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Gestion des risques « mouvements de terrains »
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Les méthodes de cartographie de la susceptibilité et de l’aléa « mouvements de versant » ont été développées depuis les
années 1970 pour faire face à des problèmes pratiques d’aménagement (Kienholz, 1978 ; Brabb et al., 1979 ; Carrara et al.,
1979).
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(2) Zonage « consultatif » incitant à prendre en compte la cartographie dans l’aménagement du territoire ;
(4) Zonage « de conception » réservé à l’implantation de nouvelles infrastructures sur des sites potentiellement instables.
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L’inventaire définit :
- la localisation,
- la typologie,
- la classification,
- l’identification de la taille,
- du volume,
- de la date d’occurrence
- et d’aires caractéristiques des mouvements de versant.
Ceci constitue la première étape de l’analyse qui peut constituer une première
approche de la susceptibilité.
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Elle se base généralement sur la cartographie de la susceptibilité, à laquelle est intégrée la dimension temporelle
(probabilité annuelle).
L’aléa est exprimé comme la fréquence d’un type particulier de mouvement, d’un certain volume et/ou d’une
certaine intensité.
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Cette méthode permet de formaliser des règles définies par l’expert, particulièrement les pondérations des critères ou
leurs degrés d’importance.
Elle garde la souplesse de l’approche experte, mais elle est considérée comme plus objective par le cadre formaliste
qu’elle impose à son application.
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Slope 1 2 7 9
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4-1- Dans les tableaux de comparaison par paire (le premier), dans chaque case, il faut
multiplier la valeur par le coefficient de pondération de la colonne.
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4-2- Calculer la somme de chaque ligne. Le résultat est divisé par le coefficient de pondération.
La moyenne des valeurs obtenues dans la colonne donne le λmax
Pondération
Slope 0,557
Geology 0,296
Vegetation 0,086
Fault 0,058
Slope Geology Vegetation Fault Somme de ligne Somme/CPligne
Slope 0,557 0,592 0,602 0,522 2,273 4,08
Geology 0,278 0,296 0,43 0,232 1,236 4,17
Vegetation 0,077 0,059 0,086 0,116 0,338 3,93
Fault 0,061 0,074 0,043 0,058 0,236 4,06
λmax 4,06
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, −
= = ,
−
,
= = ,
,
Une valeur de RC inférieure à 10 % est généralement acceptable, sinon, les comparaisons par paires doivent être révisées pour réduire les incohérences.
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Celles-ci analysent les relations statistiques entre la localisation des phénomènes (passés et présents) et un jeu de
données spatialisées représentant les facteurs de prédisposition (pente, géologie, occupation du sol, formations
superficielles, etc.).
Sur la base de cette relation, une densité de phénomènes peut être calculée permettant de dériver des pondérations.
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Elles sont utilisées pour comparer chaque facteur avec la localisation des phénomènes (inventaire).
Les poids sont calculés en fonction de la relation entre chaque facteur et les mouvements de versant
de manière indépendante.
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Dans cette zone un certain nombre d’indices de glissements de terrain ont été recensés (information de référence).
Qu’elle soit surfacique ou ponctuelle, il faut la ramenée à une surface élémentaire du pixel défini par l’utilisateur.
Supposant que la superficie des glissements dans la zone d’étude (information de référence) N1 est de 10 km².
La densité moyenne des glissement est de N1/S1=10/1000=0,01. Cette valeur correspond à la probabilité (à priori) qu’un pixel appartienne au glissement.
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Supposant qu’une formation géologique (critère d’influence), telle que la marne, couvre, au sein de notre zone d’étude, une surface S2 égale à 160 km².
Une partie des glissements identifiés (information de référence) se trouve dans la marne. Par exemple N2=8km2 (du total 10k²) se trouve dans la marne.
La probabilité que la marne soit affectée par les glissements est de N2/S2 = 8 km²/160 km²=0,05.
La probabilité de présence de glissement dans la marne est de N2/N1 = 8/10=0,8.
La probabilité de l’absence de glissement id dans la marne : (S2-N2)/(S1-N1) = (160-8)/(1000-10)=0,15.
La probabilité de présence de glissement à l’extérieur de la marne : (N1-N2)/N1 = (10-8)/10=0,2.
La probabilité de l’absence de glissement à l’extérieur de la marne : (S1-S2 -(N1-N2))/(S1-N1) = (1000-160-10 +8)/1000-10=0,84.
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Dans ces méthodes, toutes les combinaisons entre les facteurs peuvent être mises en relation avec la localisation des
glissements via une matrice.
Cette matrice peut ensuite être analysée par des tests statistiques tels que :
- L’analyse discriminante ;
- La régression multiple ;
- La régression logistique ;
- Les modèles additifs généralisés ;
- La régression logistique ; (la méthode la plus robuste pour la cartographie de la susceptibilité.
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Les réseaux de neurones : Ils fonctionnent sur le principe de pondération par apprentissage progressif
(rétropropagation). L’objectif est d’ajuster les poids via une multitude d’itérations, en considérant les erreurs entre les
valeurs obtenues et l’objectif espéré (reconnaissance des glissements).
Les arbres de décision.
Les machines à vecteur de support.
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Ces approches visent à intégrer des informations sur la variation temporelle de la fréquence et de la magnitude des phénomènes aux cartes de
susceptibilité (Zêzere et al., 2004 ; Remondo et al., 2005).
Elles généralement appliquées aux mouvements de versant à commande hydrologique déclenchés par des précipitations intenses.
La probabilité de survenance des phénomènes est estimée en lien avec la période de retour des événements déclencheurs.
Une analyse du couple intensité/durée des précipitations et des dates d’occurrence des phénomènes permet d’établir un ou plusieurs seuils de
déclenchement (Corominas et al., 2003).
Les résultats finaux sont généralement présentés sous forme de cartes multiples, proposant différents scénarios selon plusieurs périodes de retour et
plusieurs degrés d’intensité (Guzzetti et al., 2005 ; Jaiswal et al., 2010).
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