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Objectif du cours
- Maîtriser les techniques d’ajustement
- Calculer les cœfficients saisonniers
- Elaborer un tableau de bord de gestion
Contenu du cours
Première partie : Statistiques
- Rappels de techniques de prévision (les ajustements, les séries chronologiques, le
lissage exponentiel, les autres techniques de prévision) ;
CHAPITRE 1
LA CORRELATION ENTRE DEUX VARIABLES ET L’AJUSTEMENT
LINEAIRE
___________________________________________________________________________
Introduction
X=f(Y) ou Y=h(X)
Dans ce cas, il existe une liaison linéaire positive entre ces deux variables, c’est-à-dire
qu’elles évoluent dans le même sens.
Ici, la liaison est linéaire mais négative entre ces deux variables, c’est-à-dire qu’elles
évoluent dans des sens contraires ;
Lorsque la liaison est linéaire, elle prend la forme d’une droite. Dans ce cas, on a :
Y=aX+b ou X = a’ Y + b’
C’est ce type de liaison qui nous intéresse dans ce cours. Lorsque la corrélation n’est
pas facile à établir de manière graphique, on la détermine à l’aide du calcul de la covariance
ou du coefficient de corrélation linéaire.
I-2- La covariance
Elle se calcule à l’aide de la formule suivante :
1
( , )= ( − ̅ )( − )
Ou encore
1
( , )= − ̅
( , )
=
Lorsque la relation entre deux variables prend la forme d’une droite, cela signifie qu’on
est à mesure de déterminer cette droite et surtout de l’utiliser pour déterminer la valeur de
l’une des deux variables si l’on parvient à déterminer l’autre.
Etape 3 : définir la droite passant par ces deux points moyens en résolvant le système
d’équations suivant, où les paramètres a et b sont les inconnues.
= ̅ +
= ̅ +
( , )
= et = − ̅
( )
= +
Exemples d’application
Exercice I :
Le tonnage kilométrique d’une entreprise de transport réalisé par les camions de plus
de 5 tonnes a évolué comme suit :
Année 90 91 92 93 94 95 96 97
Tonnage 58 60 62 65 68 70 72 74
Exercice II
Au cours du premier trimestre, une entreprise a lancé la commercialisation d’un accessoire
« C », nécessaire à la pose de son produit « B ». On dispose des quantités vendues par
zones de vente :
zones 1 2 3 4 5 6
Nombre d’unités de B vendues (xi) 4200 2000 6000 3000 3500 6000
Nombre d’unités de C vendues (yi) 2400 1250 3000 1500 1200 2700
Exercice III
Pour des véhicules légers de la gamme 9 à 11 des puissances administratives, roulant en
palier, on a relevé les consommations moyennes et les vitesses correspondantes suivantes :
CHAPITRE 2
_____________________________________________________________________
Introduction
Chaque composante peut faire l’objet d’une analyse en vue de réaliser une prévision
économique, mais notre étude va se limiter aux deux composantes essentielles que
sont la tendance (T) et la composante saisonnière (S).
Le modèle additif :
Selon le modèle additif, la série s’écrit :
= + +( + )
Dans le modèle additif, le mouvement saisonnier a une amplitude constante. La
moyenne et l’écart-type des observations sont constants pour les différentes années.
Le modèle multiplicatif :
= × ×( × )
Ŷt = â.t +
avec
( , )
= et = − ̅
( )
Exemple :letableauci-
t1 t2 t3 t4 t5 t6 t7 t8 t9
4 6 5 3 7 5 4 3 6
Si nous calculons les moyennes mobiles d’ordre 3, nous obtenons les valeurs suivantes :
t1 t2 t3 t4 t5 t6 t7 t8 t9
4 6 5 3 7 5 4 3 6
5.00 4.67 5.00 5.00 5.33 4.00 4.33
On constate que, vu la façon de calculer ces moyennes, les deux valeurs extrêmes pourt 1 ett 9
ont disparu, c’est-à-dire une de chaque côté.
En calculant les moyennes mobiles d’ordre 5, nous aurons:
t1 t2 t3 t4 t5 t6 t7 t8 t9
4 6 5 3 7 5 4 3 6
5 5.2 4.8 4.4 5
Si par contre l’ordre correspond à un nombre pair, nous sommes confrontés au problème que les
moyennes obtenues ne correspondrontpas à une abscisse existante, mais chevaucheront entre
deux de ces valeurs. On fait dans ce cas appel à la moyenne mobile symétrique d’ordre m tel que
m=2k. Les moyennes sont calculées de t = k+1 à t-k et la moyenne mobile est : Yt =Mm(Yt)=1/m [
1 1
Yt-k + Yt-k+1 + ….Yt+k-1 + Yt+k]
2 2
Exemple :danslasériechronologiqueprécédente,sinouscalculonsles moyennes mobiles d’ordre 4,
nousobtenons des valeurs
t1 t2 t3 t4 t5 t6 t7 t8 t9
4 6 5 3 7 5 4 3 6
4.88 5.13 4.88 4.75 4.63
Les moyennes mobiles présentent deux défauts en tant que technique pour la détermination de la
tendance. En premier lieu, elles conduisent à une série plus courte que la série étudiée. La
tendance n’est obtenue que pour la période allant de k+1 à T-k.
En second lieu, aucun principe n’apparaît naturellement pour l’extrapolation d’une tendance
déterminée par moyenne mobile. Si l’on veut faire des projections, il faut introduire un modèle
plus explicatif pour la représentation de la tendance.
Notez bien que la présentation de cette formule est un peu déstabilisante puisque t est
le moment où la prévision a été faite et non celui où elle doit se réaliser. Ceci n'est pas
gênant dans la mesure où l'on reporte en t + 1 une valeur obtenue pour t.
L’algorithme de calcul est très basique puisque, en transformant la formule ci-dessus,
on constate que la prévision que l’on établit pour la date ou la période t est égale à celle de
t – 1 à laquelle on ajoute l’erreur de prévision que multiplie α. Formule récurrente, donc, et
pratique lorsque l’ordinateur gère en permanence des dizaines de milliers d’articles…
Si on se base sur des erreurs pour prévoir l’avenir, la formule suivante vous paraîtra
plus normale, bien qu’elle revienne au même :
série (ce n’est évidemment pas cette formule qu’on s’amuse à programmer !) L'un des
avantages de cette présentation est de comprendre pourquoi on appelle ce lissage
EXPONENTIEL (décroissance exponentielle des pondérations lorsqu'on remonte dans le
temps).
La prévision initiale
En raison de la formule récurrente du Lissage Exponentiel, on est obligé de choisir
une valeur à partir de laquelle les prévisions seront effectuées. Cette valeur n’a que peu
d’importance si la série est longue. On prend souvent la moyenne des deux ou trois
premières observations mais ce choix est arbitraire. Les logiciels non spécialisés en prévision
utilisent la première valeur.
En cas de saisonnalité ?
Le Lissage Exponentiel appliqué tel quel donne des résultats aberrants. Il convient
dès lors d'estimer empiriquement la tendance et la saisonnalité, additive ou multiplicative. La
procédure consiste à prolonger la tendance par le Lissage Exponentiel puis à réintroduire la
saisonnalité. De même, en cas de tendance, la prévision est structurellement sous-estimée si
la tendance est croissante ou surestimée si elle est décroissante.
Un exemple
L’utilitaire d’analyse d’Excel propose un lissage exponentiel où le « paramètre de
lissage » demandé n’est pas α mais 1 – α. Comme il est aussi facile et plus sûr d’entrer les
formules soi-même, le tableau suivant est obtenu :
Janvier 25
Février ND
Les résultats S sont repris par période (par saison) dans un tableau. Le coefficient
saisonnier associé à la période est la moyenne arithmétique des S correspondant à cette saison.
La somme des coefficients saisonniers dans un modèle additif doit être nulle. Il faut donc
faire des ajustements si ce n’est pas le cas. A la fin, c’est le coefficient saisonnier ajusté qu’il faut
considérer.
Les résultats S sont repris par période (par saison) dans un tableau. Le coefficient
saisonnier associé à la période est la moyenne arithmétique des S correspondant à cette saison.
La somme des coefficients saisonniers dans un modèle multiplicatif trimestriel doit être
égale à 4 (ou à 400 si on travaille en pourcentage) ; à 12 (ou 1200) dans un modèle multiplicatif
annuel.
Il faut donc faire des ajustements si ce n’est pas le cas. A la fin, c’est le coefficient
saisonnier ajusté qu’il faut considérer.
V- La prévision
L’intérêt de l’analyse des séries chronologiques est de mettre en évidence la saisonnalité
de la variable de façon à réaliser des prévisions plus justes. Réaliser une prévision, c’est
déterminer la valeur future d’une série chronologique. On peut par exemple estimer la valeur de Y
en appliquant la formule suivante :
Tt+h = â.(t+h) +
Exercice :
La société Medjo est une entreprise spécialisée dans la fabrication de flacons de parfums. Elle
souhaite développer l’activité « parfumerie de luxe ». Toutes les études réalisées montrent que
les ventes de parfum, y compris celles des parfums de luxe, sont soumises à une certaine
saisonnalité : les commandes de flacons se multiplient à certaines époques de l’année. M.
Boulogne, directeur commercial, envisage de modifier une partie de sa structure de production
pour développer une nouvelle gamme (EOLE) avec le parfumeur XTX. Il vous demande d’étudier
le chiffre d’affaires de la société XTX sur les quatre dernières années (N-4 à N-1) afin de prévoir
les ventes de flacons. Les données sont regroupées dans les tableaux ci-dessous :
3 4 000 // //
4 16 500 // //
Trim : Trimestres
CA : Chiffre d’affaires
S1 S2 S3 S4 Somme
La société XTX utilise l’ajustement linéaire de CA CVS pour prévoir son Chiffre d’affaires
désaisonnalisé.
Questions :
Chapitre 3
On peut se demander : Quels sont les critères que l’on peut utiliser pour opérer un choix
face à des évènements dont la réalisation est incertaine mais dont les valeurs sont
connues (profits ou couts notamment) ?
Quand une société veut prendre une décision, il est rare que l’environnement où elle
évolue soit défini avec certitude. L’environnement peut être :
- Totalement incertain ;
- Aléatoire, c’est-à-dire défini par une probabilité.
Demande
Forte Moyenne Faible
Normale (D1) 3,2 1,7 -0,8
ction
Produ
Demande Min
Forte Moyenn Faible
e
Normale (D1) 3,2 1,7 -0,8 -0,8
on
Producti
Vi = ( ) + (1 − )( )
Demande
Forte Moyen Faible Regret maximum
ne
Normale (D1) 1 0,3 0,2 1
ction
Produ
Avec le même exemple ci-dessus, on suppose que pour chaque situation, les
probabilités sont les suivantes :
-demande forte : 0,4
- demande moyenne : 0,3
- demande faible : 0,3
E(D2) = 1,95
E(D3) = 1,32
Exercices d’application
Exercice 1
La société Gallia envisage de fusionner avec la société Sito. Cette stratégie
impose des investigations particulières, tant du point de vue des simulations
d’évolution de l’environnement que celui des choix commerciaux liés à ces
simulations. L’étude donne les résultats suivants :
1- Déterminer en utilisant les différents critères, le choix que fera le marchand (α = 0,75)
2- Le temps est donné par la loi de probabilité suivante :
- Beau : 0,3
- Variable : 0,5
- Mauvais : 0,2
En utilisant le critère de l’espérance mathématique, quelle décision le marchand doit-il
prendre ?
Exercice 3
Les prévisions de ventes de robes sont les suivantes :
H1 : 2 000 unités
H2 : 2 100 unités
H3 : 2 200 unités
H4 : 2 300 unités
H5 : 2 400 unités
Le prix de vente est de 90 Francs par unité. L’entreprise a le choix entre les 5
niveaux de production ci-dessus.
- Toute unité excédentaire par rapport à la demande sera vendue plus tard mais au prix de
81 francs.
- Toute unité manquante fait perdre des ventes et représente un coût unitaire de 4 Francs.
- Le coût de revient de chaque production est le suivant :
1- Présenter les gains possibles dans un tableau. (On placera les décisions en ligne et
les ventes en colonne).
2- Choisir la décision à prendre en utilisant : le critère de Laplace, le critère de Wald,
le critère d’Hurwicz (dégré d’optimisme = 0,6), le critère de Savage.
3- Les hypothèses ont les probabilités suivantes :
H1 : 0,1
H2 : 0,2
H3 : 0,2
H4 : 0,3
H5 : 0,2
Utiliser l’espérance mathématique pour conclure.
Chapitre 4
Le tableau de bord, ensemble d’indicateurs
Le tableau de bord est un outil d’aide à la gestion composé d’un ensemble d’indicateurs dont le
but est de fournir au gestionnaire une vision claire de la situation actuelle de son système par
rapport aux objectifs fixés. C’est en théorie un ensemble d'indicateurs renseignés périodiquement
et destinés au suivi de l'état d'avancement d’une activité ou de toute l’entreprise. Il permet
également d’évaluer l'efficacité des décisions prises et d’adopter au besoin des mesures
correctives. En effet, les indicateurs du TDB jouent un rôle d’alarme et se déclenchent
automatiquement pour signaler une anomalie ou une performance dans le fonctionnement du
système.
Un indicateur est une donnée quantitative qui permet de caractériser une situation évolutive (par
exemple l'état des milieux), une action ou les conséquences d'une action, de façon à les évaluer
et à les comparer à leur état à différentes dates. Les indicateurs doivent être définis en relation
avec les objectifs du projet. On peut donc dire de façon simple qu’un indicateur est une donnée
objective qui décrit une situation du strict point de vue quantitatif.
Les indicateurs ont pour objet de donner des informations sur les paramètres liés aux processus
mis en œuvre. Un indicateur type présente la progression en fonction d'un objectif fixé. Il permet
à l'utilisateur de définir les actions à entreprendre pour atteindre son objectif.
- Les tableaux de bord ont pour objet de regrouper et synthétiser les indicateurs pour les
- Les indicateurs et les tableaux de bord sont donc des outils indispensables au pilotage d'un
organisme, d'une équipe, d'un processus pour atteindre les objectifs visés.
- Il est donc important de définir un indicateur en fonction d'un objectif donné par une approche
descendante : connaître d'abord les objectifs pour savoir quoi mesurer, plutôt que de mesurer ce
qui est mesurable avant de savoir à quoi on va pouvoir le relier. La forme d'un tableau de bord et
la sélection des indicateurs doivent être étudiées pour faciliter la lecture et la prise de décision.
- Un indicateur naît, évolue, et éventuellement meurt pour donner naissance à un indicateur plus
adapté à une nouvelle situation notamment dans le cas où les objectifs évoluent.
Remarques :
R3 : Il n’existe pas de modèle standard de tableau de bord. C’est un instrument personnel, conçu
sur mesure suivant les responsabilités et les objectifs de son utilisateur.
Un indicateur est une information de synthèse qui aide le gestionnaire à apprécier une situation
dans le système placé sous sa responsabilité. C’est une donnée quantitative qui permet
d’expliquer une situation évolutive, une action ou les conséquences d'une action, de façon à les
évaluer et à les comparer à leur état à différentes dates. Il doit être succinct, claire et précis. Il ne
présente en principe que l’essentiel des informations utiles pour interpréter un phénomène.
Le bon indicateur est celui qui est parlant ou doté de sens. Il ne peut se limiter au simple constat
de la situation. Ce dernier entraîne toujours une action ou une réaction du gestionnaire.
o Les indicateurs d’alerte qui signalent la présence d’un dysfonctionnement, d’un état
anormal impliquant une action corrective. Dans une gestion quotidienne, il peut s’agir des
articles en rupture de stocks, des demandes d’achat non transformées en commande …
o Les indicateurs d’anticipation qui fournissent des renseignements sur les besoins
futurs. Ils précisent l’influence qu’aura sur les stocks une activité prévue ; un prochain
chantier ; une saison de l’année ; ou tout autre évènement à venir. Les renseignements
fournis par ce type d’indicateurs permettront au gestionnaire des stocks et des articles
d’anticiper sur la situation en faisant varier ses stocks à la hausse ou à la baisse ; mais
aussi d’activer la livraison rapide d’éventuelles commandes en cours.
Un indicateur peut prendre la forme d’un ratio, d’un graphique, d’un tableau, d’une liste. Il est mis
à jour à des périodes bien déterminées d’avance.
domaine commercial : chiffre d'affaires, marge moyenne, nombre de nouveaux clients, etc.
domaine qualité : nombre de réclamations clientèle, activité du service après-vente, etc.
domaine finances : solde de trésorerie, volume des encours, délai de règlement clients, etc.
domaine production : quantités produites, nombre de défauts en sortie, nombre d'heures
supplémentaires, etc.
domaine exploitation de main d'œuvre : volumes à préparer, heures productives, heures
improductives, performance : volumes / heures payées ...
domaine ressources humaines : turn-over, absentéisme, dépenses de formation, etc.
Le tableau de bord compare l’état actuel aux objectifs fixés au départ. C’est un outil d’analyse à
posteriori qui met en évidence les dysfonctionnements lorsque ces derniers sont effectivement
présents. Il aide juste à éviter leur aggravation. En aucune manière il ne permet de les prévoir et
d’empêcher leur genèse.
Ce qui est un handicap, vu le contexte actuel où des mutations émergent de façon continue.
Dans la fonction logistique d’une entreprise, assurer une bonne gestion des opérations de
transports et d’entreposage exige de mettre en place un système :
o Réactif : avoir une vision permanente de l’état des stocks, des ordres, des capacités de
transport au niveau de chaque site,
o Préactif : avoir une visibilité et une projection de la situation au niveau de l'ensemble des
sites, dans un mode planning ;
o Interactif : avoir une vision globale et détaillée des situations en temps réel en prenant en
compte tous les acteurs y compris les autres fonctions de l’entreprise et les partenaires
extérieurs dans un mode collaboratif,
o Proactif : entreprendre des actions d'optimisation technique et financière de la prestation
logistique et des niveaux de stocks.
Pour devenir compétitif, il convient d’intégrer ces quatre facteurs. Une analyse à posteriori ne
permet pas d’entrevoir l’avenir, de prévoir les changements futurs dans la chaîne logistique. Avec
un tableau de bord classique, on tient peu compte de l’influence des autres fonctions de
l’entreprise dans les dysfonctionnements enregistrés. Par conséquent, il se manifeste le plus un
besoin d’analyses transversales, qui intègrent toutes les fonctions (finance, marketing, logistique,
production, RH …), y compris les prestataires extérieurs (marché amont, transporteurs, marché
aval …) afin de garder une meilleure vision de influence de l’environnement. Cette contrainte
amène les organisations à mettre en place un « entrepôt de données » qui offre une
représentation plus précise et globale des activités, une meilleure aide à la décision. Tous les
maillons de la chaîne logistique peuvent ainsi être véritablement pris en compte pour interpréter
une situation. Les actions correctives ou d’amélioration peuvent être par la suite mises en place
avec plus de sérénité.
Nous pouvons résumer qu’un tableau de bord est un outil essentiel de management opérationnel,
fonctionnel et stratégique. Il se compose d’indicateurs pertinents et se limite aux responsabilités
de son utilisateur. C’est enfin un outil de comparaison entre situations à des dates différentes.
2. implication des équipes dans la mise en œuvre (faire accepter les nouvelles pratiques)
Pourquoi ?
Sans abuser d'euphémismes, il est vrai que la réalisation d'un système décisionnel est une
opération pour le moins délicate. A contrario la conception d'un simple tableau de bord de
pilotage autonome n'est pas une tâche particulièrement ardue. Le tout est de disposer d'une
méthode et d'outils adaptés afin de ne pas manquer les étapes essentielles.
Malheureusement, il faut bien constater que les méthodes dédiées aux projets décisionnels,
couvrent l'ensemble de la chaîne et sont plutôt orientées réalisations de grande ampleur. Elles ne
sont utilisables que par les organisations de taille respectable.
Pour qui ?
Mais il existe des méthodes et des outils associés particulièrement adaptés aux besoins précis
des structures de taille raisonnable, telles les PME sises sur le secteur marchand ou les unités
indépendantes des organisations plus conséquentes.
Ils peuvent aussi être utilisés comme première étape d'initiation, de sensibilisation à la
problématique du pilotage et de l'aide à la décision dans le cadre d'un projet pilote.
L'appropriation du système est en effet la brique fondamentale de tout projet décisionnel. Cette
question de l'appropriation est au coeur même de cette nouvelle méthode.
Comment ?
Une méthode privilégiant la rapidité de réalisation et le faible coût du projet
Cette méthode traite l'ensemble du projet : depuis la définition des axes stratégiques jusqu'à la
mise en oeuvre de l'outil informatique en passant par la sélection des objectifs, le choix des
indicateurs et la réalisation du tableau de bord proprement dit.
De la théorie à la pratique
U n tableau de bord ne se construit pas sans méthode ni sans quelques outils. Cette
première partie détaille les 5 étapes incontournables pour tous les projets et présente les 15
outils à connaître pour mener à son terme cette entreprise. La méthode et les outils sont
expliqués et détaillés dans l'ouvrage de référence L'Essentiel du tableau de bord. Cette partie du
cours est consacrée à la mise en œuvre d'un tableau de bord "pour de vrai"