Baccalauréat Professionnel

Session 2023

Épreuve : Economie - Droit

Durée de l’épreuve : 2 heures

Coefficient : 1

PROPOSITION DE CORRIGÉ

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1ère partie - Exploitation des documents

1. Résumer en 8 à 10 lignes les idées principales du document 1.

Le document 1 est une infographie afin d’aider les consommateurs à adopter les
gestes utiles pour une consommation plus écoresponsable.
Trois étapes principales sont préconisées :
- Réduire les achats inutiles ou avec une courte durée de vie ;
- Ré utiliser les objets en privilégiant les réparations et l’occasion ;
- Recycler.

Enfin le document 1 nous présente aussi les objectifs de la loi AGEC : loi anti
gaspillage pour une économie circulaire, dont l’objectif et d’atteindre le zéro déchet
plastique d’ici 2040 afin de transformer l’économie française en économie circulaire et
responsable.

2. À l’aide de vos connaissances, repérer les idées principales du document 2.

Les idées principales de ce document sont les suivantes :

- La loi AGEC, en vigueur depuis le 1er janvier 2022, interdit aux entreprises de
détruire les invendus non alimentaires, elles doivent donc revoir leurs procédés
internes et leurs mentalités pour se conformer à la loi et adopter des pratiques
anti-gaspillage ;
- Les solutions de valorisation pour les invendus non alimentaires comprennent
la vente promotionnelle des fins de gamme précédentes, ainsi que les dons à
des associations telles qu'Emmaüs, l'Agence du don en nature ou les
Compagnons bâtisseurs ;
- Le marché de l'occasion se développe rapidement, avec une offre croissante
de produits d'occasion à la fois en ligne et dans les magasins physiques,
atteignant 9 milliards d'euros en 2021, en hausse de 21 % par rapport à l'année
précédente ;
- Outre les invendus non alimentaires, les distributeurs s'engagent également
dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, en proposant des partenariats
avec des applications telles que Too Good To Go pour la vente de paniers de
produits invendus à prix réduits.

En résumé, le document met en évidence l'impact de la loi AGEC sur les

pratiques des entreprises en matière de gestion des invendus non alimentaires,
ainsi que la croissance du marché de l'occasion et les efforts des distributeurs
pour lutter contre le gaspillage alimentaire.

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 3. À l’aide des documents et de vos connaissances, répondre aux questions
suivantes :

3.1 Expliciter l’expression soulignée dans la présentation du contexte (page 2) : «

Depuis 2020, la loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire (loi AGEC) interdit
aux distributeurs de rendre impropres à la consommation leurs invendus alimentaires
».

L'expression "Depuis 2020, la loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire (loi
AGEC) interdit aux distributeurs de rendre impropres à la consommation leurs
invendus alimentaires" signifie que, à partir de l'année 2020, la loi appelée loi AGEC a
été mise en place pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Selon cette loi, les
distributeurs, tels que les supermarchés et les magasins d'alimentation, ne sont plus
autorisés à rendre les aliments invendus inaptes à la consommation.

Auparavant, il était courant pour les distributeurs de détruire les invendus alimentaires,
souvent pour des raisons de sécurité ou de conformité avec les normes sanitaires.
Cependant, la loi AGEC a changé cette pratique en interdisant explicitement aux
distributeurs de rendre les invendus alimentaires impropres à la consommation. Cela
signifie que les aliments encore propres à la consommation doivent être traités de
manière appropriée pour éviter le gaspillage et être proposés à la vente à des prix
réduits, donnés à des associations caritatives ou transformés en produits dérivés tels
que des repas préparés ou des produits transformés.

3.2 De quelles façons un citoyen peut-il être un consommateur écoresponsable ?

Un citoyen peut adopter plusieurs pratiques pour devenir un consommateur

écoresponsable. Voici quelques façons d'y parvenir :

- Réduire, réutiliser et recycler : Le principe fondamental de l'écoresponsabilité

est de réduire la consommation excessive. Cela peut être réalisé en achetant
uniquement ce qui est nécessaire, en évitant les achats impulsifs et en
réutilisant autant que possible. Lorsqu'il y a des déchets, le recyclage approprié
est essentiel pour minimiser l'impact sur l'environnement.
- Favoriser les produits durables et éco-labelisés : Opter pour des produits
durables qui sont fabriqués avec des matériaux respectueux de l'environnement
et qui ont une durée de vie plus longue. Rechercher des labels écologiques,
tels que les certifications biologiques, les labels énergétiques ou les labels de
commerce équitable, peut aider à identifier les produits respectueux de
l'environnement.
- Privilégier les produits locaux et de saison : En choisissant des aliments produits
localement et de saison, on réduit l'empreinte carbone associée au transport
des produits sur de longues distances. Cela soutient également les agriculteurs
locaux et encourage une économie plus durable.
- Limiter la consommation d'eau et d'énergie : Réduire sa consommation d'eau
en prenant des douches plus courtes, en réparant les fuites et en utilisant des
appareils économes en eau. Économiser l'énergie en éteignant les lumières

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 lorsqu'elles ne sont pas utilisées, en choisissant des appareils économes en
énergie et en limitant l'utilisation de la climatisation et du chauffage
- Opter pour les transports durables : Privilégier les transports publics, le
covoiturage, le vélo ou la marche chaque fois que possible. Réduire l'utilisation
de la voiture individuelle contribue à réduire les émissions de gaz à effet de
serre et la pollution de l'air.

En adoptant ces habitudes et en faisant des choix éclairés, les citoyens peuvent
contribuer à réduire leur empreinte écologique et à promouvoir un mode de vie plus
respectueux de l'environnement.

2ème partie - Ecrit structuré

« L’économie circulaire répond-elle aux attentes des différents agents

économiques ? »

Introduction : L'économie circulaire est un concept qui vise à réduire le gaspillage des
ressources et à promouvoir la durabilité en favorisant la réutilisation, le recyclage et la
valorisation des produits et des matériaux. La question de savoir si l'économie
circulaire répond aux attentes des différents agents économiques est d'une grande
importance, car cela permet d'évaluer l'efficacité de cette approche et son acceptation
par les acteurs économiques. Dans cette réponse, nous examinerons les différents
aspects de l'économie circulaire et son impact sur les attentes des agents
économiques.

I/ L'apparition d'une consommation plus responsable.

a. Les nouvelles habitudes du consommateur :

L'économie circulaire a été soutenue par l'émergence de nouvelles habitudes de

consommation chez les individus soucieux de l'environnement. De plus en plus de
consommateurs adoptent des comportements écoresponsables tels que l'achat de
produits durables, la réutilisation d'articles, l'achat de produits d'occasion et la
préférence pour les entreprises qui adoptent des pratiques durables. Cette évolution
des habitudes de consommation montre que les attentes des consommateurs en
faveur d'une économie plus circulaire sont prises en compte.

b. Un cadre réglementaire :

Les gouvernements ont également répondu à ces attentes en mettant en place un

cadre réglementaire favorable à l'économie circulaire. Des lois et des réglementations
ont été adoptées pour encourager les entreprises à réduire le gaspillage, à recycler
davantage et à adopter des pratiques plus durables. Par exemple, la loi AGEC en
France interdit la destruction des invendus non alimentaires, ce qui encourage les
entreprises à trouver des solutions de valorisation. Ce cadre réglementaire montre que
les attentes des agents économiques envers l'économie circulaire sont prises en
considération et soutenues par les autorités.

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II. Des organisations au cœur de l'économie circulaire.

a. Des associations impliquées dans l'économie circulaire :

De nombreuses associations jouent un rôle essentiel dans la promotion de l'économie

circulaire en collaborant avec les entreprises et en développant des initiatives pour
réduire le gaspillage et valoriser les produits. Par exemple, des organisations comme
Emmaüs, l'Agence du don en nature et les Compagnons bâtisseurs collectent des
biens et des matériaux pour les redistribuer ou les recycler. Ces associations
contribuent à répondre aux attentes des agents économiques en créant des
opportunités de valorisation et de réutilisation.

b. Des entreprises qui s'adaptent :

Les entreprises ont également dû s'adapter à l'économie circulaire pour répondre aux
attentes des consommateurs et aux exigences réglementaires. De plus en plus
d'entreprises intègrent des pratiques circulaires dans leurs modèles commerciaux, en
adoptant des approches telles que la conception écoconçue, la location de produits,
la réparation et la remise à neuf. Ces entreprises s'engagent à réduire leur empreinte
environnementale et à offrir des produits et des services plus durables, ce qui répond
aux attentes des agents économiques en faveur de l'économie circulaire.

En conclusion, l'économie circulaire répond de manière satisfaisante aux attentes

des différents agents économiques. Les nouvelles habitudes de consommation
responsables, le cadre réglementaire favorable, l'implication des associations et
l'adaptation des entreprises démontrent l'efficacité de l'économie circulaire dans la
promotion de la durabilité et la réduction du gaspillage. Cette approche contribue à
répondre aux attentes des consommateurs en faveur de produits durables et
respectueux de l'environnement, tout en permettant aux entreprises de s'adapter et de
se positionner sur un marché en évolution. En favorisant la réutilisation, le recyclage
et la valorisation des ressources, l'économie circulaire offre une perspective
prometteuse pour une économie plus responsable et durable.

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