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Les Indicateurs de la RSE

L’importance d’imposer des indicateurs de mesure de la



RSE réside dans leurs capacités à renseigner les
managers et les dirigeants quant aux impacts
environnementaux et sociaux des activités de l’entreprise
d’une part, et d’autre part sur la nature et la qualité de la
relation de cette dernière envers ses parties prenantes.
Ces indicateurs touchent principalement le côté social,
environnemental, sociétal, achat responsable,
gouvernance etc.

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En ce qui concerne le volet social, on peut évoquer les
points suivants :

L’ effectif des salariés


la répartition H/F
Ages
pays ou région
le Nombre de bénévoles et répartition des contrats (CDI,
CDD, temps partiels, stage, alternance, insertion, contrats
aidés…)
le pourcentage de personnes handicapées dans l’effectif
Ancienneté moyenne
le nombre de personnes formées / nombre d’heures de
formation
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le pourcentage de la masse salariale allouée à la
formation
la Répartition des personnes formées par métier
l’évolution des rémunérations et écart des rémunérations
entre F/H
Ecarts de rémunération entre les plus hauts et les plus
bas salaires
Embauches et licenciements (dont nombre de
contentieux)
Taux d’absentéisme ,
Accident du travail (taux de fréquence et taux de gravité)
Existence et contenu du Document Unique d’évaluation
des Risques , Présentation de la politique de Ressources
Humaines et de Formation
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Sur le plan environnemental, on parle souvent

 De l’émission de Gaz à Effet de Serre (exprimé en


tonnes équivalent CO2)
 les tonnes de déchets par types de déchets : papiers,
cartons
 la consommation d’eau

 les moyens consacrés à la prévention et


sensibilisation des personnes sur l’environnement.

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Pour le côté sociétal, on peut mesurer

 l’impact territorial (contribution au développement


économique et social local)
 le nombre de bénéficiaires selon les activités
 le nombre d’heures en mécénat de compétences
 le nombre de projets soutenus
 le nombre d’interventions dans les écoles
 les entreprises et les manifestations locales.
 Les achats responsables peuvent se mesurer à travers
le montant acheté auprès des entreprises locales
 le nombre de fournisseurs engagés dans la RSE
 le nombre d’appels d’offres ayant des clauses RSE,
 les délais de règlement moyen
 les politiques cadeaux et la lutte contre la corruption 6
Finalement les indicateurs RSE de la gouvernance
sont manifestés à travers:

la composition du Conseil d’administration : sexe, âges,


profession, catégorie socioprofessionnelle
Nombre de personnes formées à la RSE
le nombre et la durée des formations faites dans l’année
pour les administrateurs
les mesures pour faciliter la transparence
le taux de présence aux AG
le taux de participation aux votes et le nombre de réunions
avec les parties prenantes.

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Quant au RSE de communication, on cite principalement

le GRI (Global Reporting Initiative) et le Global compact.

Le référentiel GRI :

Etabli en 1997 dans le but d’élaborer et de diffuser les lignes


directrices permettant aux entreprises de produire des
rapports en matière d’environnement, d’économie et de
social, utile et pertinent pour le lecteur et pour l’organisation
elle-même. Plusieurs acteurs participent à cette initiative à
savoir les ONG, les universités, les experts du DD et les
cabinets de consultants.
 Il propose un référentiel d'indicateurs permettant de mesurer
l'avancement des programmes de développement durable
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des entreprises.
Le Global Compact :

Appelé, en français, Pacte Mondial, le Global Compact a


été lancé, en janvier 2000, il a pour objectif d’unir la
force des marchés à l'autorité des idéaux individuels afin
de responsabiliser les entreprises, et il s’articule autour
de dix principes que l’on regroupe par catégories (Droits
de l’homme, Droit du travail, Environnement et Lutte
contre la corruption).
Les entreprises prennent le GRI et le Global Compact
comme des références pour établir leur reporting RSE
(reporting extra financier).

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Le reporting RSE (reporting extra financier) :

 Introduit par la loi NRE en 2001, le reporting RSE (ou


rapport extra-financier) concernait tout d’abord les
sociétés cotées en bourse.

 En 2012, suite à la loi « Grenelle II », l’application s’est


élargie aux sociétés non cotées

 (Bilan ou CA de 100 millions d’euros minimum et


nombre moyen de salariés permanents d’au moins de
500).

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Les informations que ce rapport doit mentionner concernent :

 L’emploi
 l’organisation du temps de travail
 les relations sociales
 la santé et la sécurité
 la formation,
 l’égalité de traitement
 la politique générale en matière environnementale
 la pollution et gestion des déchets
 l’utilisation durable des ressources
 le changement climatique
 la protection de la biodiversité
 l’impact territorial, économique et social de l’activité ,les
relations entretenues avec les personnes ou organisations
intéressées par l’activité (associations, établissements
d’enseignement etc.) et la sous-traitance et les fournisseurs.
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