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Introduction
Quels parents ne rêvent pas d’une entente parfaite entre leurs enfants ? De les
voir jouer les uns avec les autres. Les petits avec les grands. S’entraider. Partager
une vraie complicité et se créer des souvenirs… Malheureusement, le quotidien
n’est jamais aussi rose. Les moments de paix et de connivence existent, fort
heureusement. Ils sont même nombreux. Mais, parfois, l’harmonie n’est pas au
rendez-vous. Aux parents alors de proposer des activités pour ramener le calme à la
maison et, surtout, créer les occasions pour que les liens de la fratrie se resserrent.
Jouer ensemble est le meilleur moyen pour découvrir l’autre et l’apprécier. On
apprend quelles sont ses qualités, on sait aussi mieux s’accommoder de ses
défauts. En relevant un défi ensemble, en se mobilisant sur un projet commun ou en
faisant équipe, les enfants se rendent compte qu’ils ont besoin les uns des autres et
que, soudés, ils réussissent mieux et plus vite.
Si les frères et sœurs passent de vrais moments de complicité ensemble, s’ils
apprennent à s’aider mutuellement dès la plus tendre enfance, à former une équipe,
alors ils se fabriquent un formidable trésor pour l’avenir. Cette connivence entre eux
leur sera précieuse dans les moments difficiles. Elle sera également un repère, un
roc sur lequel bâtir leur future vie d’adulte.
« L’union fait la force, » dit l’adage. Dans une famille, cela n’a jamais été aussi vrai.
À vous de jouer !
L’ouvrage propose 6 catégories d’activités pour varier les
plaisirs, repérez-les facilement grâce à leur code couleur :
Quand l’activité nécessite un travail à plusieurs. Pour calmer les esprits ou contribuer au climat
apaisé
de la maison.
Afin de souder la fratrie autour d’un projet Pour fabriquer des souvenirs et revenir sur
commun. l’histoire familiale.
Lorsqu’il s’agit de créer une connivence entre Pour se détendre et s’amuser ensemble.
frères et sœurs.
Le gâteau à la cuillère est très simple et même les plus petits peuvent participer
sans avoir à utiliser de balance ou de verre gradué. Une seule unité de mesure
suffit : la cuillère à soupe !
INGRÉDIENTS
8 c. à s. de sucre en poudre, 10 c. à s. de farine, 1 sachet de sucre vanillé,
1 sachet de levure, 8 c. à s. de lait, 4 c. à s. d’huile, 2 œufs.
ENCORE MEILLEUR !
Les plus gourmands ajouteront une pomme coupée en
morceaux dans la préparation. Ou bien des pépites de
chocolat. Miam !
Pour un goûter express improvisé entre frères et sœurs, voici une autre recette où
chacun prépare son propre gâteau. Le secret ? On cuisine son gâteau dans un mug
(ou une grosse tasse de petit déjeuner).
Les règles de la maison sont d’autant mieux acceptées et respectées qu’elles ont
été choisies et décidées par tous. À l’occasion d’une sorte de conseil de famille,
chacun donne son avis pour créer un règlement de la maison qui permette de créer
une bonne entente.
Voici quelques pistes pour que l’exercice soit fructueux :
Chacun doit pouvoir parler et être écouté.
Chaque personne a le droit d’imposer une règle qui lui tient particulièrement à
cœur.
C’est l’intérêt de la famille qui prime, et non celui de chacun individuellement.
Plus un règlement est court et simple, plus il est facile de le respecter.
Il est préférable de formuler les règles de façon positive (« Respecter la
chambre de X » plutôt que « Interdiction d’entrer »).
On vote pour la règle la plus importante aux yeux de tous.
Après la réunion, pourquoi ne pas laisser aux enfants le soin de réaliser le panneau
sur lequel figureront les règles de toute la famille ? C’est une bonne façon de les
impliquer encore davantage dans le projet et de prolonger leur complicité.
SURPRISE !
Il est parfois étonnant de constater que les enfants sont plus
exigeants que les parents. Ou qu’ils imaginent des règles qui
n’auraient pas effleuré l’esprit d’un adulte. Ce moment
partagé pour établir les règles est également un moyen de
découvrir certaines tensions ou mal-être auxquels on saura
être attentif par la suite.
collaboration
Atelier origamis
Quelques feuilles de papier, un peu de patience et de
concentration, parfois quelques feutres, et voici des origamis en
folie à faire à plusieurs.
UNE BATAILLE ?
Choisissez de ne réaliser que des avions en papier. Il y en a
de toutes sortes. Une fois les avions pliés et customisés, ils
sont prêts pour la compétition. C’est à celui qui lancera son
avion le plus loin ou qui lui fera faire le plus de loopings !
PLIAGES À THÈME
Les meilleurs pourront choisir un sujet commun à leurs
origamis. Un zoo avec plein d’animaux différents par
exemple. Ou un bouquet de fleurs ?
fous rires
Autoportraits modelés
Place aux apprentis sculpteurs ! Avec un peu de pâte à modeler, il
est facile d’imaginer une galerie de portraits en 3D de toute la
famille.
UN AUTRE MATÉRIAU ?
Il est possible de remplacer la pâte à modeler par de la pâte
à sel. Pour la faire, il suffit de mélanger 1 verre de sel fin avec
2 verres de farine et 1 verre d’eau.
cohésion familiale
Puiser aux racines de la famille est une manière de découvrir ou redécouvrir d’où
l’on vient et ce que l’on est. Fabriquer un arbre généalogique ensemble est un
excellent moyen de se souvenir de mille choses, de s’amuser des ressemblances et
de s’intéresser à l’histoire de la famille.
Avec des petits, la notion d’arbre est importante. Il doit donc être très figuratif. Les
enfants sont inscrits sur les racines. Les parents sur le tronc et ensuite les grands-
parents et arrière-grands-parents dans les branches. C’est amusant de remonter
aussi loin que possible !
Mieux encore : mettre des photos dans chaque case. Tout devient beaucoup plus
évident pour les plus jeunes.
Bâtir un arbre généalogique est également l’occasion de se replonger dans l’Histoire
en évoquant ce que grands- parents et arrière-grands-parents ont traversé comme
épisodes importants.
Téléphone yaourt
Allô ! Allô ! La communication passe-t-elle d’une chambre à l’autre
de la maison ? Pour le vérifier, rien de tel qu’un bon yaourt !
Après un dessert avec des yaourts, pourquoi ne pas garder les pots et les laver pour
confectionner un téléphone ? À l’époque où chacun a son portable et où les
téléphones n’ont plus de fil, il est très amusant d’en posséder un avec un vrai fil !
On peut même utiliser de la ficelle à rôti !
MATÉRIEL
2 pots de yaourt vides, ficelle à rôti ou laine
(meilleure conductrice), ciseaux.
Il suffit de percer les fonds des pots avec la pointe des ciseaux, de passer
l’extrémité de la ficelle dans les trous puis de faire un nœud assez gros pour éviter
qu’elle ne ressorte. On réalise la même manipulation avec l’autre pot de yaourt, à
l’autre bout de la ficelle. C’est prêt !
Ensuite, chacun file dans sa chambre avec un pot de yaourt. Un pot sert à la fois de
récepteur et d’émetteur : l’un parle dedans, tandis que l’autre place son pot de
yaourt à son oreille à l’extrémité et entend le message. Idéal pour se raconter des
secrets sans que personne n’entende !
Voici un petit jeu très rigolo qui fait parfois communiquer des enfants qui se
boudaient un peu !
UN TÉLÉPHONE CHROMÉ…
La version en boîte de conserve existe aussi mais elle est plus
difficile et dangereuse à réaliser (percer le fond du récipient
demande plus d’efforts).
collaboration
Joyeux Noël !
Les fêtes de Noël sont synonymes de réjouissances, à commencer
par la décoration de la maison. Si tout le monde participe, la
réussite sera d’autant plus grande.
MATÉRIEL
Papier crépon, papier de soie ou papier métallique, ficelle, ciseaux.
On commence par accrocher les guirlandes dans le sapin, on peut aussi les fixer un
peu partout dans la maison… Les plus grands aident les plus jeunes et, souvent, un
bricolage à quatre mains se révèle beaucoup plus efficace. Pour les fabriquer, il y a
plusieurs méthodes, à adapter selon les âges des participants :
On agrafe deux longues bandes de couleur ensemble, à angle droit au début,
puis on les replie l’une sur l’autre en accordéon.
On découpe des bandes de papier de 3 cm x 15 cm, et on forme des cercles
en les agrafant les uns dans les autres.
Avec une épaisseur de papier crépon taillée en franges, le résultat tourne sur
lui-même quand il est suspendu au plafond.
SUIVEZ LE GUIDE !
Si les enfants se chargent seuls des décorations pour
s’occuper entre eux un après-midi, il faut leur proposer
d’organiser une petite « visite » de la maison après coup. Ils
seront si fiers de faire découvrir aux adultes leur travail
commun !
Chaque enfant est chargé d’un ou plusieurs rouleaux de papier toilette. À l’abri des
regards, il confectionne de petits paquets cadeaux qui entreront dans les rouleaux.
Dedans, il glissera quelques friandises ou une surprise. Ce qui est amusant, c’est
que chacun choisisse de remplir le rouleau à sa guise, parfois même avec de
petites surprises lui appartenant et qui pourront faire plaisir aux autres.
Les rouleaux sont ensuite empilés les uns sur les autres – et fixés ensemble avec
de l’adhésif – pour former un sapin. Cerise sur le gâteau : un coup de bombe de
peinture permet d’obtenir un sapin bien vert !
Enfin, les enfants glissent leurs petits paquets dans les rouleaux.
Du 1er au 24 décembre, un membre de la famille ouvrira chaque jour un cadeau et
découvrira ses surprises qu’il partagera ou pas selon le contenu. Voilà une façon
bien sympathique d’attendre Noël avec un calendrier entièrement personnalisé !
collaboration
Mosaïque à l’ancienne
La mosaïque est un art de l’Antiquité qui peut revenir au goût du
jour à condition de s’armer d’une bonne paire de ciseaux et de
patience !
MATÉRIEL
Vieux magazines, ciseaux, tube de colle, feuilles blanches, bols ou boîtes.
Les carreaux de mosaïque sont remplacés ici par de petits carrés de couleur,
découpés dans les magazines. Constituer la réserve de mosaïque, voici sans doute
le travail le plus long mais auquel chacun peut participer. Il s’agit de repérer les
aplats de couleur sur les pages (ciel bleu, herbe ou feuillage, lèvres rouges…) et d’y
découper des carrés d’environ 1 cm de côté. S’ils ne sont pas réguliers, cela n’a
pas beaucoup d’importance puisqu’ils seront sans doute retaillés.
Ensuite, on trie les carrés par couleur dans des bols ou des boîtes. C’est une étape
qui amusera beaucoup les plus petits.
Sur une grande feuille, on dessine un paysage ou un motif simple. Il faut qu’il y ait
de larges surfaces à remplir. On peut aussi utiliser un coloriage pour les enfants en
bas âge car les motifs sont grands et les traits épais.
Arrive ensuite la partie minutieuse qui consiste à remplir les formes avec les carrés
de couleur appropriés. Pour commencer, on met de la colle sur toute la surface à
remplir puis on y applique les carreaux un par un, en les redécoupant si nécessaire
pour les adapter aux contours. Plus les enfants seront âgés et plus la mosaïque sera
resserrée et précise.
ARC-EN-CIEL
Pour un travail de coopération entre petits et grands, on
laisse choisir les carrés de mosaïque aux plus jeunes !
L’atelier se transforme ainsi en exercice pour apprendre les
couleurs.
souvenirs
Photos pêle-mêle
Avec les téléphones portables, les photos sont stockées dans des
appareils électroniques. On ne les regarde plus. Et si on les
exposait sur un pêle-mêle ?
Quoi de plus réjouissant que de se replonger dans les photos de famille ? Chacun se
revoit avec nostalgie et s’amuse des situations cocasses sur les photos. On se
découvre des ressemblances les uns avec les autres. C’est également l’occasion de
se remémorer toutes sortes de souvenirs. Les plus grands racontent aux plus petits.
Un grand moment de partage en famille !
Que les photos soient imprimées et rangées dans des boîtes ou stockées sur
l’ordinateur, les regarder à plusieurs est toujours amusant. Le but de cette séance
est de choisir quelques photos emblématiques à réunir sur un support pour en faire
un pêle-mêle.
Chaque personne choisit le cliché qu’elle préfère d’elle et un autre représentant un
membre de la famille par exemple. Il faut varier les types de visuels : portraits,
photos de groupe, paysages, scènes posées ou prises sur le vif. Plus ils seront
variés et plus le pêle-mêle sera vivant.
LE SUPPORT ?
Une grande plaque de liège sur laquelle les photos sont
punaisées. À moins qu’elles ne soient aimantées directement
sur la porte du réfrigérateur. On peut aussi choisir un cadre et
coller les photos sur une grande feuille que l’on glissera
dedans.
PÊLE-MÊLE PERSO
Cette séance photo donnera des envies à certains de
fabriquer un pêle-mêle plus personnel. Pourquoi pas ? Il est
toujours très touchant de voir les enfants accrocher aux murs
de leur chambre la photo de leurs frères et sœurs. Après tout,
n’est-ce pas ce qu’ils ont de plus précieux ?
collaboration
Ça roule !
Pour que les serviettes de table soient toujours bien pliées et que
chacun ait sa place au moment des repas, voici des idées pour
fabriquer des rouleaux de serviettes.
MATÉRIEL
Rouleaux de papier toilette ou d’essuie-tout, ciseaux, feutres, peinture ou crayons
de couleur, laine, rubans, agrafeuse, colle, adhésif, perforatrice à motifs, gommettes…
ROULEAU CADEAU
Le challenge peut consister à ce que chacun réalise le rouleau
d’un autre et le lui offre au repas suivant. Faire plaisir oblige à
s’appliquer encore plus !
complicité
Messages secrets
S’amuser à communiquer sans que tout le monde comprenne le
message, c’est un jeu très amusant qui renforce les liens entre
frères et sœurs.
D’autres prennent une lettre pour une autre. Avec AVOCAT, le A vaut un K, le B = L,
le C = M.
Parfois, il s’agit de lire seulement une lettre sur deux et donc, d’intercaler une lettre
inutile entre deux autres. Ainsi CBOHUFCAOIU devient CBOHUFCAOIU, soit COUCOU.
On peut écrire en morse également, ou créer un système totalement original où
chaque lettre est remplacée par un symbole. Dans ce cas-là, il faut absolument que
tout le monde ait le décodeur !
Code morse
cohésion familiale
Gribouillages à plusieurs
Lors des séances de dessin, les plus petits se découragent parfois
de voir qu’ils n’y arrivent pas aussi bien que les grands. Sauf quand
on fait des gribouillages…
Chacun prend une feuille et un stylo et gribouille quelque chose en occupant toute
la page : de larges boucles qui se croisent et se recroisent n’importe comment,
c’est l’idéal.
On donne ensuite son dessin à son voisin de droite. Et maintenant, place à la
créativité et à l’imagination ! Car tout le monde est capable de réaliser une œuvre
magnifique à partir du simple gribouillage d’un autre.
Les plus petits auront une mission : colorier les « cases » du gribouillage de
toutes les couleurs pour obtenir une joyeuse mosaïque.
Les moyens rempliront les cases avec des motifs différents à chaque fois.
Quant aux plus grands, ils essayeront de créer un animal, un objet ou un
personnage à partir des gribouillages. Ils interpréteront les formes pour leur
donner du sens. L’exercice est plus compliqué mais le résultat peut être très
amusant.
VRAI CHALLENGE
Découvrir que l’on peut obtenir un joli résultat à partir d’un
matériau simple est un vrai plaisir. C’est également un moyen
de faire contribuer chaque enfant au dessin de l’autre, quel
que soit son âge.
collaboration
Fresque familiale
Dans certaines cours de récréation, on découvre de grandes
œuvres auxquelles presque tous les élèves de l’école ont participé.
Si on organisait la même chose à la maison ?
Rien de tel qu’une œuvre collective pour favoriser les échanges entre les enfants et
leur faire passer un bon moment tous réunis, détendus et sereins. Ensemble, ils
réaliseront une œuvre d’art, ensemble, ils seront fiers !
Il existe sur Internet et dans le commerce des fresques géantes à colorier à
plusieurs mains en les étalant par terre ou sur une table.
Si les plus grands ont des talents de dessinateurs, ils peuvent également imaginer
leur propre coloriage pour les plus jeunes. À moins que chacun y aille tout
simplement de sa création artistique. Évidemment, c’est beaucoup plus original.
Afin que la séance de dessin collectif se déroule le mieux possible, il faut que la
surface de la fresque soit suffisamment grande pour que chacun ait une vraie place
autour. Mieux vaut veiller également à la quantité de feutres ou de crayons de
couleur, avec au moins un double de chaque couleur. L’expérience prouve que l’on
veut toujours la couleur du voisin !
Signalisation familiale
L’accès aux chambres des uns et des autres est souvent source de
conflits. Pour les éviter, les panneaux de porte établiront des règles
précises.
À l’hôtel, les clients accrochent à la poignée de leur porte un panneau pour indiquer
si le service d’étage peut entrer dans leur chambre. À la maison, ce peut être la
même chose afin que chacun sache s’il a le droit d’entrer ou pas chez son frère ou
sa sœur.
MATÉRIEL
Ciseaux, feuilles cartonnées de type Canson®, feutres.
Après avoir découpé la feuille cartonnée selon le modèle, on dessine une croix ou
un sens interdit d’un côté, dans des tons rouges, pour signifier que personne ne doit
entrer (à moins de frapper et d’y être autorisé). De l’autre côté, avec des couleurs
vertes, on reproduit un feu vert ou une flèche pour indiquer que les autres sont les
bienvenus.
Maison miniature
Pour jouer avec des poupées ou des Playmobil®, il existe des
maisons toutes faites… mais c’est tellement plus amusant et
valorisant de les fabriquer soi-même !
Créer une maison miniature fait appel à l’imagination et à une certaine minutie.
Pour chaque pièce de cette maison improvisée, il faudra en effet fabriquer le
matériel qui va la meubler.
La maison peut être installée dans des boîtes à chaussures, chaque boîte
constituant une pièce. À moins d’avoir des caisses en bois. Elle peut également
simplement se construire sur le sol de la chambre ou sur une étagère, en dressant
quelques cubes ou morceaux de bois pour délimiter les pièces.
Même ceux qui ne s’intéressent pas aux poupées s’amuseront à créer du mobilier
ou des objets ! Le plus amusant est de réussir à détourner des objets de
récupération pour obtenir quelque chose d’utile aux poupées. Un trombone tordu
devient un cintre, une boîte d’allumettes un lit pour les enfants, un bouchon de
bouteille en plastique un lavabo, une éponge un matelas, le bout d’une brosse à
dents un balai…
Une idée en entraîne souvent une autre et tout ce qui peut se récupérer à la maison
est source d’inspiration. À cela, on peut également ajouter de la pâte à modeler
autodurcissante pour fabriquer certains éléments.
MATÉRIEL
De vrais œufs, œufs en plastique blanc ou en plastique transparent, feutres, peinture,
gommettes ou papiers de couleur, confettis ou paillettes ou bonbons… colle, ciseaux,
bouchons de bouteilles en plastique.
Pour travailler avec de vrais œufs et des enfants, mieux vaut les faire cuire au
préalable ! Après les avoir passés 10 minutes dans l’eau bouillante, puis plongés
dans l’eau froide, ils seront durs et donc moins fragiles.
On peut alors dessiner directement dessus avec des feutres ou de la peinture, y
coller des gommettes ou de petits carrés de papier de couleur…
Pour les décorer plus facilement et les faire sécher, rien de tel qu’un bouchon en
plastique qui servira de socle.
Si les bricolages sont trop délicats pour les plus jeunes, on leur proposera de
remplir des œufs en plastique transparent. Avec des confettis par exemple, des
paillettes ou… des bonbons !
POUR QUI ?
Pour les parents, les grands-parents, la maîtresse, une
marraine, des amis… Un joli œuf décoré est une petite
attention sympathique au moment de Pâques. Une façon de
montrer aux autres que l’on pense à eux.
cohésion
familiale
Une surprise pour
papa ou maman !
Conspirer dans le dos des adultes, quel plaisir ! Les enfants
partagent un secret et se rapprochent les uns des autres pour faire
une surprise à l’un des parents.
Pour la fête des pères ou des mères, pour un anniversaire ou n’importe quelle autre
occasion festive, proposer aux enfants d’organiser une surprise pour l’autre parent
est une excellente idée. Se mobiliser autour d’un projet commun, et en cachette,
galvanise et rapproche énormément.
Qui dit surprise, dit place à l’imagination ! Ce peut être un cadeau fait maison, un
cadeau pour lequel chacun donne quelques sous et que l’on va acheter ensemble,
un repas préparé, un service rendu… On se réunit, on choisit, on s’organise, on
partage les tâches. Quel programme ! L’important est que tous les enfants s’y
mettent, chacun à son niveau et à son rythme.
Bien sûr, pour les plus petits, le secret est difficile à garder mais quelle fierté de
saisir le clin d’œil entendu d’un plus grand, les allusions discrètes qui donnent
l’impression de vivre une folle aventure ! Cette connivence rapproche et il faut que
les grands acceptent aussi les gaffes des plus jeunes si elles ont lieu. Si le projet
dure dans le temps, il est préférable d’intégrer les petits à la fin car leur patience
est toute relative. Leur participation sera alors un peu différente. Ainsi, par exemple,
ils seront chargés du coloriage qui accompagnera le cadeau.
Cartes de vœux
En début d’année, on se transmet souvent des vœux par Internet.
Pour changer, les enfants vont créer leurs propres cartes qu’ils
enverront à leurs proches… par la Poste.
MATÉRIEL
Feuilles de couleur type Canson®, feutres, colle, ciseaux. Facultatif : bolduc, paillettes,
perforatrice, rubans de masquage à motifs…
PAR COURRIER
Tout le plaisir consiste à écrire un mot – tout le monde peut
signer une même carte, c’est sympa – puis à envoyer sa
missive à des membres de la famille ou à des amis pour leur
souhaiter une bonne année !
Jeux d’intérieur…
pour la paix intérieure
S’occuper à la maison, tous ensemble, dans le calme, c’est
possible. Bien entendu, il existe les traditionnels jeux de
société mais il est souvent difficile d’y intéresser tout le
monde et, surtout, de trouver un jeu qui soit compatible
avec tous les âges. Il est donc parfois préférable, et plus
facile, d’organiser une petite activité qui change de
l’ordinaire. En jouant sur l’effet de surprise, on est certain de
capter davantage l’attention des enfants et de susciter leur
intérêt.
Constructions en folie
Aujourd’hui, tout le monde participe au même chantier ! Travailler à
plusieurs mains, c’est galvanisant. Chacun apporte ses idées, ses
qualités et… sa pierre à l’édifice !
Réunion de chantier pour commencer. On doit se mettre d’accord sur le projet final !
Qu’est-ce qu’on construit ? Une maison, une ville, un circuit de voitures… ? Le
choix d’un projet n’empêche pas l’autre. Dans une même ville, chaque joueur
construit sa propre maison si besoin. L’important est que tous aient quelque chose
à réaliser. Mais gare aux programmes trop ambitieux ! Si le chantier dure très
longtemps, les plus petits risquent de se démotiver.
Ensuite, au travail ! On vient avec ses caisses de jeux de construction : Lego®,
Kapla®, petites briques, grosses briques, cubes… À chaque « entrepreneur » son
matériel, en fonction de son âge et de son agilité.
Il faut aussi prendre garde à séparer les énergies et veiller à ce que les plus petits et
les plus maladroits ne s’installent pas trop près de ceux qui réalisent un travail
minutieux. Mais construire côte à côte ne veut surtout pas dire ne plus
communiquer. Au contraire ! On n’hésite pas à se donner des conseils et à s’aider
mutuellement.
Et maintenant ? Il ne reste plus qu’à aller chercher les personnages et les petites
voitures pour animer ce paysage construit de toutes pièces et à s’amuser durant
des heures.
Cadavres exquis
Lorsque l’imagination des uns se mêle à celle des autres, le résultat
est riche et souvent très drôle. De quoi passer un bon moment de
complicité.
Le cadavre exquis consiste à dessiner à tour de rôle une partie d’un personnage.
Tout le monde prend une feuille et commence par dessiner une tête tout en haut du
papier. Homme ou femme ? Peu importe. Ensuite, il faut plier la feuille de sorte que
l’on ne voie que le bas du visage, le menton ou le cou.
La feuille passe au voisin qui doit dessiner le torse avec les bras maintenant. Le
papier est plié, et ne laisse dépasser que le bas du torse.
Puis on tourne à nouveau pour les jambes.
Pour terminer, la feuille passe une dernière fois de mains en mains et chacun y
inscrit (ou fait inscrire) le nom d’une personne que tous les participants connaissent.
Lorsque la feuille est enfin dépliée, les surprises sont de taille. La voisine se
retrouve avec un nez crochu, des muscles de déménageur et du poil aux jambes !
Plus le nombre de participants est important et plus il est possible d’ajouter de
découpages : un chapeau avant de dessiner la tête, ou bien les jambes pour
commencer et les pieds – avec ou sans chaussures – ensuite.
HISTOIRE FOLLE
Avec des joueurs plus grands, on peut imaginer un cadavre
exquis où chacun écrit une phrase en ne laissant apparaître
que le dernier mot de celle-ci pour le prochain. L’histoire ainsi
constituée n’aura sans doute ni queue ni tête mais les fous
rires seront aux rendez-vous.
complicité
Par expérience, l’histoire des Trois Petits Cochons racontée par maman n’est pas
vraiment la même lorsqu’elle est lue par papa. Les intonations changent, le loup est
plus ou moins méchant et l’histoire plus ou moins longue. Avec un grand frère ou
une grande sœur, c’est encore différent.
Même un grand frère qui ne sait pas encore lire est capable de raconter une
histoire. S’il la connaît par cœur, il s’en tirera sans aucun problème. Avec le plus
jeune, ils commenteront les images et la séance de lecture deviendra rapidement
passionnante.
Deux enfants un peu plus âgés peuvent s’amuser à lire l’histoire ensemble. L’un fait
le narrateur tandis que l’autre se charge des dialogues. On se croirait alors dans
une pièce de théâtre.
Et qui choisit l’histoire ? On est souvent marqué par une histoire en particulier dans
son enfance… Alors, que le plus grand lise son livre préféré au plus jeune, comme
un secret à partager… !
C’est un petit jeu facile à organiser à table et qui redonne le sourire à chacun – qui
n’aime pas les éloges ? Pour cela, il suffit d’écrire le prénom de chaque membre de
la famille sur des morceaux de papier, de les plier et de les « mélanger » dans un
saladier.
Chacun pioche un nom et doit dire un compliment à la personne concernée.
Plusieurs tours permettent à chaque membre de la famille d’être complimenté, voire
à plusieurs reprises. Quand on pioche deux fois le même nom, il faut trouver une
vertu différente de la première.
Mais attention ! Un compliment ne consiste pas à passer un peu de pommade. Ni à
jouer l’ironie. Il faut faire l’effort de chercher une vraie qualité pour mettre la
personne en valeur et éviter toute possibilité de moquerie. La seule dérision que l’on
puisse avoir, c’est envers soi-même. Car si quelqu’un tombe sur son propre nom, il
doit se complimenter lui-même !
UN PETIT BOOSTER
Une parole valorisante, quel bonheur ! Tout le monde aime se
voir sous un beau jour dans le regard de l’autre. Cela redonne
un peu d’estime de soi et c’est toujours bon pour le moral.
collaboration
Puzzle collectif
Le puzzle est l’activité qui détend par excellence. Elle nécessite
calme et concentration. À quatre mains, elle devient un vrai
moment partagé.
MATÉRIEL
Puzzle et grande table ou planche sur laquelle il pourra rester longtemps, plateaux ou
boîtes, chaises ou tabourets pour tout le monde, bon éclairage.
Dans un puzzle, il y a toujours des parties plus faciles que d’autres… Pour que
toute la famille puisse participer, mieux vaut confier celles-ci aux plus jeunes. Cela
les motivera à persévérer et ils seront fiers de réussir.
PROGRESSION
Selon l’expérience des enfants, il est préférable de
commencer par un petit puzzle (100 ou 200 pièces) puis on
augmente la difficulté au fur et à mesure.
apaisement
Zénitude !
C’est à l’hindouisme et au bouddhisme que l’on doit les mandalas.
Ces dessins aux formes arrondies et à la structure régulière sont de
véritables remèdes contre les tensions.
Côte à côte, les enfants se concentrent sur un même travail et le calme revient
aussitôt.
PETIT PLUS
Pour faire de cet atelier un moment encore plus agréable, on
fait brûler un bâton d’encens, on passe une musique douce
ou on propose une tisane…
fous rires
Avant le repas ou une soirée en famille, on inscrit sur de petits papiers le nom d’une
émotion. Si les participants sont jeunes, des émotions simples sont privilégiées :
heureux, en colère, triste, effrayé. Avec des plus grands, des émotions plus fines
peuvent être ajoutées : inquiet, fatigué, surpris, excité, embarrassé, fier, déçu,
farceur, gêné, écœuré, joyeux…
On pioche un petit papier et on mime l’émotion pour que les autres la devinent. S’ils
y parviennent, le joueur marque un point. Ensuite, tout le monde peut essayer de
reproduire l’émotion à son tour.
EN UN MOT
Ce jeu aide à mettre un mot – le mot juste – sur les émotions
que l’on ressent parfois. Être « embarrassé » ne signifie pas
tout à fait la même chose que « gêné » par exemple. Tout le
monde peut aussi donner son avis et son explication… Cela
permet de se connaître un peu mieux et d’ajuster ses
réactions aux situations.
collaboration
Le jeu de Kim est un jeu de mémoire. Il consiste à regarder des objets placés sur un
plateau pendant une minute, à dissimuler ce dernier sous un torchon puis il faut
être capable de retrouver le nom de tous les objets.
MATÉRIEL
Plateau, torchon, 10 à 15 petits objets très divers (taille-crayon, baume à lèvres,
bille, boîte d’allumettes, petite cuillère, animal en plastique, paquet
de mouchoirs, barrette, petite voiture, dé…).
Si j’étais…
Ce jeu de devinettes mettra certainement de l’ambiance entre les
participants. Et plus ceux-ci se connaissent, plus les devinettes
peuvent être amusantes !
MATÉRIEL
Post-it®, stylo.
Pour préparer le jeu, chacun écrit un nom sur un petit papier autocollant. Ce peut
être une personne célèbre et connue de tous, ou un membre de la famille ou de
l’entourage proche. Si certains enfants manquent d’imagination, un adulte pourra
confectionner tous les papiers auparavant. Ce jeu est un moyen de se rappeler de
bons moments passés ensemble, a fortiori quand les noms font appel à des
souvenirs communs.
Chacun se voit attribuer un papier qu’il colle sur son front. Ainsi, il ne voit pas le
nom qui le désigne, contrairement aux autres joueurs.
En tournant dans le sens des aiguilles d’une montre, on interroge les autres
participants sur les caractéristiques de son personnage (attention, les réponses ne
peuvent être que « oui » ou « non »). De fil en aiguille, on découvrira qui l’on est !
VARIANTE DESSINÉE
Pour pouvoir participer, les plus jeunes qui ne savent ni lire ni
écrire dessineront des animaux ou des objets.
souvenirs
Écrivons à la famille
Avec les téléphones et les ordinateurs, chacun communique dans
son coin. Un retour au papier permet de se retrouver tous
ensemble le temps d’une lettre.
MERCI
Après avoir passé une journée chez quelqu’un, on peut
imaginer lui envoyer une lettre pour le remercier de ce bon
moment. C’est l’occasion aussi de se souvenir des meilleurs
moments et de ce qui nous a fait le plus plaisir.
cohésion
familiale
Dans ma valise, il y a…
Jouer avec les mots est à la portée de tous et permet de passer de
bons moments ensemble sans avoir besoin du moindre matériel.
Memory géant
Retrouver deux cartes identiques alors qu’elles sont retournées sur
la table est un incontournable, adaptable à tous les âges.
Pour commencer, toutes les cartes d’un jeu classique (ou d’un jeu de Memory) sont
étalées sur une table. Les cartes sont retournées, faces cachées.
Chacun à leur tour, les joueurs retournent deux cartes qu’ils montrent à tous les
autres. Si les cartes forment une paire (deux 8 rouges par exemple ou deux valets
noirs), le joueur les récupère et continue avec deux autres cartes. Si elles ne
forment pas de paire, il les remet à l’envers et c’est au joueur suivant de tenter sa
chance. Il faut donc mémoriser le placement de chaque carte pour retrouver les
paires.
Avec des petits, lorsque les deux cartes choisies ne forment pas de paire, l’une
d’elles est remise à l’envers pour constituer un repère visuel. Cela permet de faire
des paires plus facilement ensuite !
FAIT MAISON
Pourquoi ne pas fabriquer ses propres cartes ? On cherche un
thème qui plaît à tous les enfants, on imprime des photos
trouvées sur Internet en doubles exemplaires, puis on les colle
sur des cartes confectionnées dans du carton. On peut aussi
récupérer deux catalogues identiques et y découper des
objets (meubles, fruits ou légumes, vêtements…).
collaboration
Cascade de dominos
Réaliser un circuit à plusieurs et le voir s’écrouler en quelques
secondes, quel plaisir ! C’est le signe que la coopération entre les
joueurs a été excellente.
Dans le commerce, il existe des boîtes de dominos à ranger patiemment les uns
derrière les autres afin de créer une chenille géante et colorée qui se renversera en
cascade avec une simple pichenette. Elles proposent des modèles et des gabarits
qu’il est conseillé de suivre pour que les cascades s’enchaînent parfaitement. En
effet, ce jeu de patience est très excitant, en particulier quand il est mené à
plusieurs, et surtout quand le résultat final est à la hauteur des attentes des uns et
des autres.
À la maison, on peut tout aussi bien jouer sans, en imaginant un autre système pour
reproduire le phénomène. On choisit par exemple de petites briques de
constructions de type Lego® ou des planchettes en bois. Des sucres dans des
emballages individuels peuvent aussi très bien faire l’affaire.
Pour éviter les cruelles déceptions, mieux vaut commencer par des parcours
simples et relativement rectilignes. Lorsque l’écartement entre les dominos sera
suffisamment bien maîtrisé, on pourra alors ajouter des virages, voire même des
obstacles à franchir !
JEU DE CARTES ?
Très amusant aussi : les dominos sont remplacés par des
cartes à jouer que l’on dispose les unes sur les autres à la
queue leu leu. Lorsque l’on soulève l’une des extrémités de ce
long serpent de papier, les cartes se redressent les unes
après les autres puis s’affaissent dans l’autre sens en
entraînant toute la ligne avec elles. Attention, cela fonctionne
mieux sur un tapis ou de la moquette.
complicité
Tous en pyjama !
Pour une soirée pas comme les autres entre enfants uniquement,
ou même avec les parents, chacun vient en pyjama !
Le principe est d’organiser une grande soirée cocooning en famille. Le mot d’ordre
est le même pour tous : rendez-vous dans le salon en pyjama et en pantoufles avec
sa couette et son oreiller. Même les parents doivent jouer le jeu s’ils participent.
Pour une fois, on se couche un peu tard sans regarder l’heure. Voilà qui contribuera
à rendre cette soirée plus exceptionnelle encore. Il est si bon parfois de transgresser
les règles…
Chacun s’enroule chaudement dans sa couette et s’installe pour une séance de
cinéma familial. Il faut choisir un film qui puisse plaire à tout le monde. Souvent, le
choix s’arrêtera sur un dessin animé qui a plusieurs degrés d’interprétation. Les
petits admirent les images tandis que les grands apprécient les dialogues et les jeux
de mots.
Rien de tel qu’une bonne tisane pour contribuer à cette ambiance relaxée et
relaxante. Peut-être même un grand saladier de pop-corn ? Quelques bougies aussi,
pourquoi pas. Et pour veiller à ce qu’il n’y ait pas de petites disputes, mieux vaut
séparer les esprits bagarreurs et s’assurer que chacun voie bien l’écran.
TOUT EN DOUCEUR
Pendant ce moment privilégié tous ensemble, les parents en
profitent pour faire des câlins aux enfants qui sont friands de
contacts physiques. Ils se sentiront encore plus aimés.
apaisement
ATTENTION !
Tout le monde doit jouer le jeu : enfants et parents. Bien trop
souvent, les enfants calquent leur façon de faire sur celle des
adultes. Il est donc important qu’ils fassent le même effort
pour servir de modèles.
fous rires
Ni oui, ni non
Incontournable des soirées de jeu ou des trajets en voiture, le « ni
oui, ni non » est très amusant, quel que soit l’âge des participants.
À TABLE
Pour corser le jeu, on peut décider que les réponses oui et
non sont interdites durant tout un dîner pour les membres de
la famille. Il n’y a pas de meneur de jeu mais un dialogue
dans tous les sens.
Pour plus d’amusements encore, chaque joueur commence le
jeu avec deux pinces à linge accrochées à son col. Quand on
répond oui ou non à la question d’un joueur, celui-ci gagne
une pince à linge et l’accroche à son col. À la fin du repas, le
grand gagnant est celui qui a le plus de pinces à linge à son
col.
complicité
Le sac à histoires
Place à l’improvisation pour raconter une histoire rocambolesque à
laquelle chacun peut participer.
Voici un excellent moyen d’inventer une histoire de toutes pièces, pour changer de
celle que l’on va chercher et lire dans un livre… Seuls un grand sac opaque,
quelques objets pris au hasard et beaucoup d’imagination sont nécessaires !
Avant la séance, chaque enfant doit apporter trois ou quatre objets qu’il glisse dans
le sac sans les montrer. Si les participants sont très nombreux, le nombre d’objets
changera certainement. Tout est permis (sauf ce qui pourrait être dangereux) : jeux
ou jouets, casserole, brosse à cheveux, livre, chaussette, collier…
Pour commencer l’histoire, le narrateur plonge la main dans le sac. Le voilà qui doit
broder autour de l’objet pioché et inventer une histoire qui le met en scène. Quand il
en a envie, le narrateur plonge à nouveau la main dans le sac et en tire un nouvel
objet qui lui permet de poursuivre son récit. L’histoire sera improbable et décousue
mais peu importe ! Ce qui compte, c’est d’inventer.
ÉCHELONNAGE
Inutile de prévoir tout faire en une seule fois. L’enquête peut
se dérouler sur plusieurs jours, s’abandonner un temps ou
reprendre plus tard. On peut même faire quelques séances
de rattrapage pour s’assurer que ce que l’on a appris des
autres est mémorisé !
complicité
TOUS ENSEMBLE
Si les parents veulent jouer, c’est possible ! Et s’il y a des petits
qui ne savent pas lire, on remplace les noms écrits sur les
papiers par des photos. Cela permet de garder un minimum
le secret, car ce n’est pas facile de se taire quand on est un
enfant ! Mais peu importe si l’on connaît son ange gardien,
ce qui compte, c’est l’attention et les soins portés à l’autre.
apaisement
Souvenirs, souvenirs
Organiser une soirée photos ou films replonge dans les souvenirs
et permet à toute la famille de passer un très bon moment !
PETITS ET GRANDS
Se revoir petit est souvent très amusant. Mais voir ses parents
quand ils étaient jeunes l’est encore plus. Sont bienvenus les
très vieux albums et les photos des parents lorsqu’ils étaient
petits (s’il y a des films, c’est encore mieux), les albums de
mariage, de naissance…
apaisement
Afin de positiver au maximum, on lance un défi à toute la famille. Chaque jour, avant
d’aller se coucher, chacun doit trouver trois raisons positives, trois raisons de dire
merci à sa journée.
Au début, l’exercice sera sans doute un peu difficile car il n’entre pas dans les
habitudes… Mais, avec le temps, les mercis deviendront plus faciles et, surtout,
plus nombreux. Et l’on apprendra à voir les choses du bon côté plutôt qu’à se
focaliser sur ce qui ne va pas.
Remercier aide les enfants à garder leur joie et leur enthousiasme le plus longtemps
possible. Cela leur apprend à savoir se réjouir du quotidien et à s’en contenter. C’est
une belle leçon de vie à leur donner pour affronter les difficultés de demain avec
plus de courage et moins de résignation.
MERCI POUR…
Les sujets de remerciement sont vastes : un bon repas, un
moment de complicité avec un ami, un beau paysage, un
sourire dans la rue, un match remporté en sport, une jolie
histoire racontée par papa…
collaboration
La spirale
À partir de 2 joueurs (avec plus de 4 joueurs, prendre deux paquets de cartes).
Toutes les cartes sont distribuées entre les joueurs.
Le plus jeune tire trois cartes de son paquet. Si deux cartes se suivent (peu importe
la couleur), il les pose sur la table devant lui (par exemple 4 et 5, ou 10 et Valet, Roi
et As ou As et 2). La spirale a commencé ! Si aucune carte ne se suit, il les replace
sous son paquet.
Le joueur suivant pioche une carte dans son paquet. S’il peut poursuivre la spirale, il
pose sa carte dessus. Sinon, il la remet à la fin de son paquet et le joueur suivant
pioche trois cartes à son tour en espérant pouvoir ouvrir le jeu.
INDÉMODABLE
N’oubliez pas la bataille, grand classique qui plaît toujours
aux petits. Le jeu se joue à partir de 2 joueurs.
Mistigri
À partir de 3 joueurs. Avec un jeu de 32 cartes.
Avant de commencer, il faut retirer le valet de trèfle du jeu de cartes pour que le
valet de pique devienne le « mistigri ».
Toutes les cartes sont distribuées puis tout le monde retire de son jeu les paires de
couleurs (deux dames rouges par exemple, deux 8 noirs…), les pose devant lui et
garde ses autres cartes dans ses mains.
Le plus jeune pioche une carte au hasard dans le jeu de son voisin de gauche. Si
elle lui permet de former une nouvelle paire, il la pose sur la table. Sinon, il garde la
carte dans son jeu et fait piocher son voisin.
Peu à peu, toutes les paires se constituent. Sauf le mistigri qui reste seul. Ainsi, le
joueur qui n’a plus que lui en main a perdu !
L’âne
À partir de 3 joueurs.
Toutes les cartes sont distribuées. Au signal, les joueurs posent les as au centre de
la table. Maintenant, il s’agit de reconstituer les suites de chaque couleur. As, 2, 3,
4… La rapidité est de mise ! Le premier qui termine son jeu crie : « Stop ! » On
compte alors les cartes restantes dans les mains de ses adversaires. S’il y en a 8,
le joueur marque 8 points par exemple.
Le premier joueur qui obtient 50 points après plusieurs parties l’emporte !
Quand le corps
s’exprime
Parfois, ni le lieu ni le temps ne se prêtent à une activité
extérieure qui permettrait de se décharger de l’énergie
superflue. Et quand les enfants commencent à chahuter un
peu trop dans la maison, cela dégénère vite ! Le son monte,
l’excitation augmente et l’atmosphère devient
insupportable… À moins de canaliser toute cette énergie !
Dîner de gala
Un dîner exceptionnel pour changer du quotidien, surprendre les
enfants et se créer de beaux souvenirs ? Inutile d’aller au
restaurant, tout se passe à la maison !
Souvent, les parents mettent les petits plats dans les grands pour recevoir leurs
amis. Les enfants voient alors des mets délicieux leur passer sous le nez, avec une
pointe de jalousie et d’envie. Mais cette fois-ci, ils seront les invités et seront traités
comme tels !
Pour que la fête soit réussie, on ne lésine pas sur les moyens : la table est dressée
avec une nappe, de jolies assiettes et de beaux verres. Pourquoi ne pas ajouter
quelques bougies aussi ? Chacun participe à la décoration et propose des idées.
Côté menu, il s’agit de préparer quelque chose faisant son effet. Au choix : le plat
préféré de tous les enfants avec une présentation digne d’un grand restaurant ; ou
bien un plat plus recherché mais que chacun pourra apprécier.
Ce qui amusera beaucoup les enfants, c’est de se faire beaux pour l’occasion.
Chacun fouille dans ses armoires pour y trouver la tenue adéquate, emprunte une
cravate à papa… Les grands aident les petits et ils se plairont sans doute à faire la
surprise aux parents. De leur côté, les parents s’habillent aussi. On joue le jeu ou on
ne le joue pas !
C’EST L’APÉRO !
Un vrai dîner ne va pas sans un petit temps d’apéritif.
Quelques boissons pour les enfants et des cacahuètes
ajouteront au caractère exceptionnel de la soirée !
INCOGNITO
Il est encore plus amusant de réserver la surprise jusqu’au
bout ! Pour cela, le plus simple est de faire croire aux enfants
que des invités viennent à la maison. Ils découvriront la
supercherie au tout dernier moment – et auront tout de
même un peu de temps pour se changer avant de passer à
table.
collaboration
Battle de danse
Pour évacuer le trop-plein d’énergie et se défouler un coup, un
petit tour de danse sera le bienvenu. Et pour pimenter l’exercice, il
devient compétition !
Qui sera élu meilleur danseur de la maison ? Sur des airs connus ou moins connus,
il s’agit d’organiser une « battle de danse » où chacun cède au rythme de la
musique. Mais c’est encore plus rigolo quand le concours se passe en équipe. On
invente alors des chorégraphies.
Pour plus d’équité et afin de renforcer les liens entre tous, il est préférable de
mettre un petit avec un grand dans chaque équipe. On peut même associer ceux
qui ont l’habitude de se disputer un peu plus afin qu’ils découvrent qu’à deux ils
peuvent se dépasser. Ils seront certainement les premiers surpris !
Idéalement, il faudrait constituer un jury impartial pour départager les équipes. Mais
la battle peut être moins formelle et se limiter à une sorte de sho W où tout le
monde s’amuse et commente les prestations des adversaires.
PETIT PLUS !
Chaque équipe choisit un signe distinctif pour se démarquer
des autres : détail vestimentaire ou maquillage, à chacun son
style !
PLAYLIST ADAPTÉE
Il doit y en avoir pour tous les goûts. Musique actuelle pour
les uns, chansons enfantines pour les autres, quelques
morceaux nostalgiques pour les parents… et pour s’amuser
un peu plus encore, un morceau de musique traditionnelle ou
une valse de Vienne !
fous rires
Gages en pagaille
Donner des gages permet souvent de s’amuser ou de dédramatiser
une situation. À condition que les gages soient adaptés et arrivent
au bon moment.
Plutôt qu’une punition, donner un gage est une bonne façon de retourner à son
avantage une situation compliquée : en cas de dispute, de gros mots employés trop
souvent, de service non rendu, de tenue à table peu adéquate… Beaucoup
d’occasions s’y prêtent si elles ne sont pas graves ou conflictuelles.
Un gage doit toujours être drôle et ne pas humilier celui qui le reçoit. Il doit
également être adapté à l’âge de chacun. Il y a les gages sportifs ou rigolos, plus
« intellectuels » et difficiles… Voici quelques exemples à distribuer au hasard :
Faire 3 fois le tour de la maison.
Se taire pendant 5 minutes.
Parler en anglais ou dans n’importe quelle langue pendant le dîner.
Réciter l’alphabet à l’envers.
Tenir 2 minutes en équilibre sur un pied.
Ne dire ni oui ni non pendant 5 minutes.
Mimer un animal.
S’adresser aux autres en chantant.
Se déplacer à reculons pendant 5 minutes.
Réciter une poésie.
Poser son doigt sur son nez pour parler.
Faire 20 flexions.
Garder les yeux fermés pendant 5 minutes.
Se prendre pour un cochon.
Faire rire son voisin…
Ce jeu musical peut être proposé aux petits et aux grands. Le meneur de jeu lance
un mot et il faut essayer de trouver une chanson dont les paroles le contiennent. Le
mot peut appartenir à n’importe quel registre : une couleur, un nom d’animal, un
pays, un adjectif, un verbe, un prénom…
Le jeu peut se jouer de différentes façons :
Un simple défi que toute la famille cherche à résoudre ensemble : quand
quelqu’un trouve la chanson adéquate, tout le monde se met à chanter avec
lui.
Faire deux équipes qui s’affrontent : la première qui trouve une chanson
marque un point ; on peut aussi instaurer un temps de 3 minutes durant lequel
chaque équipe doit trouver le plus de chansons possibles avec ce mot et celle
qui en trouve le plus, gagne.
Jouer chacun pour soi : une personne marque un point dès qu’elle trouve un
titre (attention, cette formule désavantage les plus jeunes bien souvent).
EN ROUTE !
Idéal pour les voyages en voiture, ce jeu permet de passer le
temps et d’oublier la longueur du trajet. Avec de plus grands,
on peut corser la difficulté en acceptant les chansons où le
mot à trouver est traduit en anglais !
fous rires
Comme à la radio
Petit jeu familial et musical pour passer un bon moment et se
divertir ! Pas besoin de matériel, une bonne tête et quelques notes
de musique suffisent.
L’un des membres de la famille est choisi pour être l’animateur radio. Tous les
autres sont chargés de passer la musique. Mais quelle musique ? Ça, c’est à
chacun d’en décider !
Les joueurs sont assis les uns à côté des autres et l’animateur radio se tient debout
derrière, dans leur dos. Pour que le jeu commence, il appuie sur la tête d’un
participant. Ce dernier chante alors une chanson qu’il connaît. Lorsque l’animateur
lui appuie de nouveau sur la tête, il s’arrête et l’animateur choisit un autre chanteur
en lui appuyant sur la tête.
L’exercice durera assez longtemps à condition que personne ne choisisse une
chanson déjà entonnée. Le chanteur serait alors éliminé. Et si le joueur n’a pas
d’idée de chanson après 10 secondes, il est également éliminé. Le dernier chanteur
en compétition devient animateur à son tour.
VARIANTES
Avec les plus grands ou en fonction de la culture musicale de
la famille, on corsera l’exercice, en proposant une radio
anglaise ou bien une radio de musique classique. Et si
personne ne sait chanter, place à la totale improvisation !
Mais attention aux oreilles !
cohésion
familiale
Opération vide-grenier
Ranger sa chambre à fond est souvent un pensum. À moins que
l’affaire ne se transforme en un moment plein de surprises pour les
uns et les autres.
JE JETTE, TU JETTES…
Qui dit rangement, dit également… poubelle. Il ne faut pas
hésiter à jeter les objets cassés, les vêtements troués et les
papiers inutiles. Un grand ménage passe parfois par le vide
pour faire de l’espace et mieux respirer. On pensera
également au tri destiné au recyclage quand c’est possible !
MATÉRIEL
Casserole et cuillère en bois, boîte en fer contenant du riz, papier aluminium, sifflet…
(tout ce qui peut permettre de faire les bruitages).
Il faut choisir un dessin animé ou un film familial que les plus grands connaissent
presque par cœur et qui puisse plaire aux plus jeunes. Plus le film est connu, plus
l’expérience sera drôle et facile.
Pour cette séance pas comme les autres, on coupe le son et les plus grands (aidés
des parents si nécessaire) se chargent de reconstituer les dialogues et les
bruitages.
Les petits s’installent devant, les plus grands derrière.
À mesure que le dessin animé avance, les grands imaginent des bruitages, récitent
certaines répliques qu’ils connaissent parfaitement ou en inventent d’autres
rigolotes, chantent les chansons – accompagnés des petits. Tout est possible !
Chacun donne libre cours à son imagination.
Le résultat est très amusant et le film prend une saveur toute nouvelle.
QUELS FILMS ?
Tous les dessins animés, les vieux films de Louis de Funès ou
de Fernandel, ceux de Charlie Chaplin ou Laurel et Hardy.
collaboration
Tous en scène
S’improviser acteur de théâtre le temps d’une journée ou d’une
soirée, c’est possible ! Et le concept s’adapte à tout âge.
SPECTACLE COMIQUE
Une série d’histoires drôles ? Pourquoi pas ? Comme les
textes sont souvent très courts et les mises en scène faciles, le
résultat est simple à obtenir. Il sera aisé de moduler le temps
du spectacle, plus ou moins long selon l’excitation des acteurs
ou la disponibilité du public.
cohésion
familiale
Défis fous
En proposant des défis loufoques aux enfants, ils se fédèrent
autour d’un même projet et passent un bon moment tous
ensemble.
Défis d’une heure, d’un jour ou le temps d’un repas, c’est au choix. Le plus
important est qu’ils soient amusants et permettent à tous de vivre une expérience
complice.
Voici quelques idées de défis déjantés qui animeront la journée :
Construire une tour de Kapla® géante.
Tout faire à reculons le matin.
Ne pas parler pendant une heure.
Commencer la journée par le dîner et la terminer par le petit déjeuner.
S’exprimer en chantant uniquement.
Se faire manger mutuellement pendant un repas.
S’exprimer en faisant des rimes.
Garder le doigt dans l’oreille pendant une heure.
Rester bras dessus bras dessous pendant toute la matinée.
Faire un château de cartes.
Répondre toujours à la question précédente.
Tout faire avec une seule main, celle que l’on n’utilise pas d’habitude.
MISE EN GARDE
Ce sont les adultes qui lancent les défis et non les enfants
entre eux. Il faut en effet savoir garder la mainmise sur le jeu
pour éviter le trop-plein d’agitation et s’assurer qu’aucune
proposition n’est dangereuse.
souvenirs
Déguisons-nous
Pour se déguiser, on n’a pas toujours besoin de parures du
commerce. Faire avec les moyens du bord est tellement
réjouissant !
Les plus jeunes se déguisent bien volontiers et un simple accessoire leur suffit
parfois à se sentir des héros. Mais si les plus grands les aident à trouver un
costume, le plaisir est double. D’autant que, souvent, la séance d’habillage devient
contagieuse et que les aînés se transforment à leur tour, pour le plus grand plaisir
de tous.
Pour se déguiser, il faut déjà un thème. Chevalier, princesse, pirate, pompier,
maîtresse, astronaute… les petits ont souvent beaucoup d’imagination. Aux grands
d’arriver à répondre à leurs envies en imaginant des accessoires, en combinant des
vêtements et en maquillant les uns et les autres. Il ne faut pas avoir peur d’utiliser
un peu d’adhésif, des chutes de carton ou de la ficelle. Un oreiller glissé sous une
jupe et voici une crinoline ! Un manche à balai se transforme en lance de chevalier.
Un T-shirt de papa avec une ceinture sert de tunique d’indien. Un casque de vélo
recouvert de papier aluminium permet de jouer l’astronaute !
Le jeu consiste à s’imiter les uns et les autres. Une personne s’assoit en face d’une
autre et sera son miroir. Aussi, quand celui qui se regarde dans le « miroir » lève la
main droite pour se recoiffer, son « miroir » doit lever la gauche pour se recoiffer. Au
début, celui que l’on imite est un peu timide et ne fait que des gestes simples. Mais
à mesure que le temps avance, il devient plus fantaisiste. Grimaces, pauses
exagérées, grands mouvements… Il peut même se lever tout à coup et se mettre à
danser. Quoi qu’il en soit, tout devient de plus en plus drôle et de plus en plus
difficile pour le « miroir ».
Être regardé et regarder l’autre permet de surprendre parfois certains tics physiques
que l’on ignorait. Il arrive aussi que des frères et sœurs se découvrent des points
communs auxquels ils n’avaient pas pensé.
Concert familial
Y a-t-il des musiciens dans la famille ? Si oui, on se mobilise sur un
projet de morceau commun. Sinon, on improvise.
CONCERT AMATEUR…
Pour que les non-musiciens ne soient pas en reste, il est
toujours possible d’improviser un concert. Les uns chantent,
les autres se munissent d’instruments inventés (casseroles,
pots de yaourt remplis de riz…) ou frappent simplement dans
leurs mains. Certes, le résultat sera plus cacophonique mais
les participants s’amuseront certainement beaucoup !
apaisement
Séance de relaxation
Lorsqu’il y a de l’électricité dans l’air, un exercice de relaxation
permet de canaliser les énergies… positivement.
On respire
On s’assoit et on cueille une fleur imaginaire devant soi. On pose son nez dessus et
on la respire profondément. Ensuite, on souffle doucement par la bouche et on
respire de nouveau son parfum.
Berceuse
Les enfants s’assoient en tailleur, ferment les yeux et se balancent doucement
d’avant en arrière. Les voici devenus chaises à bascule. Le rythme est lent et la
respiration profonde. Peu à peu, le mouvement ralentit et on reste ainsi un moment,
comme si on dormait assis.
Massage coopératif
Un enfant se place dans le dos de son frère ou de sa sœur qui est assis. Avec le
bout du doigt, et tout doucement, il dessine des courbes et des volutes dans son
dos. Surtout pas de guilis mais des gestes lents qui détendent infiniment. Ensuite,
on inverse les rôles.
Imitons la nature
Un chien qui s’étire au réveil, une girafe qui étend le cou pour venir grignoter une
feuille en haut d’un arbre, un chat qui fait le dos rond, un singe debout qui se
penche lentement pour toucher ses pieds, un oiseau qui bat lentement des ailes…
Chaque position étire et détend.
Les mains chaudes
On frotte ses mains les unes contre les autres jusqu’à ce qu’elles deviennent bien
chaudes. Ensuite, on peut passer ses mains sur son visage, sur son cou, sur son
torse et jusqu’à ses jambes pour leur communiquer cette chaleur.
Plus de stress
En cas de fortes tensions, il est possible d’évacuer le trop-plein de stress en
relâchant ses muscles un à un. On commence par la figure en plissant le nez pour
faire une grimace puis on détend ses traits. Plusieurs fois de suite. Ensuite, on
crispe la mâchoire en serrant les dents puis on relâche. Plusieurs fois encore. On
tend les bras et on serre les poings puis on relâche. On soulève les épaules et on
rentre la tête et on laisse tout retomber. Assis par terre, on tend les jambes comme
si on voulait les étirer puis on redevient tout mou. Peu à peu, toutes les tensions
s’évacuent comme par magie.
EN MUSIQUE
On peut choisir une musique calme pour encadrer la séance
de relaxation : classique ou zen, bruits de nature… La
musique accompagnera les mouvements et permettra à
chacun de calquer sa respiration sur son rythme lent.
souvenirs
Concours de selfies
Les selfies constituent souvent de très bons souvenirs avec ceux
que l’on aime. En famille aussi, l’exercice est très amusant.
A VOTÉ !
Après la séance de photos, vient le moment du vote : les
selfies sont présentés sur un écran pour que chacun puisse les
voir et voter pour le plus réussi. Le résultat s’imposera
certainement de lui-même, le selfies préféré étant celui qui
déclenchera le plus de rires ou de cris d’admiration.
À CONSERVER
Les enfants aimeront imprimer certains clichés pour les
accrocher dans leur chambre. Ils sont en effet d’excellents
témoins de complicité dans la famille.
fous rires
Le thème du mime peut être : imposé par le meneur de jeu (ayant préparé des
petits papiers en amont) ou par l’un des joueurs (qui souffle un mot au mime juste
avant de commencer) ; on peut aussi piocher un mot dans un grand imagier, ou
donner au mime le libre choix de son thème !
Afin d’éviter que le jeu s’éternise, il faut prévoir un sablier ou un minuteur. Si, au
bout de deux minutes, le joueur n’a pas réussi à faire deviner ce qu’il mime, il ne
marque pas de point.
Les joueurs peuvent être répartis en plusieurs équipes, les joueurs d’une équipe
devant deviner ce que leur propre mime imite afin de marquer un point. Dans ce
cas-là, les mimes doivent se succéder pour permettre à tous les membres de
l’équipe de jouer.
PATRIMOINE COMMUN
Le mime peut être un excellent révélateur de la complicité qui
unit les uns et les autres. Très souvent, il n’y a pas besoin de
beaucoup de gestes pour que des frères et sœurs, ou des
parents et enfants, se comprennent. Ils ont les mêmes
souvenirs, les mêmes références et parfois les mêmes
mécanismes de réflexion qui permettent de deviner très vite.
cohésion
familiale
À l’aveuglette
Dans une famille, les rapports doivent pouvoir reposer sur la
confiance. Avec ce petit jeu, il n’y a pas d’autres choix que de s’en
remettre aux autres.
Toute la famille se tient à la queue leu leu, les mains sur les épaules du joueur
précédent. Tous ont les yeux bandés sauf le dernier chargé de conduire la file.
Pour progresser dans la maison, ou à l’extérieur dans un jardin, les participants
avec les yeux bandés doivent se synchroniser et, surtout, obéir aux instructions de
celui qui les dirige. Il faut donc lui faire entièrement confiance car il est le seul à voir
les obstacles.
Après un certain temps, les rôles changent et un autre prend la place du meneur à
l’arrière. Il faut faire en sorte que chaque membre de la famille puisse guider au
moins une fois les autres. Même les plus jeunes !
PLUS DIFFICILE
La chenille peut être silencieuse ! Le chef de file à l’arrière n’a
pas le droit d’ouvrir la bouche et ne peut communiquer ses
instructions qu’en pressant les épaules de la personne juste
devant lui. Une pression à droite et on tourne à droite. Un
mouvement vers l’arrière et on s’arrête. L’information doit
alors circuler de l’arrière jusqu’à l’avant de la même manière
et toujours sans un mot. Un conseil : mieux vaut anticiper les
virages !
souvenirs
Afin d’organiser cette soirée musicale, il faut anticiper en préparant une playlist
originale. Elle devra contenir des dizaines de morceaux différents afin que chaque
membre de la famille y trouve son compte.
Il faut : des chansons de variété actuelles et plus anciennes, des comptines
traditionnelles, des chansons en français et d’autres en anglais, des extraits de
musique classique s’il y a des amateurs dans la famille…
Le plus judicieux est de former des équipes afin d’équilibrer un peu les forces en
présence et éviter que les petits soient seuls et trouvent le jeu difficile.
On passe un extrait d’un morceau. Le premier qui est capable de donner le titre ou
l’artiste fait gagner un point à son équipe. Pour corser le jeu, on peut exiger pour les
chansons de variété d’obtenir le nom de la chanson et de son interprète.
Le meneur de jeu doit gérer la succession des titres en fonction de son public. S’il
voit que tel ou tel type de titre ne provoque pas de réactions, il devra s’arranger
pour changer de genre. Au contraire, s’il sent que l’ambiance tourne un peu à la fête
et qu’une musique plaît à tout le monde, qu’il n’hésite pas à la laisser jouer plus
longtemps pour que tout le monde chante, voire se mette à danser !
GRAND ÉCRAN
Dans la playlist, on peut ajouter des musiques de films
connues. Pour celles-ci, le jeu consistera à trouver le nom du
film.
Allons jouer
dehors !
La tentation est parfois grande de rester à la maison, surtout
en hiver quand il fait plus froid. Les enfants se réfugient
dans leur chambre ou, au contraire, s’asticotent les uns avec
les autres et l’ambiance devient vite électrique. Sortir un peu
chaque jour permet de dépenser les trop-pleins d’énergie.
Surtout avec de jeunes enfants et des garçons.
Avant le début du jeu, un cercle imaginaire est défini dans le jardin autour d’un
ballon situé en son centre : le parcours doit passer derrière des arbres et des
buissons pour que les joueurs puissent se cacher mais il doit également intégrer de
grandes plages d’espace découvert afin de corser la difficulté.
L’un des joueurs se place près du ballon. Il est le gardien.
Le jeu commence lorsque le gardien ferme les yeux en énumérant : « 1, 2, 3, valet,
dame, roi ! ». Pendant ce temps, les joueurs s’éparpillent sur le parcours et se
cachent.
Le gardien ouvre les yeux et cherche les participants du regard. Pour les faire sortir
de leur cachette et les ramener à lui pour les faire prisonniers, il doit donner leur
prénom et dire où ils se trouvent pour montrer qu’il n’a pas triché.
Ensuite, le gardien referme les yeux et dit : « 1, 2, 3, valet, dame, roi ! » et les
joueurs poursuivent le parcours en se cachant. Et ainsi de suite.
Pendant que le gardien cherche les joueurs, ceux-ci peuvent surgir de leur cachette
pour tenter de taper dans le ballon. Les prisonniers peuvent alors profiter du temps
où le gardien court le récupérer pour se cacher à nouveau.
TOURNANTE
Afin d’éviter que le gardien soit toujours le même, on fixe un
temps de jeu ou on détermine que le premier joueur qui
termine son parcours devient gardien à son tour.
apaisement
Collection de feuilles
L’automne et ses couleurs sont sources d’inspiration. Si on faisait
une collection des plus belles feuilles ?
Les enfants sont invités à récolter les plus jolies feuilles possibles ! Ils
s’émerveilleront des couleurs de l’automne et, avec tout ce qu’ils rapporteront de
leur « cueillette », auront mille et une possibilités de s’amuser ensuite.
Les feuilles peuvent servir de support à une création artistique : on en glisse
une sous une feuille de papier blanche, on passe une craie dessus, les
contours et les nervures apparaissent en relief coloré !
Une feuille jaune devient le corps d’un poussin, des feuilles rouges des ailes
de papillons !
On peut également dessiner la silhouette d’un arbre et y coller les feuilles
trouvées pour reconstituer un arbre d’automne.
ON EXPOSE !
Avec toutes ces feuilles, une exposition doit être montée !
C’est l’occasion de s’intéresser de plus près aux espèces
récoltées. À l’aide d’un herbier, les enfants cherchent leurs
noms et les inscrivent sur de petits panneaux qui viendront
légender les spécimens.
complicité
Petits et grands font équipe pour réaliser un gros bouquet à offrir à maman (ou à un
être cher). Chacun cueille ce qu’il trouve et ce qui lui semble beau. Ensuite, un plus
grand met tout en commun pour confectionner un gros bouquet, joli témoignage
d’amour des enfants.
Attention à la longueur des tiges ! Avec les petits, c’est souvent le problème car ils
ne cueillent quasiment que la corolle des fleurs. La tige est trop petite ! Mieux vaut
leur montrer comment faire avant plutôt que de les voir revenir avec des fleurs qui
ne pourront pas s’intégrer au bouquet final.
AU FIL DU TEMPS
À chaque saison son bouquet. Au printemps et en été, les
fleurs des champs se trouvent assez facilement. Parfois, on
peut aussi réaliser des bouquets de branchages bien verts. En
automne, les fleurs peuvent être remplacées par un bouquet
de jolies feuilles colorées. En hiver, il reste souvent des
éléments bien vivaces dans la nature : bergeronnette, gui,
conifère… C’est l’occasion de les redécouvrir pour en faire un
bouquet.
souvenirs
Ni vu, ni connu
Il existe une astuce pour rendre la balade familiale amusante pour
chacun. Il suffit de se cacher sur le chemin !
La promenade avec les adultes est parfois vécue comme une contrainte, surtout par
les plus grands. Afin de leur permettre d’en profiter, il leur est proposé ici de
prendre les devants, de se cacher sur le chemin et de surprendre la famille en
surgissant par surprise.
Mais afin que tout se déroule sans mauvaises surprises, il est indispensable que le
trajet soit familier, ou ne prête pas à confusion : une route droite par exemple, ou un
chemin de randonnée unique. Les embranchements et les bifurcations sont à
éviter : les jeunes risqueraient de partir dans une mauvaise direction et de se
perdre.
Cette partie de cache-cache itinérante passionnera les enfants qui s’amuseront de
voir les parents passer devant eux sans les avoir repérés. Le camouflage est alors
réussi et le défi relevé ! S’ils sont particulièrement bien cachés, ils peuvent décider
de suivre les parents incognito et de ne révéler leur présence qu’à la fin de la
promenade.
Nature artiste
Il est temps de changer de matériel pour les artistes en herbe ! Pas
besoin de peinture, de pinceaux, de crayons de couleur ou même
de papier, cette fois-ci, tout est dans la nature.
Pour cet atelier de land art – un « art naturel » – et afin de motiver l’ensemble des
participants, on organise une sorte de concours de création. Le plus simple est de
fixer un thème afin de canaliser l’imagination de chacun et, surtout, d’avoir
quelques premières idées. Il faudra dessiner un animal, un tableau abstrait, une
fleur géante, une maison, une rosace…
Lorsque tout le monde est d’accord sur le sujet, place à la collecte ! Mousse,
feuilles d’arbres, cailloux, brindilles, plumes, fleurs, brins d’herbe, morceaux
d’écorce, glands, coquilles vides, etc. Plus les artistes ramassent de choses et plus
le résultat sera sympathique. Inutile d’être trop individualiste. La collecte s’effectue
à plusieurs avec mise en commun avant de commencer.
Place à la création maintenant. Le support ? C’est la terre tout simplement. En
assemblant les éléments directement sur le sol, les dessins apparaissent selon
l’imagination et les talents de chacun. Une vraie galerie d’art…
Une balade prend une autre tournure dès lors que les yeux restent grand ouverts –
et les oreilles aussi – à l’affût du moindre indice « suspect ». On apprend ainsi à
regarder autour de soi et à ne rien laisser passer.
Les enfants ne trouveront évidemment pas de piste « réelle » mais ils pourront
s’inventer mille histoires. Un reste d’affiche collé à un poteau, un morceau de ficelle
oublié au bord d’un chemin, un panneau « Chasse gardée », un petit papier qui
traîne, un tas de cailloux « suspect », des fougères écrasées… Il n’en faut pas plus
pour subodorer par exemple qu’un homme a voulu pénétrer dans le territoire gardé
d’une propriété où se fabriquent de drôles de choses. Il a été ligoté mais a réussi à
s’enfuir. Maintenant, il faut le retrouver…
Ceux qui ont l’imagination fertile trouveront certainement de quoi spéculer autour
des quelques éléments glanés. Ils élaboreront une histoire qui fascinera les petits et
les fera avancer tout au long du chemin.
BALADE BIO
En se munissant d’un sac poubelle pour ramasser les
éléments qui polluent la campagne ou la ville, la promenade
devient écolo. On en profite pour les jeter, tout en leur
attribuant un rôle dans un scénario digne d’un roman policier
!
collaboration
Opération jardinage
Organiser quelques séances de jardinage est une excellente façon
d’aérer les esprits et de travailler tous ensemble. Et quelle
satisfaction quand le jardin est beau !
Il y a sans cesse à faire au jardin. Les travaux changent en fonction des saisons et
chacun se rend utile : à ratisser, planter, ramasser, pousser la brouette, arracher,
cueillir… Petits et grands ont toujours de quoi s’occuper. C’est une activité paisible
et satisfaisante car le résultat est toujours très concret. Soit le jardin est plus propre
et plus beau, soit ça pousse !
Au printemps, on arrache les mauvaises herbes et on plante les premiers légumes
du jardin : carottes, radis, tomates, courgettes. Il faut que tout soit prêt pour avoir
de quoi se régaler cet été.
En été, c’est le temps de la cueillette surtout. Mais aussi le moment où il ne faut pas
oublier d’arroser s’il fait très sec.
En automne, on ratisse les feuilles et on ramasse les noisettes et les châtaignes. S’il
y a des pommes au jardin, il est temps de les cueillir. On plante les bulbes des
fleurs qui pousseront dès les mois d’hiver ou au printemps.
En hiver, il faut aider les parents à tailler les haies et les arbustes. Sans oublier de
laisser un peu de nourriture aux oiseaux qui ne sont pas partis loin d’ici.
ET EN VILLE ?
Jardiner est possible, même à la maison. On plante quelques
graines dans une jardinière et on les regarde pousser au fil du
temps. Pour cela, il est préférable de prendre des graines qui
donnent un résultat rapide. Du basilic ou des tomates cerises
par exemple. Ou bien des capucines.
complicité
Au bout de la craie
Les craies ont un petit côté magique très séduisant. Elles
permettent de créer un jeu de façon instantanée et éphémère, le
temps de s’amuser quelques instants.
Laisser les enfants sortir avec des craies devant la maison peut réserver des
surprises. Pour commencer, ils ne sauront probablement pas quoi faire et il faudra
leur souffler quelques idées. Puis, ils inventeront leurs propres jeux en fonction de
leurs goûts. Ce pourra être :
Une marelle, en forme de croix, de carré, voire d’escargot.
Un jeu de cible sur lequel il faut lancer des cailloux.
Un circuit de voitures pour jouer à quatre pattes.
Des cercles numérotés dans lesquels on saute en comptant.
Un circuit tout tordu à suivre tel un funambule.
Un jeu de dames dessiné où les pions sont des cailloux coloriés à la craie eux
aussi.
Une maison géante pour y installer des poupées.
Souvent, les grands proposeront leur aide aux plus jeunes pour les aider à bien faire
ou pour jouer avec eux.
La séance se terminera probablement par des dessins qui égayeront le sol ! Les
enfants se seront transformés en artistes !
LÉGAL OU PAS ?
La craie s’efface avec le temps et avec la pluie. Un dessin à la
craie ne dégrade donc pas le matériel urbain et n’est pas
hors la loi. Il n’empêche, mieux vaut toujours vérifier que les
dessins à la craie des enfants ne dérangent personne pour
éviter les ennuis. L’idéal est de les laisser jouer à l’entrée du
garage (comme elle est privée, personne n’a rien à y redire).
collaboration
Tirs au but
Avec quelques enfants et un ballon, il ne faut pas longtemps pour
qu’une partie de foot s’improvise. Mais comment intégrer les plus
petits et les moins sportifs ?
Au foot, il y a des règles qui peuvent échapper aux plus jeunes et un rythme qui
peut intimider les moins réactifs. Pour faire en sorte que chacun puisse participer, la
solution consiste à organiser des tirs au but entre deux arbres ou deux poteaux.
Mais pas n’importe quels tirs au but !
Afin que tout le monde soit sur un pied d’égalité, on va corser un peu le jeu – ou le
simplifier – en fonction de celui ou celle qui doit tirer.
Approcher la ligne de tir pour les plus petits.
Tirer du pied gauche pour les droitiers, ou du pied droit pour les gauchers.
Avoir les yeux bandés pour ajuster son tir.
Tourner dix fois sur soi-même avant de tirer… droit !
Shooter de dos, vers l’arrière.
Tirer avec de l’élan ou sans élan.
Il fait beau, l’air est chaud et le temps sec. C’est le moment idéal pour proposer une
nuit sous la tente à tous ceux qui rêvent d’aventure. Monter la tente et s’installer le
mieux possible fait entièrement partie de l’expérience. Parfois, c’est même le
moment le plus excitant.
Pour planter la tente, il vaut toujours mieux ne pas trop s’éloigner de la maison afin
que les petits (et même les grands parfois) soient rassurés par la proximité. Tout le
monde participe au montage de la tente. On tend bien les fils et on plante les
sardines. Ensuite, on va chercher les sacs de couchage, les matelas ou les
couettes. Plus l’endroit est confortable, mieux c’est.
Côté matériel, on n’oublie pas les lampes de poche et, pourquoi pas, un appareil
pour faire de la musique. Cela ajoute au côté exceptionnel de la soirée.
Il ne faut pas s’attendre à ce que tout le monde dorme réellement sous la tente. Les
aventuriers risquent fort de rentrer au compte-gouttes pendant la nuit. Car à mesure
que le jour baisse, l’appréhension monte. Tout est si nouveau dehors. Attention
alors à ne pas se moquer des moins téméraires pour ne pas leur enlever toute envie
de refaire une tentative une autre fois.
LE PETIT PLUS !
Afin d’ajouter à l’aventure, on peut prévoir un petit dîner au
pied de la tente avec des broutilles à picorer et à partager.
C’est ainsi que se construisent les plus beaux souvenirs
d’enfance.
souvenirs
Repas trappeur
Il faut savoir profiter d’une soirée particulièrement clémente pour
organiser un dîner pas comme les autres qui restera longtemps
gravé dans les mémoires. À table !
Et si on jouait les trappeurs ? Chez eux, pas de table mais le sol. Pas de chaises
mais des rondins de bois. Pas de cuisinière non plus mais un feu de bois ! Pour ce
repas un peu spécial, on joue le jeu jusqu’au bout. Il est même permis de manger
avec les doigts !
Pas de repas trappeur sans un endroit où pouvoir faire un feu en toute sécurité. Il
faut privilégier un carré où l’herbe a été retirée ou un coin de jardin sans arbre que
les flammes pourraient lécher. Et mieux vaut toujours prévoir un tuyau d’arrosage à
proximité au cas où. Personne n’est jamais trop prudent !
Avec les plus grands, on commence par préparer le feu. Les petits, eux, se chargent
de chercher des brindilles. Le repas trappeur ne pourra vraiment démarrer que
lorsqu’il y aura suffisamment de braises rougeoyantes pour cuire le repas.
Au menu :
Pommes de terre en robe des champs : il suffit d’emballer des pommes de
terre crues dans une belle couche de papier aluminium et de les glisser sous
la braise pour qu’elles cuisent. C’est un peu long mais tellement délicieux avec
du beurre ou de la crème fraîche !
Saucisses plantées au bout d’un long bâton et grillées au-dessus du feu. À
chacun sa brochette géante ! (Un atelier de fabrication de brochettes permettra
de faire passer le temps aux impatients !)
Marshmallows enfoncés au bout d’un bâton et grillés au-dessus des braises.
POUR RIRE UN PEU…
Une saucisse ou un marshmallow qui tombe dans le feu ?
Cela mérite un gage !
Place au cirque !
De plus en plus souvent, à l’école, les enfants apprennent les arts
du cirque. Et si l’on faisait de même à la maison, le temps d’un
après-midi ?
Dans un spectacle de cirque, il y en a pour tous les goûts et tous les âges. En
reproduisant le modèle à la maison, chaque enfant y trouve son compte. On peut
même organiser un spectacle pour mettre en valeur leurs talents.
Les acrobates enchaîneront roulade, équilibre, roue, grand écart, pyramide… Plus
l’âge augmente, plus les figures deviennent complexes. Sans oublier qu’il faut se
prêter main forte pour réaliser des équilibres, par exemple.
Les plus habiles préféreront les numéros de jonglage avec une balle, puis deux, ou
trois, voire plus ! Et si on essayait de faire tourner des assiettes (en plastique !) au
bout d’un bâton ? On peut aussi faire des lancers de ballons dans un cerceau ou
des figures avec des rubans de gymnastes.
Certains peuvent s’essayer à la magie avec des mouchoirs, des balles ou des
cartes, d’autres se transforment en clo Wns et enchaînent les blagues ou les
mimes.
UN PEU D’HUMOUR
Il est possible de tourner le numéro à la rigolade. Le magicien
se transforme en faux devin. Un enfant s’improvise dompteur
de lions ou de puce savante… !
apaisement
Pour regarder les étoiles, il faut savoir prendre son temps. Comme la soirée risque
de durer, on s’installe confortablement sur une chaise longue ou on s’allonge par
terre sur une couverture pour pouvoir admirer le ciel juste au-dessus de sa tête – on
prévoit un pull ou une couette pour ne pas attraper froid.
Qu’est-ce que l’on repère dans le ciel ? L’étoile qui s’allume en tout premier est
l’étoile du berger. La constellation de la Grande Ourse ressemble à une casserole et
la Petite Ourse indique l’étoile polaire au bout de son manche. Peut-être verra-t-on
aussi le W de Cassiopée ?
Chercher les lumières clignotantes des avions qui passent dans le ciel ou les points
lumineux qui avancent à toute vitesse, les satellites, passionnera les petits. Et avec
un peu de chance, une étoile filante descendra vers la terre avec sa longue queue
brillante…
EN VILLE ?
Difficile de regarder les étoiles quand on habite en ville car le
halo de lumière électrique cache le ciel… On ne doit pas
s’empêcher de rêver pour autant. Sur Internet, il est possible
de regarder la carte du ciel en direct. Et avec l’application
Google Sky, on peut même voyager dans l’espace !
cohésion familiale
Course de relais
Faire équipe est une belle entreprise dans une famille. Cela
mobilise autour d’un projet commun et resserre les liens. Quel défi
sportif !
Tous les joueurs de l’équipe se mettent en ligne, à la queue leu leu. Au signal, le
premier part en courant, réalise le parcours, revient à la ligne et tape dans la main
du deuxième qui s’élance à son tour. Et ainsi de suite…
Quel parcours choisir ? Le plus simple est de rejoindre un arbre en courant puis de
revenir. En chemin, quelques obstacles corsent légèrement l’exercice : sauter par-
dessus un ballon par exemple, sauter à cloche-pied sur 5 mètres, tourner trois fois
autour de l’arbre, slalomer entre des plots ou des pommes de pin… Il faut que les
épreuves soient réalisables par tous et amusantes. Et si on faisait une partie du
parcours avec une balle coincée sous le menton ? Ou à reculons ?
Pour les grandes familles, deux équipes peuvent s’affronter. Il est aussi possible de
jouer contre la montre, tout simplement : en décidant d’un temps limite ou en
chronométrant la course et en essayant d’améliorer le score avec plusieurs
passages.
COMPÉTITION
Lors d’un repas ou d’une sortie avec des amis, une course de
relais opposant les familles peut être très amusante et
motivante. Quelle fierté lorsque son équipe l’emporte !
collaboration
Parcours santé
Une promenade en famille est un excellent prétexte pour réaliser
un parcours santé. S’il n’y en a pas à proximité, on peut en
imaginer un facilement.
EN-CAS
La compétition motive souvent les enfants à aller jusqu’au
bout du parcours santé, même quand ils sont fatigués. Il faut
toujours prévoir de l’eau et quelques barres de céréales ou
des gâteaux sucrés pour éviter les malaises.
complicité
Bâtisseurs de cabanes
Pour aller jouer dehors, les enfants ont souvent besoin d’un but.
Leur proposer de construire une cabane est un excellent moyen de
les motiver à sortir.
AMÉNAGEMENT INTÉRIEUR
Plus la cabane est aménagée et plus elle occupera les
enfants pendant de longues heures. On leur prêtera de la
vaisselle en plastique pour leur coin cuisine, un vieux pouf
pour leur salon, une bassine pour la salle de bains et un
plateau pour faire une table, par exemple. Ce doit être un
peu comme à la maison !
Vivre dans sa cabane après sa construction, voilà toute la satisfaction. De cette
saine activité découlent beaucoup d’autres qui permettent de construire des
souvenirs inoubliables entre frères et sœurs.
Quelques sand Wichs, des crudités à croquer, un paquet de chips, des gourdes
d’eau, le pique-nique du siècle est organisé dans la cabane ! Pour que le moment
soit encore plus apprécié, on ajoute quelques petites gâteries au fond du panier. Les
enfants déjeunent dans leur coin, au grand air et sans les parents. Que demander
de plus ?
Les plus grands demanderont à dormir dans leur nouveau refuge. Pourquoi pas si le
temps s’y prête ? Il suffit d’un bon sac de couchage et d’une lampe de poche. Les
courageux rentreront probablement au milieu de la nuit, un peu effrayés par les
bruits dans le noir mais quelle histoire à raconter aux amis ! Mieux vaut tout de
même tenter l’expérience pendant les vacances ou durant un Week-end, car la nuit
dehors sera certainement courte !
Roule ta bille !
Dans un bac à sable, à la plage, dans la chambre ou dans un jardin,
tous les terrains sont possibles pour construire un parcours de
billes.
Il n’y a pas de terrain idéal pour imaginer un parcours de billes. Chaque solution a
ses avantages. Dans le sable, on creuse des tunnels et on bâtit des montagnes
russes. Dans la chambre, les livres se transforment en tremplins ou en tunnels et
les cubes dessinent des chicanes. Au jardin, des pommes de pin servent de poteaux
de slalom et un morceau d’écorce fait office de passage secret.
Pour que le jeu soit intéressant, les difficultés et les obstacles doivent se succéder :
virages, tremplins, bosses, tunnels, décrochés, lignes droites… Plus le terrain est
varié et plus le jeu est riche.
Lorsque le circuit est prêt, on entame la course ! En fonction de l’âge des enfants, il
est possible d’accorder certains avantages à ceux qui en ont besoin. Par exemple,
lorsqu’un grand tire une fois, un plus petit a le droit de jouer 2 fois. Voilà qui
rééquilibre les forces et rend la compétition plus équitable et donc plus amusante.
ANTIBLOCAGE
Sur un circuit de billes, la bille en tête gêne parfois les
suivantes. Pour éviter tout risque, chaque joueur est invité à
choisir une figurine pour se représenter (un Playmobil® par
exemple ou un animal en pastique). Après avoir joué, il la
placera à côté de sa bille – qu’il enlèvera pour repérer sa
place dans le circuit – ; il la replacera lorsque viendra son
tour.
complicité
Les oiseaux qui n’ont pas volé loin vers un climat plus clément ont parfois besoin
d’un petit coup de pouce pour s’alimenter. Mais attention, il faut respecter quelques
règles pour éviter de leur faire plus de tort que de bien.
Si les enfants décident de donner de la nourriture aux animaux, ils doivent
s’engager sur le long terme. Les oiseaux vont s’habituer à recevoir de la nourriture
régulièrement et si la source d’approvisionnement se tarit, ils risquent d’éprouver de
grosses difficultés à se nourrir seuls tout à coup.
Il ne faut pas donner de pain aux oiseaux : leur estomac fragile le digère
difficilement. Les mélanges de grains en vente dans le commerce sont préférables.
On les disposera dans une mangeoire à l’abri pour éviter que la pluie ne les mouille
et les fasse pourrir.
On pensera surtout à l’eau car les oiseaux boivent eux aussi ! Quand l’eau des
mares est gelée, ils ont plus de mal à s’hydrater. Pour éviter que l’eau distribuée ne
gèle, on y ajoute une petite goutte d’huile. Et on change le tout régulièrement !
OBSERVATION EN LIVE
Nourrir les oiseaux est doublement intéressant quand on peut
les observer de surcroît ! Petits et grands aiment les regarder
picorer ou boire. Pour cela, on place les mangeoires dans un
endroit facile d’accès – mais gare aux chats, qui s’y
précipiteront !
cohésion familiale
Chasseurs de trésors
Les plus grands veulent s’occuper des petits ? Et s’ils inventaient
une chasse au trésor ? Avec messages secrets, épreuves diverses
et… trésor bien entendu !
Les adultes peuvent se charger de l’organisation de la chasse au trésor afin que les
enfants passent un bon moment ensemble. Dans ce cas-là, seront privilégiés les
messages et les épreuves nécessitant une vraie collaboration entre les participants
(saute-mouton, course de brouette, relais…).
DÉGUISEMENT ?
Pour amuser davantage les petits, on les transforme en
pirates avec quelques accessoires : un foulard rouge autour
du cou, une cicatrice au crayon noir sur la joue et une
moustache… On s’y croirait déjà !
Le petit plus ? La carte au trésor. Avec l’aide d’un adulte, les
grands la dessinent et, ensuite, en brûlent très légèrement les
bords pour lui donner l’aspect d’un parchemin.
cohésion familiale
Cache-cache photo
L’environnement direct est souvent si familier que l’on oublie
parfois de le regarder vraiment. Avec quelques photos, les enfants
vont le redécouvrir !
Cette activité nécessite d’anticiper un peu. On prend des photos de certains endroits
ou de détails de la maison que les enfants devront identifier et retrouver par la suite.
Pour que le jeu soit plus amusant et intéressant, il est préférable de varier les types
de prises de vue et de cibler les lieux. Plan large ou resserré, entrée ou chambre
d’enfant, cagibi et intérieur du réfrigérateur… Il en faut pour tous les goûts.
On proposera ensuite aux enfants une série de clichés afin qu’ils retrouvent où ils
ont été pris. Le jeu est plus amusant s’ils font équipe et ne jouent pas l’un contre
l’autre. Le but est de communiquer. Ils vivent dans la même maison mais n’ont pas
tous la même perception des choses. Confronter leurs points de vue sera riche et
donnera sans doute plus rapidement des résultats. C’est également une façon
amusante de redécouvrir avec joie les lieux où l’on vit ensemble.
DEDANS OU DEHORS ?
Délocaliser le jeu dans un lieu inconnu ou peu connu de tous
(dans un parc par exemple) peut s’avérer passionnant pour
les enfants : la recherche donne lieu à une exploration dans
les règles !
collaboration
Je vois, je vois…
Idéal pour un trajet en voiture, ce jeu occupe bien les esprits et fait
oublier combien la route peut parfois sembler longue !
Un premier joueur observe le paysage qui défile sous ses yeux et prend la parole
lorsqu’il aperçoit un objet qu’il a envie de faire deviner aux autres.
« Je vois, je vois, dit-il, quelque chose qui commence par un P… », par exemple.
Aux autres membres de la famille d’observer à leur tour et de tenter de deviner de
quoi il s’agit. Pour cela, ils ont le droit de poser autant de questions qu’ils le
souhaitent, pourvu que le meneur de jeu puisse répondre par oui ou par non.
Celui qui trouve doit chercher à son tour ce qu’il veut faire découvrir.
Attention, un objet à deviner ne peut se trouver dans la voiture… à moins qu’il
existe aussi à l’extérieur. La poussière par exemple !
EN COULEUR
Avec de plus petits, il est difficile de jouer avec les lettres car
ils ne connaissent pas forcément leur alphabet et encore
moins l’orthographe ! On peut alors privilégier la couleur de
l’objet : « Je vois, je vois, quelque chose qui est rouge ! »
PAGE DE COPYRIGHT
Auteur : Sophie de Mullenheim
Direction : Guillaume Pô
Direction éditoriale : Tatiana Delesalle
Édition : Julie Cot
Direction artistique : Chloé Eve
Illustrations : Marie Bretin
Réalisation numérique : Karen Pasquier
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