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RÈGLEMENTATION LOCALE 92

Moins de 20000 Habitants Chaville, Garches, Vaucresson Ville d’Avray et Marnes la coquette (gérer par la
préfecture) dans les communes de plus de 20.000 habitants suivantes :

Meudon — Rueil-Malmaison — Saint-Cloud — Sèvres, (gérer par la commune)

Article 2 : Les taxis sont des véhicules automobiles comportant, outre le siège du conducteur, huit places assises
au maximum, munis d’équipements spéciaux et d’un terminal de paiement électronique, et dont le propriétaire ou
l’exploitant est titulaire d’une autorisation de stationnement sur la voie publique, en attente de la clientèle, afin
d’effectuer, à la demande de celle-ci et à titre onéreux, le transport particulier des personnes et de leurs bagages.

Article 3 : Formation des conducteurs de taxi


3.1. La formation continue des conducteurs de taxi
Tout conducteur de taxi est tenu de suivre, tous les cinq ans, un stage formation continue dispensé par une école
agréée.
Ce stage, d’une durée de quatorze heures, peut être effectué en plusieurs périodes dont le nombre est limité à
quatre.
Le stage de formation continue effectué par le conducteur de taxi est validé par une attestation de stage délivrée
par l’organisme agréé qui l’a dispensé. La durée de validité de cette attestation est fixée à cinq ans à compter de
la date de sa délivrance.

Article 3-2 d’agrément des centres de formation


L’exploitation d’un centre de formation en vue de la formation, initiale ou continue, des conducteurs des véhicules
de transport public particulier est subordonnée à la délivrance d’un agrément par le préfet du département où est
situé le centre de formation ou, s’il est situé dans la commune de Paris, le préfet de police. Cet agrément est
valable cinq ans.
La procédure d’instruction des demandes et les conditions de délivrance de cet agrément sont définies par un
arrêté du ministre chargé des transports, notamment en ce qui concerne les clauses obligatoires du règlement
intérieur de l’établissement, les exigences minimales concernant la qualification des formateurs, les locaux, les
matériels et véhicules utilisés, ainsi que le programme et le contenu des formations.
L’agrément peut être suspendu pour une durée maximale de six mois ou retiré par l’autorité administrative qui l’a
délivré lorsque l’une des conditions auxquelles sa délivrance est subordonnée cesse d’être remplie.
La suspension ou le retrait de l’agrément sont décidés après que le gestionnaire du centre de formation,
préalablement informé des griefs susceptibles d’être retenus contre lui, a été mis à même de présenter ses
observations écrites et, le cas échéant, sur sa demande, des observations orales. Il peut se faire assister par un
conseil ou se faire représenter par le mandataire de son choix. La décision de suspension ou de retrait de
l’agrément est notifiée au représentant légal du centre de formation.
L’agrément ne peut être délivré aux personnes qui ont fait l’objet d’une condamnation prononcée par une
juridiction, française ou étrangère, à une peine criminelle ou à une peine correctionnelle pour l’une des infractions
sanctionnées à l’article R. 212-4 du code de la route.
Article 4 : Certificat de capacité professionnelle
4.1. Conditions d’inscription à l’examen
Nul ne peut s’inscrire à ces examens si : 1° Il a fait l’objet, dans les dix ans qui précèdent sa demande, d’un retrait
définitif de sa carte professionnelle en application de l’article L. 3124-11 ;
2° Il a fait l’objet, dans les cinq ans qui précèdent sa demande, d’une exclusion pour fraude lors d'une session à
l’un des examens des professions du transport public particulier de personnes ;
3° Le délai probatoire applicable à son permis en vertu de l’article L. 223-1 du code de la route n’est pas expiré
ou, le cas échéant, si la condition d’ancienneté prévue au 3° de l’article L. 3123-1 du présent code n’est pas
remplie.
4.2. Délivrance du certificat de capacité professionnelle
Le certificat de capacité professionnelle est délivré par le Préfet du département.
Arrêté du 6 avril 2017 relatif aux programmes et à l’évaluation des épreuves des examens d’accès aux professions
de conducteur de taxi et de conducteur de voiture de transport avec chauffeur réseau des chambres de métiers
et de l’artisanat, organismes de formation des conducteurs.
L’arrêté définit les contenus et modalités d’évaluation de l’examen d’accès aux professions de conducteur de taxi
et de conducteur de voiture de transport avec chauffeur.
Art 1er. – L’examen d’accès à la profession de conducteur de taxi et l’examen d’accès à la profession de
conducteur de voiture de transport avec chauffeur se composent d’épreuves théoriques d’admissibilité et d’une
épreuve pratique d’admission selon les modalités définies au présent arrêté
Art. 2. – Les épreuves d’admissibilité sont réalisées sous la forme de questions à choix multiples et de questions
à réponses courtes. Elles portent sur les matières et les connaissances énumérées dans le référentiel de
connaissances figurant en annexe I du présent arrêté.
I. – Les épreuves d’admissibilité communes aux candidats à l’examen d’accès à la profession de
conducteur de taxi et à l’examen d’accès à la profession de conducteur de voiture de transport avec
chauffeur sont les suivantes :
A. – Une épreuve portant sur la réglementation du transport public particulier de personnes, d’une durée de
quarante-cinq minutes, notée sur vingt points, affectée d’un coefficient trois. Cette épreuve est composée de cinq
questions à réponses courtes, notées sur deux points, et de dix questions à choix multiples, notées sur un point.
B. – Une épreuve portant sur la gestion, d’une durée de quarante-cinq minutes, notée sur vingt points,
affectée d’un coefficient deux. Cette épreuve est composée de deux questions à réponses courtes, notées sur
deux points, et de seize questions à choix multiples, notées sur un point.
C. – Une épreuve portant sur la sécurité routière, d’une durée de trente minutes, notée sur vingt points,
affectée d’un coefficient trois. Cette épreuve est composée de vingt questions à choix multiples notées sur un
point.
D. – Une épreuve destinée à évaluer la capacité d’expression et de compréhension en langue française,
d’une durée de trente minutes, notée sur vingt points, affectée d’un coefficient deux. Cette épreuve est constituée
de questions portant sur la compréhension d’un texte de quinze à vingt lignes en lien notamment avec le thème
des transports.
Elle est composée de trois questions à réponses courtes, notées sur deux points et de sept questions à choix
multiples notées sur deux points. Un point est retiré lorsque le candidat a commis plus de cinq fautes d’orthographe
dans la totalité de ses réponses aux questions à réponse courtes.
E. – Une épreuve destinée à évaluer la capacité d’expression et de compréhension en langue anglaise, à un
niveau équivalent au niveau A2 du cadre européen commun de référence pour les langues, d’une durée de trente
minutes, notée sur vingt points, affectée d’un coefficient un. Cette épreuve est composée de vingt questions à
choix multiples notées sur un point.
II. – Les épreuves spécifiques de l’examen d’accès à la profession de conducteur de taxi et de l’examen
d’accès à la profession de conducteur de voiture de transport avec chauffeur sont les suivantes :
1° Les épreuves spécifiques d’accès à la profession de conducteur de taxi sont les suivantes :
A. – Une épreuve « F (T) » portant sur la connaissance du territoire et la réglementation locale, d’une durée
de vingt minutes, notée sur vingt points, affectée d’un coefficient trois. Cette épreuve est composée de deux
questions à réponses courtes, notées sur quatre points, et de six questions à choix multiples, notées sur deux
points.
B. – Une épreuve « G (T) » portant sur la réglementation nationale de l’activité taxis ainsi que sur la gestion
propre à cette activité d’une durée de trente minutes, notée sur vingt points, affectée d’un coefficient trois. Cette
épreuve est composée de quatre questions à réponses courtes, notées sur deux points, et de douze questions à
choix multiples, notées sur un point.
Est déclaré admissible à l’examen le candidat qui a obtenu cumulativement :
 une note moyenne d’au moins dix sur vingt, calculée sur l’ensemble des sept épreuves d’admissibilité
pondérées de leurs coefficients respectifs ;
 une note d’au moins six sur vingt à chacune des épreuves A, B, C, D, F et G ;
 une note d’au moins quatre sur vingt à l’épreuve E. Un candidat déclaré admissible peut se présenter trois
fois à l’épreuve d’admission dans un délai d’un an à compter de la publication des résultats des épreuves
d’admissibilité.
Art. 3. –
I. – L’épreuve d’admission consiste en une mise en situation pratique de réalisation, selon l’examen
auquel le candidat postule, d’une course de taxi ou d’une mission de transport en voiture de transport
avec chauffeur. Elle a pour objectif d’évaluer la capacité du candidat à assurer, par sa conduite en circulation, la
sécurité des passagers et des autres usagers de la route tout en proposant aux clients un service commercial de
qualité. L’épreuve pratique comprend une phase de conduite en circulation d’une durée minimum de vingt minutes.
II. – L’épreuve est notée sur vingt points. La notation est effectuée par groupe de compétences selon
les modalités suivantes :
1° Pour l’épreuve pratique de l’examen d’accès à la profession de conducteur de taxi :
A. – La préparation et la réalisation du parcours. Cette compétence est notée sur un point ;
B. – La sécurité et la souplesse de la conduite et le respect du code de la route. Cette compétence est notée sur
dix points ;
C. – La qualité de la prise en charge et de la relation client ainsi que la capacité à apporter des informations à
caractère touristique. Cette compétence est notée sur six points ;
D. – La facturation et l’utilisation des équipements spéciaux. Cette compétence est notée sur trois points.
2° Pour l’épreuve pratique de l’examen d’accès à la profession de conducteur de voiture de transport avec
chauffeur :
A. – La préparation et la réalisation du parcours. Cette compétence est notée sur deux points ;
B. – La sécurité et la souplesse de la conduite et le respect du code de la route. Cette compétence est notée
sur dix points ;
C. – La qualité de la prise en charge et de la relation client ainsi que la capacité à apporter des informations à
caractère touristique. Cette compétence est notée sur six points ; D. – La facturation. Cette compétence est
notée sur deux points.
III. – Toute intervention de l’examinateur sur le dispositif de double commande ou sur le volant de
direction entraîne l’arrêt de l’épreuve et l’ajournement du candidat. Le référentiel de compétences de
l’épreuve d’admission figure en annexe II du présent arrêté. La grille d’évaluation des candidats pour l’épreuve
pratique de l’examen d’accès à la profession de conducteur de taxi figure en annexe III du présent arrêté. La grille
d’évaluation des candidats pour l’épreuve pratique de l’examen d’accès à la profession de conducteur de voiture
de transport avec chauffeur figure en annexe III bis du présent arrêté.
IV. – Est déclaré reçu à l’examen le candidat qui a obtenu une note d’au moins douze sur vingt à
l’épreuve pratique.
Art. 4. – Le dossier d’inscription des candidats à l’examen comporte les pièces suivantes :
1° Une demande d’inscription à l’examen présentée par le candidat qui comprend la date de la session souhaitée
;
2° Une photocopie recto-verso de la carte nationale d’identité ou du passeport en cours de validité ;
3° Pour les étrangers ressortissants d’un Etat non membre de l’Union européenne, l’autorisation de travail
mentionnée au 2° de l’article L. 5221-2 du code du travail ;
4° Un justificatif de domicile de moins de trois mois ;
5° Une photocopie recto-verso du permis de conduire de la catégorie B ;
6° Un certificat médical, tel que défini au II de l’article R. 221-11 du code de la route ;
7° Une photographie d’identité récente ;
8° La signature du candidat ;
9° Le paiement des droits d’examen ;
10° Pour les candidats mentionnés aux quatre derniers alinéas de l’article 5, une attestation de réussite à l’épreuve
d’admissibilité.
Art. 5. – Les candidats s’inscrivent soit à l’examen d’accès à la profession de conducteur de taxi, soit à l’examen
d’accès à la profession de conducteur de voiture de transport avec chauffeur et se présentent aux épreuves
d’admissibilité et d’admission de l’examen auquel ils se sont inscrits. Toutefois, les candidats qui ont été reconnus
admissibles à l’un ou l’autre de ces deux examens dans les conditions prévues par le III de l’article 2 du présent
arrêté depuis moins de 3 ans sont réputés avoir satisfait aux épreuves communes d’admissibilité énumérées au I
de l’article 2 du même arrêté pour se présenter à l’examen d’accès à l’autre profession. Ces candidats doivent se
soumettre aux épreuves spécifiques d’admissibilité prévues au II de ce même article.
Est déclaré admissible à l’examen dans les conditions prévues par le deuxième alinéa du présent article et peut
se présenter à l’épreuve pratique d’admission prévue à l’article 3 du présent arrêté, le candidat qui a obtenu
cumulativement :
 une note moyenne d’au moins dix sur vingt, calculée sur les deux épreuves spécifiques prévues au II de
l’article 2, pondérées de leurs coefficients respectifs ;
 une note d’au moins six sur vingt à chacune des épreuves F (T) et G (T) ou F (V) et G (V).

5.1. Conditions d’exercice


Nul ne peut exercer la profession de conducteur de véhicule de transport public particulier si figure au bulletin n°
2 de son casier judiciaire, ou à son équivalent pour les non-nationaux, l’une des condamnations suivantes :
1° Une condamnation définitive pour un délit sanctionné en vertu du code de la route par une réduction de la
moitié du nombre maximal de points du permis de conduire ;
2° Une condamnation définitive pour conduite d’un véhicule sans être titulaire du permis de conduire
correspondant à la catégorie du véhicule utilisé ou pour conduite malgré l’annulation du permis de conduire ou
malgré l’interdiction d’obtenir la délivrance du permis, ou encore pour refus de restituer son permis de conduire
après l’invalidation ou l’annulation de celui-ci ;
3° Une condamnation définitive prononcée par une juridiction, française ou étrangère, à une peine criminelle ou à
une peine correctionnelle d’au moins six mois d’emprisonnement pour vol, escroquerie, abus de confiance, atteinte
volontaire à l’intégrité de la personne, agression sexuelle, trafic d’armes, extorsion de fonds ou infraction à la
législation sur les stupéfiants
5.2. Délivrance de la carte professionnelle
La carte professionnelle, ou son équivalent pour les conducteurs relevant de l’article R. 3120-8-1, est délivrée à
toute personne souhaitant exercer la profession de conducteur d'un véhicule de transport public particulier qui :
1° Est titulaire d’un permis de conduire autorisant la conduite du véhicule utilisé et pour lequel, selon le cas, le
délai prévu au 3° de l’article L. 3123-1 du présent code ou le délai probatoire prévu à l’article L. 223-1 du code de
la route est expiré lors de l’entrée initiale dans la profession ou, pour une personne relevant de l’article R. 3120-
8-1, est titulaire d’un permis qui lui a été délivré depuis plus de trois ans à la date du dépôt de la demande prévue
à cet article ; 2° Satisfait à une condition d’aptitude professionnelle conformément, selon le cas, soit à l’article R.
3120-7, soit aux articles R. 3122-13 ou R. 3123-2, soit à l’article R. 3120-8-1 ;
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3° Satisfait à une condition d’honorabilité professionnelle conformément à l’article R. 3120-8 ou, pour les
conducteurs relevant de l’article R. 3120-8-1, justifie de garanties d’honorabilité équivalentes. L’autorité
administrative compétente remet la carte professionnelle dans un délai maximum de trois mois suivant la date de
la demande. À l’appui de sa demande, le conducteur fournit les documents justificatifs fixés par un arrêté du
ministre chargé des transports.
Le conducteur restitue sa carte professionnelle lorsqu’il cesse définitivement son activité professionnelle. À défaut
d’avoir été restituée, elle lui est retirée par l’autorité administrative.
Il la restitue également lorsque l’une des conditions auxquelles sa délivrance est subordonnée par les dispositions
du présent titre cesse d’être remplie. À défaut de restitution, elle lui est retirée après qu’il a été mis à même de
présenter ses observations écrites sur la décision de retrait envisagée par l’autorité compétente.
Article 6 : Dispositions particulières
I. Les conducteurs, ressortissant d'un Etat membre de l’Union européenne ou d’un État partie à l’Espace
économique européen, qui souhaitent exercer de manière durable leur profession sur le territoire national, peuvent
justifier de leur aptitude professionnelle de conducteur pour exécuter les prestations mentionnées à l’article L.
3120-1 : 1° Soit par la production d’une attestation de compétences ou d’un titre de formation délivré par l'autorité
compétente d'un de ces États lorsqu’une telle attestation ou un tel titre est exigé pour exécuter ces prestations ;
2° Soit par la production de toute pièce de nature à établir une expérience professionnelle d’une durée minimale
d’un an à temps plein, ou à temps partiel pour une durée équivalente, au cours des dix dernières années. II.
L’aptitude professionnelle est constatée : 1° Pour les demandeurs souhaitant exercer une activité de conducteur
de taxi, par le préfet de département dans lequel le demandeur souhaite exercer son activité ou par le préfet de
police dans sa zone de compétence ; 2° Pour les demandeurs souhaitant exercer une activité de conducteur de
voiture de transport avec chauffeur ou de conducteur de véhicules à deux ou trois roues motorisé, par le préfet
du département de leur domiciliation ou par le préfet de police dans sa zone de compétence. III. Le préfet de
département ou le préfet de police dans sa zone de compétence peut soumettre le demandeur à l’obligation, au
choix de ce dernier, de passer avec succès une épreuve d’aptitude ou de suivre un stage d’adaptation lorsque les
compétences qu’il a acquises au cours de son expérience professionnelle ou au moyen de la formation qu’il a
reçue dans son Etat d’origine ne couvrent pas, en ce qui concerne les matières essentielles à l’exercice de son
activité, la différence constatée entre, d’une part, la formation reçue dans son Etat d’origine et, d’autre part, les
compétences validées par l’examen prévu à l’article R. 3120-6-1 ou, le cas échéant, l’expérience professionnelle
prise en compte en application de l’article R. 3122-13 ou de l’article R. 3123-2. IV. Les personnes mentionnées
au I doivent disposer d’un niveau en langue française suffisant pour exercer la profession souhaitée. Le préfet du
département ou, dans sa zone de compétence, le préfet de police, peut organiser un contrôle de ce niveau de
connaissance après la reconnaissance des qualifications professionnelles et s’il existe un doute sérieux et concret
sur le niveau suffisant des connaissances linguistiques du professionnel au regard des activités qu’il entend
exercer. V. Les modalités d’application du présent article, notamment le contenu des mesures de compensation
prévues au III et du contrôle linguistique prévu au IV, ainsi que les modalités selon lesquelles le préfet ou le préfet
de police établit un rapport annuel rendant compte de son activité en matière de reconnaissance des qualifications
professionnelles, sont précisées par arrêté du ministre chargé des transports.

Article 7: Autorisation de stationnement


L’exploitation d’un véhicule taxi est subordonnée à l’obtention d’une autorisation de stationnement. Le Maire, s’il
y a lieu, fixe après avis de la commission départementale ou, le cas échéant communale, des taxis et des voitures
de petite remise instituée par le décret du 13 mars 1986} le nombre de taxis admis à être exploités dans la
commune, attribue les autorisations de stationnement et délimite les zones de prise en charge. Le Maire prévoit
un nombre de places de stationnement en fonction des autorisations données.
Une même personne peut être titulaire de plusieurs autorisations de stationnement (voir conditions d’exploitation
à l’article 8 suivant), Les autorisations qui ne peuvent être cédées par leur titulaire, en vertu des dispositions de
l’article 9 ci-après, sont soumises à l’autorité les ayant délivrées.
Les nouvelles autorisations sont attribuées en fonction de l’ordre chronologique sur les listes d’attente établies par
l’autorité compétente pour délivrer les dites autorisations. Ces listes sont communicables dans les conditions
prévues par l’article 4 de la loi no 78-753 du 17 juillet 1978 portant diverses mesures d’ordre administratif, social
et fiscal.
Les listes doivent faire mention de la date de dépôt et du numéro d’enregistrement de chaque demande. Les
demandes sont valables un an. Celles qui ne sont pas renouvelées, par lettre ¡ recommandée avec demande
d’accusé de réception, avant la date anniversaire de l’inscription initiale, cessent de figurer sur les listes, ou sont
examinées comme des demandes nouvelles.

Article 8 : Exploitation effective et continue


Les titulaires d’autorisations sont tenus d’assurer une exploitation continue et effective des autorisations, sous
peine des sanctions prévues à l’ article 12 ci-après.
Toute personne physique ou morale peut être titulaire de plusieurs autorisations de stationnement. Dans ce cas,
elle doit en assurer l’exploitation effective et continue. Après en avoir fait la déclaration au Maire, il peut également
assurer cette exploitation en consentant la location du véhicule taxi à un conducteur de taxi. Dans ce cas, le
titulaire de l’autorisation tient un registre contenant les informations relatives à l’état civil du locataire et son numéro
de carte professionnelle (voir article 7 ci-dessus), qui pourra être présenté à tout moment aux agents des services
chargés des contrôles.
Le Maire peut, dans l’intérêt de la sécurité et de la commodité de la circulation sur les voies publiques, subordonner
la délivrance d’une autorisation sollicitée, en vue de l’exploitation d’un taxi par location, à la présentation, par le
demandeur, d’un contrat de louage conforme à un contrat cadre approuvé par l’autorité communale.

Article 9 : Présentation d’un successeur à titre onéreux


Le titulaire d’une autorisation de stationnement a la faculté de présenter, à titre onéreux, un successeur à l’autorité
administrative ayant délivré l’ autorisation.
Cette faculté est subordonnée à l’exploitation effective et continue de l’autorisation pendant cinq ans au moins à
compter de la date de délivrance de celle-ci.
Toutefois, cette durée est de 15 ans dans les cas suivants :
 pour les titulaires d’autorisations nouvelles (gratuites par définition) délivrées. postérieurement à la date de
publication de la loi du 20 janvier 1995, et avant 2014
 pour les titulaires d’autorisations délivrées antérieurement à la date de publication de la loi no 95-66 du 20
janvier 1995 et qui, en vertu des textes antérieurs, ne disposaient pas de la faculté de présenter à titre onéreux
un successeur.
Dans ces deux cas, une fois la première mutation intervenue, par usage de la faculté ainsi prévue sous condition
d’exploitation de 15 ans de l’autorisation de stationnement, la faculté de présenter à tiffe onéreux un successeur
est constituée dans les conditions de droit commun après une exploitation continue et effective de 5 ans.
Le titulaire de l’autorisation devra, préalablement à toute présentation d’un successeur, justifier de l’exploitation
effective et continue de son autorisation durant le nombre d’années exigible pour l’autorisation considérée.
A cette fin, il devra présenter les documents suivants au Maire :
 copie des déclarations de revenus et avis d’imposition pour la période concernée,
 carte professionnelle utilisée par l’exploitant pendant la période d’exploitation ou tout document justificatif
démontrant une exploitation par un salarié ou un locataire.

Article 10 : Dispositions particulières


En cas de cessation d’activité totale ou partielle, de fusion avec une entreprise analogue ou de scission,
nonobstant l’article L. 3121-2, les entreprises de taxis exploitant plusieurs autorisations délivrées avant la
promulgation de la loi n° 2014-1104 du 1er octobre 2014 relative aux taxis et aux voitures de transport avec
chauffeur, et dont le ou les représentants légaux ne conduisent pas eux-mêmes un véhicule sont admises à
présenter à titre onéreux un ou plusieurs successeurs à l’autorité administrative compétente.
Sous réserve des titres II à IV du livre VI du code de commerce, la même faculté est reconnue, pendant la période
de sauvegarde ou en cas de redressement judiciaire, selon le cas, à l'entreprise débitrice ou à l’administrateur
judiciaire ou, en cas de liquidation judiciaire, au mandataire liquidateur.
En cas d’inaptitude définitive, constatée selon les modalités fixées par voie réglementaire, entraînant l’annulation
du permis de conduire les véhicules de toutes les catégories, les titulaires d’autorisations de stationnement
délivrées avant la promulgation de la loi n° 2014-1104 du 1er octobre 2014 relative aux taxis et aux voitures de
transport avec chauffeur peuvent présenter un successeur sans condition de durée d’exploitation effective et
continue.
Les bénéficiaires de cette faculté ne peuvent conduire un taxi ou solliciter ou exploiter une ou plusieurs
autorisations de stationnement qu’à l’issue d’une durée de cinq ans à compter de la date de présentation du
successeur.
En cas de décès du titulaire d’une autorisation de stationnement, ses ayants droit bénéficient de la faculté de
présentation pendant un délai d’un an à compter du décès.

Article 11 : Registre des transactions


Les transactions visées aux articles 8 et 9 ci-dessus sont répertoriées, avec mention de leur montant, dans un
registre tenu par le Maire.
Ces transactions doivent être déclarées ou enregistrées dans le délai d’un mois à compter de la date de leur
conclusion à la recette des impôts compétente.
A cette occasion, le nouveau titulaire devra remettre à cette autorité les documents justificatifs de l’exploitation
effective et continue, par son prédécesseur, de l’autorisation ainsi transmise.
Le registre devra préciser, pour chaque cession d’autorisation, outre le montant des transactions, les noms et
raisons sociales du titulaire de l’autorisation et du successeur présenté et le numéro unique d’identification, inscrit
au répertoire des entreprises tenu par I ‘Institut national de la statistique et des études économiques, attribué au
successeur présenté. Ce registre est public.

Article 12 : Retrait ou suspension


Toute autorisation de stationnement peut être retirée ou suspendue par le Maire après avis de la commission des
taxis et des véhicules de petite remise, réunie en formation disciplinaire, lorsque l’autorisation n’est pas exploitée
de façon effective et continue, ou en cas de violation grave ou répétée par son titulaire des termes de l’autorisation
ou de la réglementation applicable à la profession.

Article 13 : Equipements
Les équipements spéciaux du véhicule sont les suivants :
 un compteur horokilométrique homologué, dit taximètre, conforme aux prescriptions du décret no 2006-447
du 12 avril 2006 relatif à la mise sur le marché et à la mise en service de certains instruments de mesure et
permettant l’édition automatisée d’un ticket comportant les mentions prévues par arrêté du ministre chargé de
l’économie, notamment en vue de porter à la connaissance du client les composantes du prix de la course.
Il doit être disposé de manière telle que le passager puisse de sa place voir distinctement de jour, comme de nuit,
les chiffres inscrits aux voyants. A cet effet, il doit être plombé et soumis à des vérifications périodiques. En cas
de panne du compteur horokilométrique, le titulaire de l’autorisation peut continuer l’exercice de sa profession à
condition de faire constater la panne par le commissaire de police, ou le commandant de la brigade de
gendarmerie territorialement Compétent. Il dispose d’un délai maximum de 8 jours pour faire effectuer les
réparations nécessaires.
 un dispositif extérieur lumineux portant la mention « taxi» en conformité avec l’arrêté du 13 février 2009.
Ce dispositif s’illumine en vert lorsque le taxi est libre et en rouge lorsque celui-ci est en charge ou réservé et
comprend :
 un boîtier translucide de couleur blanche portant, sur ses deux faces, la mention « taxi » en lettre capitales
de couleur rouge d’au moins 100 mm de hauteur, 210 mm de largeur et 40 mm de profondeur. Ce dispositif est
placé en partie avant du toit, perpendiculairement à l’axe de marche du véhicule.
• 1° Un compteur horokilométrique homologué, dit « taximètre », conforme aux prescriptions du décret n° 2006-
447 du 12 avril 2006 relatif à la mise sur le marché et à la mise en service de certains instruments de mesure ;
• 2° Un dispositif extérieur lumineux portant la mention « taxi », dont les caractéristiques sont fixées par le ministre
chargé de l’industrie, qui s’illumine en vert lorsque le taxi est libre et en rouge lorsque celui-ci est en charge ou
réservé ;
Les lettres A, B, C, D indiquant les différents tarifs dans l’ordre croissant doivent être disposées par ordre
alphabétique, de gauche à droite pour un observateur placé devant le taxi. Elles sont de couleur noir sur fond
blanc pour le tarif A, orange pour le tarif B, bleu pour le tarif C et vert pour le tarif D. Elles doivent avoir une hauteur
minimale de 25 mm à une largeur minimale de 10 mm et la largeur minimale du trait droit doit être de 3 mm
L’indication du tarif doit être éclairée de manière automatique et non ambiguë quand le tarif correspondant est
sélectionné sur le taximètre. Cette indication doit être visible de jour comme de nuit, quelles que soient les
conditions d’ambiance lumineuse.
• 3° Une plaque fixée au véhicule et visible de l’extérieur indiquant le numéro de l’autorisation de stationnement
ainsi que son ressort géographique tel qu’il est défini par l’autorité compétente pour délivrer l’autorisation de
stationnement ;
• 4° Sauf à ce que le compteur horokilométrique en remplisse la fonction, un appareil horodateur homologué, fixé
au véhicule, permettant, lorsqu’une durée maximale d’utilisation du taxi est prescrite par l’autorité compétente,
d’enregistrer les heures de début et de fin de service du conducteur.

II. – Il est, en outre, muni de :


1° Une imprimante, connectée au taximètre, permettant l’édition automatisée d’une note informant le client du prix
total à payer conformément aux textes d’application de l’article L. 113-3 du code de la consommation ;

2° Un terminal de paiement électronique, en état de fonctionnement et visible, tenu à la disposition du client, afin
de permettre au conducteur d’accomplir l’obligation prévue à l’article L. 3121-11-2 et, le cas échéant, au prestataire
de services de paiement d’accomplir l’obligation d’information prévue à l’article L. 314-14 du code monétaire et
financier.

Article 14 : Visites techniques et contrôles


Les véhicules taxis, tels que définis par les articles 2 et 13 du présent arrêté, sont soumis à une visite Technique
annuelle, au plus tard un an après la date de leur première mise en circulation, ou préalablement à leur
changement d’affectation s’il s’agit d’affectés à d’un an après la date de leur première mise en circulation. Cette
visite doit ensuite être renouvelée tous les ans.
Conformément à l’arrêté du 13 février 2009, ils sont également soumis après l’installation du taximètre à un
contrôle préalable. Il appartient à l’installateur agréé de demander par écrit à la DRIRE (service officiel chargé de
ce contrôle) cette vérification préalable.
De plus, le propriétaire du véhicule doit faire vérifier le taximètre et ses dispositifs complémentaires de façon
périodique dans le centre officiel prévu à cet effet.

Article 15 : Véhicules relais


En cas d’immobilisation du véhicule professionnel, l’utilisation d’un véhicule relais est autorisée dans les conditions
définies à l’annexe 1 du présent arrêté.

Article 16 : Prise en charge


Le Maire fixe les zones de prise en charge.
Les exploitants titulaires d’une autorisation de stationnement délivrée par une commune doivent être à la
disposition des usagers de la zone de prise en charge pour laquelle ils ont obtenu le droit d’ exercer.
Sauf commande préalable dont le conducteur doit pouvoir justifier sur simple requête des agents chargés des
contrôles, les taxis ne peuvent prendre en charge des clients hors de la zone de prise en charge pour laquelle ils
ont obtenus une autorisation.
Toute voiture de place, circulant à vide, hors des limites de sa commune ou de sa zone de stationnement, doit
avoir le voyant de son lumineux éteint.
Le chauffeur qui dépose son client en dehors de sa commune de rattachement doit rester en dû.
Afin d’éviter d’induire les consommateurs en erreur, les exploitants de taxi doivent,- dans les publicités qu’ils
diffusent et quel que soit le support, faire clairement mention de leur commune de rattachement.
Article 17 : Fonctionnement et qualité du service
Les conducteurs ne peuvent refuser de prendre en charge un client durant leurs heures de service. Ils doivent
prendre en charge le nombre de voyageurs correspondant au nombre de places assises mentionnées sur la carte
grise, hormis la place du chauffeur.
Toutefois, ils doivent refuser toute prise en charge à moins de 50 m d’une station de taxis.
En aucun cas, le conducteur ne doit confier, à quiconque et sous aucun prétexte, la conduite de son véhicule pour
l’exercice de sa profession.
De même, ils ne peuvent permettre à une personne étrangère aux voyageurs qu’ils conduisent de prendre place
dans le véhicule sans l’autorisation de ceux-ci.
Les conducteurs peuvent refuser de prendre en charge.
les personnes accompagnées d’animaux, à l’exception de chien guide d’aveugle, ö les individus en état d’ivresse
manifeste ou les individus poursuivis par la clameur publique, les personnes chargées de colis susceptibles de
salir ou de détériorer leur véhicule.
Afin de satisfaire la clientèle, les conducteurs doivent :
 respecter les lois, règlements et usages en vigueur en matière d’organisation de la profession et de
tarification. Ils doivent remettre un bulletin de voiture, comportant leur nom, la mention de leur commune de
rattachement et du numéro de leur autorisation de stationnement, le numéro d’inscription à la Chambre de
Métiers et d’industries, le lieu de prise en charge, le lieu de dépose et le montant et l’heure de la course à la
demande du client et dans tous les cas, lorsque le montant de - la course est de 25 euros ou plus, placer
leurs voitures sur les stations dans l’ordre d’arrivée derrière le dernier véhicule et les faire avancer dans cet
ordre vers la tête. Ils doivent se tenir à disposition immédiate des voyageurs. Excepté le cas où le voyageur
manifeste sa préférence pour un autre véhicule de la file, la voiture de tête est celle qui la première doit prendre
en charge. Lorsqu’il existe une borne d’appel à la station, le conducteur de taxi qui se trouve en tête doit
répondre au signal d’appel et se rendre au lieu indiqué pour conduire le voyageur,
 mettre le compteur en mouvement dès le début de la course en appliquant le tarif réglementaire. Si la course
a été demandée par borne d’appel, le compteur ne peut être mis en marche que lorsque le chauffeur reprend
place dans son véhicule,
 offrir à la clientèle un véhicule confortable et propre,
 proposer et adopter le trajet le plus judicieux dans l’intérêt du client sauf demande particulière de celui-ci, 
proposer à la clientèle leurs services pour l’ouverture, la fermeture des portières et, si nécessaire, pour son
installation dans le véhicule,
 déposer les bagages dans le coffre du véhicule et les en retirer à l’issue de la course,
 être courtois et poli à toute occasion,
 n’exiger du client aucun supplément autre que ceux prévus par la réglementation en vigueur,

 s’assurer, au moment de la descente des clients, que rien n’a été oublié dans le véhicule.
En cas de découverte d’objets après le départ des clients, le chauffeur devra, dès leur découverte remettre ceux-
ci au service des objets trouvés de sa commune de rattachement.
Les conducteurs en stationnement, en attente de clientèle, doivent rester dans leur véhicule ou à disposition
immédiate de la clientèle. Toutefois, ils ont la possibilité de s’en éloigner pour aider un client à charger ou à
décharger ses bagages jusqu’à son domicile ou pour porter assistance à une personne âgée ou à mobilité réduite.

Article 18 : Tarifs
Les tarifs limites applicables toutes charges comprises sont fixés par arrêté préfectoral et affichés à l’intérieur du
véhicule sur la partie supérieure de la vitre de la portière arrière gauche du véhicule
ANNEXE 1

VEHICULE RELAIS OU DE REMPLACEMENT

Article 1er
Tout taxi communal est autorisé à utiliser un véhicule « relais » à la suite d’un sinistre, d’un acte de vandalisme,
ou d’incidents mécaniques survenus sur son véhicule professionnel momentanément inutilisable.
Article 2
L’utilisation d’un véhicule « relais » devra être signalé dans les 24 heures ouvrables à la préfecture (Bureau de la
Circulation Routière) qui délivrera une attestation provisoire de circulation en échange de : la carte grise du
véhicule professionnel inutilisé ou l’avis de retrait conservatoire de la carte grise délivré par un expert agréé sur
une liste établie par le Ministère des Transports, Ġ tout document attestant de l’immobilisation du véhicule.

Article3
Le véhicule « relais » devra être muni :
 sur l’avant du toit, d’un dispositif lumineux de couleur bleue, portant sur la face avant la mention « taxi de
remplacement
 sur l’avant droite, d’une plaque portant les numéros d’ordre et d’autorisation par nombre décroissant (92/ XX)
attribués par la préfecture.

Article 4
Le véhicule « relais » devra subir une visite technique par un centre de contrôle technique agréé par le Préfet.
Il devra être conforme aux dispositions techniques des articles 13 et 14 du présent arrêté.
Le véhicule « relais » devra être couvert par une assurance « biens et personnes transportés ».
En aucun cas, un véhicule déjà déclaré comme petite remise, voiture de tourisme avec chauffeur ou véhicule
sanitaire léger ne pourra être utilisé comme véhicule « relais ».

Article 5
Dans tous les cas, la carte grise du véhicule « relais » devra être nominative. Pour un groupement radio ou un
organisme professionnel, la carte grise sera délivrée au nom du groupement ou de l’organisme.

Article 6
Un véhicule « relais » ne pourra être ni prêté ni loué,

Article 7
Un taxi communal ne pourra mettre en circulation plus d’un véhicule « relais »

Article 8
Tout contrevenant à ces dispositions fera l’objet de sanctions disciplinaires, selon la réglementation en vigueur.

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