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Cours sur l’élaboration des actes administratifs de la coopération

décentralisée

Enseignant : Pr WONYU

Filière : coopération internationale

10ème promotion

Année scolaire 2020 – 2021

LUNDI 07 DÉCEMBRE 2020

Introduction aux données fondamentales sur la coopération


internationale au développement

Le comportement des états sur la scène internationale dans leur quête de puissance,
de survie et de prestige peut emprunter plusieurs trajectoires.
Parlant de trajectoire, celle-ci peut suivre la voie de la violence plus ou moins armée,
mais ça peut aussi être par la voie du dialogue, de la collaboration et coopération. A
ces variantes, on peut amener l’intégration.
La coopération est selon François GONIDEC un mode des relations internationales
qui implique la mise en œuvre d’une politique (donc une stratégie et une tactique)
poursuivie pendant une certaine durée de temps et destinée à rendre plus intime
grâce à des mécanismes permanents des relations internationales dans un ou
plusieurs domaines déterminés sans remettre en cause l’indépendance des entités
concernées. La coopération se prête donc à de nombreux domaines dont le plus
visible est le développement qui est d’ailleurs une de ses finalités.
Le développement est synonyme de croissance et d’épanouissement et fait partir des
aspirations naturelles et existentielles de tous les peuples. C’est pourquoi la
coopération qu’elle soit bilatérale, multilatérale (OI, Etats, ONG) ou alors qu’elle soit
décentralisée, vise d’abord un objet : le développement.
On parle ainsi de coopération au développement comme un type de coopération entre
pays de niveau de développement inégal. Elle avait pour objectif d’aider les pays
pauvres à aménager leur développement économique et leur niveau de vie. Les
motivations des pays donateurs étaient à la fois d’ordre moral, économique, politique
et sécuritaire (immigration, etc…).

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Les motivations des pays donateurs permettent surtout de fidéliser les réseaux
d’influence et une clientèle mais aussi une façon d’influencer plus efficacement le
comportement des pays receveurs.

MARDI, 08 DÉCEMBRE 2020

Pour établir un projet de coopération avec l’Europe, plusieurs éléments sont à


prendre en compte :
- La participation active par la responsabilisation de tous les acteurs
- La quête d’une concertation et d’une complémentarité entre les différents
acteurs
- La gestion décentralisée y compris les finances
- Adoption d’une approche progressive, un peu comme un processus graduel.
Dans ce processus graduel, on valorise l’écoute, le dialogue, la mobilisation
des ressources locales, la mise en place d’un contrôle à priori et à
posteriori.

Les secteurs financés par l’UE sont :


- Agriculture et développement rural
- Santé
- Education
- Distribution et assainissement d’eau
- La pêche industrielle
- Formation professionnelle
- Coopération culturelle et sociale
- Environnement
- Développement du commerce et du tourisme
- La question du genre (différence, handicap, …)

Par rapport à l’organisation d’un projet de coopération, il faut toujours considérer


que ce dernier vient du respect des normes intérieures ; nous avons entre autres :
- Le respect des procédures de formalisation des textes d’entente (conventions,
mémorandums, …).
- Le champ d’application et le contenu de la convention
- L’impact de cette convention (administratif, humain, environnemental, social,
…).

Pour bâtir un vrai projet de coopération décentralisée, il faudrait que les CTD aient
un vrai plan de développement stratégique. Ainsi, le maire ou le président de conseil
régional ait le VLP :

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1. Faculté de négocier au nom de la mairie
2. Délibération du conseil qui autorise l’exécutif à entamer les négociations
3. L’existence d’une délibération du conseil validant le projet de convention
4. Il faut recueillir l’accord de la hiérarchie des CTD (MINDDEVEL) par rapport
à la convention
5. Etablissement d’un rapport sur le résultat des négociations et sur la
qualité/identité du partenaire (nationalité, localisation, expertise)
6. Plan de financement (identifier de façon claire les sources de financement et
surtout l’accord de chacun des partenaires).

A propos du champ d’application et du contenu de la convention, il faut définir :


- Le contenu/ l’objet de la relation
- Il faut savoir quels objectifs sont poursuivis par la relation
- Les modalités de mise en œuvre et de règlement des conflits éventuels
- Les droits, devoirs et responsabilités des parties
- Le montant prévisionnel des engagements financiers de chaque partie
- Les modalités de contrôle, de suivi et d’évaluation des projets
- La durée de la convention

En ce qui concerne la définition de la coopération décentralisée, elle peut être l’art


d’associer et de faire collaborer à des niveaux différents des acteurs économiques et
sociaux potentiels tant du Nord que du Sud. Et d’autre part, il s’agit de susciter la
participation déterminante des bénéficiaires directs aux prises de décision et aux
différentes étapes du processus en cours.
Cette définition contient les deux caractéristiques importantes d’une action de
coopération décentralisée à savoir :
- Chaque acteur doit trouver intérêt à agir ou à intervenir
- Chaque acteur doit pouvoir jouer un rôle complémentaire dans la réalisation
du projet
Ces projets de coopération décentralisée se gèrent dans la souplesse, la flexibilité
(facilité à changer face à une situation émergente), la transparence, traçabilité ; Il
faudrait que les gens acquièrent une procédure institutionnelle.
Cette coopération décentralisée s’appuie sur une pluralité d’acteurs qui sont aussi
divers que compétents ; cela peut être : la société civile, les universités, les syndicats,
les groupements de femmes/ groupements agricoles, et même le secteur privé.

Eléments pour un partenariat réussi :


1. Définir d’entrée de jeu la partie du partenariat c’est-à-dire identifier et
comprendre quels problèmes veut résoudre ce partenariat ; rassembler ainsi
les infos stratégiques sur le problème, choisir la portée et la vision du projet.

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2. Identifier le projet c’est-à-dire identifier les partenaires potentiels et s’ils
sont d’accord, les motiver et les encourager à travailler ensemble.
3. Bâtir le projet c’est-à-dire renforcer les relations de travail en se mettant
d’accord sur les ambitions et les principes qui vont accompagner le projet.
4. Planifier c’est-à-dire avoir un plan d’action et un programme d’activités. Il
faut donc que ce projet ait une lisibilité et une cohérence dans le temps.
5. Gérer c’est-à-dire se donner les moyens d’une gestion à court, moyen et long
terme.
6. Mobiliser les ressources c’est-à-dire qu’il faut identifier, trouver et
mobiliser les ressources financières et non financières là où elles sont.
7. Exécuter c’est-à-dire commencer le projet suivant un calendrier préétablit en
se fixant les ambitions réalisables.
8. Mesurer l’impact et l’efficacité mais aussi le rendement des résultats et
rendre compte.
9. Analyser : c’est la phase d’évaluation suprême car elle permet de voir si on
est en train de suivre le processus tel qu’annoncé.
10. Modifier : c’est un élément essentiel dans un projet. Il s’agit de comprendre
qu’un projet est dynamique et pourrait changer, le modifier.
11. Institutionnaliser c’est-à-dire que pour tout le projet, il faut acter sur le
projet, y faire une convention.
12. Consolider ou mettre fin c’est-à-dire bâtir une durabilité, une maintenance
et s’entendre sur le rôle de chacun par la suite.

Voici les principes qui guident un bon partenariat :


- L’équité implique d’avoir accès et droit à la même table pour négocier comme
les autres acteurs. Il s’agit de faire valoriser toutes les contributions y compris
celles qui ne sont pas mesurables en terme financier.
- La transparence : franchise et honnêteté dans les affaires. Cette
transparence permet au porteur de projet de rendre compte à leur mandataire.
- Le bénéfice mutuel c’est-à-dire que chacun doit savoir ce qu’il gagne
- La négociation en tenant compte de ses intérêts

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MERCREDI, 09 DÉCEMBRE 2020

CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LA COOPERATION


DECENTRALISEE

On distingue plusieurs acteurs de la coopération décentralisée :


- Le MINAT : agréer les strutures externes
- Le MINEPAT : structure technique
- Le MINDEVEL
- Le FEICOM : banque des communes
- Le PNDP (Programme national de développement participatif)
- Le MINREX : vérification de l’existence d’accords de coopération avec le pays
concerné
Les domaines d’intervention de la coopération décentralisée :
- Les échanges d’expertise (villes durables, management, gestion des ordures, de
la voirie, etc…) et de savoir-faire.
- Missions d’étude
- Les groupes de travail
- Des séminaires d’appui technique et d’assistance
- Le transfert des compétences et des technologies
- Les formations
- Le numérique
- Fourniture de matériels ou d’ouvrages (don équipements) et de livres
- Les subventions (aides)
- Appui institutionnel (formation des formateurs)
- Développement urbain (planification et accompagnement du développement
ou aménagement urbain)
- Développement social (lieux de culture, loisirs, …)
- Mise en valeur du patrimoine
- L’action sociale et humanitaire pour les humanitaires et les ONG
- La culture
- L’éducation
- La recherche.

I. Les conditions de succès d’un partenariat :


- Savoir si le partenaire a fait ce qu’il a prévu de faire
- Le partenaire doit avoir un impact au-delà de son groupe immédiat et de son
groupe de parties prenantes
- Le partenariat est durable et va s’auto protéger
- Ce partenariat doit créer de la valeur ajoutée ou des bénéfices significatifs de
chacune des parties prenantes

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- Ce partenariat doit être une contribution utile au partenariat mondial c’est-à-
dire être érigé en modèle

Comment le Cameroun perçoit cette coopération décentralisée ?


1. Promotion des échanges et des savoir-faire
2. Echange d’expérience entre CTD
3. Contribution au rayonnement extérieur du modèle Cameroun, du made in
Cameroun
4. Amélioration des compétences des CTD
5. Impulser et soutenir la dynamique de développement économique, social,
sanitaire, culturel, sportif cela au niveau local et régional

Pour le Cameroun, les domaines d’intervention que l’on observe le plus en matière de
coopération décentralisée sont entre autre :
- Le renforcement des capacités
- Le domaine du sport, tourisme, culture
- L’éducation au sens le plus large
- Le développement local
- L’environnement et le développement durable
- Le social au sens le plus large
- Les travaux publics

II. Quelques coopérations qui existent dans le monde :


- La coopération bordeaux – Douala
- Le jumelage Anders – Bamako
- Coopération Dschang – Nantes
- Coopération Brazzaville – Rheims
- Coopération Grenoble – Ouagadougou
- Coopération Toulouse – Ndjaména
- Coopération Strasbourg – Douala
- Coopération Lilles – St Louis
- Coopération Lilles – Rio
- Coopération Rheims – Sao Paulo
- Coopération Kribi - Bad belzig
- Coopération Tanger – Marseille
Ces coopérations urbaines combinent fréquemment la dimension ingénierie
urbaine (assistance technique, aménagement urbain, habitat, transport) et appui à
la gouvernance (appui logistique et assistance à la compréhension du processus de
développement local).

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CHAPITRE 2 : VILLES DURABLES, DIPLOMATIE DES VILLES ET
CODEVELOPPEMENT

La ville durable entend repenser l’aménagement urbain en s’appuyant sur les trois
piliers du développement durable (économique, social, environnemental) pour
promouvoir et développer les villes et territoires intelligents, résilients, inclusifs et
accessibles à tous. Ceci implique donc de prendre en compte les principes de
cohérence, d’amélioration continue et de gouvernance partagée en
respectant l’interdépendance au niveau environnemental, économique et politique. Il
s’agit de promouvoir les usages multiformes d’une ville (activités économiques,
infrastructures, équipements, déplacement, foncier, etc.).

JEUDI, 10 DÉCEMBRE 2020

Tout ceci en tenant compte des finalités du développement durable et de l’économie


circulaire, la lutte contre le changement climatique, l’économie sociale et familiale, la
volonté de lutter pour la préservation des ressources, la santé, le bien-être pour tous,
la promotion de l’éducation citoyenne.
Selon le nouvel agenda urbain adopté en 2016, la ville durable apparait comme le
cadre de référence du développement urbain.

I. La problématique de la ville durable est-elle pertinente pour l’Afrique


aujourd’hui ?
OUI !!!
- Selon la banque mondiale, en 2020, la population urbaine représente 60% de
la population mondiale. On pense qu’à l’horizon 2050, 2 personnes sur 3
vivront en zone urbaine ; soit environ 2,5 milliards de personnes en plus.
La ville durable est donc une problématique dans un monde globalisé et
interdépendant.
- On estime qu’environ 70% des émissions des GES viennent des villes
- 33% de la population mondiale vit dans les bidonvilles
- Pour ce qui est de l’Afrique, la plupart des experts estiment que d’ici 2050, la
population aura doublé pour atteindre environ 2milliards 500 millions
d’habitants tandis que sa population urbaine va tripler et si rien n’est fait,
certains estiment qu’il y aura 60 à 70% des populations vivant dans les
bidonvilles.
Ces chiffres sont en même temps une source d’inquiétude et une source
d’opportunités. Pour cela, il faut que nos gouvernements prévoient des moyens
d’absorber tous les flux.

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Selon la BAD, l’urbanisation est vraiment galopante en Afrique en même temps que la
démographie. La BAD estime à 4,5% /an le taux de croissance de la population
urbaine en Afrique contre 2% dans le monde.

II. Quels sont les apports et les investissements réalisés ou en cours de


réalisation par les partenaires internationaux
Une structure comme la BAD estime avoir investi au cours des 10 dernières années
plus de 3,5 milliards de dollars américain pour équiper le continent en infrastructures
de transports et de TIC en milieu urbain (transport urbain pour les technologies
numériques, ports et aéroports). Les exemples les plus connus sont le parc
technologique que le Sénégal a construit à Diamnadio à 35Km de Dakar.
Ce parc technologique comprend les autoroutes, le nouvel aéroport, le futur TER
(transport express régional), les lotissements. Ce projet a été livré en décembre 2019
et comprend : le parc technologique numérique (uncentre numérique, un incubateur,
un centre de production audiovisuel), un centre de formation, des bureaux, un data
center. Cette ville est ainsi devenue un véritable pôle d’attractivité.
Abidjan a aussi un projet gigantesque qui a commencé depuis 2016 avec près d’un
milliard d’euros et qui sera livré en 2021. Déjà en 2014, ils ont inauguré le pont henry
konan Bédié quiest le plus gros projet d’infrastructure privée en côte d’ivoire. Ils ont
utilisé l’approche partenariat public-privé.

Enfin, pour faire de la ville durable un projet important pour l’Afrique, on peut
considérer que cela est un environnement favorable :
1- Un agenda international favorable
2- Les problématiques liées à la ville durable sont d’actualité depuis 2015 avec la
mise en place des ODD, particulièrement à l’ODD 11 lié à ces objectifs.
3- Le nouvel agenda urbain qui est issu du sommet habitat III de Quito en 2016
4- Pour l’Afrique, le thème du prochain sommet Afrique – France porte en partie
sur les villes durables.
5- Le rôle central joué par les salons africités organisé par les CGLU d’Afrique. Le
dernier sommet avait lieu à Marrakech et portait sur le rôle des CTD dans le
développement.
En fait, il s’agit ici de mettre la coopération définitivement au service du
développement local qui est très encouragé par les bailleurs de fonds ; c’est un
accélérateur de la gouvernance locale et un atout pour les villes durables.
Il s’agira donc pour les Etats africains de donner une identité et un visage à nos villes
(écotouristique, ville carrefour, etc…). il faut aussi comme défi de penser les grands
projets autoroutiers et ferroviaires (TER, tramways,…) ; il faut penser à la dimension
culturelle, sociale et humaine de ces villes durables.

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III. Le codéveloppement
C’est un concept novateur qui a été systématisé par les pouvoir publics avant de
s’internaliser. C’est une notion dynamique et complexe ; il en existe plusieurs
définitions notamment :
- Celle de l’UE : il est l’approche exhaustive de la gestion des flux migratoires,
traitement équitable des ressortissants des pays tiers et développement des
partenariats avec les pays d’origine.
- Le conseil de l’Europe le définit comme toute action de développement
social, économique, culturel et politique fondée sur une collaboration entre
migrants, leurs organisations et leurs partenaires publics et privés à la fois
dans les pays d’origines et dans les pays d’accueil considérant qu’il s’inscrit
dans un cadre global de discussion lié à l’intégration, aux migrations, et au
développement. Cette définition inscrit donc le codéveloppement dans le cadre
de ce qu’on appelle l’approche globale des migrations clandestines qui
comprend les politiques destinées à lutter contre l’immigration clandestine et
qui permet en coopération avec les pays tiers de tirer avantage de
l’immigration illégale.
- Selon le forum, il se définit comme une forme de développement où le
migrant a sa part dans la grande parole et dans les actes que l’on pose au sein
des acteurs et partenaires au développement. Pour eux, le co signifie le
développement avec les migrants.
- Le codéveloppement se définit aussi comme l’ensemble des actions
destinées à soutenir des migrants dans le développement des pays d’accueil et
des pays d’origine, mais aussi c’est l’ensemble des politiques destinées à
contrôler les flux migratoires.

IV. La diplomatie des villes


Selon Roger Van der Pluyim, il s’agit de l’institution et le processus par lesquels
les villes engagent directement des relations avec des acteurs sur la scène
internationale dans l’intention dans l’intention de s’y représenter elles-mêmes ainsi
que leurs intérêts et réciproquement. Selon cet auteur, cette nouvelle forme de
diplomatie ne peut pas se cantonner à la sécurité internationale ; ces villes entendent
impliquer leurs gouvernements locaux dans le recouvrement de l’ensemble des
compétences sur la scène internationale. Ces villes veulent s’occuper des questions de
développement (économie, social, culturel) ; elles participent à la construction des
réseaux et veulent être représentées sur la table des grands.
Exemple de réseau dans cette nouvelle diplomatie des villes : la « méga cities
project » ; il réunit 21 des plus grandes villes du monde et existe depuis 1988. C’est
un réseau transversal qui réunit des gestionnaires, des responsables d’ONG, du
monde des affaires, les leaders des communautés, des scientifiques de renom, des
médias, etc… Ce cadre-là permet d’offrir à ces villes et autres villes du monde, leur
aide et leur expertise pour résoudre les problèmes des villes par des méthodes
alternatives. L’ambition de ce genre de réseau c’est de mener des actions de lobbying

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afin d’influencer les prises de décision au niveau supranational sur les intérêts qui les
concernent.

CHAPITRE 3: ETUDES DE CAS

VENDREDI 11 ET LUNDI 14 DÉCEMBRE 2020

Thèmes des exposés par groupe d’étudiants :

1. Coopération entre la ville de Yaoundé et la ville de Kigali

2. Coopération entre l’université de Yaoundé 2 Soa et l’université de Paris 1


Panthéon Sorbonne

3. Syndicat des communes du Cameroun (CVUC) et syndicats ou association des


maires du Sénégal avec l’accompagnement stratégique de l’association des
maires francophones (aimf)

4. Coopération entre les communes de Lanxiang (Chine) et la commune de


Lomié (Cameroun)

5. Coopération entre les communes d’AYOS (Cameroun) et d’ADEGUES (Benin)

6. Coopération transfrontalière entre les mairies de Kye-Ossi (Cameroun),


Ebebeyin (Guinée équatoriale) et Bitam (Gabon).

FIN

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