(Mini PB) - LAS - Correction

Mini-Partiels Blancs S1
LAS
20/10/23
QCM 1 QCM 2 QCM 3 QCM 4 QCM 5 QCM 6 QCM 7 QCM 8 QCM 9

Ø D DE CE C Ø AE BE A
QCM 10 QCM 11
BCD ABDE
UE Sciences Fondamentales :
Biochimie :
QCM 1/ COUSCOUS
Concernant les glucides, indiquez le statut vrai ou faux des items suivants :
A – Faux. Les oligosaccharides sont des glucides comprenant plusieurs milliers d’unités.
Les oligosaccharides possèdent deux à plusieurs unités contrairement aux polysaccharides qui eux possèdent
plusieurs milliers d’unités.
Rappel : Les Glucides comprennent :

• Les sucres simples
- Monosaccharides ou oses
- Les dérivés des oses
• Les oligosaccharides : 2 à plusieurs unités
• Les polysaccharides : plusieurs milliers d’unités
• Les hétérosaccharides : unités saccharidiques + autres molécules
B – Faux. Les oses possèdent une formule brute générale 𝐶! (𝐻" 𝑂)!#$ avec 3 ≤ 𝑛 ≤ 7.
Les oses possèdent une formule brute générale 𝑪𝒏 (𝑯𝟐 𝑶)𝒏 avec 𝟑 ≤ 𝒏 ≤ 𝟕.
C – Faux. Dans un glucide en projection de Fischer, un ose appartenant à la série 𝐷 dévie la lumière polarisée à droite
alors qu’un ose appartenant à la série 𝐿 dévie la lumière polarisée à gauche.
ATTENTION ! l’appartenance d’un ose à une série D ou L n’a aucun lien avec le caractère dextrogyre (déviation
de la lumière polarisée vers la droite) ou lévogyre (déviation de la lumière polarisée vers la gauche) de la
molécule.
Rappel : Dans un ose :

- Si le carbone asymétrique le plus éloigné du carbone 1 possède un groupement hydroxyle −𝑂𝐻 à droite, cet
ose appartient à la série 𝑫.
- Si le carbone asymétrique le plus éloigné du carbone 1 possède un groupement hydroxyle −𝑂𝐻 à gauche, cet
ose appartient à la série 𝑳.
D – Faux. Le 𝐷 − 𝑎𝑟𝑎𝑏𝑖𝑛𝑜𝑠𝑒 et le 𝐷 − 𝑙𝑦𝑥𝑜𝑠𝑒 sont épimères en 𝐶2.

Ils sont épimères en 𝑪𝟑.
Rappel : Les épimères sont des stéréoisomères qui ne diffèrent entre eux que par la configuration d’un seul carbone
asymétrique.
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E – Faux. Le 𝐷 − 𝑟𝑖𝑏𝑢𝑙𝑜𝑠𝑒 et le 𝐷 − 𝑥𝑦𝑙𝑢𝑙𝑜𝑠𝑒 sont des aldoses épimères en 𝐶3.
Le 𝐷 − 𝑟𝑖𝑏𝑢𝑙𝑜𝑠𝑒 et le 𝐷 − 𝑥𝑦𝑙𝑢𝑙𝑜𝑠𝑒 ne sont pas des aldoses mais des cétoses !
QCM 2/ D
Concernant les glucides, indiquez le statut vrai ou faux des items suivants :
A – Faux. Si la fonction −𝑂𝐻 est à droite, on aura un ose de la série dextrogyre.

ATTENTION !! Ne pas confondre l’appartenance à la série D ou L et le caractère dextrogyre et lévogyre (déviation de
la lumière polarisée à + et – ).
Pour les oses de plus de 3 𝑐𝑎𝑟𝑏𝑜𝑛𝑒𝑠, il y aura plusieurs 𝑐𝑎𝑟𝑏𝑜𝑛𝑒𝑠 asymétriques et donc plusieurs isomères. Le 𝑐𝑎𝑟𝑏𝑜𝑛𝑒
de référence est le 𝑐𝑎𝑟𝑏𝑜𝑛𝑒 le plus éloigné du 𝑐𝑎𝑟𝑏𝑜𝑛𝑒 1.
- Si la fonction −𝑂𝐻 est à droite, on aura un ose de la série « D ».
- Si la fonction −𝑂𝐻 est à gauche, on aura un ose de la série « L ».
La grande majorité des oses utilisés chez les mammifères pour des besoins énergétiques ou structuraux sont des oses
de série D.
La plupart des oses naturels appartiennent à la série D.
B – Faux. Les hétérosaccharides sont des oses comprenant plusieurs milliers d’unités.
Les glucides comprennent :
- Les sucres simples (monosaccharides ou oses et les dérivés des oses),
- Les oligosaccharides qui ont 2 à plusieurs unités,
- Les polysaccharides qui ont plusieurs milliers d’unités,
- Les hétérosaccharides qui ont des unités saccharidiques et d’autres molécules organiques.
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C – Faux. Les polysaccharides sont des oses comprenant deux à plusieurs unités.
Cf. item B.
D – Vrai. Concernant la projection de Fischer, la molécule est représentée avec la fonction réductrice vers le haut.
En effet, la projection de Fischer obéit à quelques conventions :
- La molécule est représentée avec la fonction réductrice vers le haut.
- La numérotation se fait de haut en bas.
E – Faux. Concernant la molécule affichée au-dessus, il s’agit d’un ose de la série L.
Le carbone asymétrique porte la fonction 𝑂𝐻 à droite, il s’agit donc bien d’un ose de la série D.
Il s’agit d’ailleurs du 𝑫 − 𝑮𝒍𝒚𝒄é𝒓𝒂𝒍𝒅é𝒉𝒚𝒅𝒆.
ATTENTION !! Ne pas confondre 𝑫 − 𝑮𝒍𝒚𝒄é𝒓𝒂𝒍𝒅é𝒉𝒚𝒅𝒆 et 𝑳 − 𝑮𝒍𝒚𝒄é𝒓𝒂𝒍𝒅é𝒉𝒚𝒅𝒆.
Biostatistiques :
QCM 3/ DE
À la suite des dernières informations sur les IPhones 𝟏𝟐 responsables de DAS (Débit d’absorption spécifique)
qualifiée de dangereux, l’agence nationale des fréquences a donc décidé de mener une étude sur cet iPhone.
Le but de cette étude est de suivre des sujets ayant utilisé l’Iphone 12 afin d’observer l’apparition ou non de
tumeurs cérébrales.
A – Faux. Il s’agit d’une étude d’observation descriptive.
Dans le cas de notre étude, nous sommes bien en présence d'une étude d'observation (nous n'agissons pas sur
l'échantillon), cependant, l'objectif est analytique. En effet, notre but est de déterminer si le DAS produit par les iPhones
12 est un facteur de risque pour les tumeurs cérébrales. Il s'agit donc d'une étude d’observation analytique.
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B – Faux. Il s’agit d’une étude cas-témoins.

Nous avons déterminé précédemment que cette étude était une étude d’observation avec un objectif analytique, il reste
donc à savoir si nous sommes face à une étude de cohorte ou à une étude cas-témoins.
La recherche est menée sur des personnes possédant un iPhone 12 (exposées) et sur d’autres n’en possédant pas
(non-exposées). Ici, nous cherchons une association entre le facteur de risque (DAS) et l’apparition d’un évènement
(tumeur cérébrale). L’étude est menée en suivant les sujets exposés et non exposés au cours du temps. Nous sommes
dans le cas d’une étude de cohorte prospective.
C – Faux. Dans cette étude, il faut calculer le rapport des côtes.

Dans le cas d’une étude de cohorte, il est préférable de calculer le Risque Relatif.
𝒂
𝑰𝑪𝑬
𝑹𝑹 = = 𝒄𝒃
𝒂 +
𝑰𝑪𝑵𝑬
𝒄+𝒅
D – Vrai. Ce type d’étude peut être prospectif ou rétrospectif.

Les études de cohorte peuvent être prospectives ou rétrospectives contrairement aux études cas-témoins qui sont
toujours rétrospectives.
E – Vrai. Dans cette étude, il est nécessaire de calculer un intervalle de confiance pour conclure.
L’intervalle de confiance se calcule par la formule suivante :
⎡ ⎤
𝜺𝜶 ⎥
𝟏±⎢
⎢3𝝌𝟐 ⎥
𝑰𝑪𝟗𝟓% = 𝑹𝑹 ⎣ 𝑴#𝑯 ⎦
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QCM 4/ CE
Une enquête sur la consommation de viande bovine peu cuite est menée en France. Celle-ci peut être à l’origine
d’un ver intestinal nommé Taenia Saginata, expulsé de l’organisme par les selles. 𝟒𝟓𝟎 personnes participent à
cette étude en sachant que la probabilité d’avoir un ver en mangeant de la viande peu cuite est de 𝟕𝟖%.
On cherche à calculer l’intervalle de confiance de cette proportion pour 𝜶 = 𝟕𝟖% :
;!
A – Faux. 𝐼𝐶89% = ^𝑝 ± |𝜀: | × d < e
La formule qui permet de calculer l’intervalle de confiance d’une proportion est la suivante :
𝒑𝒒
𝑰𝑪𝟕𝟖% = f𝒑 ± |𝜺𝜶 | × d j
𝒏
Avec :
- 𝒑 : la proportion
- 𝒒:1−𝑝
- 𝒏 : l’échantillon
@,89×@,"" @,89×@,""
B – Faux. 𝐼𝐶89% = f0,78 − 1,6449 × d CD@
; 0,78 + 1,6449 × d CD@
j
Ici, la formule était bonne, cependant la valeur de 𝜀! n’était pas la bonne.

En calculant un intervalle à 78%, il existe un risque de 22% que notre moyenne inconnue ne se situe pas dans l’intervalede
confiance.
Ainsi,
1 − 0,78 = 0,22
A l’aide de la table de la loi normale, nous allons alors pouvoir déterminer 𝜀: .
Ainsi, 𝜺𝜶 = 𝟏, 𝟐𝟐𝟔𝟓
0,78 × 0,22 0,78 × 0,22
𝐼𝐶89% = s0,78 − 𝟏, 𝟐𝟐𝟔𝟓 × t ; 0,78 + 𝟏, 𝟐𝟐𝟔𝟓 × t v
450 450
C – Vrai. 𝐼𝐶89% ≈ [0,756; 0,804]
Application numérique :
0,78 × 0,22 0,78 × 0,22
𝐼𝐶89% = s0,78 − 1,2265 × t ; 0,78 + 1,2265 × t v
450 450
𝑰𝑪𝟕𝟖% ≈ [𝟎, 𝟕𝟓𝟔; 𝟎, 𝟖𝟎𝟓]

Attention à bien calculer les conditions de validité de notre intervalle, pour pouvoir l’exploiter correctement.
Nous vérifions donc les conditions de validité :
𝑛𝑝EF; ≥ 5 : 450 × 0,804 = 361,8 > 5
𝑛(1 − 𝑝)EF; ≥ 5 : 450 × (1 − 0,804) = 88,2 > 5
𝑛𝑝G!H ≥ 5 : 450 × 0,756 = 340,2 > 5
𝑛(1 − 𝑝)G!H ≥ 5 : 450 × (1 − 0,756) = 109,8 > 5
Les conditions de validité sont bien respectées, notre intervalle de confiance est donc interprétable.
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Une deuxième étude est menée sur des personnes qui expulsent les vers par le biais de leurs selles. Au total,
𝟐𝟏𝟑 personnes participent à l’étude, expulsant 𝟕 ± 𝟐 vers chacun toutes les semaines.
Calculez l’intervalle de confiance pour 𝜶 = 𝟗𝟓% :
√𝑛
D – Faux. 𝐼𝐶95% = "𝑚 ± 𝜀𝛼 × #
#
La formule donnée ici n’était pas la bonne. La formule qui permet de calculer l’intervalle de confiance d’une moyenne
est la suivante :
𝒔
𝑰𝑪𝟗𝟓% = ^𝒎 ± |𝜺𝜶 | × e
√𝒏
E – Vrai. 𝐼𝐶95% ≈ [6,73; 7,27]

Reprenons les valeurs pas à pas :
- 𝒎 = 7 ∶ moyenne de l'événement
- 𝒔 = 2 ∶ écart-type
- 𝒏 = 213 ∶ nombre de participants
- 𝜺𝜶 = ?
Nous recherchons un intervalle de confiance à 95%. Nous en déduisons donc que la probabilité de ne pas être dans
l’intervalle de confiance est égale à :
1 − 0,95 = 0,05
Nous recherchons alors dans la table de la loi normale :
Ainsi, 𝜀: = 1,9600.
2 2
𝐼𝐶MD% = ^7 − 1,96 × ; 7 + 1,96 × e
√213 √213
𝑰𝑪𝟗𝟓% ≈ [𝟔, 𝟕𝟑; 𝟕, 𝟐𝟕]
Attention : Il faut vérifier les conditions de validité.

Il existe une unique condition d’application, que l’échantillon soit supérieur à 30 : 𝒏 ≥ 𝟑𝟎. Si ce dernier est inférieur à
30, la formule ne s’applique pas. Ici, 𝑛 = 213, les conditions sont donc vérifiées.
QCM 5/ C
Le doyen décide de mener une enquête parmi les 𝟔𝟎𝟎 étudiants de PASS. Il souhaite évaluer le nouveau test
de dépistage pour la détection des antigènes Legionella pneumophila chez les étudiants présentant des
symptômes de pneumonie. Nous savons que 𝟐𝟓𝟎 étudiants présentent des symptômes de pneumonie.
Parmi eux, 𝟐𝟎 sont porteurs de la Légionellose et 𝟐𝟓 ont eu un test positif. Ce test à une valeur prédictive
positive de 𝟔𝟖%.
A - Faux. Le test est réalisé sur 600 𝟐𝟓𝟎 étudiants.

Il était important de prendre le bon nombre total d’étudiants présentant les symptômes de pneumonies. C’est-à-
dire 250 et non 600 (nombres d’étudiants en PASS). La pneumonie est le critère d’inclusion dans l’étude.
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NO
B - Faux. La 𝑉𝑃𝑃 se calcule à l’aide de la formule suivante : NO#PQ.
Il s’agissait de la formule de la sensibilité. La formule nous permettant de calculer la 𝑉𝑃𝑃 est la suivante :
𝑽𝑷
𝑽𝑷𝑷 =
𝑽𝑷 + 𝑭𝑷
La valeur prédictive positive (𝑽𝑷𝑷) correspond à la probabilité d’être malade sachant que l’on a un test positif.
La 𝑉𝑃𝑃 de notre test est de 68%.
C - Vrai. La sensibilité est de 𝑆𝑒 = 0,85.

Nous devons commencer par compléter notre tableau à l’aide des informations suivantes.
Données :
- 250 étudiants présentent des symptômes de pneumonie
- 20 sont porteurs de le Légionellose
- 25 ont eu un test positif (𝑇 +)
- 𝑉𝑃𝑃 = 0,68
- test de dépistage [… ] chez les étudiants présentant des symptômes de pneumonie
𝑴+ 𝑴− Total
𝑻+ 𝟐𝟓
𝑻−
Total 𝟐𝟎 𝟐𝟓𝟎
250 − 20 = 𝟐𝟑𝟎
250 − 25 = 𝟐𝟐𝟓
Utilisons la 𝑉𝑃𝑃 pour trouver la valeur de 𝑉𝑃 :
𝑉𝑃
𝑉𝑃𝑃 =
𝑉𝑃 + 𝐹𝑃
𝑉𝑃 = 𝑉𝑃𝑃 × (𝑉𝑃 + 𝐹𝑃)
𝑉𝑃 = 0,68 × 25
𝑽𝑷 = 𝟏𝟕
20 − 17 = 𝟑
25 − 17 = 𝟖
230 − 8 = 𝟐𝟐𝟐
On peut, à présent, compléter notre tableau.
𝑴+ 𝑴− Total
𝑻+ 17 8 𝟐𝟓
𝑻− 3 222 225
Total 𝟐𝟎 230 𝟐𝟓𝟎
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La sensibilité correspond à la probabilité d’être positif au test sachant que l’on est malade. Elle correspond à la capacité
du test à diagnostiquer la maladie.
La formule qui nous permet de calculer la sensibilité est :
𝑽𝑷
𝑺𝒆 =
𝑽𝑷 + 𝑭𝑵
17
𝑆𝑒 =
17 + 3
𝑺𝒆 = 𝟎, 𝟖𝟓
D - Faux. La spécificité est de 𝑆𝑝 ≈ 0,99.

La spécificité correspond à la capacité du test à ne diagnostiquer que la maladie, à identifier correctement les individus
sains. La formule qui nous permet de calculer la spécificité est :
𝑽𝑵
𝑺𝒑 =
𝑽𝑵 + 𝑭𝑷
222
𝑆𝑝 =
222 + 8
𝑺𝒑 ≈ 𝟎, 𝟗𝟕
E - Faux. La prévalence de la Légionellose dans cette étude est trop élevée pour qu’on puisse calculer la sensibilité́ et
la spécificité.
Les paramètres intrinsèques ne dépendent pas de la prévalence de la maladie : en effet, on pourra toujours les calculer
quelle que soit la valeur de la prévalence de la maladie (sous réserve d’avoir les données nécessaires).
Ce sont les paramètres extrinsèques qui dépendent de la prévalence de la maladie.
Embryologie :
QCM 6/ Concernant l’ovogenèse : Ø

A – Faux. Le stock d’ovogonies est renouvelable non-renouvelable.
B – Faux. L’ovocyte II est bloqué en télophase métaphase II.
C – Faux. Le cycle ovarien utérin est composé de la phase menstruelle, de la phase proliférative ainsi que de la
phase sécrétoire.
Rappel : le cycle ovarien est composé de la phase folliculaire et de la phase lutéale.
D – Hors-Item. Il existe 2 types de spermatogonies.
E – Faux. La fenêtre d’implantation a lieu de J17 à J20 J20 à J23.
QCM 7/ Concernant la spermatogenèse : AE

A – Vrai. Chaque testicule contient 600 à 800 tubes séminifères.
B – Faux. Au même titre que la ménopause, il existe une andropause.
Rappel : la production de spermatozoïde est continue tout au long de la vie chez l’homme.
C – Faux. C’est une phase de cytodifférenciation terminale.
Rappel : il s’agit de la spermiation.
D – Faux. Les cellules de Sertoli sont des cellules germinales.
Rappel : les spermatogonies sont les cellules germinales de l’homme.
E – Vrai. La testostérone permet un rétrocontrôle négatif à 3 niveaux.
Rappel : il le permet sur les cellules de Leydig, sur l’hypophyse ainsi que sur l’hypothalamus.
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Radioactivité :
QCM 8/ BE
Concernant les atomes et les noyaux :
A − Faux. 1 Å = 100 𝑓𝑚.
Pour exprimer les distances microscopiques entre les noyaux, on utilise une unité qui s’appelle l’Angström. On l’a défini
telle que 𝟏 Å = 𝟏𝟎R𝟏𝟎 𝒎 soit également 1 Å = 100 𝑝𝑚 ou 100 000 𝑓𝑚.
B − Vrai. Les quarks possèdent un nombre quantique : la charge de couleur.

En effet, les quarks possèdent un nombre quantique que l’on a nommé charge de couleur. Il peut être noté « rouge »,
« vert » ou « bleu » et peut changer de couleur en échangeant un gluon.
I Rappel : la charge de couleur est la source de l’interaction nucléaire forte.
C − Faux. Le technétium 61 et le prométhéum 43 sont des éléments artificiels.

Dans la nature, 𝒁 prend toutes les valeurs entières entre 𝟏 et 𝟗𝟐 à l’exception de 𝟐 éléments artificiels :
- 𝟒𝟑 : technétium
- 𝟔𝟏 : prométhéum
Au-delà de 𝟗𝟐 : éléments artificiels.
D − Faux. Le volume du noyau est proportionnel au nombre de neutrons 𝑁.
I Attention ! Le volume du noyau est proportionnel au nombre de nucléons et non au nombre de neutrons, c’est
représenté par cette formule :
𝟒
𝑽= 𝝅𝑹𝟎 𝟑 𝑨
𝟑
Où 𝑨 représente le nombre de masse soit le nombre de nucléons.
E − Vrai. L’interaction la plus faible est l’interaction gravitationnelle.

I Rappel : elle caractérise l’attraction entre deux masses.
Elle s’exprime par la loi de Newton :
𝒎𝒎$
𝑭𝑵 = 𝑮
𝒓𝟐
Avec :
- 𝒎 et 𝒎T en 𝒌𝒈
- 𝒓 en 𝒎
- 𝑮 étant la constante de gravitation, 𝟔, 𝟔𝟕. 𝟏𝟎R𝟏𝟏 𝑺𝑰.
Cette force représente l’interaction la plus faible en comparaison avec l’interaction électromagnétique, nucléaire
forte et nucléaire faible. Elle possède une intensité qui représente 𝟏𝟎R𝟒𝟎 fois celle de l’interaction nucléaire forte.
I Rappel :
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QCM 9/ A
Concernant la transformation de l’Argent ( 𝟏𝟏𝟏 𝟏𝟏𝟏
𝟒𝟕𝑨𝒈) en Palladium ( 𝟒𝟔𝑷𝒅) :
Données :
- 𝑚($$$C8𝐴𝑔) = 110, 905 280 𝑢𝑚𝑎
- 𝑀( $$$
CW𝑃𝑑) = 110, 879 422 𝑢𝑚𝑎
- 𝑚X # = 0, 000 548 5 𝑢𝑚𝑎
A − Vrai. Il s’agit d’une transformation isobarique.

I Rappel : Une transformation isobarique est une transformation au cours de laquelle il y a une conservation de
nombre de masse 𝑨. Le noyau fils comporte le même nombre de nucléons que le noyau père.
On retrouve 𝟑 types de transformations isobariques :

- La désintégration 𝜷R
- La désintégration 𝜷#
- La capture électronique
Concernant la transformation de l’Argent ( 𝟏𝟏𝟏 𝟏𝟏𝟏

C8𝐴𝑔) en Palladium ( CW𝑃𝑑 ), on a bien une conservation du nombre de masse
avec un 𝑨 = 𝟏𝟏𝟏.
$$$ $$$
B − Faux. La transformation peut s’écrire de la façon suivante : C8𝐴𝑔 → CW𝑃𝑑 + #$@𝑒 + 𝑣.
Pour commencer, on sait que la transformation est isobarique.
Ensuite, en regardant les numéros atomiques, on voit qu’entre le père et le fils 𝒁 diminue de 𝟏. Cela ne nous laisse
plus que deux possibilités de transformations :
- La désintégration 𝜷#
- La capture électronique
La transformation suivante correspond à l’équation d’une désintégration 𝜷# :
𝟏𝟏𝟏 𝟏𝟏𝟏
𝟒𝟕𝑨𝒈 → 𝟒𝟔𝑷𝒅 + *𝟏𝟎𝒆 + 𝒗
I Attention ! Pour l’instant on ne peut pas affirmer que cette équation est juste !
I Rappel : Pour qu’une désintégration 𝛽# soit possible, il faut que ∆𝒎 × 𝒄𝟐 > 𝟏, 𝟎𝟐𝟐 𝑴𝒆𝑽, avec ∆𝒎 la différence de
masses atomiques entre le père et le fils.
Si la valeur trouvée est inférieure au seuil de 𝟏, 𝟎𝟐𝟐 𝑴𝒆𝑽, alors la désintégration 𝛽# ne sera pas possible !
On va donc calculer cette valeur :

∆𝒎 = (𝒎5 𝟏𝟏𝟏 𝟏𝟏𝟏
𝟒𝟕𝑨𝒈6 − 𝒎5 𝟒𝟔𝑷𝒅6) × 𝒄
𝟐
Cependant, on nous donnait la masse nucléaire du Palladium. On va donc déterminer sa masse atomique avant de
procéder au calcul.
𝒎5 𝟏𝟏𝟏 𝟏𝟏𝟏
𝟒𝟔𝑷𝒅6 = 𝑴5 𝟒𝟔𝑷𝒅6 + 𝒁 × 𝒎𝒆!
𝑚( ...
,-𝑃𝑑 ) = 110, 879 422 + 46 × 0, 000 548 5
𝒎5 𝟏𝟏𝟏
𝟒𝟔𝑷𝒅6 = 𝟏𝟏𝟎, 𝟗𝟎𝟒 𝟔𝟓𝟑 𝒖𝒎𝒂
Si on revient à notre calcul du seuil :
∆𝒎 = (𝒎5 𝟏𝟏𝟏 𝟏𝟏𝟏

𝟒𝟕𝑨𝒈6 − 𝒎5 𝟒𝟔𝑷𝒅6) × 𝒄
𝟐
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∆𝑚 = (110, 905 280 − 110, 904 653) × 931,5
∆𝒎 = 𝟎, 𝟓𝟖𝟒 𝟎𝟓𝟎 𝟓 𝑴𝒆𝑽
La valeur trouvée est inférieure au seuil de 𝟏, 𝟎𝟐𝟐 𝑴𝒆𝑽 :
𝟎, 𝟓𝟖𝟒 𝟎𝟓𝟎 𝟓 𝑴𝒆𝑽 < 𝟏, 𝟎𝟐𝟐 𝑴𝒆𝑽
La désintégration 𝜷# n’est finalement pas possible ! L’équation donnée dans l’item est donc fausse.
C − Faux. Cette transformation peut se faire par une désintégration 𝛽# .

Cf. Item B.
D − Faux. La transformation peut s’écrire de la façon suivante : $$$ @ $$$

C8𝐴𝑔 + #$𝑒 → CW𝑃𝑑 + 𝑣.
Il s’agissait de l’équation d’une capture électronique. Cependant il y avait une erreur, l’électron était remplacé par
un positon.
L’équation juste aurait été :
𝟏𝟏𝟏
𝟒𝟕𝑨𝒈 + /𝟏𝟎𝒆 → 𝟏𝟏𝟏
𝟒𝟔𝑷𝒅 +𝒗
I Rappel : Contrairement à la désintégration 𝛽# , la capture électronique est toujours possible !
L’équation donnée est donc juste !
E − Faux. La capture électronique est en compétition avec la désintégration 𝛽# .

La capture électronique tout comme la désintégration 𝛽# se produit si le noyau est trop riche en protons. Lorsque
la désintégration 𝜷# est possible ces deux transformations sont en compétition.
Or, comme vu aux items précédents, seule la capture électronique est possible dans le cadre de notre
transformation. Ainsi, il n’y a pas de compétition.
QCM 10/ BCD

Après avoir validé votre PASS, vous vous retrouvez en stage dans le service du Professeur Monteil. Afin de
vous protéger des rayonnements, vous avez différents matériaux à votre disposition :
Données :
Y
A − Faux. La 𝐶𝐷𝐴 se calcule grâce à la formule : Z[ (").
La 𝐶𝐷𝐴 se calcule grâce à la formule :
𝐥𝐧 (𝟐)
𝑪𝑫𝑨 =
𝝁
Avec :
- 𝐶𝐷𝐴 : La couche de demi-atténuation, soit l’épaisseur pour laquelle 50% des rayonnements incidents sont
atténués.
- 𝜇 : Le coefficient linéique d’atténuation.
I Attention ! Il faut s’assurer que les unités de la 𝐶𝐷𝐴 et du coefficient linéique soient homogènes.
B − Vrai. Le coefficient linéique d’atténuation du plomb est de 0,144 𝑚𝑚R$ .

Le coefficient linéique d’atténuation (𝜇) se calcule grâce à la formule suivante :
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𝐥𝐧 (𝟐)
𝝁=
𝑪𝑫𝑨
ln (2)
𝜇01234 =
4, 8
𝝁𝑷𝒍𝒐𝒎𝒃 = 𝟎, 𝟏𝟒𝟒 𝒎𝒎/𝟏
C − Vrai. Pour atténuer l’énergie d’un facteur 8, il faut 9,9 𝑚𝑚 de Tungstène.

Pour ce genre d’item il existe deux méthodes :
Méthode 1 : Application de formule

On utilise la formule :
𝒍𝒏 (𝒇𝒂𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓) × 𝑪𝑫𝑨
𝒙=
𝒍𝒏 (𝟐)
Avec :
- 𝑥 : l’épaisseur de matériau en 𝑐𝑚.
- 𝐶𝐷𝐴 : la couche de demi-atténuation en 𝑐𝑚.
Il faut d’abord calculer la 𝐶𝐷𝐴 du Tungstène :
ln(2)
𝐶𝐷𝐴𝑻𝒖𝒏𝒈𝒔𝒕è𝒏𝒆 = = 𝟑, 𝟑 𝒎𝒎
0,210
On applique ensuite la formule :

ln (𝟖) × 3,3
𝑥=
ln (2)
𝒙 = 𝟗, 𝟗 𝒎𝒎
Pour atténuer l’énergie des rayonnements d’un facteur 𝟖, il faut 9,9 𝑚𝑚 de Tungstène.
Méthode 2 : Méthode des puissances de 2

Nous savons qu’une 𝐶𝐷𝐴 correspond à une diminution d’un facteur 2 du débit de dose. Ainsi deux 𝐶𝐷𝐴 diminuent le
débit de dose d’un facteur 2" autrement dit d’un facteur 4 et ainsi de suite :
- 3 𝐶𝐷𝐴 diminuent d’un facteur 2_ soit un facteur 8
- 4 𝐶𝐷𝐴 diminuent d’un facteur 2C soit d’un facteur 16…
Ainsi nous pouvons en déduire cette formule :
𝒙 = 𝒑𝒖𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝟐 × 𝑪𝑫𝑨
𝟖 = 2𝟑
Donc :
𝑥 = 𝟑 × 3,3
𝒙 = 𝟗, 𝟗 𝒎𝒎
Pour atténuer l’énergie des rayonnements d’un facteur 𝟖, il faut 9,9 𝑚𝑚 de Tungstène.
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D − Vrai. Une épaisseur de 2,98 𝑚𝑚 d’acier est responsable d’une atténuation de 15% du faisceau de photons.
Premièrement il faut avoir en tête qu’atténuer 𝟏𝟓% signifie aussi laisser passer 𝟖𝟓% du faisceau de photons.
Il existe deux méthodes pour répondre à ce genre d’item, mais elles sont toutes deux basées sur la même relation :
𝑫 = 𝑫𝟎 × 𝒆/𝝁×𝒙
Avec :
- 𝐷 ∶ débit de dose reçu, c’est-à-dire le pourcentage de faisceau non atténué.
- 𝐷@ : débit de dose initiale, s’exprime en %.
- 𝜇 ∶ coefficient linéique d’atténuation, s’exprime en 𝒎𝒎R𝟏 .
- 𝑥 ∶ épaisseur du matériau, s’exprime en 𝒎𝒎.
Méthode 1 : isoler l’épaisseur

Avec cette méthode on va chercher à isoler l’épaisseur du matériau pour atténuer 𝟏𝟓 % des rayons du faisceau de
photons.
𝐷 = 𝐷D × 𝑒 /E×F
𝐷
= 𝑒 /E×F
𝐷D
𝐷
𝑙𝑛 m n = − 𝜇 × 𝑥
𝐷D
𝑫
𝒍𝒏 o𝑫 p
𝟎
𝒙=
−𝝁
85
ln o100p
𝑥=
−0,0546
𝒙 = 𝟐, 𝟗𝟖 𝒎𝒎.
I Rappel :
- On prend comme débit de dose reçu 𝐷 = 85%, car cela correspond à une atténuation de 15% du faisceau. Le
débit de dose correspond au pourcentage de faisceau non atténué.
- On prend comme débit de dose initial 𝐷@ = 100%, car cela correspond à la totalité du faisceau avant son
atténuation.
Une épaisseur de 𝟐, 𝟗𝟖 𝒎𝒎 d’acier est responsable d’une atténuation de 𝟏𝟓% du faisceau de photons.
Méthode 2 : Vérifier l’énoncé

Avec cette méthode nous allons réutiliser la même formule mais cette fois il n’y a pas de modification à faire. On l’utilise
seulement pour vérifier si l’énoncé est vrai ou faux.
𝑫 = 𝑫𝟎 × 𝒆/𝝁×𝒙
𝐷 = 100 × 𝑒 /D,DH,-×I,JK
𝑫 ≈ 𝟖𝟓
I Rappel :
- On prend comme débit de dose initial 𝐷@ = 100%, car cela correspond à la totalité du faisceau avant son
atténuation, c’est exactement le même que dans la méthode précédente.
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- On prend 𝜇`aGXb = 0,0546 qu’on trouve dans les données.
- On prend 𝑥 = 2,98 dans l’énoncé.
Nous avons un débit de dose reçu 𝐷 = 85 %, donc cela correspond à une atténuation de 𝟏𝟓% du faisceau.
E − Faux. Le béton est le matériau le plus efficace pour atténuer les rayonnements ionisants.
Le matériau le plus efficace est celui qui a la plus petite 𝑪𝑫𝑨.
En utilisant les formules :

𝑙𝑛 (2)
𝐶𝐷𝐴 =
𝜇
𝑙𝑛 (2)
𝜇=
𝐶𝐷𝐴
Nous pouvons remplir le tableau des données, on obtient :
Nous remarquons que la 𝐶𝐷𝐴 la plus petite est celle du Tungstène. C’est donc lui le matériau le plus efficace pour
atténuer les rayonnements ionisants.
QCM 11/ ABDE

Margaux a pour objectif de gagner quelques centimètres pour enfin dépasser Anaëlle et pour ça elle vise sur
la bonne vieille technique de la soupe. Cependant, un soir elle découvre de drôles d’ingrédients dans son bol
de soupe. Après quelques analyses, elle découvre que c’est du zinc (𝒁𝒏) et du chrome (𝑪𝒓). Elle décide donc
d’étudier leur désintégration :
Données :
- Au bout de 30 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠, il ne reste plus qu’un seul radionucléide dans la soupe
- Le zinc a une demi-vie supérieure à celle du chrome
- 𝑀(𝑍𝑛) = 27,7 𝑔. 𝑚𝑜𝑙R$
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A− Vrai. Au bout de 30 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠, il ne reste plus que du zinc dans le mélange.
Dans l’énoncé, on nous disait que le zinc avait la demi-vie la plus longue, le chrome a donc la plus courte.
Or nous savons aussi qu’au bout de 30 minutes il ne reste plus qu’un seul radionucléide dans la soupe. Autrement
dit, si on modélisait l’évolution du mélange via une courbe, celle-ci deviendrait mono-exponentielle au bout de 𝟑𝟎
minutes. Vu que le zinc a la demi-vie la plus longue au bout de 30 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠 c’est bien le chrome qui disparait du
mélange. Il ne reste donc plus que du zinc.
Nous pouvons donc en déduire qu’au bout de 𝟑𝟎 𝒎𝒊𝒏𝒖𝒕𝒆𝒔 le chrome a une activité nulle et que seul le zinc est
présent.
I Rappel : la demi-vie est le temps nécessaire pour que l’activité du radionucléide diminue de moitié. Donc plus la
demi-vie est courte plus le radionucléide se désintègre rapidement.
𝐥𝐧 (𝟐)
La demi-vie est inversement proportionnelle à la constante de désintégration (𝜆) 𝒕𝟏/𝟐 = 𝝀
B − Vrai. L’activité initiale du zinc est de 300 000 𝐵𝑞.

Pour répondre à cet item, nous avons besoin de plusieurs éléments.
Cette formule va nous être utile mais il faut d’abord que nous trouvions les éléments nécessaires à son application.
𝑨𝒕 = 𝑨𝟎 𝒆/𝝀𝒕
Avec :
- 𝑨𝒕 l’activité à un temps 𝑡 en 𝑩𝒒
- 𝑨𝟎 l’activité initiale en 𝑩𝒒
- 𝝀 la constante de désintégration en 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔R𝟏
- 𝒕 le temps en 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔
I Remarque : les unités de temps de 𝜆 et de 𝑡 doivent être homogènes. Ici nous allons utiliser les 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠 donc 𝑡
sera exprimé en 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠 et 𝜆 en 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠 R$ .
- Avant de calculer l’activité initiale, nous devons trouver la constante de désintégration du zinc.
Nous savons aussi que au bout de 𝟑𝟎 𝒎𝒊𝒏𝒖𝒕𝒆𝒔 l’activité totale du mélange correspond seulement à l’activité du zinc.
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Nous noterons 𝑨𝟑𝟎 = 𝑨T𝟎 (𝒁𝒏) en effet c’est à partir de ce moment que le zinc est le seul radionucléide à se désintégrer.
Pour notre 𝐴Ti il faut prendre une activité plus tardive (𝐴_D , 𝐴C@ ou 𝐴CD ) ici, nous allons prendre 𝑨𝟑𝟓 .
35 − 30 = 5 donc 𝒕 = 𝟓 𝒎𝒊𝒏𝒖𝒕𝒆𝒔
𝐴′M = 𝐴′D 𝑒 /NM
𝐴′𝑡
= 𝑒 /NM
𝐴$D
Pour « annuler » une
exponentielle, on utile sa
𝐴′𝑡
ln u v = −𝜆𝑡 fonction réciproque qui
𝐴′D est le logarithme
népérien.
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𝐴$
ln m M n
𝐴D
𝜆=
−𝑡
𝐴
ln o𝐴OH p
OD
𝜆=
−5
9 059
ln (14 936)
𝜆=
−5
𝝀 = 𝟎, 𝟏 𝒎𝒊𝒏/𝟏
- Maintenant que nous connaissons la constante de désintégration du zinc, nous pouvons calculer son activité
initiale :
𝐴M = 𝐴D 𝑒 /NM
𝐴M 1
𝐴D = = 𝑒%
𝑒 /NM 𝑒 $%
𝐴D = 𝐴M 𝑒 NM
𝐴D (𝑍𝑛) = 9 059 × 𝑒 /D,.×OH
𝑨𝟎 (𝒁𝒏) = 𝟑𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝑩𝒒
L’activité initiale du zinc est de 𝟑𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝑩𝒒.
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C − Faux. La période du chrome est de 0,025 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠.

Nous nous intéressons cette fois-ci au chrome, nous savons qu’il est présent dans le mélange seulement jusqu’à
𝟑𝟎 𝒎𝒊𝒏𝒖𝒕𝒆𝒔.
𝑨
𝐥𝐧R 𝒕 S
𝑨𝟎
Comme pour l’item précédent nous allons utiliser la formule 𝝀 = pour trouver la constante de désintégration et
/𝒕
par la suite la période.
- Pour utiliser cette formule, nous devons d’abord déterminer l’activité initiale du chrome ainsi qu’une activité
ultérieure.
Calcul de l’activité initiale :

Avant 𝟑𝟎 𝒎𝒊𝒏𝒖𝒕𝒆𝒔 : 𝑨𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆 = 𝑨𝑪𝒓 + 𝑨𝒁𝒏
D’après l’item B, 𝐴@ (𝑍𝑛) = 300 000 𝐵𝑞
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𝑨(𝟎)𝑪𝒓 = 𝑨(𝟎)𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆 − 𝑨(𝟎)𝒁𝒏
𝑨(𝟎)𝑪𝒓 = 𝟔𝟑𝟔 𝟓𝟏𝟐 − 𝟑𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
𝑨(𝟎)𝑪𝒓 = 𝟑𝟑𝟔 𝟓𝟏𝟐 𝑩𝒒
Calcul d’une activité ultérieure :

Nous allons maintenant déterminer de la même manière une activité ultérieure qui nous servira de 𝐴i .
Ici, nous utiliserons 𝑨𝟏𝟎 (𝐴D , 𝐴$D , 𝐴"@ et 𝐴"D conviennent aussi).
Nous devons d’abord calculer l’activité du zinc au bout de 10 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠.
𝐴M = 𝐴D 𝑒 /NM
𝐴.D (𝑍𝑛) = 𝐴D (𝑍𝑛)𝑒 /N%& M
𝐴.D (𝑍𝑛) = 300 000 𝑒 /D,.×.D
𝑨𝟏𝟎 (𝒁𝒏) = 𝟏𝟏𝟎 𝟑𝟔𝟑, 𝟖𝟑𝟐 𝟒 ≈ 𝟏𝟏𝟎 𝟑𝟔𝟒 𝑩𝒒
Comme tout à l’heure, avant 𝟑𝟎 𝒎𝒊𝒏𝒖𝒕𝒆𝒔 : 𝑨𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆 = 𝑨𝑪𝒓 + 𝑨𝒁𝒏
𝑨(𝟏𝟎)𝑪𝒓 = 𝑨(𝟏𝟎)𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆 − 𝑨(𝟏𝟎)𝒁𝒏
𝑨(𝟏𝟎)𝑪𝒓 = 𝟏𝟏𝟒 𝟏𝟎𝟐 − 𝟏𝟏𝟎 𝟑𝟔𝟒
𝑨(𝟏𝟎)𝑪𝒓 = 𝟑 𝟕𝟑𝟖 𝑩𝒒
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- Nous pouvons maintenant calculer la constante de désintégration :
𝐴
𝑙𝑛 o𝐴 M p
D
𝜆=
−𝑡
𝐴
𝑙𝑛 o 𝐴.D p
D
𝜆=
−10
3 738
𝑙𝑛 o336 512p
𝜆=
−10
𝝀 = 𝟎, 𝟒𝟓 𝒎𝒊𝒏/𝟏
- Il nous reste maintenant une étape : calculer la période du chrome.
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𝒍𝒏 (𝟐)
𝒕𝟏/𝟐 =
𝝀
ln (2)
𝑡./I =
0,45
𝒕𝟏/𝟐 = 𝟏, 𝟓𝟒 𝒎𝒊𝒏 = 𝟎, 𝟎𝟐𝟓 𝒉
La période du chrome est donc de 𝟏, 𝟓𝟒 𝒎𝒊𝒏𝒖𝒕𝒆𝒔 soit 𝟎, 𝟎𝟐𝟓 𝒉𝒆𝒖𝒓𝒆.
I Remarque : la période 𝑇 et la demi-vie 𝑡$/" représentent exactement la même chose, c’est juste deux notations
différentes.
D − Vrai. A 15 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠 l’activité du chrome est de 1,065 × 10RD 𝑚𝐶𝑖.

Nous allons utiliser la même formule que précédemment :
𝑨𝒕 = 𝑨𝟎 𝒆/𝝀𝒕
𝐴.H (𝐶𝑟) = 𝐴D (𝐶𝑟)𝑒 /N'( M
𝐴.H (𝐶𝑟) = 336 512𝑒 /D,,H×.H
𝑨𝟏𝟓 (𝑪𝒓) = 𝟑𝟗𝟒 𝑩𝒒
Le résultat nous était demandé en 𝒎𝑪𝒊 :
𝟏𝒎𝑪𝒊 = 𝟑𝟕 𝑴𝑩𝒒
394 𝐵𝑞 = 394 × 10/- 𝑀𝐵𝑞
I Rappel : 𝟏𝑩𝒒 = 𝟏𝟎R𝟔 𝑴𝑩𝒒 et 𝟏𝑴𝑩𝒒 = 𝟏𝟎𝟔 𝑩𝒒
394 × 10−6
𝐴.H (𝐶𝑟) =
37
𝑨𝟏𝟓 (𝑪𝒓) = 𝟏, 𝟎𝟔𝟓 × 𝟏𝟎/𝟓 𝒎𝑪𝒊
L’activité du chrome au bout de 15 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠 est donc de 𝟏, 𝟎𝟔𝟓 × 𝟏𝟎R𝟓 𝒎𝑪𝒊.
E − Vrai. A 35 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠 il y a 2,5 × 10RC 𝑝𝑔 de zinc dans la soupe de Margaux.

Pour répondre à cette question, il faut utiliser la formule suivante :
𝑴×𝑨×𝑻
𝒎=
𝒍𝒏(𝟐) × 𝑵𝒂
Avec :
- 𝒎 la masse en 𝒈
- 𝑴 la masse molaire en 𝒈. 𝒎𝒐𝒍R𝟏
- 𝑨 l’activité en 𝑩𝒒
- 𝑻 la période en 𝒔
- 𝑵𝒂 la constante d’Avogadro qui vaut 𝟔, 𝟎𝟐𝟐 × 𝟏𝟎𝟐𝟑 𝒎𝒐𝒍R𝟏
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MMT : 𝑀 × 𝐴 × 𝑇 → mate ln(2) × 𝑁𝑎 → les 𝟐 nanas
- Avant de pouvoir effectuer le calcul, nous devons calculer la période du zinc.
𝒍𝒏 (𝟐)
𝒕𝟏/𝟐 =
𝝀
A l’item B, nous avons déterminé la constante de désintégration du zinc qui vaut 𝟎, 𝟏 𝒎𝒊𝒏R𝟏 .
𝑙𝑛 (2)
𝑡./I =
0,1
𝒕𝟏/𝟐 = 𝟔, 𝟗𝟑𝟏 𝒎𝒊𝒏 = 𝟒𝟏𝟓, 𝟗 𝒔
I Attention ! Dans la formule, la période est en 𝒔𝒆𝒄𝒐𝒏𝒅𝒆, il ne faut donc pas oublier cette conversion.
- Nous devons aussi trouver l’activité du zinc au bout de 𝟑𝟓 𝒎𝒊𝒏𝒖𝒕𝒆𝒔.
Nous savons qu’après 𝟑𝟎 𝒎𝒊𝒏𝒖𝒕𝒆𝒔, l’activité totale du mélange correspond seulement à l’activité du zinc car
l’activité du chrome est nulle.
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On a donc 𝑨𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆 = 𝑨𝒁𝒏 donc 𝑨𝒁𝒏 (𝟑𝟓) = 𝟗 𝟎𝟓𝟗 𝑩𝒒
- Nous pouvons maintenant calculer la masse de zinc présente dans la soupe au bout de 35 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠.
𝑴×𝑨×𝑻
𝒎=
𝒍𝒏(𝟐) × 𝑵𝒂
27,7 × 9 059 × 415,9

𝑚=
𝑙𝑛(2) × 6,022 × 10IO
𝒎 = 𝟐, 𝟓 × 𝟏𝟎/𝟏𝟔 𝒈
I Rappel : 𝟏𝒈 = 𝟏𝟎𝟏𝟐 𝒑𝒈
𝑚 = 2,5 × 10/.- × 10.I = 2,5 × 10/.-*.I
𝒎 = 𝟐, 𝟓 × 𝟏𝟎/𝟒 𝒑𝒈
Il y a donc 𝟐, 𝟓 × 𝟏𝟎R𝟒 𝒑𝒈 de zinc dans la soupe de Margaux au bout de 35 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠.
P’tit récap’ :
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Mini-Partiels Blancs S1

QCM 1 QCM 2 QCM 3 QCM 4 QCM 5 QCM 6 QCM 7 QCM 8 QCM 9

Rappel : Les Glucides comprennent :

Rappel : Dans un ose :

D – Faux. Le 𝐷 − 𝑎𝑟𝑎𝑏𝑖𝑛𝑜𝑠𝑒 et le 𝐷 − 𝑙𝑦𝑥𝑜𝑠𝑒 sont épimères en 𝐶2.

A – Faux. Si la fonction −𝑂𝐻 est à droite, on aura un ose de la série dextrogyre.

E – Faux. Concernant la molécule affichée au-dessus, il s’agit d’un ose de la série L.

ATTENTION !! Ne pas confondre 𝑫 − 𝑮𝒍𝒚𝒄é𝒓𝒂𝒍𝒅é𝒉𝒚𝒅𝒆 et 𝑳 − 𝑮𝒍𝒚𝒄é𝒓𝒂𝒍𝒅é𝒉𝒚𝒅𝒆.

B – Faux. Il s’agit d’une étude cas-témoins.

C – Faux. Dans cette étude, il faut calculer le rapport des côtes.

D – Vrai. Ce type d’étude peut être prospectif ou rétrospectif.

Ici, la formule était bonne, cependant la valeur de 𝜀! n’était pas la bonne.

𝑰𝑪𝟕𝟖% ≈ [𝟎, 𝟕𝟓𝟔; 𝟎, 𝟖𝟎𝟓]

E – Vrai. 𝐼𝐶95% ≈ [6,73; 7,27]

Attention : Il faut vérifier les conditions de validité.

A - Faux. Le test est réalisé sur 600 𝟐𝟓𝟎 étudiants.

C - Vrai. La sensibilité est de 𝑆𝑒 = 0,85.

Total 𝟐𝟎 230 𝟐𝟓𝟎

D - Faux. La spécificité est de 𝑆𝑝 ≈ 0,99.

QCM 6/ Concernant l’ovogenèse : Ø

QCM 7/ Concernant la spermatogenèse : AE

B − Vrai. Les quarks possèdent un nombre quantique : la charge de couleur.

C − Faux. Le technétium 61 et le prométhéum 43 sont des éléments artificiels.

Où 𝑨 représente le nombre de masse soit le nombre de nucléons.

E − Vrai. L’interaction la plus faible est l’interaction gravitationnelle.

A − Vrai. Il s’agit d’une transformation isobarique.

On retrouve 𝟑 types de transformations isobariques :

Concernant la transformation de l’Argent ( 𝟏𝟏𝟏 𝟏𝟏𝟏

La transformation suivante correspond à l’équation d’une désintégration 𝜷# :

On va donc calculer cette valeur :

Si on revient à notre calcul du seuil :

∆𝒎 = (𝒎5 𝟏𝟏𝟏 𝟏𝟏𝟏

∆𝑚 = (110, 905 280 − 110, 904 653) × 931,5

∆𝒎 = 𝟎, 𝟓𝟖𝟒 𝟎𝟓𝟎 𝟓 𝑴𝒆𝑽

La valeur trouvée est inférieure au seuil de 𝟏, 𝟎𝟐𝟐 𝑴𝒆𝑽 :

𝟎, 𝟓𝟖𝟒 𝟎𝟓𝟎 𝟓 𝑴𝒆𝑽 < 𝟏, 𝟎𝟐𝟐 𝑴𝒆𝑽

C − Faux. Cette transformation peut se faire par une désintégration 𝛽# .

D − Faux. La transformation peut s’écrire de la façon suivante : $$$ @ $$$

I Rappel : Contrairement à la désintégration 𝛽# , la capture électronique est toujours possible !

L’équation donnée est donc juste !

E − Faux. La capture électronique est en compétition avec la désintégration 𝛽# .

QCM 10/ BCD

B − Vrai. Le coefficient linéique d’atténuation du plomb est de 0,144 𝑚𝑚R$ .

𝝁𝑷𝒍𝒐𝒎𝒃 = 𝟎, 𝟏𝟒𝟒 𝒎𝒎/𝟏

C − Vrai. Pour atténuer l’énergie d’un facteur 8, il faut 9,9 𝑚𝑚 de Tungstène.

Méthode 1 : Application de formule

On applique ensuite la formule :

Méthode 2 : Méthode des puissances de 2

Ainsi nous pouvons en déduire cette formule :

Méthode 1 : isoler l’épaisseur

Méthode 2 : Vérifier l’énoncé

En utilisant les formules :

Nous pouvons remplir le tableau des données, on obtient :

QCM 11/ ABDE

B − Vrai. L’activité initiale du zinc est de 300 000 𝐵𝑞.

𝐴′M = 𝐴′D 𝑒 /NM

𝐴D (𝑍𝑛) = 9 059 × 𝑒 /D,.×OH

𝑨𝟎 (𝒁𝒏) = 𝟑𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝑩𝒒

L’activité initiale du zinc est de 𝟑𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝑩𝒒.

C − Faux. La période du chrome est de 0,025 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠.

Calcul de l’activité initiale :

D’après l’item B, 𝐴@ (𝑍𝑛) = 300 000 𝐵𝑞

𝑨(𝟎)𝑪𝒓 = 𝟔𝟑𝟔 𝟓𝟏𝟐 − 𝟑𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎