Application Du Formalisme Aux Sols Cloués - 94-270

21/12/2023
République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
École Nationale Supérieure des Travaux Publics (ENSTP), FRANCIS JEANSON
Laboratoire de Travaux Publics, d’ingénierie de Transport et d’Environnement LTPiTE
Formation
Gestion des risques « mouvements de terrains »
Application du formalisme EC7 aux sols cloués
Dr Rafik HEBIB
Les hypotheses de base pour le calcul des

ouvrages
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Les hypotheses de base pour le calcul des ouvrages
Une bonne connaissance des conditions de terrain
Une reconnaissance géotechnique suffisante et de bonne qualité
Le choix d'un modèle plausible du comportement de l'ouvrage:

Les mécanismes de ruines identifiés sur la base de:
- comportement réel,
- ou à défaut de modélisation appropriée.
Considération d’un état limite correspondant, avec un modèle de calcul fiable
À défaut d’un modèle de calcul fiable, il est possible de justifier le dimensionnement :
— soit par des mesures prescriptives (lorsqu’une expérience comparable rend les calculs inutiles) ;
— soit sur la base de l’experimentation (essais de chargement, essais sur des modèles …);
— soit par la méthode observationnelle, qui permet de revoir la conception en cours de construction.
Domaine d’application de
la 94-270 « sols cloués »
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Domaine d’application de la 94-270 « sols cloués »
Aux ouvrages en sol cloué

À la catégorie géotechnique 2
À la catégorie géotechnique 3 (avec des adaptation ou des compléments)
Les terrains dont le comportement relève de la mécanique des roches sont à

classer le plus souvent dans la catégorie géotechnique 3.
Les pentes ou des versants dont la stabilité initiale ne satisfait pas aux
conditions de sécurité minimale normalement requises sont à classer dans
la catégorie géotechnique 3.
Les ouvrages dont la géométrie est complexe (tels que les ouvrages en
gradins de grande hauteur ) sont à classer dans la catégorie géotechnique 3.
Les ouvrages où les critères de déplacement sont sévères sont à classer dans
la catégorie géotechnique 3.
Eléments de dimensionnement
des sols cloués selon la 94-270
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Eléments de dimensionnement des sols cloués selon la 94-270
Comportements et modes de Données Actions Propriétés des terrains et Situations de calcul, sollicitations et Règles générales de justification
rupture géométriques des matériaux combinaisons d’actions des ouvrages
Comportements Modes de rupture
L’association d’un sol et de renforcements La mise en tension des renforcement « ligne des tractions maximales »:
distribués en nombre suffisant crée un massif de progresse au fur et à mesure de sa
Mobilisation des résistances matériau composite résistant construction
de traction
X
Mobilisation de la
résistance d'interaction sol
– renforcement
Mobilisation du
sol support
Déplacements
Dans la « zone active », les contraintes de

cisaillement sur les renforcements sont dirigées
vers l'extérieur,
Dans la « zone résistante », les contraintes sont
dirigées vers l'intérieur du massif
Mobilisation des résistances

de traction Les efforts qui se développent résultent principalement :
— du frottement (et éventuellement de la cohésion) au contact sol / matériau
— et/ou de la butée du sol sur les éléments transversaux du renforcement
Mobilisation de la résistance
d'interaction sol –
renforcement
Mobilisation du
sol support
La résistance d'interaction mobilisée croît avec ce déplacement jusqu'à ce
Déplacements qu'elle atteigne un pic ou un palier où commence le glissement
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Le terrain situé devant le massif Le terrain dans lequel sont introduits les
est déchargé du poids des terres renforcements se décomprime latéralement au fur et à
excavées. mesure des excavations.

de traction
Il en résulte
Mobilisation de la
résistance d'interaction sol Une modification du champ de contraintes dans le terrain en place,
– renforcement mais avec une faible influence sur les valeurs des contraintes
verticales, sauf au voisinage immédiat du pied
Mobilisation du
sol support
Déplacements

de traction Au cours des excavations, le terrain se tasse en
même temps qu’il se décomprime latéralement.
Mobilisation de la
Il en résulte en fin de construction :
résistance d'interaction sol
– renforcement
- Un léger déversement du parement
- Des déplacements horizontaux et verticaux sont
Mobilisation du généralement maximaux en tête.
sol support
Déplacements
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Comportements Modes de rupture (Impliquent les ELU)
Instabilité externe locale
Instabilité externe générale
Instabilité interne par insuffisance de

la résistance structurale à la traction
des renforcements

la résistance d'interaction sol-
renforcement
Instabilité interne due à la ruine du

parement ou des dispositifs de
liaison
Instabilité mixte
Désordres liés aux déplacements

La mobilisation du sol support
Ne sont en général pas analysés
Car les facteurs partiels sur les résistances des matériaux impliquent
des déformations acceptables vis-à-vis des ELU
des renforcements
Instabilité interne par insuffisance de Le poinçonnement

renforcement La vérification est menée avec les modèles
traditionnels utilisés dans le cas des écrans de
Instabilité interne due à la ruine du soutènement pour la vérification du renard solide
liaison
Instabilité mixte Le glissement sur la base
Désordres liés aux déplacements La vérification est menée avec les modèles traditionnels
utilisés dans le cas des fondations superficielles.
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la résistance structurale à la traction Une rupture de grand glissement dans les
des renforcements terrains avoisinant l'ouvrage

la résistance d'interaction sol- Les lignes de glissement ne recoupent ni
renforcement ne longent aucun lit de renforcement de
l'ouvrage.
liaison
Instabilité mixte

Se traduire soit par une cassure, soit par une élongation
Instabilité externe générale considérée comme excessive
Instabilité interne par insuffisance de Les points où un lit de renforcement est susceptible de
la résistance structurale à la traction céder sont a priori ceux où les sollicitations sont les plus
des renforcements élevées
Instabilité interne par insuffisance de Sollicitation de traction est maximum, et zone où il est
la résistance d'interaction sol- relié au parement
renforcement
Instabilité interne due à la ruine du La défaillance d'un seul élément de renforcement est
parement ou des dispositifs de susceptible d'entraîner la ruine de l'ouvrage
liaison
Instabilité mixte L'évolution dans le temps de la résistance à la rupture

des renforcements doit pouvoir être prédite de façon
Désordres liés aux déplacements prudente (Exemple: corrosion)
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Instabilité externe locale Insuffisance d'adhérence


des renforcements

renforcement

liaison
Instabilité mixte
Elle peut provoquer l'effondrement d'un ouvrage en sol renforcé quand

elle concerne simultanément plusieurs lits de renforcement

Flexion et Poinçonnement du parement par la tête d'un clou
Instabilité interne par insuffisance de Le mode de rupture dépend, entre autres, du point (à
la résistance structurale à la traction l'extérieur ou à l'intérieur du parement) où l'effort transmis
des renforcements par le renforcement lui est appliqué

la résistance d'interaction sol- Glissement du parement vers le bas, au-dessus d'une partie
renforcement excavée non encore revêtue
Instabilité interne due à la ruine du Effondrement local d'une partie excavée non encore
parement ou des dispositifs de revêtue
liaison
Instabilité mixte Des désordres peuvent être provoqués par des chocs
accidentels (chocs de véhicules…)
Désordres liés aux déplacements Une rupture locale du parement entraîne généralement
l'effondrement progressif du sol une désorganisation
régressive du massif de sol renforcé
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Instabilité externe locale Glissement le long d'une surface interceptant au moins un lit de
renforcement d’un ouvrage en sol renforcé

des renforcements
Instabilité interne par insuffisance de Les résistances mises à contribution :

la résistance d'interaction sol- - le cisaillement des sols (sols en place, remblais);
renforcement - La résistance d'interaction (ou d'adhérence) ;
- La résistance à la traction des renforcements;
liaison
Instabilité mixte

La participation du parement à la résistance au glissement est généralement négligeable.
La résistance à la flexion et au cisaillement des renforcements est souvent négligé pour les types et dispositions de clous
Instabilité externe locale Glissement le long d'une surface interceptant au moins un lit de
renforcement d’un ouvrage en sol renforcé

des renforcements Exemples de rupture
d'instabilité mixte
renforcement
Instabilité interne due à la ruine du Un glissement d'instabilité mixte

parement ou des dispositifs de ne se termine pas nécessairement
liaison
par un effondrement
Instabilité mixte
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la résistance structurale à la traction Elles peuvent d'être inacceptables pour les structures portées
des renforcements par le massif ou celles qui sont situées à proximité.

la résistance d'interaction sol- Les déplacements, en cours de construction et/ou en cours
renforcement d’exploitation, sont susceptibles d'être inacceptables pour
l'ouvrage lui-même, en particulier pour son parement.
liaison
Instabilité mixte

En règle générale, les calculs de déplacement ne donnent qu'une indication approchée de leur valeur réelle, et il est préférable,
lorsque cela est possible, de les prévenir plutôt que de les calculer.
Les estimations de déplacements peuvent être utilement ajustées grâce au suivi des mouvements de l'ouvrage et de son parement en
cours d'exécution.
La cote et la pente de la surface du terrain,

Les niveaux d’eau,
Les niveaux des interfaces entre les couches,
Les niveaux des excavations
Les dimensions des structures géotechniques doivent être traités comme des
données géométriques et leurs valeurs nominales doivent tenir compte de la
variation des valeurs réelles in situ
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Les actions permanentes Les actions variables Les actions accidentelles

(G) (Q) (A)
Actions dues aux poids propres
Actions dues aux charges transmises par le terrain
Actions de poussée ou de butée sur le massif renforcé
Actions géotechniques particulières
Actions dues à l’eau
Actions hydrodynamiques
Actions provenant des structures enterrées avoisinantes
Actions à transmission directe
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Actions permanentes
Actions permanentes
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Actions permanentes
Actions dues aux charges transmises par le terrain Elle proviennent du terrain à l'amont et à l’aval de celui-ci ainsi que des surcharges appliquées à sa surface.
Actions de poussée ou de butée sur le massif renforcé - Abaques des coefficients de poussée de Caquot, Kérisel et Absi*
Elles sont déterminées à partir:
Actions géotechniques particulières - D’une procédure numérique du côté de la sécurité**
*J. Kerisel, E. Absi, Tables de poussée et de butée des terres, Édition Presses ENPC, 3ème Édition, 2003, pp 220
**Annexe C.2 de la norme NF EN 1997-1
Actions dues au gonflement

Actions dues aux charges transmises par le terrain Citées pour mémoire
Elles ne sont en général pas à prendre en compte
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Actions permanentes
Le choix des valeurs caractéristiques des niveaux d’eau doit :
Actions dues aux charges transmises par le terrain — être effectué en se basant sur la reconnaissance des conditions de site ;
— être approprié à l’état limite considéré en tenant compte du caractère favorable ou défavorable
Actions de poussée ou de butée sur le massif renforcé de l'effet des actions qui en découlent.
Lorsque des variations rapides des niveaux
de l'eau peuvent se produire:
Les conditions d'équilibre initiales et
Actions à transmission directe finales et les conditions transitoires
intermédiaires doivent être considérées.
Variations brusques du niveau de l'eau libre extérieure

Variations brusques de l'eau dans le terrain (par exemple, pour des ouvrages à classe de conséquence élevée, la remontée accidentelle d'un niveau
d'eau due à un dysfonctionnement du drainage).
En présence de conditions complexes ou de risques élevés:

- L’étude de l'écoulement doit être faite par une méthode numérique.
Actions dues aux charges transmises par le terrain - Des pompages d'essai doivent être réalisés.

Actions variables et/ou Actions permanentes
Actions géotechniques particulières accidentelles
Actions dues à l’eau Lorsque cela est approprié

Les actions hydrodynamiques peuvent être
les efforts dus à:
- un courant fluvial;
- la houle,
Actions provenant des structures enterrées avoisinantes - courant de marée,
- au batillage.
Actions à transmission directe - un séisme.
Le choix du modèle est fonction des conditions du projet et de l'état limite considéré.
Il relève le plus souvent de spécialistes
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Les structures existantes ou prévues (telles que les fondations d'ouvrages)
Actions dues aux charges transmises par le terrain doivent être prises en compte.
Actions permanentes, variables ou accidentelles.


Différents emplacements des actions (forces, moments)

un sommier de culée
une barrière de sécurité

à définir avant le début de l’étude de projet. Elles sont le plus souvent fixées par le marché
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Propriétés des terrains Propriétés des matériaux
En général, il n’est pas possible d’assurer que les exigences minimales seront satisfaites avec un risque négligeable uniquement sur la base de la seule
expérience et/ou d’une reconnaissance qualitative.
Lorsque la détermination directe des propriétés des sols est délicate,

il est admis de procéder :
- À des corrélations reconnues.

- À des analyses de données bibliographiques représentatives.
Il convient d’être prudent dans le choix des valeurs représentatives
l’agressivité du terrain en place et des eaux souterraines
Articles 2.4.3 et 2.4.5.2 de la norme NF EN 1997
NF EN 1992-1-1 pour les parements en béton
NF EN 1993-1-1 pour les renforcements métalliques
NF EN 13251 et/ou des normes produits pour

les renforcements géosynthétiques
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NF EN 1992-1-1 pour les parements en béton
NF EN 1993-1-1 pour les renforcements métalliques
NF EN 13251 et/ou des normes produits pour

les renforcements géosynthétiques
Situations de calcul*
Les situations de projet Les situations de projet Les situations de projet Les situations de projet
durables transitoires accidentelles sismiques
Situations en cours de
construction
Situations en cours
d’exploitation
* Article 2.2 de la norme NF EN 1997-1
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Combinaison d’actions Dispositions applicables au calcul
Combinaisons d’actions vis-à-vis des Combinaisons d’actions vis-à-vis des

états limites ultimes états limites de service
Combinaisons fondamentales Combinaisons accidentelles Combinaisons sismiques
situations de projet durables et transitoires Situations accidentelles Situations sismiques
Combinaisons d’actions vis-à-vis des Combinaisons d’actions vis-à-vis des

états limites ultimes états limites de service
Les combinaisons caractéristiques Les combinaisons quasi-permanentes Les combinaisons fréquentes

À titre indicatif dans la 94-270
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Ne cumuler que les actions quasi-permanentes avec les actions permanentes dans les combinaisons d’actions
Exemple: Les charges de circulation routière transmises à une culée de pont en sol renforcé et les charges dues à une aire de stockage
sont des exemples de cas de charge quasi-permanente qu'il convient de cumuler aux charges permanentes.
Les états-limites de déplacement ne sont normalement associés qu’à la vérification des états-limites de service pour les ouvrages en sol renforcé
Lorsqu’il y a lieu de déterminer le déplacement d’un ouvrage en sol renforcé (voir section 8.6), les valeurs sont le plus souvent tirées de règles
empiriques, ou déduites de méthodes d’interaction sol-structure associées à des contrôles en cours de travaux, compte tenu du caractère
approximatif des estimations prévisionnelles.
Les méthodes de calcul disponibles ne permettent pas de prendre en compte l’effet des sollicitations variables, cycliques ou dynamiques.
Les valeurs des actions variables à considérer sont les valeurs caractéristiques Qk et de combinaison Ψ0Qk pour les combinaisons d’actions de projet durables
ou transitoires aux états-limites ultimes et les valeurs quasi-permanentes Ψ2Qk pour toutes les autres combinaisons d’actions.
Pour la vérification des états-limites de déplacement, les valeurs de Ψ0 et de Ψ2 à considérer sont celles définies dans le marché. À défaut il convient
d’adopter respectivement les valeurs 0,7 et 0,3.
Géométrie du massif (détaillé ci-après)

Sélectionner les profils en travers les plus défavorables
Distribution des renforcements et le parement (Détaillé ci-après)
Sélectionner l’état limite pertinent
Sélectionner les situations les plus défavorables

(en cours de construction et d’exploitation)
Déterminer les sollicitations et les résistances

Approche de calcul
ELU type
Sol cloué
Stabilité externe locale GEO 3
Stabilité externe générale GEO 3
Sélectionner les combinaisons d’actions Stabilité interne STR 3
Stabilité mixte GEO/STR 3
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États limites ultimes États limites de service
Les situations de projet durables ou transitoires
ELU type Sol cloué

Justification de la géométrie du massif
- Stabilité externe locale
Glissement sur le sol support GEO oui (1)
Poinçonnement du sol support GEO oui (1)
- Stabilité externe générale GEO oui
Justification de la distribution des renforcements et du parement
Vérifications minimales à faire aux
ELU
- Stabilité interne Approche de calcul 3
Distribution des renforcements
Résistance de traction STR oui (2)
Résistance d’interaction STR oui (2)
Résistance du parement STR oui
- Stabilité mixte GEO/STR oui
Notes
(1) sauf exception (justification intégrée dans la stabilité externe générale ou ouvrages
classiques au sens de l’Annexe L)
(2) sauf exception (ouvrages classiques au sens de l’Annexe L)
Stabilité externe générale Lignes de rupture potentielle par grand glissement, extérieures au massif
Etat limite de type GEO
Chapitre 10
Justification de la
géométrie du massif
Stabilité vis-à-vis du glissement à l'interface avec le sol support
Poinçonnement du sol support (défaut de capacité portante)

Stabilité externe locale
Chapitre 9
Annexe C et D et L
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Stabilité externe générale

Lignes de rupture potentielle par grand glissement, extérieures au massif


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La méthode des La méthode des L'approche cinématique de la Les modèles
Stabilité externe générale tranches perturbations théorie du calcul à la rupture numériques

Cas particuliers dans la recherche des cercles de
Justification de la géométrie du massif glissements
La détermination des forces de poussée et butée peut être réalisée à partir :

- des tables de Caquot, Kérisel et Absi
- ou par des analyses dérivées de la méthode cinématique du calcul à la rupture. Dans ce calcul les forces de poussée/butée sont inclinées d’un angle |δ | = φ par rapport à
l’horizontale, où φ est l’angle de frottement du sol dans lequel se développe l’équilibre de poussée ou de butée.
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Cas d’un
Massifs édifiés sur une pente ou un versant de faible stabilité
Catégorie géotechnique 3
Stabilité vis-à-vis du glissement à l'interface avec le sol support

Etat limite de type GEO Poinçonnement du sol support (défaut de capacité portante)
Chapitre 9
Annexe C et D et L
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Les situations de projet durables ou transitoires La résistance au glissement de

La portance du terrain de
fondation de l’ouvrage l’ouvrage sur sa base

s’apparente à un mécanisme de stabilité du fond de fouille
Approche de calcul 3
Facteurs partiels A2 (action géotechnique), M2 (Résistance de sol) et R3 (résistance globale)
définis à l'Annexe C2 (les actions); C3 (les propriétés des terrains); C6(résistance)
L’Annexe L propose une méthodologie simplifiée et enveloppe permettant de s’affranchir de cette vérification


NF EN 1997-1, Les modèles
Article 9.7.3 (Rupture du sol de fondation des murs poids), section 6 numériques
(Fondations superficielles)
Article 6.5.2 (Portance)
NF P 94-261 (fondations superficielles)
NF P 94-281 (murs de soutènement)
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La détermination des forces de poussée peut

être réalisée à partir
Dans ce calcul,
la force de poussée est inclinée d’un angle δ = φ
Des tables de par rapport à l’horizontale, où φ est l’angle de
Caquot, Kérisel et Absi frottement du sol dans lequel se développe le
mécanisme de poussée
Des analyses dérivées de la méthode

cinématique du calcul à la rupture
lignes de rupture potentielle par grand glissement qui interceptent et/ou longent au moins un des lits de
renforcement.
Stabilité mixte prendre en compte la contribution de ces renforcements et de leurs dispositifs de liaison au parement
Etat limite de type GEO/STR
La contribution du parement à l'effort de résistance est généralement négligée
Justification de la
distribution des
renforcements et du
parement
Déterminer les efforts appliqués à chaque lit de renforcements
Stabilité interne justifier la distribution qui permet d'éviter d'une part leur cassure ou leur allongement excessif, d'autre
part leur rupture d'adhérence.
Etat limite de type STR
Justifier la résistance du parement et des organes de liaison
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Justification de la distribution des renforcements et du
parement
Stabilité interne
Déterminer les efforts appliqués à chaque lit de renforcements
justifier la distribution qui permet d'éviter d'une part leur cassure ou leur allongement excessif, d'autre
Stabilité interne
part leur rupture d'adhérence.
Justifier la résistance du parement et des organes de liaison

Justification de la distribution des renforcements et du La résistance structurale des La résistance d'interaction sol La résistance des dispositifs de La résistance structurale du
parement renforcements – renforcement liaison au parement parement
Stabilité interne
Pour les justifications, il faudrait:
Estimer pour chaque lit de renforcement:
- la valeur de calcul de l'effort de traction:
- sur la ligne des tractions maximales (Tmax ; d);
- Au point d'attache au parement (Tpar ; d).
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Stabilité interne
Approche de calcul 3

Stabilité interne
Si des raccordements existent, il faudrait vérifier à ce niveau.
La résistance ultime Rt peut être déduite soit (voir Annexe F) :

- d’une résistance conventionnelle correspondant à une déformation fixée (ex. limite élastique),
- de la résistance à la rupture du produit.
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Stabilité interne
Méthode simplifiée
Calcul de l'effort de traction
maximal dans les clous
Tmax;d
Méthode numérique
Règles générales de
justification des ouvrages
États limites ultimes
Les situations de projet

durables ou transitoires
Justification de la distribution des

renforcements et du parement
Stabilité interne
La résistance structurale des

renforcements
Calcul de la perte de sction

ΔEp
Pour le calcul de la résistance
ultime de traction
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Stabilité interne
Chapitre 11 Annexe L Annexe E
Si le renforcement n’est pas protégé, il convient de retenir une

section réduite en tenant compte des valeurs d’épaisseur
sacrifiée ΔEp
Calcul des résistances ultimes de

traction
Rtc;d

Stabilité interne Défaut d'adhérence
Chapitre 11 Annexe L Annexe E
Les résistances mobilisées sur (La)
Dans la « zone active », les contraintes de cisaillement sont

dirigées vers l'extérieur,
Dans la « zone résistante », les contraintes sont dirigées vers
l'intérieur du massif (La).
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21/12/2023

Stabilité interne
Tmax;k est habituellement désignée comme le frottement latéral unitaire limite qs;k
La valeur caractéristique du frottement latéral unitaire limite qs;k doit être définie à partir d’essais d’arrachement de clous menés à la rupture (essai
de clou sacrificiel au sens de la norme NF EN 14490).
Pour les ouvrages de catégorie géotechnique 1, les essais d’arrachement ne sont pas obligatoires et la détermination de qs;k peut être réalisée à partir
d’abaques.
Pour les catégories d’ouvrages 2 et 3, en phase de prédimensionnement uniquement, la détermination de qs;k peut également
être réalisée à partir d’abaques

Stabilité interne
Determination de qs;k
En fonction du nombre
d’essai d’arrachement
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Stabilité interne
Determination de qs;k
À partir d’abaque

Stabilité interne
Par convention, Tpar;d est prise égale à T

max;d, la valeur de calcul de l'effort de
traction maximal.
Il est admis que le modèle de calcul de la résistance ultime des dispositifs de liaison soit fondé sur l’expérimentation conformément aux dispositions de la norme NF EN 1990, section 5 et Annexe D,
Dimensionnement assisté par l'expérimentation.
Les fiches techniques ou notes justificatives des dispositifs de liaison fournissent généralement les valeurs de calcul de leur résistance ultime.
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21/12/2023

Stabilité interne
Par exemple, dans le cas d'un voile de parement continu en béton armé il convient généralement d'utiliser les règles des planchers-dalles ou la méthode des charnières de rupture ;
Les conditions de non-fragilité doivent être prises en compte, ainsi que les risques liés à la fissuration pour les ouvrages permanents.
La vérification de la stabilité du parement d'un ouvrage en sol cloué pendant les phases de construction doit montrer que l'équilibre du parement déjà construit est assuré par le frottement contre le terrain du massif renforcé et
par la traction des clous aux points de liaison au parement, ou par des micropieux (voir Note).
NOTE Les dispositions constructives sont définies à l’Annexe A.2.3, elles sont conformes aux recommandations Clouterre 1991 et à son additif de 2002.

Stabilité interne
Pour la vérification ELS/STR du parement (ouverture des fissures etc.), à défaut d’un modèle en
déplacement, il est admis d’estimer la valeur ELS de σpar en multipliant par 0,7 la valeur de calcul à
ELU déterminée précédemment.
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Stabilité mixte
lignes de rupture potentielle par grand glissement qui interceptent et/ou longent au moins un des lits de
renforcement.
Stabilité mixte
Etat limite de type GEO/STR prendre en compte la contribution de ces renforcements et de leurs dispositifs de liaison au parement
Chapitre 12
Annexe F La contribution du parement à l'effort de résistance est généralement négligée

parement
Stabilité mixte
Approche 3
définis à l'Annexe C2 (les actions); C3 (les propriétés des terrains); C6(résistance)
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Justification de la distribution des renforcements et du Principe
parement
Stabilité mixte
Approche 3
Pour des raisons pratiques la vérification de la stabilité mixte peut

s'effectuer en même temps que celle de la stabilité générale
Dans le cas contraire, une fois la stabilité générale vérifiée, la

vérification de la stabilité mixte peut généralement ne porter que
sur une zone qui s'étend jusqu'à des distances horizontales de ± 3h
du pied du massif

Justification de la distribution des renforcements et du Vérification
parement
Stabilité mixte
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Modèle de calcul
parement Bishop modifiée Sans déplacement Avec déplacement Numérique
Stabilité mixte ou
Etat limite de type GEO/STR Approche cinématique
de la théorie du calcul à la rupture

Modèle de calcul
Stabilité mixte ou
Prendre en compte à la fois :
la résistance de cisaillement ultime du sol;
la résistance ultime de traction des renforcements, limitée toutefois, le cas échéant, à leur résistance ultime
d'interaction.
Le modèle « sans déplacement » est généralement

considéré comme mieux adapté aux renforcements peu
déformables
(bien qu'il soit utilisé aussi avec des renforcements
déformables).
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Modèle de calcul
Stabilité mixte ou
Prend en compte que:
Le mouvement de glissement se développe et provoque la mobilisation progressive de l'interaction entre le sol et
les renforcements et la mise
en tension concomitante de ces derniers.
Le modèle « avec déplacement » est généralement considéré

comme plutôt adapté aux
renforcements déformables.

Modèle de calcul
Stabilité mixte ou
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Situation sismique
Situation sismique
Sur les clous, les facteurs partiels sont les mêmes que
le fondamental
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Tous les phénomènes qui peuvent être préjudiciables :

- à la fonction de l’ouvrage
- aux constructions voisines doivent être considérés
La justification d’un ouvrage en sol renforcé vis-à-vis des états limites de service consiste essentiellement à vérifier :
- que les déplacements de l’ouvrage en sol renforcé et ceux du terrain adjacent restent suffisamment faibles pour
permettre à l’ouvrage et, le cas échéant, aux constructions voisines de remplir leurs fonctions prévues.
Le choix d’un facteur partiel de modèle de 1.2 permet implicitement de garantir un faible niveau de déformation (typiquement 1 à 4H/1000)
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Estimation des Déplacements

La longueur λ sur laquelle les déplacements s'amortissent (zone
d’influence) peut être estimée à partir de la formule suivante :
Règles empiriques de prévision

des déplacements
Approche numérique
La méthode observationelle
Les valeurs des composantes verticale dv et horizontale dh du
déplacement en tête peuvent être estimées à partir des indications
suivantes:

des déplacements
Approche numérique
La méthode observationnelle
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21/12/2023

des déplacements
Approche numérique
La méthode observationnelle
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Application Du Formalisme Aux Sols Cloués - 94-270

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Application Du Formalisme Aux Sols Cloués - 94-270

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21/12/2023

République Algérienne Démocratique et Populaire

Laboratoire de Travaux Publics, d’ingénierie de Transport et d’Environnement LTPiTE

Application du formalisme EC7 aux sols cloués

Les hypotheses de base pour le calcul des

Les hypotheses de base pour le calcul des ouvrages

Une bonne connaissance des conditions de terrain

Une reconnaissance géotechnique suffisante et de bonne qualité

Le choix d'un modèle plausible du comportement de l'ouvrage:

Considération d’un état limite correspondant, avec un modèle de calcul fiable

À défaut d’un modèle de calcul fiable, il est possible de justifier le dimensionnement :

Domaine d’application de la 94-270 « sols cloués »

Aux ouvrages en sol cloué

À la catégorie géotechnique 3 (avec des adaptation ou des compléments)

Les terrains dont le comportement relève de la mécanique des roches sont à

Eléments de dimensionnement des sols cloués selon la 94-270

Comportements Modes de rupture

Dans la « zone active », les contraintes de

Eléments de dimensionnement des sols cloués selon la 94-270

Comportements Modes de rupture

Mobilisation des résistances

Eléments de dimensionnement des sols cloués selon la 94-270

Comportements Modes de rupture

Mobilisation des résistances

Eléments de dimensionnement des sols cloués selon la 94-270

Comportements Modes de rupture

Mobilisation des résistances

Eléments de dimensionnement des sols cloués selon la 94-270

Comportements Modes de rupture (Impliquent les ELU)

Instabilité externe locale

Instabilité externe générale

Instabilité interne par insuffisance de

Instabilité interne par insuffisance de

Instabilité interne due à la ruine du

Désordres liés aux déplacements

Eléments de dimensionnement des sols cloués selon la 94-270

Comportements Modes de rupture (Impliquent les ELU)

Instabilité externe locale

Instabilité externe générale

Instabilité interne par insuffisance de Le poinçonnement

Instabilité mixte Le glissement sur la base

Eléments de dimensionnement des sols cloués selon la 94-270

Comportements Modes de rupture (Impliquent les ELU)

Instabilité externe locale

Instabilité externe générale

Instabilité interne par insuffisance de

Instabilité interne par insuffisance de

Désordres liés aux déplacements

Eléments de dimensionnement des sols cloués selon la 94-270

Comportements Modes de rupture (Impliquent les ELU)

Instabilité externe locale

Instabilité mixte L'évolution dans le temps de la résistance à la rupture

Eléments de dimensionnement des sols cloués selon la 94-270

Comportements Modes de rupture (Impliquent les ELU)

Instabilité externe locale Insuffisance d'adhérence

Instabilité interne par insuffisance de

Instabilité interne par insuffisance de

Instabilité interne due à la ruine du

Désordres liés aux déplacements

Elle peut provoquer l'effondrement d'un ouvrage en sol renforcé quand

Eléments de dimensionnement des sols cloués selon la 94-270

Comportements Modes de rupture (Impliquent les ELU)

Instabilité externe locale