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Suites Et Series de Fonctions Corrige Niveau 1
Suites Et Series de Fonctions Corrige Niveau 1
Puisque la suite majorante tend vers 0, on en déduit la convergence uniforme de ( u n ) sur tout segment
[ a, b ] vers la fonction nulle.
b. Soit x fixé dans +.
• si : x = 0 , alors : ∀ n ∈ *, u n ( x) = 0 , et la suite numérique ( u n (0) ) converge vers 0.
x
• si : x ≠ 0 , alors la suite tend vers 0 et ( u n ( x) ) aussi.
n
Donc la suite ( u n ) converge simplement sur vers la fonction nulle (notée u ).
Pour n entier fixé, il est clair que u n est continue sur +
, donc : u n − u = u n , est bornée sur tout
segment [ a, b ].
b
De plus : ∀ n ∈ *, ∀ x ∈ [ a, b ], 0 ≤ u n ( x) − u ( x) ≤ ln1 + = u n (b) , d’où : sup u n ≤ u n (b) .
n [ a ,b ]
On en déduit que la suite ( u n ) converge uniformément sur tout segment vers la fonction nulle.
c. Soit n fixé dans +.
Si α est nul, la suite ( u n ) est la suite nulle, et elle converge simplement et uniformément sur vers la
fonction nulle.
• si : x = 0 , alors : ∀ n ∈ , u n ( x) = 0 , et la suite numérique ( u n (0) ) converge vers 0.
• si : x ≠ 0 , alors : ∀ n ∈ , u n ( x) ≤ e − n. x , et la suite ( u n (x) ) converge vers 0.
+
La suite ( u n ) converge simplement sur vers la fonction nulle (notée u ).
Puis, pour tout n fixé, la fonction u n est continue sur +
, donc : u n − u = u n , est bornée sur tout
segment [ a, b ].
Enfin : ∀ n ∈ *, ∀ x ∈ [ a, b ], 0 ≤ u n ( x) − u ( x) ≤ e − n. x .n.x. α = α .ϕ (n.x) , avec : ∀ u ≥ 0, ϕ (u ) = u.e − u .
Or l’étude des variations de ϕ montre qu’elle
1
présente un maximum en 1 où elle vaut et
e
son graphe a l’allure ci-contre.
Donc :
• si : a > 0 , il existe un rang n0 tel que : ∀ n ≥ n0 , 1 ≤ n.a , et dans ce cas :
∀ x ∈ [ a, b ], 0 ≤ ϕ ( n.x) ≤ ϕ ( n.a ) , soit : sup u n ≤ α .ϕ ( n.a ) ,
[ a ,b ]
Il n’y a pas alors convergence uniforme de ( u n ) sur [ 0, b ] (et évidemment pas non plus sur [0,+∞)).
1
2. a. Si x est fixé dans , alors la suite ( u n (x) ) converge vers 0 puisque : u n ( x) ~ .
+∞ n 2
Donc puisque la suite ( u n (a ) ) converge vers 0 (vu avec la convergence simple), on en déduit que la
suite ( u n ) converge uniformément sur [ a,+∞) vers la fonction nulle.
x
3. a. Puisque, pour f fixé dans , la suite tend vers 0, la continuité de sin en 0 montrer que ( f n (x) )
n
tend vers x 2 .
Donc la suite converge simplement sur vers la fonction f définie par : ∀ x ∈ , f ( x) = x 2 .
b. Pour un entier : n ≥ 1 , la fonction f n − f est non bornée sur : en effet, si on calcule :
π π
2
∀ k ∈ , ( f n − f ) n. − + 2.k .π = n 2 . − + 2.k .π .e ,
2 2
et quand k tend vers +∞, l’image obtenue tend vers +∞.
La fonction f n − f n’étant pas bornée sur , il n’y a pas convergence uniforme de ( f n ) vers f sur .
x
− sin
c. On commence par remarquer que : ∀ x ∈ [ 0, a ], f n ( x) − f ( x) = x . e 2 n
−1 .
π x
Puis : ∃ n0 ∈ , ∀ n ≥ n0 , a ≤ n. , et la fonction : x a sin , est alors monotone sur [ − a,+ a ].
2 n
x a a
− sin −sin sin
Donc : ∀ n ≥ n0 , ∀ x ∈ [ − a,+ a ], e n
− 1 ≤ max((1 − e n
), (e n
− 1)) .
Enfin, quand n tend vers +∞, la suite majorante tend vers 0, et on en déduit la convergence uniforme
de ( f n ) sur [ − a,+ a ] vers f .
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 08 : Suites et séries de fonctions (Exercices : corrigé niveau 1). -2-
4. a. Pour f fixé dans +
, et : n ≥ 1 , on a :
x x x 1 x
u n ( x) = sin 2.n.π . 1 + −
2
= sin 2.n.π .1 + + o+ ∞ 2 − , soit :
4.π .n 4.n.π
2
2.4.π .n
2 2
n 4.n.π
x 1 x 1
u n ( x) = sin + o + ∞ − = o+∞ ,
4.π .n n 4.n.π n
et la suite ( u n (x) ) tend vers 0.
Donc la suite de fonctions ( u n ) converge simplement sur vers la fonction nulle.
b. Puisque, pour n entier fixé dans *, la fonction : u n − u = u n , n’est pas bornée sur , la convergence
de ( u n ) ne peut pas être uniforme sur .
En revanche sur [ 0, a ] (pour : a > 0 ), on a :
∀ n ≥ 1 , ∀ x ∈ [ 0, a ], sin( x + 4.n 2 .π 2 ) = sin( x + 4.n 2 .π 2 − 2.n.π ) .
x x x
Or : 0 ≤ 2.n.π . 1 + − 2.n.π ≤ 2.n.π .1 + 2
− 2.n.π = ,
4.n .π 2 2
4.n .π
2
2.n.π
et comme : ∀ u ∈ +, sin(u ) ≤ u , on en déduit que :
x x 3.a
∀ n ≥ 1 , ∀ x ∈ [ 0, a ], u n ( x) ≤ + ≤ .
2.n.π 4.n.π 4.n.π
3.a
On en déduit que u n est bornée sur [ 0, a ] et que : sup u n ≤ .
[ 0,a ] 4.n.π
Finalement, la suite ( u n ) converge uniformément que [ 0, a ] vers la fonction nulle.
c. Soient : a > 0 , et : n ≥ 1 .
x x2 x x
On déduit de ce qui précède que : ∀ x ∈ [ 0, a ], − 2
≤ ln1 + ≤ ,
n 2.n n n
d’où avec les mêmes arguments que dans la question b. :
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 08 : Suites et séries de fonctions (Exercices : corrigé niveau 1). -3-
x2
−x −x
∀ x ∈ [ 0, a ], e ≤ u n ( x) ≤ e .e 2. n
.
x2 a2 a2
−x
D’où : ∀ x ∈ [ 0, a ], 0 ≤ u n ( x) − u ( x) ≤ e .(e 2.n
− 1) ≤ e 2.n
− 1 , d’où : sup u n − u ≤ e 2. n
− 1.
[ 0,a ]
Enfin, quand n tend vers +∞ le majorant trouvé tend vers 0 et la suite converge uniformément sur [ 0, a ].
d. Pour : n ≥ 1 et puisque la fonction u n − u est continue sur +
, vaut 0 en 0 et tend vers 0 en +∞, elle est
bornée sur +.
x2 n 1
−x
Alors on a comme précédemment : ∀ x ∈ [0, n ], 0 ≤ u n ( x) − u ( x) ≤ e .(e4 2. n
− 1) ≤ e 2. n
−1 = e 2. n
−1,
et : ∀ x ∈ [ n ,+∞), 0 ≤ u n ( x) − u ( x) ≤ u n ( x) ≤ u n ( n ) .
4 4
1 1
4
n 4 n 4 n
Enfin : u n (4 n ) = exp − n. ln1 + = exp − n. + o = exp(− 4 n + o+∞ ( 4 n )) .
+∞
n n n
+
Donc la suite majorante tend vers 0 et la suite converge uniformément sur .
π
6. a. Pour : x ∈ 0, , x ≠ 0 , la suite ( cos n ( x) ) est géométrique et : cos( x) < 1 .
2
Donc la suite ( cos n ( x) ) tend vers 0 et la suite ( u n (x) ) aussi.
Pour : x = 0 , la suite ( u n (x) ) est nulle et tend aussi vers 0.
π
Donc la suite de fonctions ( u n ) converge simplement sur 0, vers la fonction nulle.
2
π
Puis : ∀ n ∈ , ∀ x ∈ 0, , u n ' ( x) = cos n −1 ( x).(cos 2 ( x) − n. sin 2 ( x)) = cos n −1 ( x).(1 − ( n + 1). sin 2 ( x)) .
2
1 π
Donc pour : n ∈ , la fonction u n est croissante de 0 à arcsin puis décroissante jusqu’en .
n +1 2
π 1 1
Comme : ∀ n ∈ *, u n (0) = u n = 0 , et : 0 ≤ u n arcsin ≤ ,
2 n +1 n +1
1 π
on en déduit que : ∀ n ∈ *, sup u n − 0 ≤ , et la convergence de ( u n )sur 0, est uniforme.
π
0, 2
n +1 2
π π
n +1
b. On a immédiatement : ∀ n ∈ , 0
2 v n (t ).dt = [− cos (t )]02 = 1 .
π
c. La suite ( v n ) converge simplement sur 0, vers 0.
2
π
En effet, pour : x ∈ 0, , x ≠ 0 , la suite ( ( n + 1). cos n ( x) ) tend vers 0 par le théorème des croissances
2
comparées, donc la suite ( v n (x) ) aussi.
Et la suite ( v n (0) ) est toujours la suite nulle.
π
En revanche la suite ( v n ) ne converge pas uniformément sur 0, vers 0 car sinon on aurait :
2
π π π
1 = lim
n → +∞ 0
2 v n (t ).dt = lim v n (t ).dt = 2 0.dt = 0 .
2
0 n → +∞ 0
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 08 : Suites et séries de fonctions (Exercices : corrigé niveau 1). -4-
7. a. Soit x fixé dans [0,1].
Si x est nul, alors la suite ( u n (0) ) est constante nulle donc tend vers 0.
1 1
Si x est non nul, alors : ∃ n0 ∈ *, ∀ n ≥ n0 , < x , car la suite tend vers 0.
n n
Donc : ∀ n ≥ n0 , u n ( x) = 0 .
Donc dans ce cas la suite est ( u n (x) ) est constante nulle à partir d’un certain rang donc elle tend vers 0.
Finalement, la suite converge simplement sur [0,1] vers la fonction nulle.
1
1
1
n 2 .t 2 n 3 .t 3 n 1
b. On a immédiatement : ∀ n ≥ 1 , u
0 n (t ).dt =
0
n n 2 .t.(1 − n.t ).dt =
2
−
3 0 6
= .
1
c. Enfin, sur [ a,1 ] la convergence est uniforme puisque : ∃ n a ∈ *, ∀ n ≥ n a , < a.
n
Donc : ∀ n ≥ n a , ∀ x ∈ [ a,1 ], u n ( x) = u ( x) = 0 , et : sup u n − u = 0 , d’où le résultat.
[ a ,1]
positifs, la série u
n ≥0
n ( x) converge.
n
n ≥0
Il y a donc convergence simple de la série sur .
+ 1
Chaque fonction u n est impaire et u n atteint un maximum sur (à l’aide de la dérivée) en .
2. n
1 1 1
On en déduit que : sup u n ≤ u n ( )= . , et la série des sup divergeant, la série ne converge
R 2. n 2.4 e n
pas normalement sur .
Si [ a, b ] est un segment contenant 0 (par exemple [ 0, b ], avec : b > 0 , les autres cas du même type se
1 1 1 1
traitant de façon similaire), alors : 0 ≤ ≤ b , d’où : sup u n ≥ u n ( )= . ,
4
2. n 2. n 2. e n [ 0 ,b ]
Si [ a, b ] est un segment qui évite 0 (par exemple [ a, b ], avec : 0 < a < b , les autres cas du même type
1
se traitant de façon similaire), alors : ∃ n0 ∈ , ∀ n ≥ n0 , ≤a.
2. n
De plus, on a alors : ∀ n ≥ n0 , u n décroissante sur [ a, b ], et : sup u n = u n ( a ) .
[ a ,b ]
Or u
n ≥ n0
n (a) converge (voir convergence simple) donc la série converge bien, donc il y a convergence
En effet, les termes généraux en valeur absolue constitue bien une suite décroissante qui tend vers 0.
Donc il y convergence simple de la série de fonctions sur .
De plus, toujours pour x fixé, le critère spécial montre encore que :
∀ x ∈ , ∀ n ∈ *, Rn ( x) = S ( x) − S n ( x) ≤ u n +1 ( x) ,
où on a noté S n la somme partielle d’ordre n de la série, et S sa somme.
1 1
Donc pour n fixé dans , on a : ∀ x ∈ , Rn ( x) ≤ u n +1 ( x) ≤ , d’où : sup S − S n ≤ .
n +1 R n +1
On en déduit que la série de fonctions converge uniformément sur .
b. Si I est un intervalle de , la série ne peut converger normalement sur I, car sinon pour tout élément x
de I, la série
u n ( x) convergerait absolument.
n ≥0
Or cette dernière série est toujours divergente et la série de fonctions ne converge donc normalement
sur aucun intervalle de .
c. De même on constate que f est 1-périodique (1 est une période commune à toutes les fonctions u n ) :
+∞ +∞
∀ x ∈ , f ( x + 1) = u
n=0
n ( x + 1) = u n ( x) = f ( x) .
n =0
définie sur .
Comme de plus, toutes les fonctions u n sont continues sur , f est de plus continue sur .
+∞+∞ n +1 +∞ n +1 p
sin(3 .x) sin(3 .x) sin(3 .x)
b. Pour : x ∈ , on a : f (3.x) =
n =0 3 n
= 3
.n =0 3 n +1
= 3 .p =1 3p
= 3.( f ( x) − sin( x)) .
1
14. a. Il est immédiat que u n converge normalement sur , car : ∀ n ∈ , ∀ x ∈ , u n ( x) ≤
n!
.
1
d. On remarque ensuite que : ∀ t ∈ , cos 3 (t ) = .(cos(3.t ) + 3. cos(t )) .
4
1 1
Donc : ∀ x ∈ , ∀ n ∈ , u n ( x) = .(v n (3.x) + v n ( x)) , puis en sommant : S ( x) = .(σ (3.x) + σ ( x)) .
4 4
e. Il est alors immédiat que S est de classe C∞ sur .
Donc la série u
n ≥0
n converge normalement sur .
Comme de plus, toutes les fonctions u n sont continues sur , donc S est définie et continue sur .
b. Notons cette fois : ∀ p ∈ , ∀ n ∈ , ∀ t ∈ +
*, v p ,n (t ) = a n .e i.n.t .e − i . p.t .
Alors pour p fixé, la série de fonctions v
n ≥0
p ,n converge encore normalement sur puisque :
∀ n ∈ , ∀ t ∈ , v p ,n (t ) = a n .
Donc on peut intervertir série et intégrale et :
2.π 2.π +∞ +∞ 2.π +∞ 2.π
Ip =
0
S (t ).e −i. p.t .dt =
0
v p,n (t ).dt =
n =0 n =0
0
v p , n (t ).dt = a n . e i.( n− p ).t .dt .
n =0
0
De plus :
2.π
2.π
i .( n − p ).t e i.( n − p ).t
• si : n ≠ p , alors : 0
e .dt =
i.(n − p ) 0
= 0,
2.π 2.π
• si : n = p , alors : e i.( n− p ).t .dt = dt = 2.π .
0 0
Finalement : ∀ p ∈ , I p = 2.π .a p .
16. a. La fonction sous l’intégrale est définie et continue sur [0,2.π], comme quotient de fonctions définie et
continues sur [0,2.π], la seconde ne s’annulant pas sur [0,2.π].
k
e i.n.θ e i.n.θ + ∞ e i.θ +∞
e i.( k + n ).θ
Puis : ∀ θ ∈ [0,2.π], = S (θ ) = . − = (−1) k . k +1 ,
2 + e i.θ 2 k =0 2 k =0 2
e i.θ
l’écriture sous forme de série géométrique étant garantie par le fait que : ∀ θ ∈ [0,2.π], − < 1.
2
e i.( k + n ).θ 1
b. Puisque : ∀ k ∈ , ∀ θ ∈ [0,2.π], on a : (−1) k . k +1
≤ k +1 , on en déduit la convergence normale de
2 2
cette série de fonctions sur [0,2.π].
+∞ 2.π e i.( k + n ).θ
c. On peut donc écrire, en intervertissant les symboles : ∀ n ∈ , In =
k =0
0
(−1) k .
2 k +1
.dθ .
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2.π e i.( k + n ).θ (−1) k 2.π i.( k + n ).θ
θ .dθ .
2 k +1 0
On calcule alors : ∀ n ∈ ,∀ k ∈ , (−1) k . .d = . e
0 2 k +1
Enfin : ∀ n ∈ ,
2.π
2.π
i .( k + n ).θ e i.( k + n ).θ
• si : k + n ≠ 0 , e .dθ = = 0,
0
i.(k + n) 0
2.π
• si : k + n = 0 , e i.( k + n ).θ .dθ = 2.π .
0
Conclusion :
• si : n > 0 , alors : I n = 0 ,
(−1) − n
• si : n ≤ 0 , alors : I n = − n +1
.2.π = (−2) n .π .
2
1
17. a. Si : 0 ≤ x < 1 , alors : lim = 1 , et la série définissant f (x) diverge grossièrement.
1+ xn
n → +∞
1 1
Si : x = 1 , alors : lim = , et il y a encore divergence grossière.
n → +∞ 1 + x n 2
n
1 1 1
Si : x > 1 , alors : ∀ n ∈ , 0 ≤ ≤ n = .
1+ x n
x x
La série majorante étant géométrique et convergente, la série définissant f (x) converge par
comparaison de séries à termes positifs.
On conclut que : D f = ]1,+∞).
1
b. Si on note : ∀ n ∈ , ∀ x > 1 , u n ( x) = , alors :
1+ xn
• toutes les fonctions u n sont continues sur ]1,+∞),
n
1
• ∀ a > 1 , ∀ n ∈ , ∀ x ∈ [ a,+∞) , u n ( x) ≤ = α n ,
a
• α
n ≥0
n converge, ce qui entraîne la convergence normale de u
n ≥0
n sur [ a,+∞ ).
N +1 N +1
Et comme : ∀ N ∈ , lim+ S N ( x) = , on aurait : lim+ f ( x) ≥ , si cette limite était finie.
x →1 2 x →1 2
Comme ça ne peut pas se produire, on conclut que : lim+ f ( x) = +∞ .
x →1
x
18. a. On commence par poser : ∀ n ∈ , ∀ x ∈ , u n ( x) = .
n.(1 + n.x 2 )
Pour réel fixé, on distingue deux cas :
• si : x = 0 , alors la série
u n (0) est la série nulle et converge (de somme 0),
n ≥1
1
• si : x ≠ 0 , alors u n ( x) ~
+∞ 2
n .x
, et la série u
n ≥1
n ( x) est absolument convergente.
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 08 : Suites et séries de fonctions (Exercices : corrigé niveau 1). -9-
+∞ +∞
b. On constate immédiatement que : ∀ x ∈ , S ( − x) = u
n =1
n (− x) = u n ( x) = S ( x) , et S est impaire.
n =1
+∞ +∞
1 1 1
Puis : S (1) = n.(1 + n) = n − 1 + n = 1 , comme somme d’une série télescopique convergente.
n =1 n =1
c. On constate que :
1 − n.x 2
• ∀ n ∈ *, u n est de classe C1 sur *, et : ∀ n ∈ *, u n ' ( x) = ,
n.(1 + n.x 2 ) 2
• la série u n converge simplement sur donc sur tout segment : [ a, b ] ⊂ *,
• la série u n ' converge normalement sur tout segment : [ a, b ] ⊂ *, car :
1 + n.b 2 b2
∀ n ∈ *, ∀ x ∈ [ a, b ], u n ' ( x) ≤ ~ , et la série majorante converge.
n.(1 + n.a 2 ) 2 + ∞ n 2 .a 4
+∞ +∞
1 − n.x 2
Donc S est de classe C1 sur *, et : ∀ x ∈ *, S ' ( x) = u n ' ( x) =
n =1 n =1 n.(1 + n.x )
2 2
.
Donc le taux d’accroissement de S en 0 n’a pas de limite finie en 0 et u n n’est pas dérivable en 0.
On peut pour finir remarquer que T , comme somme de fonctions décroissantes (somme infinie mais
convergente) est elle-même décroissante, donc en 0+, elle tend vers une limite finie ou +∞.
Mais puisque T n’a pas de limite finie en 0, T tend vers +∞ en 0+ (mais aussi en 0- par imparité).
Donc la courbe présente de S présente bien une tangente verticale en 0.
g. On trouvera plus haut le graphe de S , conforme aux résultats obtenus dans les questions précédentes.
n.x n −1
19. a. On commence par définir : ∀ n ∈ *, ∀ x ∈ +
, u n ( x) = .
1+ xn
Soit donc x un réel positif.
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• si : x = 0 , S (x) existe comme somme de la série nulle,
• si : 0 < x < 1 , on a : u n ( x) ~ n.x n −1 , et puisque n 2 .n.x n −1 tend vers 0 quand n tend vers +∞, la série
+∞
numérique correspondante est absolument convergente,
n
• si : x = 1 , on a : ∀ n ∈ *, u n (1) = , et la série correspondante diverge grossièrement,
2
n
• si : 1 < x , on a : u n ( x) ~
, et la série correspondante diverge à nouveau grossièrement.
x +∞
Donc la série de fonctions converge simplement sur [0,1[ et S est définie sur [0,1[.
x n − 2 .(n − 1 − x n )
b. On commence par constater que : ∀ n ≥ 2 , ∀ x ∈ [0,1[, u n ' ( x) = ≥ 0.
(1 + x n ) 2
1
Donc ϕ : x a S ( x) − = S ( x) − u1 ( x) , est croissante comme somme (convergente) de fonctions
1+ x
croissantes sur [0,1[.
1
On en déduit que ϕ admet une limite (finie ou infinie) en 1, et comme u1 admet pour limite en 1, S
2
admet également une limite (finie ou infinie) en 1.
On va montrer que S ne peut avoir en 1 une limite finie.
Pour cela, supposons que ce soit le cas, à savoir : lim S ( x) = L .
x →1
<
+∞
n.x n −1 N
n.x n −1
Alors on constate qu’on a aussi : ∀ x ∈ [0,1[, ∀ N ∈ *, S ( x) =
n =1 1 + x
n
≥
n =1 1 + x
n
.
Donc toutes les fonctions apparaissant au-dessus ayant une limite finie en 1-, on aurait :
N
n.x n −1 N
n 1 N
L = lim S ( x) ≥ lim = = . n .
x →1
<
x →1
< n =1 1 + x n
n =1 2 2 n =1
Or c’est impossible puisque la série harmonique diverge vers +∞.
Donc : lim S ( x) = +∞ .
x →1
<
(−1) n − x n
20. a. On commence par poser : ∀ n ∈ *, ∀ x ∈ , u n ( x) = .e .
n
Soit : x ∈ .
• si : x > 0 , on constate que : n 2 .u n ( x) = ( n ) 2 .e − x. n
, tend vers 0 en +∞, du fait du théorème des
croissances comparées et la série u
n ≥1
n ( x) converge absolument,
• si : x = 0 , la série converge par le critère spécial des séries alternées (série harmonique alternée),
• si : x < 0 , la série diverge grossièrement, toujours avec le théorème des croissances comparées.
Donc la série de fonctions converge simplement sur +, et : DS = +.
(−1) n +1
b. Pour : n ∈ *, u n est de classe C sur 1 +
, et : ∀ x ∈ +
, u n ' ( x) = .e − x n .
n
Pour x dans +
, on constate alors que la série u
n ≥1
n ' ( x) vérifie le critère spécial des séries alternées.
En effet, la suite des termes généraux est bien alternée et décroît en valeur absolue (comme produit de
suites positives décroissantes) vers 0.
+∞
1 1
Donc : ∀ n ∈ *, ∀ x ∈ +
, Rn ( x ) = u
k = n +1
k ' ( x) ≤ u n +1 ' ( x) ≤
n +1
.e − x n +1
≤
n +1
.
1
On en déduit que : ∀ n ∈ *, sup Rn ≤
R+ n +1
, et la série u n ' converge uniformément sur +
.
En résumé :
• ∀ n ∈ *, u n est de classe C1 sur +
,
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 08 : Suites et séries de fonctions (Exercices : corrigé niveau 1). - 11 -
• la série u n converge simplement sur +
,
• la série u n ' converge uniformément sur +
,
1 +
donc S est de classe C sur et :
n +1
+∞
(−1)
∀ x ∈ +
, S ' ( x) = n =1 n
.e − x n
puis classiquement par intégration par partie (la partie intégrée a une limite finie en +∞) :
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 08 : Suites et séries de fonctions (Exercices : corrigé niveau 1). - 12 -
+∞ +∞
u.e −u .du = [−u.e −u ]0+ ∞ + e −u .du = 0 + [−e −u ]0+ ∞ = 1 ,
0 0
2 2 2
soit : ∀ x > 0 , 2
≤ S ( x) ≤ 2 + 1 , et finalement avec le théorème des gendarmes : S ( x) ~+ 2 .
x x 0 x
22. a. On montre immédiatement par récurrence que les fonctions u n sont définies et continues sur [0,1].
1
Si on étudie la fonction : t a t − t 2 , sur [0,1], on vérifie que : ∀ t ∈ [0,1], 0 ≤ t − t 2 ≤ ,
4
1 1
son maximum étant atteint en , où elle vaut .
2 4
Pour le résultat suivant, on le démontre également par récurrence :
1
• sup u 0 = 1 = .
1
[ 0, ]
40
4
• et si on suppose le résultat vrai pour un entier : n ≥ 0 , donné alors :
1 x x 1 1 1
∀ x ∈ [0, ] , u n +1 ( x) =
4 0
u n (t − t 2 ).dt ≤ u n (t − t 2 ) .dt ≤ x. sup u n ≤ . n = n +1 ,
0 1 4 4 4
[ 0, ]
4
1
d’où : sup u n +1 ≤ , ce qui termine la récurrence.
1
[ 0, ]
4 n+1
4
1
b. On en déduit que : ∀ n ∈ , ∀ x ∈ [0,1], ∀ t ∈ [ 0, x ], 0 ≤ t − t 2 ≤ ,
4
1
donc : u n ( x) = x. sup u n ≤ ,
1
[0, ]
4n
4
et on en déduit bien la convergence normale de la série de fonctions sur [0,1].
Fonction ζ de Riemann.
+∞
1
23. a. L’étude des séries de Riemann montre que : ∀ x ∈ , ( n
n =1
x
converge) ⇔ ( x > 1 ),
d’où : Dζ = ]1,+∞).
1
b. Notons : ∀ n ∈ *, ∀ x > 1 , u n ( x) = = e − x. ln( n ) .
nx
Alors : ∀ n ∈ *, ∀ p ≥ 1 , u n est de classe Cp sur ]1,+∞), et :
(− ln(n)) p
∀ x > 1 , u n( p ) ( x) = .
nx
Puis, pour : a > 1 , on a :
(ln(n)) p 1 (ln(n)) p 1
∀ p ∈ , ∀ x ∈ [ a,+∞ ), u n( p ) ( x) ≤ a
= c
. a−c
= o+ ∞ c ,
n n n n
avec : 1 < c < a , du fait du théorème des croissances comparées.
Donc
u n( p ) converge normalement sur [ a,+∞ ), pour tout : a > 1
n ≥1
On en déduit que ζ est de classe C∞ sur Dζ.
+∞
(− ln(n)) p
De plus : ∀ p ≥ 0 , ∀ x > 1 , ζ ( p)
( x) = .
n =1 nx
c. ζ est de classe C2 sur ]1,+∞), et :
∀ x > 1 , ζ ' ' ( x) ≥ 0 , comme somme d’une série à termes positifs.
d. La série définissant ζ converge normalement sur [2,+∞), chaque fonction u n a une limite finie en +∞,
nulle pour : n ≥ 2 , égale à 1 pour : n = 1 , et la série de ces limites converge.
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 08 : Suites et séries de fonctions (Exercices : corrigé niveau 1). - 13 -
+∞ +∞
Donc : lim ζ ( x) = lim
x → +∞ x → +∞
u
n =1
n ( x) = lim u n ( x) = 1 .
n =1
x → +∞
La dérivée de ζ étant négative, ζ est décroissante sur ]1,+∞), donc ζ admet une limite (finie ou infinie)
en 1 qu’on va noter L .
+∞ N
1 1
On peut ensuite écrire : ∀ N ∈ *, ∀ x > 1 , ζ ( x) =
n =1
n
n =1 n
xx
. ≥
N
1
Si L était réelle, en passant à la limite en 1, on aurait : L ≥ .
n =1 n
Or la série harmonique diverge vers +∞, donc L ne peut être réelle et : lim ζ ( x) = +∞ .
x →1
La courbe représentative de ζ présente deux asymptotes, l’une verticale en 1, l’autre horizontale en +∞.
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