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Collège Français de Métrologie

Avec le soutien de la Direction Générale de la Compétitivité


de l’Industrie et des Services

NOTICE D’UTILISATION DE
L’APPLICATION« MODÉLISATION DES
RÉSULTATS D'ÉTALONNAGE »

Version 1.0
Sommaire

CONTENU
Avant-Propos........................................................................................................................................................... 0
Etape N°1 : Saisie des données (« Mode Direct ») .................................................................................................. 1
Etape N°2 : Paramétrages ....................................................................................................................................... 3
Etape N°3 : Lancement des calculs / Analyse .......................................................................................................... 7
Onglet « Résultats » .............................................................................................................................................. 11
Significativité des résidus :................................................................................................................................ 12
Normalité des résidus : ..................................................................................................................................... 13
Conclusion ........................................................................................................................................................ 13
Fichier d’export des résultats ........................................................................................................................... 14
Onglet « Variances – Covariances » (« Mode Direct ») ......................................................................................... 19
Fichier d’importation des données : Mode Importé ............................................................................................. 20
Onglet « Causes d’incertitude » ............................................................................................................................ 23
Onglet « Signature ».............................................................................................................................................. 25
Exemples ............................................................................................................................................................... 27
Exemple 1 : Comparateur électronique. ........................................................................................................... 27
1-1 - Définition de la procédure d’étalonnage / Evaluation des incertitudes sur les X et les Y.................... 27
1-2 – Evaluation des incertitudes sur les valeurs étalons (X) et sur les valeurs mesurées (Y) ..................... 27
1-3 – Réalisation de la signature du processus d’étalonnage ...................................................................... 28
1-4 – Analyse des résultats - Conclusion sur les coefficients ....................................................................... 30
1-5 – Analyse des résultats - Conclusion sur les résidus .............................................................................. 32
1-6 –Conclusion générale ............................................................................................................................. 34
Exemple 2 : Capteur de couple ......................................................................................................................... 36
1-1 - Définition de la procédure d’étalonnage / Evaluation des incertitudes sur les X et les Y.................... 36
1-2 – Evaluation des incertitudes sur les valeurs étalons (X) et sur les valeurs mesurées (Y) ..................... 36
1-3 – Réalisation de la signature du processus d’étalonnage ...................................................................... 37
1-4 – Analyse des résultats - Conclusion sur les coefficients ....................................................................... 38
1-5 – Analyse des résultats - Conclusion sur les résidus .............................................................................. 38
1-6 –Conclusion générale ............................................................................................................................. 38
Exemple 3 : Thermomètre ................................................................................................................................ 39
1-1 - Définition de la procédure d’étalonnage / Evaluation des incertitudes sur les X et les Y.................... 39
1-2 – Evaluation des incertitudes sur les valeurs étalons (X) et sur les valeurs mesurées (Y) ..................... 39
1-3 – Réalisation de la signature du processus d’étalonnage ...................................................................... 40
1-4 – Analyse des résultats - Conclusion sur les coefficients ....................................................................... 41
1-5 – Analyse des résultats - Conclusion sur les résidus .............................................................................. 42
1-6 –Conclusion générale ............................................................................................................................. 43
Messages de l’application ..................................................................................................................................... 44
Références bibliographiques ................................................................................................................................. 46

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AVANT-PROPOS

L’application informatique « Modélisation des résultats d’étalonnage » a été développée


pour pouvoir mettre en œuvre les différentes recommandations du guide « Modélisation
des résultats d’étalonnage » édité par le Collège Français de Métrologie. Le lecteur est ici
averti que la mise en œuvre des préconisations du guide, donc de l’utilisation de
l’application, nécessite une culture statistique importante.

L’objectif de cette notice n’est pas d’expliquer les stratégies décrites dans le guide du
Collège Français de Métrologie mais de montrer comment il convient de saisir les différentes
informations nécessaires à la mise en œuvre desdites stratégies.

Dans l’application « Modélisation des résultats d’étalonnage », la saisie des données et les
paramétrages peuvent se faire, soit directement dans le fichier Excel, soit par l’importation
d’un fichier texte (extension « .txt »). Les deux modes de saisie (« Mode Direct » et
« Mode Importé ») sont décrits dans cette notice.

Il est précisé dès cet avant-propos que la structure du fichier d’import utilisé pour le « Mode
Importé » devra être scrupuleusement respectée. Toutes les informations nécessaires à la
création du fichier d’import sont données au chapitre Fichier d’importation des données : Mode
Importé de cette notice.

Un chapitre « Exemples », reprenant deux des exemples donnés dans le guide du Collège
Français de Métrologie « Modélisation des Résultats d’étalonnage », permettra d’illustrer
l’utilisation de l’application et donnera des précisions sur la méthodologie à suivre pour
traiter des résultats d’un étalonnage conformément à l’esprit de la nouvelle définition du
mot « Etalonnage » dans le VIM3.

Pour finir cet avant-propos, les auteurs tiennent à remercier la Direction Générale de la
Compétitivité, de l’Industrie et des Services pour son soutien financier qui permet de
mettre cette application gratuitement, via le Collège Français de Métrologie, à la disposition
du public, , ainsi que les sociétés membres du groupe de travail qui ont permis la réalisation
de ces outils : le CETIAT, Delta Mu et Trescal.
ETAPE N°1 : SAISIE DES DONNEES (« MODE DIRECT »)

La saisie des données en « Mode Direct » se fait de façon traditionnelle à partir de l’onglet
« Valeurs Mesurées ». Elle représente la première étape à réaliser pour traiter des résultats.

Si les titres situés dans les cellules de la ligne 1, colonne A, B, C & D peuvent être modifiés à
la convenance de l’utilisateur, les données doivent être impérativement renseignées :

1. Dans la colonne A, à partir de la ligne 2, pour les valeurs de X (Généralement les


valeurs étalons). Titre de la colonne par défaut : X
2. Dans la colonne B, à partir de la ligne 2, pour les valeurs de Y (Généralement les
valeurs indiquées par l’instrument de mesure en cours d’étalonnage).Titre de la
colonne par défaut : Y
3. Dans la colonne C, à partir de la ligne 2, pour les incertitudes sur les X, incertitude
exprimée pour 1 écart-type. Titre de la colonne : par défaut uX(σ)
4. Dans la colonne D, à partir de la ligne 2, pour les incertitudes sur les Y, incertitude
exprimée pour 1 écart-type. Titre de la colonne : par défaut uY(σ)

Le nombre de lignes renseignées est limité à 127, soit 127 points de mesure.

La copie d’écran ci-dessous montre un exemple de saisie pour des données d’étalonnage :

Informations Importantes :

Dans toutes les méthodes d’optimisation proposées par l’application (à part la méthode
OLS), les incertitudes sur les « Y » sont nécessaires et ne peuvent pas être égales à 0. Dans
la méthode d’optimisation « GGMR », les incertitudes sur les « X » sont également
nécessaires et ne peuvent pas être égales à 0.

Il est rappelé aux utilisateurs qu’en utilisant le paramétrage « Sens Indirect » (Cf Chapitre
Etape N°2 : Paramétrages), les X deviennent les Y et les Y deviennent les X. Pour pouvoir
exploiter cette option (Sens Indirect), il sera donc impératif de renseigner les incertitudes sur

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les X, même si cette démarche n’est pas classique à ce jour (l’incertitude sur les étalons - X -
est traditionnellement intégrée à l’estimation de l’incertitude sur les indications)…

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ETAPE N°2 : PARAMETRAGES

Une fois les valeurs saisies dans l’onglet « Valeurs Mesurées », il convient de paramétrer les
options mises en œuvre pour traiter les résultats d’étalonnage dans l’onglet « Page
Principale », zone « Paramètres ». Ces options consistent à choisir :

1. Le sens de traitement (Cellule C7): « Direct » ou « Indirect ». Il s’agit de savoir si le


modèle que l’utilisateur va calculer permet de prévoir un « Y » pour un « X » donné
ou l’inverse. Dans le sens « Direct », le modèle calculé permet de prévoir la valeur
qu’indiquerait un moyen de mesure pour une valeur vraie donnée. Ce cas ne
correspond pas au besoin du métrologue qui ne connait que la valeur indiquée par le
moyen de mesure. Il souhaite alors estimer la valeur « vraie » correspondante (ce
qui correspond à prévoir un « X » pour un « Y » donné). Le sens « Indirect » permet
d’obtenir les paramètres du modèle étant entendu que les notions de « Direct » et
« Indirect » sont intimement liées à la façon dont ont été saisies les données dans
l’onglet « Valeurs mesurées ». On peut imaginer qu’une autre solution pour
« inverser » les modèles serait d’inverser la saisie des données en mettant les X dans
la colonne B et les Y dans la colonne A (et en pratiquant de même pour les
incertitudes). Cette option est néanmoins indispensable dans le traitement des
données et le lecteur pourra en comprendre les raisons dans le chapitre Exemples.

2. La méthode d’optimisation (Cellule C8). Le guide « Modélisation des Résultats


d’Etalonnage » explique les différentes méthodes disponibles pour estimer des
coefficients sensés modéliser le comportement de l’instrument étalonné. Ce champ
permet de sélectionner la méthode à mettre en œuvre. L’application propose quatre
méthodes d’optimisation, toutes basées sur la stratégie dite « des moindres carrés ».

Pour mémoire :

a. La méthode « OLS »(Moindres Carrés Ordinaires). Cette méthode ne


nécessite pas de connaitre les incertitudes, ni sur les « X », ni sur les « Y ».
C’est la méthode mise en œuvre par Excel lorsqu’on demande une « courbe
de tendance ». Si l’utilisateur a saisi des incertitudes constantes dans la
colonne D de l’onglet « Valeurs mesurées », l’application utilise cette valeur
pour évaluer l’incertitude sur les coefficients (Voir description des résultats,
chapitre Onglet « Résultats »). Si les incertitudes sont omises ou ne sont pas
constantes, l’application utilise la variance des résidus dans le cadre de
l’évaluation de l’incertitude sur les coefficients.

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b. La méthode « WLS »(Moindres Carrés Pondérés). Cette méthode impose de
connaitre les incertitudes sur les Y, incertitudes pouvant être différentes en
chaque point (Si elles sont constantes, les résultats des méthodes OLS et WLS
sont identiques). Attention à l’option « Sens du modèle » qui, en mode
« Indirect », impose de connaitre les incertitudes sur les X (qui deviennent
les Y dans cette option !)
c. La méthode « GLS »(Moindres Carrés Généralisés). Cette méthode permet de
prendre en compte l’effet des éventuelles covariances entre les incertitudes
sur les valeurs de Y (respectivement X dans le cas de l’option « Sens
Indirect »). La saisie des valeurs de covariance entre les incertitudes sur
chacun des couples (Xi,Xj), (Yi,Yj) et (Xi,Yj) est réalisée en mode manuel
depuis l’onglet « Variances – Covariances » (Voir Onglet « Variances –
Covariances » (« Mode Direct »)).
d. La méthode GGMR (Général Gauss Markov Regression). Cette méthode
permet de prendre en considération tous les termes diagonaux et non
diagonaux de la matrice de variances-covariances. Elle exploite les
incertitudes sur les X (qui ne peuvent pas être nulles), sur les Y (qui ne
peuvent pas être nulles) et toutes les covariances possibles entre les X, entre
les Y et entre les X,Y (qui, elles, peuvent être nulles).

3. Le degré du polynôme (Cellule C9). L’application ne propose, conformément au


guide du Collège Français de Métrologie, que des modélisations polynomiales. Le
degré maximum du polynôme de modélisation a été limité à 5 sachant qu’au-delà, le
polynôme ne saurait correspondre au type de modèle à rechercher … Il suffit, pour
ce paramétrage, de choisir le polynôme que l’application devra évaluer.

4. Calcul des incertitudes (Cellule C10). L’évaluation des incertitudes sur les
paramètres, quels que soient la méthode d’optimisation, le sens et le degré choisis
peut se faire suivant deux techniques :
a. Option « Théorique » : L’application estime les incertitudes suivant les
méthodes des moindres carrés (Cf. le Guide du Collège Français de
Métrologie)
b. Option « Simulation (Monte Carlo) » : L’application utilise la simulation de
Monte Carlo pour simuler de nouvelles données d’entrée à partir des
données saisies dans l’onglet « Valeurs Mesurées » et des valeurs
renseignées dans l’onglet « Variances-covariances ». A chaque simulation,
l’application détermine les coefficients du polynôme de modélisation suivant
le sens, la méthode et le degré choisi. Lorsque l’ensemble des simulations
demandées a été réalisé, l’application calcule la valeur moyenne et l’écart-
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type de chaque série de coefficients estimés(On obtient en effet autant de
valeurs que de simulations réalisées pour chaque coefficient). On calcule
également les covariances entre chacun des coefficients du modèle.

L’application permet, lorsque l’option « Simulation (Monte Carlo)» est utilisée, de


comparer avec les résultats obtenus via l’option « Théorique ». Les résultats et leurs
comparaisons sont affichés dans l’onglet « Résultats » (Cf. Chapitre Onglet
« Résultats »).

Pour plus d’explications sur la simulation numérique, le lecteur pourra se référer au


GUM S1 (Guide JCGM 101-2008)[1], au fascicule AFNOR FD X 07-023 (2012)[2]et au
Guide du Collège Français de Métrologie [3].

5. Champ « Nb de simulations »(Cellule C11). Il s’agit de renseigner le nombre de


simulations que l’utilisateur souhaite réaliser pour évaluer les incertitudes sur
l’estimation des coefficients et leurs covariances. Nous devons attirer l’attention du
lecteur sur le fait que plus le nombre de simulations est élevé, plus la qualité des
estimations est élevée mais plus les temps de calculs peuvent être longs,
notamment sur les méthodes les plus « coûteuses » en temps de calcul (Notamment
la méthode GGMR). Il s’agira donc de trouver le bon compromis entre temps de
calcul et qualité des estimations. Nous conseillons à l’utilisateur, dans tous les cas,
de commencer une étude en lançant une simulation « d’essai ». Il est alors judicieux
de choisir 5 ou 10« Nb de simulations »(Cellule D11) afin de mesurer le temps de
calcul et de s’assurer que tout se passe normalement (les méthodes d’optimisation
sont très sensibles au paramétrage des incertitudes et des covariances notamment).

Il est signalé à ce stade que seuls les champs sur fond blanc sont à renseigner (Cellule
classique ou case à cocher). Le champ « Valeurs mesurées »(Cellule C12), qui indique le
nombre de valeurs disponibles, est calculé automatiquement à partir des informations de
l’onglet « Valeurs mesurées » et ne doit donc pas être modifié (il n’est pas sur fond blanc). Il
est donné à titre informatif.

A ce stade, nous avons décrit les principaux champs de paramétrages de la copie d’écran
suivante :

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La case à cocher « Incertitudes calculées avec le bilan des causes »(Cellule C13)doit être
cochée si les incertitudes sur les valeurs de X et de Y sont déterminées à partir des bilans
des causes d’incertitude. L’application permet en effet de conduire ces évaluations à partir
des préconisations du GUM, en établissant le bilan des causes d’incertitude via l’onglet
«Causes d’incertitude ».Dans ce cadre, l’application permet également d’estimer les
covariances entre les incertitudes sur les X, entre les incertitudes sur les Y et entre les
incertitudes sur les couples X/Y. Pour plus de précisions, se référer au chapitre Onglet « Causes
d’incertitude » de la notice. Si cette case est cochée, l’application recalcule la matrice de
variances-covariances à chaque lancement des calculs (Cf. chapitre Etape N°3 : Lancement des
calculs / Analyse) à partir des informations de l’onglet « Causes d’incertitude ». Si la case n’est
pas cochée, les calculs sont réalisés suivant les informations de l’onglet « Variances –
covariances ». Ces dernières peuvent par exemple avoir été modifiées manuellement et les
modifications sont par conséquent conservées pour les calculs. Si les informations de la
matrice (notamment la dimension de la matrice) ne sont pas cohérentes avec les données
de l’onglet « Valeurs mesurées », le message suivant apparait et les calculs ne sont pas
effectués :

Pour corriger ce problème qui ne peut se produire que lorsque la case à cocher
« Incertitudes calculées avec le bilan des causes »(Cellule C13)n’est pas cochée, il suffit de
réinitialiser la matrice en cliquant sur le bouton « Réinitialiser les covariances » (Cf. copie
d’écran au-dessus).

Les liens « Détails des valeurs mesurées » et « détails des variances-covariances » (Cf. copie
d’écran ci-dessous) permettent d’accéder directement aux onglets concernés.

Information importante :

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Seuls les champs sur fond blanc peuvent être modifiés. Les autres champs sont pris en
charge automatiquement par l’application.

ETAPE N°3 : LANCEMENT DES CALCULS / ANALYSE

Lorsque toutes les informations nécessaires à la réalisation de la modélisation ont été saisies
(voir Etape N°1 : Saisie des données (« Mode Direct ») et Etape N°2 : Paramétrages), il est possible de
lancer les calculs via le bouton « Calculer », dans la zone Résultats de l’onglet « Page
Principale » (Cf. copie d’écran ci-dessous).

A ce stade, différentes informations sont présentées de façon synthétique. L’application


présente la valeur des « n » coefficients du polynôme de degré « n » tel que paramétré, la
variance résiduelle, la significativité des résidus, la normalité des résidus et la conclusion
quant à l’opportunité ou non d’effectuer une correction. Le lien « Détails des résultats »
permet d’accéder à l’onglet « Résultats ».

Les explications sur les données présentées dans ces champs sont détaillées au chapitre
Onglet « Résultats ».

Une zone Analyse Graphique permet de visualiser différentes informations sur les données :

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Une zone de liste « Graphique » permet de sélectionner le type de graphique souhaité. Les
flèches permettent de « balayer » tous les graphiques disponibles sans avoir à
les sélectionner dans la zone de liste.

La zone de liste propose quatre choix :

1. « Valeurs mesurées ». Le graphique présente les points de mesure en portant en


abscisse la valeur des X et en ordonnée les valeurs de Y lorsque le sens direct est
sélectionné (Champ « Sens » de l’onglet « Page Principale »). Si le sens « Inverse »
est sélectionné, les X de l’onglet « Valeurs mesurées » sont portés en ordonnée et
les Y en abscisse. Les incertitudes sur chacune des coordonnées (X et Y) sont portées
sur le graphique. Ce mode de visualisation est principalement utilisé lorsque les
indications de l’instrument et les valeurs étalons ne sont pas dans la même unité.
2. « Ecart ». Le graphique présente les points de mesure en portant en abscisse la
valeur des X et en ordonnée l’écart (Y-X) lorsque le sens « direct » est sélectionné
(Champ « Sens » de l’onglet « Page Principale »). Si le sens « Inverse » est
sélectionné, les Y de l’onglet « Valeurs mesurées » sont portés en abscisse et l’écart
(X-Y) en ordonnée. Les incertitudes sur chacune des coordonnées (X et Y) sont
portées sur le graphique. Ce mode permet d’avoir une meilleure visualisation des
erreurs de l’instrument quand il est dans la même unité que les valeurs étalons.
3. « Résidus ». Le graphique présente les écarts au modèle (Y-f(X)) où f représente la
fonction polynôme au degré choisi. Dans ce mode, les incertitudes ne sont plus
représentées car, d’un point de vue théorique, lesdites incertitudes (sur les Y
notamment et telles qu’elles ont été saisies dans l’onglet « Valeurs mesurées ») ne
sont pas les incertitudes sur les résidus. Si le sens « Inverse » est sélectionné, les Y de
l’onglet « Valeurs mesurées » sont portés en abscisse et l’écart (X-f(Y)) en ordonnée.
4. « Histogramme des résidus ». Le graphique présente la distribution des résidus
suivant le nombre de classes choisi. Par défaut, le nombre de classes est déterminé
( )
par la formule . L’utilisateur peut choisir la
valeur de son choix via le champ« Nb Classes », cellule C28. Dans ce cas,
l’actualisation du graphique se fait dès la saisie de la valeur choisie (touche Entrée).
Là encore, aucune incertitude n’est représentée sur le graphique.

Le bouton « Actualisation » (Copie d’écran ci-dessous) sert à actualiser le graphique,


notamment lorsque la valeur du champ « Sens » («Direct » ou « Inverse ») est modifiée.

Quelques options sont disponibles sur l’affichage du graphique, utiles notamment lorsque
les options « Valeurs mesurées » ou « Ecart » sont sélectionnées dans la zone de liste
« Graphique ».
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Lorsque l’option « Afficher les incertitudes sur les résultats » est sélectionnée, le graphe
présente les points d’étalonnage (et leurs incertitudes associées), le polynôme de
modélisation (Courbe en trait continu, couleur suivant légende) et l’incertitude sur la
modélisation, représentée en trait pointillé (de la couleur du type de modélisation).
L’incertitude de modélisation est alors calculée suivant les options choisies via les
champs « Incertitudes élargies à k = » et « Prendre en compte la variance des résidus ». Si la
case à cocher « Afficher les incertitudes sur les résultats » n’est pas cochée, les courbes
enveloppes en pointillé (incertitude sur la modélisation) ne sont pas affichées mais
l’incertitude sur les points reste.

L’application permet de calculer des modèles suivant différents modèles d’optimisation


(Degré et méthode d’optimisation). Les différents résultats peuvent être, ou non, affichés
sur le même graphique suivant que l’option « Afficher les résultats précédents » est cochée
ou non.

Copie d’écran dans un cas où 3 stratégies différentes ont été calculées :

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Pour revenir à l’affichage de la dernière stratégie calculée, qui correspond aux informations
du paramétrage de l’onglet « Page Principale »et de l’onglet « Résultats », il suffit de
décocher l’option « Afficher les résultats précédents ». Pour supprimer définitivement les
résultats précédents, il est nécessaire de cliquer sur le bouton « Supprimer » correspondant
au champ «Supprimer les résultats précédents ».

Il est possible d’obtenir un graphe avec des échelles logarithmiques sur les X et/ou les Y en
activant les options prévues (Cf. copie d’écran ci-dessous)

Une zone de l’onglet « Page principale » est réservée au calcul de l’incertitude sur un
résultat obtenu via la modalisation suivant les préconisations du GUM (Cf. Copie d’écran ci-
dessous).

L’utilisateur peut saisir une valeur pour X dans le champ « Valeur de X », cellule C62 et une
valeur d’incertitude complémentaire liée à l’obtention de X, indépendamment des
incertitudes provenant de la modélisation et déterminée par l’application. Il peut s’agir par
exemple de la répétabilité sur la mesure de la valeur de X. Cette valeur doit être donnée à 1
écart-type (Champ « ucY complémentaire (σ) », cellule B64). Elle peut être égale à 0.

Le champ « Valeur de Y » retourne f(X) où f représente la fonction polynôme modélisée,


l’écart (X – f(X)) qui représente la valeur de la correction à effectuer. Le champ « Incertitude
(k=n) »(« n » vaut 3 du fait du paramétrage pour la copie d’écran ci-dessus) et l’incertitude
sur la valeur modélisée (égale à l’incertitude sur l’écart). L’application gère
automatiquement le nombre de chiffres significatifs qui est déterminé en fonction de la
valeur de l’incertitude. Le facteur d’élargissement, précisé dans le titre du champ, est égal à
celui du champ « Incertitudes élargies à k = », cellule C52).

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ONGLET « RESULTATS »

Si la simulation numérique de Monte Carlo (Cf. Chapitre Etape N°2 : Paramétrages) n’a pas été
activée dans le cadre de l’estimation des coefficients et de leurs incertitudes associées, les
résultats sur ces données (coefficients) sont présentés comme ci-dessous (Copie d’écran):

On retrouve alors les valeurs calculées pour les coefficients suivant le degré et la méthode
choisie (Zone Coefficients) et la matrice de variances-covariances des coefficients. Cette
matrice permet, en utilisant la loi de propagation décrite dans le GUM [1] (Guide JCGM 100 :
2008), d’estimer une partie de l’incertitude de prévision. Elle synthétise les variances sur
chaque coefficient (dans la diagonale) et les covariances entre ces incertitudes (termes non
diagonaux).

Lorsque la simulation numérique a été activée, les données sont présentées sous la forme ci-
dessous (Copie d’écran) :

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La colonne « Simulés » de la zone « Coefficients » est alors renseignée et une comparaison
entre les coefficients obtenus par la méthode théorique choisie et la moyenne des « n »
simulations lancées suivant la même méthode peut être réalisée. Le résultat de la
comparaison est exprimé en pourcentage. Cette comparaison permet de détecter un
éventuel souci dû, notamment, à l’importance des incertitudes sur les X (ou Y dans le cas
d’un sens indirect), cf. le Guide du Collège Français de Métrologie [3].

La matrice de variances-covariances simulées est également renseignée. Cela permet de


comparer les résultats obtenus par la méthode théorique et par la simulation numérique. La
comparaison des valeurs n’étant pas aisée à réaliser, une matrice de comparaison en
pourcentage est donnée dans l’onglet « Résultats » (Copie d’écran) :

SIGNIFICATIVITE DES RESIDUS :


Le test de significativité des résidus est effectué suivant le test de « Fisher Snédécor ». Le
détail des calculs est donné dans l’onglet « Résultats » :

L’utilisateur retrouve, dans la zone « Résidus » (Cf. copie d’écran ci-dessus), la valeur
calculée des résidus, sous forme de variance. Lorsque la simulation de Monte Carlo est
activée pour réaliser les calculs, l’application retourne la moyenne des variances des résidus
obtenue sur les « n » simulations réalisées (Cf. chapitre Etape N°2 : Paramétrages). Une
information est également donnée sur la moyenne des résidus qui doit théoriquement être
égale à 0. Si tel n’est pas le cas, l’utilisateur devra rechercher la cause de cette anomalie.
Cette valeur est donnée à titre d’alerte éventuelle.

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Le test de Fischer-Snédécor utilisé pour tester la significativité des résidus permet de
déterminer si les résidus expérimentaux peuvent ou non s’expliquer du fait des variances HO
(Voir le guide du Collège Français de Métrologie [3], le chapitre Onglet « Causes d’incertitude » et
le chapitre Onglet « Signature ») du processus d’étalonnage. Pour réaliser ce test, la variance
« court terme » (HO) doit avoir été évaluée, la signature doit donc avoir été préalablement
réalisée. Si les données ayant servi lors de la réalisation de la signature ont été modifiées
(Nombre de points d’étalonnage, contenu de la matrice de variances-covariances, méthode
d’optimisation, degré du polynôme et sens), le champ « Variance court terme (suivant
signature) » est vide et la signature doit être relancée (Cf. chapitre Onglet « Signature »).
L’utilisateur peut paramétrer le niveau de confiance du test (Champ « Niveau de
confiance », cellule D48), c’est-à-dire la probabilité que la conclusion du test
(« Significative » ou « Non significative ») soit conforme à la réalité.

NORMALITE DES RESIDUS :


Le test de normalité des résidus est effectué suivant le test de « Shapiro-Wilk ». Le détail des
calculs est donné dans l’onglet « Résultats » :

Comme pour le test de significativité (Ci-dessus), l’utilisateur peut paramétrer le niveau de


confiance du test (Champ « Niveau de confiance », cellule D54)

CONCLUSION

La conclusion quant à l’opportunité de corriger ou non peut être, soit saisie manuellement,
soit être étudiée via la signature du processus d’étalonnage (Cf. chapitre Onglet « Signature »)

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FICHIER D’EXPORT DES RESULTATS

Lorsque l’analyse est terminée et que les résultats sont validés, il est possible de créer un
fichier « texte » qui contient l’ensemble des informations. Ce fichier peut ensuite être
exploité au gré de l’utilisateur pour réaliser la mise en forme qu’il souhaite.
Pour réaliser ce fichier d’export des résultats, il suffit de cliquer sur le bouton « Exporter »
de l’onglet « Résultats ». Une boite de dialogue s’ouvre alors pour permettre de nommer et

de « ranger » le fichier d’export (Copie d’écran ci-dessous) :


Le fichier d’export est structuré de la façon suivante :

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Une première partie de texte rappelant un certain nombre de paramètres liés à la
version de l’application utilisée et à la date de création du fichier. Chaque donnée est
précédée par un caractère « # ».

Les paramétrages utilisés pour la détermination du modèle sont donnés dans le fichier
(Cf. chapitre Etape N°2 : Paramétrages) dans la zone intitulée « # Paramètres du calcul » :

 Pour le sens : 1 = « Direct » ; 2 = « Inverse »


 Pour la méthode d’optimisation : 1 = « OLS » ; 2 = « WLS » ; 3 = « GLS » et 4 =
« GGMR »,
 Pour le degré : le nombre enregistré correspond au degré choisi,
 Pour le calcul d’incertitude (La méthode utilisée pour l’évaluation des
incertitudes) : 1 = « Théorique » ; 2 = « Simulation (Monte Carlo) »,
 Pour le nombre de simulations : le nombre de simulations réalisées pour
l’estimation de l’incertitude des coefficients suivant la méthode choisie,
 La ligne « UtiliseCausesIncertitude » indique si la matrice de variances-
covariances a été recalculée systématiquement sur la base des informations de
l’onglet « Causes d’incertitude » (=1) ou si elle a été utilisée telle qu’elle a été
renseignée ou importée (=0).

Les valeurs d’étalonnage qui ont servi à l’étude (onglet « Valeurs mesurées ») sont
renseignées dans la zone du fichier intitulée «Mesures=».

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Les valeurs de variances-covariances utilisées pour l’étude sont rappelées dans la zone
du fichier intitulée « Mesurescovariances= ».

La zone suivant les informations sur la matrice concerne le détail des causes
d’incertitude porté dans l’onglet« Causes d’incertitude » (Cf. chapitre Onglet « Causes
d’incertitude »). Le fichier reprend le titre de chaque cause, le terme constant de la cause
d’incertitude, le terme variable de la cause d’incertitude, le diviseur (Fonction de la loi
de distribution) par lequel sont transformées les erreurs précédentes en écart-type, le Lk
de la cause, et une information indiquant si la cause est commune entre les X et les Y (1
= Oui et 0 = Non). Les valeurs sont séparées par des caractères « espace ».

La zone suivante (« #Résultats ») est décomposée en 3 sous-zones :

La sous-zone « CoefficientsTheoriquesCoefficients= » donne les valeurs calculées pour


chacun des coefficients du modèle, dans l’ordre b 0 « espace » b1 « espace » b …

La sous-zone suivante (« CoefficientsTheoriquesVarianceResiduelle ») donne la valeur


de la variance résiduelle.

Page 16
La sous-zone suivante (« CoefficientsTheoriquesVarianceResiduelle ») donne la matrice
de variances-covariances des incertitudes sur les coefficients (Cf chapitre Onglet
« Résultats ».

Dans le cas où l’option « Calcul des incertitudes » a été paramétrée avec « Simulation
(Monte Carlo) », onglet « Page Principale », 3 sous-zones supplémentaires permettent
de donner les résultats obtenus par simulation :

 « CoefficientsSimulesCoefficients= » pour les coefficients,


 «CoefficientsSimulesVarianceResiduelle= » pour la variance résiduelle,
 «CoefficientsSimulesCovariances= » pour la matrice des incertitudes sur les
coefficients.

Pour finir, la conclusion quant à l’opportunité ou non de réaliser une correction est
donnée par la variable « CorrectionNecessaire », dernière donnée du fichier texte de
résultat, qui prend la valeur « 0 » si la correction n’est pas nécessaire et « 1 » dans le
cas contraire.

Pour synthétiser :

Champ Description Type


Reference Référence associée au paramétrage S
Sens Sens de la modélisation : N
1 = Sens direct
2 = Sens inverse
Methode Méthode utilisée : N
1 = OLS
2 = WLS
3 = GLS
4 = GGMR
Degre Degré du polynôme : Valeur entière de 1 à 5 N
CalculIncertitude Type de calcul des incertitudes : N
1 = Théorique
2 = Simulation (Monte-Carlo)
NbSimulations Nombre de simulations exploitépar le calcul des N
incertitudes par simulation (Monte-Carlo) :
Valeur entière de 1 à 1 000 000
UtiliseCausesIncertitude Incertitudes calculées avec le bilan des causes B
Mesures Valeurs mesurées : 127 mesures max. TN
MesuresCovariances Variances – covariances TN

CausesIncertitudeX Causes d’incertitude sur X : 8 causes non TSN


communes et 8 causes communes max.
CausesIncertitudeY Causes d’incertitude sur Y : 8 causes non TSN
communes et 8 causes communes max.
CoefficientsTheoriquesCoefficients Coefficients théoriques TN
CoefficientsTheoriquesVarianceResiduelle Variance résiduelle calculée à partir des N
coefficients théoriques

Page 17
CoefficientsTheoriquesCovariances Variances – covariances des coefficients TN
théoriques
CoefficientsSimulesCoefficients Coefficients simulés TN
CoefficientsSimulesVarianceResiduelle Variance résiduelle calculée à partir des N
coefficients simulés
CoefficientsSimulesCovariances Variances – covariances des coefficients simulés TN
CorrectionNecessaire L’instrument nécessite une correction B

Légende :

Champ : Nom du champ


Description : Description du champ
Type : Type de données du champ :
S: Chaine de caractères
N: Valeur numérique
TN : Tableau contenant des valeurs numériques
TSN : Tableau contenant des chaines de caractères et des valeurs numériques
B: Valeur booléenne :
0 = Faux
1 = Vrai

Page 18
ONGLET « VARIANCES – COVARIANCES » (« MODE DIRECT »)

La matrice de variances – covariances est une façon pratique de renseigner l’ensemble des
incertitudes sur les données d’entrée et leurs covariances respectives. Cette matrice
contient donc toutes les informations concernant le nombre de points de mesure réalisés et
leurs incertitudes associées.

Il s’agit donc de renseigner un tableau dont la taille est de :

 Nombre de lignes : 2 fois le nombre de points de mesure


 Nombre de colonnes : 2 fois le nombre de mesure

Ainsi, dans l’onglet « Variances – Covariances », les valeurs de covariance entre chaque
couple Yi, Yj et Xi ,Yj sont saisies dans la cellule correspondante. Les titres des lignes et des
colonnes (X1, X2, ..Xn, Y1, …Yn) sont explicites et ne doivent pas être changés. Dans la
matrice, les intersections Yi,Yj et Yj,Yi doivent être égales et renseignées. Pour faciliter la
saisie, et puisque la matrice est symétrique, l’utilisateur ne saisit que les cellules
préalablement renseignées (valeur par défaut : 0). Les cellules sans valeur initiale ne doivent
pas être renseignées. Elles font référence aux cellules symétriques de la matrice qui, elles,
seront renseignées (ou laissées égales à 0).

Dans la copie d’écran ci-contre, le lecteur


retrouvera les cellules à renseigner (celles qui
contiennent par défaut des 0 ou qui sont
grisées) et les cellules vides (qui font référence
à leur cellule symétrique) qui ne doivent pas
être renseignées. On voit dans cette copie
d’écran que la cellule D3 fait référence à la
cellule C4 qui est sa symétrique par rapport à la
diagonale de la matrice qui est matérialisée par
des cellules sur fond gris. La diagonale de la
matrice donne la valeur de la variance (Carré de
l’incertitude type) de la donnée dont elle est
l’intersection ligne/colonne. Dans la copie, la
variance sur la donnée x2 se trouve dans la
cellule C3. En effet, x2 est le titre de la colonne
C et de la ligne 3. La variance sur x2 est donc
égale à 0.01027149.

Information Importante : Pour pouvoir utiliser


sans restriction toutes les méthodes d’optimisation et l’option « Direct » ou « Inverse » (voir
chapitre Etape N°2 : Paramétrages), il est impératif qu’aucune cellule sur fond grisé (diagonale)
n’ait de valeur égale à 0.

Page 19
FICHIER D’IMPORTATION DES DONNEES : MODE IMPORTE
Généralités

Les fichiers importables ou exportables depuis l’application sont des fichiers texte dont
l’extension est .txt. La syntaxe utilisée dans ces fichiers est la suivante :

Type de données Syntaxe Exemple


Champ simple {Nom}={Valeur} NbSimulations=500
Champ tableau {Nom}= Mesures=
{Valeurs séparées par 1 ou plusieurs 0 0,0 0,01 0,010
caractères espace} 10 10,3 0,11 0,113
20 20,1 0,21 0,211
Commentaire #{Commentaire} # Ceci est un commentaire

Voici un exemple de fichier de paramètres de modélisation :


#
# Paramètres de modélisation
# Modélisation des résultats d'étalonnage version 1.0.121031
# Fichier généré le 15/11/2012 à 10:11:25
#
Sens=1
Methode=4
Degre=2
CalculIncertitude=1
NbSimulations=500
UtiliseCausesIncertitude=0
Mesures=
0 0 0,01 0,01
10 10,3 0,11 0,113
20 20,15 0,21 0,2115
30 30,3 0,31 0,313
40 40,2 0,41 0,412
MesuresCovariances=
0,0001 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0,0121 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0,0441 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0,0961 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0,1681 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0,0001 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0,0127 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0,0447 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0,0979 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0,1697
CausesIncertitudeX=
Cause_sur_X 0,1 0 1 0,2 0 1
CausesIncertitudeY=
Cause_sur_Y 0,5 0 1 0 0 1

Remarques :

- Le symbole décimal utilisé pour les valeurs numériques est celui paramétré au niveau
de l’ordinateur qui effectue l’import ou l’export. Sous Windows 7, le paramétrage du
symbole se situe dans Panneau de configuration > Région et langue > onglet Formats
> Paramètres supplémentaires > onglet Nombres.

Page 20
- Dans un fichier destiné à être importé, les différents champs ne sont pas tenus
d’apparaitre dans un ordre spécifique. Dans l’exemple précédent, le champ « Sens »
pourrait être placé apparaitre en toute fin du fichier.
- Une chaîne de caractères contenue parmi les valeurs d’un champ tableau ne doit pas
contenir de caractères espace puisque ces derniers sont utilisés pour séparer les
valeurs du tableau. Le caractère « _ » remplacera dans ce cas l’espace dans ces
chaînes de caractères. Dans l’exemple précédent, le titre de la cause d’incertitude
« Cause sur X » apparait dans le fichier sous la forme « Cause_sur_X ».

Les sections suivantes présentent la description des champs pouvant apparaitre dans les
différents types de fichier d’import/export, description organisée comme suit :

Champ : Nom du champ


Description : Description du champ
Type : Type de données du champ :
S: Chaine de caractères
N: Valeur numérique
TN : Tableau contenant des valeurs numériques
TSN : Tableau contenant des chaines de caractères et des valeurs numériques
B: Valeur booléenne :
0 = Faux
1 = Vrai

Obligatoire : Indique si le champ doit être renseigné obligatoirement.

Champ Description Type Obligatoire


Reference Référence associée au paramétrage S N
Sens Sens de la modélisation : N O
1 = Sens direct
2 = Sens inverse
Methode Méthode utilisée : N O
1 = OLS
2 = WLS
3 = GLS
4 = GGMR
Degre Degré du polynôme : Valeur entière de 1 à 5 N O
CalculIncertitude Type de calcul des incertitudes : N O
1 = Théorique
2 = Simulation (Monte-Carlo)
NbSimulations Nombre de simulations exploitépar le calcul des N O
incertitudes par simulation (Monte-Carlo) : Valeur
entière de 1 à 1 000 000
UtiliseCausesIncertitude Incertitudes calculées avec le bilan des causes B N
Mesures Valeurs mesurées : 127 mesures max. TN O
MesuresCovariances Variances – covariances TN N

CoefficientsCorrelation Coefficients de corrélation TN N


CausesIncertitudeX Causes d’incertitude sur X : 8 causes non communes TSN N
et 8 causes communes max.

Page 21
CausesIncertitudeY Causes d’incertitude sur Y : 8 causes non communes TSN N
et 8 causes communes max.

Remarques :

- Le champ CoefficientsCorrelation n’est utilisable que dans un fichier destiné à être


importé. Lorsqu’il est présent, le champ MesuresCovariances est ignoré.
- Les lignes d’un tableau de causes d’incertitude contiennent les valeurs suivantes
(séparées par des espaces) :

Ordre Valeur
1 Titre de la cause d’incertitude
2 Erreur maxi (terme constant)
3 Erreur maxi (terme variable)
4 Loi de distribution :
1=/
2 = Normale (99%)
3 = Normale (95%)
4 = Uniforme
5 = Triangulaire
6 = Dérivée d'Arc Sinus
5 Lk
6 Cause commune :
0 = Non
1 = Oui
7 Sens de variation :
1= Même sens
2 = Sens opposés

Il est possible de générer un exemple de fichier d’importation en cliquant sur le bouton


« Exporter » de la feuille « Page Principale »:

Page 22
ONGLET « CAUSES D’INCERTITUDE »

Cet onglet permet de décrire les composantes d’incertitude sur les X et sur les Y. Dans cette
décomposition, il est possible de paramétrer l’ensemble des causes d’incertitude en
distinguant les causes communes entre les incertitudes sur les X et les incertitudes sur les Y
(à renseigner dans la zone Causes communes d’incertitude sur X, copie d’écran ci-dessous)
et celles qui le sont pas (à renseigner dans la zone Cause d’incertitude sur X). Ces
informations permettent de déterminer les covariances, éventuelles entre les incertitudes
sur les X et sur les Y (cas où il existe des causes communes) pour compléter la matrice de
variances-covariances (Cf chapitre Onglet « Variances – Covariances » (« Mode Direct »)). Le sens de
la variation des causes communes doit également être renseigné pour déterminer le signe
de la covariance éventuelle.

Il est également possible d’affecter à chaque cause du bilan le coefficient L k permettant


d’évaluer la covariance entre les incertitudes sur les X (entre-eux) et sur les Y (entre-eux).
Des explications sur le sens et l’évaluation du« Lk » sont données dans le guide du Collège
Français de Métrologie.

Chaque cause se saisit de façon classique en donnant un nom (Colonne A), une erreur maxi
(Colonnes C et D) pour pouvoir exprimer l’erreur de façon proportionnelle à la lecture) et
une loi de distribution (Colonne E). Lorsque l’erreur maxi est donnée pour un écart-type, il
suffit de saisir « / » dans la colonne « Loi de distribution », colonne E.

Une fois que les bilans sur les X et sur les Y sont renseignés, il est possible de calculer la
matrice de variances-covariances en cliquant sur le bouton «Mettre à jour » de l’onglet
« Causes d’incertitude », Cf. copie d’écran ci-dessous :

Page 23
Note : La justification des formules utilisées est fournie en annexe de la présente notice.

Page 24
ONGLET « SIGNATURE »

La signature du processus d’étalonnage permet de simuler l’étalonnage d’un instrument


parfait (par hypothèse) afin de déterminer ce que le processus d’étalonnage peut, par lui-
même, générer comme modèle qui pourrait alors être indument attribué à l’instrument.
Cette notion est largement développée dans le guide du Collège Français de Métrologie [3].

La signature est directement liée à plusieurs paramétrages : Sens, Méthode, Degré, Nombre
de points d’étalonnage (et leur valeur minimale et maximale qui représente l’étendue dans
laquelle la signature est valide) et matrice de variances-covariances. La signature permet de
définir les nuages de points afin de statuer sur l’opportunité ou non de corriger l’instrument
et la valeur du champ « variance court-terme (suivant signature) » de l’onglet « Résultats »
nécessaire au test de Fischer-Snédécor(Cf. chapitre Significativité des résidus :). Lorsque la
signature est exécutée (Bouton « Exécuté », onglet « Signature », copie d’écran ci-dessous),
les paramétrages sont sauvegardés. Si certains paramètres de la signature sont changés au
cours des études (changement de degré de polynôme par exemple) et la signature non
relancée, les nuages de points et la valeur de « variance court-terme (suivant
signature) »ne seront plus disponibles. Il est alors nécessaire, soit de revenir aux conditions
initiales de la signature, soit de la relancer.

La significativité des coefficients doit être déterminée pour chaque couple de coefficients. Il
est possible de voir le graphique de signature pour chaque couple de coefficients en activant

les flèches ou en sélectionnant le couple à analyser dans la zone de liste


« Graphique », cellule C8.

Si l’un au moins des couples de coefficients est en dehors du nuage de signature, la case à
cocher « L’instrument nécessite une correction » peut être cochée. Cette information est
reportée automatiquement sur l’onglet « Résultats ».
Page 25
Pa défaut, la signature est établie pour un instrument dont le modèle serait parfait, c’est-à-
dire Y = X. Dans ce cas, les coefficients théoriques du modèle sont égaux à : b0 = 0 ; b1 = 1 et
tous les autres égaux à 0.

L’application permet d’établir des signatures pour des instruments dont le modèle théorique
est différent du modèle précédent. Pour paramétrer les coefficients du modèle afin que la
signature corresponde à la réalité de l’instrument, il suffit de renseigner les champs suivants
(Cf copie d’écran ci-dessous) dans l’onglet « Signature ».

Page 26
EXEMPLES
Ce chapitre propose une méthodologie pour traiter des résultats d’étalonnage à l’aide de
l’application. Il traite de 3 exemples différents.

EXEMPLE 1 : COMPARATEUR ELECTRONIQUE.


Cet exemple est présenté dans le guide du Collège Français de Métrologie.

1-1 - DEFINITION DE LA PROCEDURE D’ETALONNAGE / EVALUATION DES INCERTITUDES SUR LES X ET LES Y

Toute opération d’étalonnage nécessite de définir un mode opératoire dans lequel seront
précisées un certain nombre d’informations techniques dont :

 Le nombre de points d’étalonnage


 Le nombre de répétition(s) des mesures en chaque point d’étalonnage

Dans l’approche proposée par le guide, il convient également de définir à quel type de
fonction de mesure le métrologue doit s’attendre.

Dans notre 1er exemple, nous considérerons une procédure en 11 points d’étalonnage, avec
1 seule mesure par point. Les valeurs étalons sont matérialisées par des étalons physiques
(les « X ») et les indications du comparateur sont portées dans la colonne « Y ». La fonction
« mesure » attendue, du fait de la technologie du comparateur, est une droite.

1-2 – EVALUATION DES INCERTITUDES SUR LES VALEURS ETALONS (X) ET SUR LES VALEURS MESUREES (Y)
Note préliminaire : Cette notice n’a pas pour objectif de proposer des calculs d’incertitude
d’étalonnage. Dans le cadre de cet exemple, ces derniers seront limités à leur plus simple
expression. Ils n’ont de sens que pour expliquer l’utilisation de l’application et la démarche à
suivre.

Saisie des incertitudes en « X » (Valeurs étalons).

Cette saisie peut se faire au niveau de l’onglet « Causes d’incertitude ». L’intérêt de réaliser
la saisie à ce niveau-là (et pas simplement dans l’onglet « Valeurs mesurées ») réside dans le
fait que l’application sera alors en mesure de calculer la matrice de variances-covariances.

Pour cet exemple, nous considérerons dans un premier temps les paramétrages suivants :

Page 27
Saisie des incertitudes en «Y » (Valeurs indiquées par le comparateur).

Le lecteur remarquera que nous ne considérons aucune cause commune entre les « X » et
les « Y » (Zone « Causes communes » laissée vierge) et que les « Lk » de l’unique cause sur les
« X » et de l’unique cause sur les «Y » sont égaux à 0. Dans cette configuration, la matrice de
variances-covariances est diagonale. La mise à jour de la matrice est faite en cliquant sur le
bouton « Mettre à jour ».

Une copie d’écran de la matrice (Onglet « Matrice variances-covariances ») montre que


cette dernière est effectivement diagonale :

Puisque nous disposons de la totalité de l’information sur les incertitudes sur les grandeurs
d’entrée, la méthode d’optimisation pourra être la méthode « GGMR ».

1-3 – REALISATION DE LA SIGNATURE DU PROCESSUS D’ETALONNAGE

Une fois que les incertitudes ont été initialisées, la matrice calculée, les points d’étalonnage
renseignés dans l’onglet « Valeurs mesurées » (Pour localiser les points d’étalonnage et
permettre la signature), la méthode d’optimisation et le degré attendu paramétrés (Onglet
« Page principale »), il convient de lancer la signature via l’onglet « Signature »,
bouton« Exécuter ». Puisque nous attendons une droite dans le cas de cet exemple, les
valeurs par défaut pour b0, b1, b… n’ont pas à être modifiées. Par ailleurs, le sens au moment
de la réalisation de la signature doit être le sens « direct ».

Page 28
Le résultat, suivant le paramétrage réalisé, est présenté dans la copie d’écran ci-dessous :

On constate que le point de l’étalonnage en cours est à la frontière du nuage de signature.


Ce cas est intéressant dans la mesure où il met en évidence la mission du métrologue qui va
devoir statuer sur l’opportunité ou non de réaliser une correction à l’utilisation de cet
instrument.

Si, par exemple, une valeur de Lk de 80% avait été envisagée sur la cause unique du bilan des
incertitudes en X, la matrice ne serait plus diagonale :

Page 29
Et la signature se présenterait de la façon suivante :

Dans cette nouvelle configuration, la pertinence d’une correction devient moins flagrante.
On voit bien ici toute l’importance de pouvoir considérer les covariances qui peuvent
influencer la décision finale.

1-4 – ANALYSE DES RESULTATS - CONCLUSION SUR LES COEFFICIENTS

La phase d’analyse est conduite depuis l’onglet « Page Principale ».


La correction pouvant être considérée utile compte tenu de l’étude de la signature du
chapitre précédent (cf1-3 – Réalisation de la signature du processus d’étalonnage), la fonction
« Mesure » sera déterminée en choisissant le sens « Inverse » pour répondre directement au
besoin de l’utilisateur.

Pour l’exemple, l’évaluation des incertitudes se fera par simulation numérique également.
Cette option permet de s’assurer qu’il n’existe pas de problème dans l’évaluation en sens
« inverse », problème pouvant survenir si les incertitudes sont trop importantes en X et/ou
en Y. Ce phénomène est expliqué dans le guide du collège Français de Métrologie.

La copie d’écran ci-dessous montre les paramétrages utilisés pour effectuer les calculs.

Page 30
L’évaluation via la simulation numérique ayant été activée, l’onglet « Résultats » présente
les résultats obtenus suivant la méthode théorique et la simulation :

On constate un écart de 6% environ sur l’évaluation de b 0 mais il convient de rapprocher cet


écart de la variance sur b0 (0,0122), soit une incertitude type de √ = 0,11, soit 164%
de la valeur de b0 ! On peut donc considérer que les deux approches ont donné le même
résultat et, par conséquent, que les incertitudes en X et en Y n’ont pas biaisé l’estimation de
b0 et de b1.

Pour ce qui est de la comparaison des incertitudes, les résultats sont les suivants :

Page 31
Les écarts constatés, tant sur les valeurs des coefficients que sur leurs incertitudes, peuvent
être dus au nombre de simulations réalisées (500 dans les résultats précédents). En
augmentant le nombre de simulations, on obtient des résultats plus proches mais le temps
de calcul est parfois largement augmenté, surtout en choisissant la méthode d’optimisation
« GGMR » (qui s’impose néanmoins puisque nous avons des incertitudes sur les X et les Y). Il
s’agit donc de trouver le bon compromis entre « minimiser les écarts entre les estimations »
et le temps de calcul. En choisissant 10 000 simulations, on obtient :

Il convient de noter ici que l’évaluation des incertitudes suivant la méthode d’optimisation
« GGMR » impose quelques approximations et les valeurs obtenues par simulation seraient
de confiance plus grande (puisqu’aucune approximation n’est faite, sous réserve du nombre
de simulations, bien sûr …)

1-5 – ANALYSE DES RESULTATS - CONCLUSION SUR LES RESIDUS

Dans la zone « Résultats » de l’onglet « Page Principale », l’exemple donne une variance des
résidus « non significative » et une loi de distribution réputée « normale » suivant le test de
Shapiro-Wilk. Les 2 seuils de détection ont été fixés à 95% :

Page 32
Détail des résultats dans l’onglet « Résultats » :

Via l’onglet « Page principale », il est possible d’obtenir une représentation graphique des
résidus et de leur distribution.

Page 33
Pour l’analyse, le nombre de classes a été fixé à 3 (au lieu de 4, valeur obtenue par défaut). Il
convient de préciser ici qu’un histogramme défini par aussi peu de valeurs n’a pas vraiment
de sens, d’un point de vue statistique classique.

1-6 –CONCLUSION GENERALE

L’instrument en cours d’étalonnage nécessite une correction. Il ne présente pas de problème


de dispersion intrinsèque.

Ses paramètres de correction sont donnés dans les 2 tableaux ci-dessous :

Page 34
Par l’application du GUM (Loi de propagation), et sans tenir compte de causes d’incertitude
complémentaires sur une valeur indiquée Y de 3 mm par exemple, la valeur corrigée est de
2,9 et l’incertitude sur la valeur corrigée est de ± 0,15 mm.

Page 35
EXEMPLE 2 : CAPTEUR DE COUPLE
Cet exemple est présenté dans le guide du Collège Français de Métrologie.

1-1 - DEFINITION DE LA PROCEDURE D’ETALONNAGE / EVALUATION DES INCERTITUDES SUR LES X ET LES Y

Dans cet exemple, nous considérerons une procédure en 6 points d’étalonnage, avec 1 seule
mesure par point. La fonction « mesure » attendue, du fait de la technologie du capteur, est
une droite.

1-2 – EVALUATION DES INCERTITUDES SUR LES VALEURS ETALONS (X) ET SUR LES VALEURS MESUREES (Y)

Note préliminaire : Cette notice n’a pas pour objectif de proposer des calculs d’incertitude
d’étalonnage. Dans le cadre de cet exemple, ces derniers seront limités à leur plus simple
expression. Ils n’ont de sens que pour expliquer l’utilisation de l’application et la démarche à
suivre.

Saisie des incertitudes en « X » (Valeurs étalons).

Pour cet exemple, nous considérerons dans un premier temps les paramétrages suivants :

Saisie des incertitudes en «Y » (Valeurs indiquées par le capteur).

Le lecteur remarquera que nous ne considérons aucune cause commune entre les « X » et
les « Y » (Zone « Causes communes » laissée vierge) et que les « Lk » ont été fixés à 50% pour
les causes sur « X » et sur « Y ». Dans cette configuration, la matrice de variances-

Page 36
covariances n’est pas diagonale. La mise à jour de la matrice est faite en cliquant sur le
bouton « Mettre à jour ».

Une copie d’écran de la matrice (Onglet « Matrice variances-covariances ») montre que


cette dernière n’est effectivement pas diagonale. Les « cadrans » des covariances entre les X
et des covariances entre les Y sont renseignés :

Puisque nous disposons de la totalité de l’information sur les incertitudes sur les grandeurs
d’entrée, la méthode d’optimisation pourra être la méthode « GGMR ».

1-3 – REALISATION DE LA SIGNATURE DU PROCESSUS D’ETALONNAGE

Une fois que les incertitudes ont été initialisées, la matrice calculée, les points d’étalonnage
renseignés dans l’onglet « Valeurs mesurées » (Pour localiser les points d’étalonnage et
permettre la signature), la méthode d’optimisation et le degré attendu paramétrés (Onglet
« Page principale »), il convient de lancer la signature via l’onglet « Signature », bouton
« Exécuter ». Puisque nous attendons une droite dans le cas de cet exemple, les valeurs par
défaut pour b0, b1, b… n’ont pas à être modifiées. Par ailleurs, le sens au moment de la
réalisation de la signature doit être le sens « direct ».

Dans ce cas, la correction est manifestement inutile …

Page 37
1-4 – ANALYSE DES RESULTATS - CONCLUSION SUR LES COEFFICIENTS

La phase d’analyse est conduite depuis l’onglet « Page Principale ».


La correction n’étant pas considérée utile compte tenu de l’étude de la signature du chapitre
précédent (cf1-3 – Réalisation de la signature du processus d’étalonnage), la fonction « Mesure » ne
sera pas déterminée.

1-5 – ANALYSE DES RESULTATS - CONCLUSION SUR LES RESIDUS

Dans la zone « Résidus » de l’onglet « Résultats », l’exemple donne une variance des résidus
« non significative » et une loi de distribution réputée « normale » suivant le test de Shapiro-
Wilk. Les 2 seuils de détection ont été fixés à 95% :

1-6 –CONCLUSION GENERALE

L’instrument en cours d’étalonnage ne nécessite pas de correction.


Il ne présente pas de problème de dispersion intrinsèque.

Page 38
EXEMPLE 3 : THERMOMETRE
Cet exemple est présenté dans le guide du Collège Français de Métrologie.

1-1 - DEFINITION DE LA PROCEDURE D’ETALONNAGE / EVALUATION DES INCERTITUDES SUR LES X ET LES Y

Dans cet exemple, nous considérerons une procédure en 11 points d’étalonnage, avec 1
seule mesure par point. La fonction « mesure » attendue, du fait de la technologie du
thermomètre, est un polynôme d’ordre 2.

1-2 – EVALUATION DES INCERTITUDES SUR LES VALEURS ETALONS (X) ET SUR LES VALEURS MESUREES (Y)

Note préliminaire : Cette notice n’a pas pour objectif de proposer des calculs d’incertitude
d’étalonnage. Dans le cadre de cet exemple, ces derniers seront limités à leur plus simple
expression. Ils n’ont de sens que pour expliquer l’utilisation de l’application et la démarche à
suivre. Une cause commune sera identifiée entre les causes sur X et les causes sur Y pour
mettre en évidence l’effet «covariance » entre les X et les Y.

Saisie des incertitudes en « X » (Valeurs étalons).

Pour cet exemple, nous considérerons dans un premier temps les paramétrages suivants :

Saisie des incertitudes en «Y » (Valeurs indiquées par le capteur).

Le lecteur remarquera que nous considérons cette fois-ci une cause commune entre les « X »
et les « Y » (Stabilité du bain). Des « Lk » ont été définis pour chaque cause d’incertitude.

Page 39
Dans cette configuration, la matrice de variances-covariances est complète. La mise à jour de
la matrice est faite en cliquant sur le bouton « Mettre à jour ».

Une copie d’écran de la matrice (Onglet « Matrice variances-covariances ») montre que tous
les « cadrans » de la matrice sont renseignés :

Puisque nous disposons de la totalité de l’information sur les incertitudes sur les grandeurs
d’entrée, la méthode d’optimisation pourra être la méthode « GGMR ».

1-3 – REALISATION DE LA SIGNATURE DU PROCESSUS D’ETALONNAGE

Une fois que les incertitudes ont été initialisées, la matrice calculée, les points d’étalonnage
renseignés dans l’onglet « Valeurs mesurées » (Pour localiser les points d’étalonnage et
permettre la signature), la méthode d’optimisation et le degré attendu paramétrés (Onglet
« Page principale »), il convient de lancer la signature via l’onglet « Signature », bouton
« Exécuter ». Puisque nous attendons un polynôme à l’ordre 2 dans le cas de cet exemple, il
y aura 3 doublets de coefficients à analyse (b0,b1 ; b0,b2 et b1b2). Les valeurs par défaut pour
b0, b1, b… n’ont pas été modifiées. Par ailleurs, le sens au moment de la réalisation de la
signature doit être le sens « direct ».

Page 40
Dans ce cas, la correction est manifestement justifiée. Il aurait suffi qu’une seule des
signatures montre qu’un couple de coefficients sorte du nuage pour conclure à la nécessité
d’une correction.

1-4 – ANALYSE DES RESULTATS - CONCLUSION SUR LES COEFFICIENTS

La phase d’analyse est conduite depuis l’onglet « Page Principale ».

La correction pouvant être considérée utile compte tenu de l’étude de la signature du


chapitre précédent (cf1-3 – Réalisation de la signature du processus d’étalonnage), la fonction
« Mesure » sera déterminée en choisissant le sens « Inverse » pour répondre directement au
besoin de l’utilisateur.

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Pour l’exemple, l’évaluation des incertitudes se fera par simulation numérique également.
Cette option permet de s’assurer qu’il n’existe pas de problème dans l’évaluation en sens
« inverse », problème pouvant survenir si les incertitudes sont trop importantes en X et/ou
en Y. Ce phénomène est expliqué dans le guide du collège Français de Métrologie.

Pas de souci détecté au niveau d’un biais éventuel sur l’estimation des coefficients (Copie
d’écran ci-dessus).

Pas de problème non plus sur l’évaluation des variances-covariances des coefficients
(Nombre de simulations : 5000).

1-5 – ANALYSE DES RESULTATS - CONCLUSION SUR LES RESIDUS

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Dans la zone « Résidus » de l’onglet « Résultats », l’exemple donne une variance des résidus
« non significative » et une loi de distribution réputée « normale » suivant le test de Shapiro-
Wilk. Les 2 seuils de détection ont été fixés à 95% :

1-6 –CONCLUSION GENERALE

L’instrument en cours d’étalonnage nécessite une correction. Il ne présente pas de problème


de dispersion intrinsèque.

Ses paramètres de correction sont donnés dans les tableaux ci-dessus.

Par l’application du GUM (Loi de propagation), et sans tenir compte de causes d’incertitude
complémentaires sur une valeur indiquée Y de 121,34°C par exemple, la valeur corrigée est
de 120,85°C et l’incertitude sur la valeur corrigée est de ± 0,037°C.

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MESSAGES DE L’APPLICATION

Message :

Ce message est lancé si le nombre de points de mesure de l’onglet « Valeurs mesurées » est
incompatible avec la taille de la matrice de variances-covariances de l’onglet « Variances-
covariances ». Pour corriger ce problème, il suffit de réinitialiser la matrice via le bouton
« Réinitialiser les covariances » de l’onglet « Page Principale » ou le bouton « Mettre à
jour » de l’onglet « Causes d’incertitude ».

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Message :

Le format des valeurs saisies dans l’onglet « Valeurs mesurées » n’est pas correct. Voir le
chapitre Etape N°1 : Saisie des données (« Mode Direct »)

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Message :

Il y a probablement des incertitudes en X et/ou en Y qui sont égales à zéro. Corriger l’origine
de l’erreur et vérifier la matrice de variances-covariances, onglet « Variances-Covariances ».

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

[1] : Guide JCGM 100 :2008 (GUM). Evaluation des données de mesure. Guide pour
l’expression des incertitudes de mesure.

[2] : FD X 07-023 : Mai 2012. Evaluation de l’incertitude de mesure par la méthode Monte
Carlo. Principes et mise en œuvre du supplément 1 du GUM.

[3] : Application du nouveau concept d’étalonnage du VIM Ed3. Collège Français de


Métrologie.

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