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Pour se mettre en règle, les camions doivent payer 94 dollars américains, les minis-bus

83$, les voitures et motos 72$ aux entreprises désignées par l’Hôtel de ville de Kinshasa
pour assurer ce service

L’Hôtel de ville de Kinshasa exige aux usagers de la route de procéder au contrôle technique
de leurs véhicules. Cela principalement pour éviter les accidents de la circulation occasionnés
par des défaillances techniques de véhicules.

Le délai de ce contrôle technique automobile expire déjà le 06 avril prochain dans la capitale.
Ainsi, tous véhicules qui ne seront pas certifiés par les entreprises désignées par l’Hôtel de
ville de Kinshasa pour assurer ce service vont être placés en fourrière, ont laissé entendre les
autorités urbaines.

Pour assurer le contrôle technique automobile, les camions doivent payer 94$, alors que
minis-bus et jeeps vont débourser 83$ et les voitures et motos livrent 72$ pour l’entreprise de
contrôle technique automobile installée dans l’enceinte de la FIKIN (Foire Internationale de
Kinshasa).

Il faut relever que dans la capitale, plusieurs entreprises spécialisées dans le contrôle
technique automobile, parmi lesquelles l’INPP (Institut National de Préparation
Professionnelle), ont été retenues par le gouvernorat, selon des critères qu’il a lui-même fixés.

C’est pour cette raison que beaucoup sont ceux qui ne sont pas d’accord avec le gouverneur
de ville de Kinshasa qui a imposé le contrôle technique aux usagers de la route juste pour
renflouer ses caisses, alors que beaucoup de ces entreprises ne remplissent les conditions pour
procéder à ce genre de service, très important dans le cadre de la prévention routière. Il
concerne les véhicules de tourisme ainsi que les utilitaires de moins de 3,5 tonnes. Cette
mesure est devenue obligatoire depuis 1992.

Il porte sur les organes les plus importants d’une voiture liés à l’environnement et surtout à la
sécurité. Il faut dire qu’un contrôle technique doit être effectué à partir du moment où
l’automobile a 4 ans et renouvelé tous les deux ans. Pour les utilitaires, il doit intervenir
quand l’automobile a trois ans et tous les deux ans par la suite.

Risque d’amende

Le défaut de contrôle technique ou le fait que la contre-visite n’ait pas été effectuée entraine
une infraction. Le conducteur risque une amende en cas de contrôle par la police. Aussi, la
police peut également décider d’immobiliser le véhicule jusqu’à ce que la procédure soit
effective, sinon le véhicule est alors conduit à la fourrière, entrainant des frais
supplémentaires.

Dans le contrôle technique, il est prévu la vérification de l’éclairage et de la signalisation, les


pneumatiques et l’échappement, le système de freinage, les équipements, la visibilité et les
niveaux de liquide de frein, d’huile, de liquide lave-glace et de liquide de direction assistée.
Le pare-brise doit être en bon état ainsi que la fermeture des portières.

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