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SOPHIE DE MULLENHEIM

Illustrations de Marie Bretin


Sommaire
Introduction
Je bricole, tu bricoles, nous bricolons…
Gâteau à quatre mains
Les règles de la maison
Atelier origamis
Autoportraits modelés
Un arbre génial… ogique !
Téléphone yaourt
Joyeux Noël !
Mosaïque à l’ancienne
Photos pêle-mêle
Ça roule !
Messages secrets
Gribouillages à plusieurs
Fresque familiale
Signalisation familiale
Maison miniature
Des œufs pour Pâques
Une surprise pour papa ou maman !
Cartes de vœux

Jeux d’intérieur… pour la paix intérieure


Constructions en folie
Cadavres exquis
Lecture à quatre mains
Tournée de compliments
Puzzle collectif
Zénitude !
Jouons avec les émotions
J’ai vu, j’ai vu…
Si j’étais…
Écrivons à la famille
Dans ma valise, il y a…
Memory géant
Cascade de dominos
Tous en pyjama !
Motus et bouche cousue
Ni oui, ni non
Le sac à histoires
Enquête familiale
Opération anges gardiens
Qu’est-ce qui manque ?
Souvenirs, souvenirs
Merci, merci et merci !
On joue aux cartes ?

Quand le corps s’exprime


Dîner de gala
Battle de danse
Gages en pagaille
Un mot dans ma chanson
Comme à la radio
Opération vide-grenier
Film presque muet
Tous en scène
Défis fous
Déguisons-nous
Miroir, mon beau miroir
Concert familial
Séance de relaxation
Concours de selfies
Mimer, c’est gagné
À l’aveuglette
Qui connaît la chanson ?

Allons jouer dehors !


1, 2, 3, valet, dame, roi !
Collection de feuilles
Un bouquet pour maman
Ni vu, ni connu
Nature artiste
Promenade d’agents secrets
Opération jardinage
Au bout de la craie
Tirs au but
Une nuit sous la tente
Repas trappeur
Place au cirque !
Le nez dans les étoiles
Course de relais
Parcours santé
Bâtisseurs de cabanes
Roule ta bille !
À table, petits oiseaux !
Chasseurs de trésors
Cache-cache photo
Je vois, je vois…

Page de copyright
Dans la même collection
Introduction
Quels parents ne rêvent pas d’une entente parfaite entre leurs enfants ? De les
voir jouer les uns avec les autres. Les petits avec les grands. S’entraider. Partager
une vraie complicité et se créer des souvenirs… Malheureusement, le quotidien
n’est jamais aussi rose. Les moments de paix et de connivence existent, fort
heureusement. Ils sont même nombreux. Mais, parfois, l’harmonie n’est pas au
rendez-vous. Aux parents alors de proposer des activités pour ramener le calme à la
maison et, surtout, créer les occasions pour que les liens de la fratrie se resserrent.
Jouer ensemble est le meilleur moyen pour découvrir l’autre et l’apprécier. On
apprend quelles sont ses qualités, on sait aussi mieux s’accommoder de ses
défauts. En relevant un défi ensemble, en se mobilisant sur un projet commun ou en
faisant équipe, les enfants se rendent compte qu’ils ont besoin les uns des autres et
que, soudés, ils réussissent mieux et plus vite.
Si les frères et sœurs passent de vrais moments de complicité ensemble, s’ils
apprennent à s’aider mutuellement dès la plus tendre enfance, à former une équipe,
alors ils se fabriquent un formidable trésor pour l’avenir. Cette connivence entre eux
leur sera précieuse dans les moments difficiles. Elle sera également un repère, un
roc sur lequel bâtir leur future vie d’adulte.
« L’union fait la force, » dit l’adage. Dans une famille, cela n’a jamais été aussi vrai.
À vous de jouer !
L’ouvrage propose 6 catégories d’activités pour varier les
plaisirs, repérez-les facilement grâce à leur code couleur :

Quand l’activité nécessite un travail à plusieurs. Pour calmer les esprits ou contribuer au climat
apaisé
de la maison.

Afin de souder la fratrie autour d’un projet Pour fabriquer des souvenirs et revenir sur
commun. l’histoire familiale.

Lorsqu’il s’agit de créer une connivence entre Pour se détendre et s’amuser ensemble.
frères et sœurs.

Référez-vous également aux pictogrammes suivants, pour


savoir dans quelles conditions réaliser ces activités :

Temps minimum nécessaire Temps à évaluer en fonction de l’intérêt de


l’enfant
L’activité ne requiert aucune préparation ou
matériel, vous pouvez créer ce moment de
complicité à tout moment
Je bricole, tu bricoles, nous bricolons…
Chacun a des talents. Évidents et connus de tous, ou
ignorés et bien cachés. C’est le moment de les découvrir et
de les développer tous, quels qu’ils soient ! Les activités
créatives sont un excellent moyen d’y arriver et de mettre en
valeur tout membre de la fratrie. Elles permettent également
de canaliser les énergies en cas d’énervement, en procurant
un moment de détente durant lequel chacun s’exprime à sa
façon.

Le résultat de l’activité peut être collectif, pour souder les


enfants autour d’un même projet et donner ainsi aux plus
grands la possibilité de venir en aide aux plus jeunes. Il peut
être individuel : offrir sa création – et faire plaisir à
quelqu’un – est l’objectif et le bénéfice s’en trouve
dédoublé !
collaboration

Gâteau à quatre mains


La cuisine crée un vrai moment de complicité entre frères et sœurs.
Complicité lors de la réalisation, pour peu que la recette ne soit pas
compliquée. Complicité aussi dans la joie de faire déguster ses
recettes aux autres !

Le gâteau à la cuillère est très simple et même les plus petits peuvent participer
sans avoir à utiliser de balance ou de verre gradué. Une seule unité de mesure
suffit : la cuillère à soupe !

INGRÉDIENTS
8 c. à s. de sucre en poudre, 10 c. à s. de farine, 1 sachet de sucre vanillé,
1 sachet de levure, 8 c. à s. de lait, 4 c. à s. d’huile, 2 œufs.

Tout commence par le sucre en poudre, la farine, le sucre vanillé et la levure


que l’on mélange dans un saladier. Ajouter le lait et l’huile puis les œufs
entiers. Bien remuer jusqu’à obtenir une pâte lisse et sans grumeaux. C’est
déjà prêt !
Il ne reste plus qu’à verser la préparation dans un moule beurré, à enfourner le
tout pendant 40 minutes à 180 °C (ou thermostat 6) et le tour est joué !

ENCORE MEILLEUR !
Les plus gourmands ajouteront une pomme coupée en
morceaux dans la préparation. Ou bien des pépites de
chocolat. Miam !

PETITS CONSEILS PRATIQUES


Plus les enfants sont âgés et plus les recettes peuvent devenir
compliquées. Mais s’il y a des petits, il est préférable de
choisir une recette très simple et rapide. Les grands seront
alors ravis de jouer les professeurs avec les cadets. Cuisiner
nécessite aussi de ranger derrière soi. Les enfants seront
doublement fiers de leur activité s’ils l’ont assumée jusqu’au
bout.

Pour un goûter express improvisé entre frères et sœurs, voici une autre recette où
chacun prépare son propre gâteau. Le secret ? On cuisine son gâteau dans un mug
(ou une grosse tasse de petit déjeuner).

INGRÉDIENTS POUR UN GÂTEAU


50 g de chocolat, 15 g de beurre, 20 g de sucre, 1 œuf, 20 ml de lait,
15 g de farine, 1 pincée de sel.

Casser le chocolat dans le mug et y ajouter le beurre. Faire cuire 45 secondes


au four à micro-ondes (800 W de puissance environ). Bien mélanger le
chocolat pour obtenir une pâte lisse. Ajouter le sucre puis l’œuf et remuer.
Verser le lait et mélanger puis terminer avec la farine et la pincée de sel.
Pour la cuisson, 45 minutes au four à micro-ondes suffisent (800 W). À
déguster immédiatement à la petite cuillère mais, attention, c’est chaud !
Mieux vaut laisser refroidir 5 petites minutes. Et si on ajoutait une touche de
Chantilly ?
apaisement

Les règles de la maison


Les maisons sans bruits ni disputes, ça n’existe pas vraiment.
Alors, pour que tout se passe le mieux possible entre frères et
sœurs – et avec les parents – rien ne vaut quelques règles !

Les règles de la maison sont d’autant mieux acceptées et respectées qu’elles ont
été choisies et décidées par tous. À l’occasion d’une sorte de conseil de famille,
chacun donne son avis pour créer un règlement de la maison qui permette de créer
une bonne entente.
Voici quelques pistes pour que l’exercice soit fructueux :
Chacun doit pouvoir parler et être écouté.
Chaque personne a le droit d’imposer une règle qui lui tient particulièrement à
cœur.
C’est l’intérêt de la famille qui prime, et non celui de chacun individuellement.
Plus un règlement est court et simple, plus il est facile de le respecter.
Il est préférable de formuler les règles de façon positive (« Respecter la
chambre de X » plutôt que « Interdiction d’entrer »).
On vote pour la règle la plus importante aux yeux de tous.
Après la réunion, pourquoi ne pas laisser aux enfants le soin de réaliser le panneau
sur lequel figureront les règles de toute la famille ? C’est une bonne façon de les
impliquer encore davantage dans le projet et de prolonger leur complicité.

SURPRISE !
Il est parfois étonnant de constater que les enfants sont plus
exigeants que les parents. Ou qu’ils imaginent des règles qui
n’auraient pas effleuré l’esprit d’un adulte. Ce moment
partagé pour établir les règles est également un moyen de
découvrir certaines tensions ou mal-être auxquels on saura
être attentif par la suite.
collaboration

Atelier origamis
Quelques feuilles de papier, un peu de patience et de
concentration, parfois quelques feutres, et voici des origamis en
folie à faire à plusieurs.

Réaliser des origamis – ou pliages en papier japonais – est à la portée de tous et


des modèles sont adaptés à tous les âges. Il existe pour cela de très bons ouvrages,
ainsi que des tutoriels sur Internet.
Côté matériel, les papeteries vendent des papiers spéciaux pour les origamis.
Cependant, du simple papier blanc fera parfaitement l’affaire (il est presque
mieux !). En effet, il peut être coloré et décoré selon les goûts. L’atelier n’en sera
que plus créatif.
Pour commencer simplement, certains modèles d’avions sont très faciles à réaliser,
même pour les tout-petits. Néanmoins, s’ils n’y arrivent pas, ils ne seront pas privés
d’atelier pour autant : les grands fabriqueront les origamis qu’ils décoreront ensuite.

UNE BATAILLE ?
Choisissez de ne réaliser que des avions en papier. Il y en a
de toutes sortes. Une fois les avions pliés et customisés, ils
sont prêts pour la compétition. C’est à celui qui lancera son
avion le plus loin ou qui lui fera faire le plus de loopings !

PLIAGES À THÈME
Les meilleurs pourront choisir un sujet commun à leurs
origamis. Un zoo avec plein d’animaux différents par
exemple. Ou un bouquet de fleurs ?
fous rires

Autoportraits modelés
Place aux apprentis sculpteurs ! Avec un peu de pâte à modeler, il
est facile d’imaginer une galerie de portraits en 3D de toute la
famille.

Chacun des membres de la famille s’improvise sculpteur le temps d’un atelier


modelage. Avec de la pâte à modeler (ou de l’argile), tout le monde doit réaliser un
portrait de… lui-même.
Avant de commencer – et durant toute la séance – il faut prendre le temps de se
regarder dans un miroir pour découvrir un peu mieux son visage. Ce n’est qu’ainsi
que l’on pourra le modeler.
Ensuite, vient le travail de sculpture. Le plus facile est de commencer avec une
boule de pâte à modeler sur laquelle on vient ajouter un nez, des oreilles puis
creuser des yeux et une bouche. Mais bien entendu, c’est plus facile à écrire qu’à
faire !
Pourquoi un autoportrait ? Cela évite les tensions si le résultat n’est pas à la hauteur
des espérances de l’artiste et, surtout, de la personne représentée. L’exercice
apprend également à prendre un peu de recul et à rire de soi-même car les nez
risquent d’être tordus et les oreilles trop grandes. Et puis enfin, c’est l’occasion de
s’amuser tous ensemble des résultats.

UN AUTRE MATÉRIAU ?
Il est possible de remplacer la pâte à modeler par de la pâte
à sel. Pour la faire, il suffit de mélanger 1 verre de sel fin avec
2 verres de farine et 1 verre d’eau.
cohésion familiale

Un arbre génial… ogique !


Une petite plongée dans l’histoire de la famille pour renforcer le
sentiment d’appartenance des uns et des autres.

Puiser aux racines de la famille est une manière de découvrir ou redécouvrir d’où
l’on vient et ce que l’on est. Fabriquer un arbre généalogique ensemble est un
excellent moyen de se souvenir de mille choses, de s’amuser des ressemblances et
de s’intéresser à l’histoire de la famille.
Avec des petits, la notion d’arbre est importante. Il doit donc être très figuratif. Les
enfants sont inscrits sur les racines. Les parents sur le tronc et ensuite les grands-
parents et arrière-grands-parents dans les branches. C’est amusant de remonter
aussi loin que possible !
Mieux encore : mettre des photos dans chaque case. Tout devient beaucoup plus
évident pour les plus jeunes.
Bâtir un arbre généalogique est également l’occasion de se replonger dans l’Histoire
en évoquant ce que grands- parents et arrière-grands-parents ont traversé comme
épisodes importants.

ALLONS PLUS LOIN


Avec les enfants les plus âgés, l’expérience peut être
prolongée en leur demandant de retrouver les dates de
naissance et de décès de leurs ascendants. La recherche est
souvent facile à réaliser sur Internet car les sites de
généalogie sont nombreux et efficaces.
complicité

Téléphone yaourt
Allô ! Allô ! La communication passe-t-elle d’une chambre à l’autre
de la maison ? Pour le vérifier, rien de tel qu’un bon yaourt !

Après un dessert avec des yaourts, pourquoi ne pas garder les pots et les laver pour
confectionner un téléphone ? À l’époque où chacun a son portable et où les
téléphones n’ont plus de fil, il est très amusant d’en posséder un avec un vrai fil !
On peut même utiliser de la ficelle à rôti !

MATÉRIEL
2 pots de yaourt vides, ficelle à rôti ou laine
(meilleure conductrice), ciseaux.

Il suffit de percer les fonds des pots avec la pointe des ciseaux, de passer
l’extrémité de la ficelle dans les trous puis de faire un nœud assez gros pour éviter
qu’elle ne ressorte. On réalise la même manipulation avec l’autre pot de yaourt, à
l’autre bout de la ficelle. C’est prêt !
Ensuite, chacun file dans sa chambre avec un pot de yaourt. Un pot sert à la fois de
récepteur et d’émetteur : l’un parle dedans, tandis que l’autre place son pot de
yaourt à son oreille à l’extrémité et entend le message. Idéal pour se raconter des
secrets sans que personne n’entende !
Voici un petit jeu très rigolo qui fait parfois communiquer des enfants qui se
boudaient un peu !

UN TÉLÉPHONE CHROMÉ…
La version en boîte de conserve existe aussi mais elle est plus
difficile et dangereuse à réaliser (percer le fond du récipient
demande plus d’efforts).
collaboration

Joyeux Noël !
Les fêtes de Noël sont synonymes de réjouissances, à commencer
par la décoration de la maison. Si tout le monde participe, la
réussite sera d’autant plus grande.

MATÉRIEL
Papier crépon, papier de soie ou papier métallique, ficelle, ciseaux.

On commence par accrocher les guirlandes dans le sapin, on peut aussi les fixer un
peu partout dans la maison… Les plus grands aident les plus jeunes et, souvent, un
bricolage à quatre mains se révèle beaucoup plus efficace. Pour les fabriquer, il y a
plusieurs méthodes, à adapter selon les âges des participants :
On agrafe deux longues bandes de couleur ensemble, à angle droit au début,
puis on les replie l’une sur l’autre en accordéon.
On découpe des bandes de papier de 3 cm x 15 cm, et on forme des cercles
en les agrafant les uns dans les autres.
Avec une épaisseur de papier crépon taillée en franges, le résultat tourne sur
lui-même quand il est suspendu au plafond.

SUIVEZ LE GUIDE !
Si les enfants se chargent seuls des décorations pour
s’occuper entre eux un après-midi, il faut leur proposer
d’organiser une petite « visite » de la maison après coup. Ils
seront si fiers de faire découvrir aux adultes leur travail
commun !

Pour attendre Noël, pourquoi ne pas fabriquer un calendrier de l’Avent tous


ensemble ? Chaque jour, ce sera une surprise qu’un autre aura préparée.
MATÉRIEL
24 rouleaux de papier toilette (!), papier crépon ou papier de soie vert ou rouge, bonbons,
chocolats ou minijouets surprises, bombe de peinture verte, adhésif.

Chaque enfant est chargé d’un ou plusieurs rouleaux de papier toilette. À l’abri des
regards, il confectionne de petits paquets cadeaux qui entreront dans les rouleaux.
Dedans, il glissera quelques friandises ou une surprise. Ce qui est amusant, c’est
que chacun choisisse de remplir le rouleau à sa guise, parfois même avec de
petites surprises lui appartenant et qui pourront faire plaisir aux autres.
Les rouleaux sont ensuite empilés les uns sur les autres – et fixés ensemble avec
de l’adhésif – pour former un sapin. Cerise sur le gâteau : un coup de bombe de
peinture permet d’obtenir un sapin bien vert !
Enfin, les enfants glissent leurs petits paquets dans les rouleaux.
Du 1er au 24 décembre, un membre de la famille ouvrira chaque jour un cadeau et
découvrira ses surprises qu’il partagera ou pas selon le contenu. Voilà une façon
bien sympathique d’attendre Noël avec un calendrier entièrement personnalisé !
collaboration

Mosaïque à l’ancienne
La mosaïque est un art de l’Antiquité qui peut revenir au goût du
jour à condition de s’armer d’une bonne paire de ciseaux et de
patience !

MATÉRIEL
Vieux magazines, ciseaux, tube de colle, feuilles blanches, bols ou boîtes.

Les carreaux de mosaïque sont remplacés ici par de petits carrés de couleur,
découpés dans les magazines. Constituer la réserve de mosaïque, voici sans doute
le travail le plus long mais auquel chacun peut participer. Il s’agit de repérer les
aplats de couleur sur les pages (ciel bleu, herbe ou feuillage, lèvres rouges…) et d’y
découper des carrés d’environ 1 cm de côté. S’ils ne sont pas réguliers, cela n’a
pas beaucoup d’importance puisqu’ils seront sans doute retaillés.
Ensuite, on trie les carrés par couleur dans des bols ou des boîtes. C’est une étape
qui amusera beaucoup les plus petits.
Sur une grande feuille, on dessine un paysage ou un motif simple. Il faut qu’il y ait
de larges surfaces à remplir. On peut aussi utiliser un coloriage pour les enfants en
bas âge car les motifs sont grands et les traits épais.
Arrive ensuite la partie minutieuse qui consiste à remplir les formes avec les carrés
de couleur appropriés. Pour commencer, on met de la colle sur toute la surface à
remplir puis on y applique les carreaux un par un, en les redécoupant si nécessaire
pour les adapter aux contours. Plus les enfants seront âgés et plus la mosaïque sera
resserrée et précise.

ARC-EN-CIEL
Pour un travail de coopération entre petits et grands, on
laisse choisir les carrés de mosaïque aux plus jeunes !
L’atelier se transforme ainsi en exercice pour apprendre les
couleurs.
souvenirs

Photos pêle-mêle
Avec les téléphones portables, les photos sont stockées dans des
appareils électroniques. On ne les regarde plus. Et si on les
exposait sur un pêle-mêle ?

Quoi de plus réjouissant que de se replonger dans les photos de famille ? Chacun se
revoit avec nostalgie et s’amuse des situations cocasses sur les photos. On se
découvre des ressemblances les uns avec les autres. C’est également l’occasion de
se remémorer toutes sortes de souvenirs. Les plus grands racontent aux plus petits.
Un grand moment de partage en famille !
Que les photos soient imprimées et rangées dans des boîtes ou stockées sur
l’ordinateur, les regarder à plusieurs est toujours amusant. Le but de cette séance
est de choisir quelques photos emblématiques à réunir sur un support pour en faire
un pêle-mêle.
Chaque personne choisit le cliché qu’elle préfère d’elle et un autre représentant un
membre de la famille par exemple. Il faut varier les types de visuels : portraits,
photos de groupe, paysages, scènes posées ou prises sur le vif. Plus ils seront
variés et plus le pêle-mêle sera vivant.

LE SUPPORT ?
Une grande plaque de liège sur laquelle les photos sont
punaisées. À moins qu’elles ne soient aimantées directement
sur la porte du réfrigérateur. On peut aussi choisir un cadre et
coller les photos sur une grande feuille que l’on glissera
dedans.

PÊLE-MÊLE PERSO
Cette séance photo donnera des envies à certains de
fabriquer un pêle-mêle plus personnel. Pourquoi pas ? Il est
toujours très touchant de voir les enfants accrocher aux murs
de leur chambre la photo de leurs frères et sœurs. Après tout,
n’est-ce pas ce qu’ils ont de plus précieux ?
collaboration

Ça roule !
Pour que les serviettes de table soient toujours bien pliées et que
chacun ait sa place au moment des repas, voici des idées pour
fabriquer des rouleaux de serviettes.

Bricoler à plusieurs sur un même projet est toujours un moment sympathique.


D’autant plus que l’objet aura une réelle utilité au quotidien.

MATÉRIEL
Rouleaux de papier toilette ou d’essuie-tout, ciseaux, feutres, peinture ou crayons
de couleur, laine, rubans, agrafeuse, colle, adhésif, perforatrice à motifs, gommettes…

La base du rouleau de serviette est un rouleau de papier toilette en carton (ou


d’essuie-tout), coupé sur une largeur de 4 cm. Ensuite, chacun laisse libre cours à
son imagination. Les plus créatifs ne manqueront certainement pas d’idées :
Peindre le rouleau puis le décorer avec des gommettes.
Agrafer un morceau de laine sur un côté puis l’enrouler patiemment tout
autour du rouleau.
Écrire son nom sur le rouleau avec une belle écriture.
Réaliser dans un rouleau peint un joli motif évidé avec une perforatrice.
Entourer un ruban autour du rouleau…

ROULEAU CADEAU
Le challenge peut consister à ce que chacun réalise le rouleau
d’un autre et le lui offre au repas suivant. Faire plaisir oblige à
s’appliquer encore plus !
complicité

Messages secrets
S’amuser à communiquer sans que tout le monde comprenne le
message, c’est un jeu très amusant qui renforce les liens entre
frères et sœurs.

Il existe des multitudes de codes secrets et il suffit de se mettre d’accord pour


savoir lequel choisir.
Certains codes remplacent une lettre par un chiffre. Ainsi, le code CASSIS par
exemple, où le K = 6. On décline alors la suite de l’alphabet : L = 7, M = 8, N = 9…
Z = 21, A = 22… E = 26, F = 1.

D’autres prennent une lettre pour une autre. Avec AVOCAT, le A vaut un K, le B = L,
le C = M.

AVEC LES PETITS ?


Il est plus facile de créer un code secret avec ceux qui savent
lire et écrire. Avec les petits, on échangera quelques dessins
ou des smileys. Certes, le message sera loin d’être explicite et
précis, mais le sentiment d’être dans la confidence est le plus
important !

Parfois, il s’agit de lire seulement une lettre sur deux et donc, d’intercaler une lettre
inutile entre deux autres. Ainsi CBOHUFCAOIU devient CBOHUFCAOIU, soit COUCOU.
On peut écrire en morse également, ou créer un système totalement original où
chaque lettre est remplacée par un symbole. Dans ce cas-là, il faut absolument que
tout le monde ait le décodeur !
Code morse
cohésion familiale

Gribouillages à plusieurs
Lors des séances de dessin, les plus petits se découragent parfois
de voir qu’ils n’y arrivent pas aussi bien que les grands. Sauf quand
on fait des gribouillages…

Chacun prend une feuille et un stylo et gribouille quelque chose en occupant toute
la page : de larges boucles qui se croisent et se recroisent n’importe comment,
c’est l’idéal.
On donne ensuite son dessin à son voisin de droite. Et maintenant, place à la
créativité et à l’imagination ! Car tout le monde est capable de réaliser une œuvre
magnifique à partir du simple gribouillage d’un autre.
Les plus petits auront une mission : colorier les « cases » du gribouillage de
toutes les couleurs pour obtenir une joyeuse mosaïque.
Les moyens rempliront les cases avec des motifs différents à chaque fois.
Quant aux plus grands, ils essayeront de créer un animal, un objet ou un
personnage à partir des gribouillages. Ils interpréteront les formes pour leur
donner du sens. L’exercice est plus compliqué mais le résultat peut être très
amusant.

VRAI CHALLENGE
Découvrir que l’on peut obtenir un joli résultat à partir d’un
matériau simple est un vrai plaisir. C’est également un moyen
de faire contribuer chaque enfant au dessin de l’autre, quel
que soit son âge.
collaboration

Fresque familiale
Dans certaines cours de récréation, on découvre de grandes
œuvres auxquelles presque tous les élèves de l’école ont participé.
Si on organisait la même chose à la maison ?

Rien de tel qu’une œuvre collective pour favoriser les échanges entre les enfants et
leur faire passer un bon moment tous réunis, détendus et sereins. Ensemble, ils
réaliseront une œuvre d’art, ensemble, ils seront fiers !
Il existe sur Internet et dans le commerce des fresques géantes à colorier à
plusieurs mains en les étalant par terre ou sur une table.
Si les plus grands ont des talents de dessinateurs, ils peuvent également imaginer
leur propre coloriage pour les plus jeunes. À moins que chacun y aille tout
simplement de sa création artistique. Évidemment, c’est beaucoup plus original.
Afin que la séance de dessin collectif se déroule le mieux possible, il faut que la
surface de la fresque soit suffisamment grande pour que chacun ait une vraie place
autour. Mieux vaut veiller également à la quantité de feutres ou de crayons de
couleur, avec au moins un double de chaque couleur. L’expérience prouve que l’on
veut toujours la couleur du voisin !

POUR PLUS D’ORIGINALITÉ


Dans les magasins spécialisés, certains tissus couverts de
dessins en noir et blanc destinés à être coloriés sont proposés
à la vente, pour personnaliser sa couette ou sa paire de
rideaux. Il n’est pas utile d’avoir des feutres spéciaux, de
simples feutres font très bien l’affaire. Les couleurs
disparaîtront au premier lavage, histoire de recommencer
une prochaine fois !
apaisement

Signalisation familiale
L’accès aux chambres des uns et des autres est souvent source de
conflits. Pour les éviter, les panneaux de porte établiront des règles
précises.

À l’hôtel, les clients accrochent à la poignée de leur porte un panneau pour indiquer
si le service d’étage peut entrer dans leur chambre. À la maison, ce peut être la
même chose afin que chacun sache s’il a le droit d’entrer ou pas chez son frère ou
sa sœur.

MATÉRIEL
Ciseaux, feuilles cartonnées de type Canson®, feutres.

Après avoir découpé la feuille cartonnée selon le modèle, on dessine une croix ou
un sens interdit d’un côté, dans des tons rouges, pour signifier que personne ne doit
entrer (à moins de frapper et d’y être autorisé). De l’autre côté, avec des couleurs
vertes, on reproduit un feu vert ou une flèche pour indiquer que les autres sont les
bienvenus.

Le panneau s’accroche dans un sens ou dans l’autre. À chacun de savoir respecter


la « signalisation. » Outre le fait que cela évite les disputes, une telle astuce permet
aussi aux enfants de pouvoir s’inviter les uns les autres dans leurs chambres. C’est
agréable une invitation, non ?
Il est possible de détourner les panneaux de porte pour signaler l’état d’esprit dans
lequel on se trouve… À chaque jour son émotion.
Pour cela, on reproduit deux fois le modèle précédent et on y représente les
humeurs « joyeux », « fatigué », « en colère » et « triste ». On soude les deux
panneaux obtenus avec de l’adhésif pour pouvoir les regarder dans un sens ou dans
l’autre, et on accroche le tout à la porte.
Ce bricolage en apparence anodin évitera certainement bien des conflits. Les
membres de la famille peuvent en effet mieux adapter leurs comportements en
fonction de l’état d’esprit des uns et des autres. Inutile de titiller un grand s’il est
fatigué par exemple.

Savoir comment va chacun apprend également à se décentrer de soi-même et à


être attentif aux autres. Un gage de réussite pour une meilleure entente.
COMMENT JE VAIS ?
En mettant un nom sur ses émotions, on découvre comment
les identifier et comment mieux les gérer aussi. Celui qui se
connaît bien peut ainsi anticiper certaines de ses réactions et
éviter les situations qui pourraient mal tourner !

TOC, TOC, TOC !


La règle de base pour bien vivre les uns à côté des autres,
c’est de toujours frapper avant d’entrer dans une chambre. Et
les parents doivent aussi donner l’exemple, surtout avec les
plus grands qui ont besoin de plus d’intimité.
collaboration

Maison miniature
Pour jouer avec des poupées ou des Playmobil®, il existe des
maisons toutes faites… mais c’est tellement plus amusant et
valorisant de les fabriquer soi-même !

Créer une maison miniature fait appel à l’imagination et à une certaine minutie.
Pour chaque pièce de cette maison improvisée, il faudra en effet fabriquer le
matériel qui va la meubler.
La maison peut être installée dans des boîtes à chaussures, chaque boîte
constituant une pièce. À moins d’avoir des caisses en bois. Elle peut également
simplement se construire sur le sol de la chambre ou sur une étagère, en dressant
quelques cubes ou morceaux de bois pour délimiter les pièces.
Même ceux qui ne s’intéressent pas aux poupées s’amuseront à créer du mobilier
ou des objets ! Le plus amusant est de réussir à détourner des objets de
récupération pour obtenir quelque chose d’utile aux poupées. Un trombone tordu
devient un cintre, une boîte d’allumettes un lit pour les enfants, un bouchon de
bouteille en plastique un lavabo, une éponge un matelas, le bout d’une brosse à
dents un balai…
Une idée en entraîne souvent une autre et tout ce qui peut se récupérer à la maison
est source d’inspiration. À cela, on peut également ajouter de la pâte à modeler
autodurcissante pour fabriquer certains éléments.

PLACE AUX DÉCORATEURS !


Les plus jeunes pourront se charger de la décoration. Ils
réaliseront un dessin en guise de poster à accrocher au mur.
Ou ils colorieront un mandala pour confectionner un tapis.
collaboration

Des œufs pour Pâques


Les œufs en chocolat sont indissociables de la fête de Pâques.
Cette fois-ci, on en fabrique d’autres qui ne se mangent pas mais
que l’on offrira !

MATÉRIEL
De vrais œufs, œufs en plastique blanc ou en plastique transparent, feutres, peinture,
gommettes ou papiers de couleur, confettis ou paillettes ou bonbons… colle, ciseaux,
bouchons de bouteilles en plastique.

Pour travailler avec de vrais œufs et des enfants, mieux vaut les faire cuire au
préalable ! Après les avoir passés 10 minutes dans l’eau bouillante, puis plongés
dans l’eau froide, ils seront durs et donc moins fragiles.
On peut alors dessiner directement dessus avec des feutres ou de la peinture, y
coller des gommettes ou de petits carrés de papier de couleur…
Pour les décorer plus facilement et les faire sécher, rien de tel qu’un bouchon en
plastique qui servira de socle.

Si les bricolages sont trop délicats pour les plus jeunes, on leur proposera de
remplir des œufs en plastique transparent. Avec des confettis par exemple, des
paillettes ou… des bonbons !

POUR QUI ?
Pour les parents, les grands-parents, la maîtresse, une
marraine, des amis… Un joli œuf décoré est une petite
attention sympathique au moment de Pâques. Une façon de
montrer aux autres que l’on pense à eux.
cohésion
familiale
Une surprise pour
papa ou maman !
Conspirer dans le dos des adultes, quel plaisir ! Les enfants
partagent un secret et se rapprochent les uns des autres pour faire
une surprise à l’un des parents.

Pour la fête des pères ou des mères, pour un anniversaire ou n’importe quelle autre
occasion festive, proposer aux enfants d’organiser une surprise pour l’autre parent
est une excellente idée. Se mobiliser autour d’un projet commun, et en cachette,
galvanise et rapproche énormément.
Qui dit surprise, dit place à l’imagination ! Ce peut être un cadeau fait maison, un
cadeau pour lequel chacun donne quelques sous et que l’on va acheter ensemble,
un repas préparé, un service rendu… On se réunit, on choisit, on s’organise, on
partage les tâches. Quel programme ! L’important est que tous les enfants s’y
mettent, chacun à son niveau et à son rythme.
Bien sûr, pour les plus petits, le secret est difficile à garder mais quelle fierté de
saisir le clin d’œil entendu d’un plus grand, les allusions discrètes qui donnent
l’impression de vivre une folle aventure ! Cette connivence rapproche et il faut que
les grands acceptent aussi les gaffes des plus jeunes si elles ont lieu. Si le projet
dure dans le temps, il est préférable d’intégrer les petits à la fin car leur patience
est toute relative. Leur participation sera alors un peu différente. Ainsi, par exemple,
ils seront chargés du coloriage qui accompagnera le cadeau.

RÉPARTITION DES TÂCHES


Si les plus grands sont en âge de tenir le projet, il leur
reviendra de dire qui fait quoi et de mobiliser les participants.
En revanche, s’ils sont encore trop jeunes, un adulte prendra
la main et les aidera à s’organiser.
collaboration

Cartes de vœux
En début d’année, on se transmet souvent des vœux par Internet.
Pour changer, les enfants vont créer leurs propres cartes qu’ils
enverront à leurs proches… par la Poste.

MATÉRIEL
Feuilles de couleur type Canson®, feutres, colle, ciseaux. Facultatif : bolduc, paillettes,
perforatrice, rubans de masquage à motifs…

Cet atelier à organiser à plusieurs présente un double avantage : les enfants y


trouvent un réel plaisir et ceux qui recevront la carte de vœux seront heureux eux
aussi.
Il faut commencer par découper, dans une feuille cartonnée de couleur, une carte
d’environ 11 x 30 cm (ou 15 x 22 cm) pour que la carte entre dans une enveloppe
classique. Pliée en deux, elle servira de base aux créations.
La carte peut être décorée sur la première page avec des sapins découpés dans une
autre feuille de carton par exemple, des boules de Noël, un bonhomme de neige…
ou en y découpant une forme qui permet de voir l’intérieur.
On peut aussi agrémenter l’intérieur de la carte avec des pliages pop-up.
Les plus petits copieront certainement les modèles des grands et leur demanderont
de l’aide.

PAR COURRIER
Tout le plaisir consiste à écrire un mot – tout le monde peut
signer une même carte, c’est sympa – puis à envoyer sa
missive à des membres de la famille ou à des amis pour leur
souhaiter une bonne année !
Jeux d’intérieur…
pour la paix intérieure
S’occuper à la maison, tous ensemble, dans le calme, c’est
possible. Bien entendu, il existe les traditionnels jeux de
société mais il est souvent difficile d’y intéresser tout le
monde et, surtout, de trouver un jeu qui soit compatible
avec tous les âges. Il est donc parfois préférable, et plus
facile, d’organiser une petite activité qui change de
l’ordinaire. En jouant sur l’effet de surprise, on est certain de
capter davantage l’attention des enfants et de susciter leur
intérêt.

D’autres activités qui réunissent toute la famille donnent un


côté imprévisible au quotidien qui plaît aux enfants et les
amuse. Et parfois, sans y paraître, elles permettent de
désamorcer certaines situations en riant ou de veiller à ce
que chacun puisse s’exprimer librement.
collaboration

Constructions en folie
Aujourd’hui, tout le monde participe au même chantier ! Travailler à
plusieurs mains, c’est galvanisant. Chacun apporte ses idées, ses
qualités et… sa pierre à l’édifice !

Réunion de chantier pour commencer. On doit se mettre d’accord sur le projet final !
Qu’est-ce qu’on construit ? Une maison, une ville, un circuit de voitures… ? Le
choix d’un projet n’empêche pas l’autre. Dans une même ville, chaque joueur
construit sa propre maison si besoin. L’important est que tous aient quelque chose
à réaliser. Mais gare aux programmes trop ambitieux ! Si le chantier dure très
longtemps, les plus petits risquent de se démotiver.
Ensuite, au travail ! On vient avec ses caisses de jeux de construction : Lego®,
Kapla®, petites briques, grosses briques, cubes… À chaque « entrepreneur » son
matériel, en fonction de son âge et de son agilité.
Il faut aussi prendre garde à séparer les énergies et veiller à ce que les plus petits et
les plus maladroits ne s’installent pas trop près de ceux qui réalisent un travail
minutieux. Mais construire côte à côte ne veut surtout pas dire ne plus
communiquer. Au contraire ! On n’hésite pas à se donner des conseils et à s’aider
mutuellement.
Et maintenant ? Il ne reste plus qu’à aller chercher les personnages et les petites
voitures pour animer ce paysage construit de toutes pièces et à s’amuser durant
des heures.

GARE À LA TOUR DE BABEL !


L’histoire de la tour de Babel est édifiante. Parce qu’ils
voyaient trop grand et qu’ils étaient incapables d’échanger –
parce que leur langue était différente –, les hommes ne
réussirent jamais à construire la tour de Babel. Le chantier
s’est arrêté et la tour s’est écroulée. Deux leçons à garder de
cette histoire : ne pas se lancer dans une trop grande
entreprise et communiquer !
fous rires

Cadavres exquis
Lorsque l’imagination des uns se mêle à celle des autres, le résultat
est riche et souvent très drôle. De quoi passer un bon moment de
complicité.

Le cadavre exquis consiste à dessiner à tour de rôle une partie d’un personnage.
Tout le monde prend une feuille et commence par dessiner une tête tout en haut du
papier. Homme ou femme ? Peu importe. Ensuite, il faut plier la feuille de sorte que
l’on ne voie que le bas du visage, le menton ou le cou.
La feuille passe au voisin qui doit dessiner le torse avec les bras maintenant. Le
papier est plié, et ne laisse dépasser que le bas du torse.
Puis on tourne à nouveau pour les jambes.
Pour terminer, la feuille passe une dernière fois de mains en mains et chacun y
inscrit (ou fait inscrire) le nom d’une personne que tous les participants connaissent.
Lorsque la feuille est enfin dépliée, les surprises sont de taille. La voisine se
retrouve avec un nez crochu, des muscles de déménageur et du poil aux jambes !
Plus le nombre de participants est important et plus il est possible d’ajouter de
découpages : un chapeau avant de dessiner la tête, ou bien les jambes pour
commencer et les pieds – avec ou sans chaussures – ensuite.

HISTOIRE FOLLE
Avec des joueurs plus grands, on peut imaginer un cadavre
exquis où chacun écrit une phrase en ne laissant apparaître
que le dernier mot de celle-ci pour le prochain. L’histoire ainsi
constituée n’aura sans doute ni queue ni tête mais les fous
rires seront aux rendez-vous.
complicité

Lecture à quatre mains


L’histoire du soir est toujours un moment magique apprécié des
plus petits. Et si, de temps à autres, les grands se substituaient à
papa ou maman ?

Par expérience, l’histoire des Trois Petits Cochons racontée par maman n’est pas
vraiment la même lorsqu’elle est lue par papa. Les intonations changent, le loup est
plus ou moins méchant et l’histoire plus ou moins longue. Avec un grand frère ou
une grande sœur, c’est encore différent.
Même un grand frère qui ne sait pas encore lire est capable de raconter une
histoire. S’il la connaît par cœur, il s’en tirera sans aucun problème. Avec le plus
jeune, ils commenteront les images et la séance de lecture deviendra rapidement
passionnante.
Deux enfants un peu plus âgés peuvent s’amuser à lire l’histoire ensemble. L’un fait
le narrateur tandis que l’autre se charge des dialogues. On se croirait alors dans
une pièce de théâtre.

Et qui choisit l’histoire ? On est souvent marqué par une histoire en particulier dans
son enfance… Alors, que le plus grand lise son livre préféré au plus jeune, comme
un secret à partager… !

REMPLIR SON RÉSERVOIR D’AMOUR…


Certains enfants ont besoin de contacts physiques pour se
sentir aimés. Penchés à deux sur un même livre, les voilà
dans une proximité qui les comble. D’autres préfèrent
partager un moment de qualité avec ceux qu’ils aiment. Là
encore, l’histoire est idéale.
cohésion
familiale
Tournée de compliments
Pour bien s’entendre, il faut savoir se parler gentiment et
s’apprécier les uns les autres. Quoi de mieux que de se faire un
compliment ?

C’est un petit jeu facile à organiser à table et qui redonne le sourire à chacun – qui
n’aime pas les éloges ? Pour cela, il suffit d’écrire le prénom de chaque membre de
la famille sur des morceaux de papier, de les plier et de les « mélanger » dans un
saladier.
Chacun pioche un nom et doit dire un compliment à la personne concernée.
Plusieurs tours permettent à chaque membre de la famille d’être complimenté, voire
à plusieurs reprises. Quand on pioche deux fois le même nom, il faut trouver une
vertu différente de la première.
Mais attention ! Un compliment ne consiste pas à passer un peu de pommade. Ni à
jouer l’ironie. Il faut faire l’effort de chercher une vraie qualité pour mettre la
personne en valeur et éviter toute possibilité de moquerie. La seule dérision que l’on
puisse avoir, c’est envers soi-même. Car si quelqu’un tombe sur son propre nom, il
doit se complimenter lui-même !

UN PETIT BOOSTER
Une parole valorisante, quel bonheur ! Tout le monde aime se
voir sous un beau jour dans le regard de l’autre. Cela redonne
un peu d’estime de soi et c’est toujours bon pour le moral.
collaboration

Puzzle collectif
Le puzzle est l’activité qui détend par excellence. Elle nécessite
calme et concentration. À quatre mains, elle devient un vrai
moment partagé.

MATÉRIEL
Puzzle et grande table ou planche sur laquelle il pourra rester longtemps, plateaux ou
boîtes, chaises ou tabourets pour tout le monde, bon éclairage.

L’essentiel relève du choix du puzzle. Il doit comporter suffisamment de pièces pour


durer un moment (au minimum 500 pièces pour les grands de plus de 12 ans).
L’image doit plaire à tous et fourmiller de détails. Les grands aplats de couleur sont
très difficiles, découragent vite les petits… et les plus grands aussi !
À chacun sa mission. Pour réussir un puzzle, il faut s’organiser. On cherche d’abord
les pièces qui constitueront les bords et on en réunit une poignée dans un plateau
ou une boîte. Ainsi, même les petits seront capables de participer à ce premier tri.
Ensuite, on pourra faire des plateaux de pièces en fonction des couleurs ou des
formes.

Dans un puzzle, il y a toujours des parties plus faciles que d’autres… Pour que
toute la famille puisse participer, mieux vaut confier celles-ci aux plus jeunes. Cela
les motivera à persévérer et ils seront fiers de réussir.

PROGRESSION
Selon l’expérience des enfants, il est préférable de
commencer par un petit puzzle (100 ou 200 pièces) puis on
augmente la difficulté au fur et à mesure.
apaisement

Zénitude !
C’est à l’hindouisme et au bouddhisme que l’on doit les mandalas.
Ces dessins aux formes arrondies et à la structure régulière sont de
véritables remèdes contre les tensions.

Si l’atmosphère à la maison devient électrique, le mandala est propice à


l’apaisement ! Ces étranges coloriages tout en rondeur agissent comme un baume
et calment les esprits les plus agités. Il faut dire qu’ils nécessitent un minimum de
concentration pour que le résultat soit satisfaisant.
Il existe de nombreux ouvrages avec des mandalas à colorier. On en trouve
également sur Internet, ce qui permet d’adapter la difficulté de l’atelier à l’âge des
enfants. Un mandala figuratif sera adapté aux plus petits. Le cartésien aimera le
mandala géométrique et symétrique. Le rêveur préférera les formes alambiquées…
Pour colorier, chacun a le choix des armes, selon ses goûts : avec des crayons par
exemple, les couleurs ont un rendu plus pastel qu’avec des feutres. Tous doivent
néanmoins avoir le même objectif : réaliser quelque chose de beau.

Côte à côte, les enfants se concentrent sur un même travail et le calme revient
aussitôt.

PETIT PLUS
Pour faire de cet atelier un moment encore plus agréable, on
fait brûler un bâton d’encens, on passe une musique douce
ou on propose une tisane…
fous rires

Jouons avec les émotions


La gestion des émotions des uns et des autres dans la famille est
l’un des challenges pour que l’ambiance soit la plus sereine
possible. Encore faut-il savoir les identifier… !

Avant le repas ou une soirée en famille, on inscrit sur de petits papiers le nom d’une
émotion. Si les participants sont jeunes, des émotions simples sont privilégiées :
heureux, en colère, triste, effrayé. Avec des plus grands, des émotions plus fines
peuvent être ajoutées : inquiet, fatigué, surpris, excité, embarrassé, fier, déçu,
farceur, gêné, écœuré, joyeux…
On pioche un petit papier et on mime l’émotion pour que les autres la devinent. S’ils
y parviennent, le joueur marque un point. Ensuite, tout le monde peut essayer de
reproduire l’émotion à son tour.

EN UN MOT
Ce jeu aide à mettre un mot – le mot juste – sur les émotions
que l’on ressent parfois. Être « embarrassé » ne signifie pas
tout à fait la même chose que « gêné » par exemple. Tout le
monde peut aussi donner son avis et son explication… Cela
permet de se connaître un peu mieux et d’ajuster ses
réactions aux situations.
collaboration

J’ai vu, j’ai vu…


Pour exercer sa mémoire en mode compétition ou coopération, le
jeu de Kim est un excellent exercice, et simplissime à organiser.

Le jeu de Kim est un jeu de mémoire. Il consiste à regarder des objets placés sur un
plateau pendant une minute, à dissimuler ce dernier sous un torchon puis il faut
être capable de retrouver le nom de tous les objets.

MATÉRIEL
Plateau, torchon, 10 à 15 petits objets très divers (taille-crayon, baume à lèvres,
bille, boîte d’allumettes, petite cuillère, animal en plastique, paquet
de mouchoirs, barrette, petite voiture, dé…).

Pour jouer, plusieurs possibilités sont offertes en fonction du nombre de joueurs et


de leur âge.
Avec des petits, on réduit le nombre d’objets à retenir et on fait des équipes.
Ainsi, deux enfants – un grand et un petit – sauront parfaitement reproduire
l’exercice et seront fiers de réussir ensemble.
Le défi change en fonction de l’âge des participants : par exemple, les plus
grands se remémorent tous les objets tandis que les plus petits se contentent
de la moitié.
Pour souder la fratrie, tous les enfants peuvent jouer ensemble contre l’adulte.
En se concertant, ils doivent retrouver tous les (nombreux) objets.
Se chronométrer corsera aussi la difficulté !

DE PLUS EN PLUS DIFFICILE


Il est possible de jouer plusieurs fois de suite en ajoutant un
ou deux objets à chaque fois. Le jeu devient plus difficile et la
mémoire est encore plus sollicitée.
cohésion familiale

Si j’étais…
Ce jeu de devinettes mettra certainement de l’ambiance entre les
participants. Et plus ceux-ci se connaissent, plus les devinettes
peuvent être amusantes !

MATÉRIEL
Post-it®, stylo.

Pour préparer le jeu, chacun écrit un nom sur un petit papier autocollant. Ce peut
être une personne célèbre et connue de tous, ou un membre de la famille ou de
l’entourage proche. Si certains enfants manquent d’imagination, un adulte pourra
confectionner tous les papiers auparavant. Ce jeu est un moyen de se rappeler de
bons moments passés ensemble, a fortiori quand les noms font appel à des
souvenirs communs.
Chacun se voit attribuer un papier qu’il colle sur son front. Ainsi, il ne voit pas le
nom qui le désigne, contrairement aux autres joueurs.
En tournant dans le sens des aiguilles d’une montre, on interroge les autres
participants sur les caractéristiques de son personnage (attention, les réponses ne
peuvent être que « oui » ou « non »). De fil en aiguille, on découvrira qui l’on est !

VARIANTE DESSINÉE
Pour pouvoir participer, les plus jeunes qui ne savent ni lire ni
écrire dessineront des animaux ou des objets.
souvenirs

Écrivons à la famille
Avec les téléphones et les ordinateurs, chacun communique dans
son coin. Un retour au papier permet de se retrouver tous
ensemble le temps d’une lettre.

Même le plus accro aux moyens de communication modernes est heureux de


recevoir une lettre par la Poste, une vraie lettre. Que dire alors des anciennes
générations qui ont été habituées à recevoir du courrier et qui en trouvent de moins
en moins souvent dans leur boîte aux lettres ? Cette activité permet de renouer avec
l’art épistolaire pour faire plaisir à certains proches !
Tout d’abord, les enfants choisissent ensemble la ou les personnes à qui ils veulent
envoyer une lettre. Ensuite, ils s’installent pour se mettre au travail. Les plus petits
peuvent réaliser un dessin et les plus âgés écrire un texte auquel chacun contribue.
Le but est de raconter sa vie, ses activités, ce qu’il apprécie. On maintient alors un
lien privilégié avec ceux que l’on aime.
Les plus jeunes seront très heureux d’aller poster eux-mêmes leur lettre. Ce peut
être un but de promenade et une façon sympathique de conclure cet atelier.

MERCI
Après avoir passé une journée chez quelqu’un, on peut
imaginer lui envoyer une lettre pour le remercier de ce bon
moment. C’est l’occasion aussi de se souvenir des meilleurs
moments et de ce qui nous a fait le plus plaisir.
cohésion
familiale
Dans ma valise, il y a…
Jouer avec les mots est à la portée de tous et permet de passer de
bons moments ensemble sans avoir besoin du moindre matériel.

On imagine partir en voyage avec les enfants. Tout le monde participe à la


préparation des bagages. Le jeu consiste à remplir « oralement » la valise de
multiples objets dont chacun doit se souvenir dans l’ordre.
« Dans ma valise, il y a… un manteau », dit le premier par exemple.
« Dans ma valise, il y a… un manteau et des chaussures », poursuit le deuxième.
« Dans ma valise, il y a… un manteau, des chaussures et une brosse à dents »,
renchérit le suivant.
Et ainsi de suite. Celui qui se trompe est éliminé. De même que celui qui met deux
fois le même objet dans la valise. Mais rien n’est interdit, ni les fusées, ni les
tomates, ni même les hippopotames. Tout peut y rentrer en vrac !
Avec les plus jeunes, mémoriser n’est pas toujours très facile. Dans ce cas-là, il faut
faire sa valise en rimant.
« Dans ma valise, il y a des mots qui se terminent en -ette » annonce-t-on au début
de la partie.
Chacun à son tour doit donc trouver un mot en -ette sans avoir besoin de répéter
tous ceux qui ont été dits avant. Bien entendu, la terminaison peut changer. OU,
OIR, EUR… il y a l’embarras du choix.
Les variantes sont multiples. On peut imaginer ne mettre dans la valise que des
objets rouges ou jaunes, des choses commençant par la lettre P ou par la syllabe
MO… Les déclinaisons sont infinies.
Avec les plus grands, le jeu permet de réviser la géographie. On énumérera par
exemple des noms de pays ou des noms de villes : « Dans ma valise, il y a des
souvenirs d’Égypte, de Chine, de Cuba… »
On peut aussi ajouter un objet qui se termine par la dernière syllabe du mot
précédent : « Dans ma valise, il y a un chapeau, un poteau, un toboggan, un
gangster… » Les mots sont plus complexes à trouver mais les retenir est souvent
plus facile.
Et si la valise se transformait en panier dans lequel on n’a le droit que de mettre des
choses qui se mangent ? Ou bien un cartable avec des affaires de classe… ou
l’arche de Noé même, avec des animaux !

UN PETIT AIR DANS LA TÊTE


Pour mémoriser plus facilement, une petite astuce consiste à
mener le jeu en chanson. Les mots s’intègrent à une mélodie
et reviennent ainsi plus aisément.
apaisement

Memory géant
Retrouver deux cartes identiques alors qu’elles sont retournées sur
la table est un incontournable, adaptable à tous les âges.

Pour commencer, toutes les cartes d’un jeu classique (ou d’un jeu de Memory) sont
étalées sur une table. Les cartes sont retournées, faces cachées.
Chacun à leur tour, les joueurs retournent deux cartes qu’ils montrent à tous les
autres. Si les cartes forment une paire (deux 8 rouges par exemple ou deux valets
noirs), le joueur les récupère et continue avec deux autres cartes. Si elles ne
forment pas de paire, il les remet à l’envers et c’est au joueur suivant de tenter sa
chance. Il faut donc mémoriser le placement de chaque carte pour retrouver les
paires.
Avec des petits, lorsque les deux cartes choisies ne forment pas de paire, l’une
d’elles est remise à l’envers pour constituer un repère visuel. Cela permet de faire
des paires plus facilement ensuite !

FAIT MAISON
Pourquoi ne pas fabriquer ses propres cartes ? On cherche un
thème qui plaît à tous les enfants, on imprime des photos
trouvées sur Internet en doubles exemplaires, puis on les colle
sur des cartes confectionnées dans du carton. On peut aussi
récupérer deux catalogues identiques et y découper des
objets (meubles, fruits ou légumes, vêtements…).
collaboration

Cascade de dominos
Réaliser un circuit à plusieurs et le voir s’écrouler en quelques
secondes, quel plaisir ! C’est le signe que la coopération entre les
joueurs a été excellente.

Dans le commerce, il existe des boîtes de dominos à ranger patiemment les uns
derrière les autres afin de créer une chenille géante et colorée qui se renversera en
cascade avec une simple pichenette. Elles proposent des modèles et des gabarits
qu’il est conseillé de suivre pour que les cascades s’enchaînent parfaitement. En
effet, ce jeu de patience est très excitant, en particulier quand il est mené à
plusieurs, et surtout quand le résultat final est à la hauteur des attentes des uns et
des autres.
À la maison, on peut tout aussi bien jouer sans, en imaginant un autre système pour
reproduire le phénomène. On choisit par exemple de petites briques de
constructions de type Lego® ou des planchettes en bois. Des sucres dans des
emballages individuels peuvent aussi très bien faire l’affaire.
Pour éviter les cruelles déceptions, mieux vaut commencer par des parcours
simples et relativement rectilignes. Lorsque l’écartement entre les dominos sera
suffisamment bien maîtrisé, on pourra alors ajouter des virages, voire même des
obstacles à franchir !

JEU DE CARTES ?
Très amusant aussi : les dominos sont remplacés par des
cartes à jouer que l’on dispose les unes sur les autres à la
queue leu leu. Lorsque l’on soulève l’une des extrémités de ce
long serpent de papier, les cartes se redressent les unes
après les autres puis s’affaissent dans l’autre sens en
entraînant toute la ligne avec elles. Attention, cela fonctionne
mieux sur un tapis ou de la moquette.
complicité

Tous en pyjama !
Pour une soirée pas comme les autres entre enfants uniquement,
ou même avec les parents, chacun vient en pyjama !

Le principe est d’organiser une grande soirée cocooning en famille. Le mot d’ordre
est le même pour tous : rendez-vous dans le salon en pyjama et en pantoufles avec
sa couette et son oreiller. Même les parents doivent jouer le jeu s’ils participent.
Pour une fois, on se couche un peu tard sans regarder l’heure. Voilà qui contribuera
à rendre cette soirée plus exceptionnelle encore. Il est si bon parfois de transgresser
les règles…
Chacun s’enroule chaudement dans sa couette et s’installe pour une séance de
cinéma familial. Il faut choisir un film qui puisse plaire à tout le monde. Souvent, le
choix s’arrêtera sur un dessin animé qui a plusieurs degrés d’interprétation. Les
petits admirent les images tandis que les grands apprécient les dialogues et les jeux
de mots.
Rien de tel qu’une bonne tisane pour contribuer à cette ambiance relaxée et
relaxante. Peut-être même un grand saladier de pop-corn ? Quelques bougies aussi,
pourquoi pas. Et pour veiller à ce qu’il n’y ait pas de petites disputes, mieux vaut
séparer les esprits bagarreurs et s’assurer que chacun voie bien l’écran.

TOUT EN DOUCEUR
Pendant ce moment privilégié tous ensemble, les parents en
profitent pour faire des câlins aux enfants qui sont friands de
contacts physiques. Ils se sentiront encore plus aimés.
apaisement

Motus et bouche cousue


Les paroles plus hautes que les autres ou les gros mots
empoissonnent l’ambiance et les rapports familiaux. Si on les
interdisait ?

Halte aux gros mots et aux paroles blessantes ! Place à la bienveillance et à la


douceur.
Un mot qui revient trop souvent à la maison et qui contribue à tendre l’atmosphère
est choisi. Ce peut être un juron, une grossièreté ou une parole blessante. Tous
ensemble, on décide de le bannir du vocabulaire de toute la famille. Interdiction
absolue de le prononcer, sous peine de gage.
Pour commencer, l’interdiction est valable la journée. Puis deux ou trois jours, voire
une semaine et, pourquoi pas, un mois. À force de ne plus dire tel ou tel mot, on
finira par l’oublier.
Plus qu’un mot vulgaire, c’est parfois une façon de parler aux autres qu’il faut
essayer de supprimer. Un ton agressif ou dévalorisant n’aide pas à rendre
l’environnement serein. On décide alors de l’interdire pour retrouver un langage
constructif. Gare aux paroles blessantes en effet. Elles restent longtemps en
mémoire et provoquent souvent de la rancœur.

ATTENTION !
Tout le monde doit jouer le jeu : enfants et parents. Bien trop
souvent, les enfants calquent leur façon de faire sur celle des
adultes. Il est donc important qu’ils fassent le même effort
pour servir de modèles.
fous rires

Ni oui, ni non
Incontournable des soirées de jeu ou des trajets en voiture, le « ni
oui, ni non » est très amusant, quel que soit l’âge des participants.

Avant de commencer à jouer, il est important de fixer les règles :


S’il n’y a que deux joueurs, l’un des deux est désigné pour être le meneur. Il
doit abreuver le second de questions pièges pour l’obliger à répondre par oui
ou par non. – Si après un temps de 3 minutes, le second joueur n’a pas
craqué, il marque un point et devient meneur. S’il craque avant, c’est le
meneur qui marque un point. Ensuite les rôles s’inversent.
Le premier joueur arrivé à 5 points a gagné.
À plusieurs joueurs, le meneur interroge chacun à son tour. Le dernier joueur
qui n’a dit ni oui ni non pendant la manche l’emporte et devient meneur
également.

À TABLE
Pour corser le jeu, on peut décider que les réponses oui et
non sont interdites durant tout un dîner pour les membres de
la famille. Il n’y a pas de meneur de jeu mais un dialogue
dans tous les sens.
Pour plus d’amusements encore, chaque joueur commence le
jeu avec deux pinces à linge accrochées à son col. Quand on
répond oui ou non à la question d’un joueur, celui-ci gagne
une pince à linge et l’accroche à son col. À la fin du repas, le
grand gagnant est celui qui a le plus de pinces à linge à son
col.
complicité

Le sac à histoires
Place à l’improvisation pour raconter une histoire rocambolesque à
laquelle chacun peut participer.

Voici un excellent moyen d’inventer une histoire de toutes pièces, pour changer de
celle que l’on va chercher et lire dans un livre… Seuls un grand sac opaque,
quelques objets pris au hasard et beaucoup d’imagination sont nécessaires !
Avant la séance, chaque enfant doit apporter trois ou quatre objets qu’il glisse dans
le sac sans les montrer. Si les participants sont très nombreux, le nombre d’objets
changera certainement. Tout est permis (sauf ce qui pourrait être dangereux) : jeux
ou jouets, casserole, brosse à cheveux, livre, chaussette, collier…
Pour commencer l’histoire, le narrateur plonge la main dans le sac. Le voilà qui doit
broder autour de l’objet pioché et inventer une histoire qui le met en scène. Quand il
en a envie, le narrateur plonge à nouveau la main dans le sac et en tire un nouvel
objet qui lui permet de poursuivre son récit. L’histoire sera improbable et décousue
mais peu importe ! Ce qui compte, c’est d’inventer.

ENTRE FRÈRES ET SŒURS


L’expérience peut être tentée sans l’aide des adultes : les plus
grands inventent une histoire pour les petits. Ils préparent les
objets et demandent aux petits de les piocher pendant
l’histoire pour lui donner du rythme.
cohésion
familiale
Enquête familiale
Bien se connaître les uns les autres est souvent la clé d’une bonne
entente. Plus les membres de la famille se connaissent et moins il y
a de tensions.

Une soirée ou un repas tous ensemble permet de mener l’enquête. On va s’amuser


à tester ses connaissances sur chaque membre de la famille. Soit on lance une
question générale qui sera valable pour tous et on essayera alors, chacun à son
tour, de trouver la réponse. Soit un joueur pose une question à un autre qui sera
seul pour tenter d’y répondre.
Voici une liste de questions, à décliner à l’infini :
Quel est le nom de mon chanteur préféré ?
Ma couleur favorite.
Ce que je déteste manger.
Mon plus gros défaut.
La couleur de mes chaussettes.
Mon expression fétiche.
Mon jouet préféré.
Mon meilleur ami.
Ma plus grande qualité.
La pointure de mes chaussures…
Avec les plus jeunes, il faut poser des questions assez simples et les aider parfois à
valider les réponses.

ÉCHELONNAGE
Inutile de prévoir tout faire en une seule fois. L’enquête peut
se dérouler sur plusieurs jours, s’abandonner un temps ou
reprendre plus tard. On peut même faire quelques séances
de rattrapage pour s’assurer que ce que l’on a appris des
autres est mémorisé !
complicité

Opération anges gardiens


Veiller les uns sur les autres, c’est le propre des membres d’une
famille. Si ce n’est pas toujours une évidence pour tous, voici
comment le vérifier.

Pour cette petite expérience, la présence de la famille à la maison est


indispensable. Les vacances sont donc idéales !
Après avoir déterminé la durée du jeu (quelques jours ou quelques semaines), on
prépare de petits papiers avec le nom de chaque membre de la famille. Puis,
chacun pioche un nom et découvre de qui il va devenir l’ange gardien. L’ange
gardien ? Cela consiste à veiller plus particulièrement sur quelqu’un. On s’assure
qu’il va bien, qu’il n’a pas besoin d’aide. On joue avec lui. On fait preuve de petites
attentions à son égard. On le ménage particulièrement.
Le but de l’ange gardien est de rendre la vie plus belle à un membre de la famille et
de s’en sentir responsable. Mais en toute discrétion. En théorie, il ne doit pas
révéler le nom de son protégé. C’est ce dernier qui s’en apercevra certainement à
force de se sentir entouré de milles petites attentions.

TOUS ENSEMBLE
Si les parents veulent jouer, c’est possible ! Et s’il y a des petits
qui ne savent pas lire, on remplace les noms écrits sur les
papiers par des photos. Cela permet de garder un minimum
le secret, car ce n’est pas facile de se taire quand on est un
enfant ! Mais peu importe si l’on connaît son ange gardien,
ce qui compte, c’est l’attention et les soins portés à l’autre.
apaisement

Qu’est-ce qui manque ?


À table, quand l’ambiance est survoltée ou un peu trop tendue, un
petit jeu permet de faire retomber la pression. Un jeu calme, bien
entendu.

Afin de canaliser les énergies, on va demander aux enfants de se concentrer sur


tout ce qu’il y a sur la table du repas, autour et devant eux. Ils disposent de 3
minutes pour mémoriser ce qui s’y trouve. Cette simple étape suffit déjà à faire
retomber l’excitation et à ramener le calme.
Les enfants doivent ensuite fermer les yeux pendant qu’un adulte retire un objet. À
son signal, tout le monde rouvre les yeux et le premier qui découvre ce qui a
disparu remporte un point.
Les objets sont de tout type, ce peut être un morceau de pain, un verre, une miette,
un fruit dans la corbeille…
L’adulte peut également s’amuser à retirer quelque chose qu’il porte sur lui. Les
enfants mettront plus de temps à deviner !

CHACUN SON TOUR


Si le calme est revenu et si les enfants se prêtent facilement
au jeu, le joueur qui découvre l’objet disparu peut prendre la
place de l’adulte.
souvenirs

Souvenirs, souvenirs
Organiser une soirée photos ou films replonge dans les souvenirs
et permet à toute la famille de passer un très bon moment !

Pour une soirée souvenirs réussie, il faut retrouver un maximum de photos,


d’albums ou de films à regarder tous ensemble.
Avec des tirages papier, la joie consiste à se plonger dedans chacun de son côté et
à partager avec les autres ses trouvailles : une photo amusante, un beau portrait de
l’un ou de l’autre, une scène qui réveille de nombreux souvenirs. La photo passe de
main en main.
Avec des photos numériques, il est préférable de les faire basculer sur la télévision
ou sur un large écran d’ordinateur. Tout le monde peut ainsi en profiter. Certaines
photos déclencheront des cris horrifiés ou de joie, rendant ce moment familial si
sympathique.
Dans les films, les enfants aiment se voir bouger et parler alors qu’ils sont petits, les
fous rires sont nombreux ! Des souvenirs et des anecdotes oubliés des uns ou des
autres ressurgissent.
On peut profiter d’une soirée photos pour faire du tri, regrouper les clichés en
fonction des événements ou des dates et constituer ainsi des albums. Plus les
photos sont ordonnées et plus les enfants s’y plongeront volontiers. Les incursions
dans les souvenirs étant sources de joie et de rires, elles sont à cultiver !

PETITS ET GRANDS
Se revoir petit est souvent très amusant. Mais voir ses parents
quand ils étaient jeunes l’est encore plus. Sont bienvenus les
très vieux albums et les photos des parents lorsqu’ils étaient
petits (s’il y a des films, c’est encore mieux), les albums de
mariage, de naissance…
apaisement

Merci, merci et merci !


Il est toujours plus facile de se plaindre que de voir les choses qui
vont bien. Et si on apprenait à remercier pour tout ce qui arrive de
beau dans la journée ?

Afin de positiver au maximum, on lance un défi à toute la famille. Chaque jour, avant
d’aller se coucher, chacun doit trouver trois raisons positives, trois raisons de dire
merci à sa journée.
Au début, l’exercice sera sans doute un peu difficile car il n’entre pas dans les
habitudes… Mais, avec le temps, les mercis deviendront plus faciles et, surtout,
plus nombreux. Et l’on apprendra à voir les choses du bon côté plutôt qu’à se
focaliser sur ce qui ne va pas.
Remercier aide les enfants à garder leur joie et leur enthousiasme le plus longtemps
possible. Cela leur apprend à savoir se réjouir du quotidien et à s’en contenter. C’est
une belle leçon de vie à leur donner pour affronter les difficultés de demain avec
plus de courage et moins de résignation.

Remercier pour sa journée est également un excellent moyen d’apprécier les


moments passés en famille, de redécouvrir les trésors de chacun et de sa relation
avec eux.

MERCI POUR…
Les sujets de remerciement sont vastes : un bon repas, un
moment de complicité avec un ami, un beau paysage, un
sourire dans la rue, un match remporté en sport, une jolie
histoire racontée par papa…
collaboration

On joue aux cartes ?


Jouer aux cartes est un moment de partage qui s’improvise à
n’importe quelle heure de la journée. Voici quelques jeux très
simples qui plairont à tous les âges…

La spirale
À partir de 2 joueurs (avec plus de 4 joueurs, prendre deux paquets de cartes).
Toutes les cartes sont distribuées entre les joueurs.
Le plus jeune tire trois cartes de son paquet. Si deux cartes se suivent (peu importe
la couleur), il les pose sur la table devant lui (par exemple 4 et 5, ou 10 et Valet, Roi
et As ou As et 2). La spirale a commencé ! Si aucune carte ne se suit, il les replace
sous son paquet.
Le joueur suivant pioche une carte dans son paquet. S’il peut poursuivre la spirale, il
pose sa carte dessus. Sinon, il la remet à la fin de son paquet et le joueur suivant
pioche trois cartes à son tour en espérant pouvoir ouvrir le jeu.

Le premier joueur qui a terminé son paquet a gagné !


Menteur !
À partir de 2 joueurs.
Toutes les cartes sont distribuées. Le plus jeune joueur commence et pose une
carte devant lui, face visible. Il annonce sa couleur : « Cœur ! » par exemple.
Les autres joueurs doivent tous jouer du cœur à présent, en posant des cartes à
l’envers sur le paquet et en annonçant « Cœur ! ». Comme tout le monde n’a pas
forcément de cœur dans son jeu, certains peuvent mentir et annoncer « Cœur ! »,
tout en glissant du pique.
Le tout est de ne pas se faire prendre ! Pendant qu’une carte est retournée, un autre
joueur peut crier : « Menteur ! »… Si elle n’est effectivement pas du cœur, le
menteur remporte tout le paquet de cartes. En revanche, s’il n’a pas menti, c’est
celui qui l’a dénoncé qui le remporte.
Celui qui a perdu la partie engage la suivante, jusqu’à ce qu’un joueur termine son
paquet et gagne.

INDÉMODABLE
N’oubliez pas la bataille, grand classique qui plaît toujours
aux petits. Le jeu se joue à partir de 2 joueurs.

Mistigri
À partir de 3 joueurs. Avec un jeu de 32 cartes.
Avant de commencer, il faut retirer le valet de trèfle du jeu de cartes pour que le
valet de pique devienne le « mistigri ».
Toutes les cartes sont distribuées puis tout le monde retire de son jeu les paires de
couleurs (deux dames rouges par exemple, deux 8 noirs…), les pose devant lui et
garde ses autres cartes dans ses mains.
Le plus jeune pioche une carte au hasard dans le jeu de son voisin de gauche. Si
elle lui permet de former une nouvelle paire, il la pose sur la table. Sinon, il garde la
carte dans son jeu et fait piocher son voisin.
Peu à peu, toutes les paires se constituent. Sauf le mistigri qui reste seul. Ainsi, le
joueur qui n’a plus que lui en main a perdu !
L’âne
À partir de 3 joueurs.
Toutes les cartes sont distribuées. Au signal, les joueurs posent les as au centre de
la table. Maintenant, il s’agit de reconstituer les suites de chaque couleur. As, 2, 3,
4… La rapidité est de mise ! Le premier qui termine son jeu crie : « Stop ! » On
compte alors les cartes restantes dans les mains de ses adversaires. S’il y en a 8,
le joueur marque 8 points par exemple.
Le premier joueur qui obtient 50 points après plusieurs parties l’emporte !
Quand le corps
s’exprime
Parfois, ni le lieu ni le temps ne se prêtent à une activité
extérieure qui permettrait de se décharger de l’énergie
superflue. Et quand les enfants commencent à chahuter un
peu trop dans la maison, cela dégénère vite ! Le son monte,
l’excitation augmente et l’atmosphère devient
insupportable… À moins de canaliser toute cette énergie !

Pour cela, on propose une activité où les enfants vont se


dépenser réellement, tout en restant dans un cadre évitant
les débordements. Souvent, ces activités revêtent un
caractère exceptionnel qui en font des moments
inoubliables en famille ou entre frères et sœurs. Et alors, on
veut y revenir et recommencer le plus vite possible !
souvenirs

Dîner de gala
Un dîner exceptionnel pour changer du quotidien, surprendre les
enfants et se créer de beaux souvenirs ? Inutile d’aller au
restaurant, tout se passe à la maison !

Souvent, les parents mettent les petits plats dans les grands pour recevoir leurs
amis. Les enfants voient alors des mets délicieux leur passer sous le nez, avec une
pointe de jalousie et d’envie. Mais cette fois-ci, ils seront les invités et seront traités
comme tels !
Pour que la fête soit réussie, on ne lésine pas sur les moyens : la table est dressée
avec une nappe, de jolies assiettes et de beaux verres. Pourquoi ne pas ajouter
quelques bougies aussi ? Chacun participe à la décoration et propose des idées.
Côté menu, il s’agit de préparer quelque chose faisant son effet. Au choix : le plat
préféré de tous les enfants avec une présentation digne d’un grand restaurant ; ou
bien un plat plus recherché mais que chacun pourra apprécier.
Ce qui amusera beaucoup les enfants, c’est de se faire beaux pour l’occasion.
Chacun fouille dans ses armoires pour y trouver la tenue adéquate, emprunte une
cravate à papa… Les grands aident les petits et ils se plairont sans doute à faire la
surprise aux parents. De leur côté, les parents s’habillent aussi. On joue le jeu ou on
ne le joue pas !

C’EST L’APÉRO !
Un vrai dîner ne va pas sans un petit temps d’apéritif.
Quelques boissons pour les enfants et des cacahuètes
ajouteront au caractère exceptionnel de la soirée !
INCOGNITO
Il est encore plus amusant de réserver la surprise jusqu’au
bout ! Pour cela, le plus simple est de faire croire aux enfants
que des invités viennent à la maison. Ils découvriront la
supercherie au tout dernier moment – et auront tout de
même un peu de temps pour se changer avant de passer à
table.
collaboration

Battle de danse
Pour évacuer le trop-plein d’énergie et se défouler un coup, un
petit tour de danse sera le bienvenu. Et pour pimenter l’exercice, il
devient compétition !

Qui sera élu meilleur danseur de la maison ? Sur des airs connus ou moins connus,
il s’agit d’organiser une « battle de danse » où chacun cède au rythme de la
musique. Mais c’est encore plus rigolo quand le concours se passe en équipe. On
invente alors des chorégraphies.
Pour plus d’équité et afin de renforcer les liens entre tous, il est préférable de
mettre un petit avec un grand dans chaque équipe. On peut même associer ceux
qui ont l’habitude de se disputer un peu plus afin qu’ils découvrent qu’à deux ils
peuvent se dépasser. Ils seront certainement les premiers surpris !
Idéalement, il faudrait constituer un jury impartial pour départager les équipes. Mais
la battle peut être moins formelle et se limiter à une sorte de sho W où tout le
monde s’amuse et commente les prestations des adversaires.

PETIT PLUS !
Chaque équipe choisit un signe distinctif pour se démarquer
des autres : détail vestimentaire ou maquillage, à chacun son
style !

PLAYLIST ADAPTÉE
Il doit y en avoir pour tous les goûts. Musique actuelle pour
les uns, chansons enfantines pour les autres, quelques
morceaux nostalgiques pour les parents… et pour s’amuser
un peu plus encore, un morceau de musique traditionnelle ou
une valse de Vienne !
fous rires

Gages en pagaille
Donner des gages permet souvent de s’amuser ou de dédramatiser
une situation. À condition que les gages soient adaptés et arrivent
au bon moment.

Plutôt qu’une punition, donner un gage est une bonne façon de retourner à son
avantage une situation compliquée : en cas de dispute, de gros mots employés trop
souvent, de service non rendu, de tenue à table peu adéquate… Beaucoup
d’occasions s’y prêtent si elles ne sont pas graves ou conflictuelles.
Un gage doit toujours être drôle et ne pas humilier celui qui le reçoit. Il doit
également être adapté à l’âge de chacun. Il y a les gages sportifs ou rigolos, plus
« intellectuels » et difficiles… Voici quelques exemples à distribuer au hasard :
Faire 3 fois le tour de la maison.
Se taire pendant 5 minutes.
Parler en anglais ou dans n’importe quelle langue pendant le dîner.
Réciter l’alphabet à l’envers.
Tenir 2 minutes en équilibre sur un pied.
Ne dire ni oui ni non pendant 5 minutes.
Mimer un animal.
S’adresser aux autres en chantant.
Se déplacer à reculons pendant 5 minutes.
Réciter une poésie.
Poser son doigt sur son nez pour parler.
Faire 20 flexions.
Garder les yeux fermés pendant 5 minutes.
Se prendre pour un cochon.
Faire rire son voisin…

UNE BOÎTE À GAGES


Pour plus d’équité et d’objectivité dans la distribution des
gages, on écrira toutes les idées sur de petits morceaux de
papier et on en piochera un à chaque occasion.
collaboration

Un mot dans ma chanson


Les enfants aiment souvent chanter. Pour leur faire passer le temps
et s’amuser entre eux, voici un petit défi amusant.

Ce jeu musical peut être proposé aux petits et aux grands. Le meneur de jeu lance
un mot et il faut essayer de trouver une chanson dont les paroles le contiennent. Le
mot peut appartenir à n’importe quel registre : une couleur, un nom d’animal, un
pays, un adjectif, un verbe, un prénom…
Le jeu peut se jouer de différentes façons :
Un simple défi que toute la famille cherche à résoudre ensemble : quand
quelqu’un trouve la chanson adéquate, tout le monde se met à chanter avec
lui.
Faire deux équipes qui s’affrontent : la première qui trouve une chanson
marque un point ; on peut aussi instaurer un temps de 3 minutes durant lequel
chaque équipe doit trouver le plus de chansons possibles avec ce mot et celle
qui en trouve le plus, gagne.
Jouer chacun pour soi : une personne marque un point dès qu’elle trouve un
titre (attention, cette formule désavantage les plus jeunes bien souvent).

EN ROUTE !
Idéal pour les voyages en voiture, ce jeu permet de passer le
temps et d’oublier la longueur du trajet. Avec de plus grands,
on peut corser la difficulté en acceptant les chansons où le
mot à trouver est traduit en anglais !
fous rires

Comme à la radio
Petit jeu familial et musical pour passer un bon moment et se
divertir ! Pas besoin de matériel, une bonne tête et quelques notes
de musique suffisent.

L’un des membres de la famille est choisi pour être l’animateur radio. Tous les
autres sont chargés de passer la musique. Mais quelle musique ? Ça, c’est à
chacun d’en décider !
Les joueurs sont assis les uns à côté des autres et l’animateur radio se tient debout
derrière, dans leur dos. Pour que le jeu commence, il appuie sur la tête d’un
participant. Ce dernier chante alors une chanson qu’il connaît. Lorsque l’animateur
lui appuie de nouveau sur la tête, il s’arrête et l’animateur choisit un autre chanteur
en lui appuyant sur la tête.
L’exercice durera assez longtemps à condition que personne ne choisisse une
chanson déjà entonnée. Le chanteur serait alors éliminé. Et si le joueur n’a pas
d’idée de chanson après 10 secondes, il est également éliminé. Le dernier chanteur
en compétition devient animateur à son tour.

VARIANTES
Avec les plus grands ou en fonction de la culture musicale de
la famille, on corsera l’exercice, en proposant une radio
anglaise ou bien une radio de musique classique. Et si
personne ne sait chanter, place à la totale improvisation !
Mais attention aux oreilles !
cohésion
familiale
Opération vide-grenier
Ranger sa chambre à fond est souvent un pensum. À moins que
l’affaire ne se transforme en un moment plein de surprises pour les
uns et les autres.

En organisant un petit vide-grenier en fin de journée, le grand rangement des


chambres sera l’occasion de faire des découvertes et de nouvelles acquisitions.
Chaque enfant en profite en effet pour mettre de côté les objets ou les vêtements
qu’il n’utilise plus.
Puis chacun organise son « stand » et expose ses trouvailles pour les proposer aux
autres membres de la famille. On flâne et on choisit ce qu’on préfère pour aller… le
ranger directement dans sa chambre, bien sûr !
Les petits y trouveront certainement davantage leur compte que les grands car ils
récupéreront de véritables trésors dans les affaires de leurs aînés. Mais ces derniers
seront heureux de voir que les objets qu’ils ont aimés ont une deuxième vie. Sans
compter qu’ils pourront être séduits eux aussi par certains jeux de leurs cadets. Une
peluche trop mignonne, une boîte à customiser…

JE JETTE, TU JETTES…
Qui dit rangement, dit également… poubelle. Il ne faut pas
hésiter à jeter les objets cassés, les vêtements troués et les
papiers inutiles. Un grand ménage passe parfois par le vide
pour faire de l’espace et mieux respirer. On pensera
également au tri destiné au recyclage quand c’est possible !

L’UNION FAIT LA FORCE


Pour aller plus vite, l’opération peut s’organiser chambre
après chambre. Les enfants se rejoignent dans l’une d’elles et
la rangent tous ensemble. Souvent, de premiers échanges
s’effectuent alors : les grands suggèrent quelques idées aux
plus petits pour améliorer leur chambre. C’est ludique et
constructif.
fous rires

Film presque muet


Difficile de trouver un film ou un dessin animé qui convienne à tous
et à toutes les tranches d’âge. La solution ? Confier la bande son
aux plus grands !

MATÉRIEL
Casserole et cuillère en bois, boîte en fer contenant du riz, papier aluminium, sifflet…
(tout ce qui peut permettre de faire les bruitages).

Il faut choisir un dessin animé ou un film familial que les plus grands connaissent
presque par cœur et qui puisse plaire aux plus jeunes. Plus le film est connu, plus
l’expérience sera drôle et facile.
Pour cette séance pas comme les autres, on coupe le son et les plus grands (aidés
des parents si nécessaire) se chargent de reconstituer les dialogues et les
bruitages.
Les petits s’installent devant, les plus grands derrière.
À mesure que le dessin animé avance, les grands imaginent des bruitages, récitent
certaines répliques qu’ils connaissent parfaitement ou en inventent d’autres
rigolotes, chantent les chansons – accompagnés des petits. Tout est possible !
Chacun donne libre cours à son imagination.
Le résultat est très amusant et le film prend une saveur toute nouvelle.

QUELS FILMS ?
Tous les dessins animés, les vieux films de Louis de Funès ou
de Fernandel, ceux de Charlie Chaplin ou Laurel et Hardy.
collaboration

Tous en scène
S’improviser acteur de théâtre le temps d’une journée ou d’une
soirée, c’est possible ! Et le concept s’adapte à tout âge.

Si on faisait du théâtre ? L’exercice est très amusant et c’est un beau projet à


réaliser ensemble. On se mobilise pour apprendre un texte, répéter, mettre en
scène et créer des costumes, avant la représentation finale qui procurera beaucoup
de fierté et de satisfaction à tous.
Inutile de voir trop grand pour commencer, surtout avec des petits. On peut souvent
choisir une histoire connue de tous. Celle-ci peut être mimée par les acteurs tandis
qu’un narrateur la raconte. Ou bien, si les acteurs s’en sentent capables, ils peuvent
réciter les dialogues. Quoi qu’il en soit, c’est certainement à l’un des plus grands de
se charger de la mise en scène et de son organisation.
Pour avoir l’impression de vraiment faire du théâtre, il est essentiel que les acteurs
soient déguisés en fonction de leur personnage. Le soin apporté aux costumes
contribuera au succès de la représentation. Il faudra même peut-être nommer un
costumier en chef !

SPECTACLE COMIQUE
Une série d’histoires drôles ? Pourquoi pas ? Comme les
textes sont souvent très courts et les mises en scène faciles, le
résultat est simple à obtenir. Il sera aisé de moduler le temps
du spectacle, plus ou moins long selon l’excitation des acteurs
ou la disponibilité du public.
cohésion
familiale
Défis fous
En proposant des défis loufoques aux enfants, ils se fédèrent
autour d’un même projet et passent un bon moment tous
ensemble.

Défis d’une heure, d’un jour ou le temps d’un repas, c’est au choix. Le plus
important est qu’ils soient amusants et permettent à tous de vivre une expérience
complice.
Voici quelques idées de défis déjantés qui animeront la journée :
Construire une tour de Kapla® géante.
Tout faire à reculons le matin.
Ne pas parler pendant une heure.
Commencer la journée par le dîner et la terminer par le petit déjeuner.
S’exprimer en chantant uniquement.
Se faire manger mutuellement pendant un repas.
S’exprimer en faisant des rimes.
Garder le doigt dans l’oreille pendant une heure.
Rester bras dessus bras dessous pendant toute la matinée.
Faire un château de cartes.
Répondre toujours à la question précédente.
Tout faire avec une seule main, celle que l’on n’utilise pas d’habitude.

MISE EN GARDE
Ce sont les adultes qui lancent les défis et non les enfants
entre eux. Il faut en effet savoir garder la mainmise sur le jeu
pour éviter le trop-plein d’agitation et s’assurer qu’aucune
proposition n’est dangereuse.
souvenirs

Déguisons-nous
Pour se déguiser, on n’a pas toujours besoin de parures du
commerce. Faire avec les moyens du bord est tellement
réjouissant !

Les plus jeunes se déguisent bien volontiers et un simple accessoire leur suffit
parfois à se sentir des héros. Mais si les plus grands les aident à trouver un
costume, le plaisir est double. D’autant que, souvent, la séance d’habillage devient
contagieuse et que les aînés se transforment à leur tour, pour le plus grand plaisir
de tous.
Pour se déguiser, il faut déjà un thème. Chevalier, princesse, pirate, pompier,
maîtresse, astronaute… les petits ont souvent beaucoup d’imagination. Aux grands
d’arriver à répondre à leurs envies en imaginant des accessoires, en combinant des
vêtements et en maquillant les uns et les autres. Il ne faut pas avoir peur d’utiliser
un peu d’adhésif, des chutes de carton ou de la ficelle. Un oreiller glissé sous une
jupe et voici une crinoline ! Un manche à balai se transforme en lance de chevalier.
Un T-shirt de papa avec une ceinture sert de tunique d’indien. Un casque de vélo
recouvert de papier aluminium permet de jouer l’astronaute !

Pour le maquillage, tout dépend du thème également. Attention toutefois à ne pas


trop charger la peau, surtout celle des plus jeunes qui peut être plus fragile. Parfois,
quelques traits noirs suffisent à évoquer parfaitement un personnage ou un animal.
Avoir un modèle de maquillage est un gage de réussite quand on n’est pas un
habitué de cet art ! Le résultat sera rarement identique au modèle mais on s’évitera
ainsi de recommencer entièrement un maquillage désastreux ou de décevoir son
enfant.
Il faut toujours privilégier un maquillage vendu dans le commerce, adapté aux
enfants et conçu pour eux. Celui-ci est prévu pour ne pas agresser leur peau et pour
ne pas être toxique en cas d’ingestion car les petits doigts pleins de maquillage
atterrissent bien souvent dans la bouche. Les maquillages à l’eau sont moins
couvrants que les maquillages gras mais ils sont mieux tolérés par les enfants et
tiennent plus longtemps. Et en plus, ils sont plus faciles à retirer à la fin de la
journée.

IL ÉTAIT UNE FOIS…


Les déguisements sont le prétexte à inventer des histoires,
jouer une pièce de théâtre… On peut aussi imaginer des
mises en scène rigolotes que les plus grands prennent en
photo. Autant de souvenirs à conserver de ces moments
passés ensemble.
fous rires

Miroir, mon beau miroir


Quand on est petit, on rêve souvent d’imiter les plus grands. On
calque leur façon de faire au point de les agacer parfois. Sauf
quand cela fait partie du jeu…

Le jeu consiste à s’imiter les uns et les autres. Une personne s’assoit en face d’une
autre et sera son miroir. Aussi, quand celui qui se regarde dans le « miroir » lève la
main droite pour se recoiffer, son « miroir » doit lever la gauche pour se recoiffer. Au
début, celui que l’on imite est un peu timide et ne fait que des gestes simples. Mais
à mesure que le temps avance, il devient plus fantaisiste. Grimaces, pauses
exagérées, grands mouvements… Il peut même se lever tout à coup et se mettre à
danser. Quoi qu’il en soit, tout devient de plus en plus drôle et de plus en plus
difficile pour le « miroir ».
Être regardé et regarder l’autre permet de surprendre parfois certains tics physiques
que l’on ignorait. Il arrive aussi que des frères et sœurs se découvrent des points
communs auxquels ils n’avaient pas pensé.

COMME SON OMBRE


Sur un principe similaire, on peut jouer à devenir l’ombre de
quelqu’un. L’ombre se place derrière son modèle et reproduit
chacun de ses gestes le plus fidèlement possible.
cohésion familiale

Concert familial
Y a-t-il des musiciens dans la famille ? Si oui, on se mobilise sur un
projet de morceau commun. Sinon, on improvise.

Dans les écoles de musique, la participation à un ensemble de musiciens motive


chacun à pratiquer davantage son instrument et fédère le groupe. À la maison, cela
peut être la même chose.
Il existe des familles de musiciens où chacun joue d’un instrument différent. On
choisit alors un morceau commun qui sera travaillé par tous pour obtenir un beau
résultat. Des répétitions ensemble sont organisées, l’un des membres étant plus
spécifiquement chargé de l’harmonie.
Certains préfèrent plutôt chanter ? Alors, on choisira une chanson à plusieurs voix
ou un canon. Aujourd’hui, grâce à Internet, il est possible de trouver les différentes
voix d’un même chant et de les écouter pour répéter.
Faire une représentation est très souvent la cerise sur le gâteau, la motivation qui
pousse les uns et les autres à donner le meilleur d’eux-mêmes. Alors pourquoi ne
pas prévoir de donner ce petit concert familial devant des amis ou la famille plus
élargie ? À moins que ce ne soit pour un anniversaire ou… la fête de la musique !

CONCERT AMATEUR…
Pour que les non-musiciens ne soient pas en reste, il est
toujours possible d’improviser un concert. Les uns chantent,
les autres se munissent d’instruments inventés (casseroles,
pots de yaourt remplis de riz…) ou frappent simplement dans
leurs mains. Certes, le résultat sera plus cacophonique mais
les participants s’amuseront certainement beaucoup !
apaisement

Séance de relaxation
Lorsqu’il y a de l’électricité dans l’air, un exercice de relaxation
permet de canaliser les énergies… positivement.

On respire
On s’assoit et on cueille une fleur imaginaire devant soi. On pose son nez dessus et
on la respire profondément. Ensuite, on souffle doucement par la bouche et on
respire de nouveau son parfum.
Berceuse
Les enfants s’assoient en tailleur, ferment les yeux et se balancent doucement
d’avant en arrière. Les voici devenus chaises à bascule. Le rythme est lent et la
respiration profonde. Peu à peu, le mouvement ralentit et on reste ainsi un moment,
comme si on dormait assis.
Massage coopératif
Un enfant se place dans le dos de son frère ou de sa sœur qui est assis. Avec le
bout du doigt, et tout doucement, il dessine des courbes et des volutes dans son
dos. Surtout pas de guilis mais des gestes lents qui détendent infiniment. Ensuite,
on inverse les rôles.
Imitons la nature

Un chien qui s’étire au réveil, une girafe qui étend le cou pour venir grignoter une
feuille en haut d’un arbre, un chat qui fait le dos rond, un singe debout qui se
penche lentement pour toucher ses pieds, un oiseau qui bat lentement des ailes…
Chaque position étire et détend.
Les mains chaudes
On frotte ses mains les unes contre les autres jusqu’à ce qu’elles deviennent bien
chaudes. Ensuite, on peut passer ses mains sur son visage, sur son cou, sur son
torse et jusqu’à ses jambes pour leur communiquer cette chaleur.
Plus de stress
En cas de fortes tensions, il est possible d’évacuer le trop-plein de stress en
relâchant ses muscles un à un. On commence par la figure en plissant le nez pour
faire une grimace puis on détend ses traits. Plusieurs fois de suite. Ensuite, on
crispe la mâchoire en serrant les dents puis on relâche. Plusieurs fois encore. On
tend les bras et on serre les poings puis on relâche. On soulève les épaules et on
rentre la tête et on laisse tout retomber. Assis par terre, on tend les jambes comme
si on voulait les étirer puis on redevient tout mou. Peu à peu, toutes les tensions
s’évacuent comme par magie.

EN MUSIQUE
On peut choisir une musique calme pour encadrer la séance
de relaxation : classique ou zen, bruits de nature… La
musique accompagnera les mouvements et permettra à
chacun de calquer sa respiration sur son rythme lent.
souvenirs

Concours de selfies
Les selfies constituent souvent de très bons souvenirs avec ceux
que l’on aime. En famille aussi, l’exercice est très amusant.

Avec un téléphone portable, on organise un concours de selfies. Seul, à deux, à


trois ou avec toute la famille, on s’amuse à se photographier soi-même pour réaliser
des portraits rigolos. Le cliché le plus réussi sera élu « meilleur selfie de l’année ! »
Le plus amusant est sans doute de faire des selfies deux par deux. Tous les
membres de la famille passent les uns avec les autres, par paires. Tout est permis
pour que ce cliché soit le plus réussi possible. Il faut donc se concerter un peu,
décider d’une posture, peut-être même d’un accessoire ou d’un déguisement, d’un
lieu également. Parfois, plusieurs essais seront nécessaires pour obtenir un résultat
satisfaisant. Voilà qui promet quelques fous rires en perspective !

A VOTÉ !
Après la séance de photos, vient le moment du vote : les
selfies sont présentés sur un écran pour que chacun puisse les
voir et voter pour le plus réussi. Le résultat s’imposera
certainement de lui-même, le selfies préféré étant celui qui
déclenchera le plus de rires ou de cris d’admiration.

À CONSERVER
Les enfants aimeront imprimer certains clichés pour les
accrocher dans leur chambre. Ils sont en effet d’excellents
témoins de complicité dans la famille.
fous rires

Mimer, c’est gagné


Voici une invitation à se mettre dans la peau d’un mime, le temps
d’une soirée, pour amuser les autres et passer un excellent
moment.

Le thème du mime peut être : imposé par le meneur de jeu (ayant préparé des
petits papiers en amont) ou par l’un des joueurs (qui souffle un mot au mime juste
avant de commencer) ; on peut aussi piocher un mot dans un grand imagier, ou
donner au mime le libre choix de son thème !
Afin d’éviter que le jeu s’éternise, il faut prévoir un sablier ou un minuteur. Si, au
bout de deux minutes, le joueur n’a pas réussi à faire deviner ce qu’il mime, il ne
marque pas de point.
Les joueurs peuvent être répartis en plusieurs équipes, les joueurs d’une équipe
devant deviner ce que leur propre mime imite afin de marquer un point. Dans ce
cas-là, les mimes doivent se succéder pour permettre à tous les membres de
l’équipe de jouer.

Avant de commencer à mimer, on donne un indice : une chose, un personnage


(célèbre, imaginaire ou familier), une action, un lieu, un métier ou un animal.

PATRIMOINE COMMUN
Le mime peut être un excellent révélateur de la complicité qui
unit les uns et les autres. Très souvent, il n’y a pas besoin de
beaucoup de gestes pour que des frères et sœurs, ou des
parents et enfants, se comprennent. Ils ont les mêmes
souvenirs, les mêmes références et parfois les mêmes
mécanismes de réflexion qui permettent de deviner très vite.
cohésion
familiale
À l’aveuglette
Dans une famille, les rapports doivent pouvoir reposer sur la
confiance. Avec ce petit jeu, il n’y a pas d’autres choix que de s’en
remettre aux autres.

Toute la famille se tient à la queue leu leu, les mains sur les épaules du joueur
précédent. Tous ont les yeux bandés sauf le dernier chargé de conduire la file.
Pour progresser dans la maison, ou à l’extérieur dans un jardin, les participants
avec les yeux bandés doivent se synchroniser et, surtout, obéir aux instructions de
celui qui les dirige. Il faut donc lui faire entièrement confiance car il est le seul à voir
les obstacles.
Après un certain temps, les rôles changent et un autre prend la place du meneur à
l’arrière. Il faut faire en sorte que chaque membre de la famille puisse guider au
moins une fois les autres. Même les plus jeunes !

PLUS DIFFICILE
La chenille peut être silencieuse ! Le chef de file à l’arrière n’a
pas le droit d’ouvrir la bouche et ne peut communiquer ses
instructions qu’en pressant les épaules de la personne juste
devant lui. Une pression à droite et on tourne à droite. Un
mouvement vers l’arrière et on s’arrête. L’information doit
alors circuler de l’arrière jusqu’à l’avant de la même manière
et toujours sans un mot. Un conseil : mieux vaut anticiper les
virages !
souvenirs

Qui connaît la chanson ?


Quelques préparatifs, une bonne liste de lecture et voilà une soirée
musicale qui ravira petits et grands. Qui sait si cela ne se terminera
pas en danse improvisée ?

Afin d’organiser cette soirée musicale, il faut anticiper en préparant une playlist
originale. Elle devra contenir des dizaines de morceaux différents afin que chaque
membre de la famille y trouve son compte.
Il faut : des chansons de variété actuelles et plus anciennes, des comptines
traditionnelles, des chansons en français et d’autres en anglais, des extraits de
musique classique s’il y a des amateurs dans la famille…
Le plus judicieux est de former des équipes afin d’équilibrer un peu les forces en
présence et éviter que les petits soient seuls et trouvent le jeu difficile.
On passe un extrait d’un morceau. Le premier qui est capable de donner le titre ou
l’artiste fait gagner un point à son équipe. Pour corser le jeu, on peut exiger pour les
chansons de variété d’obtenir le nom de la chanson et de son interprète.

Le meneur de jeu doit gérer la succession des titres en fonction de son public. S’il
voit que tel ou tel type de titre ne provoque pas de réactions, il devra s’arranger
pour changer de genre. Au contraire, s’il sent que l’ambiance tourne un peu à la fête
et qu’une musique plaît à tout le monde, qu’il n’hésite pas à la laisser jouer plus
longtemps pour que tout le monde chante, voire se mette à danser !

GRAND ÉCRAN
Dans la playlist, on peut ajouter des musiques de films
connues. Pour celles-ci, le jeu consistera à trouver le nom du
film.
Allons jouer
dehors !
La tentation est parfois grande de rester à la maison, surtout
en hiver quand il fait plus froid. Les enfants se réfugient
dans leur chambre ou, au contraire, s’asticotent les uns avec
les autres et l’ambiance devient vite électrique. Sortir un peu
chaque jour permet de dépenser les trop-pleins d’énergie.
Surtout avec de jeunes enfants et des garçons.

Insistons donc pour que les enfants aillent dehors courir,


sauter, crier… Ils ont besoin de ce moment pour s’exprimer
et se défouler. Mais pour les motiver et les inciter à le faire
sans contrainte, mieux vaut leur proposer une activité
concrète, quelque chose à faire entre eux qui leur donnera
un but. Ils auront également la joie de jouer tous ensemble
et le plaisir se poursuivra certainement plus longuement que
prévu !
collaboration

1, 2, 3, valet, dame, roi !


Pour jouer dans le jardin à plusieurs, voici un jeu de ballon très
amusant où tous les âges se confronteront sans soucis.

Avant le début du jeu, un cercle imaginaire est défini dans le jardin autour d’un
ballon situé en son centre : le parcours doit passer derrière des arbres et des
buissons pour que les joueurs puissent se cacher mais il doit également intégrer de
grandes plages d’espace découvert afin de corser la difficulté.
L’un des joueurs se place près du ballon. Il est le gardien.
Le jeu commence lorsque le gardien ferme les yeux en énumérant : « 1, 2, 3, valet,
dame, roi ! ». Pendant ce temps, les joueurs s’éparpillent sur le parcours et se
cachent.
Le gardien ouvre les yeux et cherche les participants du regard. Pour les faire sortir
de leur cachette et les ramener à lui pour les faire prisonniers, il doit donner leur
prénom et dire où ils se trouvent pour montrer qu’il n’a pas triché.
Ensuite, le gardien referme les yeux et dit : « 1, 2, 3, valet, dame, roi ! » et les
joueurs poursuivent le parcours en se cachant. Et ainsi de suite.
Pendant que le gardien cherche les joueurs, ceux-ci peuvent surgir de leur cachette
pour tenter de taper dans le ballon. Les prisonniers peuvent alors profiter du temps
où le gardien court le récupérer pour se cacher à nouveau.

TOURNANTE
Afin d’éviter que le gardien soit toujours le même, on fixe un
temps de jeu ou on détermine que le premier joueur qui
termine son parcours devient gardien à son tour.
apaisement

Collection de feuilles
L’automne et ses couleurs sont sources d’inspiration. Si on faisait
une collection des plus belles feuilles ?

Les enfants sont invités à récolter les plus jolies feuilles possibles ! Ils
s’émerveilleront des couleurs de l’automne et, avec tout ce qu’ils rapporteront de
leur « cueillette », auront mille et une possibilités de s’amuser ensuite.
Les feuilles peuvent servir de support à une création artistique : on en glisse
une sous une feuille de papier blanche, on passe une craie dessus, les
contours et les nervures apparaissent en relief coloré !
Une feuille jaune devient le corps d’un poussin, des feuilles rouges des ailes
de papillons !
On peut également dessiner la silhouette d’un arbre et y coller les feuilles
trouvées pour reconstituer un arbre d’automne.

ON EXPOSE !
Avec toutes ces feuilles, une exposition doit être montée !
C’est l’occasion de s’intéresser de plus près aux espèces
récoltées. À l’aide d’un herbier, les enfants cherchent leurs
noms et les inscrivent sur de petits panneaux qui viendront
légender les spécimens.
complicité

Un bouquet pour maman


Qui n’a jamais cueilli des fleurs pour les offrir à un proche ? En s’y
mettant à plusieurs, le bouquet est plus gros et le geste plein
d’amour.

Petits et grands font équipe pour réaliser un gros bouquet à offrir à maman (ou à un
être cher). Chacun cueille ce qu’il trouve et ce qui lui semble beau. Ensuite, un plus
grand met tout en commun pour confectionner un gros bouquet, joli témoignage
d’amour des enfants.
Attention à la longueur des tiges ! Avec les petits, c’est souvent le problème car ils
ne cueillent quasiment que la corolle des fleurs. La tige est trop petite ! Mieux vaut
leur montrer comment faire avant plutôt que de les voir revenir avec des fleurs qui
ne pourront pas s’intégrer au bouquet final.

AU FIL DU TEMPS
À chaque saison son bouquet. Au printemps et en été, les
fleurs des champs se trouvent assez facilement. Parfois, on
peut aussi réaliser des bouquets de branchages bien verts. En
automne, les fleurs peuvent être remplacées par un bouquet
de jolies feuilles colorées. En hiver, il reste souvent des
éléments bien vivaces dans la nature : bergeronnette, gui,
conifère… C’est l’occasion de les redécouvrir pour en faire un
bouquet.
souvenirs

Ni vu, ni connu
Il existe une astuce pour rendre la balade familiale amusante pour
chacun. Il suffit de se cacher sur le chemin !

La promenade avec les adultes est parfois vécue comme une contrainte, surtout par
les plus grands. Afin de leur permettre d’en profiter, il leur est proposé ici de
prendre les devants, de se cacher sur le chemin et de surprendre la famille en
surgissant par surprise.
Mais afin que tout se déroule sans mauvaises surprises, il est indispensable que le
trajet soit familier, ou ne prête pas à confusion : une route droite par exemple, ou un
chemin de randonnée unique. Les embranchements et les bifurcations sont à
éviter : les jeunes risqueraient de partir dans une mauvaise direction et de se
perdre.
Cette partie de cache-cache itinérante passionnera les enfants qui s’amuseront de
voir les parents passer devant eux sans les avoir repérés. Le camouflage est alors
réussi et le défi relevé ! S’ils sont particulièrement bien cachés, ils peuvent décider
de suivre les parents incognito et de ne révéler leur présence qu’à la fin de la
promenade.

À CHACUN SON RYTHME


Ce type de balade a le formidable avantage de permettre à
chacun de profiter du moment. Les adultes adoptent un pas
plus lent, surtout s’ils ont des poussettes. Les plus grands
courent à l’avant et se défoulent. Les plus jeunes peuvent
participer eux aussi en suivant les grands qui les prendront en
charge.
collaboration

Nature artiste
Il est temps de changer de matériel pour les artistes en herbe ! Pas
besoin de peinture, de pinceaux, de crayons de couleur ou même
de papier, cette fois-ci, tout est dans la nature.

Pour cet atelier de land art – un « art naturel » – et afin de motiver l’ensemble des
participants, on organise une sorte de concours de création. Le plus simple est de
fixer un thème afin de canaliser l’imagination de chacun et, surtout, d’avoir
quelques premières idées. Il faudra dessiner un animal, un tableau abstrait, une
fleur géante, une maison, une rosace…
Lorsque tout le monde est d’accord sur le sujet, place à la collecte ! Mousse,
feuilles d’arbres, cailloux, brindilles, plumes, fleurs, brins d’herbe, morceaux
d’écorce, glands, coquilles vides, etc. Plus les artistes ramassent de choses et plus
le résultat sera sympathique. Inutile d’être trop individualiste. La collecte s’effectue
à plusieurs avec mise en commun avant de commencer.
Place à la création maintenant. Le support ? C’est la terre tout simplement. En
assemblant les éléments directement sur le sol, les dessins apparaissent selon
l’imagination et les talents de chacun. Une vraie galerie d’art…

TOUS GAGNANTS OU PRESQUE


Les enfants aiment gagner quand l’épreuve prend la forme
d’un concours. Mais pour éviter les airs boudeurs ou chagrins,
il est plus prudent de prévoir plusieurs prix. Celui de la
réalisation, de la couleur, de l’originalité et le coup de cœur
du jury !
complicité

Promenade d’agents secrets


Inviter de petits agents secrets permet de rendre une promenade
plus passionnante ! Chaque détail devient alors important.

Une balade prend une autre tournure dès lors que les yeux restent grand ouverts –
et les oreilles aussi – à l’affût du moindre indice « suspect ». On apprend ainsi à
regarder autour de soi et à ne rien laisser passer.
Les enfants ne trouveront évidemment pas de piste « réelle » mais ils pourront
s’inventer mille histoires. Un reste d’affiche collé à un poteau, un morceau de ficelle
oublié au bord d’un chemin, un panneau « Chasse gardée », un petit papier qui
traîne, un tas de cailloux « suspect », des fougères écrasées… Il n’en faut pas plus
pour subodorer par exemple qu’un homme a voulu pénétrer dans le territoire gardé
d’une propriété où se fabriquent de drôles de choses. Il a été ligoté mais a réussi à
s’enfuir. Maintenant, il faut le retrouver…
Ceux qui ont l’imagination fertile trouveront certainement de quoi spéculer autour
des quelques éléments glanés. Ils élaboreront une histoire qui fascinera les petits et
les fera avancer tout au long du chemin.

BALADE BIO
En se munissant d’un sac poubelle pour ramasser les
éléments qui polluent la campagne ou la ville, la promenade
devient écolo. On en profite pour les jeter, tout en leur
attribuant un rôle dans un scénario digne d’un roman policier
!
collaboration

Opération jardinage
Organiser quelques séances de jardinage est une excellente façon
d’aérer les esprits et de travailler tous ensemble. Et quelle
satisfaction quand le jardin est beau !

Il y a sans cesse à faire au jardin. Les travaux changent en fonction des saisons et
chacun se rend utile : à ratisser, planter, ramasser, pousser la brouette, arracher,
cueillir… Petits et grands ont toujours de quoi s’occuper. C’est une activité paisible
et satisfaisante car le résultat est toujours très concret. Soit le jardin est plus propre
et plus beau, soit ça pousse !
Au printemps, on arrache les mauvaises herbes et on plante les premiers légumes
du jardin : carottes, radis, tomates, courgettes. Il faut que tout soit prêt pour avoir
de quoi se régaler cet été.
En été, c’est le temps de la cueillette surtout. Mais aussi le moment où il ne faut pas
oublier d’arroser s’il fait très sec.
En automne, on ratisse les feuilles et on ramasse les noisettes et les châtaignes. S’il
y a des pommes au jardin, il est temps de les cueillir. On plante les bulbes des
fleurs qui pousseront dès les mois d’hiver ou au printemps.
En hiver, il faut aider les parents à tailler les haies et les arbustes. Sans oublier de
laisser un peu de nourriture aux oiseaux qui ne sont pas partis loin d’ici.

ET EN VILLE ?
Jardiner est possible, même à la maison. On plante quelques
graines dans une jardinière et on les regarde pousser au fil du
temps. Pour cela, il est préférable de prendre des graines qui
donnent un résultat rapide. Du basilic ou des tomates cerises
par exemple. Ou bien des capucines.
complicité

Au bout de la craie
Les craies ont un petit côté magique très séduisant. Elles
permettent de créer un jeu de façon instantanée et éphémère, le
temps de s’amuser quelques instants.

Laisser les enfants sortir avec des craies devant la maison peut réserver des
surprises. Pour commencer, ils ne sauront probablement pas quoi faire et il faudra
leur souffler quelques idées. Puis, ils inventeront leurs propres jeux en fonction de
leurs goûts. Ce pourra être :
Une marelle, en forme de croix, de carré, voire d’escargot.
Un jeu de cible sur lequel il faut lancer des cailloux.
Un circuit de voitures pour jouer à quatre pattes.
Des cercles numérotés dans lesquels on saute en comptant.
Un circuit tout tordu à suivre tel un funambule.
Un jeu de dames dessiné où les pions sont des cailloux coloriés à la craie eux
aussi.
Une maison géante pour y installer des poupées.

Souvent, les grands proposeront leur aide aux plus jeunes pour les aider à bien faire
ou pour jouer avec eux.
La séance se terminera probablement par des dessins qui égayeront le sol ! Les
enfants se seront transformés en artistes !

LÉGAL OU PAS ?
La craie s’efface avec le temps et avec la pluie. Un dessin à la
craie ne dégrade donc pas le matériel urbain et n’est pas
hors la loi. Il n’empêche, mieux vaut toujours vérifier que les
dessins à la craie des enfants ne dérangent personne pour
éviter les ennuis. L’idéal est de les laisser jouer à l’entrée du
garage (comme elle est privée, personne n’a rien à y redire).
collaboration

Tirs au but
Avec quelques enfants et un ballon, il ne faut pas longtemps pour
qu’une partie de foot s’improvise. Mais comment intégrer les plus
petits et les moins sportifs ?

Au foot, il y a des règles qui peuvent échapper aux plus jeunes et un rythme qui
peut intimider les moins réactifs. Pour faire en sorte que chacun puisse participer, la
solution consiste à organiser des tirs au but entre deux arbres ou deux poteaux.
Mais pas n’importe quels tirs au but !
Afin que tout le monde soit sur un pied d’égalité, on va corser un peu le jeu – ou le
simplifier – en fonction de celui ou celle qui doit tirer.
Approcher la ligne de tir pour les plus petits.
Tirer du pied gauche pour les droitiers, ou du pied droit pour les gauchers.
Avoir les yeux bandés pour ajuster son tir.
Tourner dix fois sur soi-même avant de tirer… droit !
Shooter de dos, vers l’arrière.
Tirer avec de l’élan ou sans élan.

Si nécessaire, on ajoute ou on retire des avantages au gardien de but en fonction de


son âge. L’objectif est que tout le monde s’amuse.

ATTENTION AU CHOIX DU GOAL !


Les tirs au but sont parfois très forts et mieux vaut avoir un
gardien capable d’encaisser les ballons. Mais il faut aussi
éviter de choisir celui qui ne laissera passer aucune balle car,
sinon, les autres joueurs en auront vite assez !
souvenirs

Une nuit sous la tente


Les aventuriers en herbe ne refuseront certainement pas de dormir
une nuit sous la tente. Un grand moment de partage, de fous rires
et de petites frayeurs aussi…

Il fait beau, l’air est chaud et le temps sec. C’est le moment idéal pour proposer une
nuit sous la tente à tous ceux qui rêvent d’aventure. Monter la tente et s’installer le
mieux possible fait entièrement partie de l’expérience. Parfois, c’est même le
moment le plus excitant.
Pour planter la tente, il vaut toujours mieux ne pas trop s’éloigner de la maison afin
que les petits (et même les grands parfois) soient rassurés par la proximité. Tout le
monde participe au montage de la tente. On tend bien les fils et on plante les
sardines. Ensuite, on va chercher les sacs de couchage, les matelas ou les
couettes. Plus l’endroit est confortable, mieux c’est.
Côté matériel, on n’oublie pas les lampes de poche et, pourquoi pas, un appareil
pour faire de la musique. Cela ajoute au côté exceptionnel de la soirée.

Il ne faut pas s’attendre à ce que tout le monde dorme réellement sous la tente. Les
aventuriers risquent fort de rentrer au compte-gouttes pendant la nuit. Car à mesure
que le jour baisse, l’appréhension monte. Tout est si nouveau dehors. Attention
alors à ne pas se moquer des moins téméraires pour ne pas leur enlever toute envie
de refaire une tentative une autre fois.

LE PETIT PLUS !
Afin d’ajouter à l’aventure, on peut prévoir un petit dîner au
pied de la tente avec des broutilles à picorer et à partager.
C’est ainsi que se construisent les plus beaux souvenirs
d’enfance.
souvenirs

Repas trappeur
Il faut savoir profiter d’une soirée particulièrement clémente pour
organiser un dîner pas comme les autres qui restera longtemps
gravé dans les mémoires. À table !

Et si on jouait les trappeurs ? Chez eux, pas de table mais le sol. Pas de chaises
mais des rondins de bois. Pas de cuisinière non plus mais un feu de bois ! Pour ce
repas un peu spécial, on joue le jeu jusqu’au bout. Il est même permis de manger
avec les doigts !
Pas de repas trappeur sans un endroit où pouvoir faire un feu en toute sécurité. Il
faut privilégier un carré où l’herbe a été retirée ou un coin de jardin sans arbre que
les flammes pourraient lécher. Et mieux vaut toujours prévoir un tuyau d’arrosage à
proximité au cas où. Personne n’est jamais trop prudent !
Avec les plus grands, on commence par préparer le feu. Les petits, eux, se chargent
de chercher des brindilles. Le repas trappeur ne pourra vraiment démarrer que
lorsqu’il y aura suffisamment de braises rougeoyantes pour cuire le repas.

Au menu :
Pommes de terre en robe des champs : il suffit d’emballer des pommes de
terre crues dans une belle couche de papier aluminium et de les glisser sous
la braise pour qu’elles cuisent. C’est un peu long mais tellement délicieux avec
du beurre ou de la crème fraîche !
Saucisses plantées au bout d’un long bâton et grillées au-dessus du feu. À
chacun sa brochette géante ! (Un atelier de fabrication de brochettes permettra
de faire passer le temps aux impatients !)
Marshmallows enfoncés au bout d’un bâton et grillés au-dessus des braises.
POUR RIRE UN PEU…
Une saucisse ou un marshmallow qui tombe dans le feu ?
Cela mérite un gage !

ENVIE D’UN AUTRE DESSERT ?


Pourquoi ne pas préparer des bananes au chocolat ? On
prend une banane avec sa peau, on l’incise pour y glisser
quelques morceaux de chocolat, puis on emballe le tout dans
du papier aluminium. Et hop, dans les braises ! Lorsque la
banane et le chocolat ont fondu, c’est un régal.
collaboration

Place au cirque !
De plus en plus souvent, à l’école, les enfants apprennent les arts
du cirque. Et si l’on faisait de même à la maison, le temps d’un
après-midi ?

Dans un spectacle de cirque, il y en a pour tous les goûts et tous les âges. En
reproduisant le modèle à la maison, chaque enfant y trouve son compte. On peut
même organiser un spectacle pour mettre en valeur leurs talents.
Les acrobates enchaîneront roulade, équilibre, roue, grand écart, pyramide… Plus
l’âge augmente, plus les figures deviennent complexes. Sans oublier qu’il faut se
prêter main forte pour réaliser des équilibres, par exemple.
Les plus habiles préféreront les numéros de jonglage avec une balle, puis deux, ou
trois, voire plus ! Et si on essayait de faire tourner des assiettes (en plastique !) au
bout d’un bâton ? On peut aussi faire des lancers de ballons dans un cerceau ou
des figures avec des rubans de gymnastes.
Certains peuvent s’essayer à la magie avec des mouchoirs, des balles ou des
cartes, d’autres se transforment en clo Wns et enchaînent les blagues ou les
mimes.

UN PEU D’HUMOUR
Il est possible de tourner le numéro à la rigolade. Le magicien
se transforme en faux devin. Un enfant s’improvise dompteur
de lions ou de puce savante… !
apaisement

Le nez dans les étoiles


Il est bon de profiter d’une nuit claire à la campagne pour admirer
les étoiles et s’amuser à chercher les constellations… !

Pour regarder les étoiles, il faut savoir prendre son temps. Comme la soirée risque
de durer, on s’installe confortablement sur une chaise longue ou on s’allonge par
terre sur une couverture pour pouvoir admirer le ciel juste au-dessus de sa tête – on
prévoit un pull ou une couette pour ne pas attraper froid.
Qu’est-ce que l’on repère dans le ciel ? L’étoile qui s’allume en tout premier est
l’étoile du berger. La constellation de la Grande Ourse ressemble à une casserole et
la Petite Ourse indique l’étoile polaire au bout de son manche. Peut-être verra-t-on
aussi le W de Cassiopée ?
Chercher les lumières clignotantes des avions qui passent dans le ciel ou les points
lumineux qui avancent à toute vitesse, les satellites, passionnera les petits. Et avec
un peu de chance, une étoile filante descendra vers la terre avec sa longue queue
brillante…

EN VILLE ?
Difficile de regarder les étoiles quand on habite en ville car le
halo de lumière électrique cache le ciel… On ne doit pas
s’empêcher de rêver pour autant. Sur Internet, il est possible
de regarder la carte du ciel en direct. Et avec l’application
Google Sky, on peut même voyager dans l’espace !
cohésion familiale

Course de relais
Faire équipe est une belle entreprise dans une famille. Cela
mobilise autour d’un projet commun et resserre les liens. Quel défi
sportif !

Tous les joueurs de l’équipe se mettent en ligne, à la queue leu leu. Au signal, le
premier part en courant, réalise le parcours, revient à la ligne et tape dans la main
du deuxième qui s’élance à son tour. Et ainsi de suite…
Quel parcours choisir ? Le plus simple est de rejoindre un arbre en courant puis de
revenir. En chemin, quelques obstacles corsent légèrement l’exercice : sauter par-
dessus un ballon par exemple, sauter à cloche-pied sur 5 mètres, tourner trois fois
autour de l’arbre, slalomer entre des plots ou des pommes de pin… Il faut que les
épreuves soient réalisables par tous et amusantes. Et si on faisait une partie du
parcours avec une balle coincée sous le menton ? Ou à reculons ?
Pour les grandes familles, deux équipes peuvent s’affronter. Il est aussi possible de
jouer contre la montre, tout simplement : en décidant d’un temps limite ou en
chronométrant la course et en essayant d’améliorer le score avec plusieurs
passages.

COMPÉTITION
Lors d’un repas ou d’une sortie avec des amis, une course de
relais opposant les familles peut être très amusante et
motivante. Quelle fierté lorsque son équipe l’emporte !
collaboration

Parcours santé
Une promenade en famille est un excellent prétexte pour réaliser
un parcours santé. S’il n’y en a pas à proximité, on peut en
imaginer un facilement.

Le parcours santé consiste à faire de l’exercice tout en se déplaçant. Il donne un but


à la promenade et permet aux enfants de se mesurer entre eux et de se lancer des
défis. Voici quelques épreuves à combiner selon l’endroit et ce qui s’y trouve. En
fonction de l’âge des participants, le nombre d’exercices variera.
Marcher en montant haut les genoux.
Faire une rotation du buste vers la gauche puis vers la droite. 10 fois.
Une jambe pliée en avant et l’autre tendue en arrière, faire des petits
mouvements de ressort. 5 fois sur chaque jambe.
Slalomer entre des arbres en courant.
Sauter par-dessus des plots, des troncs d’arbre. Ou improviser un saute-
mouton.
Allongé au sol, faire une série de dix abdominaux.
S’il y a un arbre avec une branche suffisamment solide, s’y pendre par les
deux mains et faire des tractions avec les bras.
Un escalier sur le parcours ? Monter et descendre le plus vite possible.
Avec un arbre toujours, se pendre par les bras et remonter les genoux sur la
poitrine. 5 fois.
Avancer à pas de géant.
Marcher en équilibre le long d’une ligne imaginaire. S’il y a un tronc d’arbre
par terre, marcher dessus en équilibre.
Jambes tendues, se pencher en avant 5 fois pour essayer de toucher ses
pieds.
Faire tourner les bras vers l’avant 10 fois puis 10 fois vers l’arrière.
S’il y a un banc, se placer derrière, les mains sur le dossier, jambes tendues et
se pencher en avant pour étirer le dos.

EN-CAS
La compétition motive souvent les enfants à aller jusqu’au
bout du parcours santé, même quand ils sont fatigués. Il faut
toujours prévoir de l’eau et quelques barres de céréales ou
des gâteaux sucrés pour éviter les malaises.
complicité

Bâtisseurs de cabanes
Pour aller jouer dehors, les enfants ont souvent besoin d’un but.
Leur proposer de construire une cabane est un excellent moyen de
les motiver à sortir.

Le jeu commence par la recherche de l’endroit le plus propice à l’élaboration d’une


cabane. Moins elle sera visible des parents et plus elle aura du succès ! Les enfants
s’y sentiront chez eux et ils auront l’impression de vivre une aventure plus folle.
Avec des petits, il faut privilégier un endroit caché entre des taillis, assez facile
d’accès et peu compliqué à aménager. Un coin entre des rochers ou une bâche
tendue au-dessus d’un buisson, quelques rondins de bois pour faire des sièges…
parfois, il suffit de très peu de choses pour démarrer. Ensuite, ce sont les enfants
qui trouveront mille idées pour décorer leur cabane et l’agrandir à l’infini. Seul
élément relativement incontournable : la ficelle !
Les plus grands proposeront plus volontiers de bâtir leur cabane de toutes pièces.
Avec trois piquets dressés et une bâche, ils construisent un tipi. À moins qu’ils ne
remplacent la bâche par des branchages et des fougères. Ils peuvent également
construire des murs en tressant des branches entre elles. Les petits participeront
alors à la construction en étant responsables de la recherche des matériaux.

AMÉNAGEMENT INTÉRIEUR
Plus la cabane est aménagée et plus elle occupera les
enfants pendant de longues heures. On leur prêtera de la
vaisselle en plastique pour leur coin cuisine, un vieux pouf
pour leur salon, une bassine pour la salle de bains et un
plateau pour faire une table, par exemple. Ce doit être un
peu comme à la maison !
Vivre dans sa cabane après sa construction, voilà toute la satisfaction. De cette
saine activité découlent beaucoup d’autres qui permettent de construire des
souvenirs inoubliables entre frères et sœurs.

Quelques sand Wichs, des crudités à croquer, un paquet de chips, des gourdes
d’eau, le pique-nique du siècle est organisé dans la cabane ! Pour que le moment
soit encore plus apprécié, on ajoute quelques petites gâteries au fond du panier. Les
enfants déjeunent dans leur coin, au grand air et sans les parents. Que demander
de plus ?
Les plus grands demanderont à dormir dans leur nouveau refuge. Pourquoi pas si le
temps s’y prête ? Il suffit d’un bon sac de couchage et d’une lampe de poche. Les
courageux rentreront probablement au milieu de la nuit, un peu effrayés par les
bruits dans le noir mais quelle histoire à raconter aux amis ! Mieux vaut tout de
même tenter l’expérience pendant les vacances ou durant un Week-end, car la nuit
dehors sera certainement courte !

DORMIR DANS LA CABANE


Les plus jeunes sont trop petits pour passer toute la nuit
dehors. S’ils sont tristes de ne pas pouvoir partager
l’expérience, on leur proposera de faire la sieste dans la
cabane (sieste qui n’en sera du coup probablement pas
une…) ou de veiller un peu dans la cabane avant de rejoindre
leur chambre.
collaboration

Roule ta bille !
Dans un bac à sable, à la plage, dans la chambre ou dans un jardin,
tous les terrains sont possibles pour construire un parcours de
billes.

Il n’y a pas de terrain idéal pour imaginer un parcours de billes. Chaque solution a
ses avantages. Dans le sable, on creuse des tunnels et on bâtit des montagnes
russes. Dans la chambre, les livres se transforment en tremplins ou en tunnels et
les cubes dessinent des chicanes. Au jardin, des pommes de pin servent de poteaux
de slalom et un morceau d’écorce fait office de passage secret.
Pour que le jeu soit intéressant, les difficultés et les obstacles doivent se succéder :
virages, tremplins, bosses, tunnels, décrochés, lignes droites… Plus le terrain est
varié et plus le jeu est riche.
Lorsque le circuit est prêt, on entame la course ! En fonction de l’âge des enfants, il
est possible d’accorder certains avantages à ceux qui en ont besoin. Par exemple,
lorsqu’un grand tire une fois, un plus petit a le droit de jouer 2 fois. Voilà qui
rééquilibre les forces et rend la compétition plus équitable et donc plus amusante.

ANTIBLOCAGE
Sur un circuit de billes, la bille en tête gêne parfois les
suivantes. Pour éviter tout risque, chaque joueur est invité à
choisir une figurine pour se représenter (un Playmobil® par
exemple ou un animal en pastique). Après avoir joué, il la
placera à côté de sa bille – qu’il enlèvera pour repérer sa
place dans le circuit – ; il la replacera lorsque viendra son
tour.
complicité

À table, petits oiseaux !


En hiver, les oiseaux du jardin peinent souvent à trouver de la
nourriture. Leur venir en aide est une belle occasion de les
observer.

Les oiseaux qui n’ont pas volé loin vers un climat plus clément ont parfois besoin
d’un petit coup de pouce pour s’alimenter. Mais attention, il faut respecter quelques
règles pour éviter de leur faire plus de tort que de bien.
Si les enfants décident de donner de la nourriture aux animaux, ils doivent
s’engager sur le long terme. Les oiseaux vont s’habituer à recevoir de la nourriture
régulièrement et si la source d’approvisionnement se tarit, ils risquent d’éprouver de
grosses difficultés à se nourrir seuls tout à coup.
Il ne faut pas donner de pain aux oiseaux : leur estomac fragile le digère
difficilement. Les mélanges de grains en vente dans le commerce sont préférables.
On les disposera dans une mangeoire à l’abri pour éviter que la pluie ne les mouille
et les fasse pourrir.

On pensera surtout à l’eau car les oiseaux boivent eux aussi ! Quand l’eau des
mares est gelée, ils ont plus de mal à s’hydrater. Pour éviter que l’eau distribuée ne
gèle, on y ajoute une petite goutte d’huile. Et on change le tout régulièrement !

OBSERVATION EN LIVE
Nourrir les oiseaux est doublement intéressant quand on peut
les observer de surcroît ! Petits et grands aiment les regarder
picorer ou boire. Pour cela, on place les mangeoires dans un
endroit facile d’accès – mais gare aux chats, qui s’y
précipiteront !
cohésion familiale

Chasseurs de trésors
Les plus grands veulent s’occuper des petits ? Et s’ils inventaient
une chasse au trésor ? Avec messages secrets, épreuves diverses
et… trésor bien entendu !

Pour commencer, on décide du parcours qui mène au trésor. Combien d’étapes ? À


quels endroits ?
Ensuite, on invente des épreuves et des messages que l’on numérote. Le jeu
commence toujours par un message initial qui invite les enfants à aller chercher le
butin et leur indique le lieu du prochain message ou de la première épreuve.
À chaque étape, on gagne un message pour aller à la suivante. Deux possibilités
s’offrent alors : d’étape en étape, on arrive sur le lieu du trésor lui-même ou,
d’étape en étape, on collecte les indices qui permettront de trouver le lieu du trésor.
Quelles étapes ? Les messages peuvent être codés ou être présentés sous forme de
charades ou de rébus pour indiquer l’endroit où est caché le prochain message. Il
peut s’agir aussi de devinettes ; si la réponse est bonne, on obtient un indice ou un
autre message.
Parfois, les joueurs doivent remporter un défi sportif : tenir 30 secondes sur un pied
et le bras passé sous le genou. Ou réaliser un parcours avec une cuillère dans la
bouche sur laquelle est posée une pomme de terre… qui ne doit pas tomber. Il peut
également y avoir des tests à l’aveugle : odeur ou goût, c’est au choix.
On adaptera les épreuves en fonction des joueurs et de leur âge. S’ils sont petits,
elles seront courtes et amusantes pour qu’ils n’aient pas le temps de s’ennuyer et
qu’ils les comprennent vite.
À la base d’une chasse au trésor, il y a le trésor ! Il faut donc trouver une boîte ou
une caisse qui sera remplie de bonbons, de gâteaux ou de petits gadgets en tout
genre. Les grands peuvent également y ajouter quelques bricoles de leur chambre
qui feront plaisir à leurs frères et sœurs.

Les adultes peuvent se charger de l’organisation de la chasse au trésor afin que les
enfants passent un bon moment ensemble. Dans ce cas-là, seront privilégiés les
messages et les épreuves nécessitant une vraie collaboration entre les participants
(saute-mouton, course de brouette, relais…).

DÉGUISEMENT ?
Pour amuser davantage les petits, on les transforme en
pirates avec quelques accessoires : un foulard rouge autour
du cou, une cicatrice au crayon noir sur la joue et une
moustache… On s’y croirait déjà !
Le petit plus ? La carte au trésor. Avec l’aide d’un adulte, les
grands la dessinent et, ensuite, en brûlent très légèrement les
bords pour lui donner l’aspect d’un parchemin.
cohésion familiale

Cache-cache photo
L’environnement direct est souvent si familier que l’on oublie
parfois de le regarder vraiment. Avec quelques photos, les enfants
vont le redécouvrir !

Cette activité nécessite d’anticiper un peu. On prend des photos de certains endroits
ou de détails de la maison que les enfants devront identifier et retrouver par la suite.
Pour que le jeu soit plus amusant et intéressant, il est préférable de varier les types
de prises de vue et de cibler les lieux. Plan large ou resserré, entrée ou chambre
d’enfant, cagibi et intérieur du réfrigérateur… Il en faut pour tous les goûts.
On proposera ensuite aux enfants une série de clichés afin qu’ils retrouvent où ils
ont été pris. Le jeu est plus amusant s’ils font équipe et ne jouent pas l’un contre
l’autre. Le but est de communiquer. Ils vivent dans la même maison mais n’ont pas
tous la même perception des choses. Confronter leurs points de vue sera riche et
donnera sans doute plus rapidement des résultats. C’est également une façon
amusante de redécouvrir avec joie les lieux où l’on vit ensemble.

DEDANS OU DEHORS ?
Délocaliser le jeu dans un lieu inconnu ou peu connu de tous
(dans un parc par exemple) peut s’avérer passionnant pour
les enfants : la recherche donne lieu à une exploration dans
les règles !
collaboration

Je vois, je vois…
Idéal pour un trajet en voiture, ce jeu occupe bien les esprits et fait
oublier combien la route peut parfois sembler longue !

Un premier joueur observe le paysage qui défile sous ses yeux et prend la parole
lorsqu’il aperçoit un objet qu’il a envie de faire deviner aux autres.
« Je vois, je vois, dit-il, quelque chose qui commence par un P… », par exemple.
Aux autres membres de la famille d’observer à leur tour et de tenter de deviner de
quoi il s’agit. Pour cela, ils ont le droit de poser autant de questions qu’ils le
souhaitent, pourvu que le meneur de jeu puisse répondre par oui ou par non.
Celui qui trouve doit chercher à son tour ce qu’il veut faire découvrir.
Attention, un objet à deviner ne peut se trouver dans la voiture… à moins qu’il
existe aussi à l’extérieur. La poussière par exemple !

EN COULEUR
Avec de plus petits, il est difficile de jouer avec les lettres car
ils ne connaissent pas forcément leur alphabet et encore
moins l’orthographe ! On peut alors privilégier la couleur de
l’objet : « Je vois, je vois, quelque chose qui est rouge ! »
PAGE DE COPYRIGHT
Auteur : Sophie de Mullenheim
Direction : Guillaume Pô
Direction éditoriale : Tatiana Delesalle
Édition : Julie Cot
Direction artistique : Chloé Eve
Illustrations : Marie Bretin
Réalisation numérique : Karen Pasquier

ISBN papier : 9782317020506


ISBN numérique : 9782317024177

Dépôt légal : mai 2019


© Mango, 2019
Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation strictement réservés pour
tous pays.

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