés pour respecter les notations de l’énoncé.
6.
Si 𝑓 admet une section alors 𝑓 est surjective d’après 1°).
Si 𝑓 admet une rétraction alors 𝑓 est injective d’après 3°).
Par conséquent 𝑓 est bijective, on note 𝑓 −1 : 𝑌 → 𝑋 sa bijection réciproque.
Comme 𝐼𝑑𝑋 = 𝑟 ∘ 𝑓, en composant par 𝑓 −1 à droite :
𝐼𝑑𝑋 ∘ 𝑓 −1 = (𝑟 ∘ 𝑓 ) ∘ 𝑓 −1 ⇔ 𝑓 −1 = 𝑟 ∘ (𝑓 ∘ 𝑓 −1 ) = 𝑟
Comme 𝐼𝑑𝑌 = 𝑓 ∘ 𝑠, en composant par 𝑓 −1 à gauche :
𝑓 −1 ∘ 𝐼𝑑𝑌 = 𝑓 −1 ∘ (𝑓 ∘ 𝑠) ⇔ 𝑓 −1 = (𝑓 −1 ∘ 𝑓 ) ∘ 𝑠 = 𝑠
D’où 𝑟 = 𝑠 = 𝑓 −1 .
Allez à : Exercice 14 :

Correction exercice 15 :
1. 𝑓 −1 ({2}) = {3,4}; 𝑓 −1 ({1,2}) = {2,3,4} ; 𝑓 −1 ({3}) = ∅
2.
12
Pascal Lainé

𝑓 −1 ({1}) = {−1,1}
𝑓 −1 ([1,2]) = [−√2, −1] ∪ [1, √2]
Allez à : Exercice 15 :

Correction exercice 16 :
1. [0,1] × [0,1] = {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , 0 ≤ 𝑥 ≤ 1 et 0 ≤ 𝑦 ≤ 1}
Donc
𝑓 ([0,1] × [0,1]) = {𝑥 ∈ ℝ, 0 ≤ 𝑥 ≤ 1} = [0,1]
−1 ([
𝑓 −1,1]) = {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , 𝑓(𝑥, 𝑦) ∈ [−1,1]} = {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , 𝑥 ∈ [−1,1]} = [−1,1] × ℝ
2.
𝑓 (ℕ) = {𝑦 ∈ [−1,1], 𝑦 = cos(𝜋𝑛) , 𝑛 ∈ ℕ} = {𝑦 ∈ [−1,1], 𝑦 = (−1)n , 𝑛 ∈ ℕ} = {−1,1}
𝑓 (2ℕ) = {𝑦 ∈ [−1,1], 𝑦 = cos(2𝜋𝑛) , 𝑛 ∈ ℕ} = {𝑦 ∈ [−1,1], 𝑦 = 1, 𝑛 ∈ ℕ} = {1}
𝑓 −1 ({±1}) = {𝑥 ∈ ℝ, cos(𝜋𝑥 ) = ±1}
Or cos(𝑥 ) = 1 ⇔ 𝑥 = 2𝑘𝜋 et cos(𝑥 ) = −1 ⇔ 𝑥 = (2𝑘 + 1)𝜋 avec 𝑘 ∈ ℤ
𝑓 −1 ({±1}) = {𝑥 ∈ ℝ, 𝑥 = 2𝑘𝜋 , 𝑥 = (2𝑘 + 1)𝜋 , k ∈ ℤ} = {𝑛𝜋, 𝑛 ∈ ℤ}
Allez à : Exercice 16 :

Correction exercice 17 :
1. Le point (0,1) vérifie 𝑥 ≤ 𝑦 donc {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , 𝑥 ≤ 𝑦} est le demi-plan supérieur droit. De même (0,1)
vérifie −𝑦 ≤ 𝑥 donc {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , −𝑦 ≤ 𝑥 } est le demi-plan supérieur droit, 𝐷 est l’intersection de ces
deux demi-plan, 𝐷 est le quart de plan supérieur du schéma ci-dessous.

𝑦 = −𝑥 𝐷 𝑦=𝑥

× (0,1)

2. a.
𝐿1 𝑥1 + 𝑦1 = 𝑥2 + 𝑦2
{
𝐿2 𝑥1 − 𝑦1 = 𝑥2 − 𝑦2
En additionnant 𝐿1 et 𝐿2 on trouve que 2𝑥1 = 2𝑥2 , donc 𝑥1 = 𝑥2 , puis en remplaçant dans 𝐿1 , on trouve
que 𝑦1 = 𝑦2 .
b.
𝐿 𝑥 2 + 𝑦12 = 𝑥22 + 𝑦22
𝑓 (𝑥1 , 𝑦1 ) = 𝑓(𝑥2 , 𝑦2 ) ⇒ (𝑥12 + 𝑦12 , 2𝑥1 𝑦1 ) = (𝑥22 + 𝑦22 , 2𝑥2 𝑦2 ) ⇒ 1 { 1
𝐿2 2𝑥1 𝑦1 = 2𝑥2 𝑦2
2 2 2 2
𝐿1 – 𝐿2 donne 𝑥1 + 𝑦1 − 2𝑥1 𝑦1 = 𝑥2 + 𝑦2 − 2𝑥2 𝑦2, ce qui entraine que (𝑥1 − 𝑦1 )2 = (𝑥2 − 𝑦2 )2 ,
comme 𝑥 − 𝑦 ≤ 0 sur 𝐷, cela donne −(𝑥1 − 𝑦1 ) = −(𝑥2 − 𝑦2 ) ou encore 𝑥1 − 𝑦1 = 𝑥2 − 𝑦2 .

13
Pascal Lainé

𝐿1 + 𝐿2 donne 𝑥12 + 𝑦12 + 2𝑥1 𝑦1 = 𝑥22 + 𝑦22 + 2𝑥2 𝑦2 , ce qui entraine que (𝑥1 + 𝑦1 )2 = (𝑥2 + 𝑦2 )2 ,
comme 𝑥 + 𝑦 ≥ 0 sur 𝐷, cela donne 𝑥1 + 𝑦1 = 𝑥2 + 𝑦2 .
D’après 2.a. cela donne que 𝑥1 = 𝑥2 et que 𝑦1 = 𝑦2, ce qui montre que 𝑓 est injective.
3. (−1, 1) ∈ ℝ × ℝ n’a pas d’antécédent dans 𝐷 car 𝑥 2 + 𝑦 2 > 0.
Allez à : Exercice 17 :

14
Relation binaire Pascal Lainé

RELATION BINAIRE

Exercice 1 :
Soit { } et la relation binaire sur dont le graphe est
{( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )}
1. Vérifier que la relation est une relation d’équivalence.
2. Faire la liste des classes d’équivalences distinctes et donner l’ensemble quotient .
Allez à : Correction exercice 1 :

Exercice 2 :
1. Montrer que la relation de congruence modulo
[ ]
Est une relation d’équivalence sur .
2. En vous servant de la division euclidienne, montrer qu’il y a exactement classes d’équivalentes
distinctes.
Allez à : Correction exercice 2 :

Exercice 3 :
Sur , on considère la relation définie par
( ) ( )
1. Montrer que est une relation d’équivalence.
2. Décrire la classe d’équivalence ( ̇ ) du couple ( ).
3. On désigne par l’ensemble quotient pour cette relation. Montrer que l’application
[ [
( ̇ )
Est bien définie et que c’est une bijection.
Allez à : Correction exercice 3 :

Exercice 4 :
Soient et deux ensembles et une application. On définit une relation sur en posant, pour tout
( ) ,
( ) ( )
1. Montrer que est une relation d’équivalence.
2. Décrire la classe ̇ de l’élément .
3. Pourquoi l’application

̇ ( )
Est-elle bien définie ? Montrer qu’elle est injective. Que peut-on conclure sur l’ensemble quotient ?
Allez à : Correction exercice 4 :

Exercice 5 :
Soit un ensemble et soit une partie de . On définit dans ( ) la relation d’équivalence en
posant, pour tout couple ( ) de parties de :

1. Expliciter les classes ̇ , ̇ , ̇ et ̇ .


2. Montrer que si , alors est l’unique représentant de ̇ contenu dans .
3. Expliciter une bijection entre ( ) et ( ).

1
Relation binaire Pascal Lainé

Remarque : ne pas hésiter, si nécessaire, à expliciter les classes pour un cas particulier, par exemple
{ } et { }.
Allez à : Correction exercice 5 :

Exercice 6 :
Soit l’ensemble des nombres premiers strictement supérieurs à . On considère la relation entre
deux éléments de définie par :

La relation est-elle réflexive, symétrique et transitive ?


Allez à : Correction exercice 6 :

Exercice 7 :
Soient un ensemble fini non vide et un élément fixé de . Les relations définies ci-dessous sont-elles des
relations d’équivalences sur ( ) ?
1. ( ),
2. ( ),
3. ( ),
4. ( ), ( )
5. Soit , ( ),
6. Soit , ( ), ( )
Allez à : Correction exercice 7 :

Exercice 8 :
Dans , on définit une relation en posant

1. Montrer que est une relation d’ordre partiel sur .


On considère dans la suite de l’exercice que l’ensemble est ordonné par la relation .
2. L’ensemble possède-t-il un plus grand élément ? un plus petit élément ?
3. Soit { }. L’ensemble possède-t-il un plus grand élément ? Un plus petit élément ?
Allez à : Correction exercice 8 :

Exercice 9 :
Dans , on définit une relation en posant pour tout ( ) :

1. Montrer que est une relation d’ordre partiel sur .


On considère dans la suite de l’exercice que l’ensemble est ordonné par la relation .
2. Soit { }. Déterminer le plus grand élément et le plus petit élément de .
Allez à : Correction exercice 9 :

Exercice 10 :
Dans , on définit la relation en posant ( ) ( ) ( )
1. Montrer que est une relation d’ordre. Est-ce une relation d’ordre total ?
2. Déterminer l’ensemble des majorants et des minorants du singleton {( )} et représenter les dans .
3. Soit {( ) ( )}. Déterminer et .
Allez à : Correction exercice 10 :

2
Relation binaire Pascal Lainé

Exercice 11 :
Soient un ensemble fini non vide et un élément fixé de . Les relations définies ci-dessous sont-elles des
relations d’ordre sur ( ) ?
1. ( ),
2. ( ),
3. ( ),
4. ( ),
5. ( ), ( )
Allez à : Correction exercice 11 :

Exercice 12 :
Les relations définies ci-dessous sont-elles des relations d’ordre sur .
1. ,
2. ,
3. ,
4. , | | | |
5. ,
6. ,
Allez à : Correction exercice 12 :

Exercice 13 :
Montrer que la relation binaire définie par :
( ) ( )
Est une relation d’ordre.
Allez à : Correction exercice 13 :

Exercice 14 :
Les relations défines ci-dessous sont-elles des relations d’équivalence sur ?
1. | | | |
2. | |
3.
4. | |
| |
5.
Allez à : Correction exercice 14 :

Exercice 15 :
Soit , la relation définie sur par :

1. Montrer que est une relation d'équivalence.


2. Déterminer la classe d'équivalence de pour tout réel .
3. Déterminer l'ensemble quotient.
Allez à : Correction exercice 15 :

3
Relation binaire Pascal Lainé

Exercice 16 :
Soit la relation définie sur ] [ par :

Montrer que est une relation d’ordre total.


Allez à : Correction exercice 16 :

Exercice 17 :
1. Soit , déterminer en fonction de l’ensemble des complexes tels que .
Soit { }
On définit sur la relation
2. Montrer que est une relation d’équivalence sur .
3. Décrire l’ensemble des classes d’équivalence.
Allez à : Correction exercice 17 :

Exercice 18 :
On définit sur la relation

( ) ( ) {

1. Montrer que est une relation d’ordre.


2. On admettra qu’il s’agit d’une relation d’ordre totale. Classer par ordre croissant les dix premiers
couples de muni de la relation d’ordre .
Allez à : Correction exercice 18 :

Exercice 19 :
Soient une relation définie sur par :
( ) ( )
1. Montrer que est une relation d’équivalence.
2. soit ( ) , avec , décrire la classe d’équivalence de ( ).
Allez à : Correction exercice 19 :

Exercice 20 :
Soit la relation définie sur par :

( ) ( ) {

Montrer que est une relation d’ordre total.


Allez à : Correction exercice 20 :

Exercice 21 :
Soit un ensemble.
On pose ( ) ( )
On définit dans l'ensemble ( ) des parties de , la relation , en posant, pour tout couple ( ) de
parties de :
est un ensemble fini ayant un nombre fini pair d’élément.
Montrer que est une relation d'équivalence dans ( ).
Allez à : Correction exercice 21 :

4
Relation binaire Pascal Lainé

CORRECTIONS
Correction exercice 1 :
1. D’après le graphe, on a :

Pour tout { } on a donc la relation est réflexive. On a et d’une part et et


ce qui montre que la relation est symétrique et évidemment elle est transitive, donc il s’agit d’une relation
d’équivalence.
2. Il y a deux classes d’équivalence { } et { } par conséquent
{ }
Allez à : Exercice 1 :

Correction exercice 2 :
1. divise car existe tel que , il suffit de prendre , par conséquent
[ ]
est réflexive.
Si [ ] alors divise , c'est-à-dire qu’il existe tel que , ce qui entraine
que ( ) , donc divise , autrement dit [ ].
est symétrique.
[ ]
Si { alors il existe et tel que { , en faisant la somme de ces deux
[ ]
égalités ( ) , comme , divise , autrement
dit [ ].
est transitive.
Finalement est une relation d’équivalence.
2. Soit , effectuons la division euclidienne de par . Il existe un unique couple
( ) { } tel que , donc autrement dit [ ]. Il y a
exactement classes d’équivalence { }.
Allez à : Exercice 2 :

Correction exercice 3 :
1.
( ) ( )
est réflexive.
( ) ( ) ( ) ( )
est symétrique.
( ) ( )
{ { ( ) ( )
( ) ( )
est transitive.
Finalement est une relation d’équivalence.
2.
( ) ( ̇ ) ( ) ( )
Si on pose alors , donc la classe de ( ) est le cercle de centre ( ) de
rayon . Si ( ) ( ) la classe de ( ) est réduite à ( ) (c’est un cercle un peu spécial).
3. On appelle cette « application », en fait cela sera une application lorsque l’on aura montré que lorsque
que l’on change de représentant la valeur de ne change pas, c’est ce que l’énoncé veut dire en
demandant de montrer que est bien définie.

5
Relation binaire Pascal Lainé

Précisons un peu : si on a ( ̇ ) ( ̇ ) ce qui équivaut à ( ) ( ) (si ce n’est pas évident pour


vous, réfléchissez un peu et vous verrez c’est évident) et si (( ̇ )) (( ̇ ) ) on voit bien que cela
pose un problème dans la définition de .
Si ( ̇ ) ( ̇ ) alors donc (( ̇ )) (( ̇ ) ),
tout va bien est bien définie.
Remarque :
Si (( ̇ )) alors n’est pas une application.
Montrons que est une bijection.
Pout tout [ [ il faut montrer qu’il existe une unique classe ( ̇ ) tel que (( ̇ ) )
(( ̇ ) )
Soit il est évident que tous les couples ( ) qui vérifie sont dans la même classe, soit on
fait l’effort de le montrer, ce que nous allons faire.
Un couple solution est (√ ) car (√ ) . Soit ( ) un autre couple solution on a alors

Mais comme (√ ) on en déduit que (√ ̇ ) ( ̇ ), cela montre qu’il n’y a qu’une


classe ( ̇ ) telle que (( ̇ ) ), est bijective.
Allez à : Exercice 7 :

Correction exercice 4 :
1.
( ) ( )
est réflexive.
( ) ( ) ( ) ( )
est symétrique.
( ) ( )
{ { ( ) ( )
( ) ( )
est transitive.
Finalement est une relation d’équivalence.
2. Pour tout ̇, et donc ( ) ( ) donc
̇ { ( ) ( )}
3. Notons cette « application », c’est le même problème que dans l’exercice précédent, pour une classe
on doit le même résultat quel que soit le représentant de la classe, si on a ̇ ̇ a-t-on forcément
( ̇) ( ̇)?
̇ ̇ ( ) ( ) donc ( ̇ ) ( ) ( ) ( ̇ ), tout va bien, est bien définie,
autrement dit est une application.
Montrons que est injective.
( ̇) ( ̇) ( ) ( ) ̇ ̇
Donc est injective.
Allez à : Exercice 4 :

Correction exercice 5 :
Ici on ne demande pas de montrer que est une relation d’équivalence.
1.
̇
̇ { ( ) }

6
Relation binaire Pascal Lainé

̇
̇ { ( ) }
̇
̇ { ( ) }
̇
̇ { ( ) }
Remarque : ̇ ̇
2. Montrons que ̇:
( ) ( )
Donc ̇ , il est clair que , mais est-ce le seul ?
Soit ̇ et , car ce qui entraine que .
est le seul élément de la classe de qui soit inclus dans .
3. On rappelle que ( ) est l’ensemble des classes pour la relation d’équivalence .
On pose ( ) ( ) définie par ( ̇ ) .
Est-ce que est bien définie ? Si on prends ̇ ̇ a-t-on ( ̇ ) ( ̇ )?
̇ ̇
Donc
( ̇) ( ̇)
Tout va bien.
Pour tout on cherche s’il existe un unique ̇ ( ) tel que ( ̇) ?
D’après la question 2. est le seul élément de la classe de qui soit inclus dans , c’est
parfait c’est exactement ce que l’on voulait. est bijective.
Allez à : Exercice 5 :

Correction exercice 6 :
Pour tout

est réflexive.

est symétrique.
Cherchons un peu

{ {

Il faudrait pouvoir en déduire que et à ce moment là on doit se dire que cela n’a pas l’air
évident et que donc, puisque l’énoncé demande « la relation est-elle transitive ? » et non pas « montrer
que la relation est transitive » il se peut que la réponse soit « non », on va donc chercher un contre-
exemple, pour cela on va faire un tableau.

7
Relation binaire Pascal Lainé

On a coché en jaune les cases des couples ( ) en relation.


On a et et pourtant n’est pas en relation avec .
Remarque :
Pour trouver un contre-exemple il faut qu’il y ait au moins deux cases cochées en jaune autre que celle
de la case , donc sur ce tableau l’exemple cité est le seul contre-exemple, pour en trouver d’autre il
faudrait faire un tableau plus grand.
Allez à : Exercice 6 :

Correction exercice 7 :
1. donc est réflexive
donc est symétrique.
{ { donc est transitive.
Cette relation est une relation d’équivalence.
Allez à : Exercice 7 :
2. donc est réflexive.
{ { donc est transitive.
Mais si alors mais donc on n’a pas donc la relation n’est pas symétrique.
Cette relation n’est pas une relation d’équivalence.
Remarque : il était inutile de montrer que cette relation était réflexive et transitive.
Allez à : Exercice 7 :
3. Si alors donc cette relation n’est pas réflexive.
Donc ce n’est pas une relation d’équivalence, on va tout de même regarder les deux autres propriétés.
donc cette relation est symétrique.
{ {
Cela n’entraine pas que , prenons un exemple { }, { } et { }.
Cette relation n’est pas transitive.
Allez à : Exercice 7 :
4. Il vaut mieux réfléchir un peu avant de se lancer, comment peuvent être deux ensembles et qui ne
vérifient pas ? C’est clair il faut que ces deux ensembles soient tous les deux égal à
l’ensemble vide, mais alors . Il semble bien que pour tout ensemble et on ait ,
démontrons cela.
Soient et deux ensembles :
Si alors et donc .
Si alors et donc .
La relation binaire est une relation d’équivalence, si vous n’êtes pas convaincu :
donc est réflexive.
Si alors ( étant vraie pour tout et pour tout ). Donc est symétrique.
Si et si alors ( étant vraie pour tout et pour tout ). Donc est transitive.
8
Relation binaire Pascal Lainé

Remarque :
Il n’y a qu’une seule classe d’équivalence.
Allez à : Exercice 7 :
5. Si alors et donc on n’a pas , n’est pas réflexive.
Par conséquent n’est pas une relation d’équivalence.
Allez à : Exercice 7 :
6. Soit , ( ), ( )
ou donc , ce qui signifie que est réflexive.
( ) ( ) , la relation est donc
symétrique.
{ { (( ) ( )) (( ) ( ))
Or
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( )
De même
( ) ( ) ( ) ( )
Donc
(( ) ( )) (( ) ( )) (( ) ( )) (( ) ( ))
( ) ( ) ( ) ( )
(( ) ( )) (( ) ( )) ( ( )) ( ( ))

( ) ( ( )) (( ) ) ( )
( ( )) (( ) ) (( ) ( ))
( ( )) (( ) ) ( ) ( ) (( ) )
( ) ( )
Or et donc
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
Par conséquence :
( ) ( )
Et alors

Ce qui montre que est transitive et finalement est une relation d’équivalence.
Allez à : Exercice 7 :

Correction exercice 8 :
1.
Il existe tel que , il suffit de prendre , donc .
est réflexive.
Si { alors il existe tels que { , d’où , en simplifiant par ,
.
et sont deux entiers positifs, la seul solution est , on en déduit que .
est antisymétrique.

9
Relation binaire Pascal Lainé

Si { alors il existe tels que { , d’où , comme on a .


est transitive.
Finalement est une relation d’ordre partiel.
Remarque :
n’est pas une relation d’ordre totale car il y a des couples de qui ne sont pas en relation, par
exemple on a ni ni .
2. Supposons que admette un plus grand élément noté alors avec donc
ce qui signifie que est plus grand (au sens de ) que ce qui est contradictoire puisque
est le plus grand, donc il n’y a pas de plus grand élément.
Remarque préliminaire : si alors puisque avec donc .
S’il y a un plus petit élément cela ne peut être que le plus petit élément de au sens de , c'est-à-dire . Est-
ce que est le plus petit élément au sens de ?
Pour tout , il existe tel que donc , c’est bon est le plus petit
élément de .
Remarque :
{ }, c’est-à-dire l’ensemble des entiers supérieur ou égal à n’a pas de plus petit élément puisque ne
vérifie pas avec pour tout .
3. Avec la remarque préliminaire du 2. le seul plus petit élément de possible est 4 mais il n’existe pas de
tel que : . Il n’y a pas de plus petit élément (On a pris mais on aurait pu prendre
ou .
De même le seul plus grand élément possible serait mais il n’existe pas de tel que
(on a pris mais on aurait pu prendre ou .
Allez à : Exercice 8 :

Correction exercice 9 :
1. Pour tout
Il existe tel que donc .
est réflexive.

S’il existe tels que { alors ( ) donc , comme et sont des

entiers positifs, la seule solution est , par conséquent .


est antisymétrique.

Si { il existe tels que { alors ( ) comme on a .

est une relation d’ordre partiel.


Remarque :
Ce n’est pas une relation d’ordre totale car il y a des couples ( ) qui ne sont pas en relation, par exemple on a
ni ni .
2. Remarque : si alors car il existe ( ) tel que car
.
Le seul plus petit élément possible est .

Donc est le plus petit élément de { }


Le seul plus grand élément est .

10
Relation binaire Pascal Lainé

Donc est le plus grand élément de { }


Remarque :
{ } est un ensemble totalement ordonné pour la relation d’ordre , autrement dit est une relation
d’ordre totale (sur cet ensemble).
Allez à : Exercice 9 :

Correction exercice 10 :
1. ( ) donc ( ) ( ).
est réflexive.
( ) ( ) ( )
{ {
( ) ( ) ( )
{ { { {

{ { ( ) ( )

est antisymétrique.
( ) ( ) ( )
{ {
( ) ( ) ( )
{ { { {
( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( )
est transitive.
Finalement est une relation d’ordre (partiel).
Est-ce que cette relation est une relation d’ordre total ?
Considérons deux couples ( ) et ( ).
Il y a plusieurs cas :
Si alors ( ) ( )
Si alors ( ) ( )
Si et alors ( ) ( )
Si et alors ( ) ( )
Si et alors ( ) ( ) (on a ( ) ( ) et ( ) ( ))
Tous les couples sont comparables, est une relation d’ordre total.
2. On cherche tous les couples ( ) tels que ( ) ( ), ce sont les couples qui vérifient :
{

( )

Il s’agit d’un quart de plan limité en bas par la demi-droite (demi-droite comprise) et à
gauche par la demi-droite (demi-droite non comprise).
L’ensemble des couples ( ) tel que ( ) ( ) est le complémentaire de ce quart de plan.
11
Relation binaire Pascal Lainé

3. {()( )}
Si alors ( ) ( ) et ( ) ( ).
Si alors ( ) ( ) et ( ) ( ).
Si et alors ( ) ( ) et ( ) ( ).
Si et alors ( ) ( ) et ( ) ( ).
Si et alors ( ) ( ) ( ) ( ).
Allez à : Exercice 10 :

Correction exercice 11 :
1. la relation est réflexive.
{ { la relation est antisymétrique.

{ { la relation est transitive.


Il s’agit bien d’une relation d’ordre.
Allez à : Exercice 11 :
2. la relation est réflexive.
{ { , la relation est antisymétrique.

{ { la relation est transitive.


Il s’agit bien d’une relation d’ordre.
Allez à : Exercice 11 :
3. donc on n’a pas , la relation n’est pas réflexive, et ce n’est pas une relation
d’équivalence.
Regardons tout de même les deux autres propriétés.
{ { ( ) ( ) ( ) ( )

On ne peut avoir et donc la relation n’est pas antisymétrique.


{ { { , la relation est transitive.
Allez à : Exercice 11 :
4. donc , la relation est réflexive.
{ {

On est mal parti pour en déduire que , il faut trouver un contre exemple.
Soient contenant et contenant , et tel que ne soit pas inclus dans et que ne soit pas inclus
dans .
donc , donc et pourtant . La relation n’est pas
antisymétrique.
Donc la relation n’est pas une relation d’ordre, regardons tout de même la transitivité.
{ { ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )

Donc
12
Relation binaire Pascal Lainé

( ) ( ) ( )
On en déduit que , on a alors . La relation est transitive.
Allez à : Exercice 11 :

Correction exercice 12 :
1. est faux donc la relation n’est pas réflexive, ce n’est pas une relation d’équivalence.
Allez à : Exercice 12 :
2. , la relation est réflexive.
{ { , la relation est antisymétrique.

{ { , la relation est transitive.


est une relation d’ordre.
Remarque : cette relation est une relation d’ordre totale puisque pour tout et pour tout , soit ,
soit .
Allez à : Exercice 12 :
3. , la relation est réflexive.
{ { , la relation est antisymétrique.

{ { , la relation est transitive.


est une relation d’ordre.
Remarque : cette relation est une relation d’ordre totale puisque pour tout et pour tout , soit
, soit .
Allez à : Exercice 12 :
4. | | | | , la relation est réflexive.
| | | |
{ { | | | |
| | | |
C’est mal parti pour affirmer que , il faut trouver un contre exemple.
( ) ( ) | | | |
{ {
( ) ( ) | | | |
Et évidemment , la relation n’est pas antisymétrique.
Allez à : Exercice 12 :
5. donc , la relation est réflexive.
{ { { ( ) ( )

Si la somme de deux entiers positifs est nul, c’est que ces deux entiers sont nuls, par conséquent
.
Donc . La relation est antisymétrique.
{ {
( ) ( ) , la relation est transitive.
Finalement est une relation d’ordre.
Remarque : Cette relation n’est pas une relation d’ordre totale car et (par exemple) ne sont pas en relation,
c’est une relation d’ordre partielle.
Allez à : Exercice 12 :
6. donc , la relation est réflexive.
{ { {
13
Relation binaire Pascal Lainé

C’est mal parti, rien n’indique que , prenons un contre-exemple.

{ { {

Et pourtant . La relation n’est pas antisymétrique.


Ce n’est pas une relation d’ordre. Regardons si elle est transitive (par curiosité).
{ {
( ) ( ) , la relation est transitive.
Allez à : Exercice 12 :

Correction exercice 13 :
( ) ( ) entraine que , la relation est réflexive.
Si et alors ( ) ( ) et ( ) ( ) alors ( ) ( ), est strictement monotone donc
est injective, par conséquent , ce qui signifie que est antisymétrique.
Si et alors ( ) ( ) et ( ) ( ) donc ( ) ( ) ce qui signifie que , est
transitive. On pourrait montrer que c’est une relation d’ordre totale.
Allez à : Exercice 13 :

Correction exercice 14 :
1. donc est réflexive.
Si alors alors alors donc est symétrique.
Si et alors et , en additionnant ces deux égalités on trouve
. est transitive.
Finalement est une relation d’équivalence.
2. Soit ̇ si c’est-à-dire si autrement dit si est
solution de l’équation du second degré , évidemment est solution, le produit des
solutions est ( ) donc l’autre solution est . Donc ̇ { } sauf si
̇
alors { }.
3. L’ensemble quotient est l’ensemble des classes d’équivalence :
{{ } }

On est obligé de considérer (ou ) car pour , donc si on considère , on


écrirait deux fois chaque classe.
Allez à : Exercice 14 :

Correction exercice 15 :
1. | | | | , la relation est réflexive.
| | | | | | | | , la relation est symétrique.
| | | |
{ { | | | | , la relation est transitive, il s’agit donc d’une relation
| | | |
d’équivalence.
Allez à : Exercice 15 :
2. Il y a un piège parce que sur ,| | | | | | et on vient de voir au 1°) qu’il s’agit une relation
d’équivalence, le problème est en . La réflexivité dit que pour tout , on a , ce qui est faux
pour car | | n’a pas de sens.
Ce n’est pas une relation d’équivalence.
14
Relation binaire Pascal Lainé

Allez à : Exercice 15 :
3. , la relation est réflexive.
, la relation est symétrique.
{ { , la relation est transitive. Il s’agit d’une relation
d’équivalence.
Allez à : Exercice 15 :
4. | | donc on n’a pas , la relation n’est pas réflexive et ce n’est donc pas une relation
d’équivalence.
Regardons tout de même les autres propriétés.
| | | | , la relation est symétrique.
| |
{ {
| |
On ne voit pas bien pourquoi on aurait | | .
On prend , et
| | | |
{ et | | | | √ √ , la relation n’est pas transitive.
| | | |
Allez à : Exercice 15 :
5. | | | | , la relation est réflexive.
( )
| | | | | | | |
la relation est symétrique.
| |
{ { | | | | | | | |
| |
| |
la relation est transitive, il s’agit donc d’une relation d’équivalence.
Allez à : Exercice 15 :

Correction exercice 16 :
Première méthode
donc , est réflexive.
Si et alors et donc ( ) ( )
( ) ( ) ( )( )
car et entraine en particulier . Donc
est antisymétrique.
Si et alors et donc , d’où . est transitive.
Finalement est une relation d’ordre.
Soit et alors , soit et alors , il s’agit d’une relation d’ordre total.
Deuxième méthode
Soit ] [ définie par ( ) , ( )
( )
donc est décroissante sur ] [
Donc ( ) ( ) , est une relation d’ordre total donc est une relation d’ordre
total
Allez à : Exercice 16 :

15
Relation binaire Pascal Lainé

Correction exercice 17 :
1.
( ) { }
Donc

Ou
{ }
2. cette relation est réflexive.
cette relation est réflexive.
{ { cette relation est transitive.
Donc est une relation d’équivalence.
3. Remarque : est aussi une relation d’équivalence sur , pas seulement sur .On rappelle que les
éléments de sont les complexes , { }
Regardons la classe de
̇ { } { } { { }}

Regardons la classe de
̇
{ } { } { }

{ { }}

Regardons la classe de
̇
{ } { } { }

{ { }}

Et c’est fini. Il y a trois classes de éléments (cela fait bien éléments).


Allez à : Exercice 17 :

Correction exercice 18 :
1.

{ ( ) ( )

Cette relation est réflexive.


( )
( ) ( )
{ {
( ) ( )
( )

{ { { {

Les trois premiers systèmes n’ont pas de solutions donc


( ) ( )
{ { { { ( ) ( )
( ) ( )
Cette relation est antisymétrique.
16
Relation binaire Pascal Lainé

( )
( ) ( )
{ {
( ) ( )
( )

{ { { {

( ) ( ) ( ) ( )

{ ( ) ( )

Cette relation est transitive.


Il s’agit bien d’une relation d’ordre.
2.
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
Allez à : Exercice 18 :

Correction exercice 19 :
1. donc ( ) ( ), est réflexive.
( ) ( ) ( ) ( ) donc est symétrique.

Si ( ) ( ) et ( ) ( ) alors { alors { car

Donc , on multiplie par et on simplifie par , on a alors , c’est-à-dire


( ) ( ), donc est transitive.
est une relation d’équivalence.
) ⏜ ̇
2. Si ( ( ) , donc divise et d’après le théorème de Gauss divise ,
il existe tel que , cela que l’on remplace dans , ce qui donne ,
̇
donc , l’ensemble des couples de (⏜ ) sont les couples de la forme ( ).
Allez à : Exercice 19 :

Correction exercice 20 :

{ { donc { d’où ( ) ( ), est réflexive.

( ) ( ) ( )
{ {
( ) ( ) ( )
{ { { {

{ { ( ) ( )
est antisymétrique.
Si ( ) ( ) et ( ) ( ) alors

{ et {

Si et alors ) ( donc ( )
Si et donc (
alors ) ( ).
Si et donc (
alors ) ( ).
Si et alors et donc ( ) ( ).
Soit ( ) et ( ) deux couples de .
17
Relation binaire Pascal Lainé

Si ou si alors ( ) ( ) ou ( ) ( ).
Si alors soit soit donc ( ) ( ) ou ( ) ( ).
La relation est donc une relation d’ordre totale.
Allez à : Exercice 20 :

Correction exercice 21 :
( ) ( ) a zéro élément. Donc on a . est réflexive.
Si , ( ) ( ) est un ensemble fini qui a un nombre pair d’éléments.
Alors ( ) ( ) ( ) ( ) est un ensemble fini qui a un nombre
pair
d’éléments. Donc est réflexive.
Si et alors ( ) ( ) est un ensemble fini qui a un nombre pair d’éléments
et ( ) ( ) est un ensemble fini qui a un nombre pair d’éléments.
Comme , (( ) ( )) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
Donc ( ) ( ) ( ) et ( ) ( ) ( )

Donc
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( )
C’est un nombre fini et pair donc , est transitive.
Finalement est une relation d’équivalence.
Allez à : Exercice 21 :

18
Arithmétique Pascal Lainé

ARITHMETIQUE

Exercice 1 :
Étant donnés cinq nombres entiers consécutifs, on trouve toujours parmi eux (vrai ou faux et pourquoi) :
1. au moins deux multiples de 2.
2. au plus trois nombres pairs.
3. au moins deux multiples de 3.
4. exactement un multiple de 5.
5. au moins un multiple de 6.
6. au moins un nombre premier.
Allez à : Correction exercice 1 :

Exercice 2 :
Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses et pourquoi ?
1. 60 a plus de diviseurs (positifs) que 100.
2. 60 a moins de diviseurs (positifs) que 90.
3. 60 a moins de diviseurs (positifs) que 120.
4. si un entier divise 60, alors il divise 120.
5. si un entier strictement inférieur à 60 divise 60, alors il divise 90.
6. si un nombre premier divise 120, alors il divise 60.
Allez à : Correction exercice 2 :

Exercice 3 :
On veut constituer la somme exacte de 59 euros seulement à l’aide de pièces
de 2 euros et de billets de 5 euros. Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies,
lesquelles sont fausses et pourquoi ?
1. Il y a au plus 22 pièces de 2 euros.
2. Il peut y avoir exactement 10 pièces de 2 euros.
3. Il peut y avoir exactement 12 pièces de 2 euros.
4. Il peut y avoir un nombre pair de billets de 5 euros.
5. Il y a au moins un billet de 5 euros.
Allez à : Correction exercice 3 :

Exercice 4 :
Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses et pourquoi ?
1. Si un nombre est divisible par 9, alors il est divisible par 6.
2. Si un nombre est divisible par 100, alors il est divisible par 25.
3. Si un nombre est divisible par 2 et par 3, alors il est divisible par 12.
4. Si un nombre est divisible par 10 et par 12, alors il est divisible par 15.
5. Si un nombre est divisible par 6 et par 8, alors il est divisible par 48.
6. Le produit des entiers de 3 à 10 est divisible par 1000.
7. Le produit des entiers de 3 à 10 est divisible par 1600.
8. Si la somme des chiffres d’un entier en écriture décimale vaut 39, alors il est divisible par 3 mais pas par
9.
9. Si la somme des chiffres d’un entier en écriture décimale vaut 18, alors il est divisible par 6 et par 9.
Allez à : Correction exercice 4 :

Exercice 5 :
Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses et pourquoi ?
1. Si un entier est divisible par deux entiers, alors il est divisible par leur produit.
2. Si un entier est divisible par deux entiers premiers entre eux, alors il est divisible par leur produit.
3. Si un entier est divisible par deux entiers, alors il est divisible par leur PPCM.
4. Si un nombre divise le produit de deux entiers, alors il divise au moins un de ces deux entiers.
5. Si un nombre premier divise le produit de deux entiers, alors il divise au moins un de ces deux entiers.
6. Si un entier est divisible par deux entiers, alors il est divisible par leur somme.
Arithmétique Pascal Lainé

7. Si un entier divise deux entiers, alors il divise leur somme.


8. Si deux entiers sont premiers entre eux, alors chacun d’eux est premier avec leur somme.
9. Si deux entiers sont premiers entre eux, alors chacun d’eux est premier avec leur produit.
10. Si deux entiers sont premiers entre eux, alors leur somme et leur produit sont premiers entre eux.
Allez à : Correction exercice 5 :

Exercice 6 :
Soient 𝑎, 𝑏 et 𝑑 trois entiers. Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses et
pourquoi ?
1. Si 𝑑 divise 𝑎 et 𝑏, alors 𝑑 divise leur 𝑃𝐺𝐶𝐷.
2. S’il existe deux entiers 𝑢 et 𝑣 tels que 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝑑, alors 𝑑 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏).
3. S’il existe deux entiers 𝑢 et 𝑣 tels que 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝑑, alors 𝑑 divise 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏).
4. S’il existe deux entiers 𝑢 et 𝑣 tels que 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝑑, alors 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) divise 𝑑.
5. Si 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) divise 𝑑, alors il existe un couple d’entiers (𝑢, 𝑣) unique, tel que 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝑑.
6. L’entier 𝑑 est un multiple de 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) si et seulement si il existe un couple d’entiers (𝑢, 𝑣), tel que
𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝑑.
Allez à : Correction exercice 6 :

Exercice 7 :
Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses et pourquoi ?
1. Si un entier est congru à 0 modulo 6, alors il est divisible par 6.
2. Si le produit de deux entiers est congru à 0 modulo 6 alors l’un des deux est multiple de 6.
3. Si un entier est congru à 5 modulo 6 alors toutes ses puissances paires sont congrues à 1 modulo 6.
4. Si deux entiers sont congrus à 4 modulo 6, alors leur somme est congrue à 2 modulo 6.
5. Si deux entiers sont congrus à 4 modulo 6, alors leur produit est congru à 2 modulo 6.
6. Si un entier est congru à 4 modulo 6 alors toutes ses puissances sont aussi congrues à 4 modulo 6.
Allez à : Correction exercice 7 :

Exercice 8 :
Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses et pourquoi ?
1. Si le produit de deux entiers est congru à 0 modulo 5 alors l’un des deux est multiple de 5.
2. Si un entier est congru à 2 modulo 5 alors sa puissance quatrième est congrue à 1 modulo 5.
3. Si deux entiers sont congrus à 2 modulo 5, alors leur somme est congrue à 1 modulo 5.
4. Pour tout entier, non multiple de 5, il existe un entier tel que le produit des deux soit congru à 1 modulo
5.
5. Aucun entier n’est tel que son carré soit congru à −1 modulo 5.
6. Aucun entier n’est tel que son carré soit congru à 2 modulo 5.
7. La puissance quatrième d’un entier quelconque est toujours congrue à 1 modulo 5.
8. La puissance quatrième d’un entier non multiple de 5 est toujours congrue à 1 modulo 5.
Allez à : Correction exercice 8 :

Exercice 9 :
Soit 𝑛 ∈ ℕ un entier.
1. Démontrer que si 𝑛 n’est divisible par aucun entier inférieur ou égal à √𝑛, alors 𝑛 est premier.
2. Démontrer que les nombres 𝑛! + 2, 𝑛! + 3,…,𝑛! + 𝑛 ne sont pas premiers.
3. En déduire que pour tout 𝑛, il existe 𝑛 entiers consécutifs non premiers.
Allez à : Correction exercice 9 :

Exercice 10 :
Le premier janvier 2007 était un lundi. Calculer quel jour de la semaine sera le
1. 2 juillet 2007
2. 15 janvier 2008
3. 19 mars 2008 (attention, 2008 est une année bissextile)
4. 14 juillet 2010
5. 26 août 2011
Arithmétique Pascal Lainé

Allez à : Correction exercice 10 :

Exercice 11 :
On choisit un nombre entier, on le divise par 7 et on trouve un reste égal à 5. On divise à nouveau le quotient
obtenu par 7, on trouve un reste égal à 3 et un quotient égal à 12. Quel était le nombre de départ ?
Allez à : Correction exercice 11 :

Exercice 12 :
On donne l’égalité suivante.
96842 = 256 × 375 + 842
Déterminer, sans effectuer la division, le quotient et le reste de la division euclidienne de 96842 par 256 et par
375.
Allez à : Correction exercice 12 :

Exercice 13 :
On donne les deux égalités suivantes.
3379026 = 198765 × 17 + 21, 609806770 = 35870986 × 17 + 8
On s’intéresse au nombre entier 𝑁 = 3379026 × 609806770. Quel est le reste de la division euclidienne de 𝑁
par 17 ?
Allez à : Correction exercice 13 :

Exercice 14 :
Donner la décomposition en facteurs premiers des entiers suivants.
60 ; 360 ; 2400 ; 4675 ; 9828 ; 15200 ; 45864 ; 792792.
Allez à : Correction exercice 14 :

Exercice 15 :
Déterminer le 𝑃𝐺𝐶𝐷(2244,1089) et déterminer l’identité de Bézout correspondante.
Allez à : Correction exercice 15 :

Exercice 16 :
On considère les couples d’entiers (𝑎, 𝑏) suivants.
a) 𝑎 = 60, 𝑏 = 84 Allez à correction a)
b) 𝑎 = 360, 𝑏 = 240 Allez à la correction b)
c) 𝑎 = 160, 𝑏 = 171 Allez à la correction 0
d) 𝑎 = 360, 𝑏 = 345 Allez à la correction d)
e) 𝑎 = 325, 𝑏 = 520 Allez à la correction e)
f) 𝑎 = 720, 𝑏 = 252 Allez à la correction f)
g) 𝑎 = 955, 𝑏 = 183 Allez à la correction 0
h) 𝑎 = 1665, 𝑏 = 1035 Allez à la correction h)
i) 𝑎 = 18480, 𝑏 = 9828 Allez à la correction i)

Pour chacun de ces couples :


1. Calculer 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) par l’algorithme d’Euclide.
2. En déduire une identité de Bézout.
3. Calculer 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏).
4. Déterminer l’ensemble des couples (𝑢, 𝑣) d’entiers relatifs tels que : 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏)
5. Donner la décomposition en facteurs premiers de 𝑎 et 𝑏.
6. En déduire la décomposition en facteurs premiers de 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) et 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏), et retrouver les
résultats des questions 1 et 3.
Allez à : Correction exercice 16 :

Exercice 17 :
1. Calculer le PGCD de 8303 et 2717 et donner l'identité de Bézout correspondante.
Arithmétique Pascal Lainé

2. En déduire le PPCM de 8303 et 2717.


3. Calculer le PGCD de 1001 et 315 et donner l'identité de Bézout correspondante.
4. Déterminer le 𝑃𝐺𝐶𝐷(2244,1089) et déterminer l’identité de Bézout correspondante.
Allez à : Correction exercice 17 :

Exercice 18 :
Résoudre dans ℤ × ℤ les équations suivantes :
1. 3𝑥 − 5𝑦 = 13
2. 212𝑥 + 45𝑦 = 3
3. 42𝑥 + 45𝑦 = 4
4. 7𝑥 + 5𝑦 = 3
Allez à : Correction exercice 18 :

Exercice 19 :
1. Donner, en le justifiant, le nombre de diviseurs positifs de 100100 .
2. Déterminer le reste de la division de 101101 par 3, et par 5, en déduire le reste de la division
euclidienne de 101101 par 15.
3. Soit 𝑛 ∈ ℕ un entier naturel et 𝑝 un nombre premier supérieur ou égal à 3. En utilisant un résultat du
𝑝−1 𝑝−1
cours, montrer que si 0 < 𝑛 < 𝑝 alors 𝑝 divise l’un des entiers 𝑛 2 − 1 et 𝑛 2 +1
Allez à : Correction exercice 19 :

Exercice 20 :
Déterminer le nombre de diviseurs positifs de
𝑁 = 7210 × 16250
On pourra présenter le résultat sous forme d’un produit de nombre entier.
Allez à : Correction exercice 20 :

Exercice 21 :
Quel est le plus petit entier naturel, qui divisé par 8, 15, 18 et 24 donne pour restes respectifs 7, 14, 17 et 23 ?
Allez à : Correction exercice 21 :

Exercice 22 :
Dans une UE de maths à l’université Claude Bernard, il y a entre 500 et 1000 inscrits. L’administration de
l’université a remarqué qu’en les répartissant en groupes de 18, ou bien en groupes de 20, ou bien aussi en
groupes de 24, il restait toujours 9 étudiants. Quel est le nombre d’inscrits ?
Allez à : Correction exercice 22 :

Exercice 23 :
Soient 𝑎 et 𝑏 deux entiers tels que 1 ≤ 𝑎 < 𝑏.
1. Soient 𝑞1 et 𝑟1 (respectivement : 𝑞2 et 𝑟2 ) le quotient et le reste de la division euclidienne de 𝑎
(respectivement : 𝑏) par 𝑏 − 𝑎. Démontrer que 𝑟1 = 𝑟2 et 𝑞2 = 𝑞1 + 1.
2. On note 𝑞 le quotient de la division euclidienne de 𝑏 − 1 par 𝑎. Soit 𝑛 > 0 un entier. Exprimer en
fonction de 𝑞, 𝑟 et 𝑛 le quotient et le reste de la division euclidienne de 𝑏𝑎𝑛 − 1 par 𝑎𝑛+1 .
3. Soit 𝑑 le 𝑃𝐺𝐶𝐷 de 𝑎 et 𝑏. Déterminer le 𝑃𝐺𝐶𝐷 de 𝐴 = 15𝑎 + 4𝑏 et 𝐵 = 11𝑎 + 3𝑏
4. Soit 𝑑 le 𝑃𝐺𝐶𝐷 de 𝑎 et 𝑏. Montrer que 𝑑 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎 + 𝑏, 𝑃𝑃𝐶𝑀 (𝑎, 𝑏)).
5. Démontrer que si 𝑑 = 1 (𝑎 et 𝑏 sont premiers entre eux), alors pour tous 𝑚 ∈ ℕ et 𝑛 ∈ ℕ, 𝑎𝑚 et 𝑏𝑛 sont
premiers entre eux.
6. En déduire que pour tout 𝑛 ∈ ℕ, le 𝑃𝐺𝐶𝐷 de 𝑎𝑛 et 𝑏𝑛 est 𝑑 𝑛 .
Allez à : Correction exercice 23 :

Exercice 24 :
Soient 𝑎, 𝑏 et 𝑐 trois entiers relatifs non nuls.
Arithmétique Pascal Lainé

1. Montrer que 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑐𝑎, 𝑐𝑏) = |𝑐 | × 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏).


2. Montrer que si 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 1 et si 𝑐 divise 𝑎, alors 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑐, 𝑏) = 1.
3. Montrer que 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏𝑐 ) = 1 si et seulement si 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑐 ) = 1.
4. Montrer que si 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑏, 𝑐 ) = 1 alors 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏𝑐 ) = 𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑎, 𝑏) × 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑐).
Allez à : Correction exercice 24 :

Exercice 25 :
Soient 𝑎 ∈ ℕ, 𝑏 ∈ ℕ deux entiers tels que 0 < 𝑎 < 𝑏.
1. Démontrer que si 𝑎 divise 𝑏, alors pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑛𝑎 − 1 divise 𝑛𝑏 − 1.
2. Pour 𝑛 ∈ ℕ∗, démontrer que le reste de la division euclidienne de 𝑛𝑏 − 1 par 𝑛𝑎 − 1 est 𝑛𝑟 − 1, où 𝑟 est
le reste de la division euclidienne de 𝑏 par 𝑎.
3. Pour 𝑛 ∈ ℕ∗, démontrer que le 𝑃𝐺𝐶𝐷 de 𝑛𝑏 − 1 et 𝑛𝑎 − 1 est 𝑛𝑑 − 1, où 𝑑 est le 𝑃𝐺𝐶𝐷 de 𝑎 et 𝑏.
Allez à : Correction exercice 25 :

Exercice 26 :
Soit 𝑛 un entier relatif. On pose 𝑎 = 2𝑛 + 3 et 𝑏 = 5𝑛 − 2.
1. Calculer 5𝑎 − 2𝑏. En déduire le 𝑃𝐺𝐶𝐷 de 𝑎 et 𝑏 en fonction de 𝑛.
2. Procéder de même pour exprimer en fonction de 𝑛 le 𝑃𝐺𝐶𝐷 de 2𝑛 − 1 et 9𝑛 + 4.
Allez à : Correction exercice 26 :

Exercice 27 :
Soient 𝑎 = 2𝑛 + 1 et 𝑏 = 5𝑛 + 1 deux entiers.
1. Déterminer deux entiers 𝑢 et 𝑣 tels que 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 3
2. En déduire les valeurs possibles de 𝑑 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) ?
3. Montrer que si 𝑛 ≡ 1 [3] alors 𝑑 = 3, que vaut 𝑑 sinon ?
Allez à : Correction exercice 27 :

Exercice 28 :
Soit ∈ ℕ∗ , pour quelles valeurs les nombres 2𝑛 et 3𝑛 + 1 sont premiers entre eux ?
Allez à : Correction exercice 28 :

Exercice 29 :
1. Montrer que pour tout 𝑛 ∈ ℤ, les entiers 14𝑛 + 3 et 5𝑛 + 1 sont premiers entre eux
2. On considère l’équation (𝐸) : 87𝑥 + 31𝑦 = 2 où 𝑥 et 𝑦 sont des entiers relatifs
2.1. Montrer que 87 et 31 sont premiers entre eux.
2.2. En déduire un couple (𝑢, 𝑣 ) ∈ ℤ2 tels que 87𝑢 + 31𝑣 = 1, puis une solution (𝑥0 , 𝑦0 ) de (𝐸)
2.3. Déterminer l’ensemble des solutions de (𝐸).
Allez à : Correction exercice 29 :

Exercice 30 :
1. Déterminer les restes possibles de la division euclidienne du carré d’un nombre impair par 8.
2. Soit 𝑛 ∈ ℕ∗ un entier pair. En déduire que l’équation
𝑥𝑛 + 𝑦𝑛 = 𝑧𝑛
N’a pas de solution pour 𝑥, 𝑦 et 𝑧 impairs.
Allez à : Correction exercice 30 :

Exercice 31 :
Déterminer le reste de la division euclidienne de 51000 par 7.
Allez à : Correction exercice 31 :

Exercice 32 :
Arithmétique Pascal Lainé

Montrer que pour tout 𝑛 ∈ ℕ, l'entier 3𝑛+3 − 44𝑛+2 est un multiple de 11.
Allez à : Correction exercice 32 :

Exercice 33 :
Montrer que : 4𝑛 est congru à 1 + 3𝑛 modulo 9. En déduire que 22𝑛 + 15𝑛 − 1 est toujours divisible par 9.
Allez à : Correction exercice 33 :

Exercice 34 :
1. Montrer par récurrence que pour 𝑛 ≥ 0, 𝑎𝑛 = 42𝑛+2 − 1 est un multiple de 15.
2. Soit 𝑛 ≥ 0, 𝑏𝑛 = 42𝑛+2 − 15𝑛 − 16, calculer 𝑏𝑛+1 − 𝑏𝑛 et montrer que 𝑏𝑛+1 − 𝑏𝑛 est un multiple de
225 = 15 × 15 .
3. Montrer que pour tout entier 𝑛 ≥ 0, 𝑏𝑛 est un multiple de 225.
Allez à : Correction exercice 34 :

Exercice 35 :
Montrer que pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 5𝑛+2 + 3𝑛+1 52𝑛 est divisible par 7.
Allez à : Correction exercice 35 :

Exercice 36 :
On se propose de déterminer tous les couples (𝑚, 𝑛) ∈ ℕ × ℕ solutions de l'équation : 2𝑚 − 3𝑛 = 1.
1. Soit 𝑘 ∈ ℕ∗ .
a) Quel est le reste de la division euclidienne de 9𝑘 par 8 ?
b) Déterminer les restes de la division euclidienne de 32𝑘 + 1 par 8, puis de 32𝑘+1 + 1 par 8
2. Soit (𝑚, 𝑛) ∈ ℕ × ℕ un couple de solution, montrer à l'aide de 1°) que 𝑚 ≤ 2.
3. En déduire tous les couples (𝑚, 𝑛) ∈ ℕ × ℕ d'entier naturels solutions de l'équation.
Allez à : Correction exercice 36 :

Exercice 37 :
Montrer que 3 divise 𝑎3 − 𝑏3 si et seulement si 3 divise 𝑎 − 𝑏.
Allez à : Correction exercice 37 :

Exercice 38 :
Montrer que 7 divise 𝑎2 + 𝑏2 si et seulement si 7 divise 𝑎 et 𝑏.
Allez à : Correction exercice 38 :

Exercice 39 :
Déterminer toutes les solutions dans ℤ × ℤ de l’équation :
7𝑥 + 5𝑦 = 3
Allez à : Correction exercice 39 :

Exercice 40 :
Résoudre dans ℤ, 12𝑥 ≡ 5 [35]
Allez à : Correction exercice 40 :

Exercice 41 :
1. Trouver une solution particulière de 13𝑢 + 5𝑣 = 3
2. Déterminer tous les couples d’entiers (𝑢, 𝑣 ) ∈ ℤ2 tels que 13𝑢 + 5𝑣 = 3.
3. Déterminer les restes de la division euclidienne de 22013 par 5 et par 13.
4. Déduire des deux questions qui précèdent le reste de la division euclidienne de 22013 par 65.
Arithmétique Pascal Lainé

Allez à : Correction exercice 41 :


Exercice 42 :
(1) a. Déterminer le reste de la division de 𝑁 = 222333 par 7 et par 11.
b. Déterminer deux entiers 𝑢 et 𝑣 tels que 7𝑢 + 11𝑣 = 1.
c. En déduire le reste de la division de 𝑁 par 77.
(2) Toto veut faire don des livres de sa bibliothèque. Il en a plus de 10. S’il les répartit dans les cartons
contenant 20 livres ou des cartons qui en contiennent 25, il lui reste toujours 7 livres. Quel est le nombre
minimal de livres dans la bibliothèque de Toto ?
Allez à : Correction exercice 42 :

Exercice 43 :
1. Ecrire une identité de Bézout entre 99 et 56.
2. Résoudre le système
𝑥 ≡ 2 [56]
{
𝑥 ≡ 3 [99]
Allez à : Correction exercice 43 :

Exercice 44 :
Déterminer la plus petite solution positive du système :
𝑥 ≡ 6 [11]
{
𝑥 ≡ 3 [13]
Allez à : Correction exercice 44 :

Exercice 45 :
1. Déterminer toutes les solutions de 2𝑢 + 5𝑣 = 59
2. Donner tous les couples (𝑢, 𝑣) tels que la somme de 𝑢 pièces de 2 euros et de 𝑣 billets de 5 euros égale
à 59 euros.
Allez à : Correction exercice 45 :

Exercice 46 :
7𝑥 + 5𝑦 ≡ 2 [8]
1. Résoudre : {
5𝑥 + 4𝑦 ≡ 16 [8]
7𝑥 + 5𝑦 ≡ 2 [9]
2. Résoudre : {
5𝑥 + 4𝑦 ≡ 16 [9]
Allez à : Correction exercice 46 :

Exercice 47 :
Résoudre dans ℤ les systèmes suivants :
1.
𝑛 ≡ 1 [6]
{
𝑛 ≡ 5 [9]
2.
𝑛 ≡ 3 [6]
{
𝑛 ≡ 6 [9]
Allez à : Correction exercice 47 :

Exercice 48 :
Soit 𝑝 ≥ 3 un nombre premier
1. Quels sont les éléments 𝑥 ∈ ℤ tels que : 𝑥 2 ≡ 1 [𝑝] ?
Arithmétique Pascal Lainé

2. En déduire le théorème de Wilson : si 𝑝 est premier alors (𝑝 − 1)! + 1 est divisible par 𝑝.
Allez à : Correction exercice 48 :

Exercice 49 :
On considère un entier 𝑛 ≥ 3.
1. Montrer que, quel que soit l’entier 𝑥, les carrés des nombres 𝑥 et 𝑛 − 𝑥 sont congrus modulos 𝑛.
2. On note ℤ/𝑛ℤ l’ensemble {0,1, … , 𝑛 − 1} des restes modulo 𝑛, et 𝑐 l’application de ℤ/𝑛ℤ dans ℤ/𝑛ℤ
qui a un reste associe son carré modulo 𝑛. Cette application est-elle injective ? surjective ?
3. Dresser la table des carrés modulo 7.
4. Montrer que l’équation 𝑥 2 − 6𝑥𝑦 + 2𝑦 2 = 7003 n’a pas de solutions (𝑥, 𝑦) entière. (Exprimer le
premier membre comme un carré modulo 7).
Allez à : Correction exercice 49 :

CORRECTIONS

Correction exercice 1 :
1. Si 𝑛 est pair, 𝑛 + 2 et 𝑛 + 4 sont pairs alors que 𝑛 + 1 et 𝑛 + 3 sont impairs.
Si 𝑛 est impair, 𝑛 + 2 et 𝑛 + 4 sont impairs alors que 𝑛 + 1 et 𝑛 + 3 sont pairs.
Il y a deux ou trois nombres pairs parmi ces cinq entiers, donc au moins deux nombres pairs.
2. D’après 1°) il y a deux ou trois nombres impairs donc au plus trois.
3. D’après 1°) et 2°) il y a au moins deux multiples de trois.
4. Parmi cinq nombres consécutifs il y a au moins un multiple de cinq, notons le 𝑛 + 𝑘, 𝑘 ∈ {0,1,2,3,4}, le
multiple de cinq suivant est 𝑛 + 𝑘 + 5 qui n’appartient pas à {𝑛, 𝑛 + 1, 𝑛 + 2, 𝑛 + 3, 𝑛 + 4}, donc il y a
exactement un multiple de cinq.
5. C’est faux, par exemple dans {1,2,3,4,5} il ni a pas de multiple de six.
6. C’est faux, par exemple dans {24,25,26,27,28} il n’y a pas de nombre premier.
Allez à : Exercice 1 :

Correction exercice 2 :
1. 60 = 22 × 31 × 51 donc les diviseurs positifs de 60 sont de la forme 2𝑖 × 3𝑗 × 5𝑘 avec
(𝑖, 𝑗, 𝑘 ) ∈ {0,1,2} × {0,1} × {0,1}
60 a donc 3 × 2 × 2 = 12 diviseurs
100 = 22 × 52 donc les diviseurs positifs de 100 sont de la forme 2𝑖 × 5𝑗 avec
(𝑖, 𝑗) ∈ {0,1,2} × {0,1,2}
100 a donc 3 × 3 = 9 diviseurs.
60 a plus de diviseurs positifs que 100.
2. 90 = 21 × 32 × 51 donc les diviseurs positifs de 90 sont de la forme 2𝑖 × 3𝑗 × 5𝑘 avec
(𝑖, 𝑗, 𝑘 ) ∈ {0,1} × {0,1,2} × {0,1}
90 a donc 2 × 3 × 2 = 12 diviseurs
60 a le même nombre de diviseurs positifs que 90, la réponse est donc vraie.
3. 120 = 23 × 31 × 51 donc les diviseurs positifs de 120 sont de la forme 2𝑖 × 3𝑗 × 5𝑘 avec
(𝑖, 𝑗, 𝑘 ) ∈ {0,1,2,3} × {0,1} × {0,1}
120 a donc 4 × 2 × 2 = 16 diviseurs
Donc 60 a moins de diviseurs positifs que 120.
Deuxième méthode : 120 = 2 × 60 donc les diviseurs de 60 sont aussi des diviseurs de 120, comme
120 est un diviseur de 120 mais pas de 60, 120 a plus de diviseurs que 60.
4. Soit 𝑛 un diviseur de 60, il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que 60 = 𝑘 × 𝑛 donc 120 = 2𝑘 × 𝑛 par conséquent 𝑛 est
un diviseur de 120.
5. C’est faux, 20 divise 60 et 20 ne divise pas 90.
6. Les diviseurs premiers de 120 sont 2, 3 et 5, ils divisent tous les trois 60.
Arithmétique Pascal Lainé

Autre méthode :
120 = 2 × 60. 2 divise 60, et soit 𝑝 > 2 un diviseur premier de 120, il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que
120 = 𝑝 × 𝑘, alors 𝑝 × 𝑘 = 2 × 60, d’après le théorème de Gauss, 𝑝|2 × 60 et 𝑝 est premier avec 2
donc 𝑝 divise 60.
Remarque : cette deuxième méthode est plus longue que la première mais dans d’autres circonstances cela peut
s’avérer utile.
Allez à : Exercice 2 :

Correction exercice 3 :
Première méthode théorique (indispensable à connaitre)
On cherche les solutions de 2𝑢 + 5𝑣 = 59 (1) avec 𝑢 ∈ ℕ (c’est le nombre de pièces de 2 euros) et
𝑣 ∈ ℕ (c’est le nombre de billets de 5 euros), comme 2 et 5 sont premier entre eux, il existe 𝑢0 et 𝑣0 tels
que 2𝑢0 + 5𝑣0 = 1, il existe une solution évidente 2 × (−2) + 5 × 1 = 1, si ce n’est pas le cas on
utilise l’algorithme d’Euclide. En multiplie par 59 : 2 × (−118) + 5 × 59 = 59 (2),
En soustrayant (1) et (2) on trouve :
2(𝑢 + 118) + 5(𝑣 − 59) = 0 ⇔ 2(𝑢 + 2) = −5(𝑣 − 1)
2 est premier avec 5 et 2 divise −5(𝑣 − 59), d’après le théorème de Gauss 2 divise – (𝑣 − 59), donc il
existe 𝑘 ∈ ℤ tel que – (𝑣 − 59) = 2𝑘 ⇔ 𝑣 = −2𝑘 + 59, on remplace – (𝑣 − 59) = 2𝑘 dans
2(𝑢 + 118) = −5(𝑣 − 59), on trouve 2(𝑢 + 118) = 5 × 2𝑘 ⇔ 𝑢 + 118 = 5𝑘 ⇔ 𝑢 = 5𝑘 − 118, la
réciproque est évidente.
𝑢 = 5𝑘 − 118
Les solutions de (1) sont { avec 𝑘 ∈ ℤ.
𝑣 = −2𝑘 + 59
Or 𝑢 ≥ 0 et 𝑣 ≥ 0,
118 3
𝑘≥ = 23 +
5𝑘 − 118 ≥ 0 5 5 ⇔ {𝑘 ≥ 24
{ ⇔{
−2𝑘 + 59 ≥ 0 59 1 𝑘 ≤ 29
𝑘≤ = 29 +
2 2
Chaque valeur de 𝑘 ∈ {24,25,26,27,28,29} donne une solution de l’équation (1) avec 𝑢 ≥ 0 et 𝑣 ≥ 0.
1. D’après les considérations ci-dessus
Prenons 𝑘 = 29, 𝑢 = 5 × 29 − 118 = 145 − 118 = 27 et 𝑣 = −2 × 29 + 59 = 1
(Pour se rassurer 27 × 2 + 5 = 59) donc (27,1) est une solution avec 27 pièces de 2 euros.
C’est faux.
2. Est-il possible que 𝑢 = 10 ? Or 𝑢 = 5𝑘 − 118, cela entrainerait que 5𝑘 − 118 = 10 ⇔ 5𝑘 = 128, ce
qui n’est pas possible.
3. Est-il possible que 𝑢 = 12 ? Or 𝑢 = 5𝑘 − 118, cela qui est équivalent à 5𝑘 − 118 = 12 ⇔ 5𝑘 =
130 ⇔ 𝑘 = 26 ∈ {24,25,26,27,28,29}, la réponse est oui.
4. Est-il possible que 𝑣 = 2 × 𝑙, 𝑙 ∈ ℕ ? Or 𝑣 = −2𝑘 + 59, cela entrainerait que −2𝑘 + 59 = 2𝑙 ⇔
59 = 2(𝑙 + 𝑘), ce qui est impossible. La réponse est non.
5. Est-il possible que 𝑣 = 0 ? Or 𝑣 = −2𝑘 + 59, cela entrainerait que 2𝑘 = 59, ce qui est impossible,
donc il y a au moins un billet de 5 euros.
Deuxième solution sans théorie
1. On cherche les solutions de 2𝑢 + 5𝑣 = 59, avec 𝑢 ∈ ℕ (c’est le nombre de pièces de 2 euros) et 𝑣 ∈ ℕ
(c’est le nombre de billets de 5 euros).
5 + 2 × 27 = 59, donc un billet de 5 euros et 27 pièces de deux euros convient, « il y a au plus 22
pièces de deux euros » est faux.
2. 2 × 10 + 5𝑣 = 59 ⇔ 5𝑣 = 39, c’est impossible, il ne peut pas y avoir exactement 10 pièces de 2
euros.
3. 2 × 12 + 5𝑣 = 59 ⇔ 5𝑣 = 35 ⇔ 𝑣 = 7, la réponse est oui.
4. 𝑣 = 2𝑙, 2𝑢 + 5𝑣 = 59 ⇔ 2𝑢 + 10𝑙 = 59, ce qui est impossible car 59 est impair.
5. 𝑣 = 0 ⇔ 2𝑢 = 59, c’est impossible.
Remarque : c’est plus simple ainsi, mais ne négligez pas la première méthode.
Allez à : Exercice 3 :

Correction exercice 4 :
Arithmétique Pascal Lainé

1. 9 est divisible par 9 mais pas par 6.


2. Soit 𝑛 un nombre divisible par 100, donc il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que : 𝑛 = 100𝑘 = 25 × 4𝑘 donc 𝑛 est
divisible par 25.
3. 6 est divisible par 2 et 3 mais pas par 12.
4. Soit 𝑛 un nombre divisible par 10 et par 12, ilexiste 𝑘 ∈ ℤ et 𝑘 ′ ∈ ℤ tels que :
𝑛 = 10𝑘
{ ⇒ 10𝑘 = 12𝑘 ′ ⇒ 5𝑘 = 6𝑘′
𝑛 = 12𝑘′
5 divise 6𝑘′ et 5 est premier avec 6, d’après le théorème de Gauss, 5 divise 𝑘′, il existe 𝑙 ∈ ℤ tel que
𝑘 ′ = 5𝑙, ce que l’on remplace dans 𝑛 = 12𝑘′, 𝑛 = 12𝑘 ′ = 12 × 5𝑙 = 4 × 3 × 5𝑙 = 15 × 4𝑙, donc 𝑛 est
divisible par 15.
Autre méthode :
𝑛 est divisible par 𝑃𝑃𝐶𝑀 (10,12) = 60, par conséquent il existe 𝑙 ′ ∈ ℤ tel que 𝑛 = 60𝑙 ′ = 15 × 4𝑙′,
donc 𝑛 est divisible par 15.
5. 24 est divisible par 6 et 8 mais 24 n’est pas divisible par 48.
6. On pose 𝑛 = 3 × 4 × 5 × 6 × 7 × 8 × 9 × 10.
1000 = 103 = (2 × 5)3 = 23 × 53
𝑛 = 3 × 22 × 5 × (2 × 3) × 7 × 23 × 32 × (2 × 5) = 26 × 34 × 52 × 7 = 23 × 52 × 34 × 7
4
3 × 7 n’est pas divisible par 5 donc 𝑛 n’est pas divisible par 1000.
7. 1600 = 16 × 100 = 24 × 4 × 25 = 26 × 52
Donc 𝑛 = 1600 × 34 × 7, 𝑛 est un multiplie de 1600.
8. Soit 𝑁 un entier dont l’écriture décimale est 𝑎𝑛 𝑎𝑛−1 … 𝑎2 𝑎1 𝑎0 alors
𝑛
𝑛 𝑛−1
𝑁 = 𝑎𝑛 10 + 𝑎𝑛−1 10 + ⋯ + 𝑎2 10 + 𝑎1 10 + 𝑎0 = ∑ 𝑎𝑖 10𝑖
2

𝑖=0
Exemple :
Si 𝑁 = 2534 alors 𝑁 = 2000 + 500 + 30 + 4 = 2 × 103 + 5 × 102 + 3 × 10 + 4
L’énoncé ce traduit par :
𝑎𝑛 + 𝑎𝑛−1 + ⋯ + 𝑎2 + 𝑎1 + 𝑎0 = 39
On rappelle qu’un nombre est divisible par 3 si et seulement si la somme de ses chiffres est divisible par
3, et qu’un nombre est divisible par 9 si et seulement si la somme de ses chiffres est divisible par 9.
39 est divisible par 3 et pas par 9, d’où le résultat.
9. 18 est divisible par 6 et par 9 d’où le résultat.
Allez à : Exercice 4 :

Correction exercice 5 :
1. Faux, 12 est divisible par 4 et par 6 mais 12 n’est pas divisible par 4 × 6 = 24.
2. Soit 𝑛 un entier divisible par 𝑝 et 𝑞, (avec 𝑝 et 𝑞 premier entre eux) alors il existe 𝑘 ∈ ℤ et 𝑙 ∈ ℤ tels
que :
𝑛 = 𝑘𝑝
{ ⇒ 𝑘𝑝 = 𝑙𝑞
𝑛 = 𝑙𝑞
𝑝 divise 𝑙𝑞 et 𝑝 est premier avec 𝑞, d’après le théorème de Gauss, 𝑝 divise 𝑙, il existe 𝑘 ′ ∈ ℤ tel que
𝑙 = 𝑘′𝑝, ce que l’on remplace dans 𝑛 = 𝑙𝑞, 𝑛 = 𝑘′𝑞𝑝 donc 𝑝𝑞 divise 𝑛.
3. Soit 𝑛 divisible par 𝑎 et par 𝑏, il existe 𝑘 ∈ ℤ et 𝑙 ∈ ℤ tels que 𝑛 = 𝑘𝑎 et 𝑛 = 𝑙𝑏, soit 𝑑 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏),
il existe 𝑘 ′ ∈ ℤ et 𝑙 ′ ∈ ℤ tels que 𝑎 = 𝑘 ′𝑑 et 𝑏 = 𝑙 ′𝑑 avec 𝑘 ′ et 𝑙 ′ premier entre eux.
𝑛 = 𝑘𝑎
{ ⇒ 𝑘𝑎 = 𝑙𝑏 ⇒ 𝑘𝑘 ′ 𝑑 = 𝑙𝑙 ′𝑑 ⇒ 𝑘𝑘 ′ = 𝑙𝑙 ′
𝑛 = 𝑙𝑏
𝑘 ′ divise 𝑙𝑙 ′ et 𝑘 ′ est premier avec 𝑙 ′, d’après le théorème de Gauss 𝑘 ′ divise 𝑙, il existe 𝑘 ′′ ∈ ℤ tel que
𝑙 = 𝑘 ′ 𝑘 ′′ , ce que l’on remplace dans 𝑛 = 𝑙𝑏, alors 𝑛 = 𝑘 ′ 𝑘 ′′ 𝑏
𝑎𝑏 (𝑘 ′ 𝑑)𝑏
Comme 𝑎𝑏 = 𝑑𝑚 où 𝑚 = 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏), 𝑚 = 𝑑 = 𝑑 = 𝑘′𝑏, donc
𝑛 = 𝑘 ′′(𝑘 ′ 𝑏) = 𝑘′′𝑚
Ce qui montre bien que 𝑛 est divisible par 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏).
4. 12 = 2 × 6, 4 divise 12 mais 4 ne divise pas 2 et ne divise pas 6. C’est faux
5. Soit 𝑝 un nombre premier qui divise 𝑛 = 𝑎𝑏, en décomposant 𝑎 et 𝑏 en produit de facteurs premiers on
sent bien que la réponse est vraie, on va faire un peu mieux.
Arithmétique Pascal Lainé

Supposons que 𝑝 ne divise pas 𝑏, donc 𝑝 et 𝑏 sont premiers entre eux, or 𝑝 divise 𝑎𝑏, d’après le
théorème de Gauss 𝑝 divise 𝑎. Cela suffit pour prouver que 𝑝 divise 𝑎 ou que 𝑝 divise 𝑏.
6. 12 est divisible par 2 et par 6 mais 12 n’est pas divise par 2 + 6 = 8.
7. Soient 𝑎, 𝑏 et 𝑛 trois entiers tels que 𝑛 divise 𝑎 et 𝑛 divise 𝑏, il existe 𝑘 ∈ ℤ et 𝑙 ∈ ℤ tels que 𝑎 = 𝑘𝑛 et
𝑏 = 𝑙𝑛, alors 𝑎 + 𝑏 = (𝑘 + 𝑙 )𝑛 donc 𝑛 divise 𝑎 + 𝑏. La réponse est vraie.
8. Soient 𝑎 et 𝑏 deux entiers premiers entre eux, d’après l’identité de Bézout ils existent 𝑢 ∈ ℤ et 𝑣 ∈ ℤ
tels que : 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 1, alors 𝑎𝑢 + 𝑏𝑢 − 𝑏𝑢 + 𝑏𝑣 = 1 ⇔ (𝑎 + 𝑏)𝑢 + (−𝑢 + 𝑣 )𝑏 = 1 ce qui montre
que 𝑎 + 𝑏 et 𝑏 sont premiers entre eux, en inversant les rôle de 𝑎 et 𝑏 on montre de même que 𝑎 + 𝑏 et
𝑎 sont premier entre eux.
9. C’est faux, 2 et 3 sont premiers entre eux mais aucun des deux n’est premier avec 2 × 3 = 6.
10. Soient 𝑎 et 𝑏 deux entiers premiers entre eux, d’après 8. 𝑎 est premier avec 𝑎 + 𝑏 et 𝑏 est premier avec
𝑎 + 𝑏, autrement dit les diviseurs premiers de 𝑎 ne sont pas des diviseurs premiers de 𝑎 + 𝑏, de même
les diviseurs premiers de 𝑏 ne sont pas des diviseurs premiers de 𝑎 + 𝑏, donc les diviseurs premiers de
𝑎𝑏 (ce sont ceux de 𝑎 et ceux de 𝑏) ne sont pas des diviseurs premiers de 𝑎 + 𝑏, ce qui montre que 𝑎𝑏 et
𝑎 + 𝑏 sont premiers entre eux.
Autre méthode : On reprend 8°) et on pose 𝑐 = 𝑎 + 𝑏, il existe des entiers 𝑢, 𝑢′, 𝑣 et 𝑣′ tels que :
𝑎𝑢 + 𝑐𝑣 = 1
{ ′ ⇒ (𝑎𝑢 + 𝑐𝑣 )(𝑏𝑢′ + 𝑐𝑣 ′) = 1 × 1 = 1 ⇒ 𝑎𝑏𝑢𝑢′ + 𝑎𝑐𝑢𝑣 ′ + 𝑏𝑐𝑣𝑢′ + 𝑐 2 𝑣𝑣 ′ = 1
𝑏𝑢 + 𝑐𝑣 ′ = 1
⇒ 𝑎𝑏(𝑢𝑢′) + 𝑐(𝑎𝑢𝑣 ′ + 𝑏𝑣𝑢′ + 𝑐𝑣𝑣 ′) = 1
𝑢𝑢 ∈ ℤ, 𝑎𝑢𝑣 + 𝑏𝑣𝑢′ + 𝑐𝑣𝑣 ′ ∈ ℤ d’après Bézout 𝑎𝑏 et 𝑐 = 𝑎 + 𝑏 sont premiers entre eux.
′ ′

Allez à : Exercice 5 :

Correction exercice 6 :
1. Soit 𝐷 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏), d’après l’identité de Bézout il existe 𝑢 ∈ ℤ et 𝑣 ∈ ℤ tel que :
𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝐷
Si 𝑑 divise 𝑎 et 𝑏 alors il existe 𝑘 ∈ ℤ et 𝑙 ∈ ℤ tels que 𝑎 = 𝑘𝑑 et 𝑏 = 𝑙𝑑, ce que l’on remplace dans
l’identité ci-dessus
𝑘𝑑𝑢 + 𝑙𝑑𝑣 = 𝐷 ⇔ 𝑑(𝑘𝑢 + 𝑙𝑣 ) = 𝐷
Donc 𝑑 divise 𝐷.
2. 8 × 3 + (−4) × 5 = 4, mais 4 n’est pas le 𝑃𝐺𝐶𝐷 (3,5) = 1, c’est faux.
3. En reprenant l’exemple ci-dessus 4 ne divise pas 1 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(3,5), c’est faux.
4. On pose 𝐷 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) il existe 𝑎′ ∈ ℤ et 𝑏′ ∈ ℤ tels que 𝑎 = 𝑎′ 𝐷 et 𝑏 = 𝑏′ 𝐷 avec 𝑎′ et 𝑏′ premier
entre eux. Ce que l’on remplace dans 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝑑
𝑎′ 𝐷𝑢 + 𝑏′ 𝐷𝑣 = 𝑑 ⇔ 𝐷 (𝑎′ 𝑢 + 𝑏 ′ 𝑣 ) = 𝑑
Donc 𝐷 divise 𝑑. C’est vrai.
5. On pose 𝐷 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) il existe 𝑎′ ∈ ℤ et 𝑏′ ∈ ℤ tels que 𝑎 = 𝑎′ 𝐷 et 𝑏 = 𝑏′ 𝐷 avec 𝑎′ et 𝑏′ premier
entre eux. Si 𝐷 divise 𝑑 il existe 𝑘𝑑 ∈ ℤ tel que 𝑑 = 𝑘𝑑 𝐷
𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝑑 ⇔ 𝑎′ 𝐷𝑢 + 𝑏′ 𝐷𝑣 = 𝑘𝑑 𝐷 ⇔ 𝑎′ 𝑢 + 𝑏′𝑣 = 𝑘𝑑 (1)
′ ′
Comme 𝑎 et 𝑏 sont premiers entre eux, il existe 𝑢0 ∈ ℤ et 𝑣0 ∈ ℤ tel que ;
𝑎′ 𝑢0 + 𝑏′ 𝑣0 = 1
En multipliant par 𝑘𝑑
𝑎′ 𝑘𝑑 𝑢0 + 𝑏′ 𝑘𝑑 𝑣0 = 𝑘𝑑 (2)
En soustrayant (1) et (2) :
𝑎′ (𝑢 − 𝑘𝑑 𝑢0 ) + 𝑏′(𝑣 − 𝑘𝑑 𝑣0 ) = 0 ⇔ 𝑎′ (𝑢 − 𝑘𝑑 𝑢0 ) = −𝑏′(𝑣 − 𝑘𝑑 𝑣0 )
𝑎′ divise −𝑏 𝑣 − 𝑘𝑑 𝑣0 ) et 𝑎′ et 𝑏′ sont premiers entre eux, d’après le théorème de Gauss, 𝑎′ divise
′(

𝑣 − 𝑘𝑑 𝑣0 donc il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que 𝑣 − 𝑘𝑑 𝑣0 = 𝑘𝑎′ ⇔ 𝑣 = 𝑘𝑑 𝑣0 + 𝑘𝑎′ , ce que l’on remplace dans
𝑎′ (𝑢 − 𝑘𝑑 𝑢0 ) = −𝑏′(𝑣 − 𝑘𝑑 𝑣0 ) ⇔ 𝑎′ (𝑢 − 𝑘𝑑 𝑢0 ) = −𝑏′ 𝑘𝑎′ ⇔ 𝑢 − 𝑘𝑑 𝑢0 = −𝑏′ 𝑘 ⇔ 𝑢 = 𝑘𝑑 𝑢0 − 𝑏′𝑘
La réciproque est évidente.
Tous les couples (𝑢, 𝑣 ) = (𝑘𝑑 𝑢0 − 𝑏′𝑘, 𝑘𝑑 𝑣0 + 𝑘𝑎′ ) 𝑘 ∈ ℤ sont solutions de
𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝑑
Il y a une infinité de solutions.
Prenons un exemple pour « visualiser » les choses.
10 × 30 + 14 × (−21) = 6
10 × 9 + 14 × (−6) = 6
Arithmétique Pascal Lainé

C’est-à-dire 𝑎 = 10, 𝑏 = 14, 𝑑 = 6, on a deux couples (𝑢, 𝑣) ((30, −21) et (9, −6)) tels que :
10𝑢 + 14𝑣 = 6
6. On pose 𝐷 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏).
Si 𝑑 est un multiple de 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏), il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que 𝑑 = 𝑘𝐷, or d’après l’identité de Bézout il
existe 𝑢′ ∈ ℤ et 𝑣 ′ ∈ ℤ tels que 𝑎𝑢′ + 𝑏𝑣 ′ = 𝐷, en multipliant cette égalité par 𝑘 on trouve
𝑎(𝑘𝑢′) + 𝑏(𝑘𝑣 ′) = 𝑘𝐷, on pose alors 𝑢 = 𝑘𝑢′ et 𝑣 = 𝑘𝑣 ′ ce qui donne 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝑑, on a montré
l’une des deux implications
Réciproque : s’il existe un couple d’entiers (𝑢, 𝑣), tel que 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝑑.
On utilise 4°) et alors 𝐷 divise 𝑑, autrement dit 𝑑 est un multiple de 𝐷 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏).
Allez à : Exercice 6 :

Correction exercice 7 :
1. Soit 𝑛 un entier congru à 0 modulo 6, il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que 𝑛 = 0 + 6𝑘 = 6𝑘, ce qui montre que 6
divise 𝑛 (c’était vraiment évident).
2. 2 × 3 = 6 ≡ 0 [6] et pourtant ni 2, ni 3 ne sont congrus à 0 modulo 6.
3. Soit 𝑛 un entier congru à 5 modulo 6, il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que 𝑛 = 5 + 6𝑘, alors
𝑛 = −1 + 6 + 6𝑘 = −1 + 6(𝑘 + 1)
Ce qui montre que 𝑛 est congru à −1 modulo 6. (On peut affirmer ceci sans faire la démonstration ci-
dessus).
Maintenant on va utiliser les propriétés des congruences
𝑛 ≡ −1 [6] ⇒ 𝑛2𝑝 ≡ (−1)2𝑝 [6] ≡ 1 [6]
C’est bien cela, les puissances paires de 𝑛 sont congrus à −1 modulo 6.
4. Si 𝑎 ≡ 4 [6] et 𝑏 ≡ 4 [6] alors 𝑎 + 𝑏 ≡ 4 + 4 [6] ≡ 8 [6] ≡ 2 [6]
5. Si 𝑎 ≡ 4 [6] et 𝑏 ≡ 4 [6] alors 𝑎𝑏 ≡ 4 × 4 [6] ≡ 16 [6] ≡ 4 [6]
L’affirmation est fausse.
6. D’après le 5. 𝑎2 ≡ 4 [6], puis par une récurrence très simple, 𝑎𝑛 ≡ 4 [6].
L’affirmation est vraie.
Allez à : Exercice 7 :

Correction exercice 8 :
1. Soient 𝑎 ∈ ℤ et 𝑏 ∈ ℤ tels que 𝑎𝑏 ≡ 0 [5], il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que : 𝑎𝑏 = 5𝑘
Supposons que 𝑎 ne soit pas un multiple de 5, 5 étant premier, 𝑎 et 5 sont premiers entre eux, de plus 5
divise 5𝑎, d’après le théorème de Gauss 5 divise 𝑏, autrement dit 𝑏 est un multiple de 5. Cela suffit à
montrer que 𝑎 ou 𝑏 est un multiple de 5.
2. Soit 𝑎 ∈ ℤ tels que 𝑎 ≡ 2 [5], 𝑎2 ≡ 22 [5] ≡ 4 [5] ≡ −1 [5], 𝑎4 ≡ (−1)2 [5] ≡ 1 [5].
3. Soient 𝑎 ∈ ℤ et 𝑏 ∈ ℤ tels que 𝑎 ≡ 2 [5] et 𝑏 ≡ 2 [5] alors 𝑎 + 𝑏 ≡ 2 + 2 [5] ≡ 4 [5], l’affirmation
est fausse.
4. Soit 𝑎 ∈ ℤ non multiple de 5, 𝑎 et 5 sont premier entre eux, d’après l’identité de Bézout, il existe 𝑢 ∈ ℤ
et 𝑣 ∈ ℤ tels que 𝑎𝑢 + 5𝑣 = 1, on en déduit que 𝑎𝑢 = 1 + 5(−𝑣), autrement dit 𝑎𝑢 ≡ 1 [5].
L’affirmation est vraie, pour tout 𝑎 ∈ ℤ il existe 𝑢 ∈ ℤ tel que : 𝑎𝑢 ≡ 1 [5]
5. 3 × 3 = 9 ≡ −1 [5], l’affirmation est fausse.
6. 02 = 0 ≡ 0 [5], 12 = 1 ≡ 1 [5], 22 = 4 ≡ −1 [5] , 33 = 9 ≡ −1 [5], 42 = 16 ≡ 1 [5].
Pour les autres entiers, ils sont congrus soit à 0 [5], soit à 1 [5], soit à 2 [5], soit à 3 [5], soit à
4 [5], donc leur carré est congru à 02 [5], soit à 12 [5], soit 22 [5], soit à 32 [5], soit à 42 [5], par
conséquent il n’y a pas d’entier dont le carré soit congru à 2 modulo 5.
7. C’est faux 04 = 0 [5].
8. Au 6. on a vu que tous les entiers non multiples de 5 avait un carré congru à −1 ou 1. Dont le carré du
carré (la puissance 4ième) est congru à 1 modulo 5.
Allez à : Exercice 8 :

Correction exercice 9 :
1. La contraposée de cette proposition est :
Si 𝑛 n’est pas premier alors 𝑛 est divisible par au moins un nombre inférieur ou égal à √𝑛.
Démontrons cela.
Arithmétique Pascal Lainé

𝑛 n’est pas premier, il existe 𝑎 ∈ ℕ et 𝑏 ∈ ℕ tels que 𝑛 = 𝑎𝑏 et 𝑎 ≥ 𝑏 (Si cela ne vous plait pas, on peut
prendre 𝑎 ≤ 𝑏), donc 𝑛 ≥ 𝑏2 , par conséquent √𝑛 ≥ 𝑏.
2. 𝑛! + 2 est divisible par 2, 𝑛! + 3 est divisible par 3,…, 𝑛! + 𝑛 est divisible par 𝑛, ces nombres ne sont
pas premiers.
3. 𝑛! + 2, 𝑛! + 3,…,𝑛! + 𝑛 sont 𝑛 − 1 entiers consécutifs non premiers, ceci étant vrai pour tout 𝑛 ∈ ℕ, il
existe 𝑛 entiers consécutifs non premiers. ((𝑛 + 1)! + 2, (𝑛 + 1)! + 3,…,(𝑛 + 1)! + (𝑛 + 1)).
Allez à : Exercice 9 :

Correction exercice 10 :
Réfléchissons un peu avant de nous lancer dans les calculs. Il y a 7 jours par semaines, la congruence
modulo 7 va nous rendre service.
Ensuite on va compter le nombre de jours entre le premier Janvier 2007 (ce jour là compris) et un jour
quelconque.
Il y a 𝑛1 = 31 jours en Janvier, 𝑛2 = 28 (ou 𝑛2′ = 29 en Février 2008), 𝑛3 = 31 jours en Mars,…
𝑎 = 𝑛1 = 𝑛3 = 𝑛5 = 𝑛7 = 𝑛8 = 𝑛10 = 𝑛12 = 31 ≡ 3 [7]
𝑛2 = 28 ≡ 0 [7] 𝑜𝑢 𝑛2′ = 29 ≡ 1 [7]
𝑏 = 𝑛4 = 𝑛6 = 𝑛9 = 𝑛11 = 30 ≡ 2 [7]
Si on s’y prend de cette façon (ce n’est pas la seule façon de faire), si on tombe sur un nombre congru à
1 c’est un Lundi, si le nombre est congru à 2 c’est un Mardi, si le nombre est congru à 3 c’est un
Mercredi, si le nombre est congru à 4 c’est un Jeudi, si le nombre est congru à 5 c’est un Vendredi, si le
nombre est congru à 6 c’est un Samedi et enfin si le nombre est congru à 6 c’est un Dimanche.
1. Le nombre de jour entre le premier Janvier 2007 (ce jour là compris) et le 2 Juillet 2007 est :
𝑁 = 𝑛1 + 𝑛2 + 𝑛3 + 𝑛4 + 𝑛5 + 𝑛6 + 2 = 3𝑎 + 𝑛2 + 2𝑏 + 2 ≡ 9 + 0 + 4 + 2 [7] ≡ 13 [7] ≡ 1 [7]
Le 2 Juillet 2007 était un Lundi.
2. Le nombre de jour entre le premier Janvier 2007 (ce jour là compris) et le 15 Janvier 2008 est :
𝑁 = 𝑛1 + 𝑛2 + 𝑛3 + 𝑛4 + 𝑛5 + 𝑛6 + 𝑛7 + 𝑛8 + 𝑛9 + 𝑛10 + 𝑛11 + 𝑛12 + 15 = 7𝑎 + 𝑛2 + 4𝑏 + 15
≡ 0 × 3 + 0 + 4 × 2 + 1 [7] ≡ 2 [7]
Le 15 Janvier 2008 était un Mardi.
3. Le nombre de jour entre le premier Janvier 2007 (ce jour là compris) et le 19 Mars 2008 est :
𝑁 = 𝑛1 + 𝑛2 + 𝑛3 + 𝑛4 + 𝑛5 + 𝑛6 + 𝑛7 + 𝑛8 + 𝑛9 + 𝑛10 + 𝑛11 + 𝑛12 + 𝑛1 + 𝑛2′ + 19
= 8𝑎 + 𝑛2 + 𝑛2′ + 4𝑏 + 19 ≡ 1 × 3 + +0 + 1 + 4 × 2 + 5 [7] ≡ 3 [7]
Le 19 Mars 2008 était un Mercredi.
4. Le nombre de jour entre le premier Janvier 2007 (ce jour là compris) et le 14 Juillet 2010 est :
On va un peu raccourcir, du 1 Janvier 2007 au 31 Décembre 2009, cela fait 3 ans, dont une année
bissextile.
𝑁 = 3(𝑛1 + 𝑛2 + 𝑛3 + 𝑛4 + 𝑛5 + 𝑛6 + 𝑛7 + 𝑛8 + 𝑛9 + 𝑛10 + 𝑛11 + 𝑛12 ) + 1 + 𝑛1 + 𝑛2 + 𝑛3 + 𝑛4
+ 𝑛5 + 𝑛6 + 14 = 3(7𝑎 + 𝑛2 + 4𝑏) + 1 + 3𝑎 + 𝑛2 + 2𝑏 + 14
= 24𝑎 + 4𝑛2 + 14𝑏 + 15 ≡ 3 × 3 + 4 × 0 + 0 × 2 + 1 [7] ≡ 3 [7]
Le 14 Juillet 2010 était un Mercredi.
5. Le nombre de jour entre le premier Janvier 2007 (ce jour là compris) et le 26 Août 2011 est :
On va un peu raccourcir, du 1 Janvier 2007 au 31 Décembre 2010, cela fait 4 ans, dont une année
bissextile.
𝑁 = 4(𝑛1 + 𝑛2 + 𝑛3 + 𝑛4 + 𝑛5 + 𝑛6 + 𝑛7 + 𝑛8 + 𝑛9 + 𝑛10 + 𝑛11 + 𝑛12 ) + 1 + 𝑛1 + 𝑛2 + 𝑛3 + 𝑛4
+ 𝑛5 + 𝑛6 + 𝑛7 + 26 = 4(7𝑎 + 𝑛2 + 4𝑏) + 1 + 4𝑎 + 𝑛2 + 2𝑏 + 26
= 32𝑎 + 5𝑛2 + 18𝑏 + 27 ≡ 4 × 3 + 5 × 0 + 4 × 2 + 6 [7] ≡ 5 [7]
Le 26 Août 2011 sera un Vendredi.
Allez à : Exercice 10 :

Correction exercice 11 :
Soit 𝑛 ce nombre, il existe 𝑞 ∈ ℕ tel que 𝑛 = 7𝑞 + 5 et 𝑞 = 7 × 12 + 3 = 87 donc
𝑛 = 7 × 87 + 5 = 611
Allez à : Exercice 11 :

Correction exercice 12 :
Arithmétique Pascal Lainé

842 = 256 × 3 + 74
Donc
96842 = 256 × 375 + 3 × 256 + 74 = 256 × 378 + 74
Le reste de la division euclidienne de 96842 par 256 est 74.
842 = 375 × 2 + 92
Donc
96842 = 256 × 375 + 375 × 2 + 92 = 375 × 258 + 92
Le reste de la division euclidienne de 96842 par 375 est 92.
Allez à : Exercice 12 :

Correction exercice 13 :
𝑁 = 3379026 × 609806770 = (198765 × 17 + 21) × (35870986 × 17 + 8)
= 198765 × 17 × 35870986 × 17 + 198765 × 17 × 8 + 21 × 35870986 × 17 + 21
× 8 = 17 × (198765 × 17 × 35870986 + 198765 × 8 + 21 × 35870986) + 21 × 8
= 17 × (198765 × 17 × 35870986 + 198765 × 8 + 21 × 35870986) + (17 + 4)
×8
= 17 × (198765 × 17 × 35870986 + 198765 × 8 + 21 × 35870986 + 8) + 4 × 8
= 17 × (198765 × 17 × 35870986 + 198765 × 8 + 21 × 35870986 + 8) + 32
= 17 × (198765 × 17 × 35870986 + 198765 × 8 + 21 × 35870986 + 8) + 17 + 15
= 17 × (198765 × 17 × 35870986 + 198765 × 8 + 21 × 35870986 + 8 + 1) + 15
Comme 0 ≤ 15 < 17.
Le reste de la division euclidienne de 𝑁 par 17 est 15.
Autre méthode
En utilisant les congruences modulo 17.
3379026 = 198765 × 17 + 21 ≡ 21 [17] ≡ 4 [17]
609806770 = 35870986 × 17 + 8 ≡ 8 [17]
Donc 𝑁 ≡ 4 × 8 [17] ≡ 32 [17] ≡ 15 [17]
Comme 0 ≤ 15 < 17.
Le reste de la division euclidienne de 𝑁 par 17 est 15.
Allez à : Exercice 13 :

Correction exercice 14 :
La méthode classique veut que l’on regarde si 2 divise ce nombre, si la réponse est oui, on divise par 2
sinon on regarde si 3 divise ce nombre, si la réponse est oui on divise par 3, sinon on regarde si 5 divise
ce nombre, etc…pour tous les nombres premiers jusqu’à la partie entière de la racine carrée de ce
nombre.
60 = 2 × 30 = 22 × 15 = 22 × 3 × 5
360 = 2 × 180 = 22 × 90 = 23 × 45 = 23 × 3 × 15 = 23 × 32 × 5
2400 = 2 × 1200 = 22 × 600 = 23 × 300 = 24 × 150 = 25 × 75 = 25 × 3 × 25 = 25 × 3 × 52
4675 = 5 × 935 = 52 × 187 = 52 × 11 × 17
9828 = 2 × 4914 = 22 × 2457 = 22 × 3 × 819 = 22 × 32 × 273 = 22 × 33 × 91
= 22 × 33 × 7 × 13
15200 = 2 × 7600 = 22 × 3800 = 23 × 1900 = 24 × 950 = 25 × 475 = 25 × 5 × 95
= 25 × 52 × 19
45864 = 2 × 22932 = 22 × 11466 = 23 × 5733 = 23 × 3 × 1911 = 23 × 32 × 637
= 23 × 32 × 7 × 91 = 23 × 32 × 72 × 13
792792
Cela risque d’être pénible si on utilise la méthode classique, on remarque que :
792792 = 792 × 1001
1001 = 7 × 143 = 7 × 11 × 13
792 = 2 × 396 = 22 × 198 = 23 × 99 = 23 × 3 × 33 = 23 × 32 × 11
Donc
792792 = 7 × 11 × 13 × 23 × 32 × 11 = 23 × 32 × 7 × 112 × 13
Arithmétique Pascal Lainé

Allez à : Exercice 14 :

Correction exercice 15 :
2244 = 2 × 1089 + 66, 1089 = 16 × 66 + 33 et 66 = 2 × 33 + 0
Donc 𝑃𝐺𝐶𝐷 (2244,1089) = 33 et
33 = 1089 − 16 × 66 = 1089 − 16 × (2244 − 2 × 1089) = −16 × 2244 + 33 × 1089
Allez à : Exercice 15 :

Correction exercice 16 :
a)
84 = 1 × 60 + 24
60 = 2 × 24 + 12
24 = 2 × 12
𝑃𝐺𝐶𝐷 (84,60) = 12
C’est le dernier reste non nul.
84 × 60 84 × 60
𝑃𝑃𝐶𝑀 (84,60) = = = 420
𝑃𝐺𝐶𝐷(84,60) 12
12 = 60 − 2 × 24 = 60 − 2 × (84 − 1 × 60) = −2 × 84 + 3 × 60
Une solution particulière de 60𝑢 + 84𝑣 = 12 est :
3 × 60 + (−2) × 84 = 12
On fait la soustraction de 60𝑢 + 84𝑣 = 12 avec 3 × 60 + (−2) × 84 = 12
60(𝑢 − 3) + 84(𝑣 + 2) = 0 ⇔ 60(𝑢 − 3) = −84(𝑣 + 2) ⇔ 5(𝑢 − 3) = −7(𝑣 + 2)
5 divise −7(𝑣 + 2) et 5 est premier avec 7, d’après le théorème de Gauss 5 divise – (𝑣 + 2), par
conséquent il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que – (𝑣 + 2) = 5𝑘 ⇔ 𝑣 = −2 − 5𝑘, ce que l’on remplace dans
5(𝑢 − 3) = −7(𝑣 + 2), ce qui donne 5(𝑢 − 3) = 7 × 5𝑘 ⇔ 𝑢 − 3 = 7𝑘 ⇔ 𝑢 = 3 + 7𝑘.
Réciproque
60(𝑢 − 3) + 84(𝑣 + 2) = 60(3 + 7𝑘 − 3) + 84(−2 − 5𝑘 + 2) = 60 × 7𝑘 − 84 × 5𝑘 = 0
L’ensemble des couples (𝑢, 𝑣 ) recherchés sont :
(3 + 7𝑘, −2 − 5𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ
60 = 22 × 3 × 5 𝑒𝑡 84 = 22 × 3 × 7
𝑃𝐺𝐶𝐷(60,84) = 22 × 3 = 12
𝑃𝑃𝐶𝑀 (60,84) = 22 × 3 × 5 × 7 = 420
Allez à : Exercice 16 :
b)
360 = 1 × 240 + 120
240 = 2 × 120
𝑃𝐺𝐶𝐷(360,240) = 120
C’est le dernier reste non nul
360 × 240
𝑃𝑃𝐶𝑀 (360,240) = = 720
120
120 = 1 × 360 − 1 × 240
Une solution particulière de 360𝑢 + 240𝑣 = 120 est 120 = 1 × 360 − 1 × 240
On fait la soustraction 360𝑢 + 240𝑣 = 120 avec 1 × 360 − 1 × 240 = 120
360(𝑢 − 1) + 240(𝑣 + 1) = 0 ⇔ 360(𝑢 − 1) = −240(𝑣 + 1) ⇔ 3(𝑢 − 1) = −2(𝑣 + 1)
3 divise −2(𝑣 + 1) et 3 est premier avec 2, d’après le théorème de Gauss 3 divise – (𝑣 + 1), par
conséquent il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que – (𝑣 + 1) = 3𝑘 ⇔ 𝑣 = −1 − 3𝑘, ce que l’on remplace dans
3(𝑢 − 1) = −2(𝑣 + 1), ce qui donne 3(𝑢 − 1) = 2 × 3𝑘 ⇔ 𝑢 − 1 = 2𝑘 ⇔ 𝑢 = 1 + 2𝑘.
Arithmétique Pascal Lainé

La réciproque est évidente (voir a)), l’ensemble des couples (𝑢, 𝑣 ) recherchés sont :
(1 + 2𝑘, −1 − 3𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ
360 = 23 × 32 × 5
240 = 24 × 3 × 5
𝑃𝐺𝐶𝐷(360,240) = 23 × 3 × 5 = 120
𝑃𝑃𝐶𝑀 (360,240) = 24 × 32 × 5 = 720
Allez à : Exercice 16 :
c)
171 = 1 × 160 + 11
160 = 14 × 11 + 6
11 = 1 × 6 + 5
6 = 1×5+1
5=5×1
𝑃𝐺𝐶𝐷(171,160) = 1
C’est le dernier reste non nul.
𝑃𝑃𝐶𝑀 (171,160) = 171 × 160 = 27360
1 = 6 − 1 × 5 = 6 − 1 × (11 − 1 × 6) = −1 × 11 + 2 × 6 = −1 × 11 + 2 × (160 − 14 × 11)
= 2 × 160 − 29 × 11 = 2 × 160 − 29 × (171 − 1 × 160) = −29 × 171 + 31 × 160
−29 × 171 + 31 × 160 = 1
Une solution particulière de 160𝑢 + 171𝑣 = 1 est 31 × 160 − 29 × 171 = 1.
On fait la soustraction de 160𝑢 + 171𝑣 = 1 par 31 × 160 − 29 × 171 = 1
160(𝑢 − 31) + 171(𝑣 + 29) + 0 ⇔ 160(𝑢 − 31) = −171(𝑣 + 29)
160 divise −171(𝑣 + 29) et 160 est premier avec 171, d’après le théorème de Gauss 160 divise
– (𝑣 + 29), il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que – (𝑣 + 29) = 160𝑘 ⇔ 𝑣 = −29 − 160𝑘, ce que l’on remplace dans
160(𝑢 − 31) = −171(𝑣 + 29) ⇔ 160(𝑢 − 31) = 171 × 160𝑘 ⇔ 𝑢 − 31 = 171𝑘 ⇔ 𝑢
= 31 + 171𝑘
La réciproque étant toujours aussi évidente, les couples (𝑢, 𝑣) recherchés sont :
(31 + 171𝑘, −29 − 160𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ
171 = 32 × 19
160 = 25 × 5
𝑃𝐺𝐶𝐷(171,160) = 1
𝑃𝑃𝐶𝑀 (171,160) = 25 × 32 × 5 × 19 = 27360
Allez à : Exercice 16 :
d)
360 = 1 × 345 + 15
345 = 23 × 15
𝑃𝐺𝐶𝐷 (360,345) = 15
360 × 345
𝑃𝑃𝐶𝑀 (360,345) = = 8280
15
15 = 1 × 360 − 1 × 345
Une solution particulière de 360𝑢 + 345𝑣 = 15 est 1 × 360 − 1 × 345 = 15
On fait la soustraction de 360𝑢 + 345𝑣 = 15 par 1 × 360 − 1 × 345 = 15
360(𝑢 − 1) + 345(𝑣 + 1) = 0 ⇔ 360(𝑢 − 1) = −345(𝑣 + 1) ⇔ 24(𝑢 − 1) = −23(𝑣 + 1)
24 divise −23(𝑣 + 1) et 24 est premier avec 23, d’après le théorème de Gauss 24 divise – (𝑣 + 1), il
existe 𝑘 ∈ ℤ tel que – (𝑣 + 1) = 24𝑘 ⇔ 𝑣 = −1 − 24𝑘, ce que l’on remplace dans
24(𝑢 − 1) = −23(𝑣 + 1) ⇔ 24(𝑢 − 1) = 23 × 24𝑘 ⇔ 𝑢 − 1 = 23𝑘 ⇔ 𝑢 = 1 + 23𝑘
Comme d’habitude la réciproque est évidente, les couples (𝑢, 𝑣) recherchés sont
Arithmétique Pascal Lainé

(1 + 23𝑘, −1 − 24𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ
360 = 23 × 32 × 5
345 = 3 × 5 × 23
𝑃𝐺𝐶𝐷 360,345) = 3 × 5 = 15
(
𝑃𝑃𝐶𝑀 (360,345) = 23 × 32 × 5 × 23 = 8280
Allez à : Exercice 16 :
e)
520 = 1 × 325 + 195
325 = 1 × 195 + 130
195 = 1 × 130 + 65
130 = 2 × 65
𝑃𝐺𝐶𝐷 (520,325) = 65
520 × 325
𝑃𝑃𝐶𝑀 (520,325) = = 2600
65
65 = 195 − 1 × 130 = 195 − 1 × (325 − 1 × 195) = −1 × 325 + 2 × 195
= −1 × 325 + 2 × (520 − 1 × 325) = 2 × 520 − 3 × 325
Une solution particulière de 325𝑢 + 520𝑣 = 65 est −3 × 325 + 2 × 520 = 65
On fait la soustraction de 325𝑢 + 520𝑣 = 65 par −3 × 325 + 2 × 520 = 65
325(𝑢 + 3) + 520(𝑣 − 2) = 0 ⇔ 325(𝑢 + 3) = −520(𝑣 − 2) ⇔ 5(𝑢 + 3) = −8(𝑣 − 2)
5 divise −8(𝑣 − 2) et 5 est premier avec 8, d’après le théorème de Gauss 5 divise – (𝑣 − 2), il existe
𝑘 ∈ ℤ tel que – (𝑣 − 2) = 5𝑘 ⇔ 𝑣 = 2 − 5𝑘, ce que l’on remplace dans
5(𝑢 + 3) = −8(𝑣 − 2) ⇔ 5(𝑢 + 3) = 8 × 5𝑘 ⇔ 𝑢 + 3 = 8𝑘 ⇔ 𝑢 = −3 + 8𝑘
Les couples recherchés sont
(−3 + 8𝑘, 2 − 5𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ
520 = 23 × 5 × 13
325 = 52 × 13
𝑃𝐺𝐶𝐷(325,520) = 5 × 13 = 65
𝑃𝑃𝐶𝑀(325,520) = 23 × 52 × 13 = 2600
Remarque : pour faire ce genre de calculs la calculatrice est totalement inutile, il suffit de bien s’y prendre et le
calcul est on ne peut plus simple :
23 × 52 × 13 = (2 × 5) × (2 × 5) × 2 × 13 = 10 × 10 × 26 = 2600
Cela se fait de tête !
Allez à : Exercice 16 :
f)
720 = 2 × 252 + 216
252 = 1 × 216 + 36
216 = 6 × 36
𝑃𝐺𝐶𝐷 (720,252) = 36
720 × 252
𝑃𝑃𝐶𝑀 (720,252) = = 5040
36
36 = 252 − 1 × 216 = 252 − 1 × (720 − 2 × 252) = −1 × 720 + 3 × 252
Une solution particulière de 720𝑢 + 252𝑣 = 36 est −1 × 720 + 3 × 252 = 36
On fait la soustraction de 720𝑢 + 252𝑣 = 36 par −1 × 720 + 3 × 252 = 36
720(𝑢 + 1) + 252(𝑣 − 3) = 0 ⇔ 720(𝑢 + 1) = −252(𝑣 − 3) ⇔ 20(𝑢 + 1) = −7(𝑣 − 3)
20 divise −7(𝑣 − 3) et 20 est premier avec −7(𝑣 − 3), d’après le théorème de Gauss 20 divise
– (𝑣 − 3), il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que – (𝑣 − 3) = 20𝑘 ⇔ 𝑣 = 3 − 20𝑘, ce que l’on remplace dans
20(𝑢 + 1) = −7(𝑣 − 3) ⇔ 20(𝑢 + 1) = 7 × 20𝑘 ⇔ 𝑢 + 1 = 7𝑘 ⇔ 𝑢 = −1 + 7𝑘
Les couples (𝑢, 𝑣) recherchés sont
Arithmétique Pascal Lainé

(−1 + 7𝑘, 3 − 20𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ


720 = 24 × 32 × 5
252 = 22 × 32 × 7
𝑃𝐺𝐶𝐷(720,252) = 22 × 32 = 36
𝑃𝑃𝐶𝑀 (720,252) = 24 × 32 × 5 × 7 = 5040
Allez à : Exercice 16 :
g)
955 = 5 × 183 + 40
183 = 4 × 40 + 23
40 = 1 × 23 + 17
23 = 1 × 17 + 6
17 = 2 × 6 + 5
6 = 1×5+1
5=5×1
𝑃𝐺𝐶𝐷(955,183) = 1
𝑃𝑃𝐶𝑀 (955,183) = 955 × 183 = 174765
1 = 6 − 1 × 5 = 6 − 1 × (17 − 2 × 6) = −1 × 17 + 3 × 6 = −1 × 17 + 3 × (23 − 1 × 17)
= 3 × 23 − 4 × 17 = 3 × 23 − 4 × (40 − 1 × 23) = −4 × 40 + 7 × 23
= −4 × 40 + 7 × (183 − 4 × 40) = 7 × 183 − 32 × 40
= 7 × 183 − 32 × (955 − 5 × 183) = −32 × 955 + 167 × 183
Une solution particulière de 955𝑢 + 183𝑣 = 1 est −32 × 955 + 167 × 183 = 1
On fait la soustraction de 955𝑢 + 183𝑣 = 1 par −32 × 955 + 167 × 183 = 1
955(𝑢 + 32) + 183(𝑣 − 167) = 0 ⇔ 955(𝑢 + 32) = −183(𝑣 − 167)
955 divise −183(𝑣 − 167) et 955 est premier avec 183, d’après le théorème de Gauss 955 divise
– (𝑣 − 167), il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que – (𝑣 − 167) = 955𝑘 ⇔ 𝑣 = 167 − 955𝑘, ce que l’on remplace
dans
955(𝑢 + 32) = −183(𝑣 − 167) ⇔ 955(𝑢 + 32) = 183 × 955𝑘 ⇔ 𝑢 + 32 = 183𝑘 ⇔ 𝑢
= −32 + 183𝑘
Les couples (𝑢, 𝑣) recherchés sont
(−32 + 183𝑘, 167 − 955𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ
955 = 5 × 191
191 est premier mais ce n’est pas si évident, ce nombre n’est pas divise par 2, ni par 3, ni par 5,
191 191 191 191
= 27,28 … donc ni par 7, = 17,36 … donc ni par 11, = 14,69 … donc ni par 13, =
7 11 13 17
11,23 … donc ni par 17 et là on s’arrête parce que 11,23 … < 17 on a vu ce résultat, mais c’est assez
intuitif, en effet si ce nombre était divisible par un nombre premier supérieur ou égal à 17 le résultat
serait inférieur à 11,23 … et du coup on s’en serait déjà rendu compte.
183 = 3 × 61
61 est premier, c’est l’occasion de rappeler que tous les nombres inférieurs à 100 qui « ont l’air
premier » (c’est-à-dire qui ne sont divisibles ni par 2, ni par 3, ni par 5, ni par 7 en étant inférieur à 77)
sont premiers sauf 91 car 91 = 7 × 13.
𝑃𝐺𝐶𝐷(955,183) = 1
𝑃𝐺𝐶𝐷 (955,183) = 3 × 5 × 61 × 191 = 174765
Là, il faut une machine.
Allez à : Exercice 16 :
h)
1665 = 1 × 1035 + 630
1035 = 1 × 630 + 405
630 = 1 × 405 + 225
Arithmétique Pascal Lainé

405 = 1 × 225 + 180


225 = 1 × 180 + 45
180 = 4 × 45
𝑃𝐺𝐶𝐷(1665,1065) = 45
1665 × 1035
𝑃𝑃𝐶𝑀 (1665,1035) = = 38295
45
45 = 225 − 1 × 180 = 225 − 1 × (405 − 1 × 225) = −1 × 405 + 2 × 225
= −1 × 405 + 2 × (630 − 1 × 405) = 2 × 630 − 3 × 405
= 2 × 630 − 3 × (1035 − 1 × 630) = −3 × 1035 + 5 × 630
= −3 × 1035 + 5 × (1665 − 1 × 1035) = 5 × 1665 − 8 × 1035
Une solution particulière de 1665𝑢 + 1035𝑣 = 45 est 5 × 1665 − 8 × 1035 = 45
On fait la soustraction de 1665𝑢 + 1035𝑣 = 45 par 5 × 1665 − 8 × 1035 = 45
1665(𝑢 − 5) + 1035(𝑣 + 8) = 0 ⇔ 1665(𝑢 − 5) = −1035(𝑣 + 8) ⇔ 37(𝑢 − 5) = −23(𝑣 + 8)
37 divise −23(𝑣 + 8) et 37 est premier avec 23, d’après le théorème de Gauss 37 divise – (𝑣 + 8) il
existe 𝑘 ∈ ℤ tel que – (𝑣 + 8) = 37𝑘 ⇔ 𝑣 = −8 − 37𝑘, ce que l’on remplace dans
37(𝑢 − 5) = −23(𝑣 + 8) ⇔ 37(𝑢 − 5) = 23 × 37𝑘 ⇔ 𝑢 − 5 = 23𝑘 ⇔ 𝑢 = 5 + 23𝑘
Les couples (𝑢, 𝑣 ) recherchés sont
(5 + 23𝑘, −8 − 37𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ
1665 = 32 × 5 × 37
1035 = 32 × 5 × 23
𝑃𝐺𝐶𝐷(1665,1035) = 32 × 5 = 45
𝑃𝑃𝐶𝑀 (1665,1035) = 32 × 5 × 23 × 37 = 38295
Allez à : Exercice 16 :
i)
𝑎 = 18480, 𝑏 = 9828
18480 = 1 × 9828 + 8652
9828 = 1 × 8652 + 1176
8652 = 7 × 1176 + 420
1176 = 2 × 420 + 336
420 = 1 × 336 + 84
336 = 4 × 84
𝑃𝐺𝐶𝐷(18480,9828) = 84
18480 × 9828
𝑃𝑃𝐶𝑀 (18480,9828) = = 2162160
84
84 = 420 − 1 × 336 = 420 − 1 × (1176 − 2 × 420) = −1 × 1176 + 3 × 420
= −1 × 1176 + 3 × (8652 − 7 × 1176) = 3 × 8652 − 22 × 1176
= 3 × 8652 − 22 × (9828 − 1 × 8652) = −22 × 9828 + 25 × 8652
= −22 × 9828 + 25 × (18480 − 1 × 9828) = 25 × 18480 − 47 × 9828
Une solution particulière de 18480𝑢 + 9828𝑣 = 84 est 25 × 18480 − 47 × 9828 = 84
On fait la division de 18480𝑢 + 9828𝑣 = 84 par 25 × 18480 − 47 × 9828 = 84
18480(𝑢 − 25) + 9828(𝑣 + 47) = 0 ⇔ 18480(𝑢 − 25) = −9828(𝑣 + 47)
⇔ 220(𝑢 − 25) = −117(𝑣 + 47)
220 divise −117(𝑣 + 47) et 220 est premier avec 117, d’après le théorème de Gauss 220 divise
– (𝑣 + 47), il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que – (𝑣 + 47) = 220𝑘 ⇔ 𝑣 = −47 − 220𝑘, ce que l’on remplace dans
220(𝑢 − 25) = −117(𝑣 + 47) ⇔ 220(𝑢 − 25) = 117 × 220𝑘 ⇔ 𝑢 − 25 = 117𝑘 ⇔ 𝑢
= 25 + 117𝑘
Les couples (𝑢, 𝑣 ) recherchés sont
(25 + 117𝑘, −47 − 220𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ
18480 = 24 × 3 × 5 × 7 × 11
9828 = 22 × 33 × 7 × 13
𝑃𝐺𝐶𝐷 (18480,9828) = 22 × 3 × 7 = 84
𝑃𝑃𝐶𝑀 (18480,9828) = 24 × 33 × 5 × 7 × 11 × 13 = 2162160
Arithmétique Pascal Lainé

Allez à : Exercice 16 :

Correction exercice 17 :
1. 8303 = 3 × 2717 + 152 ; 2717 = 17 × 152 + 133 ; 152 = 1 × 133 + 19 ; 133 = 7 × 19 + 0.
19 = 152 − 1 × 133 = 152 − 1 × (2717 − 17 × 152) = −1 × 2717 + 18 × 152
= −1 × 2717 + 18 × (8303 − 3 × 2717) = 18 × 8303 − 55 × 2717
Et 𝐷 = 𝑃𝐺𝐶𝐷 (8303,2717) = 19
8303×2717
2. 𝑀 = = 1187329
19
3. 1001 = 3 × 315 + 56 ; 315 = 5 × 56 + 35 ; 56 = 1 × 35 + 21 ; 35 = 1 × 21 + 14 ; 21 = 1 × 14 +
7 ; 14 = 2 × 7 + 0.
7 = 21 − 1 × 14 = 21 − 1 × (35 − 1 × 21) = −1 × 35 + 2 × 21 = −1 × 35 + 2 × (56 − 1 × 35)
= 2 × 56 − 3 × 35 = 2 × 56 − 3 × (315 − 5 × 56) = −3 × 315 + 17 × 56
= −3 × 315 + 17 × (1001 − 3 × 315) = 17 × 1001 − 54 × 315
4. 2244 = 2 × 1089 + 66, 1089 = 16 × 66 + 33 et 66 = 2 × 33 + 0
Donc 𝑃𝐺𝐶𝐷 (2244,1089) = 33 et
33 = 1089 − 16 × 66 = 1089 − 16 × (2244 − 2 × 1089) = −16 × 2244 + 33 × 1089
Allez à : Exercice 17 :

Correction exercice 18 :
1. Une identité de Bézout entre 3 et 5 est 2 × 3 − 5 = 1, on multiplie cette égalité par 13 :
26 × 3 − 13 × 5 = 13
On soustrait 3𝑥 − 5𝑦 = 13 et 26 × 3 − 13 × 5 = 13 :
3(𝑥 − 26) − 5(𝑦 − 13) = 0 ⇔ 3(𝑥 − 26) = 5(𝑦 − 13)
D’après le théorème de Gauss, comme 3 divise 5(𝑦 − 13) et que 3 et 5 sont premiers entre eux, 3 divise
𝑦 − 13, il existe donc 𝑘 ∈ ℤ tel que : 𝑦 − 13 = 3𝑘, d’où 𝑦 = 13 + 3𝑘, on remplace cela dans 3(𝑥 −
26) = 5(𝑦 − 13), cela donne 3(𝑥 − 26) = 5 × 3𝑘 ⇔ 𝑥 − 26 = 5𝑘 ⇔ 𝑥 = 26 + 5𝑘. Les solutions
sont :
𝑆 = {(26 + 5𝑘, 13 + 3𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ}
2. Il faut d’abord trouver une solution particulière de 212𝑥 + 45𝑦 = 3, pour cela on va écrire une équation
de Bézout entre 212 et 45, ici c’est moins évident que dans le 1.
212 = 4 × 45 + 32 ; 45 = 1 × 32 + 13 ; 32 = 2 × 13 + 6 ; 13 = 2 × 6 + 1 ; 6 = 6 × 1 + 0
1 = 13 − 2 × 6 = 13 − 2 × (32 − 2 × 13) = −2 × 32 + 5 × 13 = −2 × 32 + 5 × (45 − 1 × 32)
= 5 × 45 − 7 × 32 = 5 × 45 − 7 × (212 − 4 × 45) = −7 × 212 + 33 × 45
On a 1 = −7 × 212 + 33 × 45, on multiplie cette égalité par 3 : 3 = −21 × 212 + 99 × 45
On soustrait cette égalité à 212𝑥 + 45𝑦 = 3, on trouve
(−21 − 𝑥 ) × 212 + (99 − 𝑦) × 45 = 0 ⇔ 45(99 − 𝑦) = 212(21 + 𝑥)
D’après le théorème de Gauss, comme 45 et 212 sont premiers entre eux et que 45 divise 212(21 + 𝑥),
45 divise 21 + 𝑥, il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que 21 + 𝑥 = 45𝑘 ⇔ 𝑥 = −21 + 45𝑘, on remplace cette égalité
dans 45(99 − 𝑦) = 212(21 + 𝑥), on trouve alors que :
45(99 − 𝑦) = 212 × 45𝑘 ⇔ 99 − 𝑦 = 212𝑘 ⇔ 𝑦 = −212𝑘 + 99
L’ensemble des solutions est 𝑆 = {(−21 + 45𝑘, 99 − 212𝑘 )}
3. 42 = 3 × 14 et 45 = 3 × 15 donc le (42,45) = 3 or 4 n’est pas un multiple de 3, donc il n’y a pas de
solution.
4.
7 = 1×5+2
5 = 2×2+1
2 = 2×1+0
Arithmétique Pascal Lainé

Donc 1 = 5 − 2 × 2 = 5 − 2 × (7 − 1 × 5) = −2 × 7 + 3 × 5
On multiplie cette égalité par 3 : −6 × 7 + 9 × 5 = 3. On soustrayant 7𝑥 + 5𝑦 = 3 et −6 × 7 + 9 ×
5 = 3 on trouve que : 7(𝑥 + 6) + 5(𝑦 − 9) = 0, ce qui équivaut à 7(𝑥 + 6) = −5(𝑦 − 9), d’après le
théorème de Gauss, 7 divise 5(𝑦 − 9) et 7 ∧ 5 = 1 donc 7 divise 𝑦 − 9, il existe donc 𝑘 ∈ ℤ tel que :
𝑦 − 9 = 7𝑘, ce que je remplace dans 7(𝑥 + 6) = −5(𝑦 − 9) ce qui donne 7(𝑥 + 6) = −5 × 7𝑘, puis
en simplifiant par 7 : 𝑥 + 6 = −5𝑘.
L’ensemble des solutions est 𝒮 = {(−6 − 5𝑘, 9 + 7𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ}
Allez à : Exercice 18 :

Correction exercice 19 :

1.
100100 = (22 × 52 )100 = 2200 × 5200
Les diviseurs positifs de 1000000 sont de la forme 2𝑘 5𝑙 avec 𝑘 ∈ {0,1, … ,200} et 𝑙 ∈ {0,1, … ,200}, il y
a donc 201 × 201 = (200 + 1)2 = 4000 + 400 + 1 = 40401 diviseurs positifs.
2. 101 = 3 × 33 + 2 donc 101 ≡ 2 [3]
101101 ≡ 2101 [3] ≡ (−1)101 [3] ≡ −1 [3] ≡ 2 [3]
0 ≤ 2 < 3, donc le reste de la division euclidienne de 101101 par 3 est 2.
101 = 4 × 25 + 1 donc 101 ≡ 1 [5]
101101 ≡ 1101 [5] ≡ 1 [5]
0 ≤ 1 < 5, donc le reste de la division euclidienne de 101101 par 5 est 1.
Première méthode
On pose 𝑁 = 101101, 𝑁 ≡ 2 [3] et 𝑁 ≡ 1 [5] donc il existe 𝑘, 𝑙 ∈ ℤ tels que 𝑁 = 2 + 3𝑘 et 𝑁 = 1 +
5𝑙
On trouve alors que
2 + 3𝑘 = 1 + 5𝑙 ⇔ 1 = 5𝑙 − 3𝑘
Dont une solution particulière est 1 = 5(−1) − 3(−2)
En faisant la différence on trouve que
0 = 5(𝑙 + 1) − 3(𝑘 + 2) ⇔ 5(𝑙 + 1) = 3(𝑘 + 2)
Comme 5 divise 3(𝑘 + 2) et que 5 est premier avec 3, le théorème de Gauss permet d’affirmer que 5
divise 𝑘 + 2, il existe donc 𝑢 ∈ ℤ tels que 𝑘 + 2 = 5𝑢 ⇔ 𝑘 = −2 + 5𝑢 (on peut chercher les valeurs
que prends 𝑙 mais cela ne sert à rien ici), ce que l’on remplace dans 𝑁 = 2 + 3𝑘 = 2 + 3(−2 + 5𝑢) =
−4 + 15𝑢
Attention −4 n’est pas le reste recherché, comme 𝑁 ≡ −4 [15] ≡ 11 [15] le reste de la division de 𝑁
par 15 est 11 car 0 ≤ 11 < 15.
Deuxième méthode en utilisant le théorème des restes chinois
𝑁 = 101101 ≡ 2 [3]
{
𝑁 = 101101 ≡ 1 [5]
𝑀 = 3 × 5 = 15
15
𝑎1 = 2, 𝑚1 = 3 𝑀1 = 3 = 5, 5𝑦1 ≡ 1 [3] admet une solution évidente 𝑦1 = 2
15
𝑎2 = 1, 𝑚1 = 5 𝑀2 = 5 = 3, 3𝑦2 ≡ 1 [5] admet une solution évidente 𝑦2 = 2
D’après le théorème il existe une unique solution
𝑁 ≡ 𝑎1 𝑀1 𝑦1 + 𝑎2 𝑀2 𝑦2 [𝑀] ≡ 2 × 5 × 2 + 1 × 3 × 2 [15] ≡ 26 [15] ≡ 11 [15]
0 ≤ 11 < 15 donc 11 est le reste de la division de 101101 par 15.
𝑝−1 𝑝−1 𝑝−1 2
3. (𝑛 2 − 1) (𝑛 2 + 1 ) = (𝑛 2 ) − 1 = 𝑛𝑝−1 − 1 ≡ 0 [𝑝]
D’après le petit théorème de Fermat car 𝑝 est premier et que 𝑛 n’est pas un multiple de 𝑝. Donc 𝑝
𝑝−1 𝑝−1
divise (𝑛 2 − 1) (𝑛 2 + 1 ).
𝑝−1 𝑝−1
Si 𝑛 2 − 1 est un multiple de 𝑝 c’est fini, 𝑝 divise 𝑛 2 − 1.
Arithmétique Pascal Lainé
𝑝−1 𝑝−1 𝑝−1
Sinon 𝑛 2 − 1 et 𝑝 sont premiers entre eux et comme 𝑝 divise (𝑛 2 − 1) (𝑛 2 + 1 ), le théorème
𝑝−1
de Gauss permet d’affirmer que 𝑝 divise 𝑛 2 + 1.
𝑝−1 𝑝−1
Cela montre que 𝑝 divise l’un des entiers 𝑛 2 − 1 et 𝑛 2 +1
Allez à : Exercice 19 :

Correction exercice 20 :
𝑁 = (23 × 32 )10 × (2 × 34 )50 = 23×10+50 × 32×10+4×50 = 280 × 3220
Les diviseurs de 𝑁 sont de la forme
2𝑘 × 3𝑙
Avec 𝑘 ∈ {0,1, … ,80} et 𝑙 ∈ {0,1, … ,220}
Il y a donc 81 × 211 = 17901 diviseurs
Allez à : Exercice 20 :

Correction exercice 21 :
Soit 𝑛 un entier qui vérifie ces conditions :
𝑛 ≡ 7 [8] ≡ −1 [8]
𝑛 ≡ 14 [15] ≡ −1 [15]
𝑛 ≡ 17 [18] ≡ −1 [18]
𝑛 ≡ 23 [24] ≡ −1 [24]
Il existe 𝑘1 ∈ ℕ, 𝑘2 ∈ ℕ, 𝑘3 ∈ ℕ et 𝑘4 ∈ ℕ tels que :
𝑛 = −1 + 8𝑘1
𝑛 = −1 + 15𝑘2
𝑛 = −1 + 18𝑘3
𝑛 = −1 + 24𝑘4
On en déduit que : 8𝑘1 = 15𝑘2 = 18𝑘3 = 24𝑘4 (1)
8𝑘1 = 15𝑘2
8 est premier avec 15 et 8 divise 15𝑘2 , d’après le théorème de Gauss, 8 divise 𝑘2 , il existe 𝑢 ∈ ℕ tel
que 𝑘2 = 8𝑢, ce que l’on remplace dans 8𝑘1 = 15𝑘2 et obtient que 𝑘1 = 15𝑢, la réciproque étant
trivial.
On remplace dans (1) : 15 × 8𝑢 = 18𝑘3 = 24𝑘4 (1′)
Ce que l’on divise par 6 : 20𝑢 = 3𝑘3 = 4𝑘4 (2)
20𝑢 = 3𝑘3
J’abrège un peu, 3 et 20 sont premiers entre eux et d’après le théorème de Gauss il existe 𝑣 ∈ ℕ tel que :
𝑢 = 3𝑣 et 𝑘3 = 20𝑣, cela entraine en particulier que 𝑘1 = 15 × 3𝑣 = 45𝑣 et 𝑘2 = 8 × 3𝑣 = 24𝑣.
On remplace dans (2) : 20 × 3𝑣 = 4𝑘4 (2′)
Ce que l’on divise par 4 : 15𝑣 = 𝑘4
On remplace 𝑘1 , 𝑘2 , 𝑘3 et 𝑘4 dans les expressions de 𝑛 :
𝑛 = −1 + 8𝑘1 = −1 + 8 × 45𝑣 = −1 + 360𝑣
𝑛 = −1 + 15𝑘2 = −1 + 15 × 24𝑣 = −1 + 360𝑣
𝑛 = −1 + 18𝑘3 = −1 + 18 × 20𝑣 = −1 + 360𝑣
𝑛 = −1 + 24𝑘4 = −1 + 24 × 15𝑣 = −1 + 360𝑣
Le plus petit entier naturel qui vérifie les conditions ci-dessus est 359.
Allez à : Exercice 21 :

Correction exercice 22 :
Soit 𝑛 le nombre d’étudiants recherché.
Il existe 𝑘1 ∈ ℕ, 𝑘2 ∈ ℕ et 𝑘3 ∈ ℕ tels que :
𝑛 = 9 + 18𝑘1
𝑛 = 9 + 20𝑘2
𝑛 = 9 + 24𝑘3
On en déduit que :
18𝑘1 = 20𝑘2 = 24𝑘3
Arithmétique Pascal Lainé

Ce que l’on divise par 2 :


9𝑘1 = 10𝑘2 = 12𝑘3 (1)
9𝑘1 = 10𝑘2 , comme 9 et 10 sont premiers entre eux et que 9 divise 10𝑘2 , le théorème de Gauss permet
d’affirmer que 9 divise 𝑘2 , il existe donc 𝑢 ∈ ℕ tel que 𝑘2 = 9𝑢, ce que l’on remplace dans 9𝑘1 = 10𝑘2
pour trouver 𝑘1 = 10𝑢, la réciproque étant évidente.
On remplace dans (1) : 90𝑢 = 12𝑘3 , ce que l’on divise par 6 : 15𝑢 = 2𝑘3 . 15 est premier avec 2 et 15
divise 2𝑘3, le théorème de Gauss permet d’affirmer que 15 divise 𝑘3 , il existe 𝑣 ∈ ℕ tel que 𝑘3 = 15𝑣,
ce que l’on remplace dans 90𝑢 = 12𝑘3 , d’où l’on déduit que 90𝑢 = 12 × 15𝑣 entraine que 𝑢 = 2𝑣, la
réciproque est toujours aussi évidente. Puis on remplace 𝑢 = 2𝑣 dans 𝑘1 = 10𝑢 = 20𝑣, 𝑘2 = 9𝑢 =
18𝑣, on remple 𝑘1 , 𝑘2 et 𝑘3 dans
𝑛 = 9 + 18𝑘1
𝑛 = 9 + 20𝑘2
𝑛 = 9 + 24𝑘3
Et on trouve à chaque fois 𝑛 = 9 + 360𝑣, la réciproque est évidente, il reste à trouver 𝑣 tel que
500 < 9 + 360𝑣 < 1000
Ce qui équivaut à :
491 < 360𝑣 < 991
Il est à peu près clair que 𝑣 = 2 (on rappelle que 𝑣 est un entier)
Le nombre d’étudiants inscrits est 𝑛 = 9 + 2 × 360 = 729.
Dans cet exercice on ne s’intéresse pas au nombre d’étudiants présents sous peine de faire fonctionner
son système lacrymal.
Allez à : Exercice 22 :

Correction exercice 23 :
1. D’après l’énoncé
𝑎 = (𝑏 − 𝑎)𝑞1 + 𝑟1 , 0 ≤ 𝑟1 < 𝑏 − 𝑎
𝑏 = (𝑏 − 𝑎)𝑞2 + 𝑟2 0 ≤ 𝑟2 < 𝑏 − 𝑎 ⇒ −(𝑏 − 𝑎) < −𝑟2 ≤ 0
En faisant la différence entre ces deux équations :
𝑏 − 𝑎 = ((𝑏 − 𝑎)𝑞2 + 𝑟2 ) − ((𝑏 − 𝑎)𝑞1 + 𝑟1 ) = (𝑏 − 𝑎)(𝑞2 − 𝑞1 ) + 𝑟2 − 𝑟1
⇔ (𝑏 − 𝑎)(1 − (𝑞2 − 𝑞1 )) = 𝑟2 − 𝑟1
Donc 𝑏 − 𝑎 divise 𝑟2 − 𝑟1, comme : – (𝑏 − 𝑎) < 𝑟2 − 𝑟1 < 𝑏 − 𝑎 en additionnant les inégalités
0 ≤ 𝑟1 < 𝑏 − 𝑎 et − (𝑏 − 𝑎) < −𝑟2 ≤ 0
Le seul multiple de 𝑏 − 𝑎 strictement compris entre – (𝑏 − 𝑎) et 𝑏 − 𝑎 est 0, par conséquent 𝑟2 − 𝑟1 =
0, ce que l’on remplace dans
(𝑏 − 𝑎)(1 − (𝑞2 − 𝑞1 )) = 𝑟2 − 𝑟1
Pour en déduire que 1 − (𝑞2 − 𝑞1 ) = 0, finalement
𝑟1 = 𝑟2 𝑒𝑡 𝑞2 = 𝑞1 + 1
2. On pose
𝑏𝑎𝑛 − 1 = 𝑞𝑛 𝑎𝑛+1 + 𝑟𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑟𝑛 < 𝑎𝑛+1
D’après l’énoncé 𝑏 − 1 = 𝑞𝑎 + 𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑟 < 𝑎 donc pour 𝑛 = 0, 𝑞0 = 𝑞 et 𝑟0 = 𝑟
Pour 𝑛 = 1 :
𝑏𝑎 − 1 = 𝑞1 𝑎2 + 𝑟1
On va chercher 𝑞1 et 𝑟1 .
𝑏 − 1 = 𝑞𝑎 + 𝑟 ⇔ 𝑏 = 𝑞𝑎 + 𝑟 + 1
𝑏𝑎 − 1 = (𝑞𝑎 + 𝑟 + 1)𝑎 − 1 = 𝑞𝑎2 + (𝑟 + 1)𝑎 − 1 = 𝑞𝑎2 + 𝑟𝑎 + 𝑎 − 1
𝑟 < 𝑎 ⇔ 𝑟 ≤ 𝑎 − 1 ⇔ 𝑟𝑎 + 𝑎 − 1 ≤ (𝑎 − 1)𝑎 + 𝑎 − 1 = 𝑎2 − 1 ⇒ 𝑟𝑎 + 𝑎 − 1 < 𝑎2
Et 𝑟𝑎 + 𝑎 − 1 ≥ 𝑎 − 1 ≥ 0, cela montre que 𝑟1 = 𝑟𝑎 + 𝑎 − 1 est le reste de la division euclidienne de
𝑏𝑎 − 1 par 𝑎2 car 0 ≤ 𝑟𝑎 + 𝑎 − 1 < 𝑎2 , en même temps on a montré que 𝑞1 = 𝑞.
Pour un 𝑛 quelconque :
En fait ce que l’on a fait ci-dessus ne va servir à rien, c’était juste pour voir ce qu’il se passait.
𝑏𝑎𝑛 − 1 = (𝑞𝑎 + 𝑟 + 1)𝑎𝑛 − 1 = 𝑞𝑎𝑛+1 + (𝑟 + 1)𝑎𝑛 − 1 = 𝑞𝑎𝑛+1 + 𝑟𝑎𝑛 + 𝑎𝑛 − 1
𝑟 < 𝑎 ⇔ 𝑟 ≤ 𝑎 − 1 ⇔ 𝑟𝑎𝑛 + 𝑎𝑛 − 1 ≤ (𝑎 − 1)𝑎𝑛 + 𝑎𝑛 − 1 = 𝑎𝑛+1 − 1 ⇒ 𝑟𝑎𝑛 + 𝑎𝑛 − 1 < 𝑎𝑛+1
Et
Arithmétique Pascal Lainé

𝑟𝑎𝑛 + 𝑎𝑛 − 1 ≥ 𝑎𝑛 − 1 ≥ 0
Donc 𝑟𝑛 = 𝑟𝑎𝑛 + 𝑎𝑛 − 1 est le bon reste, et 𝑞𝑛 = 𝑞.
3. 𝑑 divise 𝑎 et 𝑏 donc 𝑑 divise 𝐴 = 15𝑎 + 4𝑏, de même 𝑑 divise 𝐵 = 11𝑎 + 3𝑏, par conséquent 𝑑 divise
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴, 𝐵).
𝐿1 𝐴 = 15𝑎 + 4𝑏 𝐿1 𝐴 = 15𝑎 + 4𝑏 ( )
{ ⇔ { ⇔ {𝐴 = 15 3𝐴 − 4𝐵 + 4𝑏
𝐿2 𝐵 = 11𝑎 + 3𝑏 3𝐿1 − 4𝐿2 3𝐴 − 4𝐵 = 𝑎 𝑎 = 3𝐴 − 4𝐵
−44𝐴 + 60𝐵 = 4𝑏 𝑏 = −11𝐴 + 15𝐵
⇔{ ⇔{
𝑎 = 3𝐴 − 4𝐵 𝑎 = 3𝐴 − 4𝐵
𝐷 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴, 𝐵) divise 𝐴 et 𝐵 donc 𝐷 divise 𝑎 = 3𝐴 − 4𝐵 et 𝑏 = −11𝐴 + 15𝐵.
Ce qui implique 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴, 𝐵) divise 𝑑.
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴, 𝐵) divise 𝑑 et 𝑑 divise 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴, 𝐵), puisque que ces entiers sont positifs, entraine que :
𝑑 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴, 𝐵)
4. Soient 𝑑 = 𝑃𝐺𝐶𝐷 𝑎, 𝑏 et 𝐷 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎 + 𝑏, 𝑃𝑃𝐶𝑀 (𝑎, 𝑏)).
( )
𝑑 divise 𝑎 et 𝑑 divse 𝑏 donc 𝑑 divise 𝑎 + 𝑏, 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏) est un multiple de 𝑎 et de 𝑏 donc 𝑑 divise
𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏), par conséquent 𝑑 divise 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎 + 𝑏, 𝑃𝑃𝐶𝑀 (𝑎, 𝑏)).
𝑑 est le pgcd de 𝑎 et 𝑏 alors il existe 𝑎′ et 𝑏′ deux entiers premiers entre eux tels que 𝑎 = 𝑑𝑎′ et
𝑎𝑏
𝑏 = 𝑘𝑏′ , d’autre part 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏) = 𝑑 .
Rappel :
Soient 𝑎′ et 𝑏′ deux entiers premiers entre eux, la somme 𝑎′ + 𝑏′ et le produit 𝑎′ 𝑏′ sont premiers entre
eux. Il existe 𝑢 ∈ ℤ et 𝑣 ∈ ℤ tel que :
𝑢(𝑎′ + 𝑏′ ) + 𝑣𝑎′ 𝑏′ = 1
En multipliant cette égalité par 𝑑, on trouve que :
𝑑𝑎′ 𝑑𝑏′ 𝑎𝑏
𝑢𝑑 (𝑎′ + 𝑏′ ) + 𝑣𝑑𝑎′ 𝑏′ = 𝑑 ⇒ 𝑢(𝑑𝑎′ + 𝑑𝑏′) + 𝑣 = 𝑑 ⇒ 𝑢 (𝑎 + 𝑏 ) + 𝑣 =𝑑
𝑑 𝑑
⇒ 𝑢(𝑎 + 𝑏) + 𝑣𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏) = 𝑑
Donc 𝐷 divise 𝑑, or on a vu plus haut que 𝑑 divise 𝐷, ces deux nombres étant positifs ils sont égaux.
5. D’après Bézout Il existe 𝑢 ∈ ℤ et 𝑣 ∈ ℤ tel que :
𝑢𝑎 + 𝑣𝑏 = 1
Ce que l’on élève au carré
𝑢2 𝑎2 + 2𝑢𝑎𝑣𝑏 + 𝑣 2 𝑏2 = 1 ⇔ 𝑎(𝑢𝑎 + 2𝑢𝑣𝑏) + 𝑣 2 𝑏2 = 1
Cette dernière identité montre que 𝑎 et 𝑏2 sont premiers entre eux.
Supposons que 𝑎 et 𝑏𝑚 sont premiers entre eux. D’après Bézout Il existe 𝑢′ ∈ ℤ et 𝑣 ′ ∈ ℤ tel que :
𝑢′ 𝑎 + 𝑣 ′𝑏𝑛 = 1
Ce que l’on multiplie par 𝑢𝑎 + 𝑣𝑏 = 1
(𝑢𝑎 + 𝑣𝑏)(𝑢′ 𝑎 + 𝑣 ′𝑏𝑛 ) = 1 × 1 ⇔ 𝑢𝑢′ 𝑎2 + 𝑢𝑎𝑣 ′𝑏𝑛 + 𝑣𝑏𝑢′ 𝑎 + 𝑣𝑣 ′𝑏𝑛+1 = 1
⇔ 𝑎(𝑢𝑢′ 𝑎 + 𝑢𝑣 ′𝑏𝑛 + 𝑢′ 𝑣𝑏) + 𝑣𝑣 ′𝑏𝑛+1 = 1
Ce qui montre que 𝑎 et 𝑏𝑛+1 sont premiers entre eux.
Il reste à dire que l’on a fait une démonstration par récurrence pour en déduire que :
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑎 et 𝑏𝑛 sont premiers entre eux.
On réutilise la démonstration ci-dessus en changeant 𝑎 en 𝑏𝑛 , 𝑏 en 𝑎 et 𝑛 en 𝑚 pour en déduire que :
∀𝑚 ∈ ℕ, 𝑏𝑚 et 𝑎𝑛 sont premiers entre eux.
6. Il existe 𝑎′ ∈ ℕ et 𝑏′ ∈ ℕ tels que 𝑎 = 𝑑𝑎′ et 𝑏 = 𝑑𝑏′ où 𝑎′ et 𝑏′ sont premiers entre eux.
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
Donc 𝑎𝑛 = 𝑑 𝑛 𝑎′ et 𝑏𝑛 = 𝑑 𝑛 𝑏′ , comme 𝑎′ et 𝑏′ sont premiers entre eux d’après la question
précédente, 𝑑 𝑛 est le 𝑃𝐺𝐶𝐷 de 𝑎𝑛 et 𝑏𝑛 .
Allez à : Exercice 23 :

Correction exercice 24 :
1. On pose 𝑑 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏). Il existe 𝑎′ ∈ ℤ et 𝑏′ ∈ ℤ tels que 𝑎 = 𝑑𝑎′ et 𝑏 = 𝑑𝑏′ où 𝑎′ et 𝑏′ sont
premiers entre eux.
Si 𝑐 > 0, 𝑎𝑐 = (𝑑𝑐 )𝑎′ et 𝑏𝑐 = (𝑑𝑐 )𝑏′, comme 𝑎′ et 𝑏′ sont premiers entre eux,
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎𝑐, 𝑏𝑐 ) = 𝑑𝑐 = |𝑐|𝑑
Si 𝑐 < 0, 𝑎𝑐 = (𝑑(−𝑐))(−𝑎 ) et 𝑏𝑐 = (𝑑(−𝑐))(−𝑏′), comme 𝑎′ et 𝑏′ sont premiers entre eux,

𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎𝑐, 𝑏𝑐 ) = 𝑑(−𝑐 ) = |𝑐|𝑑


Remarque : le 𝑃𝐺𝐶𝐷 de deux entiers relatifs est un entier positif.
Arithmétique Pascal Lainé

2. D’après Bézout Il existe 𝑢 ∈ ℤ et 𝑣 ∈ ℤ tel que :


𝑢𝑎 + 𝑣𝑏 = 1
Comme 𝑐 divise 𝑎, il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que : 𝑎 = 𝑘𝑐, ce que l’on remplace dans l’égalité ci-dessus.
𝑢𝑘𝑐 + 𝑣𝑏 = 1
Cela montre que 𝑐 et 𝑏 sont premiers entre eux.
3. Si 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏𝑐 ) = 1 alors d’après Bézout il existe 𝑢 ∈ ℤ et 𝑣 ∈ ℤ tels que :
𝑢𝑎 + 𝑣𝑏𝑐 = 1
Donc
𝑢𝑎 + (𝑣𝑏)𝑐 = 1
C’est une identité de Bézout.
Ce qui montre que 𝑎 et 𝑐 sont premier entre eux, autrement dit 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑐 ) = 1.
De même
𝑢𝑎 + (𝑣𝑐 )𝑏 = 1
Ce qui montre que 𝑎 et 𝑏 sont premier entre eux, autrement dit 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 1.
On a montré l’implication de gauche à droite.
Réciproquement
Si 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑐 ) = 1.
il existe 𝑢 ∈ ℤ, 𝑣 ∈ ℤ, 𝑢′ ∈ ℤ et 𝑣 ′ ∈ ℤ tels que :
𝑢𝑎 + 𝑣𝑏 = 1 𝑒𝑡 𝑢′ 𝑎 + 𝑣 ′𝑐 = 1
On multiplie ces deux égalités
(𝑢𝑎 + 𝑣𝑏)(𝑢′𝑎 + 𝑣 ′𝑐 ) = 1 × 1 ⇔ 𝑢𝑢′𝑎2 + 𝑢𝑣 ′𝑎𝑐 + 𝑣𝑢′ 𝑏𝑎 + 𝑣𝑣 ′𝑏𝑐 = 1
⇔ 𝑎(𝑢𝑢′𝑎 + 𝑢𝑣 ′𝑐 + 𝑣𝑢′𝑏) + (𝑣𝑣 ′ )𝑏𝑐 = 1
C’est une identité de Bézout.
Ce qui montre que 𝑎 et 𝑏𝑐 sont premiers entre eux, autrement dit 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏𝑐 ) = 1.
4. Montrer que si 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑏, 𝑐 ) = 1 alors 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏𝑐 ) = 𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑎, 𝑏) × 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑐).
On pose 𝑑 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏𝑐), 𝑑1 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) et 𝑑2 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑐)
Ecrivons les identités de Bézout suivantes :
Il existe des entiers 𝑢, 𝑣, 𝑢′ et 𝑣′ tels que :
𝑢𝑎 + 𝑣𝑏 = 𝑑1 𝑒𝑡 𝑢′𝑎 + 𝑣 ′𝑐 = 𝑑2
En faisant le produit de deux identités
(𝑢𝑎 + 𝑣𝑏)(𝑢′ 𝑎 + 𝑣 ′𝑐 ) = 𝑑1 𝑑2 ⇔ 𝑢𝑢′ 𝑎2 + 𝑢𝑣 ′𝑎𝑐 + 𝑣𝑢′𝑏𝑎 + 𝑣𝑣 ′𝑏𝑐 = 𝑑1 𝑑2
⇔ 𝑎(𝑢𝑢′𝑎 + 𝑢𝑣 ′𝑐 + 𝑣𝑢′ 𝑏) + (𝑣𝑣 ′)𝑏𝑐 = 𝑑1 𝑑2
C’est une identité de Bézout entre 𝑎 et 𝑏𝑐 cela montre que 𝑑 divise 𝑑1 𝑑2.
Comme 𝑎 et 𝑏𝑐 sont premiers entre eux il existe 𝑢 et 𝑣 deux entiers tels que :
𝑢𝑎 + 𝑣𝑏𝑐 = 𝑑
Donc
𝑢𝑎 + (𝑣𝑏)𝑐 = 𝑑
C’est une identité de Bézout donc 𝑑2 divise 𝑑.
De même 𝑑1 divise 𝑑.
Attention on ne peut pas en déduire que 𝑑1 𝑑2 divise 𝑑, et puis il y a une hypothèse que nous n’avons pas
utilisé, c’est le fait que 𝑏 et 𝑐 sont premiers entre eux.
Evidemment 𝑑1 divise 𝑏 et 𝑑2 divise 𝑐 donc il existe 𝑘 et 𝑘′, des entiers, tels que :
𝑏 = 𝑘𝑑1 𝑒𝑡 𝑐 = 𝑘 ′ 𝑑2
Ecrivons une identité de Bézout entre 𝑏 et 𝑐, il existe 𝑢 ∈ ℤ et 𝑣 ∈ ℤ tels que :
𝑢𝑏 + 𝑣𝑐 = 1 ⇒ 𝑢𝑘𝑑1 + 𝑣𝑘 ′ 𝑑2 = 1 ⇒ (𝑢𝑘 )𝑑1 + (𝑣𝑘 ′ )𝑑2 = 1
D’où l’on déduit que 𝑑1 et 𝑑2 sont premiers entre eux.
On a déjà montré le résultat suivant :
Si 𝑑1 divise 𝑑 et 𝑑2 divise 𝑑 avec 𝑑1 et 𝑑2 premiers entre eux alors 𝑑1 𝑑2 divise 𝑑 mais nous allons
recommencer.
Il existe 𝛼 ∈ ℤ et 𝛽 ∈ ℤ tels que 𝑑 = 𝛼𝑑1 = 𝛽𝑑2 , comme 𝑑1 et 𝑑2 sont premier entre eux, le théorème
de Gauss entraine que 𝑑1 divise 𝛽, il existe donc 𝛾 ∈ ℤ tel que 𝛽 = 𝛾𝑑1 , ce que l’on remplace dans
𝑑 = 𝛽𝑑2 = 𝛾𝑑1 𝑑2 , ce qui montre bien que 𝑑1 𝑑2 divise 𝑑.
𝑑 divise 𝑑1 𝑑2 et 𝑑1 𝑑2 divise 𝑑, ces deux nombres étant positifs, on en déduit que :
𝑑 = 𝑑1 𝑑2 ⇔ 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏𝑐 ) = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) × 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑐)
Arithmétique Pascal Lainé

Allez à : Exercice 24 :

Correction exercice 25 :
1. Nous allons utiliser les congruences modulo 𝑛𝑎 − 1.
Il existe 𝑘 ∈ ℕ∗ tel que 𝑏 = 𝑘𝑎, alors
𝑛𝑏 − 1 = 𝑛𝑘𝑎 − 1 = (𝑛𝑎 )𝑘 − 1 ≡ 1𝑘 − 1 [𝑛𝑎 − 1] ≡ 0 [𝑛𝑎 − 1]
Ce qui montre que 𝑛𝑏 − 1 est divise par 𝑛𝑎 − 1.
(En effet il existe 𝐾 ∈ ℤ tel que 𝑛𝑏 − 1 = 0 + 𝐾(𝑛𝑎 − 1)).
2. D’après la division euclidienne de 𝑏 par 𝑎, il existe un unique couple (𝑞, 𝑟) ∈ ℕ × {0,1,2, … , 𝑎 − 1} tel
que : 𝑏 = 𝑎𝑞 + 𝑟.
Comme ci-dessus nous allons utiliser les congruences modulo 𝑛𝑎 − 1.
𝑛𝑏 − 1 = 𝑛𝑎𝑞+𝑟 − 1 = (𝑛𝑎 )𝑞 𝑛𝑟 − 1 ≡ 1𝑞 𝑛𝑟 − 1 [𝑛𝑎 − 1] ≡ 𝑛𝑟 − 1 [𝑛𝑎 − 1]
il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que 𝑛𝑏 − 1 = 𝑛𝑟 − 1 + 𝑘(𝑛𝑎 − 1).
Attention :
On ne peut pas encore conclure que 𝑛𝑟 − 1 est le « bon » reste, il faut vérifier que celui-ci est compris
entre 0 et (𝑛𝑎 − 1) − 1.
𝑛𝑟 > 0 ⇒ 𝑛𝑟 ≥ 1 ⇒ 𝑛𝑟 − 1 ≥ 0
𝑟 < 𝑎 ⇒ 𝑛𝑟 < 𝑛𝑎 ⇒ 𝑛𝑟 − 1 < 𝑛𝑎 − 1
C’est bon le reste de la division euclidienne de 𝑛𝑏 − 1 par 𝑛𝑎 − 1 est 𝑛𝑟 − 1.
3. On va utiliser l’algorithme d’Euclide
𝑏 = 𝑎𝑞1 + 𝑟1 0 ≤ 𝑟1 < 𝑎
𝑎 = 𝑟1 𝑞2 + 𝑟2 0 ≤ 𝑟2 < 𝑟1
𝑟1 = 𝑟2 𝑞3 + 𝑟3 0 ≤ 𝑟3 < 𝑟2
Jusqu’à
𝑟𝑛−2 = 𝑟𝑛−1 𝑞𝑛 + 𝑟𝑛 0 ≤ 𝑟𝑛 < 𝑟𝑛−1
𝑟𝑛−1 = 𝑟𝑛 𝑞𝑛+1
On rappelle que le dernier reste non nul est 𝑑 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑏, 𝑎) = 𝑟𝑛 .
D’après la question précédente il existe 𝑄1 , 𝑄2 ,…,𝑄𝑛+1 tels que :
𝑛𝑏 − 1 = (𝑛𝑎 − 1)𝑄1 + 𝑛𝑟1 − 1 0 ≤ 𝑛𝑟1 − 1 < 𝑛𝑎 − 1
𝑛𝑎 − 1 = (𝑛𝑟1 − 1)𝑄2 + 𝑛𝑟2 − 1 0 ≤ 𝑛𝑟2 − 1 < 𝑛𝑟1 − 1
𝑛𝑟1 − 1 = (𝑛𝑟2 − 1)𝑄3 + 𝑛𝑟3 − 1 0 ≤ 𝑛𝑟3 − 1 < 𝑛𝑟2 − 1
Jusqu’à
𝑛𝑟𝑛−2 − 1 = (𝑛𝑟𝑛−1 − 1)𝑄𝑛 + 𝑛𝑟𝑛 − 1 0 ≤ 𝑛𝑟𝑛 − 1 < 𝑛𝑟𝑛−1 − 1
𝑛𝑟𝑛−1 − 1 = (𝑛𝑟𝑛−1 − 1)𝑄𝑛+1
On rappelle que le dernier reste non nul est 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑛𝑏 − 1, 𝑛𝑎 − 1) = 𝑛𝑟𝑛 − 1 = 𝑛𝑑 − 1.
Allez à : Exercice 25 :

Correction exercice 26 :
1.
5𝑎 − 2𝑏 = 5(2𝑛 + 3) − 2(5𝑛 − 2) = 19
Il s’agit d’une identité de Bézout, donc 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) divise 19, 19 étant premier, 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) vaut 1 ou
19 selon les valeurs de 𝑛. Il faut préciser ce premier résultat.
Cherchons une condition nécessaire et suffisante pour que 𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑎, 𝑏) = 19.
Il existe alors 𝑘 ∈ ℤ et 𝑘 ′ ∈ ℤ, 𝑘 et 𝑘′ premiers entre eux (cela ne servira à rien) tels que :
2𝑛 + 3 = 19𝑘 𝑒𝑡 5𝑛 − 2 = 19𝑘′
Ce qui entraine que
(5𝑛 − 2) − 2(2𝑛 + 3) = 19𝑘 ′ − 2 × 19𝑘 = 19(𝑘 ′ − 2𝑘 ) ⇔ 𝑛 − 8 = 19(𝑘 ′ − 2𝑘 )
Cette combinaison linéaire est faite de façon à trouver 𝑛 (plus une constante) dans l’expression de
gauche.
Il existe 𝑘 ′′ ∈ ℤ tel que 𝑛 = 8 + 19𝑘 ′′ ⇔ 𝑛 ≡ 8 [19]
Réciproque :
si 𝑛 = 8 + 19𝑘′′ alors
𝑎 = 2(8 + 19𝑘 ′′ ) + 3 = 19 + 2 × 19𝑘 ′′ = 19(1 + 2𝑘 ′′ )
Arithmétique Pascal Lainé

𝑏 = 5(8 + 19𝑘 ′′ ) − 2 = 38 + 5 × 19𝑘 ′′ = 19(2 + 5𝑘 ′′ )


Comme
−2(2 + 5𝑘 ′′ ) + 5(1 + 2𝑘 ′′ ) = 1
C’est une identité de Bézout qui montre que 2 + 5𝑘 ′′ et 1 + 2𝑘 ′′ sont premiers entre eux et que donc
𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑎, 𝑏) = 19
Conclusion :
𝑛 ≡ 8 [19] ⇔ 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 19
Sinon
𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑎, 𝑏) = 1
2. On pose 𝑎 = 2𝑛 − 1 et 𝑏 = 9𝑛 + 4.
Pour éliminer les « 𝑛 », on calcule :
9𝑎 − 2𝑏 = 9(2𝑛 − 1) − 2(9𝑛 + 4) = −17
Il s’agit d’une identité de Bézout, donc 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) divise 17, 17 étant premier, 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) vaut 1 ou
17 selon les valeurs de 𝑛. Il faut préciser ce premier résultat.
Cherchons une condition nécessaire et suffisante pour que 𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑎, 𝑏) = 17.
Il existe alors 𝑘 ∈ ℤ et 𝑘 ′ ∈ ℤ, 𝑘 et 𝑘′ premiers entre eux (cela ne servira à rien) tels que :
2𝑛 − 1 = 17𝑘 𝑒𝑡 9𝑛 + 4 = 17𝑘′
Ce qui entraine que
−4(2𝑛 − 1) + (9𝑛 + 4) = 4 × 17𝑘 + 17𝑘 ′ ⇔ 𝑛 + 8 = 17(4𝑘 + 𝑘 ′)
Cette combinaison linéaire est faite de façon à trouver 𝑛 (plus une constante) dans l’expression de
gauche.
Il existe 𝑘 ′′ ∈ ℤ tel que : 𝑛 = −8 + 17𝑘 ′′ ⇔ 𝑛 ≡ −8 [17] ≡ 9 [17]
Réciproque
Si 𝑛 = −8 + 17𝑘 ′′ alors
𝑎 = 2(−8 + 17𝑘 ′′ ) − 1 = −17 + 2 × 17𝑘 ′′ = 17(−1 + 2𝑘 ′′ )
𝑏 = 9(−8 + 17𝑘 ′′ ) + 4 = −68 + 9 × 17𝑘 ′′ = 17(−4 + 9𝑘 ′′ )
Comme
−9(−1 + 2𝑘 ′′ ) + 2(−4 + 9𝑘 ′′ ) = 1
C’est une identité de Bézout qui montre que −1 + 2𝑘 ′′ et −4 + 9𝑘 ′′ sont premiers entre eux et que
donc
𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑎, 𝑏) = 17
Conclusion
𝑛 ≡ −8 [17] ⇔ 𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑎, 𝑏) = 17
Sinon
𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑎, 𝑏) = 1
Allez à : Exercice 26 :

Correction exercice 27 :
1. 5𝑎 − 2𝑏 = 5(2𝑛 + 1) − 2(5𝑛 + 1) = 3
2. 𝑑 divise 3, donc 𝑑 = 1 ou 𝑑 = 3.
3. Si 𝑛 ≡ 1 [3], 𝑎 = 2𝑛 + 1 ≡ 3 [3] ≡ 0 [3] donc 3 divise 𝑎 et 𝑏 = 5𝑛 + 1 ≡ 6 [3] ≡ 0 [3] donc 3
divise 𝑏. 3 est un diviseur commun à 𝑎 et à 𝑏, donc 𝑑 ≥ 3, dans ce cas 𝑑 = 3.
Si 𝑛 ≡ 0 [3] alors 𝑎 = 2𝑛 + 1 ≡ 1 [3] ≢ 0 [3] donc 3 ne divise pas 𝑎, 3 n’est pas un diviseur
commun à 𝑎 et à 𝑏, donc 𝑑 = 1.
Si 𝑛 ≡ 2 [3] alors 𝑎 = 2𝑛 + 1 ≡ 5 [3] ≡ 2 [3] ≢ 0 [3] donc 3 ne divise pas 𝑎, 3 n’est pas un
diviseur commun à 𝑎 et à 𝑏, donc 𝑑 = 1.
Allez à : Exercice 27 :

Correction exercice 28 :
2 × (3𝑛 + 1) − 3 × 2𝑛 = 2
Le 𝑃𝐺𝐶𝐷(3𝑛 + 1,2𝑛) divise 2, donc il vaut 1 ou 2.
Arithmétique Pascal Lainé

Regardons pour quelles valeurs de 𝑛 ce 𝑃𝐺𝐶𝐷 vaut 2. Dans ce cas il existe 𝑎 et 𝑏 des entiers premiers
entre eux tels que 3𝑛 + 1 = 2𝑎 et 2𝑛 = 2𝑏, la deuxième conditions entraine que 𝑛 = 𝑏, ce que l’on
remplace dans 3𝑛 + 1 = 2𝑎 ⇔ 2𝑎 − 3𝑏 = 1, une solution particulière de cette équation est 𝑎 = −1 et
𝑏 = −1.
On a
2𝑎 − 3𝑏 = 1
{
2 × (−1) + 3 = 1
En soustrayant la seconde ligne à la première
2(𝑎 + 1) − 3(𝑏 + 1) = 0 ⇔ 2(𝑎 + 1) = 3(𝑏 + 1) (∗)
2 est premier avec 3 et 2 divise 3(𝑏 + 1), d’après le théorème de Gauss, 2 divise 𝑏 + 1, il existe donc
𝑘 ∈ ℤ tel que 𝑏 + 1 = 2𝑘 ⇔ 𝑏 = −1 + 2𝑘, ce que l’on remplace dans (∗),
2(𝑎 + 1) = 3 × 2𝑘 ⇔ 𝑎 = −1 + 3𝑘
Puis on remplace l’une ou l’autre des valeurs de 𝑎 ou de 𝑏 dans 3𝑛 + 1 = 2𝑎 ou dans 𝑛 = 𝑏 pour
trouver que
𝑛 = −1 + 2𝑘
On peut toujours faire une réciproque
2 × (3𝑛 + 1) − 3 × 2𝑛 = 2(3(−1 + 2𝑘 ) + 1) − 6(−1 + 2𝑘 ) = 2(−3 + 6𝑘 + 1) + 6 − 12𝑘 = 2
Cela marche
Conclusion si 𝑛 = −1 + 2𝑘 (autrement dit si 𝑛 est impair) 𝑃𝐺𝐶𝐷 (3𝑛 + 1,2𝑛) = 2
Sinon 𝑃𝐺𝐶𝐷 (3𝑛 + 1,2𝑛) = 1
Allez à : Exercice 28 :

Correction exercice 29 :
1.
5(14𝑛 + 3) − 14(5𝑛 + 1) = 1
Est une identité de Bézout, 1 divise le PGCD de 14𝑛 + 3 et de 5𝑛 + 1 donc leur PGCD vaut 1, ils sont
premiers entre eux.
2.
2.1. 87 = 14 × 6 + 3 et 31 = 5 × 6 + 1 d’après la première question, ils sont premiers entre eux.
2.2. D’après la première question
5(14 × 6 + 3) − 14(5 × 6 + 1) = 1 ⇔ 5 × 87 + (−14) × 31 = 1 (1)
Donc (𝑢, 𝑣 ) = (5, −14) convient.
Il suffit de multiplier (1) par 2.
10 × 87 + (−28) × 31 = 2
2.3.
𝐿1 87𝑥 + 31𝑦 = 2
{
𝐿2 10 × 87 + (−28) × 31 = 2
𝐿1 − 𝐿2 : 87(𝑥 − 10) + 31(𝑦 + 28) = 0
87(𝑥 − 10) = 31(−𝑦 − 28) (2)
87 et 31 sont premier entre eux et 87 divise 31(−𝑦 − 28) donc 87 divise −𝑦 − 28, il existe 𝑘 ∈ ℤ
tel que :
−𝑦 − 28 = 87𝑘 (3) ⇔ 𝑦 = −87𝑘 − 28
On remplace (3) dans (2)
87(𝑥 − 10) = 31 × 87𝑘 ⇔ 𝑥 − 10 = 31𝑘 ⇔ 𝑥 = 10 + 31𝑘
La réciproque est évidente et l’ensemble des solutions est :
{(10 + 31𝑘, −28 − 87𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ}
Allez à : Exercice 29 :
Arithmétique Pascal Lainé

Correction exercice 30 :
1.
12 = 1 ≡ 1 [8]
32 = 9 ≡ 1 [8]
52 = 25 ≡ 1 [8]
72 = 49 ≡ 1 [8]
0 ≤ 1 < 8 donc le reste de la division euclidienne du carré d’un nombre impair par 8 est 1.
2. 𝑛 = 2𝑚, 𝑚 ∈ ℕ∗
𝑥 𝑛 + 𝑦 𝑛 = (𝑥 2 )𝑚 + (𝑦 2 )𝑚 ≡ 1𝑚 + 1𝑚 [8] ≡ 2 [8]
𝑧 𝑛 = (𝑧 2 )𝑚 ≡ 1𝑚 [8] ≡ 1 [8]
Donc l’équation n’a pas de solution.
Allez à : Exercice 30 :

Correction exercice 31 :
D’après le petit théorème de Fermat 56 ≡ 1 [7] car 7 est premier et 5 est premier avec 7.
1000 = 166 × 6 + 4
Donc
51000 = 56×166+4 = (56 )166 × 54 ≡ 1166 × 54 [7] ≡ 52 × 52 [7] ≡ 25 × 25 [7] ≡ 4 × 4 [7]
≡ 16 [7] ≡ 2 [7]
Comme 0 ≤ 2 < 7, 2 est le reste de la division euclidienne de 51000 par 7.
Allez à : Exercice 31 :

Correction exercice 32 :
3𝑛+3 − 44𝑛+2 = 33 × 3𝑛 − 42 × (44 )𝑛 = 27 × 3𝑛 − 16 × (16 × 16)𝑛 ≡ 5 × 3𝑛 − 5 × (5 × 5)𝑛 [11]
≡ 5 × 3𝑛 − 5 × 25𝑛 [11] ≡ 5 × 3𝑛 − 5 × 3𝑛 [11] ≡ 0 [11]
Donc 3𝑛+3 − 44𝑛+2 est un multiple de 11.
Allez à : Exercice 32 :

Correction exercice 33 :
𝑛
𝑛 )𝑛
4 = (3 + 1 = ∑ 𝐶𝑛𝑘 3𝑘 = 𝐶𝑛0 + 3𝐶𝑛1 + 32 𝐶𝑛2 + ⋯ + 3𝑛 𝐶𝑛𝑛 = 1 + 3𝑛 + 32 (𝐶𝑛2 + ⋯ + 3𝑛−2 𝐶𝑛𝑛 )
𝑘=0
= 1 + 3𝑛 + 9𝑘
𝑛
Donc 4 est congru à 1 + 3𝑛 modulo 9.
22𝑛 + 15𝑛 − 1 = (22 )𝑛 + 15𝑛 − 1 = 4𝑛 + 15𝑛 − 1 ≡ 1 + 3𝑛 + 15𝑛 − 1 [9] ≡ 18𝑛 [9] ≡ 0 [0]
Donc 22𝑛 + 15𝑛 − 1 est divisible par 9.
Allez à : Exercice 33 :

Correction exercice 34 :
1. 𝑎0 = 42 − 1 = 16 − 1 = 15 est un multiple de 15.
On appelle (𝐻𝑛 ) : 𝑛 ≥ 0, 𝑎𝑛 = 42𝑛+2 − 1 est un multiple de 15.
𝑎0 = 42 − 1 = 16 − 1 = 15 est un multiple de 15. Donc (𝐻0 ) est vraie.
Si 𝑎𝑛 est un multiple de 15, il existe 𝑘𝑛 ∈ ℕ tel que : 𝑎𝑛 = 42𝑛+2 − 1 = 15𝑘𝑛 alors
𝑎𝑛+1 = 42(𝑛+1)+2 − 1 = 42𝑛+2 × 42 − 1 = 16 × 42𝑛+2 − 1 = 16(15𝑘𝑛 + 1) − 1 = 16 × 15𝑘𝑛 + 15
= 15(16𝑘𝑛 + 1)
Donc 𝑎𝑛+1 est un multiple de 15.
Donc (𝐻𝑛 ) entraine (𝐻𝑛+1 ).
Pour tout 𝑛 ≥ 0, 𝑎𝑛 = 42𝑛+2 − 1 est un multiple de 15.
Arithmétique Pascal Lainé

2.
𝑏𝑛+1 − 𝑏𝑛 = 42(𝑛+1)+2 − 15(𝑛 + 1) − 16 − [42𝑛+2 − 15𝑛 − 16]
= 42𝑛+4 − 15𝑛 − 15 − 42𝑛+2 + 15𝑛 + 16 = 42𝑛+2 (42 − 1) − 15 = 15 × 42𝑛+2 − 15
= 15(42𝑛+2 − 1)
Or il existe 𝑘𝑛 tel que 𝑎𝑛 = 42𝑛+2 − 1 = 15𝑘𝑛 donc 𝑏𝑛+1 − 𝑏𝑛 = 15 × 15𝑘𝑛 = 225𝑘𝑛
On en déduit que 𝑏𝑛+1 − 𝑏𝑛 est un multiple de 225.
3. On pose (𝐻𝑛 ) pour tout 𝑛 ≥ 0, 𝑏𝑛 est un multiple de 225
𝑏0 = 42×0+2 − 15 × 0 − 16 = 42 − 16 = 0 est un multiple de 225, en effet 0 = 0 × 225, (𝐻0 ) est
vraie.
S’il existe 𝑘𝑛′ ∈ ℕ tel que 𝑏𝑛 = 225𝑘𝑛′ alors 𝑏𝑛+1 − 225𝑘𝑛′ = 225𝑘𝑛 donc 𝑏𝑛+1 = 225(𝑘𝑛 + 𝑘𝑛′ ), ce
qui signifie que 𝑏𝑛+1 est un multiple de 225.
Donc (𝐻𝑛 ) entraine (𝐻𝑛+1 )
Pour tout 𝑛 ≥ 0, 𝑏𝑛 = 42𝑛+2 − 15𝑛 − 16 est un multiple de 225.
Allez à : Exercice 34 :

Correction exercice 35 :
5𝑛+2 + 3𝑛+1 52𝑛 = 52 × 5𝑛 + 3 × 3𝑛 × (52 )𝑛 = 25 × 5𝑛 + 3 × 3𝑛 × 25𝑛 [7]
≡ 4 × 5𝑛 + 3 × 3𝑛 × 4𝑛 [7] ≡ 4 × 5𝑛 + 3 × 12𝑛 [7] ≡ 4 × 5𝑛 + 3 × 5𝑛 [7]
≡ 7 × 5𝑛 [7] ≡ 0 [7]
Donc pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 5𝑛+2 + 3𝑛+1 52𝑛 est divisible par 7.
Allez à : Exercice 35 :

Correction exercice 36 :
1.
a) 9𝑘 ≡ 1𝑘 [8] ≡ 1 [8] , comme 0 ≤ 1 < 8, le reste de la division euclidienne de 9𝑘 par 8 est 1.
b) 32𝑘 + 1 ≡ 9𝑘 + 1 [8] ≡ 2 [8], de même le reste de la division euclidienne de 32𝑘 + 1 par 8 est 2.
32𝑘+1 + 1 = 3 × 9𝑘 + 1 ≡ 3 × 1 + 1 [8] ≡ 4 [8], le reste est alors 4.
2. Si 𝑛 = 2𝑘
2𝑚 − 3𝑛 = 1 ⇒ 2𝑚 − 32𝑘 ≡ 1 [8] ⇒ 2𝑚 − (32 )𝑘 ≡ 1 [8] ⇒ 2𝑚 − (9)𝑘 ≡ 1 [8] ⇒ 2𝑚 − (1)𝑘 ≡ 1 [8]
⇒ 2𝑚 ≡ 2 [8] ⇒ 2𝑚 = 2 + 8𝑙
avec 𝑙 ∈ ℕ donc 2𝑚−1 = 1 + 4𝑙 or si 𝑚 ≥ 2, 2𝑚−1 est paire et 1 + 4𝑙 est impaire, on en déduit que si
𝑛 = 2𝑘 alors 𝑚 < 2,
Si 𝑛 = 2𝑘 + 1
2𝑚 − 3𝑛 = 1 ⇒ 2𝑚 − 32𝑘+1 ≡ 1 [8] ⇒ 2𝑚 − 3 × (32 )𝑘 ≡ 1 [8] ⇒ 2𝑚 − 3 × (9)𝑘 ≡ 1 [8]
⇒ 2𝑚 − 3 × (1)𝑘 ≡ 1 [8] ⇒ 2𝑚 ≡ 4 [8] ⇒ 2𝑚 = 4 + 8𝑙 ⇒ 2𝑚−2 = 1 + 2𝑙
avec 𝑙 ∈ ℕ donc 2𝑚−2 = 1 + 2𝑙 or si 𝑚 ≥ 3, 2𝑚−2 est paire et 1 + 2𝑙 est impaire, on en déduit que si
𝑛 = 2𝑘 + 1 alors 𝑚 < 3.
Que 𝑛 soit pair ou impair 𝑚 ≤ 2
3. Il n’y a que trois cas possibles 𝑚 = 0, 𝑚 = 1 et 𝑚 = 2.
Si 𝑚 = 0 alors 2𝑚 − 3𝑛 = 1 ⇔ 1 − 3𝑛 = 1 ⇔ 3𝑛 = 0 ce qui est impossible.
Si 𝑚 = 1 alors 2𝑚 − 3𝑛 = 1 ⇔ 2 − 3𝑛 = 1 ⇔ 3𝑛 = 1 ⇔ 𝑛 = 0
Si 𝑚 = 2 alors 2𝑚 − 3𝑛 = 1 ⇔ 4 − 3𝑛 = 1 ⇔ 3𝑛 = 3 ⇔ 𝑛 = 1
L’ensemble des solutions est :
𝑆 = {(1,0), (2,1)}
Allez à : Exercice 36 :

Correction exercice 37 :
Arithmétique Pascal Lainé

Comme 3 est premier, 𝑎3 ≡ 𝑎 [3] et 𝑏3 ≡ 𝑏 [3],


𝑎3 − 𝑏3 ≡ 0 [3] ⇔ 𝑎 − 𝑏 ≡ 0 [3]
Allez à : Exercice 37 :

Correction exercice 38 :
7 divise 𝑎2 + 𝑏2 ⇔ 𝑎2 + 𝑏2 ≡ 0 [7]
𝑛 0 1 2 3 4 5 6
𝑛2 0 1 4 2 2 4 1
La seule solution pour que la somme de deux des nombres (au carré) de la seconde ligne soit
congru à 0 modulo 7 est que ces nombres (au carré) soit congru à 0 modulo 7, donc que ces nombres
soit congrus à 0 modulo 7.
On a montré que si 7 divise 𝑎2 + 𝑏2 alors 7 divise 𝑎 et 𝑏.
Réciproquement si 7 divise 𝑎 et 𝑏 alors 7 divise 𝑎2 et 𝑏2 donc 𝑎2 + 𝑏 2 .
Autre solution
Avec le petit théorème de Fermat, comme 7 est premier, pour 𝑎 ≢ 0 [7], 𝑎6 ≡ 1 [7] et pour
𝑏 ≢ 0 [7], 𝑏6 ≡ 1 [7].
Si 𝑎 ≢ 0 [7] et 𝑏 ≢ 0 [7],
(𝑎2 + 𝑏2 )3 = 𝑎6 + 3𝑎4 𝑏2 + 3𝑎2 𝑏4 + 𝑏6 ≡ 1 + 3𝑎2 𝑏2 (𝑎2 + 𝑏2 ) + 1 [7] ≡ 2 + 3𝑎2 𝑏2 (𝑎2 + 𝑏2 ) [7]
Supposons que 𝑎2 + 𝑏2 ≡ 0 [7], l’égalité ci-dessus donne 0 ≡ 2 [7], ce qui est faux donc
𝑎2 + 𝑏2 ≢ 0 [7]
La contraposée de Si 𝑎 ≢ 0 [7] et 𝑏 ≢ 0 [7] alors 𝑎2 + 𝑏2 ≢ 0 [7] est :
𝑎2 + 𝑏2 ≡ 0 [7] entraine 𝑎 ≡ 0 [7] et 𝑏 ≡ 0 [7].
La réciproque est évidente.
Allez à : Exercice 38 :

Correction exercice 39 :
7 = 1×5+2
5 = 2×2+1
2 = 2×1+0
Donc 1 = 5 − 2 × 2 = 5 − 2 × (7 − 1 × 5) = −2 × 7 + 3 × 5
On multiplie cette égalité par 3 : −6 × 7 + 9 × 5 = 3. On soustrayant 7𝑥 + 5𝑦 = 3 et −6 × 7 + 9 × 5 = 3 on
trouve que : 7(𝑥 + 6) + 5(𝑦 − 9) = 0, ce qui équivaut à 7(𝑥 + 6) = −5(𝑦 − 9), d’après le théorème de
Gauss, 7 divise 5(𝑦 − 9) et 7 ∧ 5 = 1 donc 7 divise 𝑦 − 9, il existe donc 𝑘 ∈ ℤ tel que :
𝑦 − 9 = 7𝑘, ce que je remplace dans 7(𝑥 + 6) = −5(𝑦 − 9) ce qui donne 7(𝑥 + 6) = −5 × 7𝑘, puis en
simplifiant par 7 : 𝑥 + 6 = −5𝑘.
L’ensemble des solution est 𝒮 = {(−6 − 5𝑘, 9 + 7𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ}
Allez à : Exercice 39 :

Correction exercice 40 :
12𝑥 ≡ 5 [35] ⇔ ∃𝑘 ∈ ℤ, 12𝑥 = 5 + 35𝑘 ⇔ ∃𝑘 ∈ ℤ, 12𝑥 − 35𝑘 = 5
35 = 2 × 12 + 11, 12 = 1 × 11 + 1 et 11 = 1 × 11 + 0
Donc 1 = 12 − 1 × 11 = 12 − 1 × (35 − 2 × 11) = −1 × 35 + 3 × 12
Donc 3 × 12 ≡ 1 [35]
12𝑥 ≡ 5 [35] ⇒ 3 × 12𝑥 ≡ 3 × 5 [35] ⇒ 𝑥 ≡ 15 [35]
Réciproque 12 × 15 = 180 = 5 × 35 + 5 ≡ 5 [35]
L’ensemble des solutions est 𝒮 = {15 + 35𝑘, 𝑘 ∈ ℤ}
Allez à : Exercice 40 :
Arithmétique Pascal Lainé

Correction exercice 41 :
1. On voit que 13 × 2 − 5 × 5 = 1 , en multipliant par 3 on trouve que
13 × 6 − 5 × 15 = 3
donc (6, −15) est une solution particulière.
2.
𝐿1 13𝑢 + 5𝑣 = 1
{
𝐿2 13 × 6 − 5 × 15 = 1
𝐿1 − 𝐿2 donne 13(𝑢 − 6) + 5(𝑣 + 15) = 0
Ce qui équivaut à
13(𝑢 − 6) = −5(𝑣 + 15)
( )
13 divise −5 𝑣 + 15 et 13 est premier avec 5, d’après le théorème de Gauss, 13 divise −(𝑣 + 15), il
existe donc 𝑘 ∈ ℤ tel que
−(𝑣 + 15) = 13𝑘 ⇔ 𝑣 = −15 − 13𝑘
On remplace −(𝑣 + 15) = 13𝑘 dans 13(𝑢 − 6) = −5(𝑣 + 15), on obtient
13(𝑢 − 6) = 5 × 13𝑘 ⇔ 𝑢 = 6 + 5𝑘
La réciproque est évidente, donc l’ensemble des couples (𝑢, 𝑣 ) vérifiant 13𝑢 + 5𝑣 = 3 est
{(6 + 5𝑘, −15 − 13𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ}
3. Comme 5 premier, d’après le théorème de Fermat
24 ≡ 1 [5]
La division euclidienne de 2013 par 4 est 2013 = 4 × 503 + 1, donc
22013 = 24×503+1 = (24 )503 × 2 ≡ 1503 × 2 [5] ≡ 2 [5]
0 ≤ 2 < 5 donc 2 est le reste de la division euclidienne de 22013 par 5
Comme 13 premier, d’après le théorème de Fermat
212 ≡ 1 [13]
La division euclidienne de 2013 par 12 est 2013 = 12 × 167 + 9, donc
22013 = 212×167+9 = (212 )167 × 29 ≡ 1167 × 29 [13] ≡ 24 × 24 × 2 [13] ≡ 16 × 16 × 2 [13]
≡ 3 × 3 × 2 [13] ≡ 18 [13] ≡ 5 [13]
0 ≤ 5 < 13 donc 5 est le reste de la division euclidienne de 22013 par 13
4. D’après la question 3, il existe 𝑎 et 𝑏 des entiers tels que
22013 = 5𝑎 + 2 et 22013 = 13𝑏 + 5
En faisant la soustraction de la seconde égalité et de la première, on trouve que
0 = 13𝑏 − 5𝑎 + 3 ⇔ −13𝑏 + 5𝑎 = 3
D’après la question 2 les solutions de 13𝑢 + 5𝑣 = 3 sont
{(6 + 5𝑘, −15 − 13𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ}
On pose 𝑎 = 𝑣 et 𝑏 = −𝑢 donc
𝑎 = −15 − 13𝑘 et 𝑏 = −6 − 5𝑘
Ce que l’on remplace dans
22013 = 5𝑎 + 2 ou 22013 = 13𝑏 + 5
2013
2 = 5(−15 − 13𝑘 ) + 2 = −73 − 65𝑘
On cherche le reste de la division de 22013 par 65, donc ce reste 𝑟, vérifie 0 ≤ 𝑟 < 65, on doit prendre
𝑘 = −2, donc
𝑟 = −73 + 2 × 65 = 57
Allez à : Exercice 41 :

Correction exercice 42 :
(1) a.
222 = 2 × 3 × 37 donc 7 et 222 sont premiers entre eux, 7 est premier, on peut appliquer le petit
théorème de Fermat
2226 ≡ 1 [7]
Puis on divise 333 par 6
333 = 6 × 55 + 3
Par conséquent
222333 = 2226×55+3 = (2226 )55 × 2223 ≡ 155 × 2223 [7] ≡ 2223 [7]
Arithmétique Pascal Lainé

On divise 222 par 7


222 = 7 × 31 + 5
333
222 ≡ 222 7 ≡ 7 × 31 + 5)3 [7] ≡ 53 [7] ≡ 25 × 5 [7] ≡ 4 × 5 [7] ≡ 6 [7]
3 [ ] (
Comme 0 ≤ 6 < 7, 6 est le reste de la division euclidienne de 222333 par 7.
222 = 2 × 3 × 37 donc 11 et 222 sont premiers entre eux, 11 est premier, on peut appliquer le petit
théorème de Fermat
22210 ≡ 1 [11]
Puis on divise 333 par 10
333 = 10 × 33 + 3
Par conséquent
222333 = 22210×33+3 = (22210 )33 × 2223 ≡ 133 × 2223 [7] ≡ 2223 [7]
On divise 222 par 11
222 = 11 × 20 + 2
333
222 ≡ 222 11] ≡ (11 × 20 + 2)3 [11] ≡ 23 [11] ≡ 8 [11]
3[

Comme 0 ≤ 8 < 11, 8 est le reste de la division euclidienne de 222333 par 11.
b. Il y a une solution évidente 7 × (−3) + 11 × 2 = 1

c.
𝑁 ≡ 6 [7]
𝑁 ≡ 8 [11]
7 × (−3) + 11 × 2 = 1 ⇒ 11 × 2 = 1 + 3 × 7
D’après le théorème des restes chinois il existe un unique 𝑥 modulo 77 = 7 × 11 tel que 𝑁 ≡ 𝑥 [77]
𝑥 = 8 − 2 × 11 × 2 = 8 − 2 × (1 + 3 × 7) = −36 ≡ 41 [77]
Vérifie
𝑥 = 8 − 4 × 11 ≡ 8 [11] et 𝑥 = 6 − 6 × 7 ≡ 6 [7]
41 est la solution car 0 ≤ 41 < 77.
Autre méthode
𝑁 = 6 + 7𝑘 et 𝑁 = 8 + 11𝑙
Donc
6 + 7𝑘 = 8 + 11𝑙 ⇒ 7𝑘 − 11𝑙 = 2
Or
7 × (−3) + 11 × 2 = 1 ⇒ 7 × (−6) + 11 × 4 = 2
En soustrayant ces deux égalités
7(𝑘 + 6) − 11(𝑙 + 4) = 0 ⇒ 7(𝑘 + 6) = 11(𝑙 + 4)
Comme 7 divise 11(𝑙 + 4) et que 7 et 11 sont premiers entre eux, le théorème de Gauss permet
d’affirmer que 7 divise 𝑙 + 4, il existe 𝑛 ∈ ℤ tel que 𝑙 + 4 = 7𝑛 ⇒ 𝑙 = −4 + 7𝑙, ce que l’on remplace
dans 𝑁 = 8 + 11𝑙 = 8 + 11(−4 + 7𝑙 ) = −36 + 77𝑙 = 41 + 77(𝑙 − 1)
41 est la solution car 0 ≤ 41 < 77.

(2) On appelle 𝑁 le nombre de livres de Toto, d’après l’énoncé


𝑁 ≡ 7 [20] et 𝑁 ≡ 7 [25]
Il existe 𝑘, 𝑙 ∈ ℕ tels que 𝑁 = 7 + 20𝑘 et 𝑁 = 7 + 25𝑙 donc 20𝑘 = 25𝑙, on simplifie par 5, par
conséquent 4𝑘 = 5𝑙, 4 et 5 sont premiers entre eux, 4 divise 5𝑙, d’après le théorème de Gauss, 4 divise
𝑙, il existe 𝑢 ∈ ℕ tel que 𝑙 = 4𝑢. On en déduit que 𝑁 = 7 + 25 × 4𝑢, 𝑢 = 0 n’est pas solution car
𝑁 < 10, 𝑢 = 1 est la solution 𝑁 = 7 + 100 = 107
Allez à : Exercice 42 :
Arithmétique Pascal Lainé

Correction exercice 43 :
1.
99 = 1 × 56 + 43
56 = 1 × 43 + 13
43 = 3 × 13 + 4
13 = 3 × 4 + 1
1 = 13 − 3 × 4 = 13 − 3 × (43 − 3 × 13) = −3 × 43 + 10 × 13
= −3 × 43 + 10 × (56 − 1 × 43) = 10 × 56 − 13 × 43
= 10 × 56 − 13 × (99 − 1 × 56) = −13 × 99 + 23 × 56
1 = −13 × 99 + 23 × 56
2.
𝑥 ≡ 2 [56] 𝑥 = 2 + 56𝑘
{ ⇔ ∃𝑘, 𝑙 ∈ ℤ, {
𝑥 ≡ 3 [99] 𝑥 = 3 + 99𝑙

2 + 56𝑘 = 3 + 99𝑙 ⇔ −99𝑙 + 56𝑘 = 1 𝐿1


Or
−13 × 99 + 23 × 56 = 1 𝐿2
En faisant la soustraction entre 𝐿1 et 𝐿2
99(−𝑙 + 13) + 56(𝑘 − 23) = 0 ⇔ 56(𝑘 − 𝑙 ) = 99(𝑙 − 13)
56 et 99 sont premiers entre eux et 56 divise 99(𝑙 − 13), d’après le théorème de Gauss
56 divise 𝑙 − 13, il existe donc 𝑎 ∈ ℤ tel que 𝑙 − 13 = 56𝑎 ⇔ 𝑙 = 13 + 56𝑎, ce que l’on remplace
dans 𝑥 = 3 + 99𝑙
𝑥 = 3 + 99(13 + 56𝑘 ) = 3 + 99 × 13 + 99 × 56𝑘 = 1290 + +5544𝑘

Allez à : Exercice 43 :

Correction exercice 44 :
On cherche une solution particulière de 13𝑎 + 11𝑏 = 1, ce qui est possible puisque 11 ∧ 13 = 1
13 = 1 × 11 + 2, 11 = 5 × 2 + 1 et 2 = 2 × 1 + 0
Donc 1 = 11 − 5 × 2 = 11 − 5 × (13 − 1 × 11) = −5 × 13 + 6 × 11
Comme 11 et 13 sont premiers entre eux, on peut appliquer le théorème des restes chinois.
On pose 𝑀 = 11 × 13 = 143, 𝑀1 = 13, 𝑀2 = 11, on cherche 𝑦1 tel que
𝑀1 𝑦1 ≡ 1 [11] ⇔ 13𝑦1 ≡ 1 [11]
Et 𝑦2 tel que 𝑀2 𝑦2 ≡ 1 [13] ⇔ 11𝑦2 ≡ 1 [13], soit, en regardant l’égalité
1 = −5 × 13 + 6 × 11, 𝑦1 = −5 et 𝑦2 = 6 conviennent. L’unique solution modulo 143 est :
𝑥 = 6 × 13 × (−5) + 3 × 11 × 6 [143] ≡ 6 × (−65 + 33) [143] ≡ −6 × 32 [143]
≡ −192 [143]
Les solutions dans ℤ sont de la forme 𝑥 = −186 + 143𝑘, 𝑘 ∈ ℤ. La plus petite solution positive est :
𝑥 = −192 + 2 × 143 = −192 + 286 = 94

Allez à : Exercice 44 :

Correction exercice 45 :
1. On cherche les solutions de 2𝑢 + 5𝑣 = 59 (1) avec 𝑢 ∈ ℤ et 𝑣 ∈ ℤ, comme 2 et 5 sont premier entre
eux, il existe 𝑢0 et 𝑣0 tels que 2𝑢0 + 5𝑣0 = 1, il existe une solution évidente 2 × (−2) + 5 × 1 = 1, si
ce n’est pas le cas on utilise l’algorithme d’Euclide. En multiplie par 59 : 2 × (−118) + 5 × 59 =
59 (2),
En soustrayant (1) et (2) on trouve :
Arithmétique Pascal Lainé

2(𝑢 + 118) + 5(𝑣 − 59) = 0 ⇔ 2(𝑢 + 2) = −5(𝑣 − 1)


2 est premier avec 5 et 2 divise −5(𝑣 − 59), d’après le théorème de Gauss 2 divise – (𝑣 − 59), donc il existe
𝑘 ∈ ℤ tel que – (𝑣 − 59) = 2𝑘 ⇔ 𝑣 = −2𝑘 + 59, on remplace – (𝑣 − 59) = 2𝑘 dans 2(𝑢 + 118) = −5(𝑣 −
59), on trouve 2(𝑢 + 118) = 5 × 2𝑘 ⇔ 𝑢 + 118 = 5𝑘 ⇔ 𝑢 = 5𝑘 − 118, la réciproque est évidente.
𝑢 = 5𝑘 − 118
Les solutions de (1) sont { avec 𝑘 ∈ ℤ.
𝑣 = −2𝑘 + 59
2. Or 𝑢 ≥ 0 et 𝑣 ≥ 0,
118 3
𝑘≥ = 23 +
5𝑘 − 118 ≥ 0 5 5 ⇔ {𝑘 ≥ 24
{ ⇔{
−2𝑘 + 59 ≥ 0 59 1 𝑘 ≤ 29
𝑘≤ = 29 +
2 2
Chaque valeur de 𝑘 ∈ {24,25,26,27,28,29} donne une solution de l’équation (1) avec 𝑢 ≥ 0 et 𝑣 ≥ 0.
Soit
{(2,11), (7,9), (12,7), (17,5), (22,3), (27,1)}
Allez à : Exercice 45 :

Correction exercice 46 :
1.
7𝑥 + 5𝑦 ≡ 2 [8] −𝑥 + 5𝑦 ≡ 2 [8] 𝑥 ≡ 5𝑦 − 2 [8] 𝑥 ≡ 5𝑦 − 2 [8]
{ ⇔{ ⇔{ ⇔{
5𝑥 + 4𝑦 ≡ 16 [8] 5𝑥 + 4𝑦 ≡ 0 [8] 5𝑥 + 4𝑦 ≡ 0 [8] 5(5𝑦 − 2) + 4𝑦 ≡ 0 [8]
𝑥 ≡ 5𝑦 − 2 [8] 𝑥 ≡ 5𝑦 − 2 [8] 𝑥 ≡ 10 − 2 [8] 𝑥 ≡ 0 [8]
⇔{ ⇔{ ⇔{ ⇔{
29𝑦 + 4𝑦 ≡ 10 [8] 𝑦 ≡ 2 [8] 𝑦 ≡ 2 [8] 𝑦 ≡ 2 [8]
′ ′
𝑆 = {(8𝑘, 2 + 8𝑘 ), 𝑘 ∈ ℤ, 𝑘 ∈ ℤ}
2.
7𝑥 + 5𝑦 ≡ 2 [9] 7𝑥 + 5𝑦 ≡ 2 [9] 7𝑥 + 5𝑦 ≡ 2 [9]
{ ⇔ 𝐿1 + 𝐿2 { ⇔ { ⇒
5𝑥 + 4𝑦 ≡ 16 [9] 12𝑥 + 9𝑦 ≡ 18 [9] 3𝑥 ≡ 0 [9]
2(7𝑥 + 5𝑦) ≡ 2 × 2 [9] 14𝑥 + 10𝑦 ≡ 4 [9] 5𝑥 + 𝑦 ≡ 4 [9] −𝑥 + 𝑦 ≡ 4 [9]
{ ⇒{ ⇒{ ⇒{ ⇒
3𝑥 ≡ 0 [9] 3𝑥 ≡ 0 [9] 3𝑥 ≡ 0 [9] 3𝑥 ≡ 0 [9]
𝑦 ≡ 4 + 𝑥 [9]
{
3𝑥 ≡ 0 [9]
On ne peut pas en déduire que 𝑥 ≡ 0 [9], par exemple si 𝑥 ≡ 3 [9], on a 3𝑥 ≡ 0 [9] sans que
𝑥 ≡ 0 [9].
𝑥 ≡ 0 [9]
3𝑥 ≡ 0 [9] ⇔il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que 3𝑥 = 9𝑘 ⇔ 𝑥 = 3𝑘 ⇔ {𝑥 ≡ 3 [9]
𝑥 ≡ 6 [9]
Si 𝑥 ≡ 0 [9] alors 𝑦 ≡ 4 [9], si 𝑥 ≡ 3 [9] alors 𝑦 ≡ 4 + 3 [9] ≡ 7 [9], si 𝑥 ≡ 6 [9] alors
𝑦 ≡ 4 + 6 [9] ≡ 10 [9] ≡ 1 [9].
Pour la réciproque, on remplace les trois couples de solutions modulo 9, (0,4), (3,7) et (6,1) dans
7𝑥 + 5𝑦 ≡ 2 [9]
{ pour constater que cela marche.
5𝑥 + 4𝑦 ≡ 16 [9]
Allez à : Exercice 46 :

Correction exercice 47 :
1.
𝑛 ≡ 1 [6] 𝑛 = 1 + 6𝑢
{ ⇔ ∃(𝑢, 𝑣 ) ∈ ℤ2 , {
𝑛 ≡ 5 [9] 𝑛 = 5 + 9𝑣
Cela entraine que 1 + 6𝑢 = 5 + 9𝑣, ce qui équivaut à 6𝑢 − 9𝑣 = 4, comme le PGCD de 6 et 9 est 3 et
que 3 ne divise pas 4, il n’y a pas de solution.
2.
Arithmétique Pascal Lainé

𝑛 ≡ 3 [6] 𝑛 = 3 + 6𝑢
{ ⇔ ∃(𝑢, 𝑣 ) ∈ ℤ2 , {
𝑛 ≡ 6 [9] 𝑛 = 6 + 9𝑣
Cela entraine que 3 + 6𝑢 = 6 + 9𝑣, ce qui équivaut à 6𝑢 − 9𝑣 = 3, soit encore 2𝑢 − 3𝑣 = 1
Il existe une solution évidente, 𝑢 = −1 et 𝑣 = −1, autrement dit 2(−1) − 3(−1) = 1
2𝑢 − 3𝑣 = 1
{
2(−1) − 3(−1) = 1
On fait la soustraction de ces deux équations
2(𝑢 + 1) − 3(𝑣 + 1) = 0 ⇔ 2(𝑢 + 1) = 3(𝑣 + 1) (∗)
2 divise 3(𝑣 + 1) et 2 est premier avec 3 donc d’après le théorème de Gauss, 2 divise 𝑣 + 1, par
conséquent il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que 𝑣 + 1 = 2𝑘 (ou 𝑣 = −1 + 2𝑘), ce que l’on remplace dans (∗), ce qui
donne 2(𝑢 + 1) = 3 × 2𝑘, en simplifiant par 2, 𝑢 + 1 = 3𝑘 (ou 𝑢 = −1 + 3𝑘).
La réciproque étant évidente
𝑛 = 3 + 6𝑢 = 3 + 6(−1 + 3𝑘 ) = −3 + 18𝑘, 𝑘∈ℤ
Si on avait prit 𝑛 = 6 + 9𝑣, on aurait trouvé le même ensemble de solution.
Allez à : Correction exercice 47 :

Correction exercice 48 :
1. 𝑥 2 ≡ 1 [𝑝] ⇔ 𝑥 2 − 1 ≡ 0 [𝑝] ⇔ (𝑥 − 1)(𝑥 + 1) ≡ 0 [𝑝] ⇔ il existe 𝑘 ∈ ℤ tel que :
(𝑥 − 1)(𝑥 + 1) = 𝑘𝑝
Si 𝑥 − 1 n’est pas un multiple de 𝑝, 𝑥 − 1 est premier avec 𝑝, d’après le théorème de Gauss 𝑝 divise
(𝑥 − 1)(𝑥 + 1) = (𝑥 − 1)(𝑥 − (𝑝 − 1)) entraine que 𝑝 divise 𝑥 + 1 autrement dit 𝑥 ≡ −1 [𝑝]
Sinon 𝑥 − 1 est un multiple de 𝑝, autrement dit 𝑥 ≡ 1 [𝑝]
L’ensemble des solutions est :
𝑆 = {1 + 𝑘𝑝, −1 + 𝑘𝑝} avec 𝑘 ∈ ℤ.
2. Soit 𝑎 tel que 2 ≤ 𝑎 ≤ 𝑝 − 2, 𝑎 est premier avec 𝑝 donc il existe 𝑏 et 𝑙 tels que 𝑎𝑏 + 𝑝𝑙 = 1, d’après
Bézout, donc 𝑎𝑏 ≡ 1 [𝑝], en rajoutant 𝑘𝑝, 𝑘 ∈ ℤ, à 𝑏, on peut prendre 1 ≤ 𝑏 ≤ 𝑝 − 1 (les valeurs 0 et
𝑝 ne sont pas possible), 𝑏 ne peut pas prendre les valeurs 1 et 𝑝 − 1 ≡ −1 [𝑝] car alors 𝑎𝑏 ≢ ±1 [𝑝].
D’après la question 1°) 𝑏 ≠ 𝑎 car sinon 𝑎 = 1 ou 𝑎 = 𝑝 − 1 ≡ −1 [𝑝].
(𝑝 − 1)! = 2 × 3 × … × (𝑝 − 2) × (𝑝 − 1)
𝑝−3
Dans le produit 2 × 3 × … × (𝑝 − 2), il y a 𝑝 − 3 termes (nombre pair) constitué de couples du type
2
𝑎𝑏 tels que 𝑎𝑏 ≡ 1 [𝑝], donc 2 × 3 × … × (𝑝 − 2) ≡ 1 [𝑝], par conséquent
(𝑝 − 1)! ≡ 𝑝 − 1 [𝑝] ≡ −1 [𝑝]
Allez à : Exercice 48 :

Correction exercice 49 :
1. (𝑛 − 𝑥 )2 = 𝑛2 − 2𝑛𝑥 + 𝑥 2 ≡ 𝑥 2 [𝑛]
2. Précisons un peu ℤ/𝑛ℤ, si 𝑚 ∈ ℤ d’après la division euclidienne, il existe un unique couple (𝑏, 𝑟) ∈ ℤ ×
{0,1, … , 𝑛 − 1} tel que 𝑚 = 𝑏𝑛 + 𝑟, 𝑟 est un reste donc un élément de ℤ/𝑛ℤ.
Soit 𝑟 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1}, 𝑐(𝑟) est le reste de la division de 𝑟 2 par 𝑛, donc 𝑟 2 = 𝑏𝑛 + 𝑐(𝑟) ce qui
équivaut à 𝑟 2 ≡ 𝑐(𝑟) [𝑛] et 𝑐 (𝑟) ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1}.
Comme 𝑐(1) ≡ 12 [𝑛] ≡ 1 [𝑛], on a 𝑐(𝑛 − 1) ≡ (𝑛 − 1)2 [𝑛] ≡ 12 [𝑛] ≡ 𝑐(1) [𝑛]
Puisque 𝑐 (𝑛 − 1) ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1} et 𝑐(1) ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1} et que 𝑐(𝑛 − 1) ≡ 𝑐(1) [𝑛], on a
𝑐 (1) = 𝑐(𝑛 − 1)
Et pourtant 1 ≠ 𝑛 − 1, sauf si 𝑛 = 2, mais 𝑛 ≥ 3.
Donc 𝑐 n’est pas injective.
On utilise l’exercice 1, 𝑐 n’est pas surjective. Sinon on refait une démonstration semblable.
3.
𝑛 0 1 2 3 4 5 6
𝑛2 0 1 4 9 ≡ 2 [7] 16 ≡ 2 [7] 25 ≡ 4 [7] 36 ≡ 1 [7]
Arithmétique Pascal Lainé

4.
𝑥 2 − 6𝑥𝑦 + 2𝑦 2 = (𝑥 − 3𝑦)2 − 9𝑦 2 + 2𝑦 2 = (𝑥 − 3𝑦)2 + 7𝑦 2 ≡ (𝑥 − 3𝑦)2 (7]
Et 7003 ≡ 3 [7], d’après le 3°) il n’y a pas de carré qui soit congru à 3 modulo 7 donc il n’y a pas de
solution.
Allez à : Exercice 49 :

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