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PREFECTURE DES BOUCHES-DU-RHÔNE

PREFECTURE DE POLICE DES BOUCHES-DU-RHÔNE

En partenariat avec

Et l’appui d’expertise de l’USH

Médiation sociale urbaine


Quartiers prioritaires de Marseille

Projet mis en œuvre dans le cadre du Pacte de


Sécurité et de Cohésion sociale

Appel à projet

Octobre 2014

Cahier des charges appel à projet médiation sociale Marseille PSCS Page 1
Table des matières

Le contexte, les objectifs généraux


1- Les formes de médiation envisagées, des approches et des traitements diversifiés pour une tranquillité
publique et résidentielle apaisée……………………………………………………………………………………………………………4
2- Le rôle et la posture des médiateurs dans le partenariat local : une charte de médiation sociale…………..5
3- Les territoires concernés, définir des secteurs opérationnels, les hiérarchiser………………………………………..5
4- Le profil, la compétence des agents et des équipes, le recours aux emplois aidés………………………………….6
5- La formation et la qualification des personnels, favoriser dès l’amont les parcours professionnels …......6
6- Les moyens humains et matériels, l’organisation du travail des équipes…………………………………………………7
7- Gouvernance et coordination opérationnelle, favoriser les synergies et la mutualisation des moyens…..8
8- L’efficacité et la pérennité de l’action, des processus de suivi et d’évaluation précis définis au départ
pour un management de projet efficace dans la durée…………………………………………………………………………..9
9- Budget général, financement……………………………………………………………………………………………………………….10
10- Modalités de sélection et de désignation des porteurs de projets, formalisation de la mission ……………10
11- Durée de la mission, calendrier Prévisionnel de mise en œuvre……………………………………………………………10
12- Contenu de la proposition, pièces à fournir………………………………………………………………………………………….11

Annexes……………………………………………………………………………………………………………………………………..12

Cahier des charges appel à projet médiation sociale Marseille PSCS Page 2
Le contexte, les objectifs généraux

Marseille compte environ 70 000 logements sociaux inégalement répartis sur le territoire, regroupés pour la plupart
dans des ensembles collectifs de moyenne ou grande taille (ce chiffre peut facilement être multiplié par deux si on
ajoute les grandes copropriétés). Une grande partie de ce patrimoine se retrouve dans les deux ZSP Nord et Sud de la
ville.
Une quarantaine de sites sont communément considérés comme en grande difficulté dont la moitié environ fait l’objet
de phénomènes d’insécurité et de délinquance préoccupants, en grande partie liés aux trafics de stupéfiants.
Ces quartiers (inclus dans les périmètres des deux ZSP) ont progressivement bénéficié de la stratégie d’approche
globale déployée sous l’autorité du préfet de police dans le cadre des ZSP marseillaises.
Les réflexions conduites à l’automne dernier entre l’Etat et les collectivités territoriales pour l’élaboration d’un pacte de
sécurité et de cohésion sociale pour Marseille (PSCS), auxquelles ont été associés les bailleurs sociaux marseillais et
l’ARHLM PACA Corse, ont fait émerger l’idée de développer sur ces quartiers, dans le cadre de cette approche globale,
des actions de médiation sociale. Le premier ministre a pris la décision d’impulser cette action en affectant des
moyens importants de l’Etat avec pour objectif le déploiement potentiel de 210 médiateurs de « paisibilité».
Des actions multiformes de médiation sont déjà présentes sur Marseille et le département, plusieurs opérateurs ont
développé des savoir-faire en la matière et interviennent dans des champs souvent segmentés (transports,
établissements scolaires, espace public, espace privé des bailleurs sociaux). Sur Marseille on compte ainsi déjà près de
230 médiateurs sociaux (permanents ou saisonniers, selon un recensement fait dans le cadre du CLSPD). L’arrivée de
ces nouveaux médiateurs doit être l’occasion de reconsidérer la cohérence d’ensemble, afin de concilier et de
rationaliser les dispositifs, d’instaurer des processus de coordination, d’évaluation, de mutualisation qui permettent de
gagner en efficacité générale, d’accroître la pérennité des actions et de favoriser la qualification et les parcours
professionnels des personnes recrutées. Elle pourra à cet égard s’inspirer notamment d’expériences conduites sur
d’autres villes afin de s’adapter au mieux aux problématiques à traiter et aux partenariats présents sur les différents
quartiers.
Développer un nombre conséquent de postes qualifiés de médiation sur des quartiers difficiles pose la question des
compétences et des moyens dont disposent les opérateurs (une dizaine d’associations actuellement à l’œuvre sur
Marseille) en terme d’organisation, de management, d’encadrement, et de capacité à mobiliser les ressources
humaines ad hoc, en ayant qui plus est fortement recours au dispositif des emplois d’avenir et des adultes relais.
L’ampleur de ce projet implique d’appréhender sa planification d’ensemble avec vigilance, et de prévoir une montée en
régime progressive.
Le présent cahier des charges aborde les aspects suivants :
- Les formes de médiation envisagées, des approches et des traitements diversifiés
- Le rôle et la posture des médiateurs dans le partenariat local
- Les territoires concernés, définir des secteurs opérationnels, les hiérarchiser
- Le profil, la compétence des agents et des équipes, le recours aux emplois aidés
- La formation et la qualification des personnels, favoriser dès l’amont les parcours professionnels,
- Les moyens humains et matériels, l’organisation du travail des équipes,
- La gouvernance et la coordination opérationnelle,
- L’efficacité et la pérennité de l’action, des processus d’évaluation précis,
- Le budget général, le financement,
- Les modalités de sélection et de désignation des prestataires,
- La durée de la mission, le calendrier prévisionnel,
- Le contenu de la proposition, les pièces à fournir par les porteurs de projets

Les problématiques, les hypothèses et les préconisations formulées précisent les attentes des partenaires financiers
commanditaires de l’action, de façon à ce que les candidats puissent en tenir compte et y répondre précisément dans
leur proposition. Ils devront les intégrer sans pour autant s’y limiter. Tout point de vue pertinent voire original sera
apprécié.
Le présent appel à projet est lancé par l’Etat (Préfecture de police et Préfecture des Bouches-du-Rhône) en partenariat
avec l’ARHLM PACA & Corse et avec l’appui d’expertise de l’USH.

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1. Les formes de médiation envisagées, des approches et des traitements
diversifiés pour une tranquillité publique et résidentielle apaisée.
La médiation sociale recherchée a pour objectif principal une tranquillité publique et résidentielle apaisée mais pas
seulement. Elle ne se limite pas à de la simple présence et ne se confond pas avec la surveillance. Elle consiste en une
présence active de proximité qui suppose d’aller au-devant des personnes pour rassurer, prévenir les incivilités et
réguler les conflits, informer, orienter et permettre aux habitants et usagers de se réapproprier l’espace.
L’enjeu de l’occupation des espaces est devenu ces dernières années de plus en plus important sur ces quartiers, avec
des zones détournées au profit de trafics divers, de petite délinquance, ou simplement d’incivilités. Cela provoque un
sentiment anxiogène chez les habitants et les usagers, qui évitent parfois d’y passer, alimentant un cercle vicieux qui
paraît sans solution. La présence régulière et neutre de médiateurs vise d’abord à installer une réappropriation de
l’ensemble de l’espace collectif public ou privé dans un territoire donné, et à mettre en place des médiations chaque
fois que nécessaire. Cette présence rassurante a également vocation à réduire significativement le sentiment
d’insécurité.
Les formes de médiation proposées devront avoir pour objectifs partagés d’améliorer le climat social général des
quartiers, le mieux vivre ensemble et l’amélioration du cadre de vie. Elles devront être susceptibles de pouvoir agir
selon différents axes (qui seront précisés par quartier lors du cadrage précis des missions) :
- Renforcer la connaissance des territoires, des réseaux d’acteurs et des problématiques (diagnostic affiné
continu par quartier)
- Favoriser le lien social, faciliter la résolution pacifique des conflits, contribuer au respect des obligations
citoyennes et des règlements intérieurs,
- Contribuer, dans un cadre partenarial spécifique adapté aux situations, à traiter des troubles de voisinage les
plus lourds et les plus complexes, en particulier ceux relevant de problèmes de santé mentale,
- Prévenir et limiter les incivilités et les dégradations sur le patrimoine,
- Assurer une veille technique et sociale, observer et signaler les dysfonctionnements, veiller à la réactivité
dans leur résolution,
- Faciliter le déploiement de dispositifs de concertation et d’information autour des projets de renouvellement
urbain ou de réhabilitation lourde dans l’objectif de lever les résistances et faciliter l’adhésion des
populations aux projets,
- Favoriser la participation des habitants aux projets collectifs développés sur les territoires par le biais des
associations de quartier et en particulier les centres sociaux, accroître le maillage social,
- Contribuer à l’organisation d’activités supports visant à faciliter les rencontres avec les publics et les mises en
relation avec les institutions et les structures
- Favoriser l’accès aux services publics et d’intérêt général, notamment dans les domaines de l’emploi, de la
santé, du logement, d’accès au droit et d’aide aux victimes, orienter et accompagner les personnes le
nécessitant,
- Conduire des actions d’accueil des nouveaux arrivants dans le quartier
- Faciliter l’intervention sécurisée des prestataires intervenant sur les quartiers

Pour parvenir à ces fins la médiation sociale mise en œuvre, sans se substituer aux acteurs sociaux, éducatifs,
sanitaires et de prévention spécialisée, s’attachera à orienter et accompagner (si nécessaire dans la durée), par des
approches et relations individuelles adaptées, les personnes vers les services compétents.

Concernant plus particulièrement les sites ou des opérations de renouvellement urbain sont en cours ou en
préparation, les médiateurs devront être en capacité d’orienter leurs actions dans les domaines suivants :

Favoriser la participation des habitants aux dispositifs de concertation et d’information


- Contribuer à identifier des « habitants relais », participer à l’animation du réseau ainsi constitué notamment
en lien avec le centre social,
- Proposer des supports adaptés de communication en lien avec les GIP Politique de la ville et MRU, en relais
des maîtres d’ouvrage et de leurs AMO « information, communication et concertation ». Faciliter leur
diffusion, contribuer à entretenir un dialogue au quotidien avec les habitants et les partenaires du projet,
- Inciter les habitants à participer aux différents ateliers et réunions de concertation
- Participer aux permanences d’information mise en place par les maîtres d’ouvrage

Accompagner les populations pendant les chantiers


- Prévenir les risques de blocage des chantiers
- Faciliter l’intervention des entreprises

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- Contribuer à l’organisation d’événements supports (café chantier, ouverture de chantier, visite de logements
témoins, première pierre, …)
- Développer l’information de proximité sur le déroulement des chantiers
- Faciliter les usages, la vie quotidienne des populations les plus fragiles (aide aux déplacements piétons, aide
quand ruptures d’ascenseur…)

Faciliter l’accès à l’insertion professionnelle et à l’emploi


- Développer l’information autour des dispositifs d’insertion et d’emploi existant sur le quartier
- Faciliter la mise en relation entre les publics et les organismes compétents en ce domaine.

2. Le rôle et la posture des médiateurs dans le partenariat local : une charte de


médiation sociale
Le projet de médiation s’inscrira dans la stratégie globale de prévention de la délinquance et de sécurité de la ville
de Marseille. Elle s’intégrera notamment dans l’approche globale développée sur les quartiers en ZSP sous
l’autorité du Préfet de police. Il est à cet égard utile et important de préciser que les médiateurs n’interviennent
qu’à un niveau infra-pénal, de manière préventive et sans pouvoir coercitif, ce qui les distingue notamment des
agents de sécurité ou de la force publique. Ils ont vocation à désamorcer les situations conflictuelles par le
dialogue.
Ils n’ont pas de relation directe, ni d’informations à échanger avec les services de sécurité et de justice. Ceci doit
être clairement affiché. C’est une condition indispensable à l’exercice de leur mission, afin de leur permettre de
créer une relation de confiance avec les habitants et les acteurs éducatifs, et d’assurer leur rôle de tiers et
d’intermédiaire. C’est aussi une condition de leur protection.
La coordination, pour autant nécessaire, des actions des différents acteurs de prévention et de sécurité sur les
quartiers se feront en ce qui concerne les médiateurs à un autre niveau, exclusivement par des référents chefs de
service, dans le cadre d’instances d’échange et de régulation périodiques régulières, et de réunions informelles (cf
infra, gouvernance).
Afin de clarifier et préciser le rôle et les modes de relations des différents partenaires, une charte locale de
médiation sociale sera conçue et validée dans le cadre du CLSPD qui définira le cadre déontologique
d’intervention des médiateurs, précisera les objectifs et leurs missions, leurs postures, leur articulation avec les
partenaires. Cette réflexion s’appuiera utilement sur la carte de référence de la médiation sociale établie par le CIV
er
du 1 octobre 2001. Les candidats feront des propositions dans ce sens dans leur offre.

3. Les territoires concernés, définir des secteurs opérationnels, les hiérarchiser


S’il est considéré que globalement le patrimoine social représente environ 70 000 logements sur Marseille, chiffre
que l’on peut multiplier par deux si l’on ajoute les grosses copropriétés privées, le patrimoine ciblé par le projet
concerne uniquement les quartiers prioritaires.
Après réflexions et échanges entre les services de l’Etat et les bailleurs, les sites retenus dans le cadre de ce projet
représentent ;
• en hypothèse 1, tranche ferme de lancement du projet, 9 124 logements sociaux,
• En hypothèse 2, une deuxième tranche, conditionnelle (à lancer dans un second temps lors de l’adhésion
au projet de nouveaux partenaires financiers) pourrait porter le nombre de logements sociaux à environ
23 700 logements, et 5 772 logements en copropriétés privées.
• Enfin une troisième hypothèse (encore théorique qui pourrait couvrir tous les besoins pré-identifiés)
pourrait concerner près de 27 000 logements sociaux et 7500 logements en copropriété.
Seules les deux premières hypothèses sont à considérer dans le présent appel à projet (cf tableaux descriptifs
du patrimoine concerné en annexe).

L’appel à projet propose un découpage de ce patrimoine en 7 secteurs. Des hypothèses de ratios, nombre de
logements/agents, et une classification de territoires prioritaires sont également abordées (cf annexes). Elles ont
pour but de permettre aux opérateurs de faire des propositions et de se positionner sur un ou plusieurs secteurs,
selon différentes hypothèses (voire de s’associer entre opérateurs sur un même secteur) de façon à leur permettre
de répondre en fonction de leurs capacités, de leurs implantations sur les territoires et de leurs objectifs. Ces
secteurs ne sont d’ailleurs pas figés. Ils doivent être considérés comme des hypothèses de cadrage d’action de
médiation inter-bailleurs sur des territoires donnés (une telle approche privilégie les territoires au détriment d’une
segmentation par bailleur).

Cahier des charges appel à projet médiation sociale Marseille PSCS Page 5
ème
Le secteur 6 notamment, se résumant au Parc Bellevue (3 arrondissement), relativement isolé
géographiquement des autres sites devrait in fine, compte tenu de sa taille restreinte, être intégré à un autre
secteur. De même il pourrait être opportun d’envisager un regroupement des secteurs 1 et 2.
Le nombre relativement limité de résidences concernées par la tranche 1, ferme, devrait également susciter des
propositions de regroupement de secteurs.
Des contextes particuliers nécessiteront également des savoir-faire et des réponses adaptées spécifiques. Il s’agit
principalement des sites en renouvellement urbain (10 sites, 9600 logements). Ces particularités questionnent les
organisations à mettre en place, et leur traduction en termes de secteurs d’interventions pertinents.
On peut donc supposer que les 7 secteurs définis, seront susceptibles d’adaptation lors du calage précis des
missions, en fonction des propositions faites par les candidats.
Pour guider la réflexion, il est également utile de se reporter à la cartographie annexée des autres formes de
médiation déployées sur Marseille (médiation espace public, équipements scolaires, transports) pour penser
d’éventuelles synergies.

4. Le profil, la compétence des agents et des équipes, le recours aux emplois aidés
L’Etat entend fortement soutenir le projet par la dotation d’emplois aidés (Emplois d’avenir, adultes relais). Ceci
représente un avantage économique indéniable pour les porteurs de projet mais aussi une contrainte en termes
de recrutement compte tenu des profils de candidats (âge, niveau d’étude, situation vis-à-vis de l’emploi) que ces
dispositifs aidés imposent.
Le volume élevé d’emplois de médiation à créer en un temps limité (surtout en hypothèse 2, tranche
conditionnelle) ajoute encore à la difficulté de recrutement.
Pour y faire face il faudra que les porteurs de projets proposent une structuration de leurs équipes qui assure un
juste équilibre entre personnes peu ou pas qualifiés, et personnel d’encadrement intermédiaire plus aguerri
(description croisée précise des équipes et des territoires couverts). Les emplois aidés mobilisés s’inscriront dans
cette structuration définie et non l’inverse. Des propositions méthodologiques d’organisation de prospection et de
sélection des candidats, mettant en scène notamment les services publics de l’emploi (Pôle emploi, mission
locale…), seront également faites par les porteurs de projets (à cet égard une forme de mutualisation de
recherches de candidats pourra être proposée avec les acteurs locaux de l’emploi).
Les types de contrat (aidés, non aidés, durée) et niveaux de rémunération (salaires, primes) envisagés seront
précisés et mis en perspective des niveaux de formation recherchés (médiateur de base, encadrement
intermédiaire, direction de projet). En effet, au-delà des qualifications techniques, il s’agira de motiver des
candidats détenant un certain niveau de formation intellectuelle, de capacité d’analyse et des qualités humaines
(éthique, volonté, dynamisme, relationnel, maturité, capacité d’écoute, autorité, charisme, patience, sang-froid,
discrétion, sérieux, hygiène de vie).
Compte tenu du patrimoine ciblé et à titre de repère, le nombre d’emplois global envisagé pourrait être de l’ordre
de 36 postes (ETP) pour l’hypothèse 1 et de 115-120 postes (ETP) pour l’hypothèse 2. Le ratio moyen retenu étant
d’un poste/250 logements (à adapter selon les sites).
Ces emplois seraient répartis approximativement :
• pour l’hypothèse 1 en 80% d’adultes relais et de 20% de postes d’encadrement en contrats non aidés
« classiques »,
• pour l’hypothèse 2 de 35 à 40% en emplois d’avenir, ainsi qu’en adultes relais, et 20 à 25% de postes
d’encadrement en contrats non aidés « classiques ».

5. La formation et la qualification des personnels, favoriser dès l’amont les


parcours professionnels
Une partie des agents recrutés n’auront pas au début les qualifications requises notamment pour les raisons
évoquées ci-dessus. Il est cependant nécessaire d’être ambitieux en termes de niveaux de qualification visés à
court et moyen terme, en raison des savoir-faire requis pour faire face aux problématiques présentes sur ces
quartiers.
La formation doit permettre l’acquisition de véritables compétences professionnelles de la médiation sociale. Elle
doit être régulièrement actualisée, et intégrer en particulier des éléments relatifs à la déontologie et à l’éthique.
Elle doit favoriser l’approche partenariale et pluridisciplinaire des situations.
Elle reposera pour une part sur l’alternance, les mises en situation, l’analyse des pratiques, l’intervention d’acteurs
professionnels. Elle sera valorisée autant que possible par la validation des acquis de l’expérience (VAE).

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La formation prendra du temps. Les opérateurs devront décrire comment ils entendent articuler le temps
nécessaire à la formation théorique (en organisme) en fonction des différentes qualifications visées par catégorie
d’emplois, et le temps de présence sur le terrain pour assurer la mission de médiation pour laquelle les agents
sont recrutés. Des parcours diversifiés seront proposés conciliant cycles courts et cycles étalés sur la durée du
contrat de travail (pouvant aller jusqu’à trois ans).
Les personnes recrutées, en raison de la spécificité de la mission de médiation et des territoires ciblés, occuperont
ces postes pour un temps limité. Il s’agira de proposer un projet de formation qui permette de construire un
parcours professionnel débordant le champ de la médiation pour accéder à des domaines connexes porteurs
d’emploi (par exemple les métiers d’animation, d’assistants de service social, de CESF, de la santé –
infirmiers/aides-soignants, de moniteurs éducateurs, d’éducateurs spécialisés, d’agents de gestion locative,
chargés de clientèle, gardien…). Les formations diplômantes seront privilégiées.
Des formations initiales seront demandées ou proposées aux candidats en tant que préparation à la prise de
fonction de médiateur. Les porteurs de projets préciseront dans leurs offres, les qualifications de base qu’ils
attendent des candidats ou qu’ils entendent leur faire acquérir lors de leur prise de fonction (formation préalable).
La maîtrise des outils informatiques de base fait partie des prérequis. Les porteurs de projet devront également
intégrer dans la formation préalable initiale un temps consacré à la connaissance des organisations et du
fonctionnement des bailleurs sociaux (et copropriétés) impliqués dans le projet. Ces apports de connaissance
pourront pour partie du moins être assurés directement par des personnels des bailleurs concernés et ou
l’ARHLM/USH.
Des formations de base seront également souhaitées concernant la formation d’agent de sécurité incendie –
SIAP1, la formation spécifique sur la gestion des conflits, et l’approche sociale des réseaux de revente parallèle
présents dans certains quartiers.
Les personnels d’encadrement, tuteurs, chefs d’équipes ou de service accompagnant les médiateurs seront pour
partie recrutés ou issus d’autres services. Au-delà de la formation de base susvisée qui les concernera également,
certains auront aussi besoin de formations adaptées (management des équipes de médiateurs, relations
partenariales, cadre déontologique d’intervention…). Un plan de formation des encadrants sera proposé par les
porteurs de projets en fonction des recrutements envisagés.

6. Les moyens humains et matériels, l’organisation du travail des équipes


La mission se décomposera en quatre grandes activités qui nécessiteront des organisations ad hoc :
- Assurer une veille active des espaces, observer et signaler les dysfonctionnements, faciliter les usages,
- Aider, accompagner les personnes, être une interface entre publics et institutions, réguler les tensions,
les conflits entre personnes, entre groupes, susciter des rencontres et orienter,
- En lien avec les acteurs de la politique de la ville, susciter des projets de nature à promouvoir le dialogue
entre les différentes composantes d’un site, réintroduire une présence sociale et éducative sur des lieux
qui s’en trouveraient dépourvus, participer à l’organisation voire la prise en charge d’activités d’animation
support à la médiation,
- Contribuer au développement des relations avec les partenaires, faire vivre ses réseaux relationnels,

…Et pour les sites concernés, accompagner les projets de renouvellement urbain (cf supra)

Elle supposera :
- Rigueur et méthode dans la gestion des situations de crises et de conflits,
- Présentation et qualité de communication des médiateurs en exercice,
- Perception claire des limites de la médiation et de sa complémentarité avec les autres métiers,
particulièrement
• Laisser la place aux services de sécurité lors de situations de tensions fortes ou d’actes de
délinquance graves,
• Ne pas se substituer aux missions exercées par le personnel des bailleurs sociaux mais s’inscrire
en complémentarité de façon adaptée aux différents modes de gestion des territoires,
• Ne pas conduire d’actions éducatives qui relèvent de la prévention spécialisée mais agir là aussi
en complémentarité (Intégration harmonieuse du dispositif de médiation dans le paysage
partenarial et le maillage en réseau des problématiques de prévention et d’éducation).
• S’inscrire en relais des acteurs de la cohésion sociale et de la rénovation urbaine

Pour ce faire, les candidats devront proposer par territoire ciblé (des ratios par résidence, par nombre de
logements pourront être utilisés comme éléments de cadrage généraux), une organisation précise de leurs
interventions, en termes de moyens humains (composition des équipes – rotations sur sites) et matériels (moyens
de transports, de communication, informatiques, locaux, lieux de permanences, tenues vestimentaires, …).
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Concernant les moyens de transports les bailleurs ont exprimé leur réserve quant à la dotation de véhicules aux
équipes de médiation. Si cela devait être le cas, ces dotations seront limitées et préférentiellement réservées aux
interventions d’urgence (équipes mobiles inter cités…).
Les candidats feront également état des ressources qu’ils envisagent le cas échéant de mobiliser au sein de leur
structure pour développer des projets collectifs (animation, insertion, chantiers éducatifs, d’insertion, prévention
spécialisée), moyens budgétaires, appel à d’autres ressources déployées au sein de la structure (chantiers
éducatifs, d’insertion, prévention spécialisée…).
Un emploi du temps théorique à la semaine et mensuel sera proposé répartissant le temps des agents, des
équipes et de leur encadrement, en fonction des différentes tâches à accomplir susvisées et des temps
d’organisation, de coordination et d’évaluation des actions (cf § suivants).
Concernant les couvertures horaires, elles concerneront, en temps normal, la journée et le début de la soirée du
lundi au samedi. Elles seront a priori comprises entre 11heures et 21 heures. Elles s’inscriront dans un temps de
travail hebdomadaires de 35h en moyenne par semaine. Des modulations d’une semaine sur l’autre pourront
s’opérer pour s’adapter aux besoins, par exemple travail sur la base de 70 heures à la quinzaine avec un maximum
de 44 heures sur l’une des deux semaines.
En fonction des saisons, vacances scolaires, ou pour des raisons conjoncturelles ces horaires pourront être adaptés
(dans le respect des accords conventionnels en vigueur dans l’entreprise). Ainsi la présence pourra être intensifiée,
se prolonger en soirée ou la nuit, le dimanche, sur certains sites (à moyens globaux constants) dans la mesure ou
le porteur en aura été prévenu au moins 48 heures auparavant.
Les candidats devront préciser leurs intentions, leur capacité et souplesse d’adaptation dans leur proposition.
Les horaires seront précisés de manière détaillée en fonction des besoins, en concertation avec les partenaires de
terrain, site par site, lors de la formalisation de la mission (signature de la convention).

7. La gouvernance et la coordination opérationnelle, favoriser les synergies et la


mutualisation des moyens
La gouvernance du projet a vocation à s’inscrire dans une organisation favorisant la cohérence de l’ensemble des
actions de médiation développées sur la ville (toutes secteurs d’activités confondus – médiation espaces publics et
privés, établissements scolaires, transports) afin,
• de concilier et de rationaliser les dispositifs,
• d’instaurer des processus de coordination, d’évaluation, de mutualisation de moyens qui permettent de
gagner en efficacité générale,
• d’accroître la pérennité des actions,
• de favoriser la qualification et les parcours professionnels des personnes recrutées.

Une telle organisation sera placée sous l’autorité d’une instance de pilotage générale de la médiation sociale à
Marseille, regroupant l’ensemble des financeurs et des personnalités techniques qualifiées, chargée notamment de
fixer les orientations stratégiques et de s’assurer de la bonne utilisation des moyens alloués.
Pour l’heure, afin de ne pas retarder la mise en œuvre de ce projet,
• Un comité de pilotage spécifique sera constitué regroupant les financeurs de l’action faisant l’objet du présent
appel à projet. En ce qui concerne les bailleurs sociaux, ceux-ci seront assistés et représentés par l’ARHlm
PACA & Corse et l’USH.
Ce comité de pilotage placé sous la présidence de l’Etat (Préfecture de police et Préfecture des Bouches-du-
Rhône), se réunira au moins deux fois par an. Il pourra également se réunir à la demande d’un ou plusieurs
de ses membres.
• Un comité technique général composé de membres désignés par le comité de pilotage sera constitué pour
assurer le suivi de la mise en œuvre globale du projet. Il se réunira pour ce faire trimestriellement et plus
fréquemment en fonction des besoins. Il préparera les réunions du comité de pilotage.
• Des comités techniques par secteurs seront constitués pour suivre et favoriser le déroulement des actions sur
les différents territoires. Ces comités techniques de secteur rendront compte au comité technique général.
Leur composition (acteurs de terrain), leur articulation avec les GPS et les GUSP, les modalités de
fonctionnement, les fréquences des rencontres, seront précisées entre les parties et selon les territoires
respectifs lors de l’approfondissement des diagnostics de terrain et la rédaction des conventions de missions
(cf infra § 10).
• Des cellules de suivi opérationnel se réuniront de façon hebdomadaire, composées de représentants des
équipes de médiations, des bailleurs et des gestionnaires de copropriétés (et d’autres acteurs sollicités selon

Cahier des charges appel à projet médiation sociale Marseille PSCS Page 8
les sujets abordés). Elles effectueront le suivi précis des actions réalisées, elles analyseront les difficultés
rencontrées, adapteront aux besoins les organisations et les actions, en temps réel. Ce suivi se fera en inter-
bailleurs et gestionnaires de copropriétés sur des territoires choisis collectivement (mise au point dans les
conventions).
Une coordination opérationnelle du projet sera mise en place par la création d’un poste de
coordinateur/animateur.

8. L’efficacité et la pérennité de l’action, des processus de suivi et d’évaluation


précis définis au départ pour un management de projet efficace dans la durée
Trois axes majeurs participeront à la réussite de l’action de médiation urbaine :
- Le tutorat et l’accompagnement des médiateurs, le management des équipes,
- La perception claire des limites de la médiation et de sa complémentarité avec les autres métiers,
l’efficience des partenariats de terrain développés,
- L’évaluation de la valeur ajoutée des médiateurs et plus généralement celle du dispositif de médiation
urbaine.
Concernant ce dernier point, des processus, indicateurs et outils de suivi et d’évaluation seront décidés dès le
départ de l’action et formalisés dans les conventions passées. Ils tiendront compte et s’articuleront avec les outils
et procédures dont disposent les bailleurs (notamment en termes de gestion de la relation client, traitement des
réclamations…). Des dispositifs de veille et de suivi technique et social seront proposés et mis en œuvre sur les
copropriétés, moins outillées en la matière que les bailleurs sociaux. Ils associeront les syndics de copropriété, les
acteurs d’animation et d’action sociale et les intervenants techniques agissant sur ces résidences.
Des dispositifs de coordination des acteurs locaux (CUCS, GUSP, GPS) pourront également utilement être sollicités
et concertés.
Ces moyens de suivi et d’évaluation viendront guider le travail quotidien des équipes et de leurs partenaires
associés, constitueront des supports d’information, d’analyse, de débat, d’orientation pour les différentes
instances de gouvernance (cellules de suivi hebdomadaires, comités techniques mensuels, comités de pilotage) et
de communication en direction des partenaires locaux, habitants et usagers.
Leur mise en cohérence avec d’autres dispositifs de suivi existant déjà sur ces territoires (politique de la ville,
prévention de la délinquance, GUSP, PRU) sera recherchée, afin de ne pas alourdir les organisations, éviter les
confusions et la dispersion des énergies.
L’évaluation de la valeur ajoutée de l’action est importante, au regard des enjeux sociaux affichés et des coûts
financiers que cela représente. Elle sera déterminante des décisions qui devront intervenir pour la reconduction
d’année en année des conventions, et de la décision devant intervenir à échéance de trois ans quant à la
pérennisation et l’évolution des dispositifs mis en place.
Les candidats devront se prononcer et proposer des moyens de suivi et d’évaluation (fournir des exemples d’outils)
notamment dans les domaines suivants :
- Tableaux de bord de suivi par types d’actions de médiation, d’accompagnement social, de lien social avec
les partenaires, d’animations/actions collectives, de présence sur sites (circuits ritualisés…), indicateurs
par territoires couverts, temps passé…
- Analyse périodique des points forts, points de vigilance, perspectives de développement, de
réajustement, mise à jour régulière des diagnostics par territoires, mise à jour mensuelle de l’annuaire
des réseaux locaux d’acteurs,
- Fiches de synthèse hebdomadaires, notes d’ambiance,
- Tableau de bord de veille technique et sociale, fiches de signalements, suivi des cas particuliers
(traitement des réclamations, des conflits de voisinage)
- Grilles mensuelles d’évaluation de la médiation par les partenaires de proximité (selon une liste à
prédéterminer par site),
- Enquêtes de satisfaction annuelle auprès d’échantillons représentatifs d’habitants et d’usagers (réalisés
par tiers extérieurs, stagiaires en formation…),
- Suivi de l’évolution des dégradations et du vandalisme (nature, fréquence, coût), et du
dysfonctionnement des équipements (pannes ascenseurs, éclairage, contrôles d’accès…) par les bailleurs
(et si possible autres acteurs de proximité détenant des équipements).
Dans l’hypothèse probable où plusieurs candidats seraient retenus, il sera nécessaire de concevoir et de choisir
collectivement des outils partagés d’évaluation, afin de permettre un suivi global du projet. Les candidats pourront
faire des propositions méthodologiques allant dans ce sens.

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9. Budget général, financement
Une enveloppe prévisionnelle globale annuelle de l’ordre de 1,22 M€ a été estimée pour l’hypothèse 1, et 3,7M€ pour
l’hypothèse 2. Cela permet de servir de cadre de référence général (à ne pas dépasser) pour les projets qui s’inscriront
dans la démarche globale. Le principe de quote-part calculée en fonction du nombre de postes par sous-projet étant
un indicateur.

Les principaux financeurs seront dans un premier temps (hypothèse 1, tranche ferme) l’Etat et les bailleurs sociaux.
Des participations des collectivités territoriales sont sollicitées pour permettre une montée en régime progressive du
projet (hypothèse 2, tranche conditionnelle). Resteront également à déterminer les participations des copropriétés
privés et des partenaires économiques privés susceptibles d’adhérer au projet : les entreprises du bâtiment et des
travaux publics (ou leur Fédération), intervenant sur les gros chantiers de renouvellement urbain ou de réhabilitation,
ainsi que sur l’entretien quotidien du patrimoine, les ascensoristes, les opérateurs de service public de l’énergie, de
l’eau, et des communications (et autres partenaires économiques potentiels présents sur les quartiers).

Les candidats pourront faire des propositions allant dans le sens de financements optimisés, permettant de solliciter
au mieux les financeurs potentiels.

10. Modalités de sélection et de désignation des porteurs de projets, formalisation


de la mission
Le comité de pilotage susvisé statuera sur les offres. Il analysera les propositions, et décidera, après présélection et
audition des candidats présélectionnés (si nécessaire), les candidats retenus.
Chacun se verra confier une mission par voie de convention qu’il signera avec les financeurs du projet. La durée de la
convention sera triennale, puis renouvelable par reconduction d’année en année, afin que le porteur puisse
s’organiser à moyen terme, notamment en ce qui concerne la gestion des ressources humaines (constitution des
équipes, contrats de travail, formation, construction des parcours professionnels). Dans l’hypothèse où un financeur
ne pourrait pas poursuivre sa participation financière pour l’année suivante, il devra en informer les autres signataires
au moins trois mois avant la date d’anniversaire de la convention. Les autres signataires étudieront les modalités de
poursuite de la mission. Celles-ci seront formalisées par avenant à la convention. Un bilan sera réalisé chaque année
par le porteur et présenté et débattu avec le comité de pilotage. Au vu de ce bilan, le comité de pilotage statuera sur
les modalités de poursuite de la mission l’année suivante (dans le respect du cadre contractuel prévu dans la
convention).
La convention précisera notamment l’objet et le contenu de la mission, les limites d’intervention, les territoires, les
horaires, les moyens mis en œuvre (personnels, matériels), les modalités de suivi et d’évaluation, le pilotage, le
budget et les modalités de paiement, la durée, les conditions de renouvellement, de modification, de résiliation.
Chaque convention s’appuiera sur un diagnostic de territoire qui sera dressé avec les partenaires locaux. Celui-ci devra
notamment tenir compte des projets en cours et des programmes d’actions déployés par ailleurs afin d’optimiser
l’intégration du projet de médiation dans la dynamique locale d’ensemble (articulation avec les PRU, les programmes
d’action de GUSP, les GPS, les projets de gestion de sites des bailleurs, les travaux des réseaux santé mentale et
logement, du réseau Trafics Acteurs Territoires…).

11. Durée de la mission, calendrier Prévisionnel de mise en œuvre


Les partenaires financiers souhaitent conduire l’action sur trois ans (minimum).
Les emplois d’avenir seront mobilisés sur une période de trois ans. Les adultes relais quant à eux pourront se
prolonger jusqu’à 6 ans.
ère
Le calendrier prévisionnel de mise en œuvre de la 1 tranche ferme est le suivant :
Lancement de l’appel à projet : deuxième quinzaine d’octobre 2014
Remise des propositions : 12 novembre 2014
Pré-sélection, audition éventuelle des candidats, choix : mi-novembre
Mise au point affinée détaillée des conventions : mi-novembre, mi-décembre
Préparation des processus de recrutement, de formation, d’évaluation, de pilotage technique… décembre
Déploiement du projet sur les territoires : janvier 2015
- Diagnostic fin des problématiques à traiter sur les différents territoires,
- Inventaire des partenaires de terrain, mise en forme d’un annuaire du réseau local d’acteurs,
description des missions et des organisations, rencontre entre les équipes de médiation et les
différents correspondants de proximité, notamment les centres sociaux et les représentants des
habitants,

Cahier des charges appel à projet médiation sociale Marseille PSCS Page 10
- Rencontre avec les partenaires des projets de renouvellement urbain (maîtres d’ouvrage, maîtres
d’œuvre, MOUS relogements…), des équipes opérationnelles de la politique de la ville,

12. Contenu de la proposition, pièces à fournir

Le candidat remettra un dossier comprenant :


• Un courrier d’acte de candidature,
• Une note méthodologique (15 pages maximum) dans laquelle, il répondra aux questions et
développera les différents points abordés dans le cahier des charges de l’appel à projet, et en
particulier :
- Il précisera les outils qu’il souhaite utiliser, en proposera des modèles, il décrira
l’organisation concrète sur le terrain et les relations avec les autres acteurs en particulier le
personnel des bailleurs,
- Il fera état de ses compétences, moyens, organisation et références dans la médiation
sociale et dans des domaines connexes comme la prévention spécialisée, l’insertion sociale
et professionnelle, l’accompagnement social, l’animation, l’accompagnement de projets de
renouvellement urbain. Il précisera les synergies qu’il entend développer.
- Il désignera les personnes de la structure (CV) qui seront responsables du projet, chargées
de sa mise en œuvre et de l’encadrement des équipes,
- Il décrira les différentes étapes de la mise en place progressive du dispositif, en proposera un
planning,
- Il fournira un devis détaillé, faisant ressortir le nombre et types d’emplois, et fournira des
éléments sur les niveaux de rémunération, les budgets de formation. Les besoins matériels
seront également détaillés (déplacements, communication, équipements vestimentaires,
locaux…). Des enveloppes prévisionnelles pour la mise en œuvre de projets collectifs
d’animation, d’insertion… seront également indiqués le cas échéant.
• Le dossier renseigné de demande de subvention téléchargeable à partir du lien suivant :

http://vosdroits.service-public.fr/associations/R1271.xhtml

Celui-ci devra être accompagné des pièces mentionnées dans le dossier

Le dossier complet (trois éléments susvisés) sera transmis impérativement en version électronique, avant le
mercredi 12 novembre à 17h, à :
- Préfecture de police des Bouches-du-Rhône
ppol13-prevention@interieur.gouv.fr
- Préfecture des Bouches-du-Rhône
pref-pdec-sec@bouches-du-rhone.gouv.fr

Ainsi qu’une copie à l’ARHLM Paca Corse : bienvenue@arhlmpacacorse.com

Une version papier du dossier (comprenant les pièces demandées dans le dossier de demande de subvention,
tout dossier incomplet de ne sera pas instruit) sera transmise par la poste (cachet de la poste faisant foi) ou
remise contre récépissé le mercredi 12 novembre à 17h à :
-Préfecture de police des BDR
Bureau de la prévention de la délinquance et des conduites addictives
2 Boulevard Paul Peytral, 13282 Marseille Cedex 20
Pour tout renseignement complémentaire, s’adresser à :
Audrey GRAFFAULT, Chef du bureau de la prévention et du partenariat
Cabinet du préfet de police des Bouches du Rhône,
audrey.graffault@interieur.gouv.fr ; 04 96 10 63 13
Mathieu ARFEUILLERE, Chef de Cabinet de la Préfète déléguée pour l’égalité des chances
mathieu.arfeuillere@bouches-du-rhone.gouv.fr ; 04 84 35 47 15
Alain PREVOST, expert Union Sociale pour l’Habitat
alain.prevost@union-habitat.org; 06 86 16 62 17

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Annexe 1

Liste résidences tranche 1 ferme et tranche 2 conditionnelle

Tranche 1 Tranche 2
Nbre logts Nbre logts Nombre logts Total
Arrondissem ent Nom quartier Nom rés idences Bailleur / propriétaire
sociaux sociaux privés logements
Bellevue (A1,A2,A4,A5,A6,A7,A10) Logirem 149 149
Bellevue (B, C14) Marseille Habitat 149 149
Saint Mauront
Parc Bellevue Copropriété privée 382 382
Mars eille 3èm e
Résidence Plombières Copropriété privée 287 287
Saint Lazare Résidence Bel Horizon Copropriété privée 0
Total 3ème 298 669 967
Hameau de la Pinède, Plan de la Jarre,
Vaucanson, Parc de La Valette 286 286
Sorm iou/Hauts de Logirem
Mazargues Les Calanques 13 Habitat 62 62
Mars eille 9èm e L'Ermitage Unicil (Phocéenne d'Habitation) 42 42
Mazargues La Soude 13 Habitat 262 262
Le Trioulet 13 Habitat 258 258
Total 9ème 910 0 910
Saint Tronc La Sauvagère Copropriété privée 637 637
Mars eille 10èm e Pont-de-Vivaux Es t Marseille (Benza) Copropriété privée 227 227
Total 10ème 0 864 864
Unicil (Nouvelle d'HLM) 321 321 321

La Pomme Air Bel


Unicil (Phocéenne d'Habitation) 283 283 283
Logirem 306 306 306
Erilia 286 286 286
La Valbarelle Néréïdes/ Bosquet 13 Habitat 693 693
Mars eille 11èm e
Saint Marcel La Rouguière Unicil (Phocéenne d'Habitation) 632 632
Les Libérateurs Unicil (Phocéenne d'Habitation) 204 204
Les Escourtines Unicil (Phocéenne d'Habitation) 234 234
La Milière
Montgrand La Milière Unicil (Domicil) 18 18
Total 11ème 2 977 0 2 977
Le Clos 13 Habitat 734 734
La Rose Val Plan 13 Habitat 745 745
Frais vallon HMP 1345 1 345 1 345
Croix Rouge La Bégude 13 Habitat 459 459
Petit séminaire HMP 189 189 189
Les Olives Saint théodore HMP 284 284
La Marie 13 Habitat 512 512
Mars eille 13èm e
Parc Corot Copropriété privée 376 376
Saint Just
Bellevue 13 Habitat 603 603
Les Hirondelles 13Habitat 301 301
Les Cèdres HMP 150 150
Les Cyprès HMP 211 211
Les Lauriers HMP 400 400
Total 13ème 5 933 376 6 309

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Liste résidences tranche 1 ferme et tranche 2 conditionnelle (suite)
Tranche 1 Tranche 2
Nbre logts Nbre logts Nombre logts Total
Arrondissem ent Nom quartier Nom rés idences Bailleur / propriétaire
sociaux sociaux privés logements
Massalia, Jean-Jaures HMP 519 519
Les Arnavaux
Les Arnavaux 2 Erilia 301 301
Picon Logirem 292 292 292
La Busserine (1&2) Logirem 493 493 493

Saint-Barthélemy
Saint-Barth 3 HMP 421 421 421
Font-Vert Logirem 406 406 406
Le Mail Copropriété privée 579 579
Mars eille 14èm e
Saint-Barthélemy ICF Sud-est Méditerranée 682 682 682
Le Canet Maison Blanche Copropriété privée 220 220
Bon secours La Marine Bleue HMP 787 787
Saint-Barthélemy Les Flamants 13 Habitat 570 570
Bon secours Les rosiers Copropriété privée 720 720
Saint-Barthélemy Les Iris HMP 221 221

Saint-Joseph
Les Micocouliers Logirem 327 327 327
Vieux Moulin HMP 120 120
Total 14ème 5139 1519 6658
La Maurelette Copropriété privée 750 750
Saint-Louis Campagne Levêque 13 Habitat 806 806
Verduron La Bricarde Logirem 686 686
Les Borels La Savine Logirem 500 500 500
La Viste La viste (38 la Viste & 74 Rte Nat.) Erilia 982 982 982
Les Aygalades Le Castellas Phocéenne d'habitation (Unicil) 805 805
Terrasses verduron, Corvette, Galion Logirem 100 100 100
Saint-Antoine Erilia
Pétrels, Hauts St antoine, Cormorans, Goéland, Eider 190 190 190
La Martine Unicil (Phocéenne d'Habitation) 259 259
Les Aygalades Les Aygalades 13 Habitat 597 597
Consolat les Sources Logirem 181 181
Consolat Mirabeau Phocéenne d'habitation (Unicil) 681 681
La Calade
Mourepiane(1&2, 15-16ème) ICF Sud-est Méditerranée 176 176
Résidence Consolat Copropriété privée 397 397
Parc Kalliste Copropriété privée 752 752
La Granière Copropriété privée 445 445
Notre Dame Limite
La Solidarité Sté Nouvelle d'HLM (Unicil) 765 765 765
Les Bourrelys, ND Lim ite 13 Habitat 499 499
La Castellane Erilia 354 354 354
Verduron
La Castellane Logirem 364 364 364
La Castellane Phocéenne d'habitation (Unicil) 339 339 339
La Castellane Sté Nouvelle d'HLM (Unicil) 179 179 179
Total 15ème 8 463 2 344 10 807
Total Général 9 124 23 720 5 772 29 492

Autres annexes

• Fichier récapitulatif 3 hypothèses


• Fichier patrimoine global
• Cartes
- Secteurs médiation patrimoine privé bailleurs
- Médiation lycées – collèges
- Médiation espace public VDM 2013
- Carte de repérage des résidences

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