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médiévales Japonaises
Le Mon-
est l'équivalent occidental du blason. Il est mis sur les armures des
guerriers et sur le kimono des vassaux de la famille. Sur les champs de
bataille, les guerriers ont toujours des drapeaux dans leur dos pour
montrer son appartenance et éviter la confusion.
De bonnes manières-
L'étiquette de l'épée-
Les Japonais ont un mot pour désigner les têtes fraîchement coupées:
ils les appellent Nantakubi. Dans les batailles importantes, un
samouraï peut couper la tête d’un ennemi célèbre. Il la plante sur
son kozuken (un petit couteau qu’il garde dans le fourreau de son
katana) et va la montrer à son général (de cette façon, il ne touche pas
la tête directement et n’est donc pas souillé par le sang. Il n’aura pas
besoin d’aller se purifier dans un sanctuaire shinto). Les têtes
d’individus réellement célèbres sont conservées dans des boîtes
spéciales. On les montre par la suite à leurs partisans ou à leurs
proches pour les convaincre qu’ils sont bien morts.
Voyager-
• Tous les japonais se déplacent à pied. Seuls les nobles et les samouraïs en
mission officielle ont le droit de chevaucher sur les routes. Le palanquin
est une autre solution, plus rapide et le voyageur est alors porté de relais en
relais.
Geishas et courtisanes-
Les jolies petites filles sont souvent vendues aux maisons de thé, où
on leur apprend à devenir courtisanes (et serveuses). Une jeune fille
douée et intelligente peut convaincre son employeur de la laisser
apprendre les compétences artistiques qui feront d’elle une geisha
(littéralement: “personne-art”). Les maisons de thé se trouvent dans un
quartier séparé de la ville. Les femmes ne sont pas autorisées à en
sortir à moins d’avoir l’autorisation du propriétaire de leur contrat. Les
samouraïs qui pénètrent dans ce quartier doivent laisser leurs épées
aux gardes de l’entrée. Cette mesure est destinée à les empêcher de se
battre pour une femme.
Les Torii-
Le théâtre-
Le japonais du moyen age est un grand amateur de spectacles, les
marionnettes, les acrobates et les jongleurs attirent les foules. Le
théâtre est aussi très apprécié, surtout le Nô, qui est fréquenté par les
lettrés. le théâtre Kabuki est apparu en 1603, il est très populaire mais
pas du tout du goût des Samouraïs. L'acteur occupe le rang le plus bas
de la société japonaise. Un théâtre Nô est souvent construit dans la
cour des temples, il a toujours les mêmes formes. La scène est
surélevée d'environ un mètre et est constituée de deux parties
distinctes; d'une part le plateau (butai) de forme carrée de 3 Ken de
coté (1 ken = 1,92 m) prolongé au fond par un espace de 1 Ken sur 3,
et d'autre part un pont (hashigakari). l'ensemble est couvert par un toit
supporté par des piliers qui servent en plus de repère pour les acteurs.
Trois pins sont plantés devant le pont dans le même but. Un acteur de
Nô porte un masque qui limite beaucoup son champ de vision. Sous la
scène se trouvent d'énormes jarres destinées à servir de caisses de
résonance aux appels de pied. Les acteurs de Nô peuvent très
d'excellents espions et souvent il peuvent fournir des renseignements
intéressants aux aventuriers qui auront réussi à gagner leur confiance.
Passage de frontière-
les heïmin et toutes les castes qui leur sont inférieures doivent
posséder une autorisation du daïmyo en personne pour sortir de leur
province. Car comme dans notre moyen âge, les serfs comme
les heïmin ne sont pas autorisés à partir. Ils sont propriété du maître
des lieux. Et comme telle, ils ne doivent rien faire de moins que sa
volonté. Les routes étaient souvent bloquées par des barrages
de samouraï inférieurs très nombreux. Ils contrôlent tous les passants
et n'accorderont pas d'autorisation de passage à qui n'est pas capable
de justifier sa venue par un laissez-passer. Ces barrages de police
étaient si nombreux que parfois -et s'en était ridicule- il est déjà arrivé
que sur sept kilomètres de distance 200 postes de contrôle soient
présents. Fort heureusement un tel déploiement de force n'est pas
chose courante.
La fabrication de sabres-
Les robes-
Le chapeau-
Les nobles n’avaient grand chose d’autre à faire que leur toilette pour
laquelle ils pouvaient passer des heures entières chaque jour.
Le repas du guerrier-