Vous êtes sur la page 1sur 26

Société Burkinabè de Droit

Constitutionnel
(SBDC)

« Une expertise sincère pour une démocratie prospère »

RRC
Revue des Réflexions Constitutionnelles
REVUE MENSUELLE DE PUBLICATION EN DROIT
CONSTITUTIONNEL

N° 036 – Août 2023

N° ISSN : 2756-7478

03 BP. 7104 Ouagadougou / Burkina Faso


associationsbdc@gmail.com
Tél. : (+226) 25 40 86 05 / 70 10 04 27

I
II
COMITE SCIENTIFIQUE
Professeur Abdoulaye SOMA
Professeure Valérie Edwige SOMA/KABORE
Juge Larba YARGA
Professeur Ousseni ILLY
Professeur Mathieu NAMOUTOUGOU
Professeur Frédéric Joël AÏVO
Professeur Gérard AÏVO
Professeur Godefroy MOYEN
Professeur Maya Hertig RANDALL
Professeur Michel HOTTELIER
Professeur Giorgio MALINVERNI
Professeur Ferdinand MELIN-SOUCRANAMIEN
Professeur Yédoh Sébastien LATH
Professeur Cheick Amala TOURE
Professeur Eric SANDJE
Professeur Makhtar CAMARA
Professeur Jean-Louis ESAMBO KANGASHE
Professeur Eric Marcel NGANGO YOUMBI
Professeur Bernard-Raymond GUIMDO DONGMO

COMITE DE LECTURE
Professeur Abdoulaye SOMA
Professeur Valérie Edwige SOMA/KABORE
Professeur Vincent ZAKANE
Docteur Liliane SANOU/NIKIEMA
Docteur Martial ZONGO
Docteur Aziz OUANDAOGO
Docteur Wendpanga Bienvenu Wenceslas OUEDRAOGO
Docteur Yann Marius SOMA
Docteur Samson DABIRE
Docteur Aristide BERE
Docteur Idrissa BALBONE

III
Maître Samuel GUITANGA
Drs Kélguingalé ILLY
Drs Marie-Charles Dorcasse SANOU
Drs Fouré Akim Alpha Daouda HEMA
Drs Alain Clovis SANON
Monsieur Désiré SAWADOGO
Monsieur Nicolas ZEMANE
Monsieur Olivier SOME
Madame Lidwine Ines OUATTARA

COMITE DE DIRECTION
Directeur de publication
Professeur Abdoulaye SOMA

Secrétariat de publication
Drs Alain Clovis SANON
Madame Lidwine Ines OUATTARA

Maquettiste
Monsieur Alassane W. ILBOUDO

IV
DIRECTIVES DE REDACTION EN VUE DE PUBLICATION
DANS LA REVUE DES REFLEXIONS
CONSTITUTIONNELLES (RRC) DE LA SBDC

Conformément à l’article 6 du règlement intérieur de la revue des réflexions constitutionnelles


(RRC) modifié, par arrêté n°2022-001/SBDC/CS/PRES du 04 janvier 2022 portant règlement
intérieur de la revue des réflexions constitutionnelles (RRC) de la Société Burkinabè de Droit
Constitutionnel (SBDC), les auteurs souhaitant publier leurs articles dans la RRC doivent se
conformer aux directives suivantes :
1. Les auteurs acceptent de respecter les règles de forme édictées ci-après. La RRC se
réserve le droit de refuser toute contribution qui ne respecterait pas ces spécifications.
2. La RRC accepte les contributions de constitutionnalistes - auteurs confirmés, praticiens
ou jeunes chercheurs - qui souhaitent analyser ou simplement donner leur opinion
argumentée sur un point du droit constitutionnel ou sur une de ses branches.
3. Si la RRC peut exceptionnellement accepter des textes déjà publiés par ailleurs, toutes
les autorisations nécessaires à la publication dans la RRC devront lui être fournies.
4. Les contributions soumises à la RRC doivent être relatives au droit constitutionnel en
général, et rédigées en français ou en anglais dans un style rigoureux, concis, clair et
avant tout accessible.
5. Le nombre de pages du texte ne doit pas excéder 30 avec comme police, times new
roman, 12, interligne 1,15.
6. La RRC se charge de la mise en forme des contributions, selon le format de la RRC.
7. Les noms d'auteur (en majuscules) doivent être accompagnés du prénom (en
minuscules).
8. Le titre des ouvrages et des documents, les noms de revue et de journaux, sont en
italiques.
9. Les titres d'articles sont entre guillemets.
10. Les citations en langue étrangère peuvent être utilisées dans la mesure où elles sont
accompagnées de leur traduction.
11. Les notes sont numérotées de façon continue.
12. Le renvoi à des sites Internet est accepté, avec mention de la date de consultation.
13. Les abréviations doivent avoir été développées une première fois avec le sigle qui sera
utilisé ensuite entre parenthèses.

V
NB : La politique éditoriale de la Revue tient compte de ce qu’une diversité d’auteurs d’une
pluralité de systèmes d’évaluation scientifique y sollicitent la publication de leur réflexion. La
Revue n’instruit, ni ne publie les articles en fonction des critères et standards d’évaluation de
tel ou tel système d’évaluation ou d’appréciation scientifique. La Revue évalue et accrédite la
publicabilité des articles soumis en fonction de leur charge cognitive et de leur teneur en
données scientifiques appropriées. La mission fondamentale de la Revue est de contribuer au
développement et au rayonnement progressive de la doctrine juridique en Afrique. Chaque
auteur d’article soumis est donc personnellement responsable de la conformité du fond et de la
forme de sa contribution à son système d’évaluation scientifique propre, dès lors qu’il entend
soumettre ladite à ce système d’évaluation précis. La Revue se dispose à soutenir les auteurs
qui lui précisent la prédestination de leur article.

Professeur Abdoulaye SOMA


Professeur Titulaire de droit public
Président Emérite de la SBDC
Président du Conseil scientifique de la SBDC
Directeur de publication de la RRC
Avocat

VI
SOMMAIRE

DOCTRINE

JUSTICE CONSTITUTIONNELLE EN PERIODE DE CRISE. ETUDE DES CAS DE


QUELQUES ETATS D’AFRIQUE : LE NIGER, LE BURKINA FASO ET LE
MADAGASCAR
Serge François SOBZE, (Université de Bertoua / Cameroun)…………………………………..................1

LE LEGISLATEUR ET LES CRISES SOCIO-POLITIQUES EN AFRIQUE NOIRE


FRANCOPHONE
Joseph Pierre EFFA, (Université de Yaoundé II / Cameroun) …….......................................................33

LES SOURCES PRIVEES DE FINANCEMENT DES PARTIS POLITIQUES AU


MALI : LE VENTRE MOU DE LA POLITIQUE DE LUTTE CONTRE LES
FINANCEMENTS ILLICITES
Seydou YALCOUYÉ, (Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako / Mali)………....65

DROIT DES FEMMES A L’EGALITE : DE L’EGALITE ABSTRAITE A L’EGALITE


SEXUEE
Fanta COULIBALY, (Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako / Mali)
Karamoko COULIBALY, (Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako / Mali)…....91

LA COOPERATION TRANSFRONTALIERE EN MATIERE SECURITAIRE DANS


LA ZONE DU LIPTAKO-GOURMA
Abdoulaye SISSOKO, (Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako / Mali)
Boubacar SOW, Honorable, commissaire divisionnaire………………………………………………...103

COMMENTAIRE DE L’ARTICLE 51 ALINEAS 1, 2, 3, 4 ET 5 DE LA


CONSTITUTION DE LA REPUBLIQUE DU CAMEROUN
ATEMGA Judith Fabien, (Université de Maroua / Cameroun)…….……………………………......…119

LES OBLIGATIONS DU PARLEMENT EN DROIT CAMEROUNAIS


YINGMO David, (Université de Douala / Cameroun)…………………………………………...…….…129

ADDENDA IN EXTRA

LA RESPONSABILITE DU SOUS-TRAITANT EN DROIT DES MARCHES PUBLICS


CAMEROUNAIS
ALOGO NDI Brice Christian, (Université de Yaoundé II-Soa / Cameroun)……………………….....153

LA LUTTE CONTRE LA FRAUDE FISCALE PAR VOIE DES CONVENTIONS


Idrissa N’GORO KONE, (Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako / Mali)…...173

VII
LA FAILLITE D’ETAT : SOURCE D’INSECURITE FONCIERE AU MALI
Aly KOURIBA, (Institut National des Travailleurs Sociaux de Bamako / Mali)
Mamadou Baba DOUMBIA, (Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako / Mali)..189

LA DOUANE MALIENNE A L’AUNE DE L’INTEGRATION


Hamadi DIALLO, (Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako / Mali)
Modibo Mohamed FOFANA, (Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako /
Mali)………………………………………………………………………………………………………….......209

L’ÉTAT DU MALI ENTRE LE CONFLIT ARMÉ SÉPARATISTE ET LA GUERRE


CONTRE LE TERRORISME
N’golo DIARRA, (Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako / Mali)…….…….…227

LE TITRE DE VOYAGE DU COMITE INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE ET


LE REGROUPEMENT DES FAMILLES DISPERSEES PAR LES CONFLITS ARMES
EN AFRIQUE
FOTSO KAMGANG Hermann Aldrick, (Université de Dschang / Cameroun)…………….….261

LA REGLEMENTATION DE LA CIRCULATION DES ARMES LEGERES DANS LA


CEDEAO
Abdoulaye SISSOKO, (Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako / Mali)
Hamidou TIMBINE, (Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako / Mali)……….…279

JURISPRUDENCE

DCC 06-074 DU 08 JUILLET 2006 SUR LE CONTROLE DE CONSTITUTIONNALITE


DE LA LOI CONSTITUTIONNELLE N° 2006-13 PORTANT REVISION DE
L’ARTICLE 80 DE LA CONSTITUTION DU 11 DECEMBRE 1990 VOTE PAR
L’ASSEMBLEE NATIONALE LE 23 JUIN 2006.
La Cour constitutionnelle béninoise..................................................................................................307

LEGISLATION

REGLEMENT INTERIEUR DE L’ASSEMBLEE NATIONALE DU BENIN A JOUR


DES MODIFICATIONS APPORTEES PAR LA RESOLUTION N° 2020-01 DU 14
JUILLET 2020. …………………………….…………………………………………………………..……331

VIII
LA DOUANE MALIENNE A L’AUNE DE L’INTEGRATION

Par

Hamadi DIALLO,
Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako au Mali.
Et
Modibo Mohamed FOFANA
Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako au Mali.

Résumé
La douane est une administration chargée d’établir et de percevoir les droits imposés sur les
marchandises à la sortie ou à l’entrée du territoire du pays.
Au Mali, le libéralisme économique de la deuxième république a engendré des reformes tant sur
le plan organisationnel que structurel et de profonds changements dans la philosophie et dans la
conception du tarif des douanes. L’assouplissement des procédures douanières et les facilités
particulières dans l’octroi des régimes économiques matérialisent ce changement. Force est de constate
sur le plan légal et réglementaire, on assista d’une part à la relecture du Code des Douanes et d’autre
part à la reforme tarifaire. Ainsi dans cet article, nous faisons une analyse critique des textes
réglementaires en vigueur afin de proposer des pistes de solution pour une douane plus efficace et plus
performante.

Mots clés : douane, régionalisation, tarif, taxe, harmonisation.

INTRODUCTION

D’importantes étapes ont marqué l’histoire et l’évolution de l’administration des douanes


au Mali les douanes existaient bien avant la période coloniale car les rois percevaient des
recettes sur les poudres d’or et du sel. Pendant la période coloniale un seul texte règlement
l’administration des douanes. A l’indépendance, elles ont connu différentes réformes
l’administration. Au Mali, le service des douanes fut créé le 27 septembre 1960 (ordonnance n°
16 PG-RM du 27 septembre 1960 portant création du service des douanes1) à l’’image de la
douane de l’Afrique occidentale français (AOF). La direction nationale des douanes elle a vu
le jour le 5 octobre 1960 (ordonnance n° 17 PG-RM du 05 Octobre 1960) portant création de
la direction nationales des douanes et pour la rendre opérationnelle, au Mali, le code des
douanes fut créé le 1er Juillet 1963(2décret n°09-PG-RM du 1er Juillet 1963) portant
promulgation de la loi n° 63-43 AN-RM du 31 Mai 1963 instituant le code des douanes.
Ainsi, à partir de 1990, des réformes et des changements sont intervenus dans
l’organisation de l’administration des douanes. On assista à la création de la direction générale
des douanes par l’ordonnance n°090-58/P-RM du 10 octobre 1990 portant création de la


Mode de citation : Hamadi DIALLO, Modibo Mohamed FOFANA, « La douane malienne à l’aune de
l’intégration », Revue RRC, n° 036 / Août 2023, p. 209-226.
1
Ordonnance n° 16 PG-RM du 27 septembre 1960
2
Décret n°09-PG-RM du 1er Juillet 1963

209
direction générale des douanes. En 1995 de nouveaux textes organiques d’ajustement structurel.
Juste après l’indépendance, la douane malienne avait pour devoir de sauvegarder les
fondements de la stratégie de développement organisée essentiellement autour des entreprises
et sociétés d’Etat.
Ses missions ont évolué.
En effet, de nos jours, les douanes exercent trois missions principales : la Lutte contre la
fraude, soutient de l’activité économique et perception de la fiscalité3. Le monde entier, se bat
contre les effets dévastateurs de la pandémie de coronavirus. La covid-19, en plus des pertes en
vies humaines, a plongé l’économie mondiale et diminué drastiquement les échanges,
principales sources de revenus pour l’état malien. Crise sécuritaire du pays fais aussi des pertes
considérables en termes de recettes douanières.
En outre, la crise socio politique en cours dans notre pays depuis plus des décennies prive
les gabelous d’une bonne partie des recettes. Cela est dû à l’absence de l’Etat sur des portions
importantes du pays du fait de l’insécurité. Aujourd’hui, la contrebande continue son petit
bonhomme de chemin dans le centre du pays, aux dépens des intérêts de l’Etat central.
L’administration des douanes s’est résolument engagée dans une série de réformes visant
à réorganiser ses structures, à moderniser ses procédures et à assurer une gestion efficiente4.
En vue de répondre aux objectifs du gouvernement, s’agissant de la perception des
recettes de la facilitation des échanges et de la protection de la société, ces réformes qui
s’inscrivent parfaitement dans la dynamique de la douane du 21ème siècle. Ces réformes ont
conduit à travers différents projets et programmes, au nombre desquels : Le projet
modernisation des administrations des douanes de l’Afrique de l’Ouest (MADAO), le
programme Anti-corruption et promotion de l’intégrité des douanes (A-CPI), le projet valeur,
le projet sélectivité, le projet système interconnecté de gestion des marchandises en transit
(SEGMAT et le projet Centre d’expertise Technique).
La Douane est chargée de mettre en œuvre et de faire respecter les dispositions
législatives et règlementaires auxquelles sont soumis les mouvements des personnes, des
marchandises, des moyens de transport et des capitaux à l’entrée et à la sortie du territoire5.
La douane a pour rôle de contrôler les mouvements de marchandises et portant, de
préserver les intérêts de l’Etat et de garantir le recouvrement des recettes des objectifs clés de
ce rôle ont toujours été de garantir le respect des politiques et des législations de l’Etat
applicables aux mouvements transfrontaliers de marchandises, de lutter contre le trafic et la
contre bande, et d’assurer la sécurité des frontières tout en facilitant le commerce légitime6.
Bien que ce rôle demeurera en grande partie le même, les responsabilités liées aux
mouvements internationaux de marchandises se sont élargies et continueront de s’étendes allant
du rôle traditionnel de recouvrement des droits et taxes dont sont possibles les marchandises en

3
Code des douanes Loi n°01-075/du 18 Juillet 2021
4
Revue des douanes, les grands chantiers de la modernisationn° 43 Août 2021
5
Code des Douanes Loi n°01-075/du 18 Juillet 2021
6
Code des Douanes Loi n°01-075/du 18 Juillet 2021

210
trafic international pour alimenter le trésor public pour couvrir, en outre, l’exécution de
contrôles et d’activités répondant à une série d’objectifs plus vaste du gouvernement.
L’harmonisation de ces rôles propre à chaque état devienne une obligation d’où la
création une analyse globalisée. Afin de répondre aux défis auxquels sont confrontées les
administrations des douanes, les organisations intergouvernementales mettent en œuvre des
législations internationales7.
La douane, le grand pourvoyeur des recettes de l’Etat du Mali fournit à ce dernier les
ressources financières, matériels, humaines permettant évoluer dans un espace globalisé en vue
de favoriser la croissance et le développement par la facilitation des échanges et renforcement
de la sécurité aux frontières8. Au regard de tout ce qui précédé, nous vient-il à l’esprit les
questions de faisabilité suivantes :
La douane malienne évolue-t-elle dans un système harmonisé moderne ? Autrement dit
La globalisation permet-elle nécessairement à la douane malienne d’atteindre les objectifs
de recette prévue ?
Ces quelques préoccupations constituent la thématique et le développement socio-
économique de l’Etat malien.
Outre une coopération à l’échelon mondial, les Etats renforcent également la coopération
à l’échelon régional en créant et en développant des unions douanières et des zones de libre-
échange et en concluant des accords de partenariat économique (APE).
L’évolution de la douane malienne ce fait beaucoup sentir par ces rapports avec le reste
du monde. C’est pourquoi nous étudierons le rôle de la douane malienne dans le cadre de la
régionalisation (I), avant de voir l’impact de la mise œuvre des reformes sur les performances
de la douane malienne (II).

I. LE ROLE DE LA DOUANE MALIENNE DANS LE CADRE DE LA


REGIONALISATION.

L’intérêt actuel pour la régionalisation pose bien sur la question de son influence sur
économie des pays concernés. Les reformes en cour marque le rôle de la douane malienne dans
le cadre de la régionalisation. Des reformes comme9 :
* Projet centre d’expertise technique (C.E.T).
* Projet réappropriation de l’évaluation en Douane.
* Projet modernisation des administrations des douanes de l’Afrique de l’ouest
(MADAO).
* Projet de gestion des risques et de sélectivité.

7
Revue des douanes, les grands chantiers de la modernisationn° 43 Août 2021
8
Note de plan stratégies 2016-2019
9
Revue des douanes du mali n° 43 Août 2021.

211
* Programme A-CPI.
Ces réformes sont10 soumises au respect des textes et règlements communautaires. D’où
nous évaluerons les textes règlementaires sur le commerce régional (A) et les textes
règlementaires sur le commerce international (B).

A. Les textes règlementaires sur le commerce régional.

Dans cette étude, nous évaluerons, à l’aide d’un modèle d’équilibre général statique
multi-pays, l’impact de la création d’une union douanière dans le cadre de l’Union économique
monétaire ouest-africaine (UEMOA). Tous les obstacles tarifaires et non tarifaires au
commerce régional seront éliminés et des tarifs extérieurs communs (TEC) seront appliqués sur
les importations non régionales. L’application intégrale des décisions de l’accord était effective
au 1er janvier 2000.
Evolution récente de l’union douanière de l’UEMOA, à comme défis l’élargissement à la
CEDEAO.
L’UEMOA et la CEDEAO sont11 deux organisations qui partagent les mêmes objectifs
de construction d’un marché commun avec les mêmes Etats membres.
Les deux organisations sont autonomes indépendantes, sans liens hiérarchiques.
La nécessite de coordination et d’harmonisation conduit à la mise en place d’un Secrétaire
Technique Conjoint chargé de conduire le processus d’harmonisation et de coordination des
politiques communes. C’est pourquoi nous traiterons le tarif extérieur commun d’UEMOA et
le tarif extérieur commun de la CEDEAO, d’où le cadre juridique paragraphe I, et l’impact de
la mise œuvre paragraphe II.

1. Cadre juridique :
- Commission pour l’édition du tec de l’UEMOA
Créée le 10 janvier 1994, l’union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a,
parmi ses objectifs majeurs, la création d’un marché commun basé sur la libre circulation des
personnes, des biens, des services, des capitaux et le droit d'établissement des personnes
exerçant une activité indépendante ou salariée, ainsi que sur un tarif extérieur commun (TEC)
et une politique commerciale commune.
Pour atteindre cet objectif, l’union a entrepris des réformes non seulement dans le
domaine des échanges intracommunautaires, par la mise en place d’un régime tarifaire
préférentiel basé sur des règles d’origine, mais aussi au niveau des échanges extérieurs par
l’institution d’un Tarif Extérieur Commun applicable au commerce de l’Union avec les Etats
tiers.

10
Revue des douanes du mali n° 43 Août 2021
11
Revue des douanes du mali n° 43 Août 2021

212
Adopté par le règlement n°02/97/CM/UEMOA du 28 novembre 199712, le tarif extérieur
commun de l’UEMOA a été conçu comme un instrument dynamique de politique commerciale
de l’Union qui vise à lutter contre les détournements de trafics, à harmoniser et simplifier les
systèmes de taxation de porte des Etats membres, à offrir aux entreprises une fiscalité adaptée
pour leur compétitivité ainsi qu’une protection ciblée et un approvisionnement optimal en biens
de consommation pour les populations.
Dans le cadre de la mise en place de l’union douanière de la CEDEAO, le tarif extérieur
commun de l’UEMOA a été amendé et étendu à l’ensemble des Etats membres de la CEDEAO.
Au niveau de l’UEMOA, ce nouveau tarif a été adopté par le Règlement n°
06/2014/CM/UEMOA du 25 septembre 2014 portant modification du règlement
n°02/97/97/CM/UEMOA portant adoption du tarif extérieur commun. Il comporte dans son
architecture, le droit de douane (DD), la redevance statistique (RS) et le prélèvement
communautaire de solidarité (PCS).
L’entrée en vigueur du nouveau TEC13 va consacrer également la construction de l’union
douanière de la CEDEAO depuis le 1er janvier 2015. Cette perspective comporte des
opportunités en termes d’élargissement du marché, de diversification de l’offre, de viabilité des
entreprises et des projets économiques, d’attractivité d’investissements. Elle comporte
également des défis majeurs à relever en termes d’infrastructures à construire, de barrières à
lever, de besoin en communication et en énergie, de sécurité des frontières, etc. Dans sa
structure actuelle, le droit de douane comprend cinq catégories de marchandises réparties en
fonction d’un critère principal, à savoir le degré de transformation des marchandises, et d’un
critère secondaire relatif à la production communautaire.
Cependant la structure de la catégorisation n’est pas statique. Elle peut évoluer en
fonction des besoins de l’Union. A cet effet, un comité de gestion du TEC a été créé au sein de
l’Union pour statuer sur les besoins de changement de catégorie, en relation avec la CEDEAO.
- Tarif extérieur commun de la CEDEAO
Textes régissant le commerce intra régional (la Zone de Libre - ECHANGE)
La communauté économique des états de l’Afrique de l'ouest (CEDEAO) a été créée le
28 mai 1975 dans le but de promouvoir la coopération régionale et l'intégration économique.
Depuis lors, la CEDEAO a progressivement élargi le champ de ses activités. Aujourd'hui, elle
mène également des activités politiques, culturelles et sociales ainsi que la résolution des
conflits et les missions de prévention ; et elle est en train de renforcer la participation de la
société civile dans les processus régionaux.

12
le Règlement n°02/97/CM/UEMOA du 28 novembre 1997.
13
Le Règlement n° 09/98/CM/UEMOA du 03 Juillet 1998.

213
2. Impacte de la mise œuvre du Tarif Extérieur Commun de UEMOA et de la
CEDEAO.
Annexe au règlement n° 08/2007 du 06 avril 2007 portant adoption de la nomenclature
tarifaire et statistique de l’union économique et monétaire ouest africaine basée sur la version
2007 du système harmonise de désignation et de codification des marchandises.

B. Les textes réglementaires sur le commerce international

L’organisation mondiale du commerce (OMC) est la seule organisation internationale à


vocation mondiale qui s’occupe des règles régissant le commerce entre les pays. Au cœur de
l’Organisation se trouvent les Accords de l’OMC14, négociés et signés par la majeure partie des
puissances commerciales du monde et ratifiés par leurs parlements. Le but est de favoriser
autant que possible la bonne marche, la prévisibilité et la liberté des échanges.
La douane malienne, conformément à son engagement international de facilitation des
échanges commerciaux, nous étudierons dans le cadre juridique international, l’organisation
mondiale de la douane et l’organisation mondiale du commerce (1) avant impacte de leur mise
œuvre paragraphe (2).

1. L’organisation mondiale des douanes.


L’Organisation Mondiale des Douanes (OMD) compte actuellement 176 Etats
membres. Elle a adopté et gère, à ce jour, la mise en œuvre de plus 15 conventions
internationales. Elle gère également une panoplie de recommandations et de déclarations
traitant de tous les aspects intéressant la matière douanière.
-L’organisation mondiale du commerce.
La plupart des Accords de l'OMC résultent des négociations du Cycle d'Uruguay (1986-
1994) qui ont abouti à leur signature à la Réunion ministérielle de Marrakech en avril 1994. Les
Accords et Décisions sont au nombre de 60 environ et représentent 550 pages au total.
Depuis lors, les négociations ont abouti à des textes juridiques additionnels tels que
l'Accord sur les technologies de l'information et des protocoles dans les domaines des services
et de l'accession. De nouvelles négociations ont été lancées à la Conférence ministérielle de
Doha en novembre 2001.
Les Accords du Cycle d'Uruguay
L'“Acte final”, signé en 1994 à Marrakech15, ressemble à une note de couverture. Tous
les autres textes lui sont annexés. En premier lieu, figure l'Accord instituant l'OMC (ou Accord
sur l'OMC), qui constitue un accord global, auquel sont annexés les accords sur le commerce
des marchandises, le commerce des services, la propriété intellectuelle, le règlement des

14
Convention internationale pour la simplification et l’harmonisation des régimes douaniers (Convention de
Kyoto), entrée en vigueur le 25 septembre 1974.
15
Décisions adoptées par le Comité des négociations commerciales le 15 décembre 1993 et le 14 avril 1994.

214
différends et le mécanisme d'examen des politiques commerciales ainsi que les accords
plurilatéraux. Les listes d'engagements font également partie des accords du Cycle d'Uruguay.
• Accord sur la Facilitation des Echanges : 26 Janvier 2016.

2. Impacte de la mise en œuvre :


L’OMD en vue de répondre aux besoins des membres en matière de facilitation des
échanges a élaboré de nombreux instruments et outils qui permettent une mise en œuvre plus
harmonisée reposant sur l’utilisation des normes admises à l’échelon mondiale condition
préalable à une facilitation accrue des échanges.
Une fois mis pleinement en œuvre, cet accord, premier accord multilatéral conclu à
l’OMC, permettra de réduire les coûts du commerce de plus de 14% et entraînera une
augmentation des exportations mondiales pouvant atteindre 1 000 milliards de dollars EU par
an.
- Les services occupent une place grandissante dans l'économie ; aucun pays ne peut
prospérer aujourd'hui sans une infrastructure de services efficiente. « Quel que soit le produit,
les producteurs et exportateurs ne seront pas compétitifs sans un accès à des systèmes bancaires
et systèmes d'assurance, de comptabilité, de télécommunication et de transport efficaces (...).
Les avantages de la libéralisation des services vont bien au-delà du secteur des services lui-
même : les effets se font sentir sur toutes les autres activités économiques Organisation
mondiale du commerce, AGCS : faits et fictions,… »

II. IMPACTE DE LA MISE EN ŒUVRE DES REFORMES SUR LES


PERFORMANCES DE LA DOUANE MALIENNE.

Conformément à ses engagements internationaux de facilitation des échanges


commerciaux, le Mali16 a mis fin au Programme de Vérification des Importations avant
embarquement et de le remplacer par un nouveau Programme Moderne de Contrôle des
Importations (PMCI) basé sur la sélectivité des contrôles, le ciblage et l’analyse du risque ainsi
que sur le scanning des marchandises à l’arrivée, sur le territoire douanier.
Ce nouveau programme, appelé le « Programme de Modernisation du Contrôle des
Opérations du Commerce International », poursuit comme objectif, la sécurisation des recettes
douanières dans un contexte d’allègement des formalités du commerce international à travers
la sélectivité des contrôles, le ciblage et l’analyse du risque.
Ainsi, depuis le 03 Janvier 2018, Bureau Veritas Mali est en charge du marché pour la
création et l’exploitation du Centre d’Expertise Technique (CET) des Opérations d’Importation
au Mali lors de la session ordinaire du Conseil des Ministres du 13 juillet 2018.
Le Centre d’Expertise Technique détermine la classification et la valeur des
marchandises, à partir des documents fournis par l’importateur ou son représentant et sur la

16
Revue des douanes du mali n° 43 Août 2021.

215
base de son système d’analyse du risque, de vérification, de classification et de détermination
de la valeur.
Mais la Douane conserve ses prérogatives en matière de détermination de la position
tarifaire et de la valeur en douane.
En attendant la mise en œuvre effective du CET17, les deux textes demeurent l’Avis aux
importateurs n° 001/MCC-DGCC du 08 janvier 2018 et l‘Instruction n° 001/MEF-DGD-
DRPPV du 11 janvier 2018.
L’Etudie portera sur la Stratégie Nationale Facilitation des Echanges en (A) et sur la
mobilisation des recettes douanières maliennes en (B).

A. Stratégie nationale facilitation des échanges

Le Mali a signé et ratifié les principaux instruments liés à la facilitation des échanges :
• Cadre des normes SAFE en 2005 ;
• Convention de Kyoto Révisée : 29 Janvier 2010 ;
• Accord sur la Facilitation des Echanges : 26 Janvier 2016.

1. Création de la Direction de la Facilitation et du Partenariat avec les Entreprises


(DFPE).
La DFPE est chargée de18 :
• Elaborer et mettre en œuvre le programme de la Direction Générale en matière de
facilitation et d’assistance aux entreprises ;
• Procéder à la mise en place des procédures personnalisées et à l’élaboration des
protocoles économiques ;
• Renforcer le partenariat douanes-entreprises ;
• Participer à l’internalisation des avantages contenus dans les Traités, Conventions et
Accords internationaux en faveur des entreprises ;
• Poursuivre l’internalisation des Normes de la CKR et de l’AFE ;
• Organiser les forums douane - secteur privé ;
• Assurer la formation du secteur privé sur les instruments liés à la facilitation des
échanges (CKR, Cadre des Normes SAFE et AFE).

17
Revue des douanes n° 43 Août 2021
18
Revue des douanes du mali n° 43 Août 2021.

216
a- Les réformes du climat des affaires au Mali
La Cellule Technique des Reformes du Climat des Affaires (CTRCA)19 s’est fixée dans
son plan stratégique et opérationnel comme objectif général :
• Assurer l’amélioration continue de l’environnement des affaires au Mali
Ce plan est décliné en trois axes :
• Axe1 : Amélioration de l’attractivité du Mali afin d’accroitre les investissements directs
• Axe2 : Facilitation de la pratique des affaires au Mali
• Axe3 : Renforcement des réformes structurelles et des capacités de la CTRCA
b- Reformes pouvant impacter positivement sur le commerce transfrontalier (Doing
Business)
• La réduction20 du délai de dédouanement des marchandises, du coût et des documents ;
• La réduction du nombre de postes de contrôle sur les axes routiers importants ;
• L’interconnexion des systèmes informatiques douaniers des corridors avec le Sénégal
et la Côte d’Ivoire ;
• La mise en œuvre des instruments de facilitation (Convention de Kyoto Révisée, Cadre
des Normes SAFE, Accord sur la Facilitation des Echanges de l’OMC) ;
• La mise en place d’un guichet unique du commerce international.
c- Mise en Œuvre de l’AFE au Mali
Membre originel de l’OMC, le Mali a organisé en 1996 le premier atelier de l’OMC sur
l’assistance technique et le renforcement des capacités.
La commission nationale de suivi de l’accord de l’OMC et des relations avec le CNUCED
a été créée par Décision n°10/MICA-SG du 27 mars 1998. Cette structure est chargée21 des
négociations commerciales et du suivi des accords.
Commission Nationale
Au sein de cette commission22 fonctionne la sous-commission chargée des questions
douanières et de la facilitation des échanges dont la présidence est assurée par la douane et le
secrétariat par la Direction Nationale du Commerce et de la Concurrence (DNCC).
Quelques Activités réalisées par CNS-OMC à travers la S/C chargée des questions
douanes et de la FE.
• Détermination des besoins du Mali en matière de facilitation des échanges première
version 2008 sous la conduite de l’OMC et du CCI ;

19
Revue des douanes du mali n° 43 Août 2021.
20
Revue des douanes du mali n° 43 Août 2021.
21
Revue des douanes du mali n° 43 Août 2021.
22
Accord sur la Facilitation des Echanges : 26 Janvier 2016.

217
• Détermination des besoins du Mali en matière de facilitation des échanges deuxième
version 2013 avec l’accompagnement des partenaires ;
• Catégorisation des Mesures de la FE en A, B et C ;
• Notification de la Catégorie A à l’OMC ;
• Ratification de l’Accord FE ;
• Elaboration avec l’aide des consultants des projets d’assistance technique.
Face à ces insuffisances un projet de création d’un d’une commission Nationale de
négociations commerciales par décret de la Primature est en chantier.

1. Note technique relative aux reformes de la douane liées à la facilitation des


échanges.
a- Facilitation des échanges :
Le Dossier sur la compétitivité économique constitue aujourd'hui l'une des principales
priorités de l'Organisation mondiale des douanes (OMD).
Le DCE est constitué23 des instruments et des outils existants de l'OMD qui contribuent
à la croissance économique. Il comprend diverses Conventions, Recommandations ou Normes
ainsi que des Recueils et des Directives.
Les instruments et outils du DCE se répartissent en six domaines :
 Transparence et Prévisibilité
 Procédures et formalités modernisées
 Utilisation de la technologie de l'information et de la communication
 Partenariat et Coopération
 Mesure de la performance
 Divers
L’OMD contribue24, grâce à ses outils, à ses instruments et à travers l'apport d'assistance
technique, à améliorer la compétitivité économique et la croissance des Membres.
La douane est au centre du processus de mondialisation et joue un rôle important en
matière de compétitivité des pays et des entreprises.
La facilitation des échanges débouche sur un dédouanement plus rapide et sur un temps
d’immobilisation plus court pour le commerce légitime. Elle implique d'améliorer l'efficacité
des procédures douanières afin de diminuer le coût des transactions commerciales pour les
entreprises.

23
Accord sur la Facilitation des Echanges : 26 Janvier 2016.
24
Accord sur la Facilitation des Echanges : 26 Janvier 2016.

218
La douane25 est le principal service à la frontière chargé d’assumer à la frontière des
fonctions pour le compte d’administrations nationales. La gestion coordonnée des frontières
est à présent reconnue par la communauté douanière comme étant une solution potentielle aux
défis du 21ème siècle. « Une gestion efficace des frontières et une coordination des différents
services impliqués dans le dédouanement sont de plus en plus importantes. »
L’efficacité et la performance des procédures aux frontières peuvent sensiblement
influencer et stimuler la compétitivité économique et le développement social en encourageant
les échanges internationaux et les investissements.
b- Les instruments et outils de l’OMD lies a la facilitation des échanges
- La Convention de Kyoto Révisée
La convention de Kyoto révisée a été adoptée en 1999 elle est entrée en vigueur en Février
2006.
• La convention a pour objectifs :
- La transparence et la prévisibilité des actions des administrations des douanes ;
- La standardisation et la simplification des déclarations de marchandises et leurs pièces
justificatives ;
- L’octroi de procédures simplifiées pour les personnes autorisées ;
- L’utilisation maximale des technologies de l’information ;
- La réduction au minimum des contrôles douaniers sur les flux de marchandises.
- Le Cadre des Normes SAFE
Le cadre des normes SAFE26, vise à sécuriser et à faciliter le commerce mondial.
Le cadre des normes SAFE énonce des principes et des normes et en propose l’adoption
en tant que seuil minimal de mesures à prendre par les membres de l’organisation mondiale des
douanes. Afin d’assurer notamment la sécurité de la chaîne logistique Internationale.
Le cadre des normes SAFE a pour objectifs :
- L’établissement des normes assurant la facilitation et la sécurisation de la chaîne
logistique à l’échelon mondial en vue de promouvoir certitude et prévisibilité
- La gestion intégrée de la chaîne logistique pour tous les moyens de transport
- Le renforcement du rôle, des fonctions et des capacités de la Douane à relever les défis
et à tirer parti des opportunités du 21ème siècle
- Le Renforcement de la coopération entre les différentes administrations des
Douanes, afin d’améliorer leurs capacités à déceler les envois à risque ;
- Le renforcement de la coopération Douane entreprise ;

25
Accord sur la Facilitation des Echanges : 26 Janvier 2016.
26
Accord sur la Facilitation des Echanges : 26 Janvier 2016.

219
- La circulation ininterrompue des marchandises le long de chaînes logistiques
internationales sécurisées.
Le cadre de normes SAFE repose sur trois piliers27 :
- Le pilier 1 : Coopération Douane – Douane, recours à des normes communément
admises à la fois pour sécuriser et faciliter le commerce (11 normes) ;
- Le pilier 2 : Partenariat Douane – Entreprises, identification de partenaires commerciaux
fiables en matière de sûreté en leur offrant des avantages (6 normes) ;
- Le pilier 3 : Douane – autres organes gouvernementaux et intergouvernementaux ;
coopération entre la douane et les autres organes gouvernementaux et intergouvernementaux
impliqués dans le commerce international et la sûreté de la chaîne logistique (11 normes).
Principes clés.
c- La gestion des risques
L’AFE oblige les Membres28, dans la mesure du possible, à adopter ou à maintenir un
système de gestion du risque pour les besoins des contrôles douaniers. La CKR établit des
principes de gestion de risque douanier et les directives de la CKRn, couvrent des aspects
techniques de la gestion du risque et du contrôle douanier.
Le recueil sur la gestion du risque douanier comprend une information détaillée et
technique sur la gestion du risque, issue de la pratique et de l’expérience des Membres de
l’OMD.
L’accord de l’OMC sur la facilitation des échanges (AFE)
La facilitation des échanges englobe tous les processus et les parties prenantes engagées
dans la transaction commerciale.
La facilitation des échanges implique de la transparence et de l’efficacité dans la chaine
d’approvisionnement internationale avec pour objectif de réduire les couts et les délais grâce à
:
• La simplification
• La standardisation
• L’harmonisation
• La modernisation
L’accord sur la facilitation des échanges de l’OMC porte sur les activités, les pratiques et
les formalités règlementaires de la douane.

27
Accord sur la Facilitation des Echanges : 26 Janvier 2016.
28
Accord sur la Facilitation des Echanges : 26 Janvier 2016.

220
B. Mobilisation des recettes douanière malienne.

Les mesures pour atteindre les objectifs de recettes29 :


Comme mesures on peut citer entre autres :
- Contrôle hiérarchique : Le renforcement du contrôle interne dans le cadre de
l’amélioration de la prise en charge des marchandises permettra aussi d’améliorer les
recouvrements au niveau des bureaux de dédouanement. Il s’agit de l’apurement systématique
des T1 et des manifestes.
- Transmettre en temps réel les données d’expédition des cargaisons à partir des
représentations de Dakar et d’Abidjan.
- Renforcer le suivi de la prise en charge des marchandises aux frontières :
- exploitation des données transmises par les représentions à Abidjan et à Dakar) ;
- Remise documentaire30 douanes – douanes.
- Renforcer le suivi du transit des marchandises.
- Suivre rigoureusement la validation des T1 et l’apurement des manifestes.
- Renforcer le scanning des marchandises et l’exploitation des résultats des scanners.
- Renforcer la maitrise de la base taxable.
- Renforcer le contrôle des certificats d’origine (CO).
- Procéder au recouvrement des impayés sur antérieur.
- Renforcer le contrôle de la gestion des entrepôts
- Renforcer le contrôle de la destination privilégiée des marchandises exonérées.
- Poursuivre le déploiement des bases de lutte contre la fraude.
- Renforcer les moyens d’intervention des Brigades Mobiles d’Intervention (BMI) dans
le cadre de la lutte contre la fraude et la criminalité organisée.
Pour la mise en œuvre diligente et efficiente de certaines de ces mesures, la Direction
Générale des Douanes sait compter sur l’accompagnement du cabinet, de la Direction Générale
du Budget, de la Direction Nationale du Trésor et de la comptabilité Publique et d’autres
structures administratives pour le financement des opérations de terrain.

29
Revue des douanes du mali n° 43 Août 2021.
30
Accord sur la Facilitation des Echanges : 26 Janvier 2016.

221
1. Réalisation de recette douanière malienne de 2010 – 2020.
EVOLUTION DES RECETTES DOUANIERES PAR NATURE DE DROITS ET TAXES DE 2010 A 2020
(en Millions de F CFA)

PERIODES Désignation
Nomenclature Budgétaire Droits de Taxe 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Ancienne Nouvelle
12 34 00 01 0 71 5 1 3 0 01 T.V.A 162 944,8 185 444,0 171 501,5 203 634,5 198 311,5 245 094,1 267 299,4 267 299,4 280 381,7 316 486,8 332 50,9
12 41 00 01 0 71 5 3 0 0 01 TIPP 25 527,5 4 683,9 25 297,8 22 348,8 27 778,6 93 061,9 100 943,1 100 943,1 48 611,5 43 625,7 48 585,2
12 43 20 01 0 71 72 1 2 01 T/Tabacs 5 110,6 6 358,9 6 104,5 3 650,3 6 445,0 8 404,1 13 227,4 13 227,4 14 405,1 13 419,9 20 670,7
12 44 20 01 0 71 72 15 01 T/Colas 182,3 837,3 159,3 150,2 131,7 191,5 246,9 246,9 86,0 75,0 67,4
12 45 50 01 0 71 72 16 01 T/Sel 0,3 0,0 27,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
12 45 80 01 0 71 72 13 01 T/Boissons 797,7 901,3 1 080,0 1 269,3 1 384,2 1 550,5 1 870,2 1 870,2 3 031,6 1 393,0 1 22,9
12 45 90 01 0 71 72 19 01 T/Balles 0,0 7,7 0,2 0,1 0,0 7,4 0,1 0,1 0,0 0,0 0,0
12 50 00 01 0 71 72 50 01 TDP 801,3 1 098,8 1 403,0 542,1 968,9 734,8 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
13 11 00 01 0 71 71 10 01 D.D 77 821,6 91 048,5 80 955,9 93 320,5 93 305,9 111 324,6 122 033,7 122 033,7 129 868,7 155 029,5 152 164,8
12 46 10 01 0 71 71 20 01 RS 8 583,1 10 383,1 9 694,5 10 648,0 11 125,6 13 006,9 14 906,9 14 906,9 16 938,9 19 147,6 19 897,4
13 13 00 01 0 71 92 00 01 Intérêt de Crédit 1,3 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
13 23 00 01 0 71 72 220 01 Autres recettes en 0,0 6,0 0,0 0,5 47,9 0,0 0,0 0,0 0,0 0, 1 096,3
douane
13 30 00 01 071 71 40 01 T.C.I 17,2 42,1 54,8 88,6 106,0 51,1 136,4 136,4 85,5 66,9 102,2
13 31 00 01 0 71 72 21 01 Plombs et imprimés 7,8 10,4 1,4 6,5 2,6 1,4 2,8 2,8 1,3 2,7 7,2
13 32 00 01 0 71 72 22 01 Amendes et 1 182,5 1 238,4 701,0 996,3 1 654,1 3 305,4 2 273,1 2 273,1 2 007,2 2 007,2 1 769,6
confiscations
13 33 00 01 0 71 72 23 01 Ventes en Douane 85,8 56,5 73,9 10,1 22,3 33,5 79,0 79,0 19,0 86,9 18,3
12 46 00 01 07 72 19 01 T/Autres Produits 4,1 36,3 0,0 0,0 0,0 1 344,3 1 708,3 1708,3 829,9 746,9 1 346,6
13 34 00 01 0 71 72 234 01 Magasinages et 45,3 31,4 19,0 26,5 6,6 9,8 23,9 23,9 26,1 6,8 20,5
Dépôts
13 14 00 01 0 71 91 00 01 Exercices ant. 14,3 0,0 221,9 1 055,7 317,6 1 880,0 874,6 874,6 1 299,9 2 915,5 0,0
Total Budget d’Etat 283 127,5 302 185,1 297 295,8 337 748,0 341 614,5 480 001,8 525 625,8 585 148,0 497 592,4 555 010,4 579 476,0
PREVISIONS TOFE 280 000,0 300 945,0 296 600,0 333 400,0 385 000,0 450 000,0 525 000,0 523 000,0 641 100,0 621 000,0 567 000,0
ECARTS 3 127,5 1 240,1 695,8 4 348,0 -43 385,5 30 001,8 2 625,8 2 625,8 -143 507,6 -65 989,6 12 476,0
TAUX DE REALISATION 101,12% 100,41% 100,23% 101,30% 88,73% 106,67% 100,50% 100,50% 77,62% 89,37% 102,20%
PIB NOMINAL 4 655 691, 5 024 216, 5 239 300, 5 652 400, 5 970 000, 6 396 000, 8 302 300, 8 976 300 9 573 600,0 10 154 10 882 800
1 0 0 0 0 0 0 ,0 66,0 ,0
PRESSION FISCALE DE PORTE 6,08% 6,01% 5,67% 5,98% 5,72% 7,50% 6,33% 6,52% 5,20% 5,47% 5,32%
Moyenne de la Pression Fiscale de Porte 5,98%

222
EVOLUTION DES RECETTES DOUANIERES PAR STRUCTURES DE 2010 A 2020
(en Millions de F CFA)

BUREAUX / MOIS 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
BPP 83 119,0 63 115,0 49 113,3 79 027,2 79 027,2 189 315,8 196 800,1 192 922,4 132 268,4 147 046,5 158 337,2
BRE 26 126,5 31 537,0 24 708,2 25 533,7 25 533,7 31 821,3 36 999,2 61 928,1 48 984,6 43 892,9 44 330,9
GUICHET UNIQUE 18 217,0 28 035,0 21 348,9 25 854,3 25 854,3 25 127,2 21 983,2 24 331,8 19 334,4 27 248,0 28 673,1
BEMEX 778,0 1 516,0 1 449,2 1 577,3 1 577,3 1 600,3 2 177,9 2 924,6 2 660,0 3 082,0 1 120,8
SD-ED 1230,0 11,0 1 335,4 2 019,0 2 019,0 1 898,3 2 196,5 2 086,9 3 791,9 3 352,0 3 008,5
DCAD 400,4 400,4 191,0 99,1 514,5 280,0 267,4 462,2
BCA/BCT 6,0 19,0 47,4 0,0 0,0 241,8 44,0 103,3 105,4 79,0 59,9
Total B. 129 476,5 124 233,0 98 002,4 134 412,0 134 412,0 250 195,7 260 300,1 284 811,6 207 424,6 224 967,8 235 992,6
SPECIALISES
Bko-Fer 29 088,0 29 288,0 28 030,9 23 046,6 23 046,6 30 701,1 6 336,0 4 340,3 4 145,8 10 492,0 4 414,2
Aéroport 14 515,0 18 198,0 15 467,8 16 484,0 16 484,0 19 484,9 20 673,1 25 925,5 22 799,9 19 113,3 20 096,5
Faladiè 18 225,0 1 927,0 17 750,5 17 324,0 17 324,0 19 100,0 22 647,9 27 377,6 23 467,0 36 695,0 36 689,8
Autres 0,0 0,0 175,5 173,0 173,0 409,0 193,9 237,9 164,1 178,9 209,9
D.R.D DISTRICT DE 61 828,0 49 413,0 61 424,7 57 027,5 59 632,5 69 694,9 49 851,0 57 881,3 50 576,7 66 479,3 61 410,4
BKO
D.R.D KOULIKORO 19 228,0 39 813,0 42 702,2 45 594,8 52 308,8 71 643,4 113 410,6 132 407,9 134 494,3 135 657,7 145 664,4
D.R.D KAYES 40 320,0 55 781,0 61 922,7 65 550,0 48 59,4 60 024,3 73 295,7 72 319,3 67 330,8 68 456,5 75 950,2
D.R.D SIKASSO 18 015,0 17 569,0 22 941,1 27 337,2 24 523,4 18 507,8 16 899,0 21 957,3 20 413,6 32 977,8 27 627,3
D.R.D KOUTIALA
D.R.D BOUGOUNI
D.R.D SEGOU 8 836,0 9 653,1 7 215,2 4 762,7 5 558,9 5 988,0 7 641,7 10 549,2 11 360,4 15 850,0 15 880,2
D.R.D MOPTI 3 736,0 4 229,0 2 837,7 3 063,8 3 546,1 3 947,5 4 227,7 5 221,3 5 991,9 10 621,4 9 176,9
D.R.D 1 135,0 868,0 35,4 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 9 176,6
TOMBOUCTOU
D.R.D GAO 311,0 298,0 197,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
D.R.D KIDAL 242,0 328,0 17,3 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
TOTAL 283 127,5 302 185,1 297 295,8 337 748,0 341 614,5 480 001,8 252 625,8 585 148,0 497 592,4 555 010,4 579 476,0

Prévision 280 000,0 300 945,0 296 600,0 333 400,0 385 000,0 450 000,0 523 000,0 585 000,0 641 100,0 621 000,0 567 000,0
Taux de réalisation 101,12% 100,41% 100,23% 101,30% 88,73% 106,67% 100,50% 103,03% 77,62% 89,37% 102,20%

N.B : Les Directions régionales de Koutiala et de Bougouni ont commencé 2020.

223
CONCLUSION

En somme la douane a pour rôle31 de contrôler les mouvements de marchandises et


partant, de préserver les intérêts de l’Etat et de garantir le recouvrement des recettes. Les
objectifs clés de ce rôle ont toujours été de garantir le respect des politiques et des législations
de l’Etat applicables aux mouvements transfrontaliers de marchandises, de lutter contre le trafic
et la contrebande, et d’assurer la sécurité des frontières tout en facilitant le commerce légitime.
Bien que ce rôle demeurera en grande partie le même, les responsabilités liées aux
mouvements internationaux de marchandises se sont élargies et continueront de s’étendre,
allant du rôle traditionnel de recouvrement des droits et taxes dont sont passibles les
marchandises en trafic international pour alimenter le trésor public pour couvrir, en outre,
l’exécution de contrôles et d’activités répondant à une série d’objectifs plus vaste du
gouvernement.
Il est parfaitement admis qu’il convient de consacrer les maigres ressources disponibles
aux risques les plus élevés. Le défi auquel doivent faire face les administrations des douanes
est double : comment appliquer au mieux l’ensemble des connaissances sans cesse plus
nombreuses acquises en matière de gestion des risques afin d’identifier et de diminuer les
risques à l’échelon opérationnel et comment appliquer ces connaissances au-delà du stade
opérationnel et à la gestion des administrations des douanes. La réponse à ces questions réside
dans la mise au point de boucles d’apprentissage rétroactives qui permettront aux
administrations des douanes d’intégrer les activités liées aux risque et de tirer un enseignement
des décisions prises par le passé afin de se transformer en des entités tournées vers l’avenir,
disposant d’une capacité en matière de prévision plus affinée plutôt qu’en des organismes se
bornant simplement à réagir.
- Un partenariat douane-entreprises32 : La douane du 21ème siècle doit entrer dans une
logique d’accords stratégiques avec des opérateurs économiques fiables.
Elle doit comprendre quelles sont les préoccupations des entreprises, ces dernières
devant, quant à elles, connaître les exigences de la douane. Plus important encore, cette relation
doit se concrétiser sous forme d’un partenariat débouchant sur des avantages mutuels.
- La mise en œuvre de méthodes de travail, de procédures et de techniques modernes :
Les exigences concernant la circulation rapide des marchandises combinées à des
prescriptions réglementaires complexes nécessitent des démarches modernes et novatrices.
Celles-ci comprennent notamment les contrôles par audit entrepris loin des frontières qui
s’écartent du seul contrôle fondé sur les transactions au profit d’une méthode qui repose, chaque
fois que le niveau de risque le permet, sur le contrôle des systèmes, et qui abandonne
progressivement le recours aux systèmes fondés sur le papier. Il est également indispensable de
réviser les procédures existantes en fonction des conventions internationales (notamment la
Convention de Kyoto révisée de l’OMD) et des meilleures pratiques internationales.

31
Code des douanes du mali Loi n°01-075/du 18 Juillet 2021.
32
Accord sur la Facilitation des Echanges : 26 Janvier 2016.

224
- L’utilisation de technologies et d’outils performants33 : La douane doit tirer parti des
technologies nouvelles afin d’améliorer notamment le traitement douanier, la gestion des
risques, le renseignement et les détections non intrusives.
- Des pouvoirs habilitant la douane34 : Afin de faire face à ces défis, les administrations
des douanes doivent pouvoir s’appuyer sur des dispositions législatives adéquates renforçant
leurs prérogatives en matière de lutte contre la fraude, le recours à la transmission préalable
d’informations et l’échange, tant à l’échelon national qu’international, d’informations. Ces
pouvoirs sont indispensables aux fins notamment de lutter plus efficacement contre la
criminalité organisée. Il est nécessaire de déployer davantage d’efforts pour accroître la sécurité
des fonctionnaires des douanes.
- Une culture de service professionnelle reposant sur les connaissances : L’orientation
future des administrations des douanes nécessite de prendre des mesures en vue d’adopter un
modèle de comportement reposant sur un corpus de connaissances et mis au service des clients.
Le personnel de la douane doit disposer des aptitudes propres à appliquer en temps opportun
des procédures et offrir des services qui minimisent le fardeau administratif pour le commerce
licite.
La formation et la culture de l’organisation doivent s’accompagner d’un degré élevé
d’éthique, de cohérence, de transparence, d’honnêteté et d’équité. Les aptitudes en matière de
gestion efficace du changement et en matière de commandement doivent également être
développées.
- Le renforcement des capacités : Les administrations des douanes doivent s’assurer
qu’elles disposent des capacités et des aptitudes indispensables dans tous les volets du modèle
opératoire afin de s’acquitter le plus efficacement de l’ensemble des fonctions douanières. Il va
également sans dire que la notion de « Douanes en réseau » suppose l’existence
d’administrations des douanes compétentes et professionnelles et que pour atteindre cet
objectif, il sera nécessaire d’intensifier les efforts qui devront porter en priorité sur le
renforcement des capacités.
D’une manière générale des efforts ont été consenti concernant l’évolution35 de la douane
malienne. Des reformes sont encore en cour dans beaucoup de secteur. Tous ces projets de
réformes doivent permettre à l’administration des douanes du Mali d’atteindre ces objectifs.
Pourtant des difficultés persistent comme la pandémie de la COVID 19, l’instabilité
sociaux-politique, les difficultés de mobilisation des recettes douanières malienne, dû aux
activités frauduleuses, les problèmes sécuritaires du Mali, problème des ressources humaines
et la concurrence de loyale.

3333
Revue des douanes du mali n° 43 Août 2021.
3434
Revue des douanes du mali n° 43 Août 2021.

35
Revue des douanes du mali n° 43 Août 2021.

225
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

I- Ouvrages
Ouvrages généraux
- A.H. Ba et J. DAGET, l’empire peul du Macina (1818-1853), les nouvelles Editions
Africaines, Abidjan, Côte d’Ivoire, 1984, 291 pages.
-Demba KONARE, Historique des Douanes du Mali du moyen âge à la moitié du XXème siècle
(de a l’an 900 à 1960).

Ouvrages spécifique
- Présidence de la République du Mali, Loi N° 01-075/ du 18 Juillet 2001, portant code des
douanes, Koulouba – Bamako, 2001.
- Secrétariat Général du Gouvernement, Etudes et documents : Législation des douanes de 1960
à 1992, Koulouba 1992.

II- Revues et articles :


- Revue des douanes du mali, portes ouvertes n° 62 Avril – Juillet 2015.
- Revue des douanes du mali, les grands chantiers de la modernisation n° 43 Août 2021.
- ACCOMANDO G. et BENECH A., « De la juridiction spécialisée au pôle régional
économique et financier », RDP 2000
- BOSQUET D., « La distinction du contentieux pénal fiscal et du contentieux administratif
fiscal », Rev. sc. crim. 1995, p. 531
- BOULOC B., « Droit communautaire et droit pénal douanier », Problèmes actuels de science
criminelle P.U.A.M. 1993, p.9
- BOULOC B., « Pouvoirs des agents des douanes », Rev. sc. crim. 1996 p. 143.

226

Vous aimerez peut-être aussi