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Modélisation de la fiabilité
La fiabilité : pour qui ?
La base :
temps jusqu’à défaillance pour un
système non réparable
ou temps entre 2 défaillances
consécutives pour un système réparable
s’exprime en secondes ou bien en « unités
d’usage » (heures, distances, cycles ou
toutes grandeurs appropriées : 1 heure, 3
mois, 1000 km, etc...)
définit une variable aléatoire T que l’on
traite selon les méthodes usuelles du
calcul des probabilités
Le temps
Fonctionnement
TTF
Arrêt
t
TBF
Fonctionnement
UT
Arrêt
TTR TTR
DT DT
TBF = Time Between Failure (temps s’écoulant entre
deux défaillances)
UT = Up Time (temps de fonctionnement après
réparation ou temps de disponibilité)
DT = Down Time (temps d’arrêt sur défaillance, y
compris le temps de diagnostic de la panne, la
réparation et le temps de remise en service, donc temps
d’indisponibilité)
TTR = Time To Restoration (temps de réparation)
i 0,3
quand l’effectif de l’échantillon F( t )
est inférieur à 20, on utilise la N(0) 0,4
méthode des rangs médians
Différentes formes des courbes
de fiabilité
R(t)
1
1
Défaillances
aléatoires Défaillance par
vieillissement ou usure
5
4 3
2
Défaillance de
jeunesse t
3 – Taux de défaillance
Composants électroniques
Composants électromécaniques
35 - 30 0,014 def/h
35x10
B – Taux de défaillance instantané
Composant
mécanique
Composant
électronique
Composant
électrique
t
C - Evolution du taux de défaillance dans le temps
Zone 2
c’est la période, dans la vie d’un matériel, pendant laquelle le
taux instantané de défaillance est pratiquement constant pour le
composant électronique, moins pour le composant mécanique
elle peut être de durée plus ou moins importante (plus pour
l’électronique que pour la mécanique)
les défaillances sont aléatoires et liées le plus souvent à la
dérive des composants
on appelle aussi cette période « période de maturité »
en maintenance, c’est la période où l’on met en place du
préventif, même si le correctif reste nécessaire
C - Evolution du taux de défaillance dans le temps
Zone 3
c’est la période de défaillance par vieillissement (ou période
d’usure ou « fin de vie »)
pendant cette période, le taux de défaillance croît rapidement
à un certain point de (t), le matériel est « mort »
on peut éliminer cette période par des politiques appropriées de
déclassement ou de remplacement systématique
la tendance est toutefois d’effectuer une maintenance
conditionnelle, ce qui permet de prévoir les défaillances et
d’exploiter le matériel au maximum de ses possibilités
C - Evolution du taux de défaillance dans le temps
Sur cet exemple, les pannes de
jeunesse ont été éliminées
Les défaillances
n’apparaissent que lorsque
l’équipement est âgé
t
Exemple : équipements
mécaniques et
Modèle B électromécaniques simples
C - Evolution du taux de défaillance dans le temps
Cet exemple indique qu’on
ne sait pas dire à quel
moment vont commencer
les ennuis, puis on a un
t taux croissant lié à l’usure
Exemple : vannes de
Modèle C pressurisation
C - Evolution du taux de défaillance dans le temps
Cette courbe montre des
systèmes sans défaut au
départ
t Cas des moteurs
électriques achetés neufs
Modèle D
C - Evolution du taux de défaillance dans le temps
Cette courbe montre des
systèmes souffrant de
défaillances précoces
t
C’est le signe, le plus
souvent, d’une mauvaise
conception
Modèle F
C - Evolution du taux de défaillance dans le temps
Soit encore :
(x).dx lnR(x)
t
lnR(t) lnR(0)
t
0
0
t
Mais comme R(0) = 1, il vient : lnR(t) (x).dx
0
t
ou encore :
(x).dx
R(t) e 0
MTBF
UT
Nombre de défaillanc es
Exemple
On sait que MTBF
0 R(t).dt
donc MTBF
0
et.dt 1.et
R(t) e 0
(at b)dt
alors e
(
2
bt)
2 - Cas d’un taux de défaillance non constant
at 2
( bt )
MTBF e 2
.dt
0
La loi de Weibull
2 - Cas d’un taux de défaillance non constant
t
si t >
R( t ) e
La fiabilité vaut 1 si t
Pour = 0 et = 1, on retrouve la loi
exponentielle
Celle-ci est donc un cas particulier de la loi
de Weibull
Paramètre
ou unité d’usage) :
si > 0, cela signifie qu’il n’y a pas eu de défaillance dans
l’intervalle [0, ]
si = 0, il peut y avoir une panne dès la mise en route (panne de
jeunesse par exemple)
si < 0, la construction de l’équipement est défectueuse (panne
avant la mise en route) ou alors l’étude a débuté après les
premières défaillances (pas d’historique)
Paramètre
A - Fonction de défaillance
Par définition, F(t) = 1 – R(t)
F(t) 1
t
e si t >
F(t) 0 si t
2 – Expressions mathématiques
B – Densité de probabilité
C’est la dérivée de F(t)
C’est aussi la fréquence d’apparition d’une
défaillance entre 2 instants
1
t
t
f(t) . si t >
e
f(t) 0 si t
B – Fonction de répartition des défaillances
f(t)
t
Quand > 1, la fréquence de défaillance passe par un
maximum
3 – Application à la maintenance
A - Taux de défaillance
f(t)
Par définition, (t)
1 - F(t)
1
t
(t) . si t >
f(t)
1
= 0,5
B - MTBF
C’est l’espérance mathématique de la durée de vie T
1
t t
E(T) t.f(t).dt t. . .e
.dt
C – Variance et écart-type
On montre que :
2 .1 1
2
V(T) (T) .1
2 2
T .ln 1
et
R(t)
ou encore
lnln[ 1
] . ln(t) ln
1 F(t)
On pose
Y lnln[ 1
] X ln(t)
1 F(t)
A – Justification théorique
0,2 0,3 1 A 10
t
63,21
2
Origine du repère
B
3
b
4
Axe A : axe des temps (TBF ou TTF)
5
Axe B : axe des F(t) en %
Axe a : axe gradué en lnt
Axe b : axe ln[ln (1/R(t))]
C – Méthodologie de l’ajustement
graphique
1) Préparation des données : tableau des TBF (ou
TTF), i et F(ti)
2) Tracé du nuage de points [ti, F(ti)]
3) Tracé de la droite D dite « de Weibull »
4) Détermination des valeurs des paramètres , et
5) Détermination de l’expression de la loi de
Weibull
6) Détermination du MTBF
7) Exploitation des résultats
Détermination des valeurs des paramètres ,
et
F(t)
1
99,9 lnt
0,2 0,3 1 10
63,21 t
1 D’
2
D
3
4
5
D – Forme du nuage de points
P1
On les choisit aussi de
manière que les
projections de P1P2 et
P2P3 sur l’axe b soient
égales t22 t1t3
2t2 t1 t3
E – Redressement de la concavité
A
On translate tous les
points de D'
b
Si cette régression
donne une droite D’
alors on a bien une loi
de Weibull
3.6 – Amélioration de la fiabilité
Le fonctionnement du système ne
nécessite que le fonctionnement d’un
seul élément, les autres pouvant être à E1
l’arrêt ou en attente (« stand by »)
DC
Avantages : supprime le
vieillissement des éléments qui ne
travaillent pas
E2
Inconvénients : il est nécessaire de
disposer d’un organe de
détection/commutation (DC) très fiable
2 – Redondance passive
R2(t) e .1.dx.e
-1.x -2.(tx)
1.e -2.t
-(12).x
e dx
(probabilité conditionnelle)
2 – Redondance passive
-DC.t
R(t) e (1 .t).e (1 .t).e
t
(
DC
)t
2 – Redondance passive
DC
E2
En
2 – Redondance passive
Ce type de redondance
concerne essentiellement les
systèmes « à grande sécurité », E1