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Le but, lors de cette phase, est de comprendre la crise socio-économique, ses effets sur les femmes et acquérir les
connaissances nécessaires pour commencer la conception et la mise en œuvre du projet. Il s’agit d’identifier
problèmes et les besoins en dressant un état des lieux du contexte du lieu d’intervention.
Cette identification doit se faire en allant sur le terrain et en échangeant avec les différents acteurs impliqués,
femmes comme hommes.
Il s’agit d’identifier, avec les bénéficiaires du projet, les solutions aux problèmes et aux besoins observés. Cette
phase repose essentiellement sur la construction de la stratégie (besoins ciblés, objectifs, activités au vu des
contraintes et opportunités).
Plusieurs problématiques ont été identifiées lors de la première étape. Il importe maintenant de choisir, de façon
concertée, quels sont les problèmes à traiter prioritairement et quelles sont les actions à mettre en place
prioritairement. Il est également important de définir les limites de l’intervention en fonction du mandat de la
structure portant le projet et de ses capacités.
1. Le cadre logique
Une fois ces éléments définis, il faut concevoir un cadre logique. Il s’agit du document qui présente la structure
et la logique du projet. Pour rappel, un modèle de cadre logique est disponible sur la plateforme de candidature.
Le cadre logique comprend l’objectif général, les objectifs spécifiques, les résultats attendus et les activités mises
en œuvre pour atteindre ces résultats. Le cadre logique prévoit également les indicateurs objectivement
vérifiables et les moyens de vérification.
Définitions :
L’objectif global est l’objectif auquel va contribuer le projet.
L’objectif spécifique est l’objectif sur lequel se concentre le projet, pour contribuer à l’objectif global.
Les résultats attendus sont l’ensemble des résultats contribuant à la réalisation des objectifs spécifiques.
Les activités sont les actions menées pour atteindre les résultats attendus.
Elaborer les hypothèses : il s’agit des facteurs externes au projet mais qui sont susceptibles d’influencer de
manière significative sur sa réussite. Ces facteurs sont appelés « hypothèses » dans le cadre logique parce que ce
sont les risques formulés de façon positive.
Les indicateurs permettent une description des objectifs en termes de qualité et de quantité. Ils servent de base,
pré-définissent une valeur qui sera atteinte à l’issue du projet, et donc de point de départ à la mise en place d’un
système de suivi efficace.
Les indicateurs vont permettre de mesurer les changements obtenus grâce au projet. Il peut y en avoir plusieurs
pour une même activité ou un même objectif.
Par exemple, si l’activité est « Formation en élevage », l’indicateur pourrait être « Nombre de femmes formées »,
si l’activité est « Ateliers d’alphabétisation », un indicateur pourrait être « Nombre d’ateliers d’alphabétisation
organisés » ou encore « Nombre de femmes bénéficiaires des ateliers d’alphabétisation » ou encore
« Pourcentage de femmes maîtrisant la langue ».
Les moyens de vérification sont les documents qui permettent de vérifier les indicateurs. Il peut s’agir des listes
de présence des formations, de rapports précisant une activité, etc.
Plusieurs questions doivent être posées à cette étape de conception et de formulation du projet :
· Le projet apporte-il une réponse aux besoins réels des femmes ? Pour répondre à cette question, le
meilleur moyen est de les consulter.
· Le projet contribue-t-il à promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes ?
· Les activités proposées permettent-elles d’atteindre les objectifs ? Et tiennent-elles comptent des
contraintes rencontrées par les femmes (conciliation avec la vie privée et familiale, garde d’enfants,
mobilité, horaire…) ?
· Quelles sont les pressions culturelles et sociales qui pourraient empêcher les femmes de participer au
projet ?
· Quels sont les facteurs de risque du projet ? Il s’agit de tous les éléments indépendants de votre volonté
qui pourraient venir entraver la bonne réalisation des activités par exemple les pluies, la sécheresse, de
nouvelles mesures sanitaires contraignantes (couvre-feu, confinement), une attaque terroriste,…
Il vous faut également produire un budget prévisionnel comprenant à la fois les ressources et les dépenses de
votre projet. Pour rappel, un modèle est disponible sur la plateforme de candidature. Vous pouvez remplir
directement le document modèle, ou bien créer votre propre budget en vous inspirant de ce modèle.
Le budget prévisionnel doit distinguer, dans les dépenses, les coûts d’investissement et les coûts de
fonctionnement. Les coûts d’investissement sont des dépenses ponctuelles qui sont dédiées à la mise en œuvre du
projet (par exemple, dotation en matériels et en crédits, fournitures pour la formation, kits de scolarisation,
masques chirurgicaux et gel hydro-alcoolique, salaire des formateurs, location de salles, achat d’ordinateurs pour
les formations au numérique…). Les coûts de fonctionnements sont, quant à eux, des dépenses récurrentes qui
servent à faire tourner le projet (par exemple, les salaires des employés de la structure porteuse du projet, les
coûts de transport, les coûts de télécommunication, le loyer et les frais de gestion du local de la structure, …).
Attention, les frais de fonctionnement ne peuvent dépasser 20% du budget totale. Ils comprennent les salaires
des membres de la structure, des frais de bureau (loyer du siège, électricité, eau..) et des frais d’équipe sur le
terrain (frais de déplacement, d’hôtellerie, restauration).
Dans les ressources, vous devez faire apparaître la subvention demandée à l’OIF. Pour rappel, elle ne doit pas
excéder 80% du montant total du budget prévisionnel. Les 20% restants doivent être apportés par les fonds
propres de la structure porteuse, et éventuellement par d’autres subventions de source locale, nationale, régionale
ou internationale. Pour obtenir d’autres subventions, vous pouvez faire une veille des financements en consultant
régulièrement sur internet le lancement d’appels à projets mais également contacter, de manière spontanée, des
structures qui pourraient vous apporter un soutien financier.
Il vous faudra ensuite élaborer le calendrier de mise en œuvre du projet. Il devra faire apparaître toutes les
activités prévues dans le cadre du projet en fonction de la date approximative de démarrage de chacune et de sa
durée. Pour rappel, la durée de mise en œuvre du projet doit être comprise entre 10 et 24 mois.
Etape 3 : Validation
Le projet est-il faisable et viable ?
L’objectif est de vérifier la faisabilité économique et sociale ainsi que la viabilité du projet.
A l’issue de cette étape, vous devez être en mesure de renseigner les informations demandées sur la
plateforme de candidature.
Pour approfondir :
Le cycle de projet : https://www.youtube.com/watch?v=WJbqp0mm4k0
Le cadre logique : https://www.youtube.com/watch?v=RpWKFxSeuyM (Partie 1) ;
https://www.youtube.com/watch?v=UIbRyiE7yCM&t=103s (Partie 2)
Etape 4 : Candidature
4. Indiquez votre Nom, votre Prénom, votre email, et définissez un mot de passe.
7. Un courriel vient d’être envoyé à l’adresse email que vous avez indiquée. Ouvrez ce courriel et cliquez
sur le bouton « Confirmer mon adresse email ». Une page s’ouvre sur l’interface de la plateforme.
8. Sur la plateforme, indiquez votre email, le mot de passe que vous avez défini, puis cliquez sur « Se
connecter ».