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Dimensionnement des systèmes photovoltaïques raccordés au réseau

Conception et dimensionnement des installations photovoltaïques


raccordées au réseau.
II. Les différents types de systèmes raccordés au réseau.
On distingue :
 Injection totale ;
 Autoconsommation : autoproduction ;
 Autoproduction de l'électricité solaire.
2.1. Injection totale de l'électricité solaire
Dans le cas d'une vente (Centrale ou mini-centrale), la totalité de la production
photovoltaïque est injectée dans le réseau ;
L’exploitant de l'installation vend la totalité de sa production solaire.
La puissance à installer dépend de la surface (de toiture) inclinée, le ratio, le profil de charge
ainsi le coût de l'investissement déterminent la puissance PV à installer et la taille d’un
système.
2.2. Autoconsommation de l'électricité solaire
L’exploitant consomme une partie de sa production et le surplus est injecté dans le réseau.
L’exploitant de l'installation devient indépendant de l'évolution des prix de l'électricité.
Le courant en excès est injecté dans le réseau électrique public. La part d’autoconsommation
(consommation propre) est obtenue en rapportant la consommation solaire sur place à la
production solaire :
 Je consomme ta% de ma production solaire.
Pc
ta% ¿ Pp

Pc : Puissance consommée par l’installation


Pp Puissance Produite par l’installation solaire
ta% : taux d’autoconsommation
2.3. Autoproduction de l'électricité solaire
L’exploitant consomme la totalité de sa production PV et la partie déficitaire est complétée
par son distributeur d’énergie.
Si l'électricité solaire utilisée sur place est rapportée à la consommation électrique, on obtient
le taux de couverture du besoin propre ou taux d’autoproduction.
 Je produis tc% de ma consommation électrique.

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Pp
tc% ¿ Pc

Pc : Puissance consommée
Pp Puissance Produite par l’installation solaire
tc% : part de couverture
Dimensionnement des systèmes raccordés au réseau
Le dimensionnement des systèmes raccordés au réseau fait Suivant le type d’injection (totale,
autoconsommation ou autoproduction) en tenant en compte :
 du choix de concept (type d’onduleurs utilisés);
 du bilan de puissance ;
 de la de puissance de l'onduleur ;
 de la puissance crête de l’installation ;
 du mode d’association des modules.
NB Les puissances du générateur solaire et de l'onduleur doivent être mutuellement
accordées.
1. Bilan de puissance
Le bilan de puissance consiste à déterminer la puissance active absorbée, réactive absorbée,
apparente absorbée ainsi que le facteur de puissance globale d’une installation.
2. L’onduleur
2.1 La plage de puissance de l’onduleur :
La plage de puissance suivante peut être indiquée pour la conception :
0,8 x PPV< PCA < 1,2 x PPV
PPV : puissance photovoltaïque
P CA : puissance nominale de l’onduleur coté AC
Recommandation :
 PCA = 1,1 x PPV
NB :
Il est donc recommandé que la puissance (PCA ) de l'onduleur soit supérieure de 10 % à 20 %
à celle du générateur PV. Cette règle s'applique aux cas suivant :
 Onduleurs sont installés à l'extérieur ou sur le toit (contraintes thermiques élevées)
 Dans les régions présentant un climat chaud. De plus, les niveaux d'irradiation élevés dans
ces régions peuvent produire des valeurs supérieures à 1000 W/m 2 pendant plusieurs
heures

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 Onduleur monté en hauteur, car la capacité de refroidissement est faible en raison d'une
convection réduite.
Remarque : Dans de rares cas, par exemple une orientation non optimale de l'installation ou
une Ombrage partiel du champ photovoltaïque, il peut s'avérer judicieux à la fois du point de
vue technique et économique de choisir un onduleur de puissance plus faible par rapport
au profil de charge.
2.3 Dimensionnent de l’onduleur (Puissance de l’onduleur)
Le dimensionnement de l’onduleur se fait suivant le profil de charge (puissance absorbée par
l’installation ou fournie par l’onduleur) et le type d’injection envisagé.
On distingue :
a) Injection totale.
La puissance de l’onduleur est en fonction de la puissance injectée au réseau.
b) Autoconsommation.
A partir du profil de charge et le taux d’autoconsommation fixé par el client, on peut
déterminer la puissance produite qui correspond à la puissance de l’onduleur
Pc
ta% ¿ Pp

Pc : Puissance consommée par l’installation


Pp Puissance Produite par l’installation solaire
ta% : taux d’autoconsommation
PCA : Puissance de l’onduleur
La puissance de l’onduleur PCA est majorée de 20% à 30% par rapport à la puissance
produite.
c) autoproduction .
A partir du profil de charge et la part de couverture fixé par le client, on peut déterminer la
puissance produite qui correspond à la puissance de l’onduleur
Pp
tc% ¿ Pc

Pc : Puissance consommée
Pp Puissance Produite par l’installation solaire
tc% : part de couverture
PCA : Puissance de l’onduleur
La puissance de l’onduleur est majorée de 20% à 30% par rapport à la puissance produite.
3. Détermination de la puissance crête de l’installation :

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La puissance crête est déterminée à partir de la puissance de l’onduleur.


Recommandation :
 PCA = 1,1 x PPV
 Dans les pays tempérés : PCA= 1,2 x PPV
PPV : Puissance crête photovoltaïque
3.1 Détermination du nombre de module
On détermine le nombre de modules d’une installation en multipliant le nombre de modules
en série par le nombre de chaines de cette installation.

N=NSxNch
N : nombre de modules
NS : nombre de modules en série
Nch : nombre de chaines

4.4.1 Choix des tensions et du courant de l’ onduleur


La tension délivrée par un module d’un dépend fortement de la température (coefficient
négation) ; le courant débité par un module dépend peu de la température (coefficient
positif).
La tension fournie par un module dépend peu de l’irradiation (coefficient positif).
par contre le courant débité dépend fortement (coefficient positif).
Le niveau de tension présent aux bornes de l'onduleur résulte de la somme des tensions des
modules branches en série dans une chaine donc il faut tenir compte de la dépendance des
modules à la température et à l'irradiation lors de la conception de l'onduleur.
La plage de fonctionnement de l'onduleur doit être harmonisée avec la courbe du générateur
PV Comme illustre dans la Figure 3.1. il convient que la plage de MPP de l'onduleur inclut les
points MPP de la courbe du générateur à différentes températures.

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Fig. 1.13: Courbes de la plage de fonctionnement de l'onduleur


UWR min : tension minimale à l’entrée de l’onduleur (tension de déconnexion).
UWR max : tension maximale à l’entrée de l’onduleur (tension maximale de l’onduleur)
UMPP max : tension maximale à l’entrée de l’onduleur (UMPP max onduleur)
UMPP min : tension minimale à l’entrée de l’onduleur (UMPPmini onduleur)
IwR max : courant maximal à l’entrée de l’onduleur
4.4.2Détermination du nombre maximum de modules dans une chaine
Le nombre maximum de modules dans une chaine (string) est ainsi obtenu en calculant le
quotient de la tension d'entrée maximale de l’onduleur par la tension àvide d'un module à –10
°C.
UWR MAX
Nmax ≤
UL(−10° C)
Nmax : nombre de modules maximum dans une chaine (série)
UWR max : tension maximale à l’entrée de l’onduleur (indiqué sur l’onduleur).
UL(-10°C) : tension à vide du module à –10 °C (à déterminer).
NB : La tension à vide du module à –10 °C n'est pas toujours indiquée sur les fiches
techniques des fabricants de modules.

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 Détermination de UL( -10°C)


Il en résulte que la tension à vide d'un module mono ou polycristallin à –10 °C est supérieure
de 13 % environ par rapport aux conditions STC à vide .
UL (–10 °C) = 1,13 x Uoc
Pour les sites en montagne ou dans les zones climatiques froides, il convient de se baser sur
des températures plus basses, par exemple –25 °C, et ainsi une augmentation de la tension de
20 %.
UL (-20 °C) = 1, 2 x Uoc
4.4.3Détermination du nombre minimum de modules dans une chaîne
Lorsque la tension de service de l'installation descend au dessous de la tension MPP minimale
de l'onduleur, celui-ci n'injecte plus la puissance maximale possible et risque même de se
déconnecter dans le cas le plus défavorable. Par conséquent, il convient de concevoir le
système de telle sorte que le nombre minimum de modules branchés en série dans une chaîne
résulte du quotient de la tension d'entrée minimale de l'onduleur au MPP par la tension du
module au MPP à 70 °C.
La formule ci-après donne la valeur limite inférieure pour la détermination du nombre de
modules en série :
Umpp(WR min)
Nmin≥
Umpp (70 ° C )
Nmin : nombre de modules minimum.
UMPP (70 °C) : tension au point MPP à 70 °C (à déterminer)
UMPP (WR min) : tension minimale d’entrée de l’onduleur au point MPP (indiqué sur
l’onduleur).
NB : Dans la majorité des cas, la tension du module à 70 °C n'est pas indiquée sur les fiches
techniques des modules.
 Détermination de UMPP ( 70 °C).
De manière générale, on peut considérer que la tension MPP d'un module mono ou
Polycristallin à 70 °C chutera de 20 % environ par rapport aux conditions STC :
Umpp( 70° C)=0 ,8 xUmpp (STC)
En l'absence de ventilation en face arrière des modules, la température des systèmes PV
intégrés en toiture ou en façade peut grimper jusqu'à 100 °C, ce qui correspond à des chutes
de tension d’environ de 25 % à 30%.
Umpp(100°C)= UMPP(stc)x0,75

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4. 4.4 Détermination du nombre de chaînes maximum (nombres de string maxi.)


Pour déterminer le nombre de chaine maximal, il convient de vérifier si le courant maximum
du générateur PV ne dépasse pas le courant d'entrée maximum de l’onduleur.
Le nombre maximum de chaînes est égal au quotient du courant d'entrée CC maximum
admissible de l'onduleur par le courant maximum d’une chaine:

ImaxWR
Nch ≤
I ch
Imax WR: courant d'entrée maximum admissible de l'onduleur (indiqué sur l’onduleur)
Ich : courant maximum d’une chaîne (à déterminer)
Nch : nombre de chaines maximum
Le courant de chaîne maximum supposé est généralement le courant de court-circuit sous
STC : Ich = ISC
ISC : courant de court-circuit sous STC :
Pour des irradiations dépassant les 1000 W/m2, il faut donc supposer un courant de chaîne
maximum égal à 1,25 fois le courant IMPP car une surcharge fréquente de l'onduleur peut
entraîner un vieillissement prématuré ou une destruction des composants électroniques de
puissance.
Ich =1,25 IMPP(STC)
IMPP(STC) : courant IMPP sous STC :

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