Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
AVRIL 2009
PFE
Remerciements
Nous tenons à adresser nos plus sincères remerciements à nos superviseurs du centre de
développement et diffusion Ouest d’Hydro-Québec :
• M. Charles Hull, Conseiller formation technique, Hydro-Québec
• Mme Manon Lessard-Bélanger, ing., Formatrice technique, Hydro-Québec
• M. Richard St-Arneault, Conseiller formation technique, Hydro-Québec
L’accueil généreux, l’ouverture d’esprit et la grande collaboration dont ils ont fait preuve ont
été très appréciés. Grâce à eux et à leur équipe, nous avons pu réaliser un projet appliqué qui
nous a permis de consolider nos apprentissages dans le cadre de notre formation en génie
électromécanique. Cette expérience est un atout considérable pour notre carrière future.
Nous remercions M. René Wamkeue, ing.,Ph.D, Prof. Titulaire, superviseur à l’UQAT qui a
mis tous les efforts nécessaires à l’avancement du projet. Ses connaissances et son expérience
dans le domaine des machines ont été un atout considérable pour la réalisation du projet.
Nous remercions M. Charles Millet, ing., Expertise de centrales chez Hydro-Québec Production
pour sa collaboration au projet. Sa générosité à partager ses connaissances et à prendre le temps
de bien répondre aux questions a permis l’avancement du projet.
Nous remercions aussi les intervenants qui ont bien voulu prendre de leur temps pour
contribuer au développement du projet :
• M. Jean-Jacques Beaudoin, Responsable des laboratoires, auxiliaire d'enseignement en
génie électromécanique, UQAT.
• M. Pierre Morissette, Formateur technique, Hydro-Québec
• M. Tikou Belem, Professeur, responsable du doctorat en sciences de l'environnement,
UQAT
• M. Michel Turgeon, M. Normand Bussières et leur équipe, Zuritt Corporation Ltd
Résumé
Dans le cadre du projet appliqué de fin d’études du Baccalauréat en Génie Électromécanique à
l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Hydro-Québec mandate deux étudiants qui
travailleront sur le projet d’un simulateur de centrale hydroélectrique. En effet, depuis 2003, le
personnel du centre de développement et de diffusion Ouest, en collaboration avec des
étudiants de niveau professionnel, collégial et universitaire, s’affairent à l’élaboration d’un outil
de formation, soit une maquette de centrale hydroélectrique fonctionnelle. Cet outil sera utilisé
lors des visites au public ainsi que pour la formation des employés. Étant donné la grande
distance qui nous sépare des différentes centrales d’Hydro-Québec, il sera désormais plus facile
de comprendre le fonctionnement de celles-ci sans avoir à se déplacer dans le Nord québécois.
Le projet, qui s’est déroulé à l’hiver 2009, porte sur la conception de l’alternateur du
simulateur. Une équipe de projet s’est déjà penchée sur le sujet à l’été 2008. Les étudiants de
l’hiver 2009 ont donc le mandat de terminer la conception de l’alternateur synchrone à pôles
saillants. L’approche adoptée pour arriver à concevoir un alternateur fonctionnel et sécuritaire
est d’utiliser un prototype que les étudiants peuvent eux-mêmes bobiner, assembler puis tester.
Par la suite, les données empiriques peuvent être utilisées pour mieux dimensionner les
paramètres de la machine du simulateur. La plupart des paramètres physiques tels que la
structure de bobinage, les raccords des enroulements d’excitation et d’induit ainsi que la
structure du rotor, pourront alors être déterminés.
Abstract
In order to complete their electromechanical engineering degree at the «Université du Québec
en Abitibi-Témiscamingue», two students work on their final applied project which is a
hydroelectric complex simulator. Since 2003, the crew from the development and diffusion
center of Hydro-Québec is working, in collaboration with professional, college and university
students, on a simulator for their hydroelectric installations. This educational tool will be used
so that visitors and new employees don’t have to travel up to the northern Quebec to see and
learn about the classic installations that Hydro-Québec possess.
The actual project concerns the conception of an electrical generator for the simulator of an
hydroelectric powerhouse. The project as already been studied in 2008 by a team of students.
The present team has to finish the conception of the machine. To do so, a prototype is to be
fabricated, tested and analyzed in order to calculate empirical values that will be used to
dimension the simulator’s generator. Most of the parameters, as the winding structure and the
physical dimensions, will then be fixed.
1.1 Introduction
Depuis 2003, le Centre de développement et diffusion Ouest, qui est un département de
formation d’Hydro-Québec situé à Rouyn-Noranda, a mis sur pied un projet visant à faire la
conception d’un simulateur d’un groupe turbine-alternateur. Cette initiative avait pour but de
faciliter la formation ainsi que les visites qui se font généralement dans le Grand Nord. Les
employés pourront donc recevoir leur formation à proximité et les visiteurs pourront voir le
concept de la production d’énergie hydroélectrique sur place.
L’ensemble du projet est réalisé par des étudiants de la région et est supervisé par quelques
employés du Centre de développement et diffusion Ouest. Cette approche permet aux étudiants
d’acquérir de l’expérience dans leur domaine d’étude respectif (niveau professionnel, collégial
ou universitaire) tout en accomplissant des tâches utiles et concrètes. D’un autre côté, ce
concept permet aux superviseurs de déléguer une partie des tâches reliées au projet.
L’avancement du projet est donc plus constant et les coûts en main-d'œuvre sont pratiquement
nuls.
Plus de 96% de l’énergie électrique produite par Hydro-Québec provient des centrales
hydroélectriques. Le reste de l’énergie produite provient de quelques centrales thermique,
éolienne et nucléaire. Les centrales sont situées un peu partout au Québec, mais le plus grand
complexe hydroélectrique se trouve à la Baie-James. Hydro-Québec possède 58 centrales
hydroélectriques au Québec pour une puissance totale d’environ 35 600 MW (fig. 1.1). En
2007, Hydro-Québec comptait près de 4 millions d’abonnés à desservir qui ont consommé plus
de 170 000 GWh et ont généré des revenus de plus de 10 milliards de dollars. Hydro-Québec
compte plus de 22 000 employés et emploie plus de 2 000 ingénieurs, ce qui en fait le plus
grand employeur d’ingénieurs au Québec.
Grâce à Hydro-Québec, les Québécois peuvent se vanter d’avoir un des réseaux électriques les
plus fiables au monde. Les prix sont bas et très compétitifs, les services sont excellents et les
pannes sont rares.
Voyons ensuite le groupe turbine alternateur de plus près. Celui-ci comprend généralement les
composantes suivantes :
Stator
Alternateur
Rotor
Vannes directrices
Bâche spirale
Aspirateur
Turbine
Le simulateur dont il est question dans ce projet doit représenter chaque composante que l’on
retrouve habituellement dans une centrale. Une bonne partie de la conception de cette maquette
a déjà été réalisée. Sur la figure 1.4, on voit que chaque composante a été modélisée. On
retrouve notamment le réservoir d’eau, la conduite forcée, la bâche spirale, la turbine,
l’aspirateur, les vannes de régulation de l’eau et l’alternateur. L’eau coulera du réservoir
supérieur dans la conduite forcée jusqu’à la bâche spirale. L’eau est turbinée puis pompée dans
le bassin du haut pour être recirculée. La partie du procédé qui nous intéresse est l’alternateur.
Conduite forcée
Structure
portante
Groupe Turbine‐
alternateur
Bâche
spirale
Pompe de
recirculation
1.4 La problématique
La problématique reliée au projet était l’éloignement des équipements de production d’énergie
qui rendait coûteuses les visites et les formations. Pour remédier à cette situation, le projet
simulateur d’un groupe turbine-alternateur a été lancé. La problématique plus spécifique au
présent projet est la conception d’un alternateur miniature. Afin de bien représenter les
installations classiques d’Hydro-Québec, l’alternateur doit posséder certaines caractéristiques.
Par contre, de tels alternateurs n’existent pas sur le marché pour l’ordre de grandeur désiré. Il
faut donc le concevoir. L’équipe de projet de l’été 2008 a tenté d’appliquer une méthode
1.5 Le mandat
Le mandat tel que présenté par les superviseurs est le suivant :
Objectifs généraux
1. Rassembler et valider les données des projets antérieurs afin de réaliser le projet en
continuité avec ce qui a été développé;
2. Justifier les choix des matériaux, des équipements proposés (coûts versus exigences);
3. Tenir compte, lors de la conception, de l’aspect entretien, dépannage et exploitation;
4. Justifier la séquence d’opération en fonction d’une opération sécuritaire;
5. Tenir le client informé de chaque partie du travail complétée à 100% et présenter les
dessins de fabrication ainsi que l’évolution du rapport.
Biens livrables
Puisque plusieurs équipes ont déjà travaillé sur le projet, une partie de la conception est
déjà effectuée. Notre mandat consiste donc à valider les études déjà effectuées sur l’alternateur
puis de continuer la conception dans la même optique. Il faudra donc :
Alternateur
• Peaufiner la conception de l’alternateur en fonction de ceux installés chez Hydro-
Québec;
• Effectuer la sélection des matériaux selon les caractéristiques de l’alternateur;
• Valider les raccords pour l’excitation du rotor et à la sortie du stator.
Excitation
• Concevoir l’excitation statique selon les normes d’Hydro-Québec;
• Choisir les matériaux appropriés;
• Produire les plans de raccordement.
Prototype
• Concevoir un prototype miniature d’environ 120 VA;
• Effectuer les essais pertinents pour tester le prototype;
• Élaborer une méthode de vérification des résultats;
• Proposer une méthode d’adaptation pour l’alternateur du simulateur à 3.7 kVA;
• Produire les plans de fabrications du bobinage et de l’alternateur et trouver les
fournisseurs pouvant fabriquer l’alternateur, en priorisant la région.
Freinage
• Proposer une méthode de freinage.
Précisions
Le travail effectué devra respecter les standards d’Hydro-Québec, soit :
• Respecter la numérotation établie par Hydro-Québec;
• Toujours tenir compte de l’aspect sécurité d’entretien et d’opération;
• Documenter le tout dans le récapitulatif qui comprendra les étapes complétées et ce qui
reste à faire.
Afin d’être en mesure de bien comprendre les étapes qui mèneront à l’accomplissement du
mandat présenté ci-haut, quelques concepts de base vous sont présentés dans le prochain
chapitre.
CHAPITRE 2. THÉORIE
2.1 Magnétisme
Afin de bien comprendre le phénomène de génération d’énergie électrique dans le procédé,
voici quelques notions sur le magnétisme. Lorsqu’un métal est magnétisé, de façon permanente
(aimant) ou temporaire (électroaimant), il génère un champ magnétique dans l’espace qui
l’entoure. L’électroaimant est généralement constitué d’un noyau métallique et d’un
enroulement de cuivre. Le phénomène magnétique se produit lorsqu’on excite la bobine de
cuivre en lui appliquant un courant. Un pôle nord et un pôle sud sont alors induits dans le
noyau. Lorsqu’un conducteur est balayé par les lignes de champ d’un électro-aimant en
mouvement, une tension est induite à ses bornes. Définissons d’abord les relations de base des
circuits magnétiques.
(2.1)
ù: é
é
à
(2.2)
ù: é · /
é é é
(2.3)
ù: é ·
é
é
é
(2.4)
ù: à
é é 4 10 ⁄
é é é
à
On peut aussi écrire la relation entre les ampères-tours (la FMM) et le champ magnétique :
(2.5)
À partir de cette relation, on peut constater qu’une fois la bobine et le noyau assemblé, le
contrôle de la force magnétomotrice se fait via le courant qui est injecté dans la bobine.
Cependant, la relation entre le courant et la FMM ne sera pas nécessairement linéaire. La
perméabilité d’un matériau ferromagnétique n’est pas fixe. En effet, elle change en fonction
de la densité de flux qui le traverse. On parle alors de saturation magnétique.
2.2 Saturation
Le phénomène de saturation est dû à la variation de la perméabilité des matériaux
ferromagnétiques. Cet effet peut être observé sur la courbe de magnétisation des aciers, soit la
densité de flux en fonction du champ magnétique (annexe J). Lorsque le noyau d’un circuit
magnétique est composé de plusieurs matériaux, c’est la combinaison des réluctances de tous
les constituants qui affectera le comportement magnétique. Par exemple, dans une machine
électrique, on peut généralement arriver à analyser le circuit magnétique et utiliser les
dimensions physiques afin de faire l’étude du comportement du champ magnétique. Cette
analyse doit alors tenir compte de la caractéristique magnétique de chacun des matériaux.
On veut calculer le courant nécessaire pour générer un flux donné. Voici les étapes de la
démarche :
(2.6)
∑
(2.7)
2
(2.8)
120
ù:
ô
é é
2.4.1 Stator
Le stator est la partie fixe de la machine. Il est fait à partir d’un empilement de tôles laminées et
électriquement isolées entre elles ce qui prévient un phénomène d’échauffement. Une fois
assemblé, le stator ressemble à un cylindre creux avec des encoches à l’intérieur (annexe A).
Ces encoches servent à accueillir les enroulements statoriques, qui sont faits à partir d’un circuit
de bobines connectées ensemble. Le conducteur électrique, le nombre de tours de fil ainsi que
la façon dont les bobines sont raccordées et disposées sont des facteurs déterminants pour le
fonctionnement de la machine. Le stator d’une machine synchrone est identique au stator d’une
machine asynchrone. Pour ce type de stator, on a la formule de Boucherot qui lie le flux utile
force magnétomotrice :
(2.9)
4.44
ù: é
90
sin (2.10)
ù:
ô
sin
2
(2.11)
sin
2
ù:
°
é
On introduit ici, dans la définition de , la notion des degrés électriques. La tension qui est
générée au stator est périodique (ou cyclique). Chaque cycle peut être décomposé en 360
degrés. Comme c’est un cycle de tension, on parle de degrés électriques. Un cycle de tension
est complété lorsqu’une alternance nord-sud a été effectuée par la rotation du rotor. Un cycle de
360° électrique est donc caractérisé par une alternance nord-sud. On compte donc 180°
électriques entre les pôles. Pour une rotation complète du rotor, le nombre d’alternances dépend
alors du nombre de pôles. Pour illustrer ces nouveaux concepts, prenons une machine à 4 pôles.
Pour un tour du rotor, chaque bobine du stator sera balayée par les quatre pôles (4 180°) dans
l’ordre suivant : N-S-N-S. Cette machine est représentée sur la figure 2.2. Sur cette figure, on
voit les angles physiques et des angles électriques. Les bobines ne sont pas représentées pour
alléger le dessin.
2.4.4 Rotor
Il existe deux types de rotor pour la machine synchrone, soit le rotor à pôles lisses et le rotor à
pôles saillants. Dans le domaine de la production d’énergie électrique, on retrouve
généralement le rotor à pôles saillants. L’alternateur du simulateur aura cette caractéristique
afin de bien représenter les machines qu’utilise Hydro-Québec.
Les pôles du rotor d’une machine synchrone sont utilisés comme noyau pour canaliser le flux
magnétique induit par les bobines d’excitation. Les bobines sont enroulées sur le corps de
chaque pôle. La saillance des pôles implique que l’entrefer n’est pas constant. En effet,
l’entrefer est beaucoup plus grand entre le stator et l’ouverture polaire qu’entre le stator et la
tête d’un pôle. Le flux magnétique doit traverser l’air pour atteindre les encoches du stator.
Puisque l’air possède une faible perméabilité, elle est considérée comme une résistance
magnétique. Lorsque l’entrefer est grand, la résistance magnétique associée est grande. C’est
dans cette optique que l’axe direct ainsi que l’axe transversal sont introduits. Puisque cette
machine est caractérisée par une résistance magnétique variant selon la position angulaire du
rotor, on fixe un axe direct, solidaire avec le pôle et un axe perpendiculaire à celui-ci, appelé
axe transversal ou de « quadrature » selon le terme anglais. Cet artifice de calcul permet de
rayer la position angulaire de la liste des variables. Les différents paramètres seront ensuite
décomposés selon leurs projections sur ces axes pour effectuer les calculs.
é Ω
é Ω
é Ω
°
°
(2.12)
Lors du fonctionnement en charge de l’alternateur, la tension mesurée à ses terminaux ne sera
pas égale à la force électromotrice car il y aura une chute de tension aux bornes de et de
. Cette chute est proportionnelle au courant de phase qui circule dans les enroulements
statoriques.
D’un autre côté, lors du fonctionnement à vide, le courant de phase est nul. Il n’y a donc pas
de chute de tension résistive ou inductive dans les enroulements statoriques. La tension
mesurée aux terminaux du stator est alors égale à la force électromotrice à vide . Toujours à
partir du diagramme de Fresnel, on peut tracer le circuit équivalent de façon à mettre en
évidence la relation entre les forces électromotrices à vide et en charge.
Figure 2.6 : Circuit équivalent modifié de l’alternateur synchrone à pôles saillants pour un
fonctionnement en régime permanent
(2.13)
Aussi, à partir de la figure 2.6, on peut voir que lorsque le courant est nul, on a : .
Ensuite, on met en évidence les relations géométriques dans le diagramme de Fresnel afin de
retrouver l’angle interne (fig. 2.7).
Figure 2.7 : Phaseurs des tensions d’une génératrice synchrone en régime permanent
cos sin
tan (2.14)
sin cos
Pour une machine synchrone, la saillance des pôles entraîne une augmentation de la puissance.
Voici la puissance active développée par un alternateur à pôles lisses :
3 sin (2.15)
1 1 (2.16)
3 sin 3 sin 2
2
1 1 (2.17)
3 sin 2
2
L’ensemble des facteurs ci-dessus forment les flux de fuites. Si on considère le circuit
magnétique idéal d’un générateur où les flux de fuites sont négligés, la tension théorique
calculée sera plus élevée que celle induite en pratique. Les fuites en termes de flux peuvent être
représentées comme suit :
é
é è é é
Sur la figure 2.9, toutes les puissances en jeu dans un alternateur sont représentées.
Les différentes puissances sont reliées entre elles selon la relation suivante :
é (2.14)
Apportons une précision à la puissance fournie au système. Celle-ci peut être composée de
deux éléments. Premièrement, la puissance mécanique é , est fournie par la turbine à l’aide
d’un arbre de transmission. Deuxièmement, la puissance d’excitation , peut être fournie par
un réseau autre que celui sur lequel l’alternateur est branché. Par contre, il se peut que ce soit
l’alternateur qui fournisse sa propre puissance d’excitation. C’est le cas des alternateurs
d’Hydro-Québec. Cela requiert des conditions particulières au démarrage, mais il est possible
de le faire en redressant la tension statorique et en alimentant le circuit de champ en courant
continu. Dans ce cas, la puissance d’excitation extérieure est nulle puisque ce n’est pas un
apport d’énergie au système.
2.7 Essais
Une fois l’alternateur construit, il est possible de calculer certains paramètres qui le
caractérisent à partir d’essais pratiques. Voyons les essais qui seront utiles dans le cadre du
présent projet :
Caractéristique à vide
(2.15)
Ensuite, le point de mesure qui correspond à la tension nominale peut aussi être utilisé pour
calculer une partie des pertes. En effet, dans ces conditions de fonctionnement, la puissance de
pertes fer à vide est calculée comme suit :
(2.16)
Essai en charge
Pour cet essai, l’alternateur est entraîné à vitesse nominale. On branche une charge résistive
dont la valeur permettra à l’alternateur de débiter son courant nominal. De cette façon, pour une
tension nominale, la puissance qui sera fournie sera la puissance nominale. Une fois la charge
installée, on peut faire varier le courant de champ et noter les grandeurs suivantes : la tension et
le courant statorique, le courant de champ, la vitesse de rotation ainsi que le couple appliqué par
l’entraînement. On trace ensuite la courbe de la tension de ligne en fonction du courant
d’excitation. On peut alors comparer cette courbe avec la caractéristique à vide.
Il existe d’autres essais tels l’essai de glissement, l’essai de Joubert et l’essai en court-circuit.
Une fois l’alternateur construit, ces essais pourront être effectués pour obtenir les paramètres
internes qui permettront d’évaluer les performances et de paramétrer les contrôles.
Après avoir pris connaissance du projet précédent et des commentaires de l’expert Charles
Millet, trois propositions de base, ayant pour but de se rapprocher de la structure du prototype
Lab-Volt, sont formulées et acceptées par les superviseurs en début de projet.
• Le stator sera formé de 90 encoches afin d’avoir une structure de bobinage simple et un
total de 3 bobines par pôle par phase;
• Le concept de l’anneau à cage d’écureuil est introduit, ce qui facilitera la fabrication et
l’assemblage du rotor;
• Réduire l’épaisseur de l’entrefer autant que possible tout en tenant compte des
contraintes mécaniques.
√3 (3.1)
Alors :
3333,55
3,564 (3.2)
√3 600 0,9 √3
Le courant qui circule au stator est calculé à l’aide d’un rendement et d’un facteur de puissance
théorique. Le dimensionnement sera effectué en fonction de ces valeurs. Par contre, s’il
s’avérait que le rendement réel était inférieur, la puissance débitée par l’alternateur diminuerait
de façon proportionnelle.
300
250
Tension de sortie U (V)
200
150
100
Essai en charge
50
Droite d'entrefer
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
Courant d'excitation If (A)
208
120
1800
60
0,3
0,73
208
120 (4.1)
√3
43 3 ô 4 ô 516 (4.2)
36
3 (4.3)
2 3 4 3
180° 2 180° 4
20° (4.4)
36
On a donc :
sin 20° 3
2 sin
2 0,96 (4.5)
3
sin 20° sin
2 2
90 7 90
sin sin 0,94 (4.6)
9
120
9,7 10 (4.8)
4.44 516 60 0,9
Le trait pointillé représente le chemin approximatif du flux magnétique qui circule dans le
circuit. On remarque que l’anneau à cage d’écureuil n’est pas représenté puisqu’on le néglige
dans le calcul du circuit magnétique. En effet, il serait difficile d’effectuer le calcul en
l’incluant puisque le résultat serait un circuit en parallèle pour lequel il y aurait trop d’inconnus.
C’est donc le schéma de la figure 4.3 qui est pris comme modèle. Dans notre cas, l’essai en
charge a déjà été effectué. Le courant de champ en charge nominal est donc connu. On veut
connaître le flux généré par chaque bobine pour un tel courant de champ. Puisqu’on connait la
FMM, on itère afin d’obtenir le flux pour un courant donné. Après plusieurs itérations
manuelles, on trouve que le flux généré par un courant de 0,73 A est de 1.55 10 . Voici
un exemple de calcul pour le courant nominal d’excitation.
0,0357 0,095
2,66 10 (4.9)
2 4
0,0261 0,0357 9,32 10 ² (4.10)
Les paramètres physiques utilisés pour les calculs sont rassemblé dans le Tableau 4.2.
On sait que les tôles du stator et de l’anneau à cage d’écureuil sont composées d’acier de type
24-M27 et les pôles au rotor de fer doux ordinaire. Les courbes B-H spécifiques à ces aciers ne
sont pas disponibles pendant la réalisation du projet, c’est pourquoi les courbes de l’acier au
silicium et du fer doux sont utilisées (annexe J). Des démarches auprès du fournisseur sont en
cours afin d’obtenir ces informations. Les calculs devront, par la suite, être vérifiés pour
s’assurer de la validité des données. Par contre, l’utilisation des courbes générales constitue une
bonne approximation.
0.58
463703.3 / (4.13)
4 10
· 2 2 2 927,67 (4.18)
∑ 927,67
0,74 (4.19)
2 1250
300
250
Tension de ligne (V)
200
150
À la suite de ces résultats, on calcule le pourcentage de flux fourni par le rotor qui ne contribue
pas à générer la tension au stator. Puisque la tension induite au stator est directement
proportionnelle au flux, on calcule le rapport de la tension théorique et de la tension pratique.
é 332,14
1,5967 1,6 (4.20)
é 210,69
Connaissant les surfaces de transmission de flux dans le rotor, à l’entrefer et au stator, on est en
mesure de calculer les densités de flux qui nous intéressent.
é (4.25)
Où : ·
/
2
é 0,93 1805 175,8 (4.26)
60
Comme les pertes rotationnelles ont été calculées à l’aide de l’essai à vide, on sait que :
38,2 . On déduit donc les pertes fer en soustrayant.
64,3 38,2 26,1 (4.32)
Enfin, le rendement est donc :
108,1
0,4274 42,74 % (4.33)
é 175,8 77,1
Ce rendement est faible si on compare au rendement des alternateurs utilisés par Hydro-
Québec, soit plus de 95%. Par contre, la machine fonctionne bien.
Afin de valider les résultats, la machine bobinée par les étudiants a été comparée à une machine
identique bobinée par l’entreprise Lab-Volt. Voici un tableau comparatif qui met en évidence le
bon fonctionnement de l’alternateur bobiné par les étudiants. On compare les valeurs de l’essai
en charge.
À la lumière des résultats de la machine Lab-volt, on constate que près de 60% des pertes se
situent au niveau des pertes joules au rotor. D’un autre côté, on calcule que la section du
conducteur au rotor est sous-dimensionnée pour le courant de champ en fonctionnement
nominal, soit de 168,26 cmils/A. De plus, il a été démontré que le champ produit au rotor est
beaucoup plus grand que le champ efficace au stator à cause des flux de fuites. On estime donc
que ces deux facteurs sont en grande partie à l’origine du mauvais rendement de la machine. Il
faudra considérer ces facteurs dans la démarche de dimensionnement de la machine d’Hydro-
Québec.
Dans la recherche de solution, il a été décidé d’utiliser l’alternateur Lab-Volt comme source de
données empiriques afin de concevoir l’alternateur du simulateur. Plusieurs paramètres du
prototype Lab-Volt ont été rassemblés grâce à la procédure de bobinage, aux calculs et aux
essais. Maintenant, on doit utiliser et interpréter cette information afin d’obtenir les paramètres
d’un alternateur fonctionnel ayant les caractéristiques voulues. Après avoir testé le prototype,
on utilise les valeurs empiriques combinées avec les paramètres fixés (tableau 3.1). Le
dimensionnement de l’alternateur du simulateur sera effectué à partir des densités de flux dans
les différents composants magnétiques. De plus, les matériaux utilisés pour la fabrication de
l’alternateur du simulateur devront être semblables à ceux du prototype. Ainsi, les deux
machines devraient se comporter de façon semblable.
En premier lieu, il a été proposé de réduire la valeur de l’entrefer. Cette proposition avait été
faite dans le but de diminuer la réluctance de l’entrefer. Après approbation des superviseurs, la
valeur choisie pour les calculs est 3 . Cette valeur est arbitraire, mais pourra être
validée lors de l’étude des contraintes mécaniques.
0,3654 (5.1)
0,1 0,6
1,885 10 (5.2)
2 10
À partir de la formule 2.9, on peut calculer le nombre de tours nécessaire par phase :
(5.4)
4.44
ù 346,41
√
90
3 (5.5)
2 3 10 3
180° 2 180° 10
20° (5.6)
90
On a donc :
sin 20° 3
2 sin
2 0,96 (5.7)
3
sin 20° sin
2 2
90 7 90
sin sin 0,94 (5.8)
9
346,41
210 (5.10)
4.44 4.44 6,88 10 60 0,9
Pour avoir le nombre de tours de chaque bobine, on divise par le nombre de bobines :
210
7 (5.11)
30
Cette valeur correspond à un conducteur du type no°15 dont la section est 1,55
(annexe C). La section de chaque bobine de 7 tours est donc :
La même démarche s’applique pour la section des dents. On connait la densité de flux à 0,6
T et la longueur de fer, on tire alors la largeur des dents .
6,88 10
0,6 (5.14)
9
6,88 10
12,74 (5.15)
9 0,1 0,6
On calcule le ratio de la largeur de la dent par rapport à la largeur de l’encoche. On peut ensuite
déduire la largeur de l’encoche.
π D N π 600 90 12,74
8,2 (5.16)
N 90
, 2 16,81
4,1 (5.17)
8,2
On connaît maintenant la hauteur que l’encoche doit avoir pour accueillir les deux bobines de 7
spires. Par contre, comme expérimenté dans la section étude du prototype Lab-Volt, l’encoche
logera non seulement les bobines, mais aussi 3 couches d’isolant électrique ainsi qu’une cale
(figure 5.1).
On utilise la même stratégie afin de dimensionner la section des dents et de la couronne. Le flux
dans la couronne du prototype était de 0,68 T.
2 6,88 10 (5.18)
0,68
2
Connaissant le flux qui doit être généré théoriquement par le rotor afin d’induire la tension
nominale au stator, on l’utilise pour dimensionner la section du corps polaire. On se base sur la
valeur de la densité de flux dans les pôles, calculée pour l’alternateur Lab-Volt, qui est de
1,66 .
On connaît déjà la longueur du rotor 0.1 . À partir de ces valeurs, on calcul la largeur du
pôle .
11 10
1,66 0,066 66 (5.21)
1,66 0,1
Les paramètres dimensionnels ont été calculés à l’aide des densités de flux tirées des essais de
l’alternateur Lab-Volt. Pour calculer la FMM théorique nécessaire à l’excitation, on applique la
méthode du circuit magnétique simplifié comme nous l’avons fait pour le prototype Lab-Volt.
cage d’écureuil doivent être de type 24-M27 et les pôles, de fer doux. On utilise les courbes
d’aimantation générales pour effectuer les calculs (annexe J). À l’entrefer, le matériau est l’air
et sa perméabilité est connue ( 4 10 . On utilise donc la formule suivante pour
connaitre la valeur de H.
0,58
464377,8 / (5.22)
4 10
· 2 2 2 6114,26 (5.27)
Il est ensuite possible de ramener, au stator, le flux généré par l’excitation à l’aide de la formule
2.9. Ainsi, on trace la courbe de la tension de sortie idéale pour une plage de valeur de courant
d’excitation variant entre 0 et 13A. On applique ensuite un facteur de réduction de 62.5% pour
obtenir un aperçu de la courbe pratique de la machine. Cette courbe, qui tient compte des flux
de fuite, est basée sur l’hypothèse selon laquelle les flux de fuite, qui ne contribuent pas à
générer la tension au stator, seront présents dans les mêmes proportions que pour l’alternateur
Lab-Volt. Cette hypothèse peut être posée puisque la densité de flux dans les différents
éléments du circuit magnétique est semblable. La machine devrait donc réagir de façon
similaire. Par contre, il est recommandé d’effectuer une vérification par la méthode proposée
par l’expert et une étude du champ magnétique par éléments finis afin de valider l’ampleur des
fuites.
800
Tension de sortie U (V)
600
400
200
Courbe idéale
Courbe réelle
0
0 2 4 6 8 10 12
Courant d'excitation If (A)
Comme nous le conseille la EASA (Electrical Apparatus Service Association), un ratio de 450
cmils/A a été adopté pour dimensionner les conducteurs [6]. La section des conducteurs sera
donc de :
450
10 4 500 (5.29)
Ensuite, avec cette valeur, on choisit un conducteur qui a une section d’au moins 4500 cmils.
Le conducteur correspondant est le no 13 avec une section de 5178 cmils (annexe C). Puis, afin
de pouvoir dessiner le rotor, on doit avoir l’épaisseur de l’anneau qui l’entourera. Pour l’instant,
cette épaisseur sera estimée à 2,5 cm. Cette valeur devra être vérifiée plus tard selon les
contraintes mécaniques, telles que les tolérances au niveau de l’entrefer et les déformations
thermiques. Il faudra aussi tenir compte des méthodes de fabrications qui seront employés pour
les enroulements amortisseurs. Modélisons le rotor afin de vérifier l’espace disponible pour les
bobines :
1128,04
10,25 (5.31)
110
Après avoir fait l’analyse des dimensions des pôles au rotor, on constate que l’espace est
largement suffisant pour accueillir les bobines. Puisque l’espace ne manque pas, on considère
l’option d’augmenter la grosseur du conducteur afin de diminuer les pertes joules au rotor. Plus
la section du conducteur est grande, moins sa résistance linéique est élevée. Le type de
conducteur supérieur est le no 12 (annexe C), qui correspond à 2,15 (6530 cmils).
Pour un courant de 10 A, on a 653 cmils/A ce qui est plus élevé que le facteur standard
précédent de 450 cmils/A. On calcule la nouvelle section de la bobine et on la modélise.
1414,49
12,86 13 (5.33)
110
Figure 5.4 : Modélisation des bobines sur les pôles au rotor pour 10
é 3509 (5.34)
Comparons maintenant les pertes joules qu’aurait occasionné l’utilisation d’un conducteur no
13 versus le conducteur no 12.
On remarque que la puissance perdue est 136 W plus élevée qu’avec le conducteur no°12. Le
choix de grossir le conducteur est donc judicieux. On peut comparer les pertes joules au rotor
avec ceux de la machine de Lab-Volt et ainsi savoir si les pertes sont moindres
proportionnellement à la puissance mécanique.
Tableau 5.4 : Ratios des pertes joules au rotor sur la puissance mécanique fournie
77,1 612
43,86% 17,44%
é 175,8 é 3509
On constate que le ratio est environ 2,5 fois moins élevé. Ce facteur contribuera à augmenter le
rendement de la machine, comparativement à celui de la machine Lab-Volt.
28 28
2 0,04 2 2 0,14 0,3 210
360 180 (5.42)
120,38
Rendement
Le rendement est inconnu, il dépend des pertes aux niveaux électrique, magnétique et
mécanique. On pourra déterminer le rendement de la machine lorsqu’elle sera construite.
Le dimensionnement de l’alternateur est maintenant terminé. Les plans peuvent être consultés à
l’annexes B. Voici maintenant une vue de face du produit fini.
6.2 Conclusion
Depuis 2003, Hydro-Québec s’est donné comme objectif de se doter d’un simulateur de
centrale hydroélectrique afin de pallier à l’éloignement de leurs installations. Dans le cadre du
présent projet, l’équipe devait peaufiner la conception de l’alternateur, justifier la sélection des
matériaux et donner les plans de raccordement du bobinage. Compte tenu de la faible puissance
de l’alternateur du simulateur, la méthode classique de conception d’alternateur de grandes
puissances était difficilement applicable. Une nouvelle méthode a donc été élaborée. Pour ce
faire, un prototype de 120 VA a été bobiné, puis assemblé afin de réaliser des essais et ainsi
dégager les paramètres empiriques. Une méthode d’adaptation à l’alternateur du simulateur a
ensuite été proposée. Cette méthode consiste à adapter les dimensions physiques de
l’alternateur du simulateur afin d’obtenir des caractéristiques magnétiques similaires à celles du
prototype. Ainsi, on s’assure que les deux machines fonctionnent de façon similaire, malgré la
différence de grosseur. En conclusion, l’étude de la conception de l’alternateur a été réalisée
avec succès en utilisant comme modèle le prototype de Lab-Volt. Comme mentionné dans la
section recommandations, quelques étapes de validation seront tout de même nécessaires afin
d’assurer le bon fonctionnement du produit final.
6.3 Recommandations
1. Réaliser une étude mécanique afin de valider qu’aucune déformation (force centrifuge ou
dilatation thermique) ne viendra altérer la valeur de l’entrefer;
2. Valider ou recalculer les ampères-tours pour le prototype et pour l’alternateur du simulateur
à l’aide des courbes B-H spécifiques aux tôles de type 24-M27 et du fer doux ordinaire;
3. Appliquer la méthode proposée par l’expert Charles Millet afin de :
• Valider la conception;
• Quantifier les différentes pertes afin d’évaluer l’impact des différences entre les
dimensions du prototype et de l’alternateur du simulateur;
• Faire un calcul d’échauffement et s’assurer qu’il est raisonnable;
4. Faire l’étude du champ magnétique par la méthode des éléments finis;
5. Terminer la conception du circuit amortisseur de l’anneau à cage d’écureuil;
6. Vérifier avec les « bobineurs » d’expérience que l’espace requis pour loger les bobines et
l’isolation est suffisante au rotor et au stator. S’il reste de l’espace au rotor, la grosseur du
conducteur pourra être augmentée afin de diminuer les pertes joules et ainsi augmenter le
rendement de la machine.
BIBLIOGRAPHIE
Livres :
[2] WILDI, Théodore; SYBILLE, Gilbert; Electrical Machines, Drives, and Power
Systems, 6e édition, Pearson Prentice Hall, 2006.
[4] WALKER, J.H.; Large A.C. machines: design, manufacture and operation, Bharat
heavy electrical limited, 1979.
[10] Corporation des Maîtres électriciens du Québec, Guide Technique, édition 2000.
[12] ROSENBERG, Robert; HAND, August; electric motor repair 3rd edition, Thomson-
Delmar Learning, 2002.
[15] BEN AHMED, Hamid; BERNARD, Nicolas; FELD, Gilles; MULTON, Bernard;
Machines synchrones : modélisation en régime permanent, Éditions T.I.
(www.techniques-ingenieur.fr)
[17] SPIEGEL, Murray R.; LIU, John; Schaum’s Outlines : Mathematical handbook of
formulas and tables, 2e édition, 1999.
[18] DAOUST, Alain; Le Cadenassage Une Question de Survie, Éditions Héritage, Québec,
2003.
[19] UQAT, Module des sciences appliquées; Directives de projet en génie, été 2008.
Sites Web :
Annexe E : Devoir #1
Devoir #1 :
2.1 Expliquez clairement la signification technique de chacune de ces caractéristiques. Justifiez pourquoi
la puissance de la génératrice est donnée en MVA et non en MW (2 points)
2.2 Calculer l’angle interne, sa fém à vide et la régulation de tension lorsque ce générateur débite sa
puissance nominale dans un réseau électrique de facteur de puissance 0.8 arrière. (2 points)
2300
1327.91
√3
3 cos √3 cos
3000
753.07
3 3 · 1327.91
2300
1327.91
√3
% 100
2.3 Calculer de 2 manières différentes la puissance active développée par cette génératrice. (2 points)
La puissance active développée par le générateur peut être calculée à partir du facteur de
puissance et de la puissance apparente, ou à partir du facteur de puissance et des
caractéristique en tension et en courant à la sortie.
1 1
3 sin 3 sin 2 2.17
2
2.4 Si la machine était à pôles lisse, quel serait le couple électromagnétique développé? En déduire le
couple électromagnétique dû à la saillance et le couple électromagnétique total pour cette machine.
(2 points)
3 sin
1 1
3 sin 2
2
À l’aide de Matlab, on calcule tous les grandeurs qui interviennent dans ce problème.
%***********************************************************************%
% PROJET : Conception d'une machine synchrone pour un simulateur d'un %
% groupe turbine-alternateur pour Hydro-Québec %
% AUTEUR : David Cloutier et Jonathan Cloutier %
% ENTREPRISE : Hydro-Québec %
% UQAT, Hiver 2009 %
% Créé le : 10/03/09, par :David Cloutier %
% Modifié le : 10/03/09, par :David Cloutier %
% %
% DESCRIPTION : Devoir #1, numéro1, étude de la machine synchrone %
% tri-phasée %
% %
%***********************************************************************%
clear all
clc
%***********************************************************************%
% Constantes
%***********************************************************************%
% Grandeurs fixes
Uan=2300; % Tension ligne-ligne nominale au stator (en volts)
fn=60; % Fréquence (en hertz)
Sn=3*1e6; % Puissance aparente (en volt-ampère)
p=12; % nombre de paires pôles
ra=0; % Résistance
xd=1.765; % ohms
xq=1.147; % ohms
FP=0.8; % Facteur de puissance du réseau
% Calculs de base
display('*********************************************************');
display('Tension de phase au stator (V)');
display('*********************************************************');
Van=Uan/sqrt(3) % Volt (tension de phase au stator)
display('*********************************************************');
display('Courant de phase au stator (A)');
display('*********************************************************');
Ia=Sn/(3*Van) % Ampère (courant de phase au stator)
display('*********************************************************');
display('Puissance active pour un facteur de puissance =0.8 (W)');
display('*********************************************************');
P1=Sn*FP % Watts (puissance active)
phi=acos(0.8); % Angle interne (en radians)
%***********************************************************************%
% 2.2
%***********************************************************************%
display('%%%%%%%%%%%%%%%%%');
display('NUMERO 2.2');
display('%%%%%%%%%%%%%%%%%');
%***********************************************************************%
% 2.3
%***********************************************************************%
display('%%%%%%%%%%%%%%%%%');
display('NUMERO 2.3');
display('%%%%%%%%%%%%%%%%%');
display('*********************************************************');
P_saillant=(3/2)*(Van^2)*(1/xq-1/xd)*sin(2*delta0)
display('*********************************************************');
display('Puissance totale (W)');
display('*********************************************************');
P2=P_lisse+P_saillant
if P1==P2
display('*************************************************************************');
display('On constate que la puissance calculee par les deux methodes est egale');
display('*************************************************************************');
else
display('****************************************************************************
**********');
display('Il y a erreur de calcul, la puissance calculee par les deux methode
n''est pas egale!');
display('****************************************************************************
**********');
end
Résultats :
*********************************************************
Tension de phase au stator (V)
*********************************************************
Van =
1.3279e+003
*********************************************************
Courant de phase au stator (A)
*********************************************************
Ia =
753.0656
*********************************************************
Puissance active pour un facteur de puissance =0.8 (W)
*********************************************************
P1 =
2400000
%%%%%%%%%%%%%%%%%
NUMERO 2.2
%%%%%%%%%%%%%%%%%
*********************************************************
Ange interne (degre)
*********************************************************
delta0_deg =
20.5207
*********************************************************
Psy (degre)
*********************************************************
psy_deg =
57.3906
*********************************************************
F.C.E.M. a vide de la machine (en phaseur, en V)
*********************************************************
Eq0 =
2.2133e+003 +8.2844e+002i
*********************************************************
F.C.E.M. a vide de la machine (en absolu, en V)
*********************************************************
Eq0_abs =
2.3633e+003
*********************************************************
Regulation de tension (%)
*********************************************************
R=
77.9706
%%%%%%%%%%%%%%%%%
NUMERO 2.3
%%%%%%%%%%%%%%%%%
*********************************************************
Puissance du aux pôles lisses (W)
*********************************************************
P_lisse =
1.8698e+006
*********************************************************
Puissance du a la saillance (W)
*********************************************************
P_saillant =
5.3016e+005
*********************************************************
Puissance totale (W)
*********************************************************
P2 =
2400000
*************************************************************************
On constate que la puissance calculee par les deux methodes est egale
*************************************************************************
>>
Un essai à vide effectué sur cet alternateur a donné les résultats du Tableau 1 ci-dessous :
0 2.4
0.1 51.1
0.2 98.2
0.3 137.2
0.4 167.6
0.45 180.4
0.5 192.0
0.55 201.6
0.6 208.0
0.65 217.6
0.7 222.4
If(mA) Icc(mA)
0 0
20 70
40 110
60 150
80 200
100 240
120 290
146 330
Pour le calcul du courant de base (ou de référence) du circuit de champ on considèrera la formule
suivante (Standard IEEE 1110-2002).
I =I .x
f (base ) fn _ vide ad
où I est le courant de champ qui donne la tension nominale de la machine dans un essai à
fn _ vide
vide. x est la réactance non saturée due aux flux communs de l’axe d de la machine exprimée en
ad
(pu).
2.1. Tracer la caractéristique à vide de cet alternateur à l’aide d’un logiciel ou sur papier millimétré.
Identifier la droite d’entrefer, la zone saturée et la zone non saturée, et I sur cette courbe.
fn _ vide
(2 points)
Caractéristique à vide
300
200
Tension de ligne
150
100
Ifn_vide
50
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
Courant d'excitation
2.2 Tracer sur le même graphique, avec une échelle séparée la caractéristique de court-circuit en
fonction du courant de champ. Utiliser ces graphiques pour déterminer la valeur de la réactance
longitudinale X . (2 points)
d
Caractéristique à vide
300 0,35
250 0,3
0,25
200
0,2
150
0,15
100 Caractéristique à vide
0,1
droite d'entrefer
50 0,05
Court‐Circuit
0 0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
Courant de champ (A)
· 72.77
On tire
73
127.7Ω
√3 · 0.33
2.3 Si dans un essai de glissement, les mesures effectuées ont fourni : U min = 48.8V et
I max = 0.492 A , décrire brièvement à l’aide des schémas le principe de cet essai et en déduire la
valeur de la réactance transversale X q . (1 point)
48,8
99,19Ω
é 0,492
Des essais de Joubert (Laboratoire électrotechnique) ont donné les valeurs suivantes de l’impédance du
stator et du circuit de champ. Rs = 11.7Ω ; Z s = 25.3Ω ; R f = 128.4Ω
2.5 Calculer les valeurs de base (ou de référence) de cette machine (2 points)
3 é · é
é √3 · √3 · 208 · 0,33 118,9
2
é √2 √2 · 120 169.71
é √2 √2 · 0,33 0,467
é 169.7
é 363.4 Ω
é 0,467
60
2 376.99 /
é 363.4Ω
0.964
376.99 /
2.5 Calculer tous les paramètres des circuits équivalents (transitoires) en unités SI puis en valeurs
réduites. (2 points)
127.7Ω
0.35
é 363.4Ω
99,19
0.273
é 363.4
11.7
0.032 pu
é 363.4
22.43Ω
0.06
é 363.4Ω
é 118.9
é 683.33
é 0.174
é 683.33
é 3927.2 Ω
é 0.174
128.4
0.0327
é 3927.2
2.6 Tracer les circuits équivalents d’axe d et d’axe q pour cette machine. On y illustrera tous les
paramètres précédemment calculés. (2 point)
xad = 0.29 pu xD
uf
vd
rD
-Id+ID+If
ID
xq = 0.273 pu
Iq rs = 0.032 pu
xQ
xad = 0.29 pu
vq
rQ
-Iq+IQ
IQ
2.7 Quel est l’intérêt industriel des essais précédents. Un commentaire soutenu est requis (1 point)
Les essais précédents permettent de dégager les paramètres internes de la machine. Ces
paramètres serviront entre-autre à calculer les constantes de temps de la machine. Ces
constantes de temps sont essentielles à l’élaboration des différentes boucles de régulation.
L’utilisation d’automatismes supplémentaires annexés à la machine dépend donc des résultats
de ces essais. Par exemple, lorsqu’Hydro-Québec reçoit une nouvelle machine, celle-ci est
testée et les paramètres sont dégagés. Ainsi, les régulateurs de tension et de débit peuvent être
ajustés à la perfection pour obtenir un rendement optimal.
28/08/08
Madame, monsieur,
Veuillez trouvez ci-après mes commentaires au rapport final intitulé Conception d'un alternateur
miniature pour le simulateur, du mois d'août 2008 réalisé par MM. Smail Amalou et Abdellah
Bouakra de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.
Le coefficient de puissance spécifique ξ obtenu est de 0,048 kVA / (m³ tpm) au lieu de 6,5 tel
qu'envisagé au départ en 3.2.1, page 27.
L'inertie du rotor MD2 serait de l'ordre de 0,12 tm² (non pas t/m²) au lieu de 0,0008 tm² tel
qu'envisagé au départ en 3.2.1, page 27.
L'équation du calcul du courant de phase donnée en 3.2.3, page 30 est erronée. Elle doit être :
S
Iph =
V∗ 3
et donne 3,56 A au lieu de 10,66 A.
Il ne sera pas possible dans la réalité d'obtenir de telles valeurs d'induction dans les dents
du noyau du stator. L'induction en charge dans les dents ne devrait pas dépasser 1,9 T.
Même si l'alternateur n'est pas réalisable selon la conception retenue, voici ce que nous pouvons
obtenir par calcul pour le reste des caractéristiques de l'alternateur:
Les ampères-tous dans l'entrefer à vide ATev sont de 5 405 A-tours lieu de 392 A-tours tel
qu'indiqué en 3.3.1, page 36.
En supposant une tôle stator à grain non orienté du type 1,35 W/kg de pertes à 1 T et 60 Hz, nous
obtenons, à partir des courbes des A-tours/m en fonction de l'induction et de la longueur
parcourue par le flux, les ampères-tours en charge dans les dents ATdc de 12 558 A-tours et les
ampères-tours en charge dans la couronne ATcc de 193 A-tours.
Les ampères-tours de saturation sont ATs = ATec + ATdc + ATcc = 18 169 A-tours.
Les ampères-tours à l'épanouissement polaire (ou de fuite rotor) ATfr sont de 18 139 A-tours au
lieu de 385 A-tours tel qu'indiqué en 3.3.1, page 36. Ils sont calculés entre autre à partir des ATs
et des ATr.
Les ampères-tours totaux ATt sont de 23 177 A-tours au lieu de 425 A-tours tel qu'indiqué en
3.3.1, page 37 et le courant rotor est de 1 189 A au lieu de 22 A tel qu'indiqué en 3.3.2, page 39.
Pertes:
Pour les alternateurs hydrauliques, les pertes du palier de butée (pivot) sont réparties entre
l'alternateur et la turbine en fonction de la répartition du poids du rotor de l'alternateur par
rapport à la combinaison du poids de la roue de la turbine et de la poussée hydraulique que la
colonne d'eau exerce sur celle-ci. Elles ne sont pas prises en compte uniquement par la turbine
comme indiqué en 3.4.1, page 40. Elles dépendent du type de palier de butée utilisé.
Les pertes de ventilation de l'alternateur n'ont pas été évaluée. Ma première estimation est de 3,8
kW en se basant sur un calcul empirique applicable aux alternateurs de grande puissance. Dans
ce cas-ci, ce calcul est fort probablement erroné.
Il faudra mesurer la valeur combinée des pertes de frottement dans les paliers et les pertes de
ventilation.
Il n'y a pas à ma connaissance de tôle dont les pertes garanties sont de 1 W/kg à 1T et 60 Hz tel
qu'indiqué en 3.4.2, page 40. Par contre, c'est possible à 50 Hz. Par exemple, les pertes garanties
d'une tôle peuvent être de 1,05 W/kg à 1 T à 50 Hz et de 1,35 W/kg à 1 T à 60 Hz.
Pour une tôle à grain non orienté du type 1,35 W/kg de pertes à 1 T et 60 Hz, les pertes fer à vide
sont de 2 420 W au lieu de 1 212 W tel qu'indiqué en 3.3.3, page 42.
Il y a incohérence entre la longueur moyenne des tours MLT de 145 cm en 3.2.4, page 32 et la
longueur moyenne d'une barre de 31 cm en 3.4.3, page 42. MLT doit être le double de la
longueur moyenne d'une barre.
La longueur des têtes de bobines ne peut pas être de 1 cm tel qu'indiqué en 3.4.3, page 42 car le
pas dentaire est de 1,75 cm et que le pas de l'enroulement doit être de 9 ou 10 encoches. La
longueur des têtes de bobines doit être supérieure à la longueur le long de l'alésage entre les
encoches où reposent les barres d'entrefer et de fond d'encoche. Le diamètre d'alésage étant de
60 cm, pour un pas d'enroulement de 9 encoches, on doit avoir une longueur des têtes de bobines
supérieure à 15,7 cm. J'ai considéré dans mon calcul une longueur moyenne des bobines de 110
cm et une longueur des têtes de bobine pour une barre de 25 cm.
Puisque le courant de phase de l'alternateur est de 3,56 A, j'ai considéré en début de calcul un
conducteur de 0,2 cm x 0,2 cm (au lieu de 90 mm2) donnant une densité de courant de 94 A/cm².
Les pertes Joule au stator à 75°C sont donc de 8,8 W au lieu de 1.77 W tel qu'indiqué en 3.4.3,
page 43.
J'ai considéré un conducteur rotor de 1,05 cm x 0,247 cm pouvant se loger sur le corps polaire
sous l'épanouissement. Considérant le courant d'excitation calculé, l'échauffement rotor au
dessus de l'air de refroidissement de l'alternateur est estimé à 7 000°C. C'est une autre
indication de l'impossibilité de réalisation du dimensionnement de cet alternateur.
Les pertes Joule à l'inducteur à 75°C sont de 225,4 kW au lieu de 95,83 W tel qu'indiqué en
3.4.3, page 44.
Les pertes supplémentaires sont très complexes à calculer. Ma première estimation est de 0,3 W
en se basant sur un calcul empirique applicable aux alternateurs de grande puissance. Dans ce
cas-ci, ce calcul est fort probablement erroné.
Sans compté les pertes dans les paliers, la somme des pertes que j'ai estimées est de 231,6 kW
pour une puissance turbine de 3 509 W. Les pertes sont donc plus grandes que la puissance
disponible.
Puisque la tension entre phases est de 600 V, il serait possible d'avoir des bobines de 6 spires et
de les loger dans des encoches de 0,7 cm de large et de 1,0 cm de profondeur. Il faudra valider
cette hypothèse avec le manufacturier de l'alternateur.
La hauteur du fer peut ainsi être réduite à 10 cm. Ceci permettra de réduire le poids de
l'alternateur du 2/3 de sa valeur originale. Le nombre d'évents du stator peut être réduit à 3.
En prenant :
⋅ Une hauteur rotor et de jante de 10 cm au lieu de 35 cm;
⋅ Une largeur du corps polaire de 6,5 cm au lieu de 9,5 cm;
⋅ 130,5 spires par pôle au lieu de 19,5 et une largeur du cuivre rotor de 0,2 cm au
lieu de 1,05 cm.
(à valider avec le manufacturier de l'alternateur),
nous obtenons :
⋅ KT : 4,97
(à confirmer avec étude par éléments finis du champ magnétique)
⋅ KM : 4,47
(à confirmer avec étude par éléments finis du champ magnétique)
⋅ KE : 4,22
(à confirmer avec étude par éléments finis du champ magnétique)
⋅ Ampères-tours par pôle en charge ATp : 123 A-tours
⋅ Ampères-tours dans la jante en charge ATjante : 28,4 A-tours
⋅ Ampères-tours totaux en charge ATt : 2 777 A-tours
⋅ Courant rotor en charge J : 21 A
⋅ Pertes par ventilation Pv : 2,3 W
⋅ Pertes fer à vide Ps : 68,7 W
⋅ Pertes Joule stator Pjs à 75°C : 32,3 W
⋅ Pertes Joule rotor Pjr à 75 °C : 1 300 W
⋅ Pertes supplémentaires Ps : 0,2 W
⋅ Pertes totales Pt : 1 403,5 W
(sans les pertes des paliers et les pertes d'excitation)
En pratique, la puissance de cet alternateur sera limitée à environ 2 100 W au lieu de 3 330 W
comme prévu à l'origine et son rendement sera d'environ 60%. Ce n'est pas très bon car on a
généralement un rendement entre 96% et 98% pour les alternateurs de grande puissance.
28/01/09
Bonjour M. Millet,
Nous, David Cloutier et Jonathan Cloutier, sommes des étudiants au Baccalauréat en Électromécanique.
Suite à la discussion que vous avez eu avec notre superviseur récemment, nous nous permettons de vous
contacter directement.
Notre projet se présente comme suit : nous avons le mandat de valider les paramètres de l’équipe
précédente et de terminer la conception de l’alternateur. La stratégie qui nous a été proposée est la
suivante :
Puisque les méthodes de calculs des paramètres ne s’appliquent que très rarement aux
alternateurs de faible puissance, nous voulons valider la méthode en bobinant nous même un alternateur
plus petit, mais semblable (environ 0,25 hp) à celui envisagé en utilisant ladite méthode. Notre université
possède déjà l’équipement nécessaire pour le bobinage d’alternateurs de faible puissance. Il nous sera
possible d’effectuer une batterie de tests en laboratoire pour valider la méthode. Puis, si les résultats sont
concluants, on pourra affirmer que la méthode est pertinente et l’appliquer à l’alternateur du simulateur. En
fait, les derniers calculs que vous nous avez fournis nous renseignent grandement sur les paramètres de
l’alternateur qui nous intéresse. Par contre, il nous est impossible de faire l’étude par éléments finis du
champ magnétique comme recommandé. Il nous est donc impossible de valider vos calculs. Non pas que
nous doutions des dits calculs, ils sont considérés comme références venant de la part d’un expert. Par
contre, il nous est impossible de les appliquer correctement à notre mini-alternateur pour valider les
résultats.
Dans ces conditions, nous nous demandons : la méthode de calcul que vous employez nous est-
elle accessible? C’est-à-dire, provient-elle d’un ouvrage (livre) spécifique auquel nous pourrions avoir
accès? Provient-elle simplement de vos connaissances et de votre expérience ou même d’un logiciel
informatique que vous possédez? Bien sûr, en feuilletant le rapport de Smail et Abdellah ainsi que les
ouvrages qu’ils ont consultés, on constate qu’une bonne partie de cette méthode est explicitée. Par contre,
les résultats qu’ils ont obtenus ne semblent pas exacts. On s’interroge donc à savoir comment on pourrait
l’appliquer à un alternateur qu’on pourrait nous même réaliser.
Cordialement,
David Cloutier
Étudiant en Génie électromécanique
Université du Québec en A-T
tél. : (819) 764-5124, pst. #4057
tél. : 300, pst. #4057 (à l'interne)
david.cloutier@uqat.ca
Jonathan Cloutier
Étudiant en Génie électromécanique
Université du Québec en A-T
tél. : (819) 764-5124, pst. #4273
tél. : 300, pst. #4273 (à l'interne)
jonathan.cloutier@uqat.ca
16/02/09
Bonjour David,
Je suis de retour de vacances. Je suis désolé ne n'avoir pas peu répondre à ton courriel avant aujourd'hui.
La méthode de calcul que nous utilisons à Hydro-Québec vous est accessible par moyens
détournés. Notre programme informatique interne ne vous est pas accessible mais il est fondé en très
grande partie par ce qui est disponible dans la Technique de l'ingénieur, dans J.H. Walker, Large
Synchronous Machines, Design, Manufacture, and Operation, Clarendon Press Oxford, 1981 et dans
Charles Concordia, Synchronous Machines, Theory and Performance, John Wiley & Sons, 1951.
Ça fait déjà un bon bout de temps que j'ai lu le dernier rapport de Smail et Abdellah. Ils ont fait un gros
travail mais, de mémoire, il faut faire attention au calcul des ampères-tours totaux et à certaines
hypothèses prises en cours de calcul.
Cordialement,
Appareillage de production
Direction - Expertise de centrales
Vice-présidence - Exploitation des équipements de production
Hydro-Québec Production
Adresse: 75, boulevard René-Lévesque Ouest, 11e étage
Montréal, Québec H2Z 1A4
Tél.: 514-289-2211 poste 2404
Fax: 514-289-2563
Courriel: millet.charles@hydro.qc.ca
13/03/09
Bonjour M. Millet,
Nous vous contactons pour vous solliciter afin que vous jetiez un coup d’œil au travail effectué
jusqu’à présent dans le cadre du projet de conception d’un alternateur miniature pour le
simulateur GTA. Un document explicatif a été rédigé et mis en pièce jointe. Nous aimerions
nous entretenir avec vous lors d’une éventuelle conférence téléphonique afin d’avoir votre avis
concernant notre démarche. Par la même occasion, nous pourrions vous adresser quelques
questions. Pour ce qui est de la date et de l’heure, nous sommes disponibles en tout temps.
Nous attendons votre réponse. Merci de votre collaboration.
Salutations,
David Cloutier
Étudiant génie électromécanique
UQAT
tél.: (819) 764-5124, pst. #4057
Cloutier.David.3@hydro.qc.ca
David.Cloutier@uqat.ca
20/03/09
Bonjour David,
J'étais à l'extérieur du bureau lorsque tu as tenté de me contacter. Aujourd'hui j'ai un peu de temps pour
regarder ton document. Voici quelques commentaires.
En 3.2, le flux par pôle au stator de 9.64 x 10-4 Wb est le flux requis au stator pour obtenir 206.53 V à vide.
C'est à dire sans charge pour l'alternateur. Avec ce flux, il est possible de calculer l'induction à vide dans
l'entrefer.
Le flux au rotor qui a été calculé est le flux en charge qu'il a fallu fournir pour:
La densité de flux calculée dans la couronne du stator (back-iron) est la densité du flux à vide dans la
couronne.
L'idée de prendre un alternateur existant et de faire une ingénierie inversée est très bonne. Il faut
cependant faire l'exercice au complet et être en mesure d'évaluer l'impact des différences entre les
dimensions des deux alternateurs.
Une fois les dimensions du stator, le nombre d'encoches, la dimension des encoches, le nombre de spires
par bobine stator, la géométrie de la jante et des pôles définies, voici les différentes étapes de la
conception d'un alternateur. Il faut calculer :
• Nombre de spires des pôles en fonction d'un courant d'excitation en charge désiré
• Résistance de l'enroulement rotor
• Tension d'excitation en charge
• Pertes et rendement
Je suis à mon bureau cet après-midi. Pour l'instant, je serai également disponible la semaine prochaine
sauf jeudi après-midi.
Cordialement,
23/03/09
Bonjour David,
Le matériel utilisé pour nos moteurs est le M27 avec une épaisseur de 24 gage. La compagnie est Mapes
& Sprowl Steel Corporation de Chicago. Je te suggère de fouiller sur le web ou d'envoyer une demande
directement à cette compagnie. Si tu n'obtiens pas ce que tu veux, je pourrai essayer de trouver plus
d'informations dans notre dossier d'achat qui n'est pas très bien classé.
Merci
Jean Anderson
Ingénieur Électrotechnique
Lab-Volt
675 rue du Carbone
Quebec, Qc, Canada
G2N 2K7
849-1000 poste 2337
25/03/09
David,
I am unable to locate a B-H graph for M27 24GA. My technical manager, Charlie Summers, will be back in
the office on Friday. I will be out of the office starting this afternoon so I have asked Judy Moore to check
with Charlie in my absence and follow up with you.
Thank you,
Coy Sitter
Inside Sales Representative
PH# 888-758-4623
25/03/09
Bonjour David,
Pour vous donner un coup de pouce, voici plus bas où trouver les équations requises pour faire les calculs
suggérés. Il faudra par la suite ajuster les KT, KM et KE en fonction du courant rotor mesuré en charge.
Cordialement,
Appareillage de production
Direction - Expertise de centrales
Vice-présidence - Exploitation des équipements de production
Hydro-Québec Production
e
Adresse: 75, boulevard René-Lévesque Ouest, 11 étage
Montréal, Québec H2Z 1A4
Tél.: 514-289-2211 poste 2404
Fax: 514-289-2563
Courriel: millet.charles@hydro.qc.ca
25/03/09
Bonjour M. Millet,
Les renseignements que vous nous avez fournis sur les tôles M-27 étaient justes. Le "gage" 24 correspond
à une épaisseur de 0,025", soit 0,635mm et les pertes maximum garanties sont de 2,25W/lbs, ou
4,95W/kg (@1.5T, 60Hz). J'ai réussi à entrer en contact avec le fournisseur qui m'a confirmé ces
informations (Mapes and sprowl steel). Par contre, les courbes B-H sont indisponibles pour l'instant. La
personne qui pourra peut-être me les procurer sera disponible seulement lundi prochain. D'ici là, nous
scruterons la démarche que vous nous avez envoyé. Elle est très bien détaillée ce qui nous aidera
grandement à l'appliquer.
Salutations,
David Cloutier
Étudiant Génie Électromécanique
UQAT
tél.: (819) 764-5124, pst.#4057
cloutier.david.3@hydro.qc.ca
david.cloutier@uqat.ca
26/03/09
Bonjour David,
Après vérification, je n'ai pas de courbe B-H pour une tôle équivalente au grade M-27 de 0.025"
d'épaisseur. N'oubliez pas de demander également la courbe des pertes fer.
Cordialement,
Appareillage de production
Direction - Expertise de centrales
Vice-présidence - Exploitation des équipements de production
Hydro-Québec Production
Adresse: 75, boulevard René-Lévesque Ouest, 11e étage
Montréal, Québec H2Z 1A4
Tél.: 514-289-2211 poste 2404
Fax: 514-289-2563
Courriel: millet.charles@hydro.qc.ca
Bonjour David,
J'étais à l'extérieur du bureau lorsque tu as tenté de me contacter. Aujourd'hui j'ai un peu de temps pour
regarder ton document. Voici quelques commentaires.
En 3.2, le flux par pôle au stator de 9.64 x 10-4 Wb est le flux requis au stator pour obtenir 206.53 V à vide.
C'est à dire sans charge pour l'alternateur. Avec ce flux, il est possible de calculer l'induction à vide dans
l'entrefer.
Le flux au rotor qui a été calculé est le flux en charge qu'il a fallu fournir pour:
La densité de flux calculée dans la couronne du stator (back-iron) est la densité du flux à vide dans la
couronne.
L'idée de prendre un alternateur existant et de faire une ingénierie inversée est très bonne. Il faut
cependant faire l'exercice au complet et être en mesure d'évaluer l'impact des différences entre les
dimensions des deux alternateurs.
Une fois les dimensions du stator, le nombre d'encoches, la dimension des encoches, le nombre de spires
par bobine stator, la géométrie de la jante et des pôles définies, voici les différentes étapes de la
conception d'un alternateur. Il faut calculer :
• Flux utile à vide par pôle et induction dans l'entrefer à vide
Voir T.I. D 3 551 section 3.2.1
Généralement, on a : 0,9 < Bda < 1,1 T
Généralités
L’alternateur synchrone est très utilisé en industrie, notamment dans le domaine de
l’hydroélectricité. L’alternateur synchrone est composé d’un stator et d’un rotor. Le stator est
semblable à celui d’un alternateur asynchrone, mais le rotor est plutôt différent. Celui-ci peut
être de type lisse ou à pôles saillants. La plupart des alternateurs utilisés par Hydro-Québec sont
à pôles saillants. Dans cet exercice, il sera donc question d’un rotor à pôles saillants. La trousse
Lab-volt nous permettra d’expérimenter le bobinage de cet alternateur d’environ 120 VA.
Quelques images de notre expérience de bobinage sont insérées tout au long de la procédure.
La table de bobinage
Chaque partie de l’alternateur comporte un certains nombre de bobines. La table de bobinage
permet de réaliser les enroulements selon les spécifications. On peut ajuster la grandeur des
bobines et le nombre de spires de fil de cuivre selon les spécifications. On doit suivre la
procédure afin d’obtenir un résultat fonctionnel et sécuritaire. Il faut manipuler les bobines avec
soins et s’assurer de ne pas endommager l’isolation du fil de cuivre. Cette isolation le protège
des courts-circuits qui risqueraient de faire surchauffer le moteur et brûler les bobines. De plus,
il est important de respecter les spécifications en terme de nombre de spires pour une bobine car
une imperfection pourrait modifier les caractéristiques du moteur.
Voici les étapes à suivre pour réaliser un enroulement à l’aide du Kit Lab-Volt :
Procédure de bobinage
1. Installer le module de bobinage sur la table à l’aide des attaches prévues à cet effet;
2. Retirer la tête de bobinage en enlevant le boulon « papillon » de l’arbre principal;
3. Ajuster les vis de la tête de bobinage selon les spécifications de grandeur des
enroulements (figure H.2);
Stator
Le stator qui sera utilisé dans notre cas sera est un stator laminé, c'est-à-dire qu’il est
constitué de plusieurs feuilles de métal empilées dans lesquelles on a préalablement découpé la
forme voulu. Une fois assemblées, ces plaques de métal forment un stator à 36 encoches semi-
fermées. L’assemblage est ensuite inséré dans un boitier.
Après avoir réalisé les enroulements du stator, il faut les insérer minutieusement dans
les encoches. Le bobinage imbriqué implique que les enroulements se chevaucheront dans les
encoches. Chaque enroulement sera isolé du stator et du second enroulement qui se trouve dans
la même encoche (figure H.8).
Trois couches d’isolant sont installées dans chaque encoche, soit l’isolation primaire,
l’isolation entre enroulement et la cale isolante. L’isolation primaire est constituée d’un
matériel isolant flexible qui couvre la totalité de l’encoche. Elle sert à prévenir les courts-
circuits entre le stator et l’enroulement. Bien que les fils de cuivre soient déjà enduits d’un
isolant de type vernis, on doit prévenir l’usure de ceux-ci contre le métal des encoches lorsqu’il
y a vibration. L’isolation secondaire, constituée d’un matériel isolant flexible (Mylar), est
placée entre les deux enroulements afin de prévenir un court-circuit entre ceux-ci. La troisième
isolation protège l’enroulement du dessus contre les courts-circuits externes et sert aussi de cale
pour ne pas que les enroulements se dégagent de l’encoche.
Voici les étapes à suivre pour effectuer le bobinage du stator à l’aide de la trousse Lab-Volt :
Pour la suite de la procédure, se référer à la figure H.10 pour bien identifier et numéroter les
encoches du stator. S’assurer d’avoir bien identifié l’arrière du stator dans le boîtier (la section
arrière du boitier devrait offrir plus d’espace pour y loger les connections).
Il est recommandé d’utiliser les trous d’assemblage comme référence pour dénombrer les
encoches et commencer à y placer les bobines.
33. Vérifier la polarité de chaque pôle comme à l’étape no 26. Après s’être assuré que les
connexions sont bonnes, déconnecter la source de tension continue tout en laissant les
connexions temporaires;
À cette étape, le schéma de connexion devrait être entièrement complété et validé. Afin de
s’assurer que les connexions resteront en place à long terme, on doit les solidifier. Chaque
connexion temporaire doit être reprise une par une en suivant les prochaines étapes.
Connexion au bornier
38. Couper les six fils restants, soit les fils de début de bobine pour les encoches no 1-28, 7-
34 et 13-4, à environ 10 cm de longueur;
39. Enlever le vernis du bout des fils à environ 2 cm;
40. Insérer un isolant en verre (4,5 mm) sur chacun des fils;
41. Connecter les fils 1-28 à la phase A sur le bornier de connexion sur les bornes 1 et 4
respectivement (figure H.14).
Enroulements de
phase
Bornier de
connexion
42. Connecter les fils 7-34 à la phase B sur les bornes 2 et 5 respectivement (figure H.14);
43. Connecter les fils 13-4 à la phase C sur les bornes 3 et 6 respectivement (figure H.14).
47. Insérer l’aiguille dans la bobine entre les encoches 2 et 3 en commençant par le bas vers
l’intérieur du stator, puis pratiquer un nœud en laissant un surplus d’environ 15 cm
comme sur la figure H.15;
48. Glisser l’aiguille sous la bobine entre les encoches 3 et 4 (ou 1 et 2 pour le laçage de
l’avant) et tirer le fil en entier;
49. Faire passer l’aiguille sous le tour précédent pour former une boucle (figure H.15);
50. Continuer en répétant la procédure tout autour du stator;
51. Nouer la partie excédante finale à la partie excédante initiale. Couper tout excédant de
corde;
52. Lacer le devant du stator en suivant la même procédure;
53. Compacter la couronne du stator en utilisant le petit marteau de plastique tout en
s’assurant de ne pas l’endommager. De cette façon, la couronne sera plus compacte et
régulière et l’intérieur du boîtier sera exempt de matériel gênant pour les étapes futures.
Rotor
Le rotor qui sera utilisé est un rotor bobiné à pôles saillants. Son bobinage est composé de deux
enroulements qui se font face et qui seront excités par une source de tension continu. Le fer du
rotor provient d’un empilement de tôles similaires au stator. La forme en croix du rotor jumelée
aux bobines excitées permet d’engendrer la formation de 4 pôles, soit deux « nord » et deux
« sud ». Les pôles suds sont induits naturellement et n’ont pas besoin de leur propre
enroulement. L’excitation provient d’un système de collecteurs à brosses montées sur l’arbre du
rotor. Une cage d’écureuil sera installée par-dessus le rotor pour l’aider à démarrer, mais aussi
afin d’absorber les oscillations lorsque le moteur est soumis à des changements subits de
charge. Dans ce projet, il est question d’un alternateur synchrone, mais ce que nous propose la
trousse de bobinage Lab-Volt est un moteur synchrone. La conception du moteur est légèrement
différente puisque son utilisation est aussi différente, par contre, il sera possible de faire
fonctionner le moteur en mode alternateur en l’actionnant mécaniquement.
6. Identifier l’arrière du rotor en observant l’arbre du rotor. Sur un côté de l’arbre seront
monté les collecteurs de l’excitation et cette partie est considérée comme l’arrière du
rotor;
7. Envelopper complètement les bobines avec du ruban adhésif électrique en s’assurant
que le brin de départ et le brin de fin de bobine sont de part et d’autre de la bobine
(figure H.18);
20. Insérer la bobine A dans le pôle qui se trouve à droite en s’assurant que le brin de départ
et de fin de bobine soient positionnés comme montré sur la figure H.19;
21. Insérer la bobine B dans le pôle qui se trouve à gauche en s’assurant que le brin de
départ et de fin de bobine soient positionnés comme montré sur la figure H.19;
22. Former et passer les fils de connexions dans le chemin de clavette et sous le roulement à
bille comme sur la figure H.20;
23. Tourner le rotor de manière à ce que le chemin de clavette soit vers le sol;
24. Connecter le brin de fin de la bobine A et le brin de départ de la bobine B ensemble et
les placer comme sur la figure H.21;
25. Attacher temporairement les fils à l’arbre;
26. Confectionner une « aiguille de fortune » à l’aide d’un bout de fil de cuivre. Ceci
facilitera le laçage des bobines au rotor;
27. Couper deux morceaux de corde à lacer d’environ 50 cm;
28. Fixer un des bouts à l’aiguille confectionnée;
29. Attacher solidement les extrémités des bobines comme sur la figure H.21a);
30. Retirer le vernis de la surface du brin de fin de la bobine A et du brin de départ de la
bobine B sur une longueur d’environ 2 cm et connecter temporairement les deux brins
ensemble;
31. Connecter les deux fils de connexion à une source de tension continu en plaçant un
ampèremètre en série avec le circuit. Ajuster la tension pour obtenir un courant de
0,05A;
32. Tester les connexions en plaçant une boussole horizontalement au dessus du rotor et en
tournant celui-ci tranquillement. Si les connexions sont bonnes, chaque pôle devrait
repousser, puis attirer successivement l’aiguille de la boussole. Si les polarités ne sont
pas correctes, éteindre la source de tension et s’assurer que les connexions sont bonnes
et que les bobines ont été bien placées sur le rotor, puis corriger le problème;
1,50E‐
Phi (wb)= 1,60E‐03 1,55E‐03 1,40E‐03 1,30E‐03 1,20E‐03 1,10E‐03 1,00E‐03 9,00E‐04
03
B1 (T) 1,72 1,66 1,61 1,50 1,40 1,29 1,18 1,07 0,97
B2 (T) 1,08 1,05 1,01 0,95 0,88 0,81 0,74 0,68 0,61
B3 (T) 0,60 0,58 0,56 0,53 0,49 0,45 0,41 0,38 0,34
B4 (T) 1,00 0,96 0,93 0,87 0,81 0,75 0,68 0,62 0,56
H1 (AT/m) 6500 6000 5000 3500 2000 1400 1100 900 750
H2 (AT/m) 500 450 400 350 300 250 225 200 200
H3 (AT/m) 478661,5 463703,3 448745 418828,8 388912,5 358996,1 329079,8 299163,4 269247,1
H4 (AT/m) 400 375 350 300 250 225 200 200 150
HL (AT) 989,54 927,67 820,79 657,54 494,29 412,94 361,35 319,65 283,40
if (A) 0,79 0,74 0,66 0,53 0,40 0,33 0,29 0,26 0,23
Es (V) 197,95 191,76 185,57 173,20 160,83 148,46 136,09 123,72 111,34
U (V) 342,85 332,14 321,42 300,00 278,57 257,14 235,71 214,28 192,85
Phi (wb)= 8,00E‐04 7,00E‐04 6,00E‐04 5,00E‐04 4,00E‐04 3,00E‐04 2,00E‐04 1,00E‐04
Phi (wb)= 1,17E‐02 1,15E‐02 1,10E‐02 1,05E‐02 1,00E‐02 9,50E‐03 9,00E‐03 8,50E‐03
HL1 (AT) 5566 4404,4 3223,44 2207,04 1732,72 1335,84 1026,08 803,44
HL2 (AT) 121,14 111,045 100,95 80,76 80,76 70,665 60,57 60,57
HL3 (AT) 2963,57 2912,92 2786,27 2659,62 2532,97 2406,32 2279,67 2153,02
HL4 (AT) 3,6 3,6 3,6 3,15 3,15 2,7 2,7 2,25
Phi (wb)= 7,50E‐03 7,00E‐03 6,00E‐03 5,00E‐03 4,00E‐03 3,00E‐03 2,00E‐03 1,00E‐03
HL1 (AT) 536,272 431,728 298,144 215,864 149,072 91,96 53,24 31,46
HL2 (AT) 50,475 50,475 40,38 30,285 30,285 20,19 20,19 20,19
HL3 (AT) 1899,73 1773,08 1519,78 1266,48 1013,19 759,89 506,59 253,30
HL4 (AT) 1,8 1,8 1,35 1,35 0,9 0,9 0,9 0,9