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Amélioration de la disponibilité
dans les systèmes de production de
l’eau chaude et l’eau surchauffée
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PROJET DE FIN D’ETUDES
Remerciements
Il me tient à cœur de commencer ce rapport par des remerciements. Des remerciements sincères
destinés à Mr. Salah LAFREM, Ingénieur d’Amélioration de la performance industrielle, pour
m’avoir acceptée au sein en tant que stagiaire et pour m’avoir accompagné tout au long de mon
projet. Le partage de son savoir, sa disponibilité, et sa patience ont été un grand atout dans
l’accomplissement des missions du stage.
Je désire aussi remercier Mr. Jamal BENHREA, Mon professeur et mon encadrant à l’EMSI
de Casablanca à qui j’ai un grand estime, pour sa disponibilité, sa réponse rapide à mes emails,
son sens d’écoute à mes propositions, et d’avoir dirigé mes travaux et me fournir les outils
nécessaires à la réussite de mon stage.
D’autre part, je tiens à remercier Mr.Tariq BENSAID, Responsable Exploitation, Mr.Tarik
BOUARFA, Responsable Métier Biomasse, pour le partage d’information et de son
expérience, Mr.Lahcen ELGHAZI, Responsable Méthodes et approvisionnement, pour cette
expérience enrichissante qu’ils m’ont fait vivre chez VEIM.
Toute ma gratitude au personnel du département BIOMASSE chez VEIM pour leur accueil
chaleureux et leur soutien tout au long de la période de stage. Je tiens à remercier toute l’unité,
en particulier :
- Kamal SLIMANI et El houcaine AIT BELLA, Techniciens électricien, Pour leur
assistance et leur soutien tout au long du projet.
- Abderrahim CHEOUICHI, Technicien Mécanicien, pour ses explications et ses
réponses à mes questions.
- Jamal AMMOURIA, Préparateur méthode, pour le partage de son savoir en
instrumentation.
- Ainsi que toute l’équipe du département biomasse pour l’accueil chaleureux et de
m’avoir facilité l’intégration à cette merveilleuse équipe.
Enfin, je fais part de ma reconnaissance à tous ceux qui de loin ou de près m’ont encouragé et
soutenu dans l’accomplissement de ce travail.
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Dédicace
Mes très chers parents pour leurs soutiens, affection et amour, leurs confiances
et patiences et pour leurs sacrifices infinis, je le dédie aussi à ma petite famille pour
lesquelles j’exprime mon amour et mon respect le plus dévoué.
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Résumé
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Abréviations
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Sommaire
Introduction générale: ............................................................................................................. 9
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL ........................... 10
I.1- Présentation de Veolia Environnement : .................................................................. 10
I.2-L’activité de Veolia ....................................................................................................... 10
I.2.1- Le Service Energétique : ......................................................................................... 10
I.2.2- Le Secteur de l'Eau : ................................................................................................ 11
I.2.3- La gestion des déchets : ........................................................................................... 11
I.2.4- Le transport : ........................................................................................................... 11
I.3- Contrat historique de VEOLIA avec RENAULT : .................................................. 11
I.4- Veolia Environnement Industries Maroc sur Tanger : ............................................ 12
I.4.1- Une usine Zéro Carbone : ........................................................................................ 12
CHAPITRE II : PRESENTATION DU PROCES .............................................................. 13
II.1- Introduction ................................................................................................................ 13
II.2- La Biomasse ................................................................................................................ 13
II.2.1- Description du fonctionnement d’un ensemble chaufferie biomasse ................... 13
II.3- Chaufferie biomasse ................................................................................................... 18
II.3.1- Le réseau de distribution ........................................................................................ 18
II.3.2- L’unité de production de chaleur ........................................................................... 19
II.3.3- Les types de fluide caloporteur .............................................................................. 19
II.3.4- Efficacité énergétique ........................................................................................... 19
II.3.5- Sécurité, encombrement et entretien ...................................................................... 19
II.3.6- Impact environnemental ....................................................................................... 19
CHAPITRE III : LA CHAUDIERE BIOMASSE .............................................................. 20
III.1- Introduction : ........................................................................................................... 20
III.2- La chaudière biomasse CH200 et CH220 .............................................................. 20
III.2.1- Généralité .............................................................................................................. 20
III.2.2- Le principe de fonctionnement de CH200 ............................................................ 20
III.3- La chaudière biomasse CH110 ............................................................................... 23
III.3.1- Généralité ............................................................................................................ 23
III.3.2- La Radiation ......................................................................................................... 24
III.3.3- Économiseur ......................................................................................................... 26
III.3.4- Système de nettoyage ........................................................................................... 27
III.3.5- Production d’Eau Surchauffée .............................................................................. 27
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INTRODUCTION GENERALE:
Au Maroc, comme dans les autres pays en voie de développement, l’évolution rapide
du contexte socio-économique a encouragé l’activité industrielle. En parallèle, une
considération toute particulière a été accordée à l’environnement vu l’influence de cette
dernière sur les ressources naturelles et leur préservation.
Dans ce cadre, Veolia utilise les biomasses (bois, grignon d’olive) comme combustible
pour couvrir les besoins thermiques de l’usine Renault-Tanger. Une solution qui permet au site
d’être la première usine automobile au monde avec zéro rejet de CO2.
La biomasse, propose une alternative intéressante aux énergies fossiles (pétrole,
charbon, gaz) puisqu’elle est considérée comme une énergie renouvelable, une matière peu
coûteuse et une énergie moins polluante que les énergies fossiles. Parmi les avantages
d’utilisation de la biomasse :
- La combustion de la biomasse est généralement considérée neutre en termes d’émission
de gaz à effet de serre du fait notamment que le gaz carbonique émis sera ensuite à nouveau
recyclé lors de la croissance des végétaux.
- Les cendres issues de la combustion de la biomasse peuvent être valorisées comme
engrais.
Mais, Si la Biomasse présente des atouts indéniables en termes d’émission de gaz à effet
de serre, il peut en revanche s’avérer difficile à maintenir le bon fonctionnement des chaudières
utilisant cette matière comme combustible.
Les chaudières Biomasse présentent un sacré défie en terme de maintien dû à la présence
de plusieurs équipements sensibles que ça soit à la poussière, la chaleur, l’humidité ou les
vibrations ce qui engendre des arrêts fréquents dû aux pannes impliquant ainsi un grand écart
de disponibilité ce qui peut arrêter le processus de peinture et perdre la satisfaction du client.
C’est dans ce cadre mon travail a pour objectif « d’améliorer la disponibilité du système
de production de l’eau chaude et l’eau surchauffée » utilisée dans le département peinture pour
le séchage des voitures venant d’être peintes à l’aide des étuves de séchage.
Chose qui a amenée à un plan de rapport qui se présente comme suit :
Chapitre I : Présentation de l’organisme d’accueil.
Chapitre II: Présentation du procès.
Chapitre III : La Chaudière Biomasse.
Chapitre IV: Méthodologie de résolution du problème.
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Le partenariat des ingénieurs des deux groupes permet d’aboutir à une solution
complètement innovante qui fera que l’usine RENAULT de TANGER sera l’usine automobile
le plus propre au monde (émissions CO2 réduites et rejets aqueux dans le milieu naturel
éliminés).
A l’issu de cette étape un contrat de construction est signé le 29 mars 2010, pour la
construction par VEOLIA ENVIRONNEMENT des 2 projets ZCO2 et ZLD.
En mai 2010 la Création de VEI Maroc et démarrage phase travaux.
I.4- Veolia Environnement Industries Maroc sur Tanger :
L'usine Renault de Tanger, dont la production est dédiée aux véhicules développés sur la
plateforme B0 (plateforme Logan), commencée son activité début 2012 avec une ligne de
production et une capacité de production annuelle de 170 000 véhicules.
Les impacts sur l'environnement de l'usine Renault à Tanger seront réduits à des niveaux
jamais atteints pour une usine de carrosserie montage :
- Les émissions de CO2 seront réduites de 98%, soit environ 135 000 tonnes de CO2
évitées par année.
- Aucun rejet d'eaux usées d'origine industrielle ne sera émis dans le milieu naturel et le
prélèvement des ressources en eau pour les procès industriels sera réduit de 70%.
Ces résultats seront obtenus grâce à des innovations dans les procès de fabrication, à
l'utilisation d'énergies renouvelables ainsi qu'à une gestion optimisée du cycle de l'eau.
I.4.1- Une usine Zéro Carbone :
Les émissions de CO2 de l'usine de Tanger seront réduites de 98%, ce qui correspond à
135000 tonnes de CO2 évitées par an, grâce à l'optimisation des consommations d'énergie
et l'utilisation des énergies renouvelables. Les quelques tonnes restantes seront compensées
soit par l'achat de crédit carbone, soit par la production d'énergie renouvelable.
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Les échelles mobiles poussent la biomasse vers un convoyeur qui l'achemine jusque
dans le foyer de la chaudière par l'intermédiaire d'un poussoir d'introduction.
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Les fumées refroidies passent maintenant dans un mono-cyclone qui va séparer les
poussières des fumées :
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peinture…). Le fluide est alors à nouveau chauffé (Variation positive d’enthalpie) par les
chaudières biomasse, puis renvoyé dans le circuit.
II.3.2- L’unité de production de chaleur :
La chaleur est produite dans des installations robustes et fiables, surveillées en
permanence et entretenues par des professionnels. Elle peut être générée à partir de diverses
sources d’énergie :
Les énergies renouvelables : la biomasse (bois, le noyau d’olive, grignon d’olive, le
mélange...) qui produit de la chaleur par combustion dans les chaudières biomasses.
Les énergies conventionnelles (fossiles) : telle que le gaz naturel qui produit de la
chaleur par leur combustion (Réaction exothermique) ; ces énergies sont fortement
émettrices de gaz à effet de serre. Elle est bien adaptée à la fourniture de chaleur lors
des pointes de consommations.
L’énergie de récupération : telle que la chaleur de l’économiseur de CH110 pour le
préchauffage d’eau de retour.
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III.1- Introduction :
La chaudière à biomasse fonctionne selon le même principe qu’une chaudière fioul ou gaz.
Elle peut être utilisée pour la production d’eau chaude à destination alimentaire,
sanitaire mais également pour la production d’eau surchauffée dont la température 220°C et
une pression de 35bar. Le combustible le plus fréquent est la plaquette bois mais elle peut
également accueillir d’autres combustibles : noyaux de fruits, noyaux d’olive, grignon d’olive,
granulés, etc...
III.2.1- Généralité :
Les chaudières CH200 et CH220 sont compactes à double enveloppe. La partie radiation
se compose d’une grille de combustion en forme de gradins, entourée d’une enceinte refroidie
par eau revêtue de béton réfractaire et pourvue d’ouvertures d’arrivée d’air. La partie radiation
consiste en deux pièces superposées. La combustion se fait dans la première partie et l’arrivée
d’air secondaire se fait dans la deuxième partie. Le temps de résidence à haute température de
réduire l’émission de NOX considérable.
Pendant cette phase, environ 70 % de l’énergie du bois est convertie sans baisse
volumétrique significative. C’est à cela que sert le reste de la grille à gradins. Comme le bunker
de dosage continue l’alimentation, le combustible tombe régulièrement de l’auge sur la grille à
gradins.
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La vitesse du combustible par zone de brûlage est régulée par la vitesse des grilles de
poussée et la quantité d’air comburant. Le combustible est ensuite évacué de la chaudière par
le bas sous la forme de cendres.
La grille est divisée en zones différentes. Dans chaque zone, les paramètres de
combustion (temps de séjour, lit de combustible, distribution d'air primaire) peuvent être réglés
séparément. Par conséquent, la combustion peut être optimisée, dépendant du combustible
(type, humidité, dimensions). Pour obtenir la température de combustion désirée les murs du
foyer en haut sont couverts de béton réfractaire.
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III.2.2.4- La radiation :
Après la carburation, la combustion se poursuit grâce à l’ajout d’air secondaire dans la
chambre de brûlage de gaz et s'achève dans la chambre de postcombustion. Cette partie de la
chaudière est partiellement ceinte de béton réfractaire qui veille à maintenir la température dans
la chaudière pour obtenir une combustion optimale. Cette couche de béton est à son tour
protégée par un écran refroidi par eau. Afin de limiter suffisamment la température extérieure
de la chaudière, celle-ci est encore enveloppée d’une couche d’isolation et d’une plaque
de finition.
III.2.2.5- Air comburant :
Les chaudières CH200 et CH220 présentent un système d’aération compact et simple
qui peut se diviser en deux phases, à savoir l’air primaire et l’air secondaire.
L’air primaire : sert essentiellement à la carburation et au brûlage du
combustible sur la grille de combustion. Cet air est envoyé par le ventilateur sous le
système d'alimentation via les ouvertures dans les grilles mobiles à travers ou au-dessus
du combustible vers la partie de brûlage du gaz. Au cours de cette dernière phase, la
carburation et la combustion du combustible ont lieu.
L’air secondaire : veille à une combustion complète des gaz de combustion et est
insufflé dans la partie de brûlage du gaz de la chambre de combustion par le ventilateur
d’air. La quantité d’air est régulée par un clapet de régulation à servomoteur et commande
par fréquence.
La combustion du combustible sur la grille à gradins et dans la chambre de combustion
de gaz transforme l’air extérieur frais en gaz de fumée riche en énergie. Ces gaz de fumée cèdent
directement l’énergie obtenue à l’eau de l’écran d’eau de la chaudière et au réservoir d’eau
autour des tubes avant qu’ils quittent la chaudière.
III.2.2.7- Convection :
Cet échangeur de chaleur se compose d’une chambre de postcombustion suivie d’un
réservoir d’eau avec une série de tubes. Il y a différentes trappes d’inspection et ouvertures de
mesure prévues, tant près de l’échangeur de chaleur que près de la chambre de combustion.
L’eau entre dans la chaudière par convection et est préchauffée par les tubes que
traversent les gaz de fumée.
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Un détecteur d’écoulement est placé pour être absolument sûr que la grille
est suffisamment refroidie ou, en d’autres termes, qu’il y ait suffisamment d’eau qui circule à
travers la grille. Il contrôle en permanence le débit d’eau traversant la grille. S’il est trop bas,
l’installation s’arrête automatiquement et passe en mode d’alarme.
III.3.1- Généralité :
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La combustion optimale et la vitesse adaptée des gaz de fumée réduisent à leur plus
simple expression l’encrassement et l’érosion des tubes de fumée. En raison de la nature
particulière du combustible, l’installation autorise au besoin le montage d’un système de
nettoyage conçu pour le décapage des tubes de fumée à l’air comprimé. Ce système permet de
réduire au maximum les opérations de nettoyage manuel des tubes de fumée.
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Figure 19: Coupe transversale de la partie convection à un faisceau d’une installation JNO
Tableau 2:Désignation des éléments de la partie convection d'une installation JNO
N° Description N° Description
1 Exutoire des gaz de fumée 7 Evacuation d’eau surchauffée
2 Jauge/alarmes de niveau d’eau 8 Entrée des gaz de fumée
3 Orifice d’inspection, « trou d’homme » 9 Entrée de l’eau provenant de la partie
radiation
4 Tubes de fumée 10 Entrée de l’eau d’alimentation (de
l’économiseur)
5 Chambre de retour des gaz de fumée 11 Bride de raccordement du système de
nettoyage « Shock blast »
6 Drain
III.3.3- Économiseur :
L’économiseur ou réchauffeur est un organe conçu pour
réchauffer l’eau entrante par l’intermédiaire des gaz de fumée
avant qu’elle pénètre dans la chaudière.
Monté dans un caisson en tôles d’acier, l’économiseur se
compose d’un ou plusieurs faisceaux de tubes. L’économiseur
est le dernier organe de chauffage installé côté gaz de fumée de la
chaudière.
L’économiseur est alimenté par de l’eau entrante de
la chaudière provenant du processus de technologie. La
température de l’eau augmente en raison de l’absorption de la
chaleur véhiculée par les gaz de fumée brûlants. L’eau
préchauffée est partiellement acheminée vers la partie
convection et partiellement vers la chambre de radiation via un
tuyau conduite ascendante, sans aucune vanne isolante. L’entrée
des gaz de fumée de l’économiseur est raccordée à la sortie de la
chambre de convection. Les gaz de fumée cèdent leur chaleur à
l’eau entrante de la chaudière qui circule à travers les faisceaux
de tubes de l’économiseur. Les gaz de fumée qui s’échappent de
l’économiseur par la sortie prévue à cette fin sont envoyés vers
la cheminée par le ventilateur des gaz de fumée. Figure 20: L'économiseur
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Charte du projet
Objectif Amélioration de la disponibilité du système de production de l’eau
chaude et l’eau surchauffée
Suite à plusieurs problème de disponibilité (des arrêts à cause de pannes),
Définition du problème touchant plusieurs équipements de l'installation et causant des pertes de
production et des dégradations du matériel, le projet vise à fiabiliser le
procès en améliorant la disponibilité.
Société concernée Veolia Environnement Industrie Maroc
Nom Fonction
Qui ?
SERBOUTI Mohamed Réalisateur de projet
Equipe de projet et Amine
Personnes concernées BENHRA Jamal Encadrant Pédagogique
LAFREM Salah Encadrant professionnel
El-GHAZI Lahcen Responsable méthode
BOUARFA Tariq Responsable maintenance/exploitation
Système de production de l’eau
Procès chaude/surchauffée à l’aide des chaudières
biomasse
Quel est l'état de la Des pannes causant des arrêts surgissent
situation? fréquemment.
Quoi ? Quelles sont les Perte en terme de disponibilité donc perte
conséquences? en efficacité.
- Risque de perdre la satisfaction client.
Quelles sont les risques ? - Risque d’accidents/incidents de travail.
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IV.3 Measure :
Cette seconde phase consiste à collecter les données permettant de mesurer les
performances du processus et quantifier les problèmes, au démarrage du projet. Le choix des
paramètres de mesure est essentiel puisqu’ils seront suivis tout au long du projet et
permettront d’évaluer sa réussite. Les principales causes de mauvaises performances du
processus sont identifiées lors de cette étape.
- La collecte des données, étape généralement longue. Elle se fait à travers l’étude des
documents et des entretiens avec les acteurs du processus. Les mesures peuvent concerner des
temps d'exécution, de transferts, d'attentes, la volumétrie et variabilité de la demande, la
productivité...
- L’identification des sources de variabilité du processus.
- La qualification des problèmes.
L’intérêt de cette phase est basé les décisions sur des faits réels, c’est-à-dire chiffrés.
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IV.3.1.2- Pieuvre :
Le diagramme “pieuvre” met en évidence les relations entre les différents éléments du
milieu environnant et le produit. Ces différentes relations sont appelées les fonctions de service
qui conduisent à la satisfaction du besoin.
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PROJET DE FIN D’ETUDES
La collecte de données des arrêts dans le cadre de ce projet est faite par le billet des
fiches d’incident puisqu’elle le seul moyen existant pour les enregistrements des arrêts.
Exemple d’une fiche d’incident :
Figure 24 : Première page d’une fiche d’incident
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- Circuit de validation :
La rédaction de la fiche d’incident doit suivre une procédure afin de rédiger une fiche
pertinente. La société Veolia Environnement Industries Maroc suit la procédure figurant dans
le logigramme ci-dessous :
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PROJET DE FIN D’ETUDES
Afin de faire un suivi des fiches d’incidents, il faut tout d’abord les saisir dans un seul
tableau Excel pour définir les problèmes critiques qui ont une fréquence augmentée, ce qui va
nous permet de les analyser et les maîtriser. Ce tableau comporte les différents constituants de
la fiche d’incident.
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PROJET DE FIN D’ETUDES
Ce tableau récapitule toutes les fiches d’incidents de 2011 jusqu’à 2016, il contient le
numéro de la fiche, la dénomination de la fiche, le pilote d’action, la date de début, la date de
solde, les actions curatives, les actions correctives ainsi que les solutions proposées pour faire
fin au problème.
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PROJET DE FIN D’ETUDES
IV.4- Analyze:
La phase « Analyse » consiste à donner un sens aux informations recueillies lors de la
phase de « Mesure ». L’objectif est ici de déterminer la(les) cause(s) racines des arrêts. C’est
notamment dans cette phase que sont réalisées les études permettant de déterminer les
paramètres les plus influents sur le processus, c’est-à-dire les plus critiques. En effet, après
avoir choisi les paramètres de suivi du processus, il s’agit de les analyser et d’identifier les
causes profondes qui génèrent les variations observées sur les paramètres en question.
La puissance du diagnostic établi repose sur le fait qu’il s’appuie sur des données réelles et non
sur les opinions ou l’expérience des acteurs du projet.
A la fin de cette étape, les pistes d’amélioration sont clairement identifiées et prêtes à être mise
en œuvre dans l’étape suivante « Improve ».
IV.4.1- Analyse des Causes :
IV.4.1.1- Le diagramme de Pareto:
Le principe de Pareto doit son nom à l’économiste italien Vilfredo Pareto, il permet de mettre
en évidence les causes principales d’un disfonctionnement. Il s’appuie sur un phénomène
empirique constaté dans de nombreux domaines : environ 80 % des effets sont le produit de
20 % des causes. En se focalisant sur les 20 % de causes principales, on peut ainsi régler 80 %
des problèmes. Cette loi représente un outil efficace de prise de décisions puisqu’elle permet
de décider où les améliorations doivent avoir lieu en priorité. Elle est également connue sous le
nom de « règle des 20/80 » ou « méthode ABC ».
Tableau 6:Tableau des fréquences et fréquences cumulées
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PROJET DE FIN D’ETUDES
Classe A
Le diagramme d’Ishikawa ou des 5M organise les différentes causes d’un effet en cinq
catégories, toutes commençant par la lettre “M” : Main d’œuvre, Méthode, Milieu, Matière,
Matériel.
L'avantage de cette méthode est de pouvoir énumérer assez rapidement les causes
principales des effets. La construction du diagramme s’effectue en groupe de travail afin d’être
le plus exhaustif possible. Le problème (l’effet) est clairement défini et les causes possibles sont
classées sur le diagramme en fonction de leur catégorie.
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PROJET DE FIN D’ETUDES
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PROJET DE FIN D’ETUDES
Pour chaque poste technique critique un diagramme Ishikawa est fait pour énumérer les
causes possibles derrière l’arrêt du procès.
La liste des causes de chaque poste technique est ensuite classée du plus important au
moins important selon deux critères (L’impact de la cause et la difficulté de l’éliminer) et avec
la participation de deux Responsables (Resp. Amélioration, Resp. Maintenance) et deux
Techniciens (Tech. Mécanicien et Tech. Electricien).
Le modèle de la grille de vote est comme suite :
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PROJET DE FIN D’ETUDES
Le résultat après avoir trier la somme des votes par ordre croissant a donné :
Tableau 7:Liste des causes classée par ordre croissant
Liste triée
1 Surcharge du convoyeur 8
Fréquence de la maintenance
2 14
préventive (↑↓)
3 Déviation des chaines 19
Déformation des parties du convoyeur
4 22
(contraintes mécanique)
5 Tension des chaines 23
6 Mauvaises manœuvres 25
7 Manque de standardisation 28
8 Usure pignon 32
9 Manque de modes opératoire 38
10 Existence des objets indésirable 47
11 Usure raclettes 50
12 Vibration 54
13 Défaillance des capteurs/Détecteurs 55
Matière de construction des raclettes
14 56
inadéquate
Pour le convoyeur incliné les participants ont jugé que la surcharge du convoyeur est la
cause la plus importante de son arrêt, juste après la fréquence de la maintenance à revoir et ainsi
de suite.
Note : Pour éviter de charger ce mémoire avec les annexes, l’ensemble des diagrammes
Ishikawa (5M), Grilles de vote, et les listes triées pour chaque équipement sont dans le CD
accompagnant ce rapport.
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PROJET DE FIN D’ETUDES
IV.4.1.3- AMDEC
Afin de d’évaluer la criticité des dix premières causes les plus importantes on a utilisé
la méthode AMDEC (Analyse des Modes de Défaillance de leurs Effets et de leur Criticité)
puisqu’elle va nous permettre d’évaluer l’impact de chaque cause d’un composant du processus,
sur la sécurité, la disponibilité et la fiabilité du processus.
Dans un premier temps, toutes les défaillances potentielles d’un système sont
envisagées. Puis chaque mode de défaillance est décrit de la manière suivante :
- Quels sont ses effets ?
- Quelles sont ses causes directes ?
- Existe-t-il des moyens de contrôles sur cette fonction ?
L’objectif dans un second temps est de déterminer la criticité des défauts relevés. Une
grille de criticité est établie décrivant les différents niveaux des critères suivants du défaut :
- Sa Fréquence (F) : elle permet d’évaluer la fréquence réelle ou probable d’apparition.
- Sa Gravité (G) : elle permet d’évaluer son impact sur le processus, le produit, la
sécurité…
- Sa détectabilité (D) : elle permet d’évaluer à partir de quel niveau la cause de
défaillance est acceptable.
Chaque niveau est pondéré par un indice. Un indice élevé correspond à un impact important
sur le processus.
Par la suite, afin d’évaluer la criticité des défaillances, l’IPR (Indice de Priorité des
Risques) est calculé. Ce résultat peut être pondéré si on privilégie plus un paramètre que les
autres. Il correspond au produit des résultats obtenus pour chaque critère :
Les variables ayant l’indice de criticité le plus élevé feront l’objet d’améliorations.
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PROJET DE FIN D’ETUDES
Tableau 9: AMDEC
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PROJET DE FIN D’ETUDES
IV.5- Improve :
Le seuil de criticité choisi par l’équipe est 12 donc ça a donné 33 causes à traiter.
Par contre on constate que les causes les prédominantes sont « La Fréquence de
maintenance préventive » et « les modes opératoire » en couleur jaune et les causes en vert ne
sont qu’une conséquence des deux autres.
A base de cette étude on a décidé de focaliser l’amélioration sur les plans de
maintenance préventive et les modes opératoires.
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PROJET DE FIN D’ETUDES
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PROJET DE FIN D’ETUDES
Figure 31: Vue du découpage de l’Economiseur pour CH110 sur Frontal MAP.
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PROJET DE FIN D’ETUDES
Les lignes en jaune ce sont les actions ajoutés par contre les cellules isolées en jaune ont
subi un changement de fréquence.
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PROJET DE FIN D’ETUDES
L’intégration du plan est composé de 4 étapes sur 2 logiciels différent l’Outil Simon
son rôle est l’uniformisation et le contrôle de la cohérence des données et le logiciel SAP
Logan qui est le GMAO qui s’occupera du suivi et l’archivage des plans.
Les 4 étapes sont :
- L’extraction : consiste à extraire l’ancienne gamme (PMP).
- La conversion : Conversion du fichier du Texte vers Excel et l’inverse.
- L’intégration : Intégrer la nouvelle gamme (PMP) après modification.
- Essaimage : C’est l’association de chaque action à l’équipement correspondant.
Toutes ces étapes sont regroupées dans deux FOS (Feuille d’Opération Standard) qui
seront un guide d’utilisation pour les employés.
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PROJET DE FIN D’ETUDES
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PROJET DE FIN D’ETUDES
FOS en Automatisme :
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FOS en Electricité :
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Fos en Instrumentation:
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FOS en Mécanique :
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PROJET DE FIN D’ETUDES
IV.6- Control
IV.6.2- Résistance :
Une résistance est observée lors de l’implémentation des nouveaux plans et modes
opératoires ses formes sont les suivantes :
- Ça va nous charger encore plus que d’habitude avec d’autres vérifications et rapports à
écrire.
- Un nouveau entrant sans expérience va nous dicter comment faire le travail qu’on fait
depuis longtemps.
D’où la nécessité d’une méthode de gestion de la conduite de changement.
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PROJET DE FIN D’ETUDES
Il s'agit d'un enjeu majeur de faire face à la résistance au changement, car l'ensemble du
travail fournit pourrait bien se révéler vain si en final les solutions ne sont pas implémentées.
Décider sur papier c'est bien, mais il ne faut pas oublier que derrière se trouvent des gens avec
leurs besoins et leurs craintes.
Pour vaincre cette résistance le professeur de Harvard Business School, John P.Kotter,
a mis au point une démarche reposant sur 8 étapes.
1- Créer l'urgence :
Cette première étape agit comme un déclencheur. Il faut trouver les arguments pour
créer un sentiment d'urgence. Les paroles ne suffisent pas. Il faut s’appuyer sur des preuves
tangibles.
Pour réussir cette étape on a :
Communiqué les résultats de cette étude sur le nombre de pannes et le nombre heures
de maintenance correctives,
Montré les menaces issues de la concurrence surtout celle du groupe ENGIE et EDF.
S’est reposés sur les réclamations clients.
2 - Former une 'coalition' puissante :
Le pouvoir hiérarchique montre rapidement ses limites pour transformer une
organisation. Il faut établir un véritable leadership pour entraîner les collaborateurs vers de
nouvelles pratiques. Soit constituer une équipe forte et influente autour du projet.
Ce leadership ne vient pas forcément d'une position occupée dans la pyramide
hiérarchique de l’entreprise. Il comprend aussi d'autres éléments formant une légitimité aux
yeux de ceux qui sont impactés par le changement
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Pour réussir cette étape j’ai recommandé Mr. Abdeslam Zouine Technicien Electro-
Mécanicien Pour les critères suivants:
Son expertise pointue,
Sa capacité particulière de communication,
Son ancienneté dans l'entreprise.
3 - Créer une vision de l'état futur :
Le changement génère de l'incertitude. Pour la réduire, explicitez le futur. Encore une
fois, il ne faut pas se contenter de mots. Il faut apporter du tangible. Selon l'ampleur du projet,
il faut se baser sur des valeurs afin de donner du sens à la transformation.
Pour décrire la vision, on s’est appuyé sur le QQOQCP dans le but de décrire l'ensemble
des dimensions de l'état futur (C et P).
4 - Communiquer la vision :
C’est une communication dynamique orientée vers l'action en rappelant la situation
d'urgence à changer. Elle doit s'inscrire dans le quotidien, à chaque occasion.
5 - Inciter à l'action et abaisser les obstacles :
L’implication des collaborateurs dans l'action. En cas d'incohérence avec les buts fixés,
il faut les à corriger les écarts. La responsabilisation des collaborateurs est un point important
pour réussir durablement la transformation.
6 - Générer des victoires à court terme :
Fixer des objectifs intermédiaires pour éviter le découragement et l'essoufflement.
Réduire le nombre d’heures de maintenance corrective de 50% pendant les 4 mois
à venir.
Réduire le nombre d’incidents à moitié d’ici la fin d’année.
7 - Consolider les succès pour plus de changement :
S’appuyer sur l'amélioration continue ou le PDCA pour maîtriser le déploiement du
changement.
8 - Ancrer les nouvelles approches dans la culture d'entreprise :
Chaque modification faite doit apporter un gain, les améliorations faites sur les PMP’s
et les modes opératoires vont permettre de réduire les temps d’arrêts ainsi que réduire les temps
d’interventions ce qui va se traduire par un gain potentiel au niveau de production d’énergie
thermique donc un gain en terme de bénéfice.
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Estimation de gain :
IV.7- Conclusion :
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CONCLUSION GENERALE
Dans l’industrie automobile comme dans toutes les industries ayant besoin de
l’énergie thermique pour le bon fonctionnement de leurs procès la disponibilité du cœur du
système est une nécessité absolue, car son arrêt pénalise tout le système y dépondant, Dans ce
cadre la société Veolia Environnement s’engage à fournir les besoins de Renault en énergie
thermique au temps voulu, celui-ci présente un vrai challenge car pour répondre aux besoins du
client, Veolia produit la totalité de l’énergie grâce à des chaudières Biomasse permettant ainsi
à l’usine d’être la première usine de production automobile avec zéro rejet atmosphérique,
Même avec l’avantage environnementale que ce type de chaudière présente leur maintien en
bon état de fonctionnement est beaucoup plus difficile que les chaudières à gaz ou à fioul.
Ce stage était l’opportunité de mettre mes acquis théorique aux tests et les concrétiser
sur le terrain dans un service considéré comme la bête noire de toute société, un service dans
lequel les problèmes n’est qu’un simple quotidien vécu, aussi au niveau communicationnelle
tout au long de ce travail j’étais confronté à une variété de personnes avec une variété de
mentalité, d’où la nécessité d’adapter la communication selon chaque mentalité et chaque poste
occupé, du même au niveau du comportement. Mais le fruit de ce travail est les modes
opératoires qui sont une formation qui me sera utile dans l’avenir.
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BIBLIOGRAPHIE/WEBOGRAPHIE
http://www.schneider-electric.fr/fr/faqs/FA18027/
http://www.leguideduchauffage.com
http://maintenanceindustrielle.soforums.com
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ANNEXE XIV : FOS CHANGEMENT DES MAILLONS DE LA CHAINE DU CONVOYEUR CENDRES HUMIDES
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