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Définition et typologie des parties prenantes : internes (employés, actionnaires) et externes

(clients, fournisseurs, ONG)

La notion de parties prenantes


La traduction française du jeu de mots anglais « stakeholders » est parfois sujette à débat,
avec des termes comme « parties prenantes », « parties intéressées », ou « porteurs d'enjeux ».
Les définitions varient, certaines étant plus larges que d'autres. Freeman (1984) offre une
définition large, incluant ceux qui peuvent influencer ou être influencés par les objectifs de
l'organisation. Clarkson (1995) se concentre sur ceux qui supportent des risques liés à
l'entreprise, tandis que Post, Preston, Sachs (2002) mettent l'accent sur la création de valeur et
les risques.
La notion de parties prenantes suscite plusieurs défis. Tout d'abord, il est souvent difficile
d'identifier et de comprendre précisément les attentes de ces acteurs impliqués. Ensuite, il
peut être délicat de trouver un équilibre ou une conciliation entre des attentes parfois
contradictoires. Enfin, il est important de noter que certaines parties prenantes, telles que la
faune, la flore ou les générations futures, ne peuvent pas être directement représentées du fait
de leur incapacité à s'exprimer ou à être présentes dans les processus de décision.
La théorie des parties prenantes remet en question le rôle dominant des actionnaires dans la
gestion des entreprises. Elle considère que les entreprises doivent tenir compte des intérêts
d'autres acteurs, comme les employés, les clients, et la société en général. Cette théorie,
popularisée par Freeman (1984) et Carroll (1989), est fondamentale pour comprendre la
Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE). Bien qu'elle suscite des critiques, elle reste un
pilier important de la RSE.
Rôle et influence des parties prenantes dans la durabilité : engagement, dialogue, création de
valeur

LA question de l’acceptabilité

Théorie des parties prenantes de Freeman (1984) et autres approchesLa théories des parties
prenantes de Freeman and Reed 1983
Les principes de de responsabilités exigeant que l’entreprise travaille avec ses parties
prenantes pour prendre conscience de ses impacts négatifs, mieux les anticiper pour éviter ou
les corriger.
Question majuere de la représentativité et de la légitimité des parties prenantes

Sélection des parties prenants, intérêt ressources objectifs et positions


Qualification et cartographie avec les outils pertinants (typologie, mapping
Identifier la configuration
Les entreprises ne peuvent réellement agir sur les parties prenantes que dans leur sphère
d’influence qui est entendue comme « la portée ou l’ampleur des relations politiques,
contractuelles, économiques ou autres à travers lesquelles une organisation à la capacité
d’influer sur les décisions ou les activités de personnes ou d’autres organisations »
(article2.19.ISO 26000)
« Chaque nouveau projet de l’entreprise impacte des parties prenantes spécifiques » p 12

Positionnement pour contre et neutre


LA galaxies des parties prenantes gravitants autour du projet
Donner une chance a chacun d’être entendu et d’exprimer sa voix (coutumes, usage,
économies
Exemple l’impact sur la population locale suite à une implantation éolienne, usines textile
avec traitement des eaux
Satisfaction des parties prenantes avec la décision ou par compensation

Second best optimum


Critères de rawls : le plus pauvre le plus avantagé
Critère de Hicks- Samuelson : ceux qui gagnent le plus compensent ceux qui perdent le plus
Brainstroming et focus groupe pour lister toutes les parties prenantes d’un projet soit être
réalisé en colaboration avec toutes les directions de l’entreprise( production,
apporvisonnement, commerce, marketing, RH, finance, RSE)

+enquête terrain
Typologie dePP, importance du projet pour la PP, interet de la PP pour le projet, impact du
projet sur la PP, ressources de la PP, influence/pouvoir de la PP sur le projet ;
influence/pouvoir de la PP sur l'entreprise., position a adopter avec la PP

Définir larelation avec la PP (contact, intensité, à quel niveau,

Qualification cartographie

Mitchell et al (1997) les classent en sept types de repartis en trois catégories , les parties
prenantes « latentes », « en attente » et « qui font autorités »
Analyser les relations entre l’entreprise et ses parties prenantes. Elles doivent faure
l’objet d’une bonnes gestion tout au long du cycle de vie du projet . Il est important que le
projet soit intelligible et compréhensible par tous.
- Maitrise dans l’entièreté du cycle (construction, acceptabilité, soutenabilité)
- Maitrise de l’environnement règlementaire et normatif (Winch 2000)
- Gestion des partie prenantes (dialogue, partage d’informations, fixations d’objectifs
communs (Jergeas et al. 2000) )
- Maitrise et respect de procedures légales et sociale ( procédures , programmes de
compensations)

Huault et al, 2002 : pour qu’un projet puisse résister à une contestation, l’entreprise ne
choisira pas forcément les solutions les plus économiquement logiques mais s’orientera vers
celles socialement acceptables

Une bonne gestion des parties prenantes nécessite de leur donner une place et de la légitimité
dans les processus de décision tout au long du cycle de vie du projet
Le garant d’une bonne collaboration sont une bonne anticipation une étude anticipée des
impactes claire et passionnée , une posture analytique sérieuse et documentée , une
transparence assumée et un temps suffisamment long pour s’informer , se consulter et changer
Les indicateur utiles aux pilotage

Implication des parties prenantes dans l’agenda 2030


« C’est donc un Programme « du peuple, par le peuple et pour le peuple » et il devrait être mis en
oeuvre avec la participation de « tous les pays, toutes les parties prenantes et toutes les
populations. »
https://pactemondial.org/2023/11/16/le-pacte-mondial-des-nations-unies-un-acteur-du-
changement-a-lere-de-la-csrd/

Le Pacte mondial est un acteur central dans l’accompagnement de ses entreprises membres
pour construire un monde plus durable et inclusif. Avec le large soutien des 193 pays
participants à l’Assemblée générale des Nations Unies, le Pacte mondial est l’autorité
universelle et le point de référence pour l’action et le leadership au sein d’un mouvement
mondial croissant de durabilité des entreprises. 24592 entreprises membres à travers le
monde Plus de 1 600 entreprises sont déjà engagées au Pacte mondial de l’ONU – Réseau
France.
listes des entreprise negagées : https://unglobalcompact.org/what-is-gc/participants/search?
search%5Bkeywords%5D=kering&button=&search%5Bsort_field%5D=&search
%5Bsort_direction%5D=asc&search%5Bper_page%5D=10

« Le Pacte mondial de l’ONU offre aux entreprises un cadre de principes (les Dix principes
du Pacte mondial) et un panel de services, qui permettent d’anticiper et de se préparer aux
exigences de la CSRD. En adhérant au Pacte mondial, les entreprises s’engagent à respecter
les Principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme
(UNGP) et les Dix principes du Pacte mondial de l’ONU. Ce cadre, reconnu de façon
universelle, comprend la protection et le respect des droits de l’Homme, des normes du
travail, de l’environnement et la lutte contre la corruption. Au travers de ces Dix principes, le
Pacte mondial des Nations unies a pour mission d’accompagner la mise en œuvre de
l’Agenda 2030 et l’appropriation des 17 Objectifs de développement durable (ODD) par le
secteur privé.
Ainsi, les entreprises déjà membres du Pacte mondial ont un avantage certain pour se
préparer à adopter la CSRD. En effet, le respect des Dix principes, la mise en place des
Principes directeurs de l’ONU et la contribution aux 17 ODD ont permis aux entreprises
engagées de développer une culture de responsabilité sociale et de durabilité, bien avant que
la CSRD ne devienne une réalité réglementaire. De fait, par l’intégration des principes du
Pacte mondial, ces entreprises ont déjà acquis une longueur d’avance en matière de
présentation de leurs impacts environnementaux et sociaux. En s’engageant pleinement au
Pacte mondial, elles progressent dans leur démarche, et sont donc mieux préparées pour
répondre aux nouvelles exigences en matière de reporting extra-financier imposées par la
CSRD.
Le leadership des entreprises membres du Pacte mondial
Le Pacte mondial offre un cadre d’engagement universel et volontaire. Par leur adhésion et
leur implication, les entreprises membres contribuent à son dynamisme et démontrent leur
engagement en intégrant pleinement le développement durable dans leur stratégie. En
adoptant les principes directeurs de l’ONU, ces entreprises jouent un rôle essentiel dans
l’atteinte des ODD pour assurer la paix et la prospérité pour les peuples et la planète.
En conclusion, la CSRD marque un tournant majeur pour les entreprises européennes en
matière de responsabilité sociale et environnementale. Cette directive représente une
opportunité pour les entreprises de repenser leurs pratiques commerciales et leurs stratégies
vers des modèles plus pérennes, et donc vers une architecture économique plus durable. En
d’autres termes, la CSRD amène à changer le prisme de l’entreprise : la seule performance
financière ne peut plus être une finalité si celle-ci porte atteinte à l’environnement ou au
social ou ne s’inscrit pas dans une trajectoire de neutralité carbone. Alors que la transition
vers la neutralité carbone et un monde plus viable est une nécessité, les entreprises qui
adoptent de fait un modèle d’affaires plus résilient et pérenne seront mieux préparées pour
faire face aux enjeux futurs. La CSRD et le Pacte mondial ouvrent la voie à un secteur privé
plus responsable, éthique et respectueux de la planète, et qui créera de nouvelles possibilités
d’innovation, d’investissement et d’emploi.

Des ressources pour se préparer à cette nouvelle directive


Les entreprises françaises se préparent à adopter ces nouvelles directives de reporting RSE,
et ont ainsi besoin des ressources adéquates pour répondre à ces exigences croissantes en
matière de durabilité. Face à la complexité des divers cadres de reporting et à la nécessité
d’une mesure d’impact et d’engagement cohérente, le défi est de taille. Pour faciliter ce
processus, le Pacte mondial des Nations Unies impose aux entreprises membres de remplir
une Communication sur le Progrès (CoP). Précédemment sous la forme d’un rapport
narratif, la CoP évolue désormais vers un questionnaire standardisé, offrant ainsi des
données comparables et quantifiables au niveau mondial. Pour les entreprises, il s’agit un
cadre unique de comparaison à l’échelle mondiale et qui s’inscrit pleinement dans la mise en
œuvre des ODD et des Dix principes, leur permettant de rendre compte annuellement de leurs
progrès et démontrer à leurs parties prenantes leurs avancées.
En parallèle, l’Académie de l’UNGC offre un ensemble complet de programmes de
formations sur les thématiques des Dix principes et des ODD, permettant de se préparer de
manière proactive au reporting de la CSRD. La CoP et la formation sont des atouts que les
acteurs économiques ont tout intérêt à intégrer dans leur stratégie. En saisissant cette
opportunité, les entreprises peuvent anticiper les futures obligations réglementaires, tout en
renforçant leur leadership dans le domaine de la durabilité. »

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