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Chapitre 3 : Résultats de la recherche empirique

Section 1 : Présentation des résultats de l’étude empirique

A partir de cette section, nous allons procéder à l’exposition des résultats de la partie empirique à
travers l’analyse des réponses obtenus de la part des interviewés, et ce par l’analyse singulière de
chaque axe du guide d’entretien en parallèle, nous allons procéder aussi à un questionnaire d’où
l’analyse une analyse des réponses des répondants à confirmer les résultats de guide d’entretien.
Axe 1 : Perception des concepts de la bonne gouvernance et d’intelligence territoriale

1- Perception et pratiques de la bonne gouvernance et d’intelligence territoriale


Le questionnement autour des concepts clés de notre objet de recherche « la gouvernance » et
« l’intelligence territoriale » avait pour objectif de mesurer le degré de connaissance des notions
par les acteurs interrogés pour ensuite, orienter l’entretien vers les moyens mobiliser pour
l’instauration de se concepts. Ainsi pour passer à l’appréciation de contexte de cette instauration.
Les différents témoignages ont relevé d’une part la pluridisciplinarité de concept de la
gouvernance et l’existence de plusieurs regards croisés à l’égard de celui-ci. Le concept désigne à
l’égard des interrogés qui se positionne au niveau stratégique comme étant un ensemble de
dispositifs (règles, normes, conventions, contrats...) qui permettent d'assurer une saine gestion des
affaires publiques et qui permet la mise en place d’une action publique en réseau avec les acteurs
locaux. Par contre, d’autres acteurs interrogés au niveau tactique et opérationnel ont qualifié le
concept comme étant un mode de gestion locale dont la région est un acteur fédérateur qui utilise
son pouvoir pour l’exercice du contrôle pour des fins de la gestion des ressources économiques et
en vue de son développement.
Les témoignages affirment que la gouvernance se manifeste au niveau de la région spécifiquement
dans les programmes du plan de développement régionale. A ce niveau, les organes de la
gouvernance existants veillent le respect des principes de la gouvernance à plusieurs échelles dont
on peut citer : les organes de pilotage, d’exécution, décision, consultation, Ces derniers assurent
l’instauration et le respect des principes de la gouvernance édictés soit par la réglementation,
discours royales, les rapports des institutions nationales et internationales.
La région tient en compte à titre exemple : Dans un premier temps, la participation en tant que
principe de bonne gouvernance qui permet d’impliquer tout les acteurs dans la planification des
projets de développement régionaux. Dans un deuxième temps, Le principe de coopération qui
vise le renforcement de la solidarité, la coordination entre les collectivités territoriales et les divers
acteurs pour une meilleure optimisation des moyens. Ce principe se matérialise en conventions de
coopération, l’établissement de coopération intercommunale et les groupements de coopération.
D’une autre part, la perception de concept « d’intelligence territoriale », a fait relever que la
majorité des témoignages des cadres au niveau stratégique ont considéré le concept comme étant
une nouvelle démarche jugé complexe par les fonctionnaires mais qui a vue le jour au niveau
régionale avec la préparation des programmes de développement régionaux, ainsi pendant , les
ateliers de concertation autour de schéma régionale d’aménagement du territoire. En effet,
Les documents édictés pour les préparations de ces plans envisagent un état de lieux d’outils
auxquels la région doit mobiliser pour instaurer une intelligence collective favorisant la
construction d’une vision commune pour le territoire. De même, les acteurs interrogés ont met en
évidence que l’intelligence territoriale se manifeste au niveau de la région à l’échelle de
l’organisation mutualisée entre les acteurs qui forment un réseau implanté sur le territoire
(clusters, SPL, pole de compétitivité.) .Cependant, les acteurs interrogés au niveau tactique et
opérationnel la définissent comme étant l’échange des informations et leur diffusion entre les
acteurs pour produire des connaissances au profit des acteurs concernés.
Concernant l’existence des dispositifs d’intelligence territoriale au niveau régionale, la plupart des
acteurs interrogés confirment qu’ils font appels à peu d’outils. Ces derniers mobilisent
généralement les outils suivants :
Une veille de manière globale et partenariale à la base (réunions, ateliers de concertation, plates
formes de suivi des programmes en cours et d’échanges et de production d’informations tel que
celle de ministère d’agriculture, Alimentation des bases de données, l’analyse spatiale des
indicateurs territoriaux «  démographiques, économiques…».

Finalement, deux remarques ont été relevées par les acteurs interrogés d’abord nous avons
constaté que ces outils ne sont pas mobilisés par tout les acteurs, et dans le même ordre d’idée, on
a pu relever que chaque acteur cherche à mobiliser ses outils d’une manière indépendante des
autres ce qui atteint à l’échange des informations entre eux vue que certains acteurs refusent
d’alimenter les bases de données ou de partager l’information. En fin de compte, des cycles de
formations sont dispensées autour des concepts pour sensibiliser ces derniers sur l’importance de
ces démarches dans l’atteinte des objectifs fixés au préalable dans les programmes déclinées.
2- Les moyens mobilisés pour instaurer et répondre à une logique de gouvernance et
d’intelligence territoriale

Selon les acteurs stratégiques à l’échelle de la région plusieurs moyens (réglementaire,


technologiques, humaines..) ont été instaurés pour répondre à une logique de gouvernance et
d’intelligence territoriale. Celles-ci se manifestent par un toute axe dédié à la structuration de la
gouvernance au niveau du plan régionale de développement. Ainsi ai niveau des plano-grammes,
circulaires dédié et émises pour chaque programme en concertation pour l’organisation des
réunions et les ateliers thématiques pour assurer une dynamique d’intelligence collective, de la
démocratie participative et représentative au niveau régionale, Du même, les résultats de ces
ateliers, réunions sont communiqués et capitaliser tout en respectant les exigences de
transparence, en parallèle, les membres de conseil sont responsables des actions qui sont prises et
ils doivent obligatoirement rendre des comptes aux citoyens, de ce fait. Les citoyens peuvent
signer des pétitions, réclamation à l’encontre des membres de conseils pour demander des
explications ou l’intégration d’une thématique d’intérêt public dans les réunions avenir.
Concernant les moyens technologiques, les interrogés ont confirmé que le taux d’équipement de la
région est acceptable même avec l’absence d’un système d’information propre à la région, qui fait
seulement appel aux plates formes de ces partenaires pour développer sa veille, et assurer le suivi
physique et financier des programmes ainsi pour échanger des informations essentiels à la
production de la connaissance, coordination, la conclusion des partenariats. Au niveau humain, la
région fait appel à des experts, consultants pour animer des séances d’encadrement, d’orientations
pour les responsables focaux de chaque programme afin de les rapprocher aux moyens nécessaire
à la réussite de leurs actions.

En conclusion, une idée intéressante à été émise en évidence par les acteurs interrogés qui consiste
à que certains groupe de travail qui se charge d’un programme dispose pendant la conception d’un
programme : d’un chargé de veille et de suivi de programme, Ce dernier est avant d’assurer cette
mission, il coordonne avec le directeur des services et le responsable de programme sur les
moyens qui seront nécessaire à lui pour réussir l’achèvement de programme. (Plates de formes de
suivi, Manuel de procédure relative au programme, lois, textes juridiques)

3- L’environnement politique et administratif

La moitié des acteurs interrogés confirment que l’environnement administratif et politique


s’améliore pour l’instauration de ses mécanismes. Les acteurs politiques avec les partenaires
locaux ont conduit des efforts considérables dans la matière avec l’instauration d’un réseau
d’intelligence territoriale au niveau de ka région avec : le premier cluster dédié à la Pêche et à
l’industrie de transformation des produits de la mer ainsi à l’échelle d’un pole de compétitivité en
agro-alimentaire, en effet, la nouvelle charte de la déconcentration vient d’être instauré aussi pour
accélérer le processus de déclinaison de la stratégie d’accélération industrielle régionale qui
suppose l’émergence de nouvelles connaissances, méthodes et pratiques de l’intelligence
collective pour relever les défis du développement durable de la région Souss massa et faire face
aux dysfonctionnement régionales.
Par contre, le reste des répondants affirment la présence de divergence d’intérêts, conflits
politiques entres les acteurs locaux, l’absence d’un organe ou un service responsable de l’échange
d’informations entre les acteurs, sans oublier les difficultés financières.
Axe 2 : La participation des acteurs locaux dans le développement territorial durable

1- Les formes et aspects de la participation au niveau régional


Au niveau territorial, les acteurs interrogés affirment sans exception que la participation des
acteurs se présente sur plusieurs formes : la concertation, la consultation, la coordination.
Les aspects de cette participation se matérialisent : d’abord, dans l’élaboration des projets,
programmes par le biais des réunions, ateliers de concertation, les instances de consultation,
rencontres avec les acteurs locaux. Ensuite au niveau d’exécution à l’échelle d’échange
d’informations, capitalisation des savoir et suivi des programmes en communs.
2- Les motifs impliquent les acteurs dans le processus de développement
Les acteurs de développement ont plusieurs motifs qui les amènent à participer ou non au
processus de développement territorial dont on peut évoquer : Rationalité : intérêts communs,
Manque ou besoins en matière de ressources, la nécessité de faire face aux disparités territoriales
et sociales.
Axe 3 : La complémentarité entre d’intelligence territoriale et la gouvernance :

Cet axe tente d’évoquer l’interconnexion entre les dispositifs d’intelligence territoriale et les
principes de la bonne gouvernance qui sont primordiaux pour le développement. Ceci ne concerne
pas uniquement le développement mais aussi toutes d’autres concepts tels que : la compétitivité,
l’attractivité territoriale. L’objectif est de montrer donc la cohésion entres les dispositifs. Et qu’il
ne s’agit pas uniquement de suivre les tendances en matière de conception des facteurs induisant
le développement.
Seules deux témoignages qu’ont confirmé cette réalité, en affirmant que le processus de la
gouvernance fait appel aux dispositifs d’intelligence territoriale pour améliorer les pratique de la
gouvernance en faisant des renvoies toujours aux pratiques et structures présentes au niveau des
programmes de développement.

Pour éclaircir un peu plus le processus de la mise en place d’intelligence territoriale qui soutient la
gouvernance, on peut le subdiviser en deux parties. Premièrement, la démarche qui suppose que
l’intelligence territoriale améliore un processus interactif, prospectif, la dynamique des relations
dans le territoire. Ce qui permet à la gouvernance l’exploitation des informations qui sont
nécessaire pour l’exercice et l’évaluation des principes de la gouvernance. La deuxième partie
concerne la maîtrise collective de développement en assurant aux acteurs, les outils nécessaires à
l’exploitation coopérative de l’information au sein du territoire.

Axe 4 : Prise en compte des principes de la gouvernance et des dispositifs d’intelligence


territoriale au niveau des projets de développement :

Les principes de la gouvernance et les dispositifs d’intelligence territoriale sont indispensable au


niveau des projets de développement. Les cadres ont notifiés que ces dispositifs sont mobiliser
mais ne sont pas généraliser sur tout les programmes ou sur tout les étapes (l’élaboration,
exécution, contrôle, suivi) vue plusieurs contraintes.

De même, une résistance au niveau de d’utilisation de ces dispositifs se manifestent. Le simple


exemple c’est celui de plates formes collaboratives de suivi physique et financier des
programmes. Les techniciens de terrain réclament des résistances à l’utilisation d’une plate-forme
ce qui entrave le travail des cadres et partenaires.
Axe 5 : Dysfonctionnements liés à la gouvernance et la nature des dispositifs d’intelligence
territoriale au niveau des projets de développement régionaux :

a) Les dysfonctionnements :

Malgré le fait que les projets de développement régionaux sont dotés d’un arsenal juridique, des
organes de gouvernance, et des dispositifs mobilisant l’intelligence collective. Celle-ci demeure
insuffisante dans la mesure où divers dysfonctionnements liés à l’achèvement et l’exécution
demeurent flagrants, et font ressortir de grandes questions à poser chaque année.

Les avis des interrogés autour des dysfonctionnements sont à base soit de l’expérience
d’interrogés avec un programme ou les recommandations des instances de contrôles nationaux tels
que : la cours des comptes l’inspection générale des finances et des collectivités territoriales qui
ont relevé une multitude de dysfonctionnements caractérisant les plans régionaux de
développement. En effet ces anomalies sont liées principalement soit à l’élaboration, l’exécution
et le suivi, ou même au niveau de mesure de l’impact des programmes qui sont réalisé.

Nous allons expliciter d’abord l’ensemble des dysfonctionnements constaté autour des projets
régionaux de développement ensuite pour passer à celles liées à la gouvernance et la nature des
dispositifs d’intelligence territoriale mobiliser :

 Absence de cohérence entre les projets de développement des collectivités territoriales.


 Sur estimation des montants fixés pour certains projets déjà programmés ou en cours de
réalisation.
 La mise en œuvre des plans de développement régionaux restent tributaires du financement
des différents partenaires.
 Difficultés à officialiser l’engagement des partenaires.
 La mauvaise formulation des conventions par les partenaires.
 Retrait et le non respect des engagements par les partenaires.
 Le non-respect des exigences édictées en niveau des programmes.
 Redondance de quelques programmes qui constituent un champ d’intervention de multiples
entre acteurs.
 Le non-respect de la procédure de passation des marchés édictés à certains études
« SRAT ».

b- Les dysfonctionnements constatés autour à la gouvernance et la nature des dispositifs


d’intelligence territoriale :

 Les retards liés à l’approbation des conventions par la Wilaya et le ministère d’intérieur
entravent le travail des organes de gouvernance.
 Chevauchement entre les compétences des commissions, organes de gouvernance.
 L'absence d'une vision commune entre les organes, commissions ce qui ne garantit pas la la
concrétisation des programmes.
 Contrôle lourd sur les organes, commissions chargés des programmes par les ministères de
tutelles.
 Favoritisme de certains programmes étranges du plan du développement régional ce qui
influence la déclinaison des programmes prévus auparavant.
 Absence de transparence informationnelle.
 Rigidité en matière d’échange d’information entre les partenaires.
 Résistance à l’utilisation des outils d’intelligence territoriale.
 Manquent de ressources humaines compétentes en matière d’intelligence territoriale.
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M  Des tensions apparaissent en niveau d’exécutions des projets. l’agence régionale
d’exécution des projets réclament :
 Le lancement des appels d’offres défectueux qui ne dispose même pas d’études
techniques d’exécution.
 Le non respect des exigences de cahiers de charges par les maitres d’ouvrages.
 Erreurs de liquidation et de calcul d’indices lors de la révision des prix par les
responsables de suivi des programmes au niveau d’AREP.
 Des montants de programmes exorbitants par rapport au cout réel de projet
 Production de documents inexacts.
 Certains ouvrages construits dans le cadre des marchés sont inexploitables.
 Exécutions de travaux non conformes aux clauses du marché.

Certains de ces anomalies sont soit en lien direct ou indirect avec la gouvernance, l’intelligence
territoriale des programmes. Des solutions peuvent-elles être envisagées face à ces
dysfonctionnements liés à la gouvernance tel que la coordination par le biais des ateliers, sites
favorisant les échanges entre les acteurs capables d‘améliorer la prise de la décision au niveau
territorial.

c. Les origines des dysfonctionnements :

Il est nécessaire de comprendre les origines de ces dysfonctionnements aussi bien que leurs
impacts sur la réalisation des différents projets d’investissement. Et ceci était l’objectif de la
seconde question de cet axe. Les résultats seront résumés dans les schémas ci-après :
Schéma : les origines des dysfonctionnements dans projets de développements régionaux

Il existe donc un grand nombre d’obstacles et d’entraves réglementaires, qui sont causés
essentiellement par des complications procédurales qui reflètent la lenteur de la bureaucratie.
Sans oublier le manque de compétences et de formation des élus, acteurs locaux. Ces derniers se
retrouvent dans des situations de non maîtrise ou de méconnaissance des règlementations ou des
procédures (mal formulation des conventions), ces mauvaises pratiques conduisent à des retards
de visa auprès la wilaya et l’approbation de ministère d’intérieur.
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De ce fait, la région retarde l’opérationnalisation des programmes à réaliser, surtout lorsque celle-
ci se trouve dans une situation de litige avec des prestataires avisés et qui ont par contre une
parfaite maitrise dans ce domaine.
Il ne faut pas exclure l’origine humaine des dysfonctionnements, la déconcentration comme
processus retarde l état d’avancement des programmes. Celui-ci a été expliqué par l’un des
interrogés, par la présence d’un vice de fond ou de forme mais aussi par l’insuffisance des budgets
alloués par la les fonds consacrés au financement de ses programmes. D’autres les rattachent au
transfert lent des compétences qui doit se justifier par un transfert des enveloppes budgétaires
nécessaires aux régions et les entités déconcentrés qui entravent l’opérationnalisation de quelques
conventions qui date à plus d’un an.
Les témoignages ont aussi relevé, à l’unanimité, que le chevauchement des compétences entre les
collectivités territoriales ainsi que les acteurs déconcertés ou locaux ont par conséquent une
redondance d’actions avec peu d’impact. Du même, au niveau pratique, les acteurs interrogées
confirment que la vision des élus a un grand impact surtout que ces deniers privilégient des
décisions qui sont d’ordre politique dans des cas particuliers.
d- Les impacts des dysfonctionnements :

Schéma : les impacts des anomalies sur des projets de développements régionaux

Source : création des auteurs

A l’échelle du territoire, les défaillances « anomalies » limitent le rôle de gouvernance et


d’intelligence territoriale comme levier stratégique du développement durable des territoires.
L’impact des anomalies se manifeste par conséquent dans l’approfondissement des disparités
territoriales et sociales ce qui fait qu’au lieu d’animer le territoire et de dynamiser les relations
entres les acteurs locaux, on est encore à au niveau de résolution des problématique considérés
comme étant structurels (bureaucratie administrative, le manque des financements et des
engagements des partenaires, méconnaissances des lois, gestion des confits..) qu’ont les considère
comme étant des problèmes de la bonne gouvernance.

La non réalisation des projets de développements, ou leur réalisation avec des qualités médiocres
atteint au développement territorial durable, équitable. certainement que les anomalies entravent
aux conditions de réalisation des projets et la satisfaction des besoins des acteurs locaux, chose
qui donne lieu à des livrables défaillants, qui n’ont pas un apport effectif pour l’intérêt général ou
celui de l’organisation en question. Toutes ces observations demeurent les plus fréquentes et
représente les impacts majeurs de ces anomalies que l’on peut déduire.
L’atteinte aux principes de la bonne gouvernance et aux dispositifs d’intelligence territoriale
forment aussi une barrière à la réussite des projets de développement, en parallèles des autres
anomalies cité au préalable. Par conséquent, ces derniers engendrent des gaspillages des moyens
qui sont rares. Chose qui, au-delà d’engendrer des pertes à la région, va nuire aux respects des
délais d’exécution des divers programmes du plan de développement régionale, et qui a aussi un
effet négatif sur la confiance des acteurs dans les élus.
Axe 6 : Recommandations et améliorations :

Les témoignages des interrogés ont reconnu que suite aux rapports des inspections de contrôle,
des recommandations ont été instauré et déployé dernièrement. Mais les interroger de leurs
niveaux ont proposé aussi des axes d’améliorations :
La mise en place de nouveaux dispositifs et des outils adéquats pour le suivi et l’évaluation des
programmes. Il s’agit ici :
 Mettre en place un système d'information intégré pour le suivi et l’évaluation.
 Mettre en place un référentiel institutionnel d’évaluation des programmes.
 Mettre en place un dispositif institutionnel de coordination.
 Elaborer un manuel de procédure pour chaque programme du PDR.
 le recours à la dématérialisation des procédures.
Le renforcement des méthodes et modes de gestion des problématiques régionaux :
 Le renforcement de la cohérence des programmes publics et des visions sectorielles.
 L’ancrage d’un nouveau système productif régional.
 Formaliser le respect des engagements dans le cadre d’un nouveau arsenal juridiques.
 Renforcer la coopération avec d’autres organismes de développement pour éviter la
redondance au niveau de champ d’intervention.
 Renforcement des capacités des acteurs publiques dans les différents domaines de gestion
administrative et pédagogique.
 Veiller à la clarté et au respect des cahiers de charges des programmes.
 Développement des vecteurs de communication digitale interne et externe.
 Elaboration de la cartographie des processus de gestion.
 Elaboration de manuels des procédures et de chartes éthiques.
 Mise en place d’une véritable gestion des ressources humaines.

Les autorités publiques sont ainsi tenues de faire respecter des règles juridiques qui abordent
l’élaboration des programmes du plan du développement régionale. Ils doivent également
procéder à des études techniques et à la concertation avec plusieurs organisations publiques, et
privées. Ceci se manifeste dans les plans d’actions intégrés au niveau régional ou la région
cherche à mettre en place les conditions nécessaires à la réussite des programmes du plan régional
du développement.

Comme constaté lors des interviews, les interrogées ont attiré l’attention sur l’impératif
d’adoption d’approche intégrée dans l’ensemble du processus d’élaboration et de mise en ouvre
des programmes. Ces derniers appellent à l’appropriation des acteurs des moyens nécessaires
poux réussir lors programmes. Tel qu’un système d’information qui va non seulement fournir les
données en temps réel mais en plus de ça, il va aider l’organisation à la prise de décisions dans ce
sens.
Enfin, la dernière question a pour objet de constater le rôle de des principes de la bonne
gouvernance et dispositifs d’intelligence territoriale dans le développement, ce qui répond
implicitement à la problématique de ce travail.
L’instauration de ses mécanismes permet d’imaginer des scénarios futurs pour la région. Plusieurs
cadres au niveau stratégiques ont affirmé, dans le même ordre des idées que quelques conventions
retarde de voir le jour à cause de l’absence de ces dispositifs, par contre les conventions dans
lesquelles des dispositifs sont instaurés réalisent de bonnes performances et jouent un rôle
important dans la réduction des disparités territoriales et sociales, ainsi au niveau de
développement économiques.

2- Présentation de l’enquête.
Avant de passer à notre démarche d’investigation, nous avons jugé nécessaire de présenter
les démarches de déroulement de l’enquête réalisé sur le terrain.

2.1 Les objectifs de l’enquête de terrain.

L’objectif principal de l’enquête est bien de répondre à notre problématique et de confirmer ou


d’infirmer nos hypothèses. D’une autre part, elle vise d’autres objectifs à savoir : réunir le
maximum d’informations, de dégager les données capitales concernant les acteurs ciblés par la
gouvernance, l’intelligence territoriale ainsi dans quelles mesurent ces derniers participent au
développement. Il est de ce fait nécessaire et justifié de faire appel aux acteurs clés du sujet
étudié afin de clarifier notre problématique de recherche et de pouvoir dire si,
les mécanismes de gouvernance et d’intelligence territoriale se pratiquent dans la région Souss
Massa et d’évaluer l’impact de celles-ci sur l’émergence et la réussite des projets de
développement régionaux.

2.2 La population de l’enquête.

Dans notre cas, la population ciblée est constituée de l’ensemble des acteurs de la région Souss
Massa à savoir les Administrations déconcentrées de l’Etat, la société civile, les Entreprises et
les élus locaux, citoyens.
Ainsi, et nous avons un nombre total de 80 acteurs répartis sur les six catégories par la méthode
aléatoire. Nous avons pu obtenir un taux de réponse satisfaisant estimé à 62 % de l’échantillon
visé.

2.3 Présentation et structure de l’échantillon final.

A la fin de notre enquête de terrain, nous avons pu réunir 49 questionnaires émanant des différents
acteurs ciblés. Notre échantillon contient des proportions ayant favorablement répondu sont
satisfaisantes par rapport au nombre d’acteurs visés.
2.4 Les outils méthodologiques de l’enquête.
Afin de pouvoir approcher, de la manière la plus objective possible, les acteurs de
l’échantillon final sélectionné dans le but de collecter les informations nécessaires à notre
étude, nous avons jugé nécessaire de recourir à l’utilisation d’un questionnaire auprès les
acteurs locaux.
2.4.1. Méthode d’échantillonnage
La méthode d’échantillonnage probabiliste ou aléatoire est constituée par tirage au sort dans la
population mère.
En effet, une liste de toutes les unités incluses dans la population observée est dressée pour
sélectionner un échantillon aléatoire simple, pouvant s'effectuer avec ou sans remise.
Cette méthode est facile à mettre en œuvre, néanmoins elle présente l’inconvénient d’être non
présentative et ayant un cout relativement élevé.
2.4.2. Le questionnaire d’enquête.
Pour bien mener notre enquête, nous avons élaboré un questionnaire destiné aux différents
acteurs de notre échantillon. Sa construction est basée sur l’utilisation de deux types de
questions.
2.5.3. Structure et contenu du questionnaire.
Le premier axe, intitulé « Présentation des répondants », vise la finalité d’identification des
acteurs. Cet axe nous permet de construire les catégories d’acteurs dont nous avons besoin
dans notre enquête déterminer la nature l’acteur qui répond au questionnaire grâce à des
questions d’ordre technique.
Le deuxième axe, désigné « Conception et perception de la gouvernance et d’intelligence
territoriale », vise à décerné l’avis des citoyens de la région Sousse Massa. Ainsi que les
facteurs influents sur la réussite des projets.
Le troisième axe, nommé « l’approche de développement territoriale », il à pour objectif à
savoir : déterminer la vision des acteurs quant au développement territorial, il vérifie notre
hypothèse à la lumière des réponses des acteurs interrogés. Il vise surtout à relever les
perceptions des acteurs atour de concept et évaluer l’impact des dispositifs sur le
développement territorial durable.
Enfin, le quatrième axe, intitulé « Participation et coordination entre les acteurs locaux dans le
processus de développement », il à pour objectif de discerner les relations entre acteurs. Ainsi
leur rôle dans la prise dé décision dans le processus de gouvernance favorisant le
développement. Cette partie du questionnaire vise ainsi à rassembler les enjeux principaux qui
influencent les relations et les mécanismes de gouvernances. Ainsi que, le facteur principal
favorisant la collaboration entre acteurs en faveur du développement.
3- ANALYSE DES DONNÉES DE L’ENQUÊTE

Après avoir présenté la méthodologie poursuivie pour le traitement des résultats obtenus de notre
enquête de terrain, il conviendrait, à présent, d’analyser et d’interpréter les résultats du
dépouillement de questionnaire :
I- Profil du répondant

Figure 1 : Le genre des interviewés

Tableau 1 : Répartition des interviewés selon leur genre et l’âge


Genre : Âge :

Nb % cit.
Nb % cit.
20-35 ans 8 16,3% 2,0% 16,3%
32,7% 28,6%
Homme 33 67,3% 35- 50 ans 26 53,1%
50 - 65 ans 14 28,6%
femme 16 32,7%
67,3% Plus de 65 ans 1 2,0%
53,1%

Total 49 100,0% Total 49 100,0%

Source : réalisé par nos soins à travers les données de l’enquête.

D’après le premier tableau, on constate que les hommes représentent 66.7% d’échantillon
interrogés. En outre 33.3% qui restent est représenter per les femmes. Nous constatons d’après ces
figuresque la majorité qui a participé à cette recherche c’est la tranche d’âge qui se situe entre 35
et 50 ans, ensuite la tranche d’âge entre 50 et 65 ans. Cela reflète l’incitation de la tranche
35-65 ans à participer à notre enquête. Nous pouvons dire que cette incitation est due à l’intérêt de
cette tranche d’âge aux questions du développement régionale.

Figure 2 : Niveau d’études des répondants

Tableau 2 : Répartition des interviewés selon leur niveau d’études


Nive au d’é tude :

Nb % cit.
Sans bac 3 6,1%
4,1%
Bac 16 32,7% 6,1%
24,5%
Bac+2 16 32,7% 32,7%
Bac+3/4 12 24,5%
32,7%
Bac+5 2 4,1%
Total 49 100,0%

Source : réalisé par nos soins à travers les données de l’enquête.

On remarque que le plus grand nombre des répondant qui ont participé à notre enquête ont au
minimum leurs baccalauréats. Par contre, une minorité des interrogés ont un niveau d’étude
inférieur au baccalauréat.
II- Perception de la : Gouvernance, Intelligence Territoriale

Figure 3 : Perception des interviewés

Tableau 3: Répartition des perceptions des acteurs autour de la gouvernance


Perception de la gouvernance

Nb % obs.
Un mode de régulation local et de gestion politique locale 38 77,6% 77,6%
Une action publique qui met en réseau les acteurs locaux 12 24,5% 24,5%
Une conception libérale qui repose sur les échanges volontaires entre les acteurs 10 20,4% 20,4%
Utilisation des autorités politiques et l’exercice du contrôle 5 10,2% 10,2%
une interdépendance entre les pouvoirs et les institutions associées à l’action collective 3 6,1% 6,1%
Des bonnes pratiques de gestion financière accompagnées de dispositifs d'évaluation efficients 9 18,4% 18,4%
Une saine gestion des affaires publiques. 13 26,5% 26,5%
Total 49

Source : réalisé par nos soins à travers les données de l’enquête.

Selon les personnes interrogées, la gouvernance territoriale signifie un mode de régulation local et
de gestion politique locale avec un taux de 77,6 % des réponses et suivi par une saine gestion des
affaires publiques avec un taux de réponse qui atteint 26.5% , sans négliger les autres facteurs tels
que l’action publique qui met en réseau les acteurs locaux avec un taux de 24.5 % des réponses
l’interdépendance entre les pouvoirs et les institutions associées à l’action collective avec 13,4 %
des réponses.

Figure 4: Evaluation de respect des principes de gouvernance

Tableau 4: Répartition des perceptions des acteurs autour de la gouvernance

re s pe cte de s principe s de la bonne gouv

Nb % obs.
L’intégrité, la participation 31 63,3% 63,3%
La transparence, la démocratie 14 28,6% 28,6%

La responsabilisation,la redition des comptes 20 40,8% 40,8%

La coordination,la cohérence 17 34,7% 34,7%

Aucun 2 4,1% 4,1%

Total 49

Source : réalisé par nos soins à travers les données de l’enquête.

Une grande partie des interrogés confirment que le mode de gouvernance respecte des principes
de la bonne conduite tels que (l’intégrité, participation, responsabilisation, reddition des comptes,
la coordination, la cohérence…), Par contre seulement 4.1% des interrogés qui avancent aucun
respect des principes de gouvernance. Ceci peut être expliqué par la montée en puissance de
respect des exigences de la bonne gouvernance dans les textes régléméntaires, congrés, rapports
des institutions mondiales.
Figure 5: les acteurs concernés par la gouvernance territoriale

Tableau 5 : répartition des acteurs concernés par la gouvernance


le s acte urs conce rné s par le proce s s us

Nb % obs.
Elus locaux 25 51,0% 51,0%
Administrations déconcentrées de l’Etat 13 26,5% 26,5%

Les collectivités territoriales 24 49,0% 49,0%

Parties politiques 4 8,2% 8,2%


Entreprises 2 4,1% 4,1%

Associations 1 2,0% 2,0%

Citoyens 10 20,4% 20,4%

Tous les acteurs locaux 14 28,6% 28,6%


Autre 0 0,0% 0,0%
Total 49
.
Source : réalisé par nos soins à travers les données de l’enquête.

En parallèle, 61.0 % des interrogés confirment que les acteurs les plus concernés par le processus
de la gouvernance territoriale sont les élus locaux. Dans le même ordre, 48% des répondants
affirment que les acteurs les plus concernés aussi sont les collectivités territoriales. Ensuite, tous
les acteurs locaux qui doivent être mobilisés dans le processus.

Figure 6: Champs de participation des acteurs au niveau de la région

Tableau 6 : Répartition des champs de participations au niveau de la région


Participation de s acte ur s locaux

Nb % obs.
L’élaboration du plan de développement Régional (PDR 23 46,9% 46,9%
Les sessions ordinaires de la région 9 18,4% 18,4%
Les sessions des instances consultatives 6 12,2% 12,2%

Des projets Associatif s 11 22,4% 22,4%

Une réclamation 3 6,1% 6,1%

Une recommandation 7 14,3% 14,3%


Une pétition 1 2,0% 2,0%
Jamais 26 53,1% 53,1%
Autre 0 0,0% 0,0%

Total 49

Source : réalisé par nos soins à travers les données de l’enquête.

53.1 % des personnes interrogés affirment qu’ils n’ont jamais participé dans les affaires
publiques. Par contre, 46.9 % des répondants estiment qu’ils ont participé dans l’élaboration du
plan de développement régionale, le reste des réponses se subdivise sur les autres choix. Ceci pour
être du à la faiblesse des moyens de communication mobilisés au niveau régionale
Figure 7 : La vocation de la région

Tableau 7 : Répartition de la nature de vocation de la région

Source : réalisée par nos soins à travers les données de l’enquête.


V ocation de la r é gion

Nb % obs.
Culturelle 1 2,0% 2,0%

Industrielle 16 32,7% 32,7%

A gricole 38 77,6% 77,6%

Touristique 39 79,6% 79,6%

A rtisanale 4 8,2% 8,2%

Total 49

L’enquête révèle que la vocation de la région est agricole et touristique. Du même, le plus grand
nombre des enquêtés ont vu que le développement durable Selon les réponses récoltées, 80%
considèrent que leur région a une vocation touristique, 77% disent qu’elle se focalise sur le
secteur agricole, et seulement 32% du domaine industrielle, des observations qui reflètent à peu
près la réalité économique de la région

Figure 8 : Perception du développement par les acteurs locaux


Tableau 8 : Répartition des perceptions des acteurs autour de développement
Perception

Nb % obs.
L’instauration du bien être social 34 69,4%
La concrétisation du développement économique et la consolidation de la croissance 21 42,9% 30,6% 6,1% 69,4%

Préservation de l’environnement. 33 67,3%


La démocratisation, coordination et résolution des conflits entre les acteurs 15 30,6% 67,3% 42,9%
Optimisation de la gestion des ressources d’un territoire 3 6,1%
Total 49

Source : réalisés par nos soins à travers les données de l’enquête.

Selon les acteurs interrogés le développement durable l’instauration du bien être avec un taux de
69,4 % des réponses et la préservation de l’environnement qui atteint 67,3% , sans négliger les
autres facteurs tels la concrétisation du développement économique et la consolidation de la
croissance s avec un taux de réponses de 36.7 %.
Figure 9: Perception d’intelligence territoriale par les acteurs locaux

Tableau 9: Répartition de perception des répondants autour d’intelligence territoriale

Perception d'intelligence territoriale

Nb % obs.
une organisation mutualisée d'acteurs qui forment un réseau implanté sur le territoire 34 69,4%

69,4%
53,1%
Echanges des informations et sa diffusion entre les acteurs pour produire des connaissances 26 53,1%

34,7%
12,2%
un travail collectif impliquant les parties prenantes du territoire 17 34,7%
une attention particulière portée au développement durable et à l'attractivité des territoires. 6 12,2%
Total 49

Source : réalisé par nos soins à travers les données de l’enquête

La lecture des données représentées dans ces graphiques nous montre que 69.4 % des personnes
interrogées ont affirmé que l’intelligence territoriale est une organisation mutualisée d'acteurs qui
forment un réseau implanté sur le territoire. Suivi par 53 % des interrogés qui la considère comme
un échange des informations et sa diffusion entre les acteurs pour produire des connaissances.
Enfin, les personnes interrogées la qualifient soit comme une attention particulière portée au
développement durable et à l'attractivité des territoires

Figure 10 : Evaluation des moyens de communication entre les acteurs au niveau de la


région

Tableau 10 : Répartition des perceptions des répondants autour des moyens de


communication
Appr é ciation du plan de dé ve loppe m e nt

Nb % cit.
Très bon 2 4,7% 4,7%
4,7%
Bon 11 25,6% 25,6%
Moy en 28 65,1%
Médiocre 2 4,7% 65,1%
Total 43 100,0%

Source : réalisé par nos soins à travers les données de l’enquête

La majorité des personnes interrogées confirment que les outils de communication mobilisés sont
moyens, Par contre, seulement une minorité qui confirment que les outils de communications
mobilisés sont médiocres.
Figure 11 : Perception d’importance des projets de développements

Tableau 11 : Répartition autour l’importance des projets de développement

Le r ôle de s acte ur s

Nb % obs.
Oui 41 83,7% 83,7%
Non 19 38,8% 38,8%
Total 49

Source : réalisé par nos soins à travers les données de l’enquête

En parallèle, les majorités des interrogés considèrent les programmes inscrits dans les projets de
développement d’ordre importants avec un taux de 83.7 % de total des réponses. Par contre,
seulement 38.8% des répondants les considèrent comme étant peu importants.

Figure 12 : Les causes d’absence des mécanismes de gouvernance et d’intelligence


territoriale au niveau des projets de développement

Tableau 12 : Répartition des perceptions autour de l’absence des mécanismes de


gouvernance et d’intelligence territoriale au niveau des projets de développement
Si Non, Pourquoi ?

Nb % cit.
Il y a un manque de décentralisation et déconcentration 6 20,0% 20,0%

Il y a un absence des principes de gouvernance 6 20,0% 20,0%

Il y a un manque de technologie 6 20,0% 20,0%


Il y a beaucoup de bureaucratie 7 23,3% 23,3%

Il y a un manque de financement, d'encadrement et de suivi 3 10,0% 10,0%

Il y a un vide juridique 1 3,3% 3,3%

Il y a un manque d’implication des acteurs. 1 3,3% 3,3%

Total 30 100,0%

Source : réalisé par nos soins à travers les données de l’enquête

D’après les réponses collectées, les répondants reprochent que les causes qui poussent à juger la
gouvernance et l’intelligence territoriale absente au niveau de projet de développement sont
d’abord : la bureaucratie, le manque de déconcentration et décentralisation, manque de respect des
principes de gouvernance et la faible mobilisation des technologies. Ensuite, le manque de
financement, d’encadrement et le suivi des projets, le vide juridique et enfin le manque
d’implication.
Figure 13 : Les canaux de transmissions des attentes des acteurs en programmes de
développement

Tableau 13 : Répartition des canaux de transmissions des attentes des acteurs locaux en
programmes de développement
M oye ns de tr ans m is ition de s atte nte s

Nb % obs.
Par les élus locaux 40 81,6% 81,6%

Par les acteurs de société civile 24 49,0% 49,0%

Par les services déconcentrés de l'état 10 20,4% 20,4%


Des rencontres privées 10 20,4% 20,4%

Des assemblées, des réunions 5 10,2% 10,2%


Autre 0 0,0% 0,0%
Total 49

Source : réalisés par nos soins à travers les données de l’enquête.

81.6 % des répondants confirment que leurs attentes sont transmises par les élus locaux,
cependant, 49 % des acteurs interrogés estiment que leurs attentes sont transmises par les
acteurs de la société civile. Le reste des réponses se subdivise sur le reste des choix à savoirs
les services déconcentrés de l’état, rencontres privées, assemblées, des réunions.

Figure 14: Le rôle des acteurs dans le processus de prise de décision

Tableau 14 : Répartition des interviewés selon leur degrés participation dans la prise de
décision
Role de s acte ur s

Nb % cit.
Preneur décision 9 18,4%
consultant 15 30,6% 28,6% 18,4%

Exécutant 5 10,2%
Partie subissant l’action 6 12,2% 12,2% 30,6%
10,2%
Aucun rôle 14 28,6%
Total 49 100,0%

Source : réalisés par nos soins à travers les données de l’enquête.

66.7 % des acteurs interrogés n’ont jamais participé dans le processus de conception,
l’exécution suivi, évaluation des projets de développement régionaux. Par contre 33.3 % des
acteurs interrogés estiment qu’ils participent à ce processus. Ces derniers participent au
niveau de ce processus comme étant acteur avec un taux de réponses de 30.4 % et comme
initiateur avec un taux de réponses de 30.4 %.
Figure 15: Collaboration et formes de partenariats entre les acteurs

Tableau 15 : Répartition des réponses d’interrogés selon leurs degrés de collaboration et


formes des partenariats entre les acteurs

Collaboration e ntre les acteurs

Nb % cit. 34,7%
Oui 32 65,3%
Non 17 34,7%
65,3%
Total 49 100,0%

form e des partenariats

Nb % obs. 32,7%
Conventions 31 63,3%
63,3%
Contrats-programmmes 24 49,0%
Accords d'intercommunalité 16 32,7%
Autre 0 0,0%
Total 49 49,0%

Source : réalisés par nos soins à travers les données de l’enquête.

D’après les réponses collectées auprès les acteurs locaux, 86.3% des personnes interrogés
expliquent que les relations réciproques entre les acteurs donnent lieu à des projets de
collaboration. Ce pendant, ceux qui n’ont pas pu mettre des projets en collaboration avec les
autres acteurs constituent un taux de 34.7 % des réponses. Ces projets de collaborations se
manifestent d’après les réponses en conventions avec un taux de 63.3 %, Suivi par les
contrats-programmes entre les collectivités, partenaires avec un taux de 49.0 % et enfin par
des accords d’intercommunalités avec un taux de 32.7%.
1.2. Synthèse

 La gouvernance territoriale est considérée essentiellement comme un mode de


régulation locale et de gestion politique, de même elle est qualifiée aussi comme une
saine gestion des affaires publiques par les acteurs interrogés.

 La gouvernance dans les collectivités territoriales est basée essentiellement sur la


planification et la préparation des politiques publiques en parallèle elle a pour objet de
garantir l’accès des citoyens aux informations exactes et à jour avec possibilité de
diffusion.

 Les acteurs interrogés ont affirmé que l’intelligence territoriale est un travail collectif
impliquant les parties prenantes du territoire. Elle est aussi considérée comme un échange
des informations et sa diffusion entre les acteurs pour produire des connaissances.

 Les outils de communication mobilisés sont juger moyennes et plutôt bons par les
répondants

 La plupart des interrogés confirment que la gouvernance et l’intelligence territoriales sont


des conditions nécessaires pour l’aboutissement des projets de développement.

 La plupart des interrogés reprochent la présence des mécanismes de gouvernance et


d’intelligence territoriale au niveau des projets de développement.

 Les acteurs les plus concernés par le processus de la gouvernance territoriale sont les
élus.suivi par collectivités territoriales et enfin tous les acteurs locaux qui doivent
agissent de leur niveau.

 La vocation de la région est agricole et touristique. Du même, le développement


territorial durable est considéré comme l’affaire de toutes les collectivités ainsi que tout
les acteurs.

 Les interrogés considèrent que de la région a une vocation agricole et touristique.

 La majorité des interrogés considèrent les programmes inscrits dans les projets de
développement d’ordre importants.

 Une grande partie des acteurs interrogés participent dans le processus de conception,
l’exécution suivi, évaluation des projets de développement régionaux.

 Une grande partie des répondants participent à la prise de décision dans un programme de
développement.
 Les relations réciproques entre les acteurs donnent lieu à des projets de collaboration et à
des divers formes de partenariat.

Section II : Analyse, discutions des résultats et pistes de réflexion

1. Analyse des résultats

Après la présentation et l’interprétation des résultats de notre étude, cette partie est consacrée
à l’analyse des résultats. Pour la gouvernance et l’intelligence territoriale, elles sont analysées
à travers ses forces, ses faiblesses et leur impact sur le développement territorial durable, pour
donner des améliorations. Pour la communication externe elle est analysée à l’aide de l’outil
SWOT pour détecter ses défaillances et proposer des solutions.

1.1. Diagnostic de la gouvernance et d’intelligence territoriale


Dans cette partie, nous analysons les forces et les faiblesses de la gouvernance et d’intelligence
territoriale, leur impact sur développement territorial durable ainsi nous proposons des solutions.

Dans cette partie, nous analysons la gouvernance et l’intelligence territoriale de la région Souss
Massa. Le tableau ci-dessous présent l’analyse externe :
Opportunités Menaces Solutions

 La nouvelle constitution de 2011.  Conflits, blocage politique au  Partenariats et


 La réforme territoriale en cours niveau du territoire. conventions avec
autour de la régionalisation.  Environnement régional organismes
 Décentralisation et politique de complexe et changeant. internationaux.
proximité.  Fragilité des territoires ruraux,  Mette den place les
 Nouvelle charte de déconcentration. naturel (absence d’une les dispositifs de m
 Charte de développement durable. gouvernance des ressources). vaille.
 Stratégie régionale d’e-gouvernance  Marginalisation spatiale,
Absence d’équité entre les
territoires.
 Creusement des équilibres
territoriaux.
 Politique d’austérité et
d’optimisation des dépenses.

Source : création des auteurs


Le tableau ci-dessous présent l’analyse interne :

Forces Faiblesses Solutions

 Présence des approches de  Absence d’une approche  Renforcement des capacités


planification pour une de proximité horizontale et des acteurs locaux.
gouvernance efficace surtout des verticale.  Faire appel à l’expertise
plans de développement.  Indisponibilités de d’un bureau d’étude ou
 La participation active des acteurs ressources financières, consultant.
locaux dans la conception des humaines, techniques
programmes. suffisantes.  Le renforcement de la
cohérence des programmes
 La transparence, coopération dans  Absence d’un système publics et des visions
la gestion publique régionale. d’information propre à la sectorielles.
 Une gouvernance territoriale région.  L’ancrage d’un nouveau
active (approche participative,  Rigidité à l’utilisation des système productif régional
contractualisation...) outils d’intelligence  Formaliser le respect des
 Instauration des approches de territoriale. engagements pris dans le
cadre des accords juridiques.
planification pour une  échanges d’informations
 Renforcer la coopération
gouvernance efficace surtout des encore faible entre les avec d’autres organismes de
plans de développement. acteurs régionaux. développement pour éviter la
 La présence des organes de redondance au niveau de
gouvernance au niveau du plan de champ d’intervention.
développement régionale.  Veiller à la clarté et au
 La présence des clusters respect des cahiers de
charges des programmes.
interconnectés entre eux.
 développement des
 Plates formes dédiés à l’échange vecteurs de communication
d’informations et suivi des interne et externe,
programmes avec les partenaires.  élaboration de la
cartographie des processus de
gestion.
 élaboration de manuels des
procédures et de charte
.
Source : création des auteurs

Les tableaux ci-dessous présents l’analyse interne de la gouvernance et intelligence territorial


au niveau des projets de développement :

Eléments Forces Faiblesses Solutions

 La présence des organes de  L’absence d’une cohérence entre  Renforcement des


gouvernance au niveau du plan de les programmes du plan régional capacités des
La gouvernance développement régionale. du développement. acteurs locaux.
et intelligence  Absence d’une approche de  Faire appel à
territorial
 Instauration des approches de proximité, ascendant au niveau l’expertise d’un
au niveau des
projets de planification pour une gouvernance de la conception de certains bureau d’étude ou
développement efficace surtout des plans de programmes. consultant.
développement.  Manque de ressources  l’appropriation de
financières, humaines. la région d’un
 La participation des acteurs locaux système
dans la conception des  Désengagement des partenaires. d’information.
programmes.  Programmation
 Absence d’un système des ateliers,
 la coopération et la performant de suivi et réunions de
contractualisation se présente capitalisation des informations concertations au
comme forme de collaboration autour des programmes de compte des
entre les acteurs. développement. acteurs locaux.

 Indisponibilités de ressources  Incompétences des


financières, humaines, techniques fonctionnaires face aux outils
suffisantes. d’analyse des indicateurs
territoriaux.
 Prise de décision partagée entre les
partenaires sous le control de Wali.  Absence des cartographies,
études techniques, plans relatives
 Synergies et relations de confiance aux programmes.
entre les acteurs impliqués dans les
projets..  échanges d’informations encore
faible entre les acteurs régionaux

 la durée de prise de décision est


lente ce qui engendre des retard
en matière d’exécution des
projets.

Source : création des auteurs

Eléments Forces Faiblesses Solutions

 L’existence d’un axe dédiés aux la  Retard au niveau de transfert  Mettre en place un
Les pratiques de
structuration de la gouvernance au des compétences aux organes système d'information
gouvernance niveau de la région Souss Massa. de gouvernance. intégré pour le suivi et
 Absence d’un manuel de l’évaluation.
procédure de bonnes pratiques
en matière de gouvernance.

 Mettre en place un
 La présence de dispositifs  Vide juridique en matière de référentiel
L’intelligence d’intelligence territoriale à l’échelle dispositifs d’intelligence institutionnel
territoriale du territoire. juridique. d’intelligence
territoriale.

Participation  Présence d’approche participative  Absence d’approche  Accentuer les


dans l’élaboration des programmes participative à l’échelle se démarches
du plan de développement régional suivi et l’évaluation de participatives en
l’impact des programmes. amonts et en aval.

 Implication des
Prise de décision  La prise en compte des avis  Lenteur au niveau de la prise citoyens dans
d’instances consultatives et des de décision liée à la sessions de prise de
partenaires dans le processus bureaucratie décision.
d’élaboration, exécution des
programmes de développement.
 Conflits d’intérêts due à
l’appartenance politiques
entrave la prise de décision.

La collaboration  Un processus de concertation avec  Désengagement des  Mettre en place un


tour les parties prenantes est met en partenaires suite à des dispositif
place pour assurer une bonne divergences d’intérêts ou à institutionnel de
conduite des différents programme à
l’échelle du territoire. cause à des fins politiques. coopération

 Mettre en place un
La coopération  Présence d’une dynamique active  Mal formulation des formes dispositif
entre les acteurs qui se matérialisent de partenariats entre les acteurs institutionnel de
dans plusieurs formes. locaux coopération.

1.2 La méthode QQOQCCP


La méthode QQOQCP nous permet d'avoir des informations sur notre problématique afin de
proposer par la suite un certain nombre de solutions.

a- Développement territorial durable :


Questions Eléments

Une stratégie réfléchie et partagée visant à mettre en place au niveau local, dans un
Quoi territoire à dimension humaine préalablement défini par les promoteurs de
l’initiative, une cohésion sociale, économique, culturelle et territoriale visant
l’amélioration de la situation de tous les acteurs locaux sans pour autant mettre en
péril le futur de ceux-ci

Qui Les acteurs concernés sont : Etat, Collectivités territoriales, associations et


ONG internationales, entreprises, organisations d’économie sociale et solidaire etc.

Comment L’atteindre le développement est un résultat de relations de cohésion sociale,


économique et culturelle autour de ce projet commun, on peut atteindre cette
cohésion à la suite d’une bonne gouvernance assisté par l’intelligence territoriale.

Pourquoi Améliorer la vie de tous les acteurs en répondant à leurs besoins présent sans
compromettre la capacité des générations futures de répondre à leurs besoins. 

Où ? Sur un territoire donné

b- La gouvernance territoriale :
Questions Eléments

C’est un mode de gestion politique locale. Elle s'appuie sur la mobilisation des
Quoi ressources humaines, sur la capacité à réguler un territoire dans le cadre d'un
système partenarial avec des acteurs multiples.
Etat, Collectivités territoriales, associations et ONG internationales, organisations
Qui sociale et solidaire etc..

Comment Afin d’atteindre une bonne gouvernance territoriale, il faut recourir à plusieurs
outils importants tels que la participation, la prise de décision, la coopération,
coordination etc...

Pourquoi Tracer le chemin qui va gérer les relations entre les acteurs pour un bon
déroulement du territoire

Où ? Sur un territoire donné

c- L’intelligence territoriale :
Questions Eléments

Consiste en de multiples approches à la prise en compte systémique d’un territoire


Quoi par la mise en réseau de ses acteurs pour son développement durable,
l’amélioration de son attractivité humaines ou entrepreneuriale.

Qui Les acteurs concernés sont : Etat, Collectivités territoriales, associations et


ONG internationales, entreprises, organisations d’économie sociale et solidaire
etc.…

Comment Par la collecte de données complètes sur l'environnement, la confrontation des


points de vue des acteurs locaux, la création de grappes d'entreprises, la définition
d'une communication territoriale adaptée à l'ensemble du territoire. Elle consiste
aussi en une meilleure compréhension du territoire, de ses enjeux, atouts et
problèmes qu'ils soient sociaux, écologiques ou économiques.

Pourquoi pilotage stratégique du territoire,. 

Où ? Sur un territoire donné

3- Impact de la gouvernance et d’intelligence territoriale sur le


développement
a- La gouvernance et d’intelligence territoriale ont une influence sur développement,
pour comprendre cela, le tableau ci-dessous montre cet impact.

l'IT à la fois comprise, d'une part, comme une démarche, des méthodes et des outils que l’on
« adapterait » au besoin du développement économique d’un territoire. Il serait plus précis de
parler « d’intelligence économique territoriale », d'autre part en tant qu'un ensemble de savoirs et
de compétences constitutifs d’un territoire, notion même d’intelligence collective, qui porterait
l’avenir du territoire selon la démarche plus classique de développement mais en lui apportant
une culture de veille et de stratégie qui lui ont trop souvent fait défaut. »
 La gouvernance fait intervenir un ensemble complexe d’acteurs et d’institutions qui
n’appartiennent pas tous à la sphère du gouvernement ; elle traduit une interdépendance entre les
pouvoirs et les institutions associées à l’action collective. En effet la concrétisation de l’action
collective débouche à l’imagination des scénarios innovant autour de développement.

Le tableau ci- dessous montre l’impact de la bonne la gouvernance et d’intelligence


territoriale ont impactent le développement

Impacts positive de la bonne gouvernance et Impacts d’une mauvaise gouvernance et


d’intelligence territoriale sur le développement d’intelligence territoriale sur le développement

- La bonne conduite des projets et l’attente des - Affectent la réalisation et le suivi des projets de
objectifs fixées au préalable. développement.
- Un suivi d’état d’avancement des programmes - Impliquent des défaillances à l’échelle d’échanges
performant favorisant le développement du territoire. d’informations aussi qu’au niveau de diffusion aux
divers acteurs.
- Ces outils facilitent la diffusion des informations
nécessaire à la prise dé décision ainsi à relever le - La non atteint du développement en parallèle
dysfonctionnement régional. l’approfondissement des disparités territoriales et
sociales.
- Ces outils permettent d’instaurer et renforcer
relations de confiance entre les acteurs locaux. - Le mécontentement des citoyens et des livrables
défaillants ce qui forment aussi une barrière à la à
- Favorisent la structuration des réseaux d’acteurs l’atteinte de développement.
interconnectés entre eux.
- Non respects des délais d’exécution des divers
- Permettent d’imaginer des scénarios futurs de programmes de développement.
nouvelles opportunités de développement.
- Assurent la mobilisation d’une intelligence
collectives qui source de solutions innovantes pour
les problèmes de développement.

Source : création des auteurs


Le tableau ci-dessous présent l’impact de la mise en place d’IT sur la gouvernance

Impact positive de la mise en place d’intelligence Impact d’échec de la mise en place d’intelligence
territoriale sur la bonne gouvernance territoriale sur la bonne gouvernance
- L’intelligence territoriale va servir à l’organisation - Réticence aux changements pourra impliquer des
de l’ensemble des connaissances afin d’observer et conflits au niveau du territoire.
d’analyser collectivement pour une meilleure
gouvernance. - l’usage des informations collectés pour des fins
politiques pourra conduire à non atteinte de la
- Le partage d’information est nécessaire pour assurer coordination entre les acteurs et la bonne
la transparence qui est l’une des critères de gouvernance du territoire.
gouvernance.
- La manipulation (asymétrie) des informations va
- Améliore la prise de décision par la mobilisation des induire des résultats néfastes sur la confiance entre
outils favorisant la construction collective des les acteurs.
systèmes d’action publique.

Source : création des auteurs


Quatre hypothèses ont été formulés au regard de la littérature académique. Nous allons ici les
valider ou les infirmer, en fonction des résultats obtenus lors de la recherche empirique.

H1 : L’existence de gouvernance et d’intelligence territoriale active est un potentiel


favorable au développement territorial durable de la région sous massa. : validée.

La recherche empirique par le biais des entretiens, questionnaires révèlent plusieurs réponses à
cette hypothèse. Tout d’abord, les concepts de gouvernance et d’intelligence territoriale sont déjà
connus et mobilisés par les interrogés. Ce qui fait que la plupart des interrogés confirment que ces
concepts offrent un état de dispositifs avec un grand potentiel favorable à l’atteinte des objectifs
de la région Souss Massa, Aussi qu’au développement territorial durable. En effet, ces concepts
permettent aux acteurs à répondre aux défis de développement territorial durable.

En appropriant les acteurs des dispositifs disponibles pour la valorisation des potentialités de
chaque région chose qui lui permettra de développer sa compétitivité économique et assurer son
développement territorial durable. En ce qui concerne la vision du grand public de ces concept, les
questionnaires ont montré qu’ils sont apprécier et essentielles pour la réussite des programmes
régionaux de développement. Les manifestations de leur importances sont diverses. La première
manifestation est lié à de la démarche participative de prise de décision, qui tient compte les
changements au niveau du territoire. La deuxième manifestation réside dans la valorisation de
territoire et son dynamisme en s’assurant une l’amélioration de qualité de vie des acteurs.

En ce sens, nous pouvons dire que notre première hypothèse est validée.

H2 : Il existe un lien de causalité entre le fonctionnement des organes de gouvernance, les


dispositifs d’intelligence territoriale et le développement territoriale durable : validée.

Le test de cette hypothèses, nous a permis de confirmé l’existence d’une relation entre la
gouvernance, l’intelligence territoriale et enfin le développement. En effet, l’organisation d’un
processus de participation et de coopération pour le développement territorial durable des
territoires s’attache aux principes de la gouvernance ce qui fait qu’une régulation de ces
interactions est une nécessite à base des outils d’intelligence territoriale. Cette dernière veille au
respect de la transparence, la participation et la responsabilité (impliquer les gens dans la décision
et intégrer l’ensemble dans l’action). A cette échelle, l’interconnexion entre ces concepts parait
essentielle pour un dynamisme durable de territoire.

En termes d’information, les dispositifs d’intelligence territoriale assurent l’échange et la


diffusion d’information nécessaire pour le processus de la gouvernance et au même temps à
l’évaluation de la maîtrise de développement territorial par une connaissance approfondie du
territoire.

Cette disponibilité d’information améliore le processus de la prise de décision, parce que le retard
ou l’indisponibilité des informations rend le fonctionnement des organes de gouvernance
inefficaces, rigides et retarde les décisions atours des programmes de développement. En outre de
la disponibilité des informations, leurs fiabilité conditionne la réussite de processus de
gouvernance mais aussi l’approche de développement durable territorialisé parce qu’une
information disponible mais fausse ne vaut rien. Autre chose la disponibilité des informations est
freinée par l’absence de vecteurs de communication réseaux ‘intranet ‘électronique.
La conception des programmes de développement prévoie la complémentarité entre ces notions et
leurs dispositifs pour conditionner la réussite des programmes de développement.

De ce fait, déjà notre deuxième hypothèse est aussi validée.

H3 : La dynamique des relations entre les acteurs locaux contribuent au développement
territorial durable : Infirmée.

À travers les différents entretiens on a découvrit que le développement des territoires repose sur
une démarche fédératrice de mobilisation d’acteurs locaux autour d’un projet de régionale de
développement durable ayant des incidences économiques, sociales et culturelles. En effet,
L’interrelation entre les différents acteurs joue un rôle actif dans l’évolution de la dynamique
territoriale, cette interrelation se manifeste d’une part en partenariat à travers les conventions,
contrats programmes. Et d’une autre part au niveau d’implication, coordination entre les acteurs
A base des réunions, ateliers de travail. Mais on a constaté que le niveau développement territorial
durable a comme origine non seulement la dynamique des acteurs mais aussi à d’autres facteurs et
facettes qui engendrent le développement.

En parallèle, on constate l’absence de continuité des relations et un désengagements de


partenaires au niveau du plan de développement régionaux à titre exemple suite à des
changements de élus, cadres, responsables, nominations (à l’échelon étatique, régionale et
municipal) ce qui provoque des ruptures empêchant l’atteinte de développement territorial
durable. De ce niveau, nos résultats confirment que le développement territorial ne relève pas
seulement des relations qui entretiennent entre les acteurs mais qu’un variable parmi d’autres qui
contribue au développement territorial durable.

En ce sens, nous pouvons dire que notre troisième hypothèse est infirmée.

H4 : L’application d'une bonne gouvernance assistée par les mécanismes d’intelligence
territoriale dans le plan de développement régional peut être un catalyseur dans la
construction d’un développement territorial durable : Infirmée

La mise en place d'une bonne gouvernance assistée par les mécanismes d’intelligence territoriale
est indispensable pour la réussite des programmes régionaux de développement et donc la
construction d’un développement territorial durable. En effet, les différents questionnaires
relèvent que l’instauration de ces mécanismes est appréciée par les citoyens vue leur impact sur la
réussite du plan régional de développement. Ce qui était aussi déjà évoqués dans les entretiens
avec les cadres de la région. Mais il ne faut pas oublier que plusieurs programmes malgré
l’instauration de ces mécanismes souffrent encore de plusieurs anomalies qui relèvent d’autres
problématique étrangers aux champs d’intervention de la gouvernance et d’intelligence territoriale
ce qui engendre soit un retard dans l’exécution des projets, ou un livrable non conforme aux
attentes des citoyens.

Le respect des principes de gouvernance tels que l’éthique, culture de transparence,


responsabilisation, et participation assisté par les dispositifs d‘intelligence contribuent à relever
les dysfonctionnements à la gestion des affaires publiques et non seulement ceux liés au plan de
développement régional mais d’autres anomalies interviennent pour entraver quelques mesures de
ces dispositifs qui sont lié soit à la manière d’application de ces dispositifs, ou à le vide et les
contraintes réglementaire.

De ce fait, notre quatrième hypothèse est plutôt est infirmée.

Synthèse et conclusions

Durant cette partie on a pu exposer les résultats de notre étude empirique, à travers multiples
d’outils d’analyse. Nous avons a pu mettre les informations recueillies de terrain en
diagnostic, à ce stade on a pu détecter des points forts, faibles et nous acons pu mobiliser la
démarche de questionnement, à ce stade on a proposé un tableau manifestent l’impact de la
bonne la gouvernance et d’intelligence territoriale sur le développement.

En conclusion, il est nécessaire de confirmer la détermination de conseil régional à assurer


les bonnes conditions réformistes visant l’atteinte des objectifs relevant des programmes du
plan de développement régionale. Il faut également souligner une fois de plus que la
gouvernance, l’intelligence territoriale manifeste un intérêt important pour les acteurs locaux.

Il convient aussi de soutenir et d’innover au niveau de ces dispositifs par de nouveaux outils
plus innovants, pour y faire face aux problèmes entravent la bonne conduite des programmes
en particulier les conventions, ainsi que les accords avec les partenaires. Par ailleurs, Il est
nécessaire de sensibiliser tout les acteurs sur leur rôle dans la consécration de ces dispositifs,
ces dernier doivent être informées et assistées afin de les qualifier et d'accroître leur
implication dans le processus de développement.
Conclusion générale

Les termes de développement durable, la gouvernance, l’intelligence territoriale sont


aujourd’hui fréquemment associés. La bonne prise en charge des problèmes de
développement économique et d’environnement ne passait plus uniquement par le recours à
des systèmes ou des modèles économiques sociaux de la préservation des ressources et des
équilibres sociaux, mais par la mise en place des systèmes organisationnels, des systèmes
d’action collective. Bref de systèmes de gouvernance assisté par des dispositifs d’intelligence
territoriale permettant de concilier entre les acteurs en lui appropriant les outils nécessaire à
l’atteinte du développement territorial durable.

En effet, certains facteurs importants peuvent être avancés pour expliquer la faible efficacité
en matière d’élaboration et la mise en ouvre des plans de développement régionaux. Ces
facteurs ont trait essentiellement à l’organisation de l’état et aux modes de gouvernance et
d’intelligence territoriale ainsi qu’aux approches mobilisés pour assurer leur réussite.

Dans cette perspective, nous avons essayé de spécifier les dispositifs prévalent des notre objet
de recherche afin de mettre la lumière sur l’importance des pratiques de ses dispositifs sur le
développement territorial durable. Pour ensuite, évaluer ses dispositifs à l’échelle du plan
régionale de développement afin de proposer des améliorations tout en spécifiant le rôle les
acteurs dans la contribution à l’instauration de ses dispositifs et l’atteinte du développement,
chose qui nous amènera à l’étude du modèle de gouvernance et d’intelligence territoriale
adopté.

Afin d‘arriver à notre but, plusieurs étapes ont été nécessaires :


Le premier apport de ce rapport de stage est de nature théorique. Ce travail a consisté en
l‘établissement d‘une revue de la littérature qui permettait d‘analyser la gouvernance,
l’intelligence territoriale et leur impact sur le développement territorial durable. Nous avons, à
cet effet, mis en lumière la multiplicité des courants traitant les pratiques de gouvernance et
l’intelligence territoriale et leur relation avec développement territorial durable.
Parallèlement, dans le cadre d’analyse, nous avons choisi d’opter pour multiples outils pour
approfondir notre analyse, ainsi pout tester nos hypothèses de recherche. En effet, une analyse
du contenu et un test des hypothèses ont été mobilisés en les confrontant avec les résultats
empiriques. Pour ce faire, nous avons opté pour un guide d’entretien par interviews destinés
aux cadres de la région Souss Massa pour avoir une meilleure compréhension de notre objet
de recherche à l’aide de la collecte des données qualitatives.

A cet effet, nous avons aussi opter pour un questionnaire qui a été distribué à l’égard du grand
public pour mesurer l’impact des mécanismes mobilisés sur la réussite du plan régionale de
développement. En parallèle, nous avons recourue à l’application de la méthode quintilienne,
en posant un ensemble de questions afin de cerner la compréhension des concepts pour une
meilleure analyse des résultats, à ce stade nous avons entamé les concepts clés liés au
développement territorial durable, gouvernance et l’intelligence territoriale. Et enfin de
compte, une recherche documentaire à la base d’analyse des derniers rapports annuels des
inspections qui relève des ministères.

En résumé de notre réflexion et suite à nos recherches sur le terrain, nous pouvons affirmer
que les projets de développement régionaux dans la région Souss Massa ont commencé à
signer une première réussite grâce à un état de dispositifs mobilisés.

En final, L’ensemble des interrogations évoquées dans notre problématique ont débouché a
des réponses claires et précises. Pour ceci les recommandations suivantes sont proposées mais
elles n’ont pas la prétention d’être des solutions miracles. Ce sont des propositions nées de
notre étude empirique que nous avons pu noter au cours de notre recherche :

- Pallier aux dysfonctionnements différenciés constatés, notamment ceux liés au mode de


gouvernance, la communication, à la sélection et la pérennité des projets, à la formation à la
gestion financière, à la mise en ouvre d’une convergence effective entre les acteurs et à la
sauvegarde environnementale et sociale.
- Veiller au bon fonctionnement des organes de gouvernance à travers la généralisation et
l’application des régalements intérieurs, manuels de procédure, cahiers de charges tout en
évitant les situations de conflits d’intérêts.
- Faciliter les procédures de déblocage réglementaire lié à l’approbation des projets, et celles
liés aux financements en procédant à des contrats-programmes, partenariats pour en alléger
les problèmes liés à la disponibilité des crédits budgétaires.
- Renforcement de l’encadrement des acteurs locaux de toute nature au niveau régionale.

En réponse à la question posée au début de notre travail de recherche à savoir nos


développements théoriques et nos résultats empiriques montrent que l’existence d’un lien
entre la dynamique de la gouvernance et l’existence de dispositifs d’intelligence territoriale
ainsi que le développement territorial durable. Apparait bien établie. Ces résultats qui se
rapprochent aux postulats évoqués au niveau de cadre théorique.

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