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SAHEL
Décembre 2018
5.1.20. Axe 5 : Renforcement des capacités, recherche, capitalisation et diffusion des bonnes
pratiques sur la résilience et communication _________________________________________________ 40
5.1.21. Renforcement des capacités des pays à travers des formations diplômantes et
continues 40
5.1.22. Appui aux pays pour la prise en compte du genre/renforcement de capacités ____ 40
5.1.23. Participation et organisation de rencontres régionales sur la sécurité alimentaire et
nutritionnelle et les questions de résilience _________________________________________________ 41
5.1.24. Capitalisation et diffusion des bonnes pratiques sur la résilience ___________________ 41
5.1.25. Axe 6 : Intégration de la dimension fragilité dans le Programme ___________________ 42
5.2. Etat de mise en œuvre de la Composante C : Gestion et coordination du Programme ____ 42
5.2.1. Gestion des ressources humaines __________________________________________________ 43
5.2.2. Suivi-évaluation___________________________________________________________________ 43
5.2.3. Acquisition des biens et services ___________________________________________________ 44
5.2.3.1. Organisation et principes _____________________________________________________ 44
5.2.3.2. Faiblesses relevées ___________________________________________________________ 44
5.2.4. Communication __________________________________________________________________ 45
5.2.5. Gestion financière et comptable __________________________________________________ 45
5.3. Evaluation de l’exécution technique de la Composante régionale du P2RS _______________ 57
5.3.1. Composante B : Développement des chaines de valeur et des marchés régionaux ___ 57
5.3.2. Axe 1 : Renforcement des capacités institutionnelles des pays ____________________ 57
5.3.3. Axe 2 : Renforcement des systèmes d'information et de prévention des crises ______ 58
5.3.4. Axe 3 : Renforcement du système d'information sur les marchés et le suivi des flux
transfrontaliers des produits agricoles et agro-alimentaires __________________________________ 59
5.3.5. Axe 4 : Promotion des mesures de réhabilitation à moyen et long terme ___________ 61
5.3.6. Axe 5 : Renforcement des capacités, Recherche capitalisation et diffusion des bonnes
pratiques sur la résilience et communication _______________________________________________ 61
5.3.7. Axe 6 : Intégration de la dimension fragilité dans le Programme P2RS ______________ 62
5.3.8. Composante C : Gestion et coordination du programme ___________________________ 62
5.3.9. Coordination du Projet _________________________________________________________ 62
5.3.10. Suivi-évaluation des activités du Projet ___________________________________________ 62
5.4. Evaluation de l’exécution financière de la composante régionale du P2RS ________________ 63
5.4.1. Plan de financement _____________________________________________________________ 63
5.4.2. Exécution financière de la composante régionale au 30 juin 2018 ____________________ 63
5.4.3. Exécution financière par composante et par axe stratégique _____________________ 63
5.4.4. Exécution du budget des acquisitions des biens et services _______________________ 65
5.4.5. Exécution du budget personnel et fonctionnement _______________________________ 66
5.4.6. Procédures de passation des marchés _____________________________________________ 66
VI. ANALYSE DES CONTRAINTES RENCONTREES DANS LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET _____________ 69
6.1. Contraintes inhérentes à l’inadéquation entre les prévisions du Rapport d’évaluation et les
ressources retenues dans les Accords de financement __________________________________________ 69
6.1.1. La restriction du personnel de l’UCRGP _____________________________________________ 69
6.1.2. La réduction des fonds du projet __________________________________________________ 69
6.1.3. L’inadéquation des procédures d’’acquisition des biens et services __________________ 70
6.1.4. Le manque de ressources pour le suivi et les appuis de l’URCGP aux pays ____________ 70
6.2. Contraintes inhérentes aux procédures de gestion financière et comptable _______________ 70
6.3. Contraintes inhérentes aux procédures de passation des marchés ________________________ 71
6.4. Contraintes rencontrées dans le cadre du suivi-évaluation des activités du Projet __________ 71
VII. EVALUATION A MI-PARCOURS COMPOSANTE REGIONALE PROJET DE RENFORCEMENT DE LA
RESILIENCE A L’INSECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P2RS) ________________________ 73
7.1. Analyse du cadre logique de la composante régionale__________________________________ 73
7.2. Evaluation de la pertinence ____________________________________________________________ 77
7.3. Evaluation de l’efficacité ______________________________________________________________ 77
7.4. Evaluation de la cohérence ____________________________________________________________ 88
7.5. Evaluation de l’efficience ______________________________________________________________ 88
7.6. Evaluation de la durabilité _____________________________________________________________ 89
7.7. Evaluation de la participation / satisfaction des bénéficiaires _____________________________ 89
7.8. Evaluation de la performance globale du Projet _________________________________________ 90
I. RESUME EXECUTIF
Les résultats de l’évaluation de l’évaluation à mi-parcours (30 juin 2018) montrent que
les taux d’exécution physique des PTBA 2016, 2017 et au 30 juin 2018 sont estimés
respectivement à 72%, 76% et 43%. Pour les taux d’exécution financière, ils ont été
estimés à 52% en 2016, 53% en 2017 et 30% à mi-parcours respectivement en 2016,
2017 et au 1er semestre 2018. Cette différence observée entre le taux d’exécution
physique et financière a été expliquée par une forte synergie d’actions entre les
projets du CILSS d’une part et les activités de la coordination d’autre part. Toutefois,
serait judicieux de fixer des cibles réalistes qui tiennent en compte des contraintes liées
aux procédures administratives.
Dans le cadre des appuis aux pays pour la formulation, l’évaluation et l‘harmonisation
des politiques et stratégies agricoles, pastorales et de sécurité alimentaire et
nutritionnelle et dans les domaines de l’énergie domestiques, les principales activités
prévues ont portés sur : i) la mise en place de dispositif de suvi évalutation des stratégie
et politique de sécurité alimentaire et nutritionnelle (SNSA), l’élaboration d’un
stratégie régionale de promotion du pastoralisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest,
l’appui au processus d’élaboration et de mise en œuvre de la Charte foncière
Pour l’appui aux dispositifs SNSA, sur 13 prévus, 9 ont été mis en place pour permettre
d’apprécier périodiquement l’impact des politiques et stratégies agricole sur la
sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Pour ce qui est de la promotion de l’énergie domestique, le projet a réalisé une étude
sur l’état des lieux de l’énergie domestique en Côte d’ivoire, en Guinée, au Bénin et
au Togo et a relancé le processus au Mali et au Sénégal.
Concernant les études régionales sur les marchés et les circuits régionaux de
commercialisation, des trois (03) études prévues, l’étude sur la faisabilité de systèmes
d'information de 2ème Génération a été réalisée et les deux autres (circuits régionaux
de commercialisation des intrants et autres produits et impact des conflits sur les
marchés) sont en cours de finalisation.
Quant à l’’appui à la finalisation du PNIA dans les pays membres du CILSS, le Projet a
apporté un appui technique pour la revue biennale de la déclaration de Malabo qui
a permis d’élaborer un aide-mémoire pour aider les pays dans leur effort d'impulsion
d'une dynamique inclusive et participative d'élaboration de ces documents. Il a
également renforcé les capacités des acteurs impliqués dans la mise en œuvre du
Concernant la mise à jour des bases de données du CILSS sur les profils
démographiques, cette activité n’a pas encore démarré en raison de la non
disponibilité de fonds pour la prise en charge des Experts de l’INSAH qui devraient
conduire cette activité.
Pour ce qui est du suivi technique et environnemental, le projet a organisé des ateliers
d’harmonisation des outils et de mise en œuvre des PCGES dans les pays. . Les
processus de la réalisation de l’audit environnemental à mi-parcours et la mise en
place d'un système d'alerte et de suivi à travers l’acquisition de 12 stations
hydrométriques sont cours. ;
Axe3 : Renforcement du système d'information sur les marchés et le suivi des flux
transfrontaliers des produits agricoles et agro-alimentaires
Pour la mise en œuvre de cet axe, les activités prévues portent sur : l’appui au Réseau
des Systèmes d’Information de l’Afrique de l’Ouest (RESIMAO), l’appui à l’évaluation
du fonctionnement des marchés, Mise en place SIM de 2ème génération et
l’Organisation des Conférences Régionales annuelles sur les Opportunités d’échanges
de produits agricoles, agroalimentaire en Afrique de l’Ouest (CORPAO) et la
valorisation des produits forestiers non ligneux (PFNL).
Pour l’évaluation des marchés, le projet appui annuellement les SIM des pays pour
apprécier le fonctionnement des marchés et leur impact sur la sécurité alimentaire et
nutritionnelle.
Pour ce qui est de la valorisation des produits forestiers non ligneux (PFNL) à haute
valeur nutritive pour une meilleure diversité alimentaire, le projet à travers l’INSAH a
réalisé une étude sur les caractéristiques physico-chimiques des PFNL, les barrières de
valorisation des PFNL d’intérêt alimentaire et élaboré et validé un catalogue régional
Par ailleurs, le projet a réalisé une étude de faisabilité du centre régional de promotion
de la pomme de terre. Cette étude entre dans le cadre du renforcement des
capacités résilientes des populations sahéliennes à travers la promotion des produits
alimentaires à haute valeur ajoutée.
Les activités prévues sur cet axe porte sur l’appui des pays dans le développement
des infrastructures hydro-agricoles et l’amélioration de la productivité agricole.
Pour la mise en œuvre de cet axe, les activités prévues portent sur : le renforcement
des capacités des pays à travers des formations diplômantes et continues,
Capitalisation et diffusion des bonnes pratiques sur la résilience, la prise en compte de
la dimension genre et la communication.
Dans le cadre de l’appui aux pays pour la prise en compte du genre, 25 experts dont
7 femmes du CILSS et des pays ont été formés et la politique genre du CILSS a été
actualisée et validée. Aussi, le projet, en collaboration avec le PAM, a contribué à
l’élaboration d’une note technique au profit du Comité Technique du Cadre
Harmonisé (CT-CH) sur l’intégration du genre dans le Cadre Harmonisé (CH), qui
permet de fournir des informations aux décideurs sur la sécurité alimentaire et
nutritionnelle de populations entières vivant dans une zone donnée.
Pour la prise en compte de la dimension de fragilité, il est prévu de conduire une étude
d’impact des conflits sur les marchés régionaux. Le processus de l’étude a démarré
avec le recrutement du consultant. En plus, le projet en partenariat avec le PRAPS et
le PASSHA a organisé des formations en gestion des conflits au profit des différents
experts du programme P2RS. Cette formation a permis aux experts de mieux
comprendre le concept et la sensibilité au conflit.
Pour ce qui est l’acquisition des biens et services, elle se fait conformément aux
dispositions de l’accord de don et aux «Règles et procédures de la Banque datées de
mai 2008 et révisées en juillet 2012. Pour assurer cette conformité, le projet a élaboré
un plan de passation des marchés qui est régulièrement mis à jour. Au 30 juin 2018,
une vingtaine des marchés ont été signés.
L’analyse de la liste des biens et services (LBS) fait ressortir qu’au-delà de la 1ère
réduction de 3 millions UC, le don de 10 millions UC a subi un 2ème ajustement au
niveau de la BAD qui a prélevé près de 3 millions UC pour un financement additionnel
des systèmes d’information sur les marchés (SIM) de seconde génération ; ce qui
ramène le montant effectif de 13 à 7 millions UC sans un redimensionnement des
activités du projet.
L’une des principales conséquences de ces dispositions est le nombre élevé d’appels
d’offres infructueux entrainant des relances, voire même la réorientation ou le
recadrage de certaines activités.
Pour un suivi efficace des projets, l’URGP devrait pouvoir organiser au moins deux
missions par an dans les pays à l’image de la BAD qui prévoit une mission tous les six
mois. Ces missions de suivi et d’appui sont fortement demandées par les pays et ont
toujours fait l’objet d’une recommandation lors des différentes rencontres régionales
du programme.
Les effets des activités réalisées sont en bonne voie de progression et devraient
permettre d’atteindre les cibles finales. La production de la pomme de terre pourrait
avoir des effets positifs sur les conditions de vie des ménages par l’augmentation de
leurs revenus.
Concernant le niveau d’augmentation des revenus des ménages dont ceux dirigés
par des femmes, la mission n’a pas été en mesure d’estimer leur évolution entre 2012
et 2017.
La revue de la progression des indicateurs d’effet indique une bonne progression vers
l’atteinte des cibles retenues dans le cadre logique du Projet, malgré les différentes
difficultés rencontrées, notamment en matière de passation des marchés (cf. tableau
dans le corps du rapport).
Les résultats du P1-P2RS peuvent être durables si les infrastructures structurantes (et de
bonne qualité) sont réalisées en juin 2019 au plus tard. De plus, un système de gestion
et de maintenance performant devra être mis en place pendant la phase
d’exploitation. La réalisation effective des activités de développement des chaînes
de valeurs et des marchés régionaux, devrait permettre de renforcer les capacités de
résilience des populations bénéficiaires.
La mission note une bonne implication des principaux partenaires dans la mise en
œuvre des activités de la composante régionale du P1-P2RS (INSAH et CRA,
Coordinations Nationales, Secrétaires Permanents des CONACILSS, Services
techniques concernés, bénéficiaires). Toutefois, au regard des résultats obtenus par le
Projet, le niveau de satisfaction est encore faible.
La performance du CILSS est satisfaisante car ses premiers responsables ont pris des
initiatives pour assurer la bonne exécution des activités de la composante régionale,
notamment à travers la mise à disposition de ressources (financières, humaines et
matérielles) aussi bien au niveau du Secrétariat Exécutif qu’au niveau de l’INSAH et
du CRA. Le CILSS aurait pu être plus performant si l’Institution avait été pleinement
responsabilisée pour le leadership dans l’élaboration et la mise en œuvre du P2RS. En
effet, le CILSS semble être traité par la BAD comme un simple prestataire de services
plutôt qu’une Institution partenaire.
La coordination du projet a élaboré et mis à la disposition de la BAD une note sur les
difficultés du projet pour une mise en œuvre en efficace des activités. La mission a
constaté qu’aucune disposition n’a été prise par la BAD pour échanger sur ces
difficultés en vue d’une exécution efficace du projet. La mission pense qu’une
concertation entre le CILSS et la BAD peut permettre de trouver une solution à la
plupart des contraintes soulevées dans la note.
Conclusion
Pour une bonne exécution de l’étude, la méthodologie du travail a porté sur des rencontres
préliminaires et recherche documentaire complétée par la collecte des données dans les
7 pays du P2RS.
Le jeudi 19 avril 2018, s’est tenue une rencontre de prise de contact entre le Cabinet
BERD et l’équipe de la Coordination Régionale du P1-P2RS au Secrétariat Exécutif du
Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) à
Ouagadougou. Cette rencontre a permis de présenter les experts de la Coordination
Régionale du Projet et des deux (02) experts du Cabinet BERD. Elle a donné l’occasion
à la Coordination Régionale du Projet de rappeler les enjeux de l’évaluation à mi-
parcours du Projet et fourni des informations préliminaires et un premier lot de
documents aux consultants.
Cette rencontre a permis aux deux (02) parties d’échanger sur les points suivants :
Une présentation PowerPoint a été faite par le chef de mission sur la démarche
méthodologique retenue pour la réalisation de l’étude. Elle a permis, d’une part, de
rassurer le Client sur le niveau de compréhension des TDR de la mission par le
Consultant au regard du au mandat qui lui a été confié et, d’autre part, d’éclairer le
client sur la démarche méthodologique retenue pour mener à bien la mission.
Après cet exposé introductif du chef de mission, les échanges ont porté sur :
2.2.2. La collecte des données complémentaires et les rencontres avec les parties
prenantes
Les données complémentaires ont été collectées ont été collectées avec des guides
d’entretien et des fiches conçues à cet effet lors des entretiens avec les différents
acteurs intervenant dans la mise en œuvre du P1-P2RS, dont les principaux sont les
suivants :
Le programme de travail pour les rencontres avec les parties prenantes pour la
collecte des données complémentaires est présenté dans le tableau ci-après.
Conçu dans une approche régionale à long terme, soit quatre phases de cinq ans,
ce Programme concerne l’ensemble des 13 pays membres du CILSS (Bénin, Burkina
Faso, Côte d’Ivoire, Cap Vert, Gambie, Guinée, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger,
Sénégal, Tchad et Togo). Au cours de sa première phase, le Programme a circonscrit
son intervention dans une zone de concentration de sept (07) pays sahéliens les plus
affectés par les crises alimentaires, à savoir le Burkina, la Gambie, le Mali, la Mauritanie,
le Niger, le Sénégal et le Tchad où il réalisera des investissements. Le but du
programme est de renforcer la résilience des populations vulnérables à l’insécurité
alimentaire et nutritionnelle dans le cadre de la réalisation de l’objectif « Zéro faim en
2032 » de l’Alliance Globale pour la Résilience au Sahel (AGIR).
La mise en œuvre de la composante B porte sur les six (06) axes stratégiques :
Les Secrétaires Permanents des CONACILSS sont également satisfaits des relations de
collaboration avec la Coordination Régionale du P2RS, mais déplorent l’absence
d’appui financier et logistique pour leur permettre de suivre les activités sur le terrain.
L’Institut du Sahel (INSAH) et le Centre Régional AGRHYMET (CRA) sont deux Institutions
spécialisées du CILSS. Des Protocoles de collaboration ont été signés avec chacune
de ces Institutions pour la mise en œuvre des activités qui relèvent de leurs domaines
de compétence. Un Point focal a été nommé au sein de chacune de ces Institutions
pour la coordination et le suivi des activités du P2RS. Les Unités de suivi-Evaluation de
ces deux Institutions assurent la liaison avec le Responsable Suivi-Evaluation de la
Coordination Régionale du P2RS.
Les activités mises en œuvre sont financées directement par la BAD et les différents
dossiers et les demandes de fonds de roulement lui sont soumis pour avis de non
objection.
Les principales contraintes résident surtout dans les dispositions des Conventions, qui
sont très restrictives et ne prennent pas en compte certaines compétences de ces
deux institutions pourtant nécessaires pour la mise en œuvre du projet.
Il en est de même pour le CRA qui a toujours assuré le suivi et la prévention des risques
d’inondation et de sécheresse dans le dispositif régional, en collaboration avec des
structures comme l’ACMAD et les Directions nationales de la météorologie. Dans
cette logique, des concertations ont eu lieu entre l’URCGP et le CRA pour la mise en
œuvre des activités du cadre de gestion environnementale et sociale (CGES) ci-
dessus énoncées.
Les relations de collaboration entre l’URCGP et la BAD portent essentiellement sur les
avis de non objection sur les différents dossiers relatifs à la l’exécution des activités de
la Composante régionale, notamment les acquisitions, les rencontres de
concertation, les sessions de formation, les missions d’appui des activités dans les sept
(07) Etats couverts par le P1-P2RS ainsi que les missions de supervision. Selon l’URCGP,
ces relations sont satisfaisantes, mais elle souhaite une accélération des délais de
traitement des dossiers et la réduction du nombre d’activités pour lesquelles l’avis de
non objection de la Banque est nécessaire.
Les activités exécutées dans le cadre de la mise en œuvre de cet axe ont concerné
l’appui aux pays dans la formulation, l’évaluation et l’harmonisation des politiques et
stratégies agricoles, pastorales et de sécurité alimentaire et nutritionnelle, la résilience
et les énergies domestiques et renouvelables.
L’amélioration des conditions d’accès aux ressources naturelles dans les zones
de départ, de transit et d'accueil des troupeaux transhumants, tout en
réduisant la pression sur les ressources naturelles ;
L’amélioration de la productivité du bétail et l’accès au marché des produits
animaux ;
La promotion de dialogue politique entre les acteurs intervenant aux
différentes échelles afin d'améliorer la gestion des ressources naturelles.
Dans le cadre de l’appui aux pays pour la création d’un cadre favorable pour une
gestion organisée et durable des ressources en énergie domestique, la composante
régionale du Projet a réalisé une étude sur l’état des lieux de l’énergie domestique
en Côte d’ivoire, en Guinée, au Bénin et au Togo. Le projet a également contribué à
la relance des activités de l’énergie domestique au Mali et au Sénégal.
Pour ce qui concerne l’appui aux pays dans l’amélioration des politiques foncières,
l’étude n’était pas encore réalisée en fin juin 2018.
Pour la mise en œuvre du business plan neuf (9) projets/programmes régionaux ont
été identifiés sur la base des besoins des Etats, de l’expertise du CILSS, de la
préoccupation des partenaires et des problématiques régionales. Ces projets portent
sur des thématiques telles que l’accès à l’eau potable, l’adaptation aux
changements climatiques, l’hydraulique pastorale et l’irrigation et sont en cohérence
avec les objectifs stratégiques fixés dans le cadre partenarial. L’exécution de ces
projets et programmes du business plan permettra de faciliter l’accès des populations
à une nourriture saine et nutritive, de réduire la proportion de personnes malnutries,
de réduire la prévalence des maladies d’origine hydrique et d’améliorer le cadre de
vie des populations.
Les activités réalisées sur cet axe, ont concerné le développement et l’amélioration
des systèmes d’information sur la résilience, la nutrition et l’environnement.
Dans le cadre la mise en œuvre de cette activité deux missions ont été conduites au
Mali et au Niger et ont permis de constater que ces pays disposent déjà d’une liste
d’indicateurs dont certains sont retenus par ECOAGRIS sur sa plateforme
d’informations. Suite à ce constat et en concertation avec la Task-Force régionale
Nutrition du comité technique du Cadre Harmonisé (CT-CH), il a été retenu
d’accompagner les pays à rendre disponible une information nutritionnelle de qualité
pour les besoins des analyses de la sécurité alimentaire et nutritionnelle avec l’outil
CH.
Un atelier régional a été organisé avec cette Task-Force Nutrition sur l’amélioration de
la qualité des indicateurs nutritionnels collectés à travers les enquêtes pérennes
(sécurité alimentaire, enquêtes agricoles et sites sentinelles). Il en ressort
principalement que pour la collecte des indicateurs, il est préférable de réaliser des
enquêtes standardisées (SMART, EDS, MICS). Au regard des différentes conclusions de
l’atelier, le Sénégal et le Niger ont été retenus pour la collecte des données de
nutrition respectivement à travers les sites sentinelles et les enquêtes de vulnérabilité.
A cet effet, un guide d’intégration des données de nutrition dans les enquêtes de
sécurité alimentaire a été élaboré et finalisé. En vue d’une mise à l’échelle, le Sénégal
et la Gambie ont été retenus.
Par contre, les activités portant sur les profils démographiques n’ont pas été réalisées,
compte tenu des divergences entre l’INSAH et la BAD sur la prise en charge des Experts
impliqués dans la mise en œuvre desdites activités.
Cet atelier organisé en 2016 a regroupé 45 participants dont les SP/CONACILSS, les
représentants des structures nationales en charge de la mise en œuvre du CGES, les
Experts en Suivi-Evaluation, en Infrastructures et Environnement des sept (07)
Coordinations Nationales du P2RS et de l’Unité Régionale de Gestion du Projet (URGP).
Parmi les résultats phares de cet atelier, on note l’élaboration d’une nomenclature
harmonisée des investissements du P2RS pour faciliter la consolidation des réalisations
au niveau régional. Cette consolidation est faite au niveau régional avec
actuellement des difficultés de remontée des informations au niveau national.
Toutefois, au 30 juin 2018, cette activité n’a pas été réalisée à cause des difficultés au
niveau du processus d’acquisition des stations automatiques hydrométriques. En effet,
une rencontre avec la BAD n’a pas permis de résoudre le problème car la Banque a
indiqué qu’il n’est pas possible d’obtenir une dérogation pour l’acquisition des stations
à l’usine.
Un atelier bilan de mise en œuvre des PGES a été organisé en octobre 2017. Il a
regroupé une vingtaine de participants composé des Experts en Infrastructures et
environnement des 7 pays du P2RS, 3 Experts du Centre AGRHYMET (en charge de la
mise en œuvre du système d’Alerte Précoce Hydrométrique (SAPH) et de la revue des
normes hydrologiques) et de la Coordination Régionale. La feuille de route de suivi de
la mise en œuvre a été mise à jour pour permettre le bon suivi des activités.
5.1.10. Valorisation des produits forestiers non ligneux (PFNL) et à haute valeur
nutritive
Dans le cadre de la promotion des PFNL et des produits à haute valeur nutritive, au
titre de la composante régionale, le P2RS a élaboré un catalogue, réalisé des études
sur les PFNL et la pomme de terre et organisé un forum
Elaboration d’un catalogue sur les produits forestiers non ligneux (PFNL)
Ce catalogue comporte six (6) fiches descriptives portant sur le Vitellaria paradoxa ou
karité (pulpe, noix et chenille), le Parkia biglobosa ou néré (pulpe et graine),
l’Andasonia digitata ou le baobab (feuille et pulpe), le Balanites aegyptiaca ou le
dattier du désert (pulpe et noix).
Réalisations d’une étude sur les barrières à la valorisation des Produits Forestiers Non
Ligneux (PFNL)
Une étude sur les barrières à la valorisation des PFNL d’intérêt alimentaire et nutritionnel
a été réalisée sur les espèces suivantes : Vitellaria paradoxa, Parkia biglobosa,
Tamarindus indica, Moringa oleifera, Acacia senegal, Ziziphus mauritiana, Saba
senegalensis, Lannea microcarpa, Detarium senegalensis, Borassus sp et Balanites
aegyptiaca.
Parmi les barrières recensées, on peut retenir : i) la non disponibilité de la ressource qui
est le premier facteur limitant de l’utilisation des PFNL ; ii) le faible niveau de
transformation qui est apparu également comme un facteur majeur qui limite la
consommation des PFNL, notamment dans les centres urbains où la demande en PFNL
est de plus en plus importante.
Cette étude a révélé que les consommateurs n’ont pas une réelle connaissance des
valeurs thérapeutiques et nutritionnelles (« alicaments ») des PFNL.
Les résultats de cette étude montrent que la plupart des produits issus des espèces
forestières sont de bonne qualité nutritive (acides aminés essentiels, acides gras
essentiels, calcium, fer, zinc, vitamine C et provitamine A).
Toutefois, des analyses complémentaires s’avèrent nécessaires pour préciser des
valeurs alimentaires et l’établissement des tables de composition de recettes locales
de produits enrichis essentiellement basées sur les PFNL destinées aux enfants de moins
de 10 ans.
A la suite de ces études, le projet a organisé un forum régional sur le partage des
acquis et la validation de productions scientifiques sur les produits forestiers non
ligneux à haute valeur nutritive pour une meilleure diversité alimentaire. La qualité des
résultats de ce forum et la place prépondérante des PFNL ont amené le CILSS à placer
la 45e journée commémorative de sa création de 2018 sous le thème : « L’importance
des produits forestiers non ligneux dans le renforcement de la sécurité alimentaire et
nutritionnelle et des moyens d’existence des ménages vulnérables au Sahel et en
Afrique de l’Ouest ».
5.1.11. Axe 3 : Renforcement du système d'information sur les marchés et suivi des
flux transfrontaliers des produits agricoles et agro-alimentaires
Dans le cadre de la modernisation des SIM de la sous-région, le CILSS, à travers la
composante régionale du P1-P2RS, a réalisé une étude de faisabilité des SIM 2e
Génération (SIM2G) en 2017. Elle a identifié les SIM du Niger, du Mali, du Sénégal et
du Burkina comme des SIM moyennement performants qui pourraient migrer vers des
SIM2G.
Toutefois, au 30 juin 2018, cette activité n’avait pas encore été réalisée.
A la suite des éditions de 2016 et 2017, celle de 2018, organisé conjointement par le
P2RS et le PRAPS, a permis de :
Faciliter le développement des échanges commerciaux des produits agricoles
et du bétail ;
Favoriser l’émergence d’un réseau d’opérateurs économiques au Sahel et en
Afrique de l’Ouest ;
Echanger des bonnes pratiques, se donner des références et trouver de fortes
synergies dans les échanges ;
Renforcer davantage les liens entre les acteurs professionnels dans les
échanges commerciaux des produits agricoles et du bétail de la sous-région ;
Nouer des fortes relations de partenariat gagnant-gagnant entre les acteurs du
secteur privé (commerçants, transformateurs et transporteurs) pour accéder à
un marché régional rémunérateur des produits agro-sylvo-pastoraux et
halieutiques ;
Proposer des pistes pour favoriser l’émergence des chaînes de valeur de
grands produits identifiés dans les différents pays de l’espace CILSS/CEDEAO.
Des mini bourses organisées entre les opérateurs économiques ont permis d’identifier
des filières porteuses dans les différents bassins de production, de développer des
relations entre les acteurs et faire des propositions de vente et d’achat.
La formation sur la gestion de base a permis de : i) renforcer les acquis sur la gestion
des bases de données des SIM sur les prix et les marchés (logiciels utilisés par les SIM,
difficultés rencontrées et solutions) ; ii) outiller les SIM en cartographie à l'aide d'un
logiciel QGIS (intégration des cartes géographiques, géo-référencement des
différents marchés suivis…).
Pour ce qui est de la formation portant sur l’analyse des marchés, de la sécurité
alimentaire et du processus de migration en SIM2G, elle a permis aux acteurs des SIM
de mieux comprendre la méthodologie de collecte, de traitement, de diffusion des
données de chaque SIM, les outils d’analyse de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Par ailleurs, le Projet a appuyé le SIM Burkina pour renforcer les capacités de 45
collaborateurs dans la collecte et la transmission des informations sur les marchés
agricoles. Cette formation leur a permis de maîtriser la collecte et la transmission des
informations sur les prix, les stocks commerçants et les flux des produits agricoles.
La conception des plateformes en cours s’est basée sur une approche systémique de
synchronisation avec les plateformes régionales qui devrait permettre de
décentraliser les opérations de collecte de données au niveau national (pays) et de
favoriser l’augmentation qualitative et quantitative des informations présentes sur les
plateformes régionales.
Pour la mise en place des huit (08) plateformes, des missions de collecte de données
ont été organisées dans les 4 pays concernés par l’étude. Elles ont également permis
de disposer d’une gamme d’informations pour la conception de huit (08) plateformes
et huit (08) sites des SIM agricoles et bétail des quatre (04) pays.
Depuis deux ans, cinq (5) pays (Burkina, Gambie, Mauritanie, Niger et Tchad) sont
appuyés par le projet pour réaliser les évaluations des marchés. De l’évaluation
conduite en février 2018, il ressort que les marchés à bétail, les prix des bovins et des
petits ruminants sont stables par rapport à la moyenne quinquennale avec une
tendance à la baisse. Les baisses les plus importantes ont été relevées en Mauritanie
et au Tchad du fait des conditions pastorales difficiles et de la faible demande. Par
conséquent, les termes de l’échange bétail/céréales et produits de rente/céréales
sont en nette détérioration dans les autres pays. Ceci pourrait davantage affecter le
pouvoir d’achat des ménages pastoraux et agro-pastoraux et leur accès aux
aliments.
Après la réalisation de l’étude de faisabilité des SIM2G, deux études sont en cours de
réalisation. Il s’agit de l’étude des échanges commerciaux et des circuits régionaux
de commercialisation des intrants et autres produits et d’impact des conflits sur le
fonctionnement des marchés nationaux et régionaux de produits céréaliers des
différents pays du Sahel.
Au 30 juin 2018, l’étude d’impact des conflits n’avait pas encore démarré. Elle devrait
permettre de caractériser les conflits dans la bande sahélienne, de géo-localiser leurs
zones de survenances régulières, de relever les acteurs et les marchés les plus affectés
par ces conflits et enfin de proposer un plan d’actions budgétisé en vue de contribuer
à leur réduction progressive.
Les activités de cet axe portent sur l’appui aux pays pour la revue des outils de
conception des ouvrages hydro-agricoles, le renforcement des capacités des Etats à
l’entretien des investissements et l’accès aux semences de qualité et l’homologation
des pesticides.
A la date du 30 juin 2018, cette activité n’avait pas encore été réalisée.
5.1.21. Renforcement des capacités des pays à travers des formations diplômantes
et continues
La mise en œuvre de cette activité a été confiée au Centre AGRHYMET dans le cadre
d’une convention signée avec le Projet pour renforcer la capacité des Etats membres.
Pour la formation diplômante, 43 étudiants des différents pays membres du CILSS dans
le domaine de l’agro-météorologie et la protection des végétaux poursuivent leur
formation d’ingénieur pour la troisième année consécutive. De ces 43 admis à la
formation, 40 étudiants sont pris en charge par le P2RS dont 8 femmes et 3 étudiants
par l’Organisation Mondiale de la Météorologie (OMM). Pour adapter la formation au
contexte de changement climatique, des modules relatifs à l’analyse de la
vulnérabilité/résilience des écosystèmes et des populations, à l’adaptation des
pratiques agricoles à la variabilité et au changement climatique, à l’atténuation des
changements climatiques ont été ajoutés au programme de formation des Ingénieurs
agro-météorologie. La troisième et dernière année de formation a démarré en juillet
2018 avec tous les étudiants après les stages de fin d’année de 11 semaines dans leur
pays.
Face aux difficultés de ciblage constatées pendant les rencontres bilans, il s’est avéré
nécessaire d’élaborer une note de ciblage pour permettre d’atteindre les personnes
vulnérables en fonction des activités. Cette note propose un quota pour l’accès des
jeunes à la terre et donne des orientations sur les bénéficiaires à cibler pour améliorer
la nutrition des enfants et les revenus des femmes et jeunes. Elle a été validée à
l’occasion de l’atelier bilan programmation avec les pays en 2018.
Concernant la matrice d’analyse du contexte et des acteurs, elle contient une série
de questions assorties d’outils pour prolonger la réflexion et amorcer les actions
préventives. C’est un tableau de bord qui indique si les conditions sont réunies ou non
pour l'implantation paisible des infrastructures.
Pour ce qui est de la communication participative pour l’adoption de la SPC, elle sous-
entend la prise de parole et la prise de décision. Cette approche permet de mettre
en exergue les bons/mauvais comportements/attitudes, préjudiciables à la cohésion
sociale dans le processus d’exploitation des ressources naturelles et d’identifier les
problèmes de communication pour une gestion apaisée des infrastructures.
Les activités ont porté essentiellement sur i) la gestion des ressources humaines, le suivi
évaluation des activités, la gestion financière et comptable, l’acquisition des biens et
des services et la communication.
Le personnel prévu initialement prévu comportait treize (13) experts dont six (6) experts
thématiques. Toutefois, le personnel de l’URCGP effectivement recruté comprend
seulement le Coordonnateur régional, un spécialiste en passation des marchés, un
spécialiste en suivi évaluation, un spécialiste en genre/nutrition, un spécialiste en
infrastructures /environnement, un responsable administratif et financier, deux (02)
comptables et d’un personnel d’appui.
Cette situation a entraîné des cumuls de charges de certains postes non pourvus
(nutrition et environnement), tandis que d’autres postes sont restés vacants (experts
en agro-business, en communication et en pastoralisme), faute de ressources
financières, ce qui réduit les capacités opérationnelles de l’URCGP qui a la
responsabilité de l’exécution des activités de la composante régionale et la
supervision de l’ensemble des activités du Programme au niveau des sept (07) Etats
couverts.
Par ailleurs, la mission a constaté une divergence dans le traitement des agents de
même fonction selon les projets exécutés par le CILSS. Du fait de l’insuffisance des
ressources financières pour la mise en œuvre de la Composante régionale, certains
experts du P2RS sont rémunérés en-deçà de la catégorie prévue dans le Statut du
personnel du CILSS.
5.2.2. Suivi-évaluation
Les activités de suivi évaluation ont porté sur les réunions de coordinations,
l’élaboration des PTBA, l’organisation de la revue à mi-parcours, des missions d’appui
et le rapportage.
Pour la mise en œuvre des activités des PTBA sont annuellement élaborés. Ce sont des
outils de planification et d’orientation qui décrivent les différentes activités à exécuter,
les indicateurs à suivre et les résultats escomptés pour une année donnée. Depuis le
lancement en janvier 2016, le projet a élaboré les PTBA 2016,2017 et 2018.
Tous les PTBA du projet ont été élaborés de manière participative et consensuelle avec
l’implication effective des différents acteurs du système CILSS (PRA, UAM, CRA, INSAH).
Ces PTBA sont approuvés par le comité régional de pilotage du Projet coprésidé par
la CEDEAO et l’UEMOA. Le suivi de la mise en œuvre du PTBA permet d’apprécier
périodiquement l’état d’exécution physique et financier des activités.
Depuis le démarrage du Projet en janvier 2016, au total 12 rapports dont deux rapports
annuels consolidés ont été élaborés. Ces rapports constituent le moyen le plus
efficace pour les organes de gouvernance en permettant aux CILSS et à la BAD de
s'informer sur leurs performances et sur le fonctionnement du système de
Suivi/Evaluation. Des réunions annuelles des blocs thématiques (genre et nutrition,
infrastructures et environnement) sont organisées et font l’objet de rapports.
5.2.4. Communication
D’autre part, la Coordination Régionale a appuyé une mission d’audit interne dans
les trois sites du CILSS (Secrétariat Exécutif, CRA et INSAH) pour apprécier la conformité
Après deux ans et demi de mise en œuvre, il ressort des données du tableau ci-dessus
que le taux de décaissement des ressources de la composante régionale à mi-
parcours est très faible à cause de la faiblesse des taux d’engagement comme
indiqué dans le paragraphe suivant.
La situation relative au taux d’engagement des ressources allouées à la Composante
régionale du P1-P2RS au 30 juin 2018 est présentée dans le tableau ci-dessous.
Tableau 6 : Taux d’engagement de la Composante régionale du P1-P2RS au 30 juin
2018
Tableau 7: détaille de l’exécution budgétaire des activités de la composante régionale au 30 juin 2018
COMPOSANTE B 6 032 031 801 2 047 741 791 3 984 290 010
Renforcement des capacités institutionnelles des pays 965 092 918 392 574 689 572 518 229
Sous-activité 1.2.1 : Animation du dispositif de la Coalition 60 000 000 19 500 000 40 500 000
Sous-activité 1.2.2 : Organisation d’un Forum Eau Sahel biennal 50 000 000 11 096 162 38 903 838
Activité principale 1.4 : Etudes régionales sur les marchés et les circuits
427 200 757,05 240 536 910 186 663 847
régionaux de commercialisation
Sous-activité 1.4.2 : Etude sur les épizooties frontalières 40 000 000 - 40 000 000
Activité principale 1.5 : Appui finalisation PNIA dans les pays membres
du CILSS 60 000 000 1 792 950 58 207 050
Renforcement des systèmes d'information et de prévention des crises 526 363 016,40 238 110 986 288 252 030
Activité principale 2.3 : Suivi technique et environnemental 279 314 321,08 197 967 812 81 346 509
Organisation d'un atelier régional sur l'harmonisation des CGES 30 000 000 32 000 000 - 2 000 000
Axe 4 Appui à la mise en place du SI 2ème génération /u 306 538 524 306 538 523,64
Axe 5 Sous-activités 5.1.1 : Organisation des formations diplômantes 959 397 005 819 707 417 139 689 588
Sous-activités 5.1.2 : Organisation des formations continues 50 000 000 44 350 676 5 649 324
Intégration de la dimension fragilité dans le Programme P2RS 40 000 000,00 6 490 000,00 33 510 000,00
Axe 6
Equipements et cadre de mise en place SI 2ème génération /b 1 335 904 144,23 6 496 000 1 329 408 144
Composante C Coordination régionale du programme 1 901 101 454,39 938 710 759 962 390 695
BIENS 291 296 875 128 157 000 163 139 875
B.
Véhicule 4X4 57 016 025 52 860 000 4 156 025
Ordinateurs de bureau (4) /a 5 780 850 5 780 850 -
Ordinateurs portables avec docking station (7) /b 16 500 000 20 496 150 - 3 996 150
Acquisition logiciels (MS Project, Autocard, …) (ligne du Photocopieur
10 000 000 - 10 000 000
moyen débit)
Matériel technique (appareils photo numériques, vidéo projecteurs,
27 000 000 27 000 000 -
imprimantes, scanners, GPS,…) et copieur
EQUIPEMENTS SALLE DE CONFERENCE 150 000 000 - 150 000 000
Ensemble mobilier de bureau pour le personnel /c 25 000 000 22 020 000 2 980 000
SERVICES 960 579 920 610 147 380 350 432 540
C. Experts Assistants techniques du programme /j 751 683 260 524 538 554 227 144 706
Atelier de lancement 50 000 000 33 194 557 16 805 443
Organisation et tenue du Comité de pilotage 60 000 000 14 583 146 45 416 854
Mise en place d'un système de gestion informatisé /d 15 000 000 14 131 123 868 877
Elaboration/mise à jour manuel de procédures /e 10 000 000 8 000 000 2 000 000
Mise en place d'un dispositif régional harmonisé SE axé sur les résultats
- -
et suivi périodique /f
Audit externe annuel 73 896 660 15 700 000 58 196 660
D. PERSONNELS 325 943 328 112 873 101 213 070 227
FONCTIONNEMENT 323 281 332 87 533 278 235 748 054
E.
Véhicule 4X4 86 371 215 14 569 970 71801244,63
Matériel de bureau coordination 11 219 179 - 11219178,84
Fournitures de bureau 9 510 013 9 350 795 159217,9083
Eau et Electricité
-
0
Loyer bureaux du projet -
0
Communication et abonnement 20 790 165 10 362 877 10 427 288
Mission de /suivi/appui/contrôle interne 112 022 082 24 383 528 87 638 554
Assurances et autres frais de personnels 83 368 679 28 866 108 54 502 571
NON ALLOUES 277 606 744 277 606 744
TOTAL GENERAL 8 210 740 000 2 986 452 550 5 224 287 450
L’analyse détaillée du tableau ci-dessus met exergue des activités dont les budgets
sont totalement épuisés, certaines faiblement consommées et d’autres qui sont en
dépassement.
Les activités dont les ressources budgétaires sont encore faiblement consommées
concernent
Par contre, le coût de l’étude sur les intrants et les circuits commerciaux régionaux
avait été sous-évaluée, d’où un léger dépassement sur cette ligne budgétaire.
Une attention particulière doit être accordée à l’activité relative à l’appui aux pays
pour l’entretien des infrastructures hydro-agricoles dont le budget est de Cent Quatre
Vingt Millions de millions (180 000 000) de Francs CFA et qui n’a pas été réalisée.
Des appuis ont été apportés aux pays dans l’élaboration et/ou harmonisation des
politiques, cadres législatifs et réglementaires en matière de gestion durable des terres
(GDT) en vue de sécuriser l’accès aux ressources naturelles dans un contexte de
changements climatiques (Foncier +Pastoralisme)
Ces activités ont pour but de créer un cadre favorable pour une gestion organisée et
durable des ressources en énergie domestique. En ce qui concerne la promotion de
l’énergie domestique, l’état des lieux des énergies domestiques et renouvelables a
été fait au Bénin et au Togo.
Par ailleurs, l’URCGP a participé à la réunion des points focaux sur la promotion de la
technologie du bio-digesteur dont les échanges ont porté sur : i) l’actualisation du
statut du secteur de la technologie en lien avec les actions entreprises pas les pays
depuis la 1ère édition de la Conférence Internationale de la Technologie du Bio-
digesteur (CITBO) en faveur de la mise en place de programmes nationaux de la
promotion de la technologie du bio-digesteur ; ii) l’élaboration d’une feuille de route
assortie des besoins de soutien spécifiques à chaque pays; iii) l’adoption du thème de
la 2ème édition du CITBO ; iv) la note relative à la mise en place d’un organe régional
de coordination des programmes nationaux ; v) les modalités de contribution des
pays du financement de la 2ème édition du CITBO et l’élaboration des textes portant
création et fonctionnement d’une alliance africaine pour ladite manifestation.
Deux activités sur trois prévues ont été menées avec succès ; il s’agit de l’animation
du dispositif de la coalition et de l’organisation d’un Forum Eau Sahel biennal.
Il était prévu l’élaboration des outils simplifiés HEA pour l’intégration de la dimension
« revenu de ménages » dans le suivi de la vulnérabilité/ résilience au niveau des pays
et dans le cadre harmonisé et le développement d’un Système Intégré d’Analyse des
Politiques et Stratégies de Sécurité Alimentaire (SIAPSSA). Ces activités ont été
réalisées avec des taux de plus de 50%.
L’activité relative à la mise à jour des bases de données du CILSS sur les profils
démographiques et les technologies agricoles n’a pas été réalisée, faute de
ressources humaines au niveau de l’INSAH.
L’INSAH a conduit plusieurs activités sur ce volet mais pour des contraintes
budgétaires, certaines n’ont pu être réalisées.
La valorisation des produits forestiers non ligneux (PFNL) à haute valeur nutritive
constitue une opportunité pour améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des
ménages vulnérables. A cet effet, dans le cadre de la mise en œuvre de la
Composante régionale du P2RS, les documents suivants ont été élaborés :
Un catalogue de 37 espèces forestières pourvoyeuses de PFNL ;
Un document de synthèse des caractéristiques physico-chimiques des PFNL ;
Le taux de décaissement global du projet au 30 juin 2018 est estimé à 30,29% dont %
32,33 pour le don FAD contre un taux d’exécution technique de 76%.
Depuis le démarrage du projet, les activités du suivi-évaluation du projet ont porté sur
la tenue des ateliers de lancement, d’élaboration des PTBA 2016, 2017 et 2018, du
bilan de l’exécution des PTBA 2016 et 2017, de l’harmonisation des outils de suivi-
évaluation, de bilan régional sur le suivi-évaluation et genre/nutrition. Par ailleurs, des
missions de suivi et d’appui aux pays, aux sites spécialisés du CILSS (CRA et INSAH) et
des réunions ont été organisées. L’Unité Régionale de Coordination et de Gestion du
Projet (URCGP) élabore également des rapports trimestriels et annuels qui sont transmis
à la BAD.
Désignation Budget global (FCFA) Engagement au 30 juin 2018 (FCFA) Taux d'exécution
Composante A 0 0 0,0%
Tableau 10 : Taux d’exécution financière globale cumulée par axe au 30 juin 2018
Total Engagements
Budget Global au 30 juin 2018 Solde global au 30
AXES Libellé des Activités Principales
(FCFA) (FCFA) juin 2018 (FCFA)
Axe 4 Promotion des mesures de 224 673 308 5 710 388 218 962 921
réhabilitation à moyen et long terme
Total général 8 210 740 000 2 986 452 550 5 224 287 450
Source : URGP, juillet 2018
Le faible niveau des biens s’explique par la non acquisition des équipements de la
salle de conférence et des logiciels de gestion (MS Projects, autocards).
L’annexe B5-2 du document du P2RS dispose que toutes les acquisitions de biens,
travaux, et services de consultants financés par la Banque se feront conformément
aux «Règles et procédures de la Banque pour l’acquisition de biens et travaux»,
datées de mai 2008 et révisées en juillet 2012, et aux «Règles et procédures de la
Banque pour l’utilisation de consultants», datées de mai 2008 et révisées en juillet 2012,
en utilisant les documents types d’appel d’offres de la Banque, ainsi qu’aux
dispositions énoncées dans la convention de financement. Les différentes missions
d’évaluation de la BAD faites au niveau de la Coordination Régionale ont permis de
Les biens et services sont acquis par appels d’offres nationales (AON) ou par appels
d’offres internationales (AOI). Les deux principes suivants sont appliqués :
Principe de contrôle à postériori pour les marchés de moins de 300 000 UC.
Les deux (02) tableaux ci-après résument les procédures d’acquisition des biens et
services, d’une part, et des services de consultants, d’autre part.
L’analyse de la liste des biens et services (LBS) fait ressortir qu’au-delà de la 1ère
réduction de 3 millions UC, le don de 10 millions UC a subi un 2ème ajustement au
niveau de la BAD qui a prélevé près de 3 millions UC pour un financement additionnel
des systèmes d’information sur les marchés (SIM) de seconde génération ; ce qui
ramène le montant effectif de 13 à 7 millions UC sans un redimensionnement des
activités du projet.
L’une des principales conséquences de ces dispositions est le nombre élevé d’appels
d’offres infructueux entrainant des relances, voire même la réorientation ou le
recadrage de certaines activités.
6.1.4. Le manque de ressources pour le suivi et les appuis de l’URCGP aux pays
Pour un suivi efficace des projets, l’URGP devrait pouvoir organiser au moins deux
missions par an dans les pays à l’image de la BAD qui prévoit une mission tous les six
mois. Ces missions de suivi et d’appui sont fortement demandées par les pays et ont
toujours fait l’objet d’une recommandation lors des différentes rencontres régionales
du programme.
Trois contraintes majeures entravent l’acquisition des biens et services pour faciliter la
bonne exécution des activités du P1-P2RS :
Il faut rappeler que le budget du projet a été recadré (passé de fait de 13 à 7 millions
UC) sans un véritable redimensionnement des activités du projet. Cet état de fait va
compromettre considérablement l’atteinte des objectifs et résultats attendus tels que
définis dans le cadre logique du projet.
En plus de ces difficultés, il a été remarqué une surestimation des indicateurs d’effet
et d’impact par rapport aux indicateurs de résultats du cadre logique.
Projection annuelle
Montant Progress vers la
Montant cumulé au (Montant cumulé
Montant total cumulative au 30 réalisation de la
Critères début de l’année escompté à la fin de
juin 2018 projection (% réalisé)
l’année)
(b/a)
(a) (b) (c) (d)
Décaissements Source/BAD 10 000 000 2 575 644 2 528 554,76 6 161 155 25,76%
(Uniquement les
financements approuvés
par la Banque) Source/CILSS 2 185 071 458 256 458 256,05 1 370 359 20,97%
Source/BAD 10 000 000 2 630 544,41 2 550 544,41 4 778 608,00 26,31%
Source/CILSS 2 185 071 458 256,05 458 256,05 515 812 20,97%
Source : Rapport Coordination Régionale P1-P2RS, juillet 2018
Concernant les décaissements, la progression de décaissement montre une forte probabilité d’atteindre les cibles annuelles et
finales.
Quant à la progression des engagements, montre une forte probabilité d’atteindre les cibles annuelles et finales.
En effet, la composante B comporte une activité relative à la mise en place du cadre du SIM de deuxième génération d’un coût de
1 335 904 144 FCFA qui n’avait pas été prévue dans l’Accord de Don. Elle est apparue seulement dans le budget de 2018 avec une
affectation de 231 800 000 FCFA sur le Don FAD.
Le retard se justifie en général par la lourdeur des procédures administratives liées au déblocage des fonds et à la procédure de
passation des marchés.
1) Appréciation de la pertinence ;
2) Appréciation de l’efficacité ;
3) Appréciation de la cohérence,
4) Appréciation de l’efficience ;
5) Appréciation de la durabilité.
6) Appréciation de l’impact institutionnel ;
7) Appréciation de la participation / satisfaction des bénéficiaires ;
8) Appréciation de la performance globale du projet ;
9) Evaluation de la performance du CILSS ;
10) Evaluation de la performance de la BAD.
L’analyse du cadre logique porte aussi bien sur les indicateurs d’impact et d’effet que
des produits.
Les indicateurs d’impact retenus dans le cadre logique porte sur la nutrition, la
sécurité alimentaire et les échanges commerciaux inter régionaux.
Pour apprécier l’impact des interventions du projet sur la nutrition des ménages
bénéficiaires, trois taux sont identifiés/ "Taux de prévalence de la malnutrition aiguë,
de malnutrition chronique et d’insuffisance pondérale".
La malnutrition aigüe n’a pas été spécifique car on ne sait pas s’il s’agit d’une
malnutrition aigue global, sévère ou modéré. Certes la référence et la cible reste
présager qu’il ne peut pas être une malnutrition aigue sévère. La mission pense qu’il
s’agit d’une malnutrition aigue globale. Il serait nécessaire de le préciser dans le cadre
logique.
Par ailleurs, l’analyse des données de la sécurité alimentaire présage qu’il y a une forte
probabilité d’erreur dans le niveau de l’insécurité alimentaire critique. Dans les zones
d’intervention du projet, les niveaux d’insécurité alimentaire critiques les plus élevés
sont enregistrés au Mali et au Niger. Dans ces pays les taux de l’insécurité alimentaire
critique reste inférieur à 15%. La mission pense qu’en 2012, les taux d’insécurité
alimentaire peuvent être 50% bon, 35% modéré et 10% de critique.
IMPACT
Analyse CH
consolidée
Rapport
analyse CH
consolidée
Rapport
analyse CH
consolidée
Dans le cadre logique du projet, les indicateurs d’effet identifié ont concerné la
production agro-sylvo-pastorale et halieutique ; les revenus des ménages et le genre.
Pour les indicateurs portant sur les revenus et l’accroissement des ressources
attribuées aux femmes, la mission la mission en œuvre de la composante A du projet
qui permet d’accroitre l’accès des femmes aux ressources. C’est dans cette
composante qu’il est prévu de faire des aménagements hydroagricoles et attribué au
moins 30% des terres aménagés aux ménages. Dans le cas d’espèce, la composante
régionale n’exécute pas la composante A du projet. La mission pense qu’il serait
nécessaire de revoir les indicateurs de la composante régionale pour mieux apprécier
l’effet de la mise en œuvre de la composante régionale.
L’analyse des indicateurs des produits montre que certains ne sont pas spécifiques et
leur mesure serait difficile. La mission a également constaté quelques incohérences
entre d’une part les activités et les indicateurs et les indicateurs de produits et d’effet
d’autre part.
Par ailleurs, malgré que la dimension genre ait été prise en compte dans les
indicateurs d’effet du cadre logique, la mission a constaté une absence totale des
indicateurs des produits liés au genre. Pourtant dans la mise en œuvre du projet,
plusieurs activités ont été exécutées pour la prise en compte de cette dimension.
Par ailleurs, les femmes ont été formées sur le leadership, l’entreprenariat féminin et sur
les questions de nutrition. Quant aux jeunes, ils ont bénéficié de nombreuses
formations sur différents thèmes et ont participé à des sessions d’information et de
sensibilisation sur le VIH/SIDA.
La production
Production Production en céréales céréalière définitive
moyenne en de 2017 est en hausse
: 139 000 tonnes en 2017
céréales : 67 et 195 500 tonnes en de 2,05% par rapport à
252 385 2016 et 12,67% par
Production moyenne : 2019
tonnes rapport à la moyenne
Niveau d’accroissement 31 671 311 tonnes Rendement en T/ha en de 5 ans.
des productions et de la (2016) céréales et 2019 : Sorgho/mil : 1,2 Production de
productivité des 21 992 837 tonnes t/ha ; riz : 5t/ha tubercule en hausse
spéculations concernées Production tubercule: 8,44% et 22,12%
Production
maraîchère : 80 000 (139 000t) et de 2019
maraîchère : (195 000T). Ce qui
292 tonnes tonnes en 2017 et
montre une sous-
101 000 tonnes en 2019
en 2012 estimation de la
production céréalière
de la région. Par
Niveau d’augmentation rapport à la cible 2014
Revenus moyens : céréalière a été
des revenus des 134 000 FCFA
200 000 FCFA en 2017, surestimée dans le
ménages dont ceux en 2013 rapport d’évaluation
290 600 FCFA en 2019
dirigés par des femmes du projet.
Les effets des activités sont en bonne voie vers l’atteinte des objectifs d’achèvement. La promotion
pomme de terre pourrait avoir un effet positif aussi bien sur la production desdites spéculations q
ménages par l’augmentation de leurs revenus.
Concernant le niveau d’augmentation des revenus des ménages dont ceux dirigés
par des femmes, la mission n’a pas été en mesure d’estimer leur évolution entre 2012
et 2017. Toutefois, elle estime que la mise en œuvre de la politique de genre du CILSS,
révisée en 2018, portant sur l’accès équitable des femmes aux facteurs de productions
permettra d’améliorer leurs revenus.
Evaluation (on
indique si les
Progrès vers Progrès vers
Indicateurs de indicateurs d’effet
la la
produits (tels que Cible annuelle (valeur Cible finale (valeur sont en bonne voie
réalisation réalisation
spécifiés dans le CLR, Valeur la plus récente cumulée escomptée à cumulée escomptée à pour atteindre les
de la cible de la cible
au besoin ajouter des l’achèvement) l’achèvement) objectifs annuels et à
annuelle (% finale
lignes) l’achèvement. S’ils
réalisé) (% réalisé)
ne le sont pas,
justifier)
- 3 dispositifs nationaux
- 11 pays appuyés pour
SNSA redynamisés et mis
la mise en place de
en place ;
dispositifs nationaux
- 3 pays appuyés pour la
Nombre de politiques SNSA ;
redynamisation de
et stratégies agricoles, - 2 pays appuyé pour la 13 politiques et stratégies
dispositifs SNSA ;
pastorales et de production de la agricoles, pastorales et
- 4 pays appuyés pour
sécurité alimentaire et pomme de terre et de de sécurité alimentaire et
faire l’étude d’état des
la gomme arabique ; nutritionnelle et dans les
nutritionnelle et dans lieux de l'énergie
- 4 pays appuyés pour domaines de l’énergie 66,67% 76,92% En bonne voie
les domaines de domestique ;
faire l’étude d’état des domestiques sont
l’énergie domestique - 2 pays appuyés pour la
lieux de l'énergie formulées, évaluées et
relance des activités ED
formulées, évaluées et domestique (Côte harmonisées
(Mali et Sénégal)
harmonisées d’ivoire, Bénin, Guinée
- 2 pays appuyés dans la
et Togo),
revue de leur PNIA ;
- 2 pays appuyés pour la
- 1 étude d'évaluation
relance des activités
des politiques foncières
EDR (Mali et Sénégal)
nationale réalisée,
La majorité des indicateurs de produits sont en bonne voie vers l’atteinte des cibles des objectifs annuels et à l’achèvement, avec
la réalisation de plus de 50% des activités prévues.
La mission a également constaté une stratégie d’actions dans la mise en œuvre des
activités en les réalisant pendant les mêmes périodes pour une économie d’échelle.
Cette synergie a permis de réduire considérablement le coût de réalisation des
activités et d’observer une certaine efficience dans l’exécution du projet.
Par ailleurs, la mission a constaté une sous-estimation budgétaire de certaines
activités. Ce qui montre une inefficience apparente par rapport au niveau de
l’exécution de ces activités.
Les résultats du P1-P2RS peuvent être durables si les infrastructures structurantes (et de
bonne qualité) sont réalisées en juin 2019 au plus tard. De plus, un système de gestion
et de maintenance performant devra être mis en place pendant la phase
d’exploitation. La réalisation effective des activités de développement des chaînes
de valeurs et des marchés régionaux, notamment à travers l’accroissement des
productions agro-pastorales, la promotion des produits forestiers non ligneux, la
réduction de la malnutrition des enfants de moins de cinq (05) ans, devrait permettre
de renforcer les capacités de résilience des populations bénéficiaires.
Par ailleurs, pour la mise en œuvre des activités liées aux appuis des pays, ces derniers
sont directement impliqués à travers les Secrétaires Permanents des CONACILSS et les
services techniques concernés. Des lettres d’invitations accompagnées des TDR sont
envoyées régulièrement aux Ministères pour désigner les participants aux activités du
P2RS.
Dans le cadre la modernisation des systèmes d’information sur les marchés, des
missions de sensibilisation et de collecte de données a été organisée dans tous les
pays concernés par cette activité.
Pour ce qui est du renforcement des capacités des pays à travers des formations
diplômantes et continues, pour le recrutement des quarante (40) étudiants et
Au regard de ce qui précède, la mission estime que les premiers résultats de la composante régionale u P1-P2RS sont encourageants, mais la performance reste
encore faible au regard du niveau de progression vers les résultats et l’objectif de développement. Toutefois, si le CILSS et la BAD prennent des mesures et actions
vigoureuses pour lever les différents contraintes et blocages relevés, les performances de cette composante du P1-P2RS pourraient s’améliorer et permettre
d’atteindre les cibles fixées à la fin du Projet, sous réserve de la révision du Cadre logique et de la liste des biens et services (LBS).
Le CILSS, fort d’une expérience et d’une base de savoir construite depuis 45 ans
d’existence, est le dépositaire d’une expertise sahélienne riche et d’un leadership
reconnu dans la conception et la mise en œuvre de Programmes de renforcement
de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et de lutte contre la désertification. Ces
atouts majeurs en font l’Institution la mieux placée pour l’élaboration et la
coordination des réponses du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, aux menaces pesant
sur cette région. Il s’agit pour le CILSS de mieux prendre en charge les conséquences
du changement climatique, de trouver des solutions adéquates et durables pour
gérer l’insécurité alimentaire et nutritionnelle des populations sahéliennes, la question
démographique, la préservation des ressources naturelles (menacées par
l’accélération de la dégradation des terres et la désertification).
La mission a relevé que le CILSS a dû trouver des solutions à certaines contraintes créées
par la réduction du financement de la BAD.
Pour suppléer à cette situation, le CILSS a dû recourir à des experts recrutés sur des
Conventions signées avec d’autres partenaires pour la mise en œuvre de certaines activités.
. Toutefois, avec la fin de ces Conventions, lesdits experts ont quitté le Secrétariat Exécutif,
l’INSAH ou le CRA, la mobilisation des Experts ayant des calendriers chargés est devenue
difficile. Avec ces contraintes, liées aux ressources humaines, L’URGP a dû revoir à la baisse
la durée et/ou le contenu/volume de certaines activités.
Au regard de ce qui précède, la mission estime que la performance du CILSS est satisfaisante
C’est dans ce cadre que la BAD organise périodiquement des missions de supervisions
et de revue du projet pour apprécier la mise en œuvre des activités. Des réunions de
concertation sont également organisées pour stabiliser les PTBA avant leur
approbation par le comité du pilotage présidé par la CEDEAO. Ces appuis de la BAD
ont permis de décanter certaines difficultés qui auraient pu impacter négativement
l’exécution du projet.
Pour lever les principales contraintes qui entravent la bonne exécution du P2RS afin
d’améliorer les performations du Projet et le progrès vers l’atteinte de l’objectif de
développement, la mission formule les recommandations ci-dessous à l’attention de
la BAD, de la Coordination Régionale et du CILSS.
Les principales recommandations de la mission en vue de lever les contraintes inhérentes aux procédures de gestion fiduciaire du
P1-P2RS sont présentées dans le tableau ci-après.
02 Les seuils prévus dans les procédures Relever les seuils de passation Organes de
d’acquisition des biens et services (300 000 UC) des marchés pour faciliter Structures décision de la Décembre
entraînent un fractionnement des offres avec de l’acquisition des biens et compétentes de la BAD 2018
nombreux petits contrats à gérer et un manque services BAD CILSS
d’attractivité de la part des potentiels Coordination Gouvernements
soumissionnaires Régionale P1-P2RS
03 Malgré l’avis de non objection (ANO) de la BAD Assouplir les procédures de Structures
sur les PTBA, la quasi-totalité des activités inscrites demande de l’ANO relatifs compétentes de la Organes de Mesures
dans les PTBA doivent être également soumis à activités inscrites dans les PTBA BAD décision de la permanentes
l’ANO de la Banque avant leur exécution, ce qui adoptés par les Comités de BAD
entraîne des retards importants dans la mise en Pilotage et approuvés par la CILSS
œuvre du Projet Banque, notamment les TDR Gouvernements
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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0
9.2. Recommandations à l’attention du Secrétariat Exécutif du CILSS
La mission d’évaluation à mi-parcours du P1-P2RS formule les recommandations contenues dans le tableau ci-après à l’attention
du Secrétariat Exécutif du CILLS.
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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N°S Constats Recommandations Responsables de mise en œuvre Echéances
les problématiques de lutte
contre l’insécurité alimentaire
et nutritionnelle ainsi que de la
résilience des populations
sahéliennes et ouest-africaines
Structures compétentes du Secrétariat
03 La mission a constaté que Experts de l’URGP ne sont Aligner les rémunérations des Exécutif du CILSS Décembre
pas classés conformément aux grades et échelons experts de la Coordination Structures compétentes des de la BAD 2018
prévus dans la grille salariale du CILSS lors de leur Régionale du P1-P2RS sur la
recrutement. Malgré l’engagement de ces experts, grille salariale du CILSS
cette situation peut constituer un facteur de
démotivation au regard des charges de travail qui
leur sont confiées dans le cadre de la mise en œuvre
du P2RS.
Renforcer les ressources UAM/Gestion des Ressources Humaines
04 La composition de l’équipe de l’URCGP lors des humaines par un recrutement URCGP P1-P2RS
négociations de financement de la Composante des experts prévus dans le
régionale du P1-P2RS en 2014 n’a pas été respectée procès-verbal de négociation
(06 experts recrutés sur 13 initialement prévus), d’où de l’Accord de Don de la BAD
l’existence de postes non pourvus et de cumul de pour permettre une meilleure
fonctions des deux (02) experts thématiques prise en charge des
(Infrastructures et Environnement, Genre et Nutrition), activités du Projet
ce qui réduit la capacité opérationnelles de l’URCGP
Source : BERD, mission d’évaluation à mi-parcours P1-P2RS, juillet 2018
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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9.3. Recommandations à l’attention de l’Unité Régionale de Coordination et de Gestion du P2RS (URCGP)
La mission d’évaluation à mi-parcours du P1-P2RS formule les recommandations contenues dans le tableau ci-après à
l’attention de l’URGP (Coordination Régionale).
Tableau 25 : recommandations à l’attention de l’URCGP
Responsables de mise
N°S Constats Recommandations Echéances
en œuvre
01 Malgré l’absence de ressources financières prévues Poursuivre et intensifier les missions d’appui URCGP Mesures
dans le plan de financement de la composante dans les pays afin d’assurer un suivi régulier Coordinations permanentes
régionale du P1-P2RS, l’URCGP développe des des activités du Projet sur le terrain Nationales P1-P2RS
initiatives en profitant de certaines opportunités
dans le cadre d’autres activités du CILSS pour
effectuer quelques missions d’appui aux
Coordinations Nationales
02 La mission a constaté que, du fait d’une autonomie Organiser des rencontres entre les task URCGP Mesures
des financements, les Coordinations Nationales managers de la BAD et les Coordinations permanentes
entretiennent des relations directes avec les Services Coordonnateurs Nationaux des projets P1- Nationales P1-P2RS
de la BAD. Si dans ces relations sont facilitées dans P2RS afin de rechercher des solutions aux
les pays où la BAD a ouvert des Missions Résidentes, difficultés rencontrées dans le traitement
ce n’est pas le cas dans tous les pays des dossiers soumis pour avis de non
objection de la Banque et sur d’autres
questions relatives à la mise en œuvre des
Projets afin d’en améliorer les
performances
03 Malgré les nombreuses contraintes rencontrées, les Initier des actions de capitalisation des URCGP P1-P2RS Mesures
Projets P1-P2RS ont commencé à produire des bonnes pratiques résilientes au niveau Coordinations permanentes
résultats probants dans la réalisation des activités régional et proposer des fiches de Nationales P1-P2RS
des composantes A et B. Toutefois, à l’exception du capitalisation harmonisées aux
Sénégal, les bonnes pratiques découlant de ces Coordinations Nationales en vue de
résultats ne sont pas capitalisées et diffusées Renforcer la visibilité du P1-P2RS
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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Source : BERD, mission d’évaluation à mi-parcours P1-P2RS, juillet 2018
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ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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ANNEXES
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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Annexe 1 : Analyse du cadre logique de la composante régionale du P1-P2RS
Tableau 26 : Analyse du cadre logique de la composante régionale du P1-P2RS
MULTINATIONAL- CILSS - Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle récurrente au Sahel – Projet 1-Composante Régionale -
But du projet : Accroitre, sur une base durable, la productivité et les productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques dans un contexte de changement climatique au Sahel.
INDICATEURS DE PERFORMANCE
CHAÎNE DES RÉSULTATS Situation de
Indicateur Cible OBSERVATIONS
référence
(y compris les ISC)
Taux de prévalence de la malnutrition Respectivement Respectivement 11%, La formulation du résultat ne permet pas déterminer
aiguë, de malnutrition chronique et de 14 %, de 33% 27% et 20% en 2019 clairement les populations cibles : il aurait été plus réaliste de
d’insuffisance pondérale et de 25% en et Respectivement cibler les populations des zones d’intervention du P1-P2RS et
2012 9%, 19% et 15% en non l’ensemble des populations du Sahel
2024 Des cibles sont fixées en 2024, alors que le P1-P2RS prend fin
Extrême (5%), en juin 2020
Aucune cible n’est retenue pour mesurer l’évolution de la
IMPACT
Echelle d’insécurité alimentaire Critique (50%) Critique (30%), Des cibles sont fixées en 2024, alors que le P1-P2RS prend fin
Modérée (35%) modérée (50%) et en juin 2020
La sécurité et bonne (10%) bonne (20%) en 2019 L’indicateur dont la situation de référence est estimée à 2%
alimentaire et en 2012 et Critique (20%), en 2011 n’est pas précisé et aucune cible n’est retenue pour
nutritionnelle des modérée (50%) et mesurer son évolution pendant la durée de mise en œuvre du
populations du 2% en 2011 bonne (30%) en 2024 P1-P2RS
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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Sahel est
améliorée
Accroissement des La part des échanges 4% en 2017 et 6% en La nature des échanges commerciaux n’est pas précisée.
échanges intracommunautaires dans les échanges 2020 S’agit-il de :
commerciaux totaux de la région - De l’ensemble des échanges commerciaux de
inter-régionaux marchandises entre les 07 Etats couverts par le P1-P2RS et
les 13 Etats membres du CILSS ?
- Des échanges de produits agricoles (y compris
l’élevage) entre les 07 Etats couverts par le Projet et
l’ensemble des 13 Etats membres du CILSS ?
Quelle est l’étendue de la Région : CEDEAO, CEDEAO +
Tchad et Mauritanie ?
Il n’existe pas de donnée en situation de référence pour
permettre de mesurer le niveau d’atteinte des cibles prévues
en 2017 (4%) et en 2020 (6%)
Productivité et Production Production en Les céréales concernées ne sont pas clairement précisées
productions agro- moyenne en céréales : 139 000 dans la la situation de référence (mil, maïs, sorgho, riz, fonio,
sylvo-pastorales et céréales : tonnes en 2017 etc.)
halieutiques 84 200 tonnes et 195 500 tonnes en On ne sait pas à quoi se rapporte la valeur de référence de la
EFFETS
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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Il n’existe pas de valeurs de référence pour les rendements
des cultures ciblées
Les rendements du sorgho et du mil sont confondus (1,2t/ha),
alors qu’ils sont différents
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ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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Niveau d’augmentation des revenus des 134 000 FCFA Revenus moyens : La formulation du résultat n’est pas précise car les groupes
ménages dont ceux dirigés par des en 2013 200 000 FCFA en vulnérables ne concernent pas seulement les ménages
Revenus des femmes 2017, 290 600 FCFA dirigés par des femmes
populations en 2019 L’indicateur n’étant pas désagrégé selon le genre, l’on ne
vulnérables connait pas le pourcentage de ménages dirigés par des
améliorés femmes
Il n’est pas précisé si la valeur de référence et les cibles
concernent l’ensemble des ménages ou seulement ceux
dirigés par des femmes
Amélioration de Pourcentage de l’accroissement des 0 en 2013 10% en 2017 et 30% La nature des ressources auxquelles les femmes ont accès
l’accès des ressources attribuées aux femmes en 2020 n’est pas précisée (terre, financement, formation,
femmes aux alphabétisation, etc.)
ressources La valeur de référence (0 en 2013) ne correspond pas à la
réalité car les femmes ont accès à certaines ressources,
même si le niveau reste faible
La nature des ressources attribuées aux femmes n’étant pas
précisée dans l’indicateur, les cibles retenues ne reposent sur
aucun fondement
1.1Les capacités 1.1.1. Nombre de politiques et stratégies 1.1.1 13 politiques et Il n’existe pas de données sur la situation de référence
institutionnelles agricoles, pastorales et de sécurité stratégies agricoles, Il n’est pas pertinent de retenir un seul indicateur pour mesurer
des pays sont alimentaire et nutritionnelle et dans les pastorales et de les résultats de différentes activités. En effet, la formulation,
sécurité alimentaire
PRODUITS
renforcées domaines de l’énergie domestique l’évaluation et l’harmonisation des politiques et stratégies sont
et nutritionnelle et
formulée, évaluées et harmonisées ; dans les domaines des activités différentes
de l’énergie Chaque secteur ou sous-secteur (politiques agricoles,
domestiques sont politiques pastorales, politique de sécurité alimentaire et
formulées, évaluées
et harmonisées
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ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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nutritionnelle, politiques devrait faire l’objet d’un indicateur
spécifique
1.1.2. Etat de mise en œuvre de la 1.1.2 La Coalition Ce résultat devrait être retenu au niveau des indicateurs
Coalition Mondiale sur l’Eau au Sahel Mondiale sur l’Eau au d’effets et non de produits
Sahel est mise en Il n’existe pas de situation de données sur la situation de
œuvre et référence
opérationnelle Les critères pour mesurer l’opérationnalité de la Coalition
Mondiale sur l’Eau au Sahel ne sont pas précisés (missions,
structures, activités/clés, résultats attendus, etc.)
1.2Les systèmes 1.2.1. Les systèmes Il n’existe pas de situation de données sur la situation de
1.2.1. Nombre de systèmes d’information
d’information et d’information sur la référence
sur la résilience développés et améliorés ;
de prévention résilience sont
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ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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des risques développés et Il aurait été plus pertinent de retenir comme indicateur le
naturels, et améliorés dans les nombre d’Etats ayant développé des systèmes d’information
climatiques et sept pays ; sur la résilience
de sécurisation Il manque des cibles intermédiaires pour évaluation les progrès
alimentaire et réalisés par les Etats
nutritionnelle
sont renforcés 1.2.2. Les outils et Il n’existe pas de situation de données sur la situation de
instruments de suivi et référence
1.2.2. Nombre d’outils et d’instruments de
d’analyse de la Il aurait été plus pertinent de retenir comme indicateur le
suivi et d’analyse de la vulnérabilité et de
vulnérabilité et de la nombre d’Etats ayant développé des instruments de suivi et
la nutrition développés et mis à jour dans
nutrition sont d’analyse de la vulnérabilité et de la nutrition
les pays ;
développés et mis à
jour dans les sept
pays ;
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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1.4 Les mesures de 1.4.1. Sept pays Il n’existe pas de situation de données sur la situation de
réhabilitation à 1.4.1. Nombre de pays appuyés dans appuyés dans référence
moyen et long l’entretien des infrastructures hydro- l’entretien des
termes, agricoles ; infrastructures hydro-
notamment le agricoles ;
développement Il n’existe pas de situation de données sur la situation de
des 1.4.2. L’accès aux
référence
infrastructures semences de qualité
1.4.2. Gain de productivité des Tel que formulé, il s’agit d’un indicateur d’effet et non de
hydro-agricoles, pour améliorer la
exploitations par l’accès aux semences de produits
l’amélioration productivité des
qualité ; Il n’y a pas de cohérence entre la formulation de l’indicateur
de la exploitations est
et celle de la cible
productivité effectif dans les sept
agricole, le pays ;
développement
des chaînes de 1.4.3. La gestion Il n’existe pas de situation de données sur la situation de
valeur dans les harmonisée des référence
pays sont 1.4.3. Degré d’harmonisation des pesticides et de
promues méthodes et procédures de gestion des méthodes de
pesticides et de protection des cultures protection des
cultures est appuyé
dans les sept pays
1.5 Les bonnes 1.5.1. Quarante (40) Il n’existe pas de situation de données sur la situation de
pratiques, ingénieurs dont 20 en référence
recherche et agro météorologie et Tel que formulé, il s’agit d’un indicateur d’effet et non de
communication 1.5.1. Nombre d’agents formés dans les 20 en protection des produits
sur la résilience pays ; végétaux ; quarante Il n’y a pas de cohérence entre la formulation de l’indicateur
en appui aux (40) mastères et celle de la cible
pays sont professionnels répartis
capitalisées et en 20 en sécurité
diffusées alimentaire et
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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nutritionnelle et 20 en
changement
climatique et
développement
durable sont formés ;
1.5.2. La capacité de Il n’existe pas de situation de données sur la situation de
résilience et référence
1.5.2. Niveau de renforcement des
d’adaptation des Tel que formulé, il s’agit d’un indicateur d’effet et non de
capacités de résilience et d’adaptation
ménages ruraux est produits
des ménages ruraux à travers la
renforcée à travers la Il n’y a pas de cohérence entre la formulation de l’indicateur
capitalisation et la diffusion des bonnes
capitalisation et la et celle de la cible
pratiques résilientes ;
diffusion des bonnes
pratiques résilientes
dans les sept pays ;
1.5.3. Les outils de Il n’existe pas de situation de données sur la situation de
communication, référence
1.5.3. Nombre d’outils de communication,
plaidoyer et Il manque des précisions sur les types d’outils de
plaidoyer et sensibilisation décideurs sont
Sensibilisation des communication, plaidoyer et sensibilisation des décideurs
développés ;
décideurs sont
développés dans les
sept pays ;
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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3. Gestion du Programme
3.2 Planification et suivi des activités 3.2.1 Régularité de la production des rapports 0 3.2 .1 4 rapports trimestriels
d’activités produits par an
3.2.2 Acquisitions du programme sont conformes aux 0 3.2.2 Les plans de passation des
règles de procédures sont exécutés avec des délais
conformes aux procédures de la
Banque
3.3 Gestion financière, administrative et audit 3.3.1 % de décaissement et degré de respect des 0 3.3.1 Application stricte des
procédures règles de procédure et taux de
décaissement moyen : 20% par
an ;
3.3.2 Rapports d’audit annuel produits et approuvés 0 3.3.2 Rapports d’audit fournis
avant le 30 juin après chaque
exercice clos
COMPOSANTES
VITÉS
CLÉS
ACTI
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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Composante 2 : Développement de la chaîne de valeurs : (i) Renforcement des capacités institutionnelles des pays ; (ii) Renforcement des systèmes
d’information et de prévention des risques naturels, et climatiques et de sécurisation alimentaire et nutritionnelle ; (iii) Renforcement des systèmes
d’information sur les marchés et du suivi des flux transfrontaliers des produits agricole et agro-alimentaires ; (iv) Promotion des mesures de
réhabilitation ( infrastructures hydro-agricoles, productivité agricole, chaînes de valeur )dans les pays concernés ; (v) Capitalisation et diffusion des
bonnes pratiques, recherche et communication sur la résilience en appui aux pays
Composante 3 : Gestion du Programme : -Activités de coordination, d’acquisition, de gestion, de suivi-évaluation, de communication (sensible au
genre)
Annexe 2 : Coûts détaillés et Plan de passation des marchés de la Composante Régionale du P1-P2RS
Tableau 27 : Coûts détaillés de la composante régionale du P1-P2RS
Cout de base en Cout Total en
Quantités Unit Cost (FCFA)
CATEGORIES DE DEPENSES million million
Unit 2015 2016 2017 2018 2019 Total FCFA'000 (UA '000) CB FCFA CB UC TC CFA TC UC
I. Investment Costs
A. BIENS
Equipements et cadre de mise en place SI 2ème génération /b ff - 0,5 0,5 - - 1 1.217.739,648 1.632 1 217,74 1,63 1 310,22 1,76
B. SERVICES
1. FORMATION
Forum de la Coalition Mondiale de l'Eau au SAHEL /c ff 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 1 49.999,703 67,009 50,00 0,07 54,41 0,07
Formation des acteurs à la prise en compte de la résilience /d ff - 0,5 - 0,5 - 1 49.999,703 67,009 50,00 0,07 54,40 0,07
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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Cout de base en Cout Total en
Quantités Unit Cost (FCFA)
CATEGORIES DE DEPENSES million million
Unit 2015 2016 2017 2018 2019 Total FCFA'000 (UA '000) CB FCFA CB UC TC CFA TC UC
b. MISE EN OEUVRE DU CGES
Organisation d'un atelier régional sur l'harmonisation des CGES ff 1 - - - - 1 30.540,552 40,93 30,54 0,04 31,80 0,04
Elaboration des outils FEA /k ff 0,5 0,5 - - - 1 137.973,185 184,91 137,97 0,18 145,26 0,19
b. AUTRES ETUDES REGIONALES
Etude d'impact des conflits sur le fonctionnement des marchés /l ff 1 - - - - 1 200.464,957 268,661 200,46 0,27 208,75 0,28
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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Cout de base en Cout Total en
Quantités Unit Cost (FCFA)
CATEGORIES DE DEPENSES million million
Unit 2015 2016 2017 2018 2019 Total FCFA'000 (UA '000) CB FCFA CB UC TC CFA TC UC
Etude sur les épizooties frontalières ff 0,5 0,5 - - - 1 112.306,636 150,512 112,31 0,15 118,23 0,16
Etude de faisabilité de systèmes d'information de 2ème Génération /n ff 1 - - - - 1 249.964,94 335 249,96 0,34 260,30 0,35
Appui à la mise en œuvre des stratégies SA et biosécurité /p ff 0,2 0,3 0,5 - - 1 199.999,933 268,038 200,00 0,27 214,27 0,29
Appui finalisation PNIA dans les pays membres du CILSS ff - 0,25 0,25 0,25 0,25 1 254.503,281 341,082 254,50 0,34 279,92 0,38
Mise en œuvre stratégie régionale sur le pastoralisme ff - 0,25 0,25 0,25 0,25 1 152.702,104 204,65 152,70 0,20 167,95 0,23
Mise en œuvre charte foncière régionale ff - 0,25 0,25 0,25 0,25 1 152.702,104 204,65 152,70 0,20 167,95 0,23
Mise en œuvre et l'animation du dispositif Eau Sahel /q ff 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 1 137.973,185 184,91 137,97 0,18 150,14 0,20
Conduire Lobbying politique auprès des Etats et PTFs /r ff 0,5 0,5 - - - 1 68.990,323 92,46 68,99 0,09 72,63 0,10
Renforcement des capacités des SI Nationaux de 2ème Génération ff 0,2 0,4 0,4 - - 1 950.001,082 1.273,18 950,00 1,27 1 015,57 1,36
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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Cout de base en Cout Total en
Quantités Unit Cost (FCFA)
CATEGORIES DE DEPENSES million million
Unit 2015 2016 2017 2018 2019 Total FCFA'000 (UA '000) CB FCFA CB UC TC CFA TC UC
Mise en place d'un cadre harmonisé d'informations nutritionnelles à
ff - 0,25 0,25 0,25 0,25 1 74.616,4 100 74,62 0,10 82,07 0,11
travers des enquêtes annuelles
Mise en place d'un cadre harmonisé dans les 13 pays du CILSS ff - 0,25 0,25 0,25 0,25 1 203.602,361 272,865 203,60 0,27 223,94 0,30
Appui à la mise en place du SI 2ème génération /u ff 0,2 0,5 0,3 - - 1 261.157,4 350 261,16 0,35 278,57 0,37
Appui aux pays dans la revue des outils de conception des ouvrages ff - - - - - - - - - -
g. RENFORCEMENT DE LA NUTRITION
Appui à la valorisation des PFNL à haute valeur nutritive pour une
ff - 0,25 0,5 0,25 - 1 106.716,375 143,02 106,72 0,14 116,08 0,16
meilleure diversité nutritionnelle /y
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ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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Cout de base en Cout Total en
Quantités Unit Cost (FCFA)
CATEGORIES DE DEPENSES million million
Unit 2015 2016 2017 2018 2019 Total FCFA'000 (UA '000) CB FCFA CB UC TC CFA TC UC
Appui à l'organisation des rencontres régionales SA /z ff/an 1 - 1 1 - 3 49.999,703 67,009 150,00 0,20 162,03 0,22
A. BIENS
1. MATERIEL ROULANT
2. EQUIPEMENT DE BUREAU
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ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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Coût de base en Coût total en
Quantités Unit Cost
CATEGORIES DE DEPENSES million million
Unit 2015 2016 2017 2018 2019 Total (FCFA '000) (UA '000) CB FCFA CB UC TC FCFA TC UC
Matériel technique ff 1 - - - - 1 15.270,276 20,465 15,27 0,02 15,90 0,02
3. Mobilier de Bureau
Ensemble mobilier de bureau pour le personnel /c ff 1 - - - - 1 11.192,46 15 11,19 0,02 11,66 0,02
B. SERVICES
1. FORMATION
Organisation et tenue du Comité de pilotage ff 1 1 1 1 1 5 11.678,093 15,651 58,39 0,08 63,54 0,09
2. Assistance technique
Elaboration/mise à jour manuel de procédures /e ff 1 - - - - 1 10.000,09 13,402 10,00 0,01 10,41 0,01
3. Etudes
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ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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Coût de base en Coût total en
Quantités Unit Cost
CATEGORIES DE DEPENSES million million
Unit 2015 2016 2017 2018 2019 Total (FCFA '000) (UA '000) CB FCFA CB UC TC FCFA TC UC
Mise en place d'un dispositif régional harmonisé SE axé sur les
résultats et suivi périodique /f ff/an 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 1 74.616,4 100 74,62 0,10 81,20 0,11
4. Services contractuels
Mise en place d'un plan de communication ff - - - - 1 1 15.270,276 20,465 15,27 0,02 17,35 0,02
5. Audit
A. PERSONNELS
1. Personnel contractuel
1
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1
Coût de base en Coût total en
Quantités Unit Cost
CATEGORIES DE DEPENSES million million
Unit 2015 2016 2017 2018 2019 Total (FCFA '000) (UA '000) CB FCFA CB UC TC FCFA TC UC
Secrétaire PM 12 12 12 12 12 60 305,189 0,409 18,31 0,02 18,31 0,02
B. INDEMNITES DE DEPLACEMENT
Véhicule 4X4 km - 40 000 80 000 80 000 80 000 280 000 0,254 71,03 0,10 78,49 0,11
D. FRAIS GENERAUX
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Coût de base en Coût total en
Quantités Unit Cost
CATEGORIES DE DEPENSES million million
Unit 2015 2016 2017 2018 2019 Total (FCFA '000) (UA '000) CB FCFA CB UC TC FCFA TC UC
Eau et Electricité ff/an 1 1 1 1 1 5 4.336,131 5,811 21,68 0,03 23,59 0,03
Loyer bureaux du projet ff/an 1 1 1 1 1 5 4.999,269 6,7 25,00 0,03 27,20 0,04
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Date Montant Date
Date Non- Publication Pré Préférence Examen Plan/
Nombre Réception Estimé dans la Mode estimée
Description* Objection à Date (UNDB) Qualification Nation./ Préalable ou Révisé/
de Lot de monnaie d'acquisition Remise
ASAO/APQ ASAO/APQ (O/N) Rég. (O/N) a Posteriori Actuel
ASAO*/APQ* (000) FCFA Offres
demande de 30/03/1
N/A N/A N/A N N Plan
éditer le document cotations 8
Lot
de la politique genre 3 000,00 Posteriori Révisé
unique
du CILSS
N N Actuel
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ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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Date Montant Date
Date Non- Publication Pré Préférence Examen Plan/
Nombre Réception Estimé dans la Mode estimée
Description* Objection à Date (UNDB) Qualification Nation./ Préalable ou Révisé/
de Lot de monnaie d'acquisition Remise
ASAO/APQ ASAO/APQ (O/N) Rég. (O/N) a Posteriori Actuel
ASAO*/APQ* (000) FCFA Offres
Révisé
N N Actuel
15/03/1
N/A N/A N/A AON N N Plan
8
Révisé
Acquisition d’un
Lot
système de 40 000,00 Posteriori
unique
visioconférence
N N Actuel
demande de 15/02/1
N/A N/A N/A N/A N/A Plan
Acquisition de 10 000,00 cotations 8
supports de Lot Révisé
Posteriori
communication et unique
de visibilité du P2RS
N/A N/A Actuel
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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Annexe 3 : Propositions pour la poursuite et le renforcement des activités de suivi-
évaluation du P1-P2RS au niveau régional en 2019 et 2020
Depuis le démarrage du projet, les activités du suivi-évaluation ont porté sur la tenue
des ateliers de lancement, d’élaboration de trois (03) Plans de Travail et Budget
Annuels (PTBA), du Comité Régional de Pilotage (CRP), de bilan de l’exécution du
programme, de l’harmonisation des outils de suivi-évaluation, de bilan régional et la
relecture des outils de suivi-évaluation pour la prise en compte du genre et des
missions de suivi et d’appui aux pays et aux sites spécialisés du CILSS (CRA et INSAGH).
A cela s’ajoutent les rapports trimestriels et annuels élaborés périodiquement par la
Coordination Régionale et transmis à la BAD.
Pour le reste de la durée de vie du projet, la Coordination Régionale va poursuivre
l’organisation des ateliers d’élaboration des PTBA, des sessions du comité de pilotage,
des rencontres de concertation technique régionale. Elle va continuer également à
renforcer les missions de suivi, d’appui et de partage d’expériences dans les pays et
au niveau des sites du CILSS et à participer aux réunions régionales portant sur la
sécurité alimentaire, la nutrition, le marché et la résilience.
En plus de ces activités de suivi-évaluation, la Coordination Régionale va organiser
l’évaluation finale du projet et une étude pour la formulation de la deuxième phase
du Programme.
Par ailleurs, l’URGP va poursuivre l’élaboration des rapports trimestriels et annuels pour
informer les parties prenantes sur le niveau d’exécution des activités du Projet.
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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Le Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) est un outil de planification et d’orientation
qui décrit les différentes activités à exécuter, les indicateurs à suivre et les résultats
escomptés pour une année donnée. Ainsi, pour la mise en œuvre du Programme deux
PTBA (2019 et 2020) seront élaborés pour le reste de la durée du Projet
Comme d’habitude, ces PTBA seront élaborés de manière participative et
consensuelle avec l’implication effective des différents acteurs du système CILSS (PRA,
UAM, CRA, INSAH). Le processus d’élaboration des PTBA va reposer sur des principes
de base et la démarche suivante : i) l’ensemble des contributions des Experts du CILSS
intervenant dans la mise en œuvre du projet font l’objet d’une première consolidation
par l’URGP ; ii) les projets de PTBA seront amendés lors des ateliers intersites qui
permettent de définir les activités et les coûts y afférents, les extrants attendus, les
périodes d’exécution, en collaboration avec l’ensemble des acteurs impliqués dans
la mise en œuvre du projet (cette rencontre permet de dégager des synergies avec
les autres projets du CILSS) ; iii) les PTBA élaborés seront validés par le Comité Régional
de Pilotage à des sessions qui se tiendront à Lomé (Togo) avant d’être transmis à la
BAD pour la demande d’avis de non objection.
Pour la mise en œuvre efficace des PTBA, des tableaux seront élaborés afin de faciliter
le suivi des réalisations et une meilleure visibilité dans l’imputation des lignes
budgétaires. Le suivi de la mise en œuvre des PTBA permet également d’apprécier
périodiquement l’état d’exécution physique et financier des activités. C’est un
processus continu de collecte et d’analyse d’informations pour apprécier le niveau
d’exécution par rapport aux résultats attendus. Par ailleurs, ce système permet
d’alerter les Experts et partenaires en vue de respecter les chronogrammes
d’exécution des activités et les coûts y relatifs.
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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Les missions de suivi dans les pays et sur les sites du CILSS permettent :
A cet effet, la Coordination Régionale doit non seulement organiser dans tous les 07
pays couverts par le P1-P2RS et au niveau des sites spécialisés du CILSS des missions
d’appuis et de partage d’expérience entre les Coordinations, mais aussi participer
aux missions de supervision de la BAD organisées dans les pays. Dans le cadre du
partage des expériences, la Coordination Régionale sera accompagnée par un
membre d’une des 07 Coordinations Nationales dans les missions d’appuis.
Pour un suivi efficace des Projets, l’URGP devrait pouvoir organiser au moins deux
missions par an dans les pays à l’image de la BAD qui prévoit une mission tous les six
mois. Ces missions de suivi et d’appui ont toujours fait l’objet d’une recommandation
par les pays au cours des différentes rencontres régionales.
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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C’est pourquoi, la Coordination Régionale prévoit de réaliser courant 2019-2020 une
évaluation finale du Projet qui aboutira à la conception de la deuxième phase du
Programme.
Conçu dans une approche régionale à long terme de quatre phases de cinq (05) ans,
cette évaluation s’inscrit dans le cadre des engagements contractuels du projet et
fournira des éléments fondamentaux pour la formulation de la 2ème phase du
Programme (Projet 2). Cette évaluation finale sera basée sur les enseignements tirés
de la 1ère phase du Programme (Projet 1), en tenant compte de la problématique
actuelle de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région. Elle sera réalisée par
un cabinet spécialisé en évaluation et formulation des projets de développement.
6. Système de rapportage
7. Budget prévisionnel.
Pour les deux prochaines années du projet, le budget prévisionnel des activités de
suivi-évaluation de la deuxième phase du P1-P2RS au niveau régional, par catégorie
de dépenses, se présente comme indiqué dans le tableau ci-après.
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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Tableau 29 : budget prévisionnel des activités de suivi-évaluation de la deuxième
phase du P1-P2RS au niveau régional par catégorie de dépenses (FCFA)
Budget Total
N° Activités 2019 (FCFA) 2020 (FCFA)
(FCFA)
Ateliers intersites d'élaboration des PTBA
1 13 500 000 13 500 000 27 000 000
à Koudougou/Burkina Faso
Contribution à l'organisation du comité
2 8 500 000 8 500 000 17 000 000
régional de pilotage à Lomé/Togo
Réunions Techniques bilan d'exécution
3 des PTBA à Nouakchott/Mauritanie et à 50 000 000 30 000 000 80 000 000
Ndjaména/Tchad
Mission de suivi, d'appui et de partages
4 40 000 000 20 000 000 60 000 000
d'expérience dans les 07 pays couverts
Participations aux réunions régionales
5 14 500 000 14 500 000 29 000 000
de SAN, Marchés et résilience
Evaluation finale et formulation de la
6 25 000 000 25 000 000 50 000 000
2ème phase du projet (2019-2020)
TOTAL GENERAL 263 000 000
Source : URGP, juillet 2018
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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Annexe 4 : requête pour le réaménagement des activités du PGES et du renforcement
des capacités des Etats à l’entretien des investissements au cours de la
deuxième phase du P1-P2RS
1. Contexte
Concernant le risque de sécheresse, cela fait plus de quarante (40) ans que le CILSS,
à travers le Centre Régional AGRHYMET (CRA), travaille sur les mesures de prévention.
D’importants acquis permettent aujourd’hui d’éviter que la région ne soit surprise par
ces aléas. Toutefois, avec la reprise ces dernières années des séquences pluvieuses
assez intenses dans la région, de l’occupation croissante des zones inondables par les
populations vulnérables, de la dégradation des chemins préférentiels des eaux et de
l’ensablement/envasement des cours d’eau, le risque d’inondation est devenu une
véritable menace contre la sécurité des personnes, des biens et des infrastructures ;
mettant ainsi en péril leurs moyens d’existence (ressources naturelles, ouvrages
hydroagricoles/marchands/sociaux, …).
Outre ces menaces, d’autres effets consécutifs à la survenue de phénomènes
d’extrêmes hydro-climatiques sont les suivants peuvent entraîner la destruction
massive du couvert végétal (lent et difficile à restaurer) avec ses corollaires parmi
lesquels, la baisse du potentiel de séquestration du carbone, l’enfouissement massif
de la biomasse entrainant leur décomposition anaérobique avec pour conséquences
la pollution des eaux et de l’atmosphère, la production de gaz à effet de serre, etc.
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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des investissements réalisés par le Projet. En effet, à travers différents projets et
programmes, le CILSS a amorcé la phase pilote de la mise en place du dispositif à
l’exemple : i) du Projet d’Appui à l’adaptation au Changement Climatique par
l’amélioration de l’Information Climatique (ACCIC/DANIDA), dont l’essentiel des
actions a couvert trois pays (Burkina Faso, Mali et Niger) mais qui est déjà clôturée ; et
ii) du Programme régional de Renforcement de la Résilience à l’insécurité alimentaire
et nutritionnelle au Sahel (P2RS/BAD) en cours, dans lequel il est prévu l’installation de
douze stations hydrométriques à transmission automatique de données, pour
renforcer le dispositif de suivi et d’alerte aux inondation de quatre pays (Burkina Faso,
Mali, Mauritanie et Sénégal). Au regard des résultats concluants de la phase pilote
d’ACCIC/DANIDA, il s’avère pertinent de couvrir l’ensemble des pays de l’espace
CILSS/CEDEAO par ce dispositif.
Ces activités, malgré leur pertinence, ont connu des difficultés majeures dans leur mise
œuvre depuis le démarrage du projet et sont toujours au stade de démarrage. En
effet, lesdites activités sont retenues sans que les ressources financières nécessaires à
leur mise en œuvre soient prévues.
La présente requête est soumise en vue de corriger les insuffisances pour permettre la
poursuite des activités dans le but de l’optimisation des résultats du projet comme
consigné dans le Plan de Gestion Environnementale et sociale (PGES) de l’Etude
Environnementale Stratégique (EES) qui a permis la validation du projet.
Au terme du Projet 1 du P2RS revu, les pays bénéficiaires disposeront d’un dispositif de
prévention d’extrêmes climatiques des bassins identifiés à titre pilote. En outre,
l’adoption de bonnes pratiques d’exploitation et d’entretien des ouvrages
contribuera à l’amélioration de leur durée de vie et au développement de
l’économie des pays.
1
EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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2
inscrit une ligne budgétaire conséquente pour mettre en place un SAP-H. Prévu pour
répondre à cette préoccupation et en extension au projet pilote d’ACCIC, cette
activité devrait assurer une couverture des sites à potentiel de risques élevés des pays
membres du CILSS. Malheureusement, il a été constaté dans la Convention de
financement signée, une réduction du montant initialement prévu à cent millions
(100 000 000) de francs CFA. Un autre facteur qui a entravé le bon déroulement de
l’activité réside dans l’impossibilité de la prise en charge des Experts du Centre
AGRHYMET (CRA) chargés de la mise en œuvre des activités. Au regard de ces
contraintes, il a été retenu de limiter le dispositif à douze (12) stations hydrométriques
dans seulement quatre (04) des sept (07) pays couverts, à savoir, le Burkina Faso, le
Mali, la Mauritanie et le Tchad) au niveau de trois sous-bassins (soit 3 stations par sous-
bassin) dont l’étude d’identification est réalisée et le rapport disponible.
Objectif
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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3
procédures et de divergences de vues entre le CILSS et la BAD. En effet, de
l’entendement du CRA/CILSS, cette extension pilote consécutive à celle du Projet
ACCIC, devrait se faire avec des équipements identiques à ceux déjà installés par
souci d’harmonisation du parc dans toute la sous-région. Cela aurait pour avantages :
i) la commodité pour la mise en place et la formation des acteurs ; ii) la facilité de
transfert de compétences aux cadres SNMH (la prise en main rapide du dispositif) ; iii)
la fiabilité/comparabilité des données de sources identiques ; et iv) la réduction des
coûts par la fourniture des équipements par la Maison conceptrice et la facilitation du
service après-vente. Cette option garantirait également l’efficacité, l’efficience et la
durabilité ainsi que le bon déroulement des différentes activités.
Cette proposition est adressée à la BAD afin de lever le blocage actuel et d’accélérer
l’acquisition des stations hydrométrique, ainsi que leur déploiement sur le terrain au
profit des pays désignés en attente depuis l’annonce.
Résultat attendu : des stations hydrométriques automatiques sont acquises pour les 4
du P2RS.
Sous activités 2.3.1.2 : Organiser des missions d’installation des stations hydrométriques
de d’appui (formation, connexion) dans 4 pays
Une fois acquises, le déploiement et l’installation des stations dans les pays se feront
dans le cadre de missions de terrain qui seront conduites par les Experts du CRA sous
la supervision de l’URGP. Ces stations seront configurées de manière à pouvoir
transmettre automatiquement les données sur un site ftp en utilisant le réseau GSM. La
réception en temps réel des informations sur le niveau des cours d’eau et des réservoirs
des barrages permettra de faire des prévisions sur les aléas d’inondation.
Objectif
Objectifs spécifiques
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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Renforcer les capacités des SNMH sur l’exploitation/gestion des modèles
hydrologiques et la gestion des stations automatiques ainsi que des dispositifs
d’alerte précoce ;
Développer un système de communication performant pour une information
rapide d’aide à la décision et aux gestionnaires d’ouvrages hydroagricoles,
relatives aux risques des aléas d’inondation, afin que les dispositions soient prises
pour éviter/minimiser leurs impacts désastreux ;
Générer des informations anticipatoires fiables des événements
hydrométéorologiques extrêmes par la mise en place des systèmes d’alerte
précoce aux risques d’inondation et de sécheresse dans des zones vulnérables ;
Résultats attendus
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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- 1 système d’alerte précoce sur les risques d’inondations intégrant la modélisation
hydrologique, les données satellitaires, l’assimilation des données in situ, est mis
en place dans chacun des sites identifiés.
Pour atteindre cet objectif, le Projet 1 s’articule autour de trois Composantes dont les
composantes A : « développement des infrastructures rurales » et B : « développement
des chaines de valeurs et des marchés ».
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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Dans l’ensemble, les huit (08) composantes ont démarré les activités en 2016 et
connaissent des niveaux d’avancement divers dans la mise en œuvre des
investissements.
Objectif
Évaluer la mise en œuvre global du PGES pour titrer les conclusions afin d’apprécier le
degré de conformité de l’exécution du P2RS aux conditions environnementales et
sociales au regard des mesures préconisées, des engagements des parties prenantes
et des exigences relatives aux lois et règlements applicables à la convention de
financement afin de formuler des recommandations d’amélioration et d’orientation
de la formulation de la phase suivante du Programme.
Objectifs spécifiques
De façon spécifique, cette évaluation contribuera à :
- Evaluer le degré de conformité de l’audit au plan de gestion environnemental et
sociale (PGES) ;
- Apprécier le degré de conformité des projets aux exigences légales et
institutionnelles des pays et leurs règlementations applicables à la convention de
financement du projet ;
- Apprécier la pertinence du projet par rapport au contexte et aux priorités
nationales, régionales (identifier, quantifier, déterminer les conséquences
économiques et hiérarchiser tous les impacts environnementaux et sociaux
significatifs, avérés ou supposés, découlant de la mise en œuvre du projet) ;
1
EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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- Formuler des recommandations visant à orienter la formulation et la mise en œuvre
de la phase suivante du programme en vue de maximiser son efficacité, son
efficience pour en optimiser davantage les résultats.
Résultats attendus
- Le degré de conformité de l’audit au plan de gestion environnemental et sociale
(PGES) est évalué ;
- Le degré de conformité des projets aux exigences légales et institutionnelles des
pays et leurs règlementations applicables à la convention de financement du
projet est apprécié ;
- La pertinence du projet par rapport au contexte et aux priorités nationales,
régionales est appréciée ;
- Des recommandations visant à orienter la formulation et la mise en œuvre de la
phase suivante du projet sont formulées.
Extrants
- 7 rapports nationaux ;
- 1 rapport régional.
Objectifs
L’objectif global de ces ateliers est de faire le point de l’état d’avancement de la mise
en œuvre des PGES et des infrastructures en vue de la consolidation des acquis et
d’échanger les expériences en vue de l’amélioration du déroulement du projet pour
l’atteinte des objectifs fixés.
Objectifs spécifiques
Elle vise spécifiquement à :
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- Faire le bilan de la mise en œuvre des PGES dans les 7 pays ;
- Faire le bilan des réalisations d’infrastructures depuis le démarrage du projet ;
- Partager les expériences et les difficultés rencontrées en vue de dégager des
solutions idoines ;
- Échanger sur les perspectives des réalisations à l’horizon du projet ;
- Actualiser la feuille de route pour le suivi des activités ;
- Faire une mise à niveau des informations techniques sur les régimes
hydrologiques au Sahel dans le contexte de Changements Climatiques et les
initiatives en cours dans le cadre de renforcement des capacités des Experts
thématiques ;
Résultats attendus
Les résultats attendus de la réunion sont les suivants :
- Le bilan de la mise en œuvre des PGES est apprécié et les résultats consolidés ;
- Le point de la réalisation des infrastructures est connu et les résultats consolidés
;
- Les participants ont partagé leurs expériences et échangé sur les difficultés
rencontrées ;
- Les participants ont échangé sur les perspectives de réalisations du projet ;
- La feuille de route de la mise en œuvre est mise à jour ;
- Les Experts thématiques ont partagé leurs expériences sur les changements des
régimes hydrologiques au Sahel dans le contexte de Changements
Climatiques et les initiatives de révision des normes en cours sur le plan régional
et international ;
Extrant : 1 rapport de l’atelier ;
Activité principale 4.2 : Appui aux pays dans le développement des infrastructures
hydro-agricoles
A4.2.2 : Renforcement des capacités des Etats pour l’entretien des infrastructures
hydrauliques
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Les conditions d’exploitation des infrastructures constituent une menace sérieuse pour
leur durabilité et même la protection et la préservation des ressources en eau ; ce qui
n’est pas sans conséquences sur la survie des populations et des générations futures.
Il est clairement établi que la réalisation des ouvrages à elle seule ne saurait constituer
un gage pour un développement réel tant qu’ils ne sont pas durables et constitueront
une menace pour la sécurité. Elle devrait s’accompagner de mesures pour assurer
leur sécurité et leur durabilité ; mais le constat est tout autre en général dans tous les
pays de la sous-région. En effet, dans la plupart des cas, à la faveur du processus de
décentralisation, la maîtrise d’ouvrage est transférée aux collectivités territoriales qui
sont dépourvues de ressources nécessaires pour assurer rôles et responsabilités
(compétences, moyens financiers et matériel, textes …).
Le CILSS dans la mise en œuvre de son mandat à l’ambition de s’investir pour booster
le développement de ces pays membres à travers le renforcement de leurs capacités
pour susciter l’engouement de l’entretien des investissements.
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Objectif spécifique : Conduire une étude de la vulnérabilité des ouvrages
hydroagricoles dans les pays de concentration du P2RS ;
Le rapport de l’étude et les documents produits par l’étude devant être consensuels,
a besoin d’être validé par un échantillon représentatif des pays concernés au cours
d’un atelier régional qui regroupera un échantillon représentatif des parties prenantes
de l’étude et des acteurs du domaine.
Objectif global : valider les produits de l’étude sur la vulnérabilité des ouvrages
hydroagricoles
Les produits de l’étude seront édités et reproduits en cent exemplaires pour la diffusion.
Ils seront également mis en ligne au profit des pays et des acteurs intéressés.
Objectifs :
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Pour étayer le rapport écrit et toucher véritablement les consciences des décideurs
et des usagers, le film documentaire basé sur des cas réels de défections d’ouvrages
et leurs conséquences sera réalisé. Il présentera sommairement une analyse
avant/après existence des ouvrages avec des témoignages, les dommages, les
cause et les précautions, les coûts et pertes induits pour leur remise en état, le poids
socio-économique global.
Sous-activité A4.2.2.5 : Sensibiliser les décideurs des Etats membres du CILSS sur
l’entretien des investissements
Objectifs spécifiques :
- 1 conférence de presse ;
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- 13 états membres du CILSS sensibilisés ;
- 13 Etats membres du CILSS ont pris connaissance des produits et film
documentaire.
Sous-activité A4.2.2.6 : renforcer les capacités des acteurs des collectivités territoriales
bénéficiaires d’ouvrages hydroagricoles
Les résultats des produits de l’étude permettront de bâtir un support de formation des
acteurs des collectivités territoriales bénéficières d’ouvrages hydroagricoles. Le film
sera projeté et discuté au cours de chaque session pour étayer les modules théoriques.
Les sessions regrouperont dans une commune au choix du pays, l’ensemble des
acteurs bénéficiaires et seront animées par un Expert expérimenté en la matière,
appuyé par les Experts du CILSS.
Résultats : les acteurs sont formés sur l’entretien des ouvrages hydroagricoles
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Tableau 30 : budget prévisionnel pour le réaménagement de certaines activités du PGES du P1-P2RS pour la période 2019-2020
Sites et
Code Site Pays Experts Partenaires Budget total en
Activités Extrants Cibles Calendrier d'exécution acteurs
Activités Responsable bénéficiaires responsables associés millions de XOF
associés
AXE2 : Renforcement des
AP2.1 systèmes d'information et de
prévention des crises
Activité principale 2.3 : Suivi
technique et environnemental
A 23.1 : Mise en place d'un
système d'alerte précoce et 2018 2019 2020 248,0
de suivi (CGES)
12 Stations
installés et 12
A23.1.2 : Organiser les missions agents des
d'installation des stations services Mauritanie, Expert I&E /
SNMH,
hydrométriques et d'appui hydrologiques 12 x x SE CRA Burkina Faso, Experts hydro 28,0
CN/P2RS
(formation, connexion) dans 4 nationaux Mali et Tchad CRA
pays formés sur la
gestion des
stations
Expert I&E /
A23.2 : Réaliser un audit Nombre de SNMH,
1 x x SE CRA 7 pays P2RS Experts hydro 30,0
environnemental rapport d'audit CN/P2RS
CRA
A 23.3 : Organiser un atelier 1 rapport bilan Expert I&E /
CN/P2RS
Bilan sur la mise en œuvre des PGES 2 x x SE CRA 7 pays P2RS Experts hydro 50,0
PGES disponible CRA
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Expert I&E /
Prise en charge de la
x x SE CRA Experts hydro 30,0
prestation de 2 Experts du CRA
CRA
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A422.5 : Sensibiliser les
Expert I&E / Services
décideurs des Etats membres 13 pays
x x x x 13 pays P2RS Expert hydro Hydraulique 3
du CILSS sur l'entretien des sensibilisés
CRA s/hydrologie
investissements
A422.6 : Renforcer les
capacités des acteurs des 4 acteurs par Expert I&E / Services
collectivités bénéficiaires communes 1 x x x SE CRA 7 pays P2RS Expert hydro Hydraulique 50
d'ouvrages hydroagricoles bénéficiaires CRA s/hydrologie
P2RS
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Annexe 5 : Note de proposition d’activités de promotion du genre et de la nutrition
dans le cadre de la revue à mi-parcours du P1-P2RS
1. Introduction
La composante régionale du programme de renforcement de la résilience à
l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS) entame sa troisième année de
mise en œuvre depuis son lancement officiel en janvier 2016. Il est important de noter
que l’année 2018 constitue l’année de mi-parcours du Projet avec une réévaluation
et réorientation de certaines activités qui est envisagée.
Les principales activités mises en œuvre et les résultats atteints sont les suivants :
Par ailleurs, quelques difficultés ont été rencontrées pendant la mise en œuvre des
activités. Il s’agit de :
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Cette activité a pour but de faire le point des activités de promotion du genre
réalisées et des difficultés rencontrées, de proposer des solutions et d’examiner les
activités programmées pour l’année suivante. En lien avec les difficultés rencontrées
sur le terrain, ces rencontres constituent un cadre favorable pour aborder des
thématiques et dégager des orientations pour la mise en œuvre des activités. C’est
également un cadre d’harmonisation des approches, d’échanges et de
capitalisation d’expériences réussies.
Pour des raisons d’optimisation des ressources, cette activité sera couplée à l’activité
bilan/programmation de la nutrition.
Il est prévu de réaliser des missions d’appui dans les pays, qui vont permettre de
rencontrer les principaux acteurs et les bénéficiaires afin de faire la revue sur les
activités programmées et les principales difficultés et solution envisagées dans le
cadre des activités de promotion du genre et de la nutrition. Au moins deux (02)
missions sont prévues par pays et par an. Au cours de ces missions, les questions sur la
nutrition seront également abordées.
La politique genre du CILSS dont le processus de mise à jour a été entamé en 2017
s’est poursuivie avec une validation à l’interne par le CILSS au cours d’un atelier inter-
sites à Niamey. Cet atelier a permis de relever la nécessité d’impliquer les Etats
membres de l’Institution dans ce processus de validation ; aussi, il est prévu d’organiser
une rencontre régionale avec deux (02) représentants par pays, ainsi que les
organisations faitières régionales, les institutions régionales et les PTF du CILSS.
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pendant la révision du manuel du CH. Il s’agit d’opérationnaliser le processus et cela
nécessite la formation des coachs du CT-CH et des experts genre des pays.
La plupart des outils du CILSS nécessitent une relecture pour les rendre genre sensibles
et pour améliorer l’environnement institutionnel pour la réduction des inégalités de
genre aussi bien au sein de l’institution qu’au niveau des états membres. Aussi, les
principaux documents techniques du CILSS seront relus ; il s’agit prioritairement du
manuel de GRH, du manuel de suivi-évaluation, de la stratégie de communication.
Pour ce faire, des rencontres seront organisées à cet effet et regrouperont les experts
des différents domaines issus des trois (03) sites du CILSS.
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En effet, tous les acteurs sont unanimes pour reconnaitre que les enquêtes SMART
cachent des disparités au niveau d’une même région.
Il existe plusieurs zones où les productions sont excédentaires dans de nombreux pays
du Sahel, mais les taux de malnutrition aiguë sont au-dessus des seuils critiques. Des
hypothèses sur les causes sont souvent émises, mais les interventions actuelles ne
permettent pas d’opérer les changements. Aussi, il apparait indispensable de réaliser
des diagnostics participatifs afin que les solutions qui seront envisagées s’insèrent dans
la dynamique des bénéficiaires en renforçant l’existant. Cette activité se fera en
collaboration avec des étudiants du CRA et le CIRAD.
Il s’agira de sélectionner des recettes culinaires de PFNL à haute valeur nutritive sur la
base de critères bien définis qui figureront dans le livret de recettes. Pour ce faire,
chaque pays sera amené à présenter 20 recettes culinaires, les recettes retenues
recevront un prix. Mais au préalable une sélection nationale sera effectuée.
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Tableau 31 : proposition de budget de la Composante régionale pour le renforcement de la promotion du genre et de la nutrition
au cours de la deuxième phase du P1-P2RS
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Activités Unité Cible An4 An5 Coût (FCFA) Partenaire
7 pays, structures
11. capitalisation des expériences réussies en matière
capitalisation 1 lot x x 35 000 000 nationales impliquées et
de résilience, genre et nutrition
INSAH
TOTAL 327 000 000
Source : URGP, juillet 2018
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Annexe 6 : Listes des personnes rencontrées au cours de la mission d’évaluation à mi-
parcours du P1-P2RS
Téléphone
Noms et Prénoms Fonctions Structures Adresse e-mail
Mobile
SECRETARIAT EXECUTIF DU CILSS
Secrétaire Secrétariat
Dr Djimé ADOUM 226 70 20 75 77 djime.adoum@cilss.int
Exécutif Exécutif CILSS
Secrétariat
Ibrahim Lumuma Secrétaire
Exécutif CILSS 226 76 16 05 81 idi.issa@cilss.int
IDI-ISSA Exécutif Adjoint
Secrétariat
Dr Hubert Chargé de
Exécutif CILSS 226 70 17 12 28 hubert.ndjafa@cilss.int
N'DJAFA Programme
Secrétariat
Marcel Seydou
Chef UAM GRH Exécutif CILSS 226 70 09 08 07 Seydou.konkobo@cilss.int
KONKOBO
Secrétariat
Hamidou Chef UAM/SE- Hamidou.tiendrebeogo@cil
Exécutif CILSS 226 70 24 60 03
TIENDREBEOGO PVSG ss.int
Secrétariat
Souleymane
Chef UAM/AFC Exécutif CILSS 226 70 23 79 30 souleymane.sanou@cilss.int
SANOU
Mme Maty BA- Coordonnatrice PRAPS
Maty.ba-diao@cilss.int
DIAO Régional PRAPS
Coordination
Coordonnateur Régionale Felix.compaore@cilss.int
Félix COMPAORE 226 70 26 63 70
Régional P2RS
Alex Coordination
Gestionnaire
OUEDRAOGO Régionale 226 70 10 37 17 alex.ouedraogo@cilss.int
Financier
P2RS
Coordination
Spécialiste en
Alexis NAGALO Régionale
Passation de 226 76 67 72 75 alexis.nagalo@cilss.int
Marchés P2RS
Coordination
Djénéba Expert Genre et Régionale
226 70 62 15 00 Djeneba.tapsoba@cilss.int
TAPSOBA Nutrition P2RS
Coordination
Expert
Régionale Suzane.kabore@cilss.int
Suzanne KABORE infrastructures et
environnement P2RS
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Téléphone
Noms et Prénoms Fonctions Structures Adresse e-mail
Mobile
Coordination
Expert Suivi-
Régionale Hinsa.adamou@cilss.int
ADAMOU Hinsa évaluation CR-
P2RS P2RS
Coordonnatrice
Dr Maty BA DIAO PRAPS 226 60 49 76 65 maty.ba-diao@cilss.bf
Régionale
Centre Régional AGRHYMET (CRA) (Niamey)
Chef de
Professeur Département +227 20 31 53 16
CRA Aanoussi.atta@cilss.int
Sanoussi ATTA Formation et +227 96 99 42 80
Recherche
Expert en
Ministère de
Doudou infrastructure et
l'agriculture et +227 96 57 05 58 yacoubadoudou@yahoo.fr
YACOUBA environnement
l'élevage
du P2RS
Responsable de
la division
Etienne SARR CRA +227 96 59 25 44 e.sarr@agrhymet.ne
formation
continue
INSTITUT DU SAHEL (INSAH) BAMAKO
Dr Sibiri Jean Point Focal P2RS Sibiri.ouedraogo@cilss.int
INSAH +223 70 75 01 66
OUEDRAOGO INSAH
Expert
keffing.dabo@cilss.int
Dr Keffing DABO démographe DG INSAH +223 76 46 49 48
par intérim
Responsable
Aguibou
communication INSAH +223 66 72 06 21 Aguibou.coulibaly@cilss.int
COULIBALY
et information
Secrétaire
Sylvain
Permanent INSAH +223 60 59 08 06 Sylvain.ouedraogo@cilss.int
OUEDRAOGO
comité Pesticides
André KONE Chef USE INSAH +223 93 35 51 58 Andre.kone@cilss.int
Responsable
SOUMAHORO financier et INSAH +223 77 45 57 10
comptable
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Annexe 7 : Termes de Référence
1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Conçu dans une approche régionale à long terme, soit quatre phases de cinq ans,
l’objectif du projet est de contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration
de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (SAN) des ménages ruraux sahéliens. Pour
atteindre cet objectif, le programme s’articule autour de trois (3) composantes : A :
Développement des infrastructures rurales ; B : Développement des chaines de valeur
et des marchés ; et C : Coordination et gestion du projet. Au niveau régional,
l’exécution porte sur les deux dernières composantes.
Ainsi, après 18 mois de mise en œuvre du projet, le CILSS et la BAD ont convenu de
faire une évaluation externe à mi-parcours du projet. Cette évaluation s’inscrit dans le
cadre des engagements contractuels du projet et fournira des premiers éléments de
réflexion pour l’avenir à donner au projet.
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2. Objectifs et résultats attendus de l’Evaluation
L’objectif global de cette évaluation est d’apprécier les résultats de la mise en œuvre
des 30 premiers mois du projet afin de fournir au CILSS et à la BAD, les informations sur
les progrès réalisés durant le processus de mise en œuvre en mettant en exergue les
forces, faiblesses, les opportunités et les menaces ou contraintes identifiées et les
leçons apprises pour poursuivre, réorienter et/ou inclure les actions et interventions
novatrices afin d’optimiser les résultats attendus à terme.
Evaluer et analyser les progrès réalisés de la mise en œuvre du projet par rapport aux
résultats attendus au cours de ces 30 premiers mois conformément au cadre des
résultats ;
Identifier les forces, faiblesses, les opportunités, les menaces, et les contraintes qui ont
facilité ou freiné l’atteinte des objectifs dans la mise en œuvre du projet ;
Valider les résultats de l’évaluation par les acteurs clés impliqués dans la mise en
œuvre du projet.
3. Résultats attendus
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L’efficacité, l’efficience et le respect des délais de mise en œuvre ;
4. Cadre de l’évaluation
Pertinence
La revue sera basée sur les considérations énoncées au démarrage du Projet et telles
qu'elles s'établissent au moment de l’évaluation et de l’approbation du Conseil
d’Administration de la BAD, si elles sont différentes. Il convient alors de tenir compte
de toutes les modifications apportées au projet après l’approbation du Conseil
d’Administration de la BAD.
Efficacité
Cohérence
Il s’agit de vérifier notamment si les stratégies d’intervention préconisées ont été mises
en œuvre et si elles ont abouti aux résultats escomptés.
Efficience
L'efficience vise à évaluer dans quelle mesure les avantages du projet, réels ou
attendus au moment de la revue, sont à la mesure des inputs, eu égard au coût et à
la durée d’exécution. Il convient d’utiliser les taux de rentabilité économique et
financière ou, à défaut, d’autres mesures du rapport coût - efficacité.
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Durabilité
Il s’agit d’établir la probabilité pour que les résultats du projet, réels ou attendus au
stade de la revue soient maintenus pendant la durée de vie prévue de l’opération.
Les facteurs à considérer sont notamment :
La validité technique ;
Le soutien sociopolitique ;
La viabilité économique ;
La viabilité financière ;
Impact institutionnel
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Le consultant appréciera l’implication du CILSS dans l’exécution et le suivi du projet. Il
vérifiera l’adéquation des hypothèses sous-tendant l’exercice du contrôle et des
responsabilités de l’administration du CILSS durant la période d’exécution du projet. Il
fera ressortir les mesures efficaces prises par le CILSS pour établir les bases de la
durabilité du projet.
Contraintes
Recommandations
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moyens mis en œuvre, analyser les écarts et identifier les raisons principales qui
favorisent ou entravent la réalisation des produits, effets et impacts attendus ;
Juger de la durabilité du projet et déterminer son impact (tendances) sur les politiques
et stratégies agricoles, pastorales et de sécurité alimentaire et nutritionnelle et dans
les domaines de l’énergie domestiques, la mise en œuvre de la Coalition Mondiale sur
l’Eau au sahel, les systèmes d’information de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et
des marché, l’approche genre ; Proposer si nécessaire des mesures visant à accroître
la durabilité des actions entreprises ;
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Apprécier l’efficacité de l’organisation et de la gestion du projet sur le plan de sa
composition, de son organisation, de la gestion du personnel, des qualifications du
personnel et des consultants, des rapports et de la suite donnée aux réactions des
bénéficiaires, aux interventions du projet ;
Apprécier la qualité de la collaboration des sites du CILSS, des pays ainsi que
l’efficacité des mécanismes de coordination, par rapport à la composition et aux
membres des comités de coordination et la contribution à la prise de décisions et à la
résolution des problèmes en temps voulu, et proposer les améliorations nécessaires
pour un suivi efficace du programme dans les pays ;
Apprécier les perspectives pour les acteurs, bénéficiaires directs et indirects, institutions
partenaires, de prolonger ces impacts après la clôture du projet, compte tenu des
hypothèses initiales, des nouvelles hypothèses et des risques ;
Etablir un point financier précis de l’état d’exécution du projet, tenant compte des
activités déjà financées, des engagements et des dépenses restant à réaliser ; vérifier
la disponibilité des ressources en tenant compte des variations des taux de change,
pour permettre l’achèvement des activités du projet et envisager le cas échéant de
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nouvelles actions ; proposer, au besoin, une révision de la liste des biens et services
permettant de couvrir l’ensemble des activités restant à conduire ;
Les conditions critiques indiquées dans le cadre logique sont-elles toujours validées ou
ont-elles changé de manière substantielle ?
L’équipe du projet et les partenaires sont-ils préoccupés par la durabilité des actions
du projet ? Quelles actions sont prises dans ce sens ?
Le cadre d’indicateurs de performance qui a été défini est-il mis en œuvre ? Les
informations permettant de mesurer l’efficacité, les effets et l’impact du projet sont-
elles collectées, analysées et diffusées ?
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Elle s’intéressera aussi aux dispositifs de collecte de données de suivi et d’évaluation
du projet et formulera des recommandations appropriées pour la suite de ses
opérations. La revue à mi-parcours portera aussi sur l’organisation du projet et les
moyens matériels et humains mis en place.
Au terme de la revue à mi-parcours, le consultant doit avoir dressé une situation claire
des résultats obtenus par le projet à ce stade d’exécution, par composante et axe,
aussi bien au niveau qualitatif que quantitatif. Cette évaluation exhaustive touchera
également les aspects institutionnels, organisationnels, financiers, etc. Il devra mettre
en exergue les contraintes et facteurs de blocage, et proposer les ajustements
indispensables pour lever ces difficultés. Il devra formuler un certain nombre de
recommandations clés complémentaires permettant au projet d’apporter les
réorientations nécessaires pour atteindre les objectifs fixés. Ces recommandations
devront être réalistes et objectivement réalisables, sur la base des différentes
ressources et moyens affectés au Projet.
La revue à mi-parcours sera menée par un cabinet qui va affecter une équipe de
consultants composée de :
Un spécialiste en gestion des projets, titulaire d’un diplôme supérieur en gestion des
projets ou équivalent d’au moins BAC+5. Il doit avoir :
Une connaissance des procédures de passation des marchés des bailleurs de fonds
de préférence celle de la BAD ;
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Une expérience d’au moins 10 ans en matière de gestion financière ou de suivi
financier d’un projet de développement, de sécurité alimentaire et/ou de résilience ;
T0 + 7 jours : dépôt rapport initial – Un rapport initial ou note technique doit être
préparé par les consultants et présenté en début de mission. Ce rapport doit détailler
la compréhension de la mission par les consultants et indiquer comment chaque
question de l’étude obtiendra une réponse à l’aide de : méthodes proposées, sources
proposées de données et procédures de collecte, de traitement et d’analyse des
données. Ce rapport initial doit inclure un programme détaillé des tâches, les
différentes étapes de la mission, activités et prestations, en désignant les membres de
l’équipe qui auront la responsabilité de chaque tâche ou produit.
T0 + 35 jours : dépôt du rapport provisoire – Un rapport provisoire sera déposé par les
consultants deux semaines avant la fin de la mission en cinq (05) exemplaires avec la
version numérique. Une restitution des résultats de l’étude devra être organisée dix
(10) jours au plus tard après le dépôt du rapport provisoire. Pour avoir un rapport de
qualité, un comité de suivi sera mis en place au CILSS. Ce comité fournira les
orientations générales et des conseils, des appuis techniques dans le planning des
tâches et l’organisation des réunions de validation et tout autre appui indispensable.
Le comité émettra son avis sur la conformité du rapport reçu conformément aux
normes de qualité prévues.
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EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET 1 DU PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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rapport provisoire. Ce rapport sera déposé en cinq (05) exemplaires avec la version
numérique.
NB : Tous les rapports devront également être fournis en format numérique sur clé
USB.
6.1. Documentation
Les frais d’impression des documents, des rapports et d’autres produits de l’étude sont
à la charge du Consultant et sont inclus dans le prix forfaitaire. Le Consultant utilise ses
propres équipements informatiques, de communication et de transport dont les coûts
sont inclus dans le prix forfaitaire.
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ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P1 P2RS
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