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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université Ibn Khaldoun de Tiaret
Faculté des Sciences Appliquées
Département de Génie Mécanique

PROJET DE FIN DE CYCLE


MASTER
Technologies
Domaine : Sciences et Technologie
Filière : Electromécanique
Parcours : Master
Spécialité : Maintenance Industrielle

Thème

Analyse FMD d’un transformateur


MT/BT

Préparé par :
SOUM TAHAR & BOUDENNA HAMEL

Soutenu publiquement le : .. / 07 / 2022, devant le jury composé de :

Mr. SAAD Mohamed Maître de Conférences "A" (Univ. Ibn Khaldoun) Président
Mr.GUEMMOURMohamed Maître de Conférences "B" (Univ. Ibn Khaldoun) Examinateur
Mme. ASRI Aicha Maître de Conférences "B" (Univ. Ibn Khaldoun) Examinateur
Melle. SLIMANI Helima Maître de Conférences "A" (Univ. Ibn Khaldoun) Encadrant

Année universitaire : 2021 - 2022


Remerciements

Nous tenons, en premier lieu à saisir cette occasion et adresser nos


profonds remerciements et nos profondes reconnaissances à notre
encadreur Dr. SLIMANI Halima non seulement pour son encadrement
mais également pour son dévouement pour réaliser ce travail.

Nos vifs remerciements aux membres du jury, sans lesquels notre


Citez les
soutenance noms et pas
n’aurait les grades des lieu, et aussi pour l’intérêt qu’ils ont
pu avoir
examinateurs et du président du jury
porté à notre travail, en acceptant d’examiner notre mémoire et de
l’enrichir par leurs propositions.
SONELGAZ / SPE -Tiaret
Nous tenons évidemment à remercier les membres du SONALGAZ-
Tiaret pour leurs aide très précieuse et les nombreux conseils qu'ils nous
prodigués tout au long de ce travail.

Enfin Nous aimerions exprimer notre reconnaissance à toutes les


personnes qui ont apporté leurs concours à l’élaboration de ce travail.
Nᵒ Titre page
Remerciements
LISTE DES Abréviations
A enlever du sommaire
Liste des figures car ces éléments se trouvent avant
le sommaire
Liste des tableaux
Introduction Générale 1

Chapitre I : Généralités sur la maintenance


I.1 INTRODUCTION 3
I.2 HISTORIQUE DU NOM MAINTENANCE 3
I.3 Définition de la maintenance 4
I.4 L’HISTOIRE DE LA MAINTENANCE INDUSTRIELLE 4
I.5 DEMARCHE DE LA MAINTENANCE 4
I.6 OBJECTIF DE LA MAINTENANCE 5
I.7 ROLE DE LA MAINTENANCE 6
I.8 METHODES DE MAINTENANCE 6
I.8.1 Maintenance corrective 7
I.8.1.1 Maintenance palliative 7
I.8.1.2 maintenance curative 8
I.8.2. Maintenance préventive 8
I.8.2.1 Maintenance préventive systématique 8
I.8.2.1.1 Les avantages de la maintenance préventive systématique 9
I.8.2.1.2 Les inconvénients de la maintenance préventive systématique 9
I.8.2.2 Maintenance préventive conditionnelle 9
I.8.2.3 Maintenance préventive prévisionnelle 9
I.9 DEFAILLANCE 9
I.9.1 Défaillance partielle 9
I.9.2. Défaillance complète 9
I.10 ORGANISATION DES OPERATIONS DE MAINTENANCE 9
I.10.1 Opérations de la maintenance corrective 10
I.10.1.1 Dépannage 10
I.10.1.2 Réparation 10
I.10.2 Opérations de la maintenance préventive : 11
I.10.2.1 Entretien 11
I.10.2.2 Surveillance 11
I.10.2.3 Révision 12
I.10.2.4 Préservation 12
I.11 Niveaux de maintenance 12
I.12 Conclusion 14

Chapitre II : Présentation de la transformateur MT / BT


.1 Introduction 16
II.2 Historique 16
II.3 Définition de transformateur 17
II.4 Principe de fonctionnement 18
II.4.1 Schéma électrique équivalant 19
II.4.2 Essais sur les transformateurs 19
II.4.2.1 Essais à vide 20
II.4.2.2 Essais en court-circuit 20
II.4.3 Bilan de puissance 21
II.4.4 Rendement 22
II.5 Utilisations de transformateur de puissance 22
II.6 Mode de couplage et groupe de couplage 23
II.7 Les types des transformateurs de puissances 25
II.7.1 Classification des Transformateurs selon leur utilisation 25
II.7.2 Classification des Transformateurs selon la méthode de refroidissement 28
II.7.3 Classification des Transformateurs selon le milieu isolant 29
II.7.4 Classification des Transformateurs selon la construction du corps (circuit 31
magnétique) .
II.8 Exploitations d’un transformateur de puissance 34
II.8.1 Vieillissement 34
II.8.2 Fiabilité d’un transformateur 34
II.8.3 Age du transformateur 35
II.9 Conclusion 35

Chapitre III : Analyse FMD d'un transformateur MT / BT


III.1 Introduction 37
III.2 Méthode ABC (Diagramme Pareto) 37
III.3 La fiabilité 38
III.3.1 Définition de la fiabilité : (Norme X60-501) 38
III.3.2 Les différents types de fiabilité 38
III.3.3 Paramètres nécessaires pour mesurer la fiabilité 39
III.3.4 La loi de Weibull 41
III.3.5 Estimation des paramètres de la loi de Weibull 41
III.4 La maintenabilité 42
III.4.1 Définition de la maintenabilité 42
III.4.2 Les différents types de maintenabilité 42
III.4.3 Caractéristiques de la maintenabilité 43
III.5 La disponibilité 43
III.5.1 Définition de la disponibilité 43
III.5.2 Les types de disponibilité 44
III.6 Présentation d’historique des pannes d’un transformateur MT/BT (donne à 44
SONALGAZ) .
III.7 Méthode d’analyse prévisionnelle de PParet 46
III.7.1 Cumul des causes d'arrêt 46
III.8 L'analyse FMD 48
III.8.1 Calcul les paramètres de Weibull 48
III.8.2 KOLMOGOROV SMIRNOV K-S 49
III.8.3 Exploitation les paramètres de Weibull 50
III.8.4 Étude du modèle de Weibull 52
III.9 La maintenabilité 56
III.10 La disponibilité 57
III.11 Conclusion 59
Conclusion Générale 61
Bibliographie 63
Annexe 67
Résumé
LISTE DES abréviations :
A ssociation Française de NORmalisation

AFNOR : Association de normalisation française


SDF : La Sûreté de fonctionnement
FMD : Fiabilité, Maintenabilité et Disponibilité
FMDS : Fiabilité, Maintenabilité et Disponibilité Fiabilité,Maintenabilité,Disponibilité,Sécurité

MTBF : (Mean Time Between Failures) c'est la moyenne des temps de bon
fonctionnemententre deux défaillances

MTTR: (Mean Time To Repair) c'est le temps moyen mis pour réparer le système.
λ(t): Taux de défaillance.
TBF: Temps de Bon Fonctionnement entre deux défaillances.
TTR: Le temps mis pour réparer le système.
f(t): Densité de probabilité
. F(t): La fonction de répartition.
R(t): La fonction de fiabilité
M(t): Fonction maintenabilité.
D(t): Fonction de disponibilité.
μ(t): Taux de réparation.
FMD: Fiabilité, Maintenabilité, Disponibilité.
Di: Disponibilité intrinsèque.
Dn: La différence de test de Kolmogorov Smirnov.
β : Paramètres de forme.
γ :Paramètre de position
.η :Paramètre d’échelle.
MDT: (Mean Down Time) c'est la durée moyenne d'indisponibilité ou de
défaillance.
THT: La Très Haute Tension.
HT: Haute Tension.
LISTE DES FIGURES

Marge non respectée

Chapitre I : Généralités sur la maintenance


Figure I-1: Les méthodes de maintenance………………………………………………………………..7

Chapitre II : Présentation des transformateurs


Figure II-1 Transformateur monophasé……………………………………………………………17
Figure II-2 Transformateur triphasé. ………………………………………………………………17
Figure II-3 Symbole de transformateur de puissance. ……………………………………………..17
Figure II-4 Schéma d’un transformateur monophasé. ……………………………………………..18
Figure II-5 Schéma d’un transformateur triphasé de type colonne. ……………………………….18
Figure II-6 Schéma de principe de fonctionnement d’un transformateur de puissance……………19
Figure II-7 Schéma électrique monophasé. ………………………………………………………..19
Figure II-8 : Schéma du bilan de puissance d’un transformateur. ………………………………...21
Figure II-9 Emplacement d’un transformateur dans le réseau électrique ………………………...22
Figure II-10 : couplages des enroulements primaires……………………………………………....23
Figure II-11: couplages des enroulements secondaires…………………………………………….23
Figure II-12 couplages de transformateur…………………………………………………………..24
Figure II-13 Transformateurs de distribution……………………………………………………….26
Figure II-14 Transformateurs de puissance…………………………………………………………26
Figure II-15 Auto transformateurs………………………………………………………………….27
Figure II-16 Transformateurs essai(Mesure) ……………………………………………………...27
Figure II-17 Transformateurs de puissance spéciale. ……………………………………………...27
Figure II-18 Transformateurs d’instrument………………………………………………………...28
Figure II-19 Transformateur de télécommunication………………………………………………..28
Figure II-20 Transformateur à type immergée……………………………………………………...30
Figure II-21 Transformateur à type sec……………………………………………………………...30
Figure II-22 Transformateur de type résine époxy…………………………………………………..31
Figure II.23 Circuit magnétique type colonnes………………………………………………………31
Figure II.24 Circuit magnétique type cuirassé……………………………………………………….32
Figure II.25 Circuit magnétique avec trois branches………………………………………………..32
Figure II.26 Circuit magnétique avec Cinque branches……………………………………………..32
Figure II-27 Section des colonnes……………………………………………………………………33

Chapitre III : Analyse FMD d'un transformateur MT / BT


Figure III.1 : Diagramme de Pareto ou courbe ABC ……………………………………………….38
Figure III-2: Courbe en baignoire . …………………………………………………………………40
Figure III-3 :Diagramme de Pareto(ou méthode ABC) ……………………………………………..47
Figure III-4 : La représentation graphique de la fonction de répartition sur le papier de Weibull…49
Figure III-5 : courbe de La fonction de la densité de probabilité……………………………………53
Figure III-6: courbe de la fonction de répartition F(t) ………………………………………………54
Figure III-7: Courbe de la fiabilité R(t) ……………………………………………………………...55
Figure III-8 : courbe du taux de défaillanceλ(t) ……………………………………………………...56
Figure III-9: courbe de la maintenabilité M(t) ……………………………………………………….57
Figure III-10: courbe de la disponibilité instantanée D(t) …………………………………………...59
LISTE DES TABLEAUX
Chapitre II : Présentation des transformateurs
Tableau II-1 : Essais à vide. ………………………………………………………….…………...20
Tableau II-2 : Essai en court-circuit. ……………………………….……………………………..21

Chapitre III : Analyse FMD d'un transformateur MT / BT


Tableau III-1 : Dossier historique d’un transformateur MT/BT……………………………………44
Tableau III-2 : Cumul causes d'arrêt du transformateur MT/BT…………………………………...46
Tableau III-3 : Calcul de la fonction de répartition. ……………………………………………….48
Tableau III-4 : Paramètres de calcul de la fiabilité………………………………………………...49
Tableau III-5: Paramètre de calcul le maximum en valeur absolue………………………………..50
Tableau III-6 : Calcul de la fonction de la densité de probabilité. ………………………………...52
Tableau III-7 : Fonction de répartition F(t). ……………………………………………………….53
Tableau III-8 : Calcul de la fiabilité. ………………………………………………………………..54
Tableau III-9: Calcul du taux de défaillance. ……………………………………………………….55
Tableau III-10: Calcul de la maintenabilité………………………………………………………....57
Tableau III-11: Calcul de la disponibilité instantanée………………………………………………58
Introduction générale
Introduction générale

Introduction générale

Le présent mémoire s’inscrit dans le cadre de notre projet de fin de cycle pour l’obtention
de diplôme de master en maintenance industrielle, sous le thème : « Analyse FMD d’un
transformateur MT/BT ». Il s’intègre dans un contexte technologique, en relation avec le
secteur du transport d’énergie électrique.

Les transformateurs de puissance sont un atout précieux pour les gestionnaires de réseaux
électriques. D'un point de vue économique, il est préférable que le transformateur soit
disponible pendant une longue période avec des coûts de maintenance aussi faibles que
possible. Les mesures de maintenance préventive sont un facteur très important pour éviter
les pannes de transformateur de puissance et les pertes financières associées.

Notre travail repose sur l’amélioration de la maintenance du transformateur grâce à des


méthodes de diagnostic particulièrement efficaces : une étude FMD qui propose un ensemble
de solutions aux problèmes les plus gênants dans le domaine de transport d’énergie
électrique. Pour atteindre cet objectif, nous avons divisé notre travail en trois chapitres :

Le premier chapitre contient les concepts de base de la maintenance tels que les objectifs,
les types et les activités de maintenance.

Dans le deuxième chapitre, on donne des informations générales sur les transformateurs.
Il rend compte des différents composants, les types d'un transformateur électrique, ainsi que
leur principe de fonctionnement.

Le troisième chapitre que nous avons présenté porte sur les méthodes d'analyse utilisées,
ainsi que sur les méthodes d'évaluation de la fiabilité, de la maintenabilité et de la
disponibilité. Où nous avons appliqué des méthodes d'analyse et d'étude FMD sur un
transformateur de puissance sur la base de l'historique des défaillances enregistrées par les
techniciens responsables du SONELGAZ Tiaret, ce qui nous a aidés à calculer et à améliorer
les paramètres et les indicateurs de fiabilité pour fournir des suggestions afin éliminer ou
réduire les défauts et développer une prévention plan d'actions d'entretien dans le future.

Et bien-sûr on clôture ce manuscrit par une conclusion qui donne un aperçu globale de tout
le travail et des recommandations pour l'avancement de ce projet.

SPE-Tiaret filiale du groupe SONELGAZ


1
Chapitre I
Généralités sur la
maintenance
Chapitre I Généralités sur la maintenance

Chapitre I : Généralités sur la maintenance

I.1. INTRODUCTION

Les installations et les équipements ont tendance à se détériorer au fil du temps sous l'influence de
causes multiples telles que l'usure et la déformation dues au fonctionnement. Ces détériorations peuvent
provoquer l'arrêt de fonctionnement, diminuer les capacités de production, mettre en péril la sécurité
des biens et des personnes.

La maintenance des équipements de production est une question fondamentale de productivité de


l'usine et de la qualité des produits [1]. C’est un défi industriel impliquant la remise en cause des
structures figées actuelles et la promotion de méthodes adaptées à la nature de nouveaux matériels.

L’objectif de ce chapitre est de mettre en relief la notion de maintenance, son importance et les
différentes pratiques existantes selon la taille et la productivité de l’entreprise.
SAUT DE LIGNE OBLIGATOIRE
I.2 HISTORIQUE DU NOM MAINTENANCE

Le terme « maintenance [Maintenance –Méthodes et organisation F. MONCHY] » [2], forgé sur les
racines latines manus et tenere, est apparu dans la langue française au XIIe siècle. L'étymologiste Wace a
trouvé la forme 'mainteneor' (celui qui soutient), utilisée en 1169 : c'est une forme archaïque de «
mainteneur ».Anecdotiquement, c'est avec plaisir que j'ai retrouvé l'usage du mot « maintenance sous la
plume de François Rabelais, qui, vers 1533, parlait de la « maintenance de la loy » dans Pantagruel.

Les utilisations anglo-saxonnes du terme sont donc postérieures. À l'époque moderne, le mot est
réapparu dans le vocabulaire militaire : « maintien dans des unités de combat, de l'effectif et du matériel
à un niveau constant ». Définition intéressante, puisque l'industrie l'a reprise à son compte en l'adaptant
aux unités de production affectées à un « combat économique ».

3
Chapitre I Généralités sur la maintenance

I.3 DEFINITION DE MAINTENANCE PAR LA NORME NF X60-010

La maintenance industrielle peut être définie comme la remise en état en amont d'un équipement de
production afin qu'il soit en mesure de fournir le service prévu. Lorsqu'une entreprise installe un
système de maintenance de ses équipements de production, cela lui permet de prévenir un grand
nombre de problèmes et de réduire les pertes de productivité.

Il comprend une inspection des installations, mais aussi des données précises sur l'état des
infrastructures, des équipements et des machines. [3]

I.4 L’HISTOIRE DE LA MAINTENANCE INDUSTRIELLE

Beaucoup de choses se sont produites depuis le début de la révolution industrielle. Cependant, les
changements les plus drastiques se sont produits au cours des 50 dernières années. Cela l'a affectée
avant la Seconde Guerre mondiale, l'équipement industriel était gros, vieux et quelque peu lent. Il était
contrôlé à partir d'un système et d'un matériel élémentaire. Étant donné que la demande à l'époque
n'était pas aussi élevée qu'aujourd'hui, ce facteur n'était pas encore un problème. Les différentes pièces
d'équipement étaient solides et résistantes.

Après la guerre, la reconstruction industrielle reprend. Le marché est devenu de plus en plus
concurrentiel, ce qui a incité les propriétaires d'usines à augmenter le rythme de leur production.
L'utilisation excessive des machines entraîne de plus en plus de pannes et des coûts de réparation plus
élevés. D'où l'utilisation d'équipements industriels pour développer la maintenance préventive.

Ce phénomène inévitable a également entraîné une hausse des prix de la maintenance industrielle.

Avec la demande croissante de production continue et de développement autour de la prévention des


pannes, améliorez considérablement la maintenance, les professionnels ont commencé à porter une
attention particulière aux risques potentiels et ont collecté diverses données. Ainsi, les fabricants
peuvent mieux comprendre les risques de pannes et les moyens de les prévenir. [4]

I.5 DEMARCHE DE LA MAINTENANCE:

Les interventions sur des équipements sont nécessaires pour la conservation de leur bon état de
fonctionnement il est donc possible de garder en mémoire:

 Les pannes qui ne sont présenté.

4
Chapitre I Généralités sur la maintenance

 Les coûts de remise en état.


 Le temps d'indisponibilité
 Les coûts de perte de production pendant l'indisponibilité
 Les modifications techniques à porter, etc…..

Cette nécessité conduit à mettre en place pour chaque équipement un dossier qui se présente en 2
parties:

* Dossier technique :

Il regroupe tout ce qui est propre à un modèle de machine: données du constructeur, plans schémas
électriques, nomenclature Il suffit donc d'un dossier technique par type des machines.

* Dossier machine :

Relatif à chaque machine prise individuellement, les dossiers machine regroupent:

 Les renseignements propres qui concernent cette machine (année de mise en service,
montant d'investissement, configuration de fonctionnement, GRAFCET, GEMMA
 La trace écrite de toutes les opérations d'entretien réalisé sur la machine (historique ou
traçabilité)
Manque paragraphe explicatif, si non il ne
I.6 OBJECTIF DE LA MAINTENANCE mérite pas d'être un sous point (1.6)

Les objectifs de coût :

 Garantie de production prévue (quantité);


 assurer la qualité du produit fabriqué (qualité);
 respecter les délais (temps);
 Selon l'âge et la fréquence d'utilisation.
 recherche de coûts optimaux (rentabilité) ;
 préservation de l'environnement (environnement);
 Assurer la sécurité des travailleurs

5
Chapitre I Généralités sur la maintenance

I.7 .ROLE DE LA MAINTENANCE

Contrairement à l'opinion générale, le rôle de la maintenance n'est pas de réparer les pannes en un
temps record ; mais il s'agit plutôt de prévenir toutes les pertes causées par des problèmes liés aux
équipements ou aux systèmes défaillants. La mission du département de la maintenance dans une
organisation de classe mondiale est d'atteindre et de maintenir les objectifs suivants :

1. Une disponibilité optimale.


2. Conditions d'exploitation optimales.
3. Utilisation maximale des ressources de maintenance.
4. Durée de vie optimale des équipements.
5. Stock minimum de pièces de rechange.
6. Capacité à réagir rapidement.

I.8. METHODES DE MAINTENANCE

Le choix entre les méthodes de maintenance s’effectue dans le cadre de la politique de la


maintenance et doit s’opérer en accord avec la direction de l’entreprise.

Pour choisir, il faut être informé des objectifs de la direction, des décisions politiques de
maintenance, mais il faut aussi connaître le fonctionnement et les caractéristiques des matériels ; le
comportement du matériel en exploitation ; les conditions d’application de chaque méthode ; les coûts
de maintenance et les coûts de perte de production.

6
Chapitre I Généralités sur la maintenance

Le diagramme suivant figure (I-1) synthétise selon la norme NF X 60-000 les méthodes de maintenance.

Ref ???
Figure I-1: Les méthodes de maintenance

I.8.1 Maintenance corrective


C'est l'ensemble des activités de maintenance, réalisées après la défaillance d'un bien ou la
dégradation de sa fonction, et qui lui permettent d'accomplir une fonction requise au moins
provisoirement. Ces activités comportent notamment la localisation de la défaillance et son diagnostic,
la remise en état de bon fonctionnement avec ou sans modification. [2]
 Celle-ci se décompose en deux types :

I.8.1.1/ Maintenance palliative

La maintenance palliative représente les activités de la maintenance corrective destinées à permettre à


un bien d'accomplir provisoirement tout ou partie d’une fonction requise. Appelée couramment

7
Chapitre I Généralités sur la maintenance

dépannage, cette maintenance palliative est principalement constituée en actions à caractère provisoire
qui devront être suivies d'action de réparation.

I.8.1.2/ maintenance curative

La maintenance curative représente les activités de la maintenance corrective ayant pour objectif de
rétablir un bien dans un état spécifique ou en vue de lui permettre d'accomplir une fonction requise. Le
résultat des activités réalisées doit présenter un caractère permanent. Ces activités peuvent être des
réparations ou des modifications ayant pour objet de supprimer la défaillance.

I.8.2. Maintenance préventive

C'est la maintenance exécutée à des intervalles prédéterminés ou selon des critères prescrits et destinée
à réduire la probabilité de défaillance ou la dégradation du fonctionnement [2]

Celle-ci se décompose en deux types :

I.8.2.1 Maintenance préventive systématique :

Ce type de maintenance est effectué dans l’intention de réduire la probabilité de défaillance d’un
bien ou la dégradation d’un service rendu. C’est une intervention de maintenance prévue, préparée et
programmée avant la date probable d’apparition d’une défaillance. Elle est effectuée selon un échéancier
établi suivant le temps ou le nombre d’unités d’usage.

I.8.2.1.1.Les avantages de la maintenance préventive systématique

 réduction des coûts (30%) et des durées de maintenance par rapport à l’entretien curatif.
 bonne planification des opérations et des ressources.
 contrôle du niveau de stockage des pièces de rechange.

8
Chapitre I Généralités sur la maintenance

I.8.2.1.2.Les inconvénients de la maintenance préventive systématique


 révisions non nécessaires (l’entretien n’est pas en fonction de l’état de la
machine, mais plutôt de la durée d’utilisation).
 remplacement de pièces en bon état.
 création de défauts lors des remontages (si les procédures ne sont pas claires et
contrôlées).
I.8.2.2 Maintenance préventive conditionnelle :
Ce type de maintenance est basé sur la surveillance en continu de l’évolution du
système, afin de prévenir un dysfonctionnement avant qu’il n’arrive.
I.8.2.3. Maintenance préventive prévisionnelle
C’est la maintenance préventive subordonnée à l'analyse de l’évolution surveillée de
paramètres significatifs de la dégradation du bien, permettant de retarder et de planifier
les interventions.
I.9. DEFAILLANCE
La défaillance est définie par la norme comme une altération ou une cessation du
fonctionnement d’un équipement pour accomplir la fonction qu’il doit remplir. La
défaillance peut être complète ou partielle. A déplacer vers le chapitre 02, avec la
notion de fiabilité
I.9.1. Défaillance partielle
«Altération de l’aptitude d’un bien à accompli les fonctions requises. »
I.9.2. Défaillance complète
«Cessation de l’aptitude d’un bien à accomplir la fonction requise. »
I.10 ORGANISATION DES OPERATIONS DE MAINTENANCE
Deux types d‟organisation peuvent être mises en place selon la spécificité et la taille de
L’entreprise :
 Maintenance centralisée :

Ce type d’organisation prévoit la centralisation de toutes les activités de maintenance


sous forme d’une seule entité. Cette entité gère la maintenance globale de toute
l’entreprise (ateliers et secteurs). Parmi les avantages de ce type d’organisation, on peut
citer :

 la facilité de planning
 la facilité de surveillance

9
Chapitre I Généralités sur la maintenance

 des magasins bien équipés


 le contrôle effectif de la main-d’œuvre

 Maintenance décentralisée :

Chaque secteur d’activité a son atelier sectoriel de maintenance. Comme caractéristique


de ce type d’organisation, on trouve :

 un service rapide
 des Connaissances spécialisées
 une prise en charge de chaque installation
 moins de paperasse
 des frais réels de maintenance par poste de travail. [5]

I.10.1 Opérations de la maintenance corrective


I.10.1.1. Dépannage :
Action sur un matériel en panne, en vue de le remettre en état de fonctionnement.
Compte tenu de l’objectif, une action de dépannage peut s’accommoder des résultats
provisoires (maintenance palliative) avec des conditions de réalisation hors règles de
procédures, de coûts et de qualité, et dans ce cas, elle sera suivie de la réparation. Le
dépannage n’a pas de conditions d’applications particulières. La connaissance du
comportement du matériel et des modes de dégradation sont à la base d’un bon
diagnostic et permettent souvent de gagner du temps.

Souvent, les opérations de dépannage sont de courtes durées mais peuvent être
nombreuses. De ce fait, les services de maintenance soucieux d’abaisser leurs dépenses
tentent d’organiser les actions de dépannage. Ainsi, le dépannage peut être appliqué par
exemple sur des équipements fonctionnant en continu dont les impératifs de production
interdisent toute visite ou intervention à l’arrêt. [6]

I.10.1.2. Réparation :
Intervention définitive et limitée de maintenance corrective après une panne ou une
défaillance. L’application de la réparation peut être décidée soit immédiatement à la
suite d’un incident ou d’une défaillance soit après une visite de maintenance préventive
conditionnelle ou systématique.

10
Chapitre I Généralités sur la maintenance

I.10.2. Opérations de la maintenance préventive :


Ces opérations peuvent être classées en quatre(04) groupes d‟actions :

 Le premier groupe concerne l‟entretien ; il comprend les opérations suivantes :


le nettoyage, la dépollution et le retraitement de surface.
 Le deuxième groupe concerne la surveillance ; il comprend les opérations
suivantes : L’inspection le contrôle et la visite.
 Le troisième groupe concerne la révision ; il comprend les opérations suivantes :
la révision partielle et la révision générale.
 Le quatrième groupe concerne la préservation ; il comprend les opérations
suivantes : la mise en conservation, la mise en survie et la mise en service.

I.10.2.1 Entretien
L‟entretien comprend les opérations courantes et régulières de la maintenance
préventive telle que le nettoyage, la dépollution et le retraitement de surface qu‟ils
soient externes ou internes.

Par exemple, on peut signaler pour le nettoyage extérieur l‟existence de divers types de
nettoyage en fonction de la structure et de l‟état d‟un bien, des produits utilisés et de la
méthode employée (les solutions alcalines aqueuses, les solvants organiques, le
soufflage aux abrasifs, ...). Il faut aussi préciser que le retraitement de surface inclut les
opérations de la lubrification et de graissage.

I.10.2.2 Surveillance

Les termes définis ci-après sont représentatifs des opérations nécessaires pour
maîtriser l’évolution de l’état réel du bien, effectuées de manière continue ou à des
intervalles prédéterminés ou non, calculés sur le temps ou le nombre d’unités d’usage.

• Inspection : c’est une activité de surveillance s’exerçant dans le cadre d’un missi
on définie. Elle n’est pas obligatoirement limitée à la comparaison avec des
données préétablies. Cette activité peut s’exercer notamment au moyen de
ronde.
• Contrôle : c’est une vérification de la conformité à des données préétablies,
suivi d’un jugement. Le contrôle peut :
 comporter une activité d’information.

11
Chapitre I Généralités sur la maintenance

 inclure une décision : acceptation, rejet, ajournement.


 déboucher sur des actions correctives.
• Visite : c’est une opération consistant en un examen détaillé et prédéterminé de
tout(visite générale) ou partie (visite limitée) des différents éléments du bien et
pou van impliquer des opérations de maintenance du 1er niveau. [6]

I.10.2.3 Révision
C’est l’ensemble des actions d’examens, de contrôles et des interventions
effectuées en vue d’assurer le bien contre toute défaillance majeure ou critique pendant
un temps ou pour un nombre d’unités d’usage donné. Il est d‟usage de distinguer
suivant l’étendue de cette opération les révisions partielles des révisions générales.
Dans les deux cas, cette opération implique la dépose de différents sous-ensembles.
Ainsi le terme de révision ne doit en aucun cas être confondu avec les termes visites,
contrôles, inspections, etc. Les deux types d’opération définis (révision partielle ou
générale) relèvent du 4ème niveau de la maintenance.

I.10.2.4 Préservation
Elle comprend les opérations suivantes :

 Mise en conservation : c’est l’ensemble des opérations devant être effectuées


pour assurer l‟intégrité du bien durant les périodes de non-utilisation.
 Mise en survie : c’est l’ensemble des opérations devant être effectuées pour
assurer l’intégrité du bien durant les périodes de manifestations de phénomènes
d’agressivité de l’environnement à un niveau supérieur à celui défini par l‟usage
de référence.
 Mise en service : c‟est l‟ensemble des opérations nécessaires, après l‟installation
du bien à sa réception, dont la vérification de la conformité aux performances
contractuelles. [7,8]

I.11 Niveaux de maintenance

On peut mieux définir ces cinq niveaux comme suit :

Niveau 1 : réglage simple assuré par le constructeur via des composants accessibles
sans montage de matériel ni échange de matériel accessible en toute sécurité.

12
Chapitre I Généralités sur la maintenance

Commenter:

Ce type d'intervention peut être réalisé par l'exploitant du bien, sur site, sans outillage
et à l'aide d'un mode d'emploi. Le stock de pièces consommables nécessaires est très
faible.

Niveau 2 : Dépannage par échange standard des éléments prévus à cet effet ou
opérations mineures de maintenance préventive.

Commenter:

Ce type d'intervention peut être effectué par un technicien certifié de qualification


intermédiaire, sur site, en utilisant les outils portatifs spécifiés dans les instructions de
maintenance, et en utilisant les mêmes instructions.

Les pièces de rechange transportables nécessaires peuvent être obtenues sur place et à
proximité immédiate du lieu d'exploitation

Niveau 3 : identification et diagnostic des pannes, réparation par échange de


composants fonctionnels, petites réparations mécaniques.

Commenter:

Ce type d'intervention peut être réalisé par un technicien professionnel, sur site ou en
salle de maintenance, à l'aide des outils prévus dans la notice de maintenance ainsi que
des appareils de mesure et de réglage.

Niveau 4 : gros travaux de maintenance corrective ou préventive.

Commenter:

Ce type d'intervention peut être réalisé par une équipe composée de personnel
technique hautement spécialisé, dans un atelier spécialisé équipé d'outillage général
(mécanique, câblage, produits de nettoyage, etc.)

Niveau 5 : rénovation, reconstruction ou grosses réparations confiées à l'atelier


central.

13
Chapitre I Généralités sur la maintenance

Commenter:

Par définition, ce type de travaux est réalisé par le fabricant, ou constructeur, par des
moyens spécifiés par le fabricant et donc proches de la fabrication. [9,10]
Convient pour l'introduction du chapitre
I.12 Conclusion
Pour de nombreuses industries, le mot «maintenance» désigne de plus en plus des activités
modernes qui progressent avec des impératifs de qualité totale, de production et de
ponctualité. Une attention particulière doit être accordée à la mise en œuvre d'une stratégie de
maintenance qui s'adapte à l'activité de l'entreprise et à son potentiel de développement, afin
de répondre aux besoins des consommateurs et d'augmenter la rentabilité. Dans ce chapitre
nous avons présenté quelques généralités sur la maintenance industrielle, le but de la
maintenance et les différents types de maintenance. Puis nous avons procédé à la présentation
des opérations de maintenance. Par la suite nous avons parlé sur les niveaux de maintenance
considérés, et l'objectif principal de la politique de maintenance est de rendre l'outil de
production dans la meilleure disponibilité et le coût le plus bas.

Le contexte du prochain chapitre est une présentation détaillé sur les transformateurs
électrique.

14
Chapitre II :
Présentation de la
transformateur MT /
BT
Chapitre II Présentation des transformateurs électrique

Chapitre II : Présentation des transformateurs électrique

II.1 Introduction

Pour brancher un récepteur (charge) sur une source d’énergie il faut avant tout vérifier si
la tension de la source correspond à celle du récepteur, sinon cela pose un problème
d’adaptation de tension.

Dans le cas de non égalité des tensions (source, abonné); il est nécessaire d’insérer un
appareil d’adaptation des tensions. Ce dernier aura comme tension d’entrée celle du réseau
et comme tension de sortie celle d’abonné: c’est le transformateur.

Le réseau électrique comporte plusieurs dizaines de milliers de transformateurs.


Certains ont pour fonction d'élever la tension (transformateurs élévateurs de tension),
d’autre de l’abaisser (transformateurs abaisseurs de tension), ils ont détailles et des masses
très variables. [11].
Le contexte de ce chapitre est consacré pour une présentation générale des
transformateurs leur définition, sont principe de fonctionnement, ainsi que leur différentes
classifications.

II.2 Historique

En 1820, Hans Christian Oersted, physicien danois a découvert qu’un conducteur


véhiculant un courant générait un champ magnétique. Quelques années plus tard, en1830,
Josef Henry donne corps aux notions d’induction et de self-induction. En 1831 l’anglais
Michael Faraday à une série d’expériences avec un appareil constitue d’un anneau de fer
et d’enroulements de fil cuivre isolé.

En 1832 Lucien Goulard (1850-1880), jeune électricien français, chimiste de formation,


présente à la société Françaises des Électriciens un « générateur secondaire », dénomme
depuis Transformateur [11].

16
Chapitre II Présentation des transformateurs électrique

II.3 Définition de transformateur


Le transformateur est une machine électrique statique, appelé aussi convertisseur statique à
induction, il comporte deux ou plusieurs enroulements fixes, destiné à transformer la
tension et le courant alternatifs, à une tension et courant alternatifs de même fréquence
mais d’amplitudes différentes selon les besoins d’utilisation [12]. Il existe des
transformateurs monophasé et triphasé.

Figure II-1 Transformateur monophasé Figure II-2 Transformateur triphasé.

 Symbole de transformateur

Figure II-3 Symbole de transformateur de puissance.

Les deux points représentés dans chaque symbole permettent de repérer le sens
conventionnel de la tension et du courant [12].

Les deux Figures (II-4) et (II-5) présentent un schéma d’un transformateur monophasé et
triphasé.

17
Chapitre II Présentation des transformateurs électrique

Figure II-4 Schéma d’un transformateur monophasé.

Figure II-5 Schéma d’un transformateur triphasé de type colonne.

II.4 Principe de fonctionnement


Un transformateur comprend essentiellement deux circuits électriques montés sur un
circuit magnétique, l’un des circuits électriques dit enroulement primaire comporte N1
spires étant raccordé à une source de tension alternatif U1, le courant I1 qui traverse cet
enroulement donne naissance à un flux (ф.m) dans le circuit magnétique. Ce flux induit
une force électromotrice dans le deuxième enroulement dit « enroulement secondaire » de
N2 spires aux bornes duquel apparait une tension U2 [13].

18
Chapitre II Présentation des transformateurs électrique

Figure II-6 Schéma de principe de fonctionnement d’un transformateur de puissance.

II.4.1 Schéma électrique équivalant


Schéma électrique monophasé de transformateur réel représenté ce dissous [13].

Figure II-7 Schéma électrique monophasé.

II.4.2 Essais sur les transformateurs


A partir de ces essais on peut déterminer les paramètres du circuit équivalant des
transformateurs représentés dans la figure (II-7). Il s’agit des essais suivants [10.

19
Chapitre II Présentation des transformateurs électrique

II.4.2.1 Essais à vide


L’essai à vide consiste à appliquer la tension nominale en gardent le secondaire à vide. La
mesure du courant, de la puissance et de la tension permet la détermination des paramètres
et pertes fer (I2=0). Le montage de mesure utilisé sont résumés dans le tableau (II-1).

Tableau II-1 : Essais à vide.

Cas monophasé Cas triphasé

Circuit de
teste

Facteur de
( )= ( )=
puissance √

Resistance −
= ( ) = ( )
shunt −

Réactance −
= ( ) = ( )
shunt −

II.4.2.2 Essais en court-circuit


L’essai en court-circuit permet la détermination des paramètres et pertes joule, consiste à
appliquer la tension réduite (valeur minimale) au primaire en gardent le secondaire en
court-circuit. Puis on augmente la tension primaire jusqu’à ce que le courant secondaire
atteigne sa valeur nominale. On mesure le courant et la puissance de court- circuit.

Les montages de mesure utilisée sont résumés dans le tableau (II-2).

20
Chapitre II Présentation des transformateurs électrique

Tableau II-2 : Essai en court-circuit.

Cas monophasé Cas triphasé

Circuit de
teste

Facteur de
puissance cos ( ) = cos ( ) =
√3

L’impédance − ℎ
équivalente = cos ( ) = cos ( )
− ℎ
=
3 ²

Réactance
série = ( ) = ² − ²

Les paramètres équivalent série peuvent être calculés en les ramenant au côté primaire ou
secondaire.

II.4.3 Bilan de puissance

Figure II-8 : Schéma du bilan de puissance d’un transformateur.

Bilan de puissance égale : P1 =PJ1+Pfer+PJ2+P2 (1)

21
Chapitre II Présentation des transformateurs électrique

II.4.4 Rendement
Le rendement de transformateur par définition égale le rapport de la puissance fournie par
le secondaire sur la puissance absorbée au primaire.

P2
η= = (2)
P1

II.5 Utilisations de transformateur de puissance


Les transformateurs sont des appareils très employé dans les réseaux électriques et les
applications industriels [11].

 la sortie des centrales électriques,


 transport d’énergie électrique,
 distribution d’énergie électrique,
 les applications industrielles (transformateur de four et sous-station ferroviaires).
Un transformateur peut assurer deux fonctions :

 élever ou abaisser une tension alternative monophasée ou triphasée,


 assurer l’isolation entre deux réseaux électriques (isolation galvanique entre deux
réseaux électriques).

Figure II-9 Emplacement d’un transformateur dans le réseau électrique [13].

22
Chapitre II Présentation des transformateurs électrique

II.6 Mode de couplage et groupe de couplage


a. Couplage
Au primaire les enroulements peuvent ˆêtre connectes soit en ´étoile(Y) soit en
triangle(D).

Figure II-10 : couplages des enroulements primaires


Au secondaire les enroulements peuvent ˆêtre couplés de 3 manières différentes : étoile(y),
triangle(d) et zigzag(z)

Figure II-11: couplages des enroulements secondaires


On obtient ainsi 6 couplages possibles entre primaire et secondaire :
 Y-y : étoile –étoile
 Y-d : étoile-triangle
 Y-z: étoile-zigzag
 D-y : triangle- étoile
 D-d : triangle –triangle
 D-z : triangle-zigzag

23
Chapitre II Présentation des transformateurs électrique

Figure II-12 couplages de transformateur

b. L'indice horaire

L'indice horaire représente le déphasage entre la tension simple haute tension VAN et la
tension simple basse tension Van. Cette indication permet de mettre en parallèle des
transformateurs et éviter qu'ils ne se court-circuitent entre eux Le déphasage étant un
multiple de 30 °, ce dernier peut être ramené à un cercle que l'one peut séparer en 12 part,
d'où l'utilisation de l'indication 'horaire".

c. Conditions de couplage

 Puissance: La puissance totale disponible est la somme des puissances des


transformateurs. Si les puissances des transformateurs sont différentes, la puissance
du plus gros transformateur ne doit pas dépasser deux fois la puissance du plus petit.

 Réseau: Les transformateurs sont alimentés par le même réseau.

 Connexions et indices horaires : Mêmes longueurs de connexion surtout côté BT.


Même indice horaire de couplage.

 Tensions : Les tensions de court-circuit égales à 10 % près ; tensions secondaires très


peu différentes selon la charge (0,4 %).

24
Chapitre II Présentation des transformateurs électrique

d. Choix du couplage

Le choix du couplage repose sur plusieurs critères :

 La charge nécessite la présence du neutre Le secondaire doit être connecté soit en


étoile soit en zigzag

 Le fonctionnement est déséquilibré (courant de déséquilibre dans le neutre In est VA

 supérieur à 0.1 le courant nominal), le secondaire doit être couplé en zigzag


 Coté haute tension on a intérêt à choisir le couplage étoile (moins de spire à utiliser)

 Pour les forts courants, on préfère le couplage triangle [15].

II.7. Les types des transformateurs de puissances

Les transformateurs sont classés en différentes catégories en


fonction de leur:

 Utilisation
 Méthode de refroidissement
 Milieu isolant
 Construction de base

II.7.1 Classification des Transformateurs selon leur utilisation :


Les transformateurs sont classés en fonction de leur utilisation dans les catégories suivantes:
1. Transformateurs de distribution
Ils sont utilisés dans les réseaux de distribution de manière à transmettre de l'énergie à
partir du réseau de moyenne tension (MT) sur le réseau basse tension (BT) des
consommateurs. Leur puissance nominale varie généralement de 50 à 1600kVA.

25
Chapitre II Présentation des transformateurs électrique

Figure II-13 Transformateurs de distribution

2. Transformateurs de puissance
Ils sont utilisés dans les centrales de forte puissance pour élévateur de tension et dans les
postes de transmission pour élévateur ou abaisseur de tension. Habituellement, ils sont de
puissance supérieure à 2MVA.

Figure II-14 Transformateurs de puissance

3. Auto transformateurs
Ils sont utilisés pour la transformation de tension au sein de la relativité petite limites, pour
le raccordement de systèmes d'énergie électrique de différentes tensions, pour le démarrage
des moteurs à courant alternatif, etc.

26
Chapitre II Présentation des transformateurs électrique

Figure II-15 Auto transformateurs

4. Transformateurs essai (Mesure)


Ils sont utilisés pour l'exécution des tests de performance avec une haute ou ultra-haute
tension.

Figure II-16 Transformateurs essai(Mesure)

5. Transformateurs de puissance spéciale


Ils sont utilisés pour des applications spéciales, par exemple, dans des fours et de soudage.

Figure II-17 Transformateurs de puissance spéciale.

27
Chapitre II Présentation des transformateurs électrique

6. Transformateurs d’instrument
Ils sont utilisés pour la mesure précise de la tension ou de courant.

Figure II-18 Transformateurs d’instrument

7. Transformateur de télécommunication
Ils sont utilisés dans des applications de télécommunication destinées à lare production
d'un signal fiable sur une large plage de fréquence et de tension.

Figure II-19 Transformateur de télécommunication

II.7.2 Classification des Transformateurs selon la méthode de refroidissement


L'identification des transformateurs immergés dans l'huile selon le procédé de
refroidissement est exprimée par un code de quatre lettres.

 La première lettre exprime le moyen de refroidissement interne en contact avec les


enroulements.
 La seconde lettre identifie le mécanisme de circulation pour le fluide de
refroidissement interne.

28
Chapitre II Présentation des transformateurs électrique

 La troisième lettre identifie le milieu de refroidissement extérieur.


 La quatrième lettre identifie le mécanisme de circulation pour le milieu de
refroidissement externe.

Par exemple, si le milieu de refroidissement interne est une huile minérale, qui est
distribué par écoulement naturel, et le milieu de refroidissement externe est de l'air, qui est
distribué par convection naturelle, cette méthode de refroidissement est codée comme
ONAN (huile naturelle Air Naturel).
Dans les transformateurs de puissance, diverses méthodes de refroidissement sont
utilisées, y compris la circulation d'huile par des pompes ou circulation forcée de l'air par
des ventilateurs, ou les deux de ce qui précède .En conséquence, les procédés de
refroidissements suivants existent [16]:

 ONAF : Oil Natural Air Forced


 OFAN : Oil Forced Air Natural
 OFAF : Oil Forced Air Forced
 OFWF : Oil Forced Water Forced
 ODAF : Oil Directed Air Forced
 ODWF :Oil Directed Water Forced

Pour transformateurs à sec :

 AN : Air Natural
 AF : Air Forced

II.7.3 Classification des Transformateurs selon le milieu isolant :

Les transformateurs sont classés en fonction de leur milieu isolant dans les catégories
suivantes:
1. Les transformateurs immergés dans l'huile (Oil- Immersed Transformers) :

Les transformateurs immergés dans l'huile (Oil-Immersed Transformers) : Le milieu


isolant est l’huile minérale ou synthétique (silicium) d’huile.

29
Chapitre II Présentation des transformateurs électrique

Figure II-20 Transformateur à type immergée

Transformateurs à type secs (Dry type transformer)


Le refroidissement est mis en œuvre avec circulation naturelle d'air et les enroulements
sont habituellement isolés avec des matériaux de la classe H ou F. Les matières de la classe
H sont conçues pour fonctionner dans des conditions normales, à des températures allant
jusqu'à 180 ° C et les matières de la classe F à des températures allant jusqu'à 155 ° C.

Figure II-21 Transformateur à type sec

Transformateurs à type résine (Résine type transformes)


Le transformateur de type résine est un transformateur de type sec isolé avec une résine
époxy coulée sous vide.

30
Chapitre II Présentation des transformateurs électrique

Figure II-22
I Transformateur de type résine époxy

II.7.4 : Classification dess Transformateurs selon


n la construction du corps (circuit
magnétique)
a. Formes de circuits magnétiques
1. Soit à 2 colonne
olonnes formées par un empilage de tôles décaléess (couche1 puis
couche 2 et ainsi de suite)

Figure I-23
I Circuit magnétique type colonnes

2. Soit de forme cuirassée e, c'est-à-dire que les enroulements son


sont placés sur
flu magnétique Ф [Wb] se referme par chacu
une colonne centrale et le flux chacun des côtés qui
forment la cuirasse.

31
Chapitre II Présentation des transformateurs électrique

Figure II.24 Circuit magnétique type cuirassé

b. Diffèrent types de circuits


circuit magnétiques

1. Avec trois branches (with three legs-vertical limbs-) Le flux magnétique


d’une jambe doit circulez dans les deux autre jambes et aussi le flux passe par les bobines
de autres phases ; c’est-à-dire
dire le transformateur n’a pas un retour libre du flux.

Figure II.25 Circuit magnétique avec trois branches

2. Avec Cinque branches (Withfive legs -vertical limbs-)) Un retour libre du flux
par la jambe extérieure.
3.

Figure III.26 Circuit magnétique avec Cinque branches

32
Chapitre II Présentation des transformateurs électrique

c. Diffèrent types de Section


Sectio des colonnes

Figure II-27 Section des colonnes

d. Deux matériaux différents sont utilisés pour la construction du noyau

1. Feuille de silicone d’acier (Silicons teelsheet) La feuille d'acier au silicium


qui est utilisé pour la construction de base c’est un alliage constitué de 97% de fer et 3% de
silicium. Ce matériau est cristallin. Les tôles d'acier au silicium ont une épaisseur 0,18 à
0,5 mm.Il y’a aussi des feuilles d'acier au silicium pour le fonctionnement à haute induction
magnétique(Hi-B).

2. Feuille de métal amorphe (Amorphousme talsheet) La feuille de métal


amorphe qui est utilisé pour la construction de base c’est un alliage constitué de 92% de
fer, 5% de silicium et 3% de bore. Ce matériau n’est pas cristallin. Il a 70% inférieur à
perte sans charge que l'acier au silicium. L'épaisseur de la feuille de métal amorphe est de
0,025mm, c’est-à-dire, il est environ 10 fois inférieure à l'épaisseur typique de la feuille
d'acier au silicium.

33
Chapitre II Présentation des transformateurs électrique

II.8 Exploitations d’un transformateur de puissance

Le constructeur fabrique un transformateur conforme au cahier des charges initial


établi par le client. Afin de garantir un certain nombre de caractéristique, le transformateur
passe des essais de réception, sont potentiellement destructifs (supérieurs à la tension
nominale principalement). L’ensemble de ces essais garantissent le bon fonctionnement du
transformateur en sortie d’usine et ces derniers sont comme mesures de référence pour le
reste de la vie de l’appareil.

La durée de vie d’un transformateur est liée à sa résistance à ces contrainte, le suivit, la
connaissance de son contexte d’exploitation.

II.8.1 Vieillissement

Le vieillissement d’un transformateur est défini par la dégradation irréversible de la


capacité de service d’un transformateur, en générale altérée par l’augmentation de la
probabilité conditionnelle de défaillance avec le temps (due par exemple à la dégradation
des matériaux isolants),dans certains cas la capacité de service peu également diminuer en
raison de la modification des contraintes économiques et stratégiques [17].

II.8.2 Fiabilité d’un transformateur

La fiabilité de transformateur de puissance est un souci majeur car la qualité d’énergie


électrique pouvant être transmise est diminuée si la puissance de la centrale ou du réseau
n’est pas disponible à cause des problèmes de sécurité du fonctionnement.

Malgré le nombre limité de données statistiques de différents réseaux, il semble que le taux
des défaillances en service soit supérieur pour les transformateurs à tension plus élevée.

Il semble que beaucoup de problèmes sont dus à un niveau de puissance plus élevé. Mais
on doit signaler que l’augmentation en tension a aussi une influence dans la mesure où les
dimensions physiques du transformateur sont plus grandes pour des tensions plus élevées.

Plusieurs experts ont démontré que les prises des régleurs dans ces puissances exercent
une influence défavorable sur la fiabilité. Les commutateurs en charge occasionnent
certaines pertes de disponibilité car les transformateurs doivent être inspectés pour répares

34
Chapitre II Présentation des transformateurs électrique

les commutateurs en charge. Les traversés paraissent être une autre cause de perte de
disponibilité. Une raison importante d’améliorer leur fiabilité est le coût d’indisponibilité,
qui est derrière leur retrait d’exploitation.

II.8.3 Age du transformateur

La vie d’un transformateur dépend en grande partie de la vie du papier qui est utilisé
pour isoler le bobinage et divers autres composants. La vie du papier est fonction de la
qualité de l’huile avec laquelle le transformateur est rempli, de la qualité même du papier,
de la température de fonctionnement, de la charge et des variations brusques de tension
auxquelles le transformateur est exposé.

La qualité de l’huile est dépendante du cycle de service et du régime de maintenance


qui lui sont appliqués. La durée de vie avant défaillance des gros transformateurs est autour
de 50 ans. De telles informations pourraient sembler indiquer que les défaillances sont
relativement rares dans les 25 premières années mais que le taux de défaillance augmente
de façon significative après 40 ans d’utilisation.

II.9 Conclusion

Dans ce chapitre nous avons présenté quelques généralités sur les transformateurs, sont
principe de fonctionnement, ces différents classification, suivi par leur exploitations (Age,
fiabilité vieillissement).

Vue l’importance de la disponibilité du transformateur dans le domaine industriel notre


prochain chapitre sera consacré pour une analyse FMD des transformateur au niveau du
SONALGAZ de Tiaret

35
Chapitre III :
Analyse FMD d'un
transformateur MT /
BT
Chapitre III Analyse FMD d’un transformateur MT/BT

Chapitre III : Analyse FMD d’un transformateur MT/BT

III.1 Introduction

L’objectif principal des études du FMD est d’aidé à obtenir des meilleures conceptions. Dans son
terme "sûreté de fonctionnement" représente "l'ensemble des aptitudes d’un produit qui lui
permettent de disposer des performances fonctionnelles spécifiées, au moment voulu, pendant la
durée prévue, sans dommage pour lui-même et son environnement" La sûreté de fonctionnement
couvre ainsi les quatre notions que sont la fiabilité, la sécurité, la maintenabilité et la disponibilité,
auxquelles on peut ajouter, selon les applications l'invulnérabilité. La sûreté dans son ensemble doit
être étudiée d’un bout à l’autre de la conception du système. Elle se fait par:

 Le choix des composants de la partie opérative : puissance et distribution d’énergie.


 L’implantation des composants.
 Le choix de la partie commande et de son câblage.
 Les procédures de fonctionnement.

III.2 Méthode ABC (Diagramme Pareto) :

La méthode ABC apporte une réponse. Elle permet l’investigation qui met en évidence les éléments
les plus importants d’un problème afin de faciliter les choix et les priorités. On classe les
événements (pannes par exemple) par ordre décroissant de coûts (temps d’arrêts, coût financier,
nombre etc..), chaque événement se rapportant à une entité. On établit ensuite un graphique faisant
correspondre les pourcentages de coûts cumulés aux pourcentages de types de pannes ou de
défaillances cumulés. On observe trois zones :

Zone A : 20% des pannes occasionnent 80% des coûts.

Zone B : les 30% de pannes supplémentaires ne coûtent que 15% supplémentaires.

Zone C : les 50% de pannes restantes ne concernent que 5% du coût global.

Il est évident que la préparation des travaux de maintenance doit porter sur les pannes de la zone A.
[19]

37
Chapitre III Analyse FMD d’un transformateur MT/BT

Figure III.1 : Diagramme de Pareto ou courbe ABC [19]

III.3 La fiabilité :

III.3.1 Définition de la fiabilité : (Norme X60-501)

C'est l'aptitude d'un dispositif à accomplir une fonction requise dans des conditions d'utilisations et
dans une période de temps donnée ; c'est le maintien dans le temps de la qualité :

R(t)= Probabilité (T t) III-1

III.3.2 Les différents types de fiabilité :

De manière globale, la fiabilité d’un système est liée à ses caractéristiques intrinsèques, au mode
d’utilisation et à son environnement. De cet aspect global, il est possible de définir deux types de
fiabilité :

 La fiabilité opérationnelle : Elle résulte de l’observation et de l’analyse du comportement d’un


certain nombre de dispositifs identiques, en conditions de fonctionnement réelles. En d’autres
termes, il s’agit d’un traitement statistique d’un retour d’expérience. La probabilité moyenne
issue de ce retour d’expérience n’a de sens qu’en considérant un nombre important de
dispositifs.

’ é é à ’
( )= III-2
’ é [ , ]

Le système est supposé être sans défaillance à t = 0, on parle alors de système “cohérent”.

38
Chapitre III Analyse FMD d’un transformateur MT/BT

 La fiabilité prévisionnelle : Elle estime la fiabilité future d’un système à partir de


considérations sur la conception du système et la fiabilité opérationnelle (supposée connue) de
ses composants. Cette estimation repose très souvent sur l’évaluation du “taux de défaillance”
probable et du “temps moyen de non défaillance”. Mathématiquement la fiabilité nommée R(t)
d’un système S est donnée comme suit :
R(t) = Probabilité (S non défaillant sur [0, t]) III-3

On notera F(t), la fonction définie par F(t) = 1 - R(t) ; c’est la probabilité complémentaire (ou
événement contraire). Donc F(t) est la probabilité de défaillance à l’instant t. Cette fonction
est caractérisée par un taux de défaillance λ(t) (inverse du temps moyen de bon
fonctionnement MTBF). [20].

MESURE OU QUANTIFICATION DE LA FIABILITE


III.3.3 Paramètres nécessaires à la mesure de la Fiabilité

 Variable aléatoire (V.A) : On appelle de variable aléatoire (x) celle à laquelle nous
pouvons associer une probabilité pour chaque valeur de (x) :
 Variable aléatoire continue : Intervalle de temps entre défaillance consécutive
d’un matériel.
 Variable discrète : Nombre de défaillance d'un matériel sur une période donnée.
 Densité de probabilité f (t) : Elle représente la probabilité de défaillance en un intervalle
de temps (t).

( )= ( ) III-4

 Fonction de répartition F (t) : C'est la notation générale de la probabilité de défaillance


dans l'intervalle de temps [0, t]

( )= − III-5

 La fonction de fiabilité R(t) : représente la probabilité de fonctionnement sans


défaillances pendant un temps (t), ou la probabilité de survie jusqu’à un temps (t).

( )= − ( )= III-6

39
Chapitre III Analyse FMD d’un transformateur MT/BT

 Taux de défaillance λ (t) : La probabilité qu’elle tombe en panne entre l’âge t qu’elle a
déjà et l’âge t + dt est représentée par la probabilité conditionnelle qu’elle tombe en panne
entre t et t + dt. Sachant qu’elle a survécu jusqu’à t. D’après le théorème des probabilités
conditionnelles :

l( ) = ( ) III-7

Où :
()
l(( ) = [21] III-8
()

III Courbe en baignoire [22].


Figure III-2:

Remarque :

Si = et = on aura = = III-9

 Moyenne des temps entre défaillances (M.T.B.F) : Le temps moyen jusqu’à défaillance,
ou moyenne des temps de bon fonctionnement est donnée par les relations suivantes :


= III-10

En fonction de la valeur de β d’où


d’o MTBF = Aη+γ

40
Chapitre III Analyse FMD d’un transformateur MT/BT

III.3.4 La loi de Weibull:

La loi de Weibull est utilisée en fiabilité, en particulier dans le domaine de la mécanique. Cette loi a
l’avantage d’être très souple et de pouvoir s’ajuster à différents résultats d’expérimentations.

La loi de Weibull est une loi continue à trois paramètres :

 Le paramètre de position γ : Qui représente le décalage pouvant exister entre le début de


l’observation (date à laquelle on commence à observer un échantillon) et le début du que
l’on observe (date à laquelle s’est manifesté pour la première fois le processus observé).
 Le paramètre d’échelle η : Qui, comme son nom l’indique, nous renseigne sur l’étendue
de la distribution.
 Le paramètre de forme β : Il est associé à la cinétique du processus observé.

III.3.5 Estimation des paramètres de la loi de Weibull :

Nous disposons de la méthode suivante [21]:

1. Calcul des Temps de bon fonctionnement


2. Classement des temps de bon fonctionnement en ordre croissant
3. N = nombre de Temps de bon fonctionnement
4. Recherche des données F(i), F(i) représente la probabilité de panne au temps
correspondant au Temps de bon fonctionnement du premier défaillant. On a 3 cas
différents :
 Si N > 50, regroupement des Temps de bon fonctionnement par classes avec la
fréquence cumulée :
∑ ∑
( )= = III-11

 Si 20 < N < 50, On affecte un rang "Ni" à chaque défaillance (approximation des
rangs moyens):

( )= = ( ) III-12

 Si N < 20, On affecte un rang "Ni" à chaque défaillance (approximation des


rangs médians):
,
( )= III-13
.

41
Chapitre III Analyse FMD d’un transformateur MT/BT

 Recherche de γ :
 Si le nuage de points correspond à une droite, alors : γ = 0.
 Si le nuage de points correspond à une courbe, on la redresse par une translation de tous
les points en ajoutant ou en retranchant aux abscisses "t", une même valeur (gamma)
afin d'obtenir une droite.
 Recherche de η :

La droite de régression linéaire coupe l'axe A à l'abscisse t = η.

 Recherche de β :

Béta est la pente de la droite de corrélation. On trace une droite parallèle à la droite de
corrélation, et passant par η = 1. On lit ensuite béta sur l'axe B.

III.4 La maintenabilité :

III.4.1 Définition de la maintenabilité :

La maintenabilité est « l’aptitude d’un dispositif à être requise, lorsque la maintenance est
accomplie dans des conditions, avec des procédures et des moyens précis ». La maintenabilité
caractérise la facilité de remettre ou de maintenir un bien en bon état de fonctionnement. [23]

III.4.2 Différents types de maintenabilité :

A partir de ces définitions, on distingue plusieurs types de maintenabilité :

 La maintenabilité intrinsèque : Elle est « construite » dès la phase de conception à partir


d’un cahier des charges prenant en compte les critères de maintenabilité (modularité,
accessibilité, etc.).

 La maintenabilité prévisionnelle : Elle est également « construite », mais à partir de


l’objectif de disponibilité.

 La maintenabilité opérationnelle : Elle sera mesurée à partir des historiques


d’interventions. L’analyse de maintenabilité permettra d’estimer la MTTR ainsi que les lois
probabilistes de maintenabilité (sur les mêmes modèles que la fiabilité). La maintenabilité
d'un équipement dépend essentiellement de la facilite de démontage de ces éléments
consécutifs et de leurs interchangeabilités.

42
Chapitre III Analyse FMD d’un transformateur MT/BT

III.4.3 Caractéristiques de la maintenabilité :

 La fonction de maintenabilité : C'est la probabilité pour qu'un dispositif soit répare avant
(t).

( )= − III-14

Ou : M (t) : fonction de maintenabilité est constant ;


μ : taux de réparation.

 Moyenne des temps techniques de réparation (MTTR) :

∑ é
= é
III-15

III.16

MTTR : (Mean Time To Repaire) moyenne des temps techniques de réparation.


 Le taux de réparation (μ) :

On appelle taux de réparation μ (t) d’un système réparable au temps t la probabilité que
l’entité soit réparée entre t et t+dt sachant qu’elle n’était pas réparée sur l’intervalle [0, t].

= /ℎ III-17

Dans la plus par cas M (t) est constante alors :

( )= 1− [22] III-18

III.5 La disponibilité :

III.5.1 Définition de la disponibilité :

La disponibilité est « l’aptitude d’un bien, sous les aspects combinés de sa fiabilité, maintenabilité
et de l’organisation de la maintenance, à être en état d’accomplir une fonction requise dans des
conditions de temps déterminées ». Avoir le moins possible d’arrêts de production.

43
Chapitre III Analyse FMD d’un transformateur MT/BT

III.5.2 Les type de disponibilité :

 Disponibilité intrinsèque :

Cette disponibilité est évaluée en prenant en compte les moyennes de bon fonctionnement et
les moyennes de réparation, ce qui donne :

III-19

 Disponibilité instantanée :

Pour un système avec l'hypothèse d'un taux de défaillance λ constante et d'un taux de
réparation μ constant la disponibilité instantanée est :

Pour un système avec l'hypothèse d'un taux de défaillance λ constante et d'un taux de
réparation μ constant la disponibilité instantanée est :

( )= ( )
+ III-20

III.6 Présentation d’historique des pannes d’un transformateur MT/BT (donne


à SONALGAZ) :

Suite à un suivie de l’historique des pannes d’un transformateur MT/BT, de la période illustrée
d'après les dates de démarrage et d'arrêt. On résume au tableau (III-1) suivant les causes des arrêts,
ainsi que, les observations obtenues pour la remise en états de bon fonctionnement.

Le tableau III-1 : Dossier historique d’un transformateur MT/BT

N Date de Date TBF(h) TTR(h) cause Observation


démarrage d'arrêt

1 01/01/2016 12/02/201 1009 0,5 Etats RAS


à 08:00 6 à 09:30 caractéristiques
des ouvrages :
usure matériel

44
Chapitre III Analyse FMD d’un transformateur MT/BT

2 12/02/2016 22/02/201 242,5 0,5 Interruption pour Manchonnag


à 09:30 6à 12:30 travaux conducteur

3 22/02/2016 06/03/201 310,5 1 Atmosphérique: Reprise


à 12:30 6 à 12:00 neige ou givre branchement

4 06/03/2016 19/03/201 311 1 Etats Remplaceme


à 12:00 6 à 12:00 caractéristiques nt
des ouvrages : connecteur
erreur de branchement
conception

5 19/03/2016 27/04/201 936,25 0,25 Etats Remplaceme


à 12:00 6 à 12:30 caractéristiques nt
des ouvrages : connecteur
autres branchement

6 27/04/2016 15/06/201 1173,5 0,567 Acte de RAS


à 12:30 6 à 10:34 malveillance et
atteinte tiers :
véhicule

7 15/06/2016 05/12/201 4153,43 0,5 Atmosphérique: Reprise


à 10:34 6à 12:30 3 tempête branchement

8 05/12/2016 10/12/201 126,25 0,75 Etats Serrage au


à 12:30 6 à 19:30 caractéristiques niveau de
des ouvrages : boite
usure matériel

45
Chapitre III Analyse FMD d’un transformateur MT/BT

III.7 Méthode d’analyse prévisionnelle de Pareto :

III.7.1 Cumul des causes d'arrêt

Afin de réaliser la méthode d'analyse de Pareto. On va classer les causes de défaillance de tableau
(III.1) par ordre décroissant selon les heures de pannes, et on aura le tableau suivant :

Tableau III-2 : Cumul causes d'arrêt du transformateur MT/BT

Les causes de Nbr de TA(h) N*TA Cumul Cumul ABC


défaillance défaillance (N*TA) (N*TA)%

Etats 2 1,25 2,5 2,5 39,58 A


caractéristique
s des ouvrages
: usure
matériel

Atmosphériqu 1 1 1 3,5 55,41 A


e: neige
ou
givre

Etats 1 1 1 4,5 71,24 A


caractéristique
s des ouvrages
: erreur de
conception

Acte de 1 0,567 0,567 5,067 80,21 B


malveillance et
atteinte tiers :
véhicule

Interruption 1 0,5 0,5 5,567 88,13 B


pour travaux

46
Chapitre III Analyse FMD d’un transformateur MT/BT

Atmosphériqu 1 0,5 0,5 6,067 96,04 C


e: tempête

Etats 1 0,25 0,25 6,317 100 C


caractéristique
s des ouvrages
: autres

Critère ?

Figure III-3: Diagramme de Pareto(ou méthode ABC)

Ce diagramme a des plusieurs noms, parmi eux on a la règle des 80/20, la méthode ABC, il
représente le pourcentage du (nombre de pannes X taux d'arrêt) en fonction du pourcentage de la
défaillance.

 Interprétation de la courbe Pareto :

 Zone "A": Cette zone est limitée à 20% les défaillances. C’est la zone de priorité qui
correspond à la maintenance préventive des causes en Etats caractéristiques des ouvrages
(usure matériel), Atmosphérique (neige ou givre) et aussi en Etats caractéristiques des
ouvrages (erreur de conception).

 Zone "B": Cette zone est délimitée entre 20% et 60% les défaillances, ce qui donne les
15% du (nombre de pannes X taux d'arrêt). C’est une zone de pannes moins prioritaires que

47
Chapitre III Analyse FMD d’un transformateur MT/BT

celles de la zone A à cause d'acte de malveillance et atteinte tiers (véhicule) et d'interruption


pour travaux

 Zone "C": Dans cette zone les 5% des pannes restantes ne représentent qu'ont 40% de la
défaillance. C'est généralement des pannes négligées.

A travers cette analyse, nous pouvons conclure que la plupart du temps les causes des temps d'arrêt
les plus importants sont l'usure matériel et l'erreur de conception (en Etats caractéristiques des
ouvrages) et la neige ou la givre (cause atmosphérique).

III.8 L'analyse FMD :

III.8.1 Calcul les paramètres de Weibull :

Le tableau suivant comporte les Temps de Bon Fonctionnement sont classés par ordre croissant.
Dans notre cas (N =08 Donc N ≤ 20) Alors les fonctions de répartition seront calculées par la
méthode des ranges médians selon la relation :

∑ ,
()= III-18
,

On complète le tableau (III-3) puis on trace la courbe de Weibull

Tableau III-3 : Calcul de la fonction de répartition

N TBF Ʃni F(i) F(i)%

1 126,25 1 0,0833 8,33

2 242,5 2 0,2024 20,24

3 310,5 3 0,3214 32,14

4 311 4 0,4405 44,05

5 936,25 5 0,5595 55,95

6 1009 6 0,6786 67,86

7 1173,5 7 0,7976 79,76

8 4153,433 8 0,9167 91,67

48
Chapitre III Analyse FMD d’un transformateur MT/BT

 Papier de Weibull :

D’après les calculs précédents du tableau (III.3), on a tracé la courbe de Weibull représentée ci-
dessous :

Figure III-4 : La représentation graphique de la fonction de répartition sur le papier de Weibull

On analyse le papier de Weibull de la Figure III-4, nous pouvons tirer les trois paramètres
nécessaires pour calculer la fonction de répartition théorique F(t) :

Tableau III-4 : Paramètres de calcul de la fiabilité

Paramètres Valeurs

Eta (η) 1060

Beta (ß) 0,91

Gamma (γ) 0

III.8.2 KOLMOGOROV SMIRNOV K-S

Avant la validation de toutes les lois de fiabilité, on doit premièrement tester l'hypothèse pour
savoir si nous devrons accepter ou rejeter le modèle proposé par le test de K-S avec un seuil de
confiance de α = 5%.

49
Chapitre III Analyse FMD d’un transformateur MT/BT

Ce test consiste à calculer l'écart entre la fonction théorique F(i) et la fonction réelle F(t).
Puis prendre le maximum en valeur absolue DNmax. On compare cette valeur avec DNα. d'après le
tableau K-S (voir annexe), si DNmax < DNα, donc le modèle de Weibull est accepté.

Tableau III-5: Paramètre de calcul le maximum en valeur absolue

N TBF(h) F(i) F(t) DNmax = |F(i)-


F(t)|

1 126,25 0,0833 0,134321912 0,051021912

2 242,5 0,2024 0,229913039 0,027513039

3 310,5 0,3214 0,279024844 0,042375156

4 311 0,4405 0,279370372 0,161129628

5 936,25 0,5595 0,590647417 0,031147417

6 1009 0,6786 0,61561879 0,06298121

7 1173,5 0,7976 0,666124292 0,131475708

8 4153,433 0,9167 0,968731731 0,052031731

On a: DNmax=│F (i) -F (t) │= 0,161129628

Sachant que : DN,α=D4, 5=0,624 (d'après la table 1 de l'annexe)

Donc : 0,161129628 < 0,624 Alors: l’hypothèse du modèle de Weibull est acceptable

III.8.3 Exploitation les paramètres de Weibull


Doit déterminer toute moyenne des temps de bon fonctionnement Pour bien exploiter les
paramètres de Weibull
 Moyenne des Temps de Bon Fonctionnement
D'après la relation : MTBF = Aη+γ
D’après les paramètres de calcul de fiabilité on a : ß =0,91 à la table 2 de l'annexe

50
Chapitre III Analyse FMD d’un transformateur MT/BT

On obtient : A =1,0522 A N : MTBF = 1,0522*1060+0 Et donc : MTBF = 1115,332 heures


 La densité de probabilité en fonction de MTBF D’après l’équation de f(t) :
D’après l’équation de F(t) :

F(t) : F(t) = ×e .

, , .
. ,
A.N: f(t = MTBF) = × = , .

Alors : f (MTBF) = ,

 La fonction de répartition en fonction de MTBF L’équation de F(t) :

D’après l’équation de F(t) : ( )= 1− .


, .

A.N : (t = MTBF) = 1 − e = 0,64914 = 64,91% .


Alors : F (MTBF) = 0,64914 = 64,91%.

 La fiabilité en fonction de MTBF


D’après l’équation de R(t) : R(t) = 1 − F(t) .
A.N: R(t = MTBF) = 1 − F(t = MTBF) = 1 − 0,64914 =0, 35086
Alors : R(MTBF)= 0,35086=35,09%

 Le taux de défaillance en fonction de MTBF :

L’équation de (t) : ( )= .

. , .
A.N: λ(t = MTBF) = = 0,000854568;

Ce qui donne : λ(t) = 0,000854568panne/heure .

 Calcul du temps souhaitable pour une intervention systématique


Pour une fiabilité de 80% on va essayer de déterminer le temps souhaitable pour organiser
une intervention systématique. On peut exprimer cela comme suit : R(t)= 80% t =?
Pour déterminer le temps souhaitable pour une intervention systématique on se réfère à la
relation de la fiabilité suivante :
R(t) = 80% → =?

R(t) = e .

51
Chapitre III Analyse FMD d’un transformateur MT/BT

ln R(t) = − = ln (0.8) ⇔ − ln ( )
=− ⇒ = [ ( ( )
)] .

A.N : = [ .
] . = 203,9222 heures

Pour garder la fiabilité du transformateur MT/BT à 80% il faut faire des interventions à chaque
temps systématique égal à : 203,9222 heures

III.8.4 Étude du modèle de Weibull

Pour le modèle de Weibull on a l'analyse suivante :

 La fonction de la densité de probabilité


Selon la relation suivante
β t−γ
f(t) = ×e
η η
Déduit le tableau(III.6) suivant : Calcul de la fonction de la densité de probabilité.

Tableau III-6 : Calcul de la fonction de la densité de probabilité.

TBF(h) 126,25 242,5 310,5 311


f(t) × 10−4 9,00033 7,54968 6,9127 6,90838
TBF(h) 936,25 1009 1173,5 4153,433
f(t) × 10−4 3,55373 3,31455 2,84017 0,23738

A partir des calculs précédents du tableau (III.6), on a tracé la courbe suivant :

52
Chapitre III Analyse FMD d’un transformateur MT/BT

III : courbe de La fonction de la densité de probabilité


Figure III-5:
On remarque que la courbe diminue avec le temps.
 Fonction de répartition F(t) :
La fonction de répartition est donnée par la relation suivante :

F(t) = 1 − e

De cette relation on obtient les résultats


résul illustrés au tableau (III.7).

Tableau III-7 : Fonction de répartition F(t).

TBF(h) 126,25 242,5 310,5 311


F(t) × 10−2 13,4321912 22,9913039 27,9024844 27,9370372
TBF(h) 936,25 1009 1173,5 4153,433
F(t) × 10−2 59,0647417 61,561879 66,6124292 96,8731731

A partir les calculs précédents du tableau (III.7), on a tracé la courbe suivant :

53
Chapitre III Analyse FMD d’un transformateur MT/BT

III courbe de la fonction de répartition F(t)


Figure III-6:

On remarque que la défaillance augmente avec l'évolution du temps


 La fiabilité :
La fiabilité peut être calculée à partir de la relation suivante :

R(t) = 1 − F(t) = e

Selon les calculs obtenus on trace le tableau III-8 suivant :

Tableau III-8 : Calcul de la fiabilité.

TBF(h) 126,25 242,5 310,5 311


R(t) × 10−2 86,5678088 77,0086961 72,0975156 72,0629628
TBF(h) 936,25 1009 1173,5 4153,433
R(t) × 10−2 40,9352583 38,438121 33,3875708 3,1268269

A partir les calculs précédents du tableau (III.8), on a tracé la courbe suivant :

54
Chapitre III Analyse FMD d’un transformateur MT/BT

III Courbe de la fiabilité R


Figure III-7:
La courbe est décroissante. Ce qui signifie que la fiabilité diminue avec le temps, suite à
des phénomènes qu'on peut généralement localiser en dégradation et usure de l’équipement.

 Le taux de défaillance :
Le taux de défaillance peut être calculé selon la formule suivant :
β t−γ
λ(t) =
η η
Après calcul, on trace les résultats obtenus sur le tableau III-9 suivant :

Tableau III-9: Calcul du taux de défaillance.

TBF(h) 126,25 242,5 310,5 311


λ(t) × 10−4 10,39686 9,80367 9,58798 9,5866
TBF(h) 936,25 1009 1173,5 4153,433
λ(t) × 10−4 8,68136 8,62308 8,50666 7,592

A partir les calculs précédents du tableau (III.9), on a tracé la courbe suivant :

55
Chapitre III Analyse FMD d’un transformateur MT/BT

III courbe du taux de défaillance λ(t)


Figure III-8:
On remarque que
ue la courbe est décroissante. Mais elle est presque constante, que signifie qu'elle est
dans une phase entre la jeunesse et le bon fonctionnement.

III.9 La maintenabilité :

La fonction de la maintenabilité est donnée par la relation suivant :

M(t) = 1 − e

Avec

1
μ=
MTTR

Et

∑ TTR
MTTR =
N

Avec : TTR : est le temps technique de réparation et N est le nombre de panne.

D'après l'historique des pannes de four :

,
AN: MTTR = = 0,633375
0

μ= ,
= 1,57884
57884 Intervention / heure

56
Chapitre III Analyse FMD d’un transformateur MT/BT

Le tableau (III-10) ci-dessous


dessous résume le calcul de la maintenabilité selon l’historique de notr
notre
transformateur

Tableau III-10:
III Calcul de la maintenabilité

TTR(h) 0,65 1,3 1,95 2,6


M(t) 0,64165 0,87159 0,95398 0,98351
TTR(h) 3,25 3,9 4,55 5,2
M(t) 0,99409 0,99788 0,99924 0,99973

La figure (III.9) schématise la maintenabilité en fonction du temps de technique de réparation


mesuré en heure. On trouve que la courbe est croissante, puis elle se stabilise à TTR = 3,25 heures
et devient constante avec une valeur tend vers 99,99%.

III courbe de la maintenabilité M(t)


Figure III-9:

III.10 La disponibilité

Pour la disponibilité, on doit déterminer les deux volets de ce paramètre théorique et instantané, qui
se lie directement au temps de réparation.

1. Disponibilité intrinsèque :
La disponibilité intrinsèque théorique est déterminée en fonction de la moyenne de bon
fonctionnement et de la moyenne de réparation. Elle est donnée par la relation suivante :

57
Chapitre III Analyse FMD d’un transformateur MT/BT

MTBF
D =
MTBF + MTTR
A.N:
1115,332
D = = 0,999432
1115,332 + 0,633375
Donc la disponibilité intrinsèque : Di = 0,9994
Alors : La valeur de la disponibilité théorique est satisfaisante

2. Disponibilité instantanée :
La disponibilité instantanée en fonction du taux de défaillance et du taux de réparation est
Exprimée comme suit:

µ λ ( µ)
D(t) = + e
λ+µ λ+µ
On a = ⇒ = =0,00089659

Et =µ⇒µ= = 1.57884

1.57884 0,00089659 ( , . )
D(t) = + e
0,00089659 + 1.57884 0,00089659 + 1.57884

Les résultats des calculs sont illustrés sur le tableau (III.11).

Tableau III-11: Calcul de la disponibilité instantanée

TTR(h) 0,65 1,3 1,95 2,6


D(t) 0,99963571 0,99950524 0,99945852 0,99944178
TTR(h) 3,25 3,9 4,55 5,2
D(t) 0,99943579 0,99943364 0,99943287 0,99943259

58
Chapitre III Analyse FMD d’un transformateur MT/BT

Figure III-10: courbe de la disponibilité instantanée D(t).

On constate que la disponibilité à une valeur maximum tend vers un. La courbe est décroissante
jusqu'à 3,9 heures d'une valeur de disponibilité égale à 0,99943364 (≈0,99943), de ce point la
courbe prend une forme asymptotique. La disponibilité diminue avec le temps, pour augmenter la
disponibilité il faut diminuer les temps d'arrêt (l'augmentation de la fiabilité) et aussi diminuer le
temps nécessaire pour résoudre les causes de leurs défaillances (l'augmentation de la
maintenabilité)

III.11 Conclusion

Le sujet de ce chapitre a été une analyse FMD d'un transformateur, on a évalué son fiabilité
opérationnelle en exploitant statistiquement les données du fichier historique fourni par l’entreprise
SONALGAZ. En suite et en utilisant la loi de Weibull on a prédit son fiabilité prévisionnelle
probabilistiquement pour avoir les expressions du taux de défaillance, de la fonction fiabilité et de
la fonction de défaillance.

59
Conclusion générale
Conclusion générale

Conclusion générale

Un transformateur est un élément essentiel d'un réseau de transport et de distribution


d'énergie électrique. Pour son bon fonctionnement et sa sécurité, il nécessite une évaluation
efficace et rapide de son état, de sorte que la gestion du transformateur est toujours un
compromis technique et économique en fonction de la pénurie et de la période de
remplacement, qui peut aller jusqu'à quelques années.

Nos travaux ont été réalisés uniquement avec des données obtenues lors de notre passage
au niveau du SONELGAZ Tiaret ou on a exploité ces données pour faire une analyse FMD
sur les transformateurs MT/BT afin d’amélioré sont rendement.

Dans ce projet on a présenté selon trois étapes :

L’accent mis sur la maintenance nécessaire pour mieux assurer la disponibilité des
équipements, toujours en faveur d'une amélioration de l'efficacité et de l'économie de la
production, dans un premier temps.

Dans un deuxième temps, nous avons donné un aperçu des transformateurs, leur
définition, leur principe de fonctionnement et leurs différentes classifications.

Le troisième et dernier chapitre est au cœur de cet ouvrage, il est entièrement consacré à
présenter une validation expérimentale des indicateurs FMD en maintenance d’un
transformateur. La problématique relative à la prise en compte de la fiabilité de la
maintenabilité et de la disponibilité de l’équipement étudiée.

Au cours de notre étude nous avons constaté que l’amélioration de la Fiabilité-


Maintenabilité- Disponibilité d’un transformateur joue un grand rôle dans la baisse régulière
des dépenses internes et externes de la maintenance ramenées au chiffre d’affaires de
l’entreprise.

Enfin, nous voulons que ce travail soit un tremplin pour d'autres projets dans le futur.

61
Bibliographie
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Bibliographie

[22] Abdallah KABOUCHE « Techniques de Maintenance Prédictive pour l’Amélioration


de la disponibilité des Installations » THESE de DOCTORAT. UNIVERSITE MOKHTAR
BADJI – ANNABA.

[23] Dr. Belhadj Djilali Abdelkadir « Maintenance et sûreté de fonctionnement »


polycopié UNIVERSITE DE HASSIBA BENBOUALI DE CHLEF. Année 2020

65
Annexes
Annexes :

Table 01:

Tableau de loi Kolmogorov-Smirnov

67
Table 02:
Distribution de Weibull (valeurs des coefficients A et B en fonction du
Parameter de forme).

68
Résumé
Récemment la maintenance joue un grand rôle dans le domaine industriel, les équipements
couteux tels que les transformateurs de moyenne et basse tension nécessitent la protection
avant d’être d’endommager.

Dans ce projet on a choisi de faire une étude par l'analyse de la maintenabilité, de la fiabilité
et de la disponibilité d’un transformateur MT/BT afin que nous puissions apporter des
solutions appropriées pour éviter les dommages et les arrêts fréquents qui affectent
négativement la production pour Établissement.

Mots clés : Maintenance, transformateur, Analyse FMD.

Abstract
Recently maintenance plays a big role in the industrial field, expensive equipment such as
medium and low voltage transformers need protection before being damaged.

In this project we have chosen to make a study by analyzing the maintainability, reliability
and availability of an MV/LV transformer so that we can provide appropriate solutions to
avoid damage and frequent shutdowns that affect negatively the production for
Establishment.

Keywords: Maintenance, Transformer, FMD Analysis.

‫ﻣﻠﺨﺺ‬
‫ ﺣﯿﺚ ﺗﺤﺘﺎج اﻟﻤﻌﺪات ﺑﺎھﻈﺔ اﻟﺜﻤﻦ ﻣﺜﻞ ﻣﺤﻮﻻت اﻟﺠﮭﺪ اﻟﻤﺘﻮﺳﻂ‬، ‫ﻛﺒﯿﺮا ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﺼﻨﺎﻋﻲ‬
ً ‫دورا‬
ً ‫ﻣﺆﺧﺮا‬
ً ‫ﺗﻠﻌﺐ اﻟﺼﯿﺎﻧﺔ‬
.‫واﻟﻤﻨﺨﻔﺾ إﻟﻰ اﻟﺤﻤﺎﯾﺔ ﻗﺒﻞ ﺗﻌﺮﺿﮭﺎ ﻟﻠﺘﻠﻒ‬

‫ ﺣﺘﻰ ﻧﺘﻤﻜﻦ‬MV / LV ‫ اﺧﺘﺮﻧﺎ إﺟﺮاء دراﺳﺔ ﻣﻦ ﺧﻼل ﺗﺤﻠﯿﻞ ﻗﺎﺑﻠﯿﺔ اﻟﺼﯿﺎﻧﺔ واﻟﻤﻮﺛﻮﻗﯿﺔ وﺗﻮاﻓﺮ ﻣﺤﻮل‬، ‫ﻓﻲ ھﺬا اﻟﻤﺸﺮوع‬
.‫ﻣﻦ ﺗﻮﻓﯿﺮ اﻟﺤﻠﻮل اﻟﻤﻨﺎﺳﺒﺔ ﻟﺘﺠﻨﺐ اﻟﺘﻠﻒ وﻋﻤﻠﯿﺎت اﻹﻏﻼق اﻟﻤﺘﻜﺮرة اﻟﺘﻲ ﺗﺆﺛﺮ ﺳﻠﺒًﺎ ﻋﻠﻰ إﻧﺘﺎج اﻟﻤﻨﺸﺄة‬

.‫ ﺗﺤﻠﯿﻞ‬، ‫ ﻣﺤﻮل‬، ‫ ﺻﯿﺎﻧﺔ‬:‫اﻟﻜﻠﻤﺎت اﻟﻤﻔﺘﺎﺣﯿﺔ‬FMD

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