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Lettres et arts 1

LR00101T – partie B

Analyse des arts 1


Histoire de l’art contemporain

Mme HIGOUNENC
clemence.higounenc@univ-tlse2.fr
LE ROMANTISME

- Limites chronologiques larges : 1770-1840


- Apogée, en France : 1820-1840

« Le romantisme n’est précisément ni dans le choix des sujets ni dans la vérité́ exacte,
mais dans la manière de sentir. (...) Pour moi, le romantisme est l’expression la plus
récente, la plus actuelle du beau. »
« Qui dit romantisme dit art moderne, — c’est- à-dire intimité́ , spiritualité́ , couleur,
aspiration vers l’infini, exprimées par tous les moyens que contiennent les arts. »
Baudelaire, Salon, 1846
Le mouvement romantique : une réaction à l’académisme

François-Joseph Heim (1787-1865), Charles X distribuant des récompenses


aux artistes exposants du Salon de 1824 au Louvre, le 15 janvier 1825, h./t.,
2,09 x 2,86 m. Musée du Louvre.
Henri Gervex, Une séance du jury de peinture, avant 1885, h./t., 3 x 4,19 m.
Paris, musée d’Orsay.
Une œuvre manifeste du néo-classicisme :

Jacques-Louis David (1748 - 1825), Le Serment des Horaces, 1784, h./t., 3,30 m x
4,25 m. Paris, Musée du Louvre.
David, Les licteurs rapportent à Brutus les corps de ses fils, 1789, h./t., 3,23 m x 4,22 m.
Paris, Louvre.
David, La Mort de Marat, 1793, h./t., 1,65 m x
1,28 m. Bruxelles, Musées royaux des Beaux-Arts
de Belgique.
L’expression d’une nouvelle sensibilité

Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand, 1809, h./t., 130 x 95


cm. Saint- Malo, musée d’Histoire.
Gustave Courbet, Autoportrait (Le Désespéré), 1843-1845, h./t., 45 x 54 cm.
Collection privée.
- Renouvellement de l’art médiéval (style troubadour)

Paul Delaroche, L’Exécution de lady Jane Grey en la tour de Londres, l’an


1554, 1833, 2,46 x 2,97 m, h./t., National Gallery de Londres.
- Orientalisme

Benjamin-Constant, Entrée du sultan Mehmet II à Constantinople le 29 mai 1453,


1876, h./t., 5,36 x 6,97 m. Toulouse, musée des Augustins.
- Investissement nouveau du paysage

Richard Bonington, Coucher de soleil dans le Pays de Caux, 1828, aquarelle,


20 x 26 cm.Wallace Collection, Londres.
John Constable, Le Cheval blanc, 1819, h./t., 1,31 x 1,88 m. New York, Frick
Collection.
Romantisme espagnol :
l’exemple de Goya

Francisco de Goya (1746-1828), Le Vol des sorcières, v. 1798, 43,5 x 30,5


cm. Madrid, musée du Prado.
Francisco de Goya, Le Colosse,
Francisco de Goya, Le Colosse, après 1818, v.1818, estampe, 28,5 x 21 cm.
h./t.,116 x 105 cm. Madrid, musée du Prado
Francisco de Goya, Saturne dévorant ses
enfants, 1820-1823, technique mixte, huile
sur plâtre transférée sur toile, 143,5 x 81,4
cm. Madrid, musée du Prado.
Paysagistes romantiques anglais : l’exemple de Turner

William Turner (1775-1851), Pécheurs en mer, 1796, h./t., 91 x 122 cm.


Londres, Tate Gallery.
William Turner, L’Incendie de la Chambre des Lords et des Communes, le
16 octobre 1834, 1835, h./t., 92 x 123 cm. Philadeldia Museum of Art.
William Turner, Tempête de neige en mer — Vapeur au large d’un port faisant des
signaux et avançant à la sonde en eau peu profonde, 1842, h./t., 91 x 122 cm.
Londres, Tate Gallery.
Romantisme allemand : l’art
ésotérique de Friedrich

Caspar Friedrich, Voyageur contemplant une mer de nuages, v. 1818, h./t.,


74,8 x 94,4 cm cm. Hambourg, Kunsthalle.
Caspar Friedrich, Femme au lever du soleil, v. 1818, h./t., 22 x 30 cm. Essen,
Folkwang Museum.
Caspar Friedrich, Les Blanches falaises de Rügen, 1818-1819, h./t., 90,5 x 71
cm. Winterthur, Suisse, Fondation Oskar Reinhart.
MISE EN PRATIQUE DE L’EXERCICE DU COMMENTAIRE D’ŒUVRE :
Le Radeau de la Méduse

Théodore Géricault (1791-1824), Le Radeau de la Méduse, 1818- 1819, h./t., 4,91 x 7,17 m.
Paris, musée du Louvre.
Théodore Géricault (1791-1824), Le Radeau de la Méduse, 1818- 1819, h./t., 4,91 x 7,17 m.
Paris, musée du Louvre.
Détails :

L’Argus
Détails :
Esquisses préparatoires : le choix du moment

Théodore Géricault, La Mutinerie, 1818, mine de Théodore Géricault, Scène de cannibalisme sur le
plomb, lavis, encre, aquarelle, gouache, 40 x 51 radeau de la Méduse, c. 1818 - 1819, Aquarelle, lavis
cm. Fogg Art Museum Harvard. brun, rehauts de blanc, crayon noir. Paris, Louvre,
département des arts graphiques.
Théodore Géricault, Le Radeau de la Méduse, 1818- 1819, h./t., 4,91 x 7,17 m. Paris,
musée du Louvre.
Théodore Géricault, Le Radeau de la Méduse, 1818- 1819, h./t., 4,91 x 7,17 m. Paris,
musée du Louvre.
Théodore Géricault, Le Radeau de la Méduse, 1818- 1819, h./t., 4,91 x 7,17 m.
Musée du Louvre
Théodore Géricault, Le Radeau de la Méduse, 1818- 1819, h./t., 4,91 x 7,17 m.
Musée du Louvre
Théodore Géricault, Le Radeau de la Méduse, 1818- 1819, h./t., 4,91 x 7,17 m. Paris,
musée du Louvre.
Théodore Géricault, Le Radeau Théodore Géricault, Étude de dos pour Le Radeau de la
de la Méduse, 1818- 1819, Méduse (Etude d'après le modèle Joseph pour le
détail : Joseph personnage masculin faisant des signes dans Le Radeau de
la Méduse), 1819, h./t., 55 x 45 cm. Musée du Louvre,
Département des Peintures.
Théodore Géricault, Le Radeau
de la Méduse, 1818- 1819,
détail : Delacroix

Théodore Géricault, Le Radeau


de la Méduse, 1818- 1819, Théodore Géricault, Le Radeau
détail : Corréard et Savigny de la Méduse, 1818- 1819,
détail : le vieil homme.
Esquisses et études préparatoires

Géricault, Le radeau de la Méduse, 1818, h./t., 38 x Géricault, Le radeau de la Méduse, 1818, h./t., 64,3 x
46 cm. Musée du Louvre, Département des 81 cm. Musée du Louvre, Département des Peintures.
Peintures.
Esquisses et études préparatoires

Géricault, Têtes de suppliciés, v. 1818, h./t., 50 x 61 cm. Stochholm, Nationalmuseum.


Esquisses et études préparatoires

Géricault, Fragments anatomiques (Étude de bras et de jambes, peinte à la lumière de


la lampe, pour le Radeau de la Méduse, au Louvre)., v. 1818, h./t., 37,5 x 46 cm.
Rouen, Musée des Beaux-Arts.
Théodore Géricault, Le Radeau de la Méduse, 1818- 1819, h./t., 4,91 x 7,17 m.
Musée du Louvre.
L’œuvre de Théodore Géricault

Théodore Géricault, Tête de cheval


blanc, v. 1810, h./t., 65,5 x 54,5 cm.
Musée du Louvre.
Théodore Géricault, Officier de chasseurs à
cheval de la garde impériale chargeant,
1812, h/t., 3,49 x 2,66 m. Musée du Louvre.
Théodore Géricault, Cuirassier blessé
quittant le feu,1814, h./t, 3,58 x 2,94 m.
Musée du Louvre.
David, Le Premier consul franchissant les Alpes au David, Bonaparte franchissant le mont Saint-
col du Grand-Saint-Bernard, 1800, h./t, 2,59 x 2,21 m. Bernard, 20 mai 1800, 1803, h./t, 2,68 x 2,24 m.
Musée national des châteaux de Malmaison. Château de Versailles.
Théodore Géricault, Course de chevaux libres à Rome, 1817, huile sur papier collé
sur toile, 45 x 60 cm. Musée du Louvre.
Théodore Géricault, Cheval arrêté par des esclaves, 1817, huile sur papier
marouflé sur toile, 48,5 x 60,5 cm., Rouen, Musée des Beaux-arts.
Théodore Géricault, Le Radeau de la Méduse, 1818- 1819, h./t., 4,91 x 7,17 m.
Musée du Louvre.
Théodore Géricault, Course de chevaux, dit traditionnellement Le Derby de 1821 à Epsom,
1821, h./t., 92 x 122,5 cm. Musée du Louvre.
Géricault, Monomane du vol, v. Géricault, Monomane de l’envie, Géricault, La folle monomane du
1822, 61,2 x 50,2 cm. Musée v. 1822, 72,1 x 58,5 cm. Musée jeu, v. 1822, 77 x 65 cm. Musée
de Gand. des beaux-arts de Lyon. du Louvre.
Théodore Géricault, Le four à plâtre, 1822, h./t., 50 x 61 cm. Musée du Louvre.

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