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Le Shakuhachi
1/ Définir le sujet et trouver des mots-clés
https://www.larousse.fr/encyclopedie/sons/Shakuhachi_fl%C3%BBte_traditionnelle_du_
Japon/1100699
Le shakuhachi est une flûte verticale à encoche japonaise dérivée de la flûte chinoise
xiao. Taillé dans un robuste bambou, il est ouvert aux deux extrémités ; l'une d'elles,
taillée en biseau pour former l'embouchure, comporte un petit morceau d'ivoire ou d'os
qui permet de produire des variétés subtiles de timbres.
Le pavillon se compose de la tige de bambou avec ses nœuds. Le corps est courbé
naturellement ou artificiellement au-dessus du pavillon pour des raisons esthétiques.
- Universalis
https://www.universalis.fr/encyclopedie/shakuhachi/
b) Mots-clés: Nous avons dégager les mots clés suivant afin d'affiner notre recherche
: japon, flûte, bambou, instrument de musique,
a) Afin d’établir une enquête et une recherche plus conçue, nous nous sommes
appuyés sur les critères du sujet dans la section de l’archipel “type de ressource”
en sélectionnant "livre" et " articles" . C’est dans cette mesure que nous avons
finalement retrouvé le sujet qui nous est concerné à travers les diverses
ressources.
4 articles périodiques :
Deschênes, Bruno. Le shakuhachi japonais, une flûte de bambou dans le giron de la
mondialisation, Hermès, La Revue, 2020,(n° 86), p 199 -202
Cet article est disponible en ligne. Pour consulter cet article, je clique sur le lien dans la
rubrique "consulter" : "Accès UT2J - Bacon CAIRN revues general " afin de pouvoir lire
le texte intégralement.
J'arrive sur le site internet Cairn.info ou je retrouve mon article.
Cet article me semble pertinent car il expose une vision historique et actuelle du
shakuhachi. De plus, nous pouvons déjà déceler que l'Occident joue un rôle dans
l'apprentissage et la vision du shakuhachi.
Matsunobu, Koji. Reinventing folk instruments as educational tools: The case of the
Shakuhachi, London, England: SAGE Publications 2023, Vol.45 (1), p.77-93
Cet article est disponible en ligne en suivant le lien :"Accès UT2J - SAGE Journals HSS
Package 2022 (PHSS2022)" dans la rubrique "consulter".
L'auteur souligne dans cet article, la domination dans l'éducation musicale d'instruments
d'origine occidentale. Contrairement aux instruments folkloriques qui se font plus rares
mais qui pourraient pourtant faciliter la création et l'apprentissage des élèves. Le
développement par exemple du shakuhachi sous forme industrielle (imprimé 3D)"peut
jouer un rôle crucial dans la revigoration et la transmission de la musique traditionnelle."
Cet article est intéressant car il apporte une nouvelle dimension à cet instrument qu'est
le shakuhachi.Il sert à l'apprentissage des élèves mais surtout à plus globalement,
réintégrer la musique traditionnelle dans l'éducation musicale par des instruments
folklorique et pas seulement occidentaux.Ainsi, nous pouvons voir que le shakuhachi
tient une place importante actuellement.
Étude musicale [en ligne]. " Le fuke Shakuhachi du Japon". [Consulté le 20/11/2023].
Disponible sur: https://pad.philharmoniedeparis.fr/ Brindeau,Véronique. Le fuke
Shakuhachi du Japon. Philharmonie de Paris à la demande.
Cet article est pertinent pour notre sujet. En effet , il traite bien de l’instrument du
shakuhachi selon une approche historique à travers la présentaiton du moine fuke
comme le montre le sommaire de l'article et le résumé ici reproduit :
“Considéré comme forme de méditation à l’égal de la récitation des soutras, le fuke
shakuhachi fut l’apanage de la secte du bouddhisme zen du même nom, depuis son
instauration officielle en 1677 jusqu’en 1871 (date de dissolution des guildes de
musiciens). Il est cependant vraisemblable que l’instrument ait été introduit au Japon
depuis la Chine dès le XIIIe siècle, bien avant la structuration de l’ordre.”
Academia est un site Internet de réseau social américain, partiellement gratuit, destiné
aux chercheurs issus d'académies, des centres de recherche et universités qui publient
leurs thèses. Ce site est fiable en vue des informations obligatoires et requises des
professeurs qui sont : leurs établissements de rattachement (universités et autres
centres de recherche) et leurs centres d'intérêt en matière de recherche .
L’article publié s’agit de “L'enseignement du shakuhachi japonais” , publié en 2013, par
Bruno Deschênes dans la section Musique Folklorique Canadienne. Cet article est
pertinent pour notre sujet en vue des précisions culturelles historiques et musicales qui
y figurent :
“Le shakuhachi est fabriqué à partir d'un jeune bambou. Cette flûte est formée de
quatre rangées de racines dans le bas et des trois premiers nœuds du bambou (Figure
la); le troisième nœud forme l'embouchure (Figure 1b). Deux caractéristiques la
distinguent: elle ne comprend que 5 trous (4 à l'avant, un à l'arrière) et l'embouchure est
en biseau (Figure 1b). Le nom shakuhachi signifie en fait 1 shaku 8 sun, le shaku étant
une unité de mesure d'origine chinoise (environ 30,3 cm) et le sun la division du shaku.
L'étendue de la flûte est de deux octaves et quelques notes dans le 3° octave. Les
doigtés de ces 5 trous donnent, dans les deux octaves principaux, la suite de notes
suivantes : ré, fa, sol, la,” L’auteur, Bruno Deschênes est compositeur, musicien,
ethnomusicologue, ainsi que critique et journaliste de World Music. En tant
qu'ethnomusicologue, son principal domaine d'étude est l'histoire et l'esthétique de la
musique traditionnelle japonaise, notamment en ce qui concerne le shakuhachi, dont il
joue. En 2017, il a publié son premier livre "Le shakuhachi japonais, une tradition
réinventée", Paris, Éditions L'Harmattan.
Ainsi, on peut dire que cet article rapporte des précisions adéquates à notre sujet.
Dans la barre de recherche nous avons recherché : “Qu’est ce que l’instrument du
shakuhachi?”
Ci-contre se trouve un article sur Cahier d'ethnomusicologie. Ce dernier est intitulé
Yoshio Kurahashi: Honkyoku, musique zen pour shakuhachi publié en 2008 par Jay
Keister. Cet article est pertinent en vue de son contexte historique popularisé de
l’instrument du shakuhachi. L’auteur est un professeur associé, ethno musicologue et
spécialiste de la musique japonaise. Jay Keister est titulaire d'une maîtrise et d'un
doctorat en ethnomusicologie de l'université de Californie à Los Angeles.