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Philosophie du droit - « Un itinéraire intellectuel permettant de comprendre

le Droit vu du dehors » - Entretien par François Terré


Document: La Semaine Juridique Edition Générale n° 3, 16 Janvier 2008, doctr. 105

La Semaine Juridique Edition Générale n° 3, 16 Janvier 2008, doctr. 105

« Un itinéraire intellectuel permettant de comprendre le Droit vu du dehors »


Entretien par François Terré

Philosophie du droit

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François Terré, professeur émérite de l'université de Paris II Panthéon-Assas, membre de l'Institut et du Conseil scientifique de
LexisNexis, a été élu président de l'Académie des sciences morales et politiques pour 2008. Il a choisi, comme thème général
des « communications hebdomadaires » 2008 : « Regards sur le Droit » et retenu, pour explorer ce thème sous ses différentes
facettes, un programme de « communications » que nous publions ci-après. L'évènement est important pour le monde juridique
et judiciaire. L'Académie place ainsi une vaste réflexion sur le Droit dans son ensemble au cœur de ses travaux. Elle va
permettre à plusieurs dizaines d'orateurs éminents, venus de tous les horizons, d'établir entre les diverses disciplines juridiques
et leurs propres champs de réflexion ou d'action des liaisons transversales. Ces communications – qui seront ensuite publiées
et largement diffusées – ne manqueront pas de faire naître des réflexions nouvelles. La Semaine Juridique a convié François
Terré à présenter à ses lecteurs ce programme 2008 de « communications ».

Vous avez été élu, pour 2008, président de l'Académie des sciences morales et politiques – dont vous êtes
membre. Comment cette fonction est-elle dévolue ?
Suivant les règles régissant l'Académie des sciences morales et politiques, les présidents sont d'abord élus vice-
présidents l'année précédente, afin de pouvoir se préparer à exercer la charge de président l'année suivante. C'est
surtout par l'effet de l'ancienneté que l'on est désigné pour cette fonction. Étant observé, toutefois, que les charges
qui en découlent empêchent un certain nombre d'académiciens de l'accepter.

Quelle est, d'une façon générale, la place du Droit au sein de l'Académie ?

L'Académie est divisée en diverses sections. Il existe, à côté d'une section générale composée de 10 membres,
cinq autres sections composées de 8 membres. À côté des sections d'économie, d'histoire, de philosophie, de
sociologie, il existe celle dénommée « Législation, droit public et jurisprudence ». Sans qu'il y ait de cloison étanche
entre les « catégories », elle est composée de 4 universitaires (2 privatistes : Jean Foyer et moi-même ; 2
publicistes : Roland Drago et Prosper Weil) et de 4 praticiens du droit : 2 anciens membres du Conseil d'État (Alain
Plantey et Gilbert Guillaume qui fut président de la Cour Internationale du justice) et 2 avocats (André Damien –
ancien conseiller d'État – et Jacques Boré – avocat aux Conseils). On trouve d'autres juristes dans d'autres
sections de l'Académie, notamment Renaud Denoix de Saint Marc (qui fut vice-président du Conseil d'État et est
actuellement membre du Conseil constitutionnel) et Pierre Mazeaud (ancien président du Conseil constitutionnel).
Cela démontre que l'influence « transversale » du Droit dans notre compagnie est significative. Est-elle suffisante ?
Je ne le crois pas. La question de l'accroissement du nombre de juristes revient régulièrement à l'ordre du jour.
Personnellement, je le souhaite vivement, compte tenu de la place grandissante du Droit dans notre société.

Ces communications sont ouvertes au public. Ce dernier peut s'inscrire pour assister gratuitement à ces échanges, grâce à une
retransmission en direct
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Comment fonctionnent les « communications » ? Quel est leur retentissement ? Que peut faire l'Académie
pour l'améliorer ?

Les communications sont hebdomadaires. Elles sont au nombre de 35 à 40 par an. Elles suivent sensiblement le
calendrier de la vie universitaire et sont consacrées à des thèmes choisis l'année précédente par le futur président.
Ces thèmes sont, en général, soit des sujets retenus dans le cadre de sa spécialité, soit des questions d'ordre
général qui lui paraissent correspondre aux besoins de l'époque. Chaque lundi ouvrable, une communication est
présentée à 15 heures, dans une des salles de l'Académie, durant environ 35 à 40 minutes. Elle a été préparée par
la diffusion d'un certain nombre de documents, notamment le curriculum vitae de l'invité. Elle est suivie de
questions posées à celui-ci par des académiciens, notamment, quand le sujet s'y prête, pour faire avancer le débat
vers une recommandation de notre compagnie à l'intention des tiers susceptibles d'être concernés. Ces
communications sont ouvertes au public. Ce dernier peut s'inscrire pour assister gratuitement à ces échanges,
grâce à une retransmission en direct.

Le retentissement de ces communications s'est accru du fait de la création de la chaîne « Canal Académie » qui
retransmet l'intervention du communiquant et, éventuellement, les discussions auxquelles elle a donné lieu.

En outre, les communications sont mises sur le site Internet de l'Académie et font l'objet, en fin d'année ou au
début de l'année suivante, d'un ouvrage les reproduisant. Que faire pour améliorer le système ? Peut-être,
aménager de manière plus positive les débats ; peut-être, en tirer des conséquences sous la forme de
prolongements, de groupes de travail ou de réflexion, ce qui pourrait permettre à l'Académie de se faire mieux
connaître par les médias et par les pouvoirs publics.
Le Droit (...) est trop souvent assimilé aux textes législatifs et réglementaires

Qu'attendez-vous, d'une façon générale, du « regard » des autres disciplines sur le Droit ?
Dans l'année à venir, j'ai choisi de montrer quel peut être le regard des autres disciplines de la pensée, disons des
autres catégories du savoir, sur le Droit. Il ne s'agira pas de présenter des solutions ou des exposés sur les
diverses branches du Droit. Le but est de montrer comment, du côté des autres humanités, il serait possible de
mieux faire comprendre ce qu'est le Droit dans notre société. L'expérience m'a montré que, même au sein de
l'Académie, le Droit était mal compris ou mal connu. Il est trop souvent assimilé aux textes législatifs et
réglementaires. Ou confondu avec les deux personnages qui, dans la commune opinion, semblent le caractériser et
symboliser le « contact » du citoyen avec sa réalité, à savoir les deux figures sympathiques que sont le policier et le
percepteur.... L'idée est donc d'améliorer l'accès et la connaissance du Droit de la part de grands esprits qui ont
perdu, s'ils l'ont jamais eu, le contact avec celui-ci. C'est pourquoi, s'agissant du regard des autres disciplines, j'ai
cru pouvoir aménager un cycle de communications faisant appel aussi bien aux beaux-arts, à l'ethnologie, à la
sociologie et à d'autres compartiments du savoir.

J'ai résumé à l'intention de mes confrères – et du public – l'esprit des communications que j'ai proposées dans les
termes suivants : « Il ne s'agit pas de présenter l'état du Droit dans ses divers domaines : Droit public et Droit privé,
Droit national ou international, voire Droit positif et Droit naturel. Ce qui est retenu, c'est un itinéraire intellectuel
permettant de comprendre le Droit vu du dehors, à partir d'une vision provenant des humanités, largement
entendues. La démarche choisie conduira à donner la parole, non seulement aux philosophes et aux sociologues,
mais aussi aux politiques, aux capitaines d'industrie, aux anthropologues et aux ethnologues. De la sorte, on
tentera de dépasser une vision positiviste largement partagée et qui fausse la vie juridique et la signification
profonde du Droit. D'où l'apport de la littérature, de la peinture, de la sculpture ou de la musique ainsi que des
religions ».

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Comment avez-vous choisi les communiquant(es) ?


J'ai, tout d'abord, essayé de trouver assez largement, dans la communauté des juristes et des esprits qui sont
passés par le chemin des formations juridiques, des auteurs qui par leur expérience, leur curiosité, par les hasards
de l'existence, ont été appelés à prendre leurs distances avec le Droit pour en mieux comprendre l'esprit, les règles
et le devenir, qu'il s'agisse de ce que l'on appelle dangereusement les « sources » – métaphore discutable – ou les
applications. Mais j'ai également été chercher du côté de l'histoire, de la philosophie, de la sociologie, de la
politique, des affaires, des religions, des communiquants ayant excellé dans leur parcours et notamment dans la
compréhension de la réalité du Droit dans nos sociétés.

Des juristes qui (...) par leur expérience, leur curiosité, par les hasards de l'existence, ont été appelés à prendre leurs distances avec le
Droit

Commençons par la philosophie. Une large fraction de votre œuvre est consacrée à la philosophie du droit.
Comment les deux disciplines peuvent-elles s'enrichir mutuellement ?
Les hasards de la carrière, mais aussi une attirance première pour la philosophie, expliquent cette orientation.
Surtout après ma rencontre avec Michel Villey, j'ai été attiré par la philosophie du Droit sous des formes qui
prolongent et dépassent la seule théorie générale du Droit. Il est vrai que ma thèse de doctorat m'y conduisait déjà.
Tout au long de ma carrière universitaire, ensuite, j'ai été porté à m'y intéresser de plus en plus, puis à l'enseigner à
l'université de Paris II, en prenant la succession de Henri Batiffol dans son enseignement et celle de Michel Villey à
la tête de l'Association de Philosophie du droit et des Archives de philosophie du droit. Les deux disciplines ont été,
jusqu'au XVIIIe et même début du XIXe siècle, très proches. Les relations entre les juristes et les philosophes
étaient constantes et réciproques, que ce soit en Grèce, à Rome, au Moyen-âge ou au temps des Lumières. On
pourrait encore évoquer Leibniz, Hegel – et bien d'autres encore.

Mais, à partir du XIXe siècle, les philosophes et les juristes ont suivi des chemins souvent différents. Les juristes,
enclins à un légalisme et à un positivisme qui ont fait des ravages, les philosophes s'orientant, sous l'influence de
l'idéalisme allemand, dans des zones où ils négligèrent, sinon méprisèrent, le Droit. Le temps présent, à l'étranger
plus qu'en France, marque un tournant, un retour vers la convergence de ces savoirs.

Dans quelle mesure les disciplines littéraires (Littérature, Poésie) peuvent-elles apporter au Droit une
valeur ajoutée ?
Il faut bien constater que la littérature a été pendant longtemps un mode d'accès privilégié au Droit. En Grèce et à
Rome, de grands juristes ont été également de grands écrivains, à l'exemple de Démosthène, de Cicéron et de
bien d'autres encore, en remontant jusqu'à Platon. La suite des temps a montré la persistance de cette relation.
Elle avait d'ailleurs été à l'honneur en Grèce dans la mesure où une des cordes de la lyre correspond à Thémis et
où, faute d'autres modes de mémorisation, la poésie fut un moyen privilégié d'expression du Droit.

Mais bien plus tard, au XVIIe et au XVIIIe siècles, il en fut encore ainsi avec Racine, Pascal ou encore La Fontaine
qui avait reçu, ne l'oublions pas, une formation de juriste. En allant plus avant, on trouve Montesquieu, Kafka,
Courteline, Marcel Aymé...

À l'étranger, aux États-Unis notamment, tout un courant de pensée s'est développé sur l'analyse des relations entre
la littérature et le Droit.

Nous avons en France un grand retard en la matière, par rapport notamment à la Belgique ou à l'Italie. Car la
littérature permet de comprendre la vie pratique des hommes quand il s'agit d'une littérature de mœurs, mais aussi

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les grandes aspirations au changement, illustrées notamment par les œuvres de Victor Hugo, de Koestler et de
bien d'autres.

Estimez-vous que les juristes ont à apprendre en se montrant attentifs à la vision que peuvent avoir du
Droit les spécialistes des « sciences dures » (Mathématiques, Physique, Chimie, Informatique...) ?
Les juristes ne peuvent pas ne pas avoir à se nourrir des progrès des sciences, y compris des sciences dures, et
des technologies. Le XXe siècle n'a fait que renforcer l'attention que le Droit porte aux bénéfices mais aussi aux
maléfices des progrès de la science.

On peut à cet égard distinguer trois périodes successives au cours du XXe siècle : un premier tiers marqué par les
progrès de la physique, ce qui, notamment en matière atomique, a bien obligé à s'interroger en termes de
responsabilité ; un deuxième tiers, marqué par les progrès de la chimie, qui a entraîné des changements profonds
dans le Droit des propriétés intellectuelles et des brevets, notamment des brevets pharmaceutiques ; un troisième
tiers, celui des progrès de la biologie et de la génétique, qui ont profondément, plus peut-être que les deux autres,
affecté les structures et les techniques du Droit, car il ne s'agit plus alors des responsabilités et des obligations
d'une part, et, d'autre part, des régimes des biens et de la propriété, mais de la personne humaine dans son
essence même et son devenir.
Le XXe siècle n'a fait que renforcer l'attention que le Droit porte aux bénéfices mais aussi aux maléfices des progrès de la science

Quels rapports le Droit entretient-il avec les activités artistiques (Architecture, Peinture, Sculpture,
Musique, Théâtre, Cinéma...) et que peut-il tirer de la vision qu'elles en ont ?
Il faut reconnaître que le Droit n'entretient pas les mêmes rapports avec les diverses activités artistiques. Avec
certaines d'entre elles, il a toujours eu des relations d'une certaine proximité, par exemple l'architecture. Les
constructions architecturales et les constructions juridiques ont appelé des réflexions comparables et riches
d'enseignements. Ce n'est pas un hasard si les Romains furent à la fois de grands juristes et de grands architectes.
Et l'architecture est à cet égard – notamment dans ses rapports avec le Droit – une des structures fondamentales
de la conscience humaine. La peinture, spécialement la peinture de mœurs, est un moyen d'accès à la
connaissance de la vie juridique véritable des peuples : avec Le Nain, Chardin, Greuze et bien d'autres. On
discerne de cette manière ce qu'est vraiment le Droit dans la pratique des familles, des villages.

La sculpture joue aussi un rôle de transmission de la connaissance, notamment dans les sociétés sans écriture où
les œuvres sculptées contribuent à l'expression du Droit.

La musique, également, y a contribué. Elle a souvent évolué de manière parallèle au Droit. Y compris, d'ailleurs, le
Droit abstrait – dont il est permis de rapprocher la musique dodécaphonique. Le théâtre et le cinéma, enfin, sont
des modes d'accès à la connaissance du droit qui sont évidents, par exemple lorsqu'il s'agit d'Hitchcock ou de
James Bond.
Tous ceux qui sont plus ou moins juristes savent que le droit est une “respiration” permanente. Nous ne cessons d'inspirer du fait et
d'expirer du Droit

Le Droit peut-il tirer profit de la vision qu'en ont les personnes qui pratiquent certaines activités ayant un
lien direct avec lui (par exemple : l'éditeur juridique, le parlementaire, le juge, l'avocat, le notaire, le
policier...) ?

Pour ce qui est de l'éditeur, je ferai remarquer à mon collègue et ami Jacques Béguin – qui m'interroge aujourd'hui
au nom de La Semaine Juridique – que la question pourrait lui être posée à lui-même... Je me bornerai donc, cher

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Jacques, à renvoyer à l'étude que vous avez précisément consacrée, à « l'éditeur juridique » dans les Mélanges
Philippe Simler...

Quant au parlementaire, au juge, à l'avocat, au notaire, ou au policier, il est évident que leur expérience est
fondamentale pour la connaissance du Droit. À ceci près, pour le parlementaire, que les lois deviennent aujourd'hui
si complexes qu'il n'est pas toujours bien en situation – même s'il est Sénateur – de comprendre parfaitement ce
dont il parle...

Le juge, qui applique le Droit, doit évidemment contribuer à son évolution. Mais il doit rester au service de la loi.
L'avocat qui pratique l'éloquence judiciaire montre bien qu'il s'agit, en Droit, non seulement de convaincre par la
raison, mais de persuader par l'émotion. Le notaire est au contact direct de l'usager du Droit. Son expérience en
enrichit chaque jour le « corpus » du Droit pratique.

Quant au policier, il n'est pas le seul à faire sentir au citoyen la férule juridique. Nous avons à subir aussi le
contrôleur des chemins de fer, le douanier et bien d'autres zélés serviteurs du Droit. Il y a forcément un monde
entre la règle et son application, entre le droit et le fait... Tous ceux qui sont plus ou moins juristes savent que le
droit est une « respiration » permanente. Nous ne cessons d'inspirer du fait et d'expirer du Droit. Mais cette
métaphore peut déplaire à une époque où le CO2 n'a pas bonne presse. Parlons plutôt d'assimilation
chlorophylienne. L'image convient mieux à notre époque écologique.

Propos recueillis par Jacques Béguin et Nadine Berna

Annexe

Académie des sciences morales et politiques

Communications du 1er semestre de l'année 2008

« Regards sur le droit »

sous la présidence de François TERRÉ

Les lundis à 15 heures (petite salle des séances)

7 janvier Pierre CAYE, chargé de recherches au CNRS : « Droit et Architecture. Savoirs de la


différence, arts de la distance »
14 janvier Jacques-Henri ROBERT, directeur de l'Institut de criminologie (Paris II) : « Criminologie et
droit pénal »
21 janvier Pierre GODÉ, LVMH – conseiller du Président : « L'entreprise et le droit »
28 janvier Charles VALLÉE, PDG des Éditions Dalloz : « Le droit vu par un éditeur »
4 février Alain-Gérard SLAMA, professeur, journaliste : « Littérature et droit »
11 février Pierre MANENT, directeur d'études à l'EHESS : « Du Souverain juge au Juge souverain »
18 février (grande salle des Gilbert GUILLAUME, membre de l'Institut : « Notice sur la vie et les travaux de Jean-Marc
séances) Varaut »

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3 mars Hélène PIQUET, professeur à l'université du Québec : « Les arts premiers et le droit »
10 mars Claude REYMOND, correspondant de l'Académie : « Protestantisme et droit »
17 mars Bernard BOURGEOIS, membre de l'Institut : « Hegel et le droit »
31 mars Pol BOUCHER, docteur en philosophie : « Leibniz et le droit »
7 avril Raymond VERDIER, anthropologue : « Le droit et l'anthropologie »
14 avril Dominique FENOUILLET, professeur de droit à l'Université Paris II : « Le droit et la
conscience »
28 avril Marie-France GARAUD : « Le droit et les politiques »
5 mai Nicolas MOLFESSIS, professeur à l'Université Paris II : « La perception commune du droit »
19 mai Jean-Paul CHARNAY, directeur de recherches au CNRS : « Droit et islam »
26 mai Isabelle FALQUE-PIERROTIN, conseiller d'État : « Internet et le droit »
2 juin (grande salle des Laurence DEPAMBOUR-TARRIDE, professeur à l'université Paris V : « Sculpture, peinture et
séances) histoire du droit français »
9 juin Jacques COMMAILLE, professeur ENS Cachan : « Sociologie et droit »
16 juin Jean HILAIRE, professeur émérite de l'Université Paris II : « Iconologie et droit »
23 juin François OST, professeur à l'université libre de Bruxelles : « Droit et littérature : des liaisons
dangereuses ? »
30 juin Philippe RAYNAUD, professeur à l'Université Paris II : « Le droit et les sciences politiques »
7 juillet Mireille DELMAS-MARTY, membre de l'Institut : « La mondialisation du droit : vers une
communauté de valeurs ? »

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